Pregny-Chambésy
Pregny-Chambésy (/prəˈɲi ʃɑ̃bɛːˈzi/) est l'une des 45 communes de la République et canton de Genève, en Suisse. Commune lacustre située sur la rive droite du Léman, elle fait partie des communes réunies[N 1].
Pregny-Chambésy | ||||
Vue aérienne de la localité de Chambésy en 1985. | ||||
Blason |
Logo |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Genève | |||
Nom officiel | Pregny-Chambésy | |||
Localité(s) | Pregny (Pregny - village, Pregny Parc, Pregny - Organisations) Chambésy (Chambésy - village, Tonkin, Le Vengeron) |
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Communes limitrophes | Genève Bellevue Le Grand-Saconnex |
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Maire Mandat |
Philippe Schwarm (PLR) 2023-2024 |
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NPA | 1292 | |||
No OFS | 6634 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Pregnote Chambésien Pregnote-Chambésien |
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Population permanente |
3 803 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 1 174 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 14′ 29″ nord, 6° 08′ 38″ est | |||
Altitude | 420 m Min. 374 m Max. 466 m |
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Superficie | 3,24 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
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Liens | ||||
Site web | www.pregny-chambesy.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
Pregny-Chambésy est une commune résidentielle. Plusieurs missions permanentes étrangères sont implantées sur son territoire en raison de la proximité avec l'Aéroport international de Genève et le quartier genevois des Nations, où siègent plusieurs organisations internationales.
Géographie
La commune de Pregny-Chambésy se situe dans la campagne genevoise et s'étend sur une colline isolée, s'élevant à une hauteur d'une centaine de mètres au-dessus du niveau du Léman[N 2] et offrant une vue sur le Léman, plusieurs communes françaises et suisses, plusieurs monuments[N 3] et plusieurs montagnes françaises, italiennes et suisses[N 4].
La commune se situe à quatre kilomètres de Genève et au nord du quartier genevois des Nations et au sud-est de l'aéroport international de Genève[3].
La commune est possède cinq hameaux historiques : Pregny, Chambésy-Dessus, Chambésy-Dessous, Roilbot et Le Tonkin. Les centres villageois historiques se situent à Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous, le centre administratif, éducatif et religieux à Pregny et les centres agricoles à Roilbot et au Tonkin. Ces cinq hameaux ont par la suite été entourés d’une zone résidentielle et de grands domaines[4] - [5].
Le territoire de Pregny-Chambésy s'étend sur 3,24 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 75,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 13,6 %, les surfaces boisées 9,9 % et les surfaces improductives 0,9 %[6].
Géographie naturelle
La commune est située sur un coteau, tourné à l’est en direction du lac. Depuis le point culminant de Mérimont, le terrain descend en pente douce, formant les plateaux inclinés de Tournay et de Pregny, qui dominent à leur tour le coteau et ancien vignoble de Pregny, en forte pente, ainsi que les rives du lac[7].
Les grandes propriétés situées sur le territoire communal abritent d’importantes surfaces proches de l’état naturel (prairies, vergers, bosquets...)[7]. Ces surfaces vertes, associées à la zone agricole, font partie de l’importante verdure qui s’étend depuis Ferney-Voltaire jusqu’au lac[8].
Le paysage communal, tant urbain que rural, est ponctué par des éléments visuellement marquants qui lui confèrent son caractère spécifique et contribuent à la bonne lisibilité de l’ensemble. Parmi les éléments naturels on notera en particulier les cours d’eau, les peuplements arborescents, les surfaces agricoles, les accents topographiques et les alignements d’arbres[8].
Localités et sous-secteurs
La commune est composée des deux localités de Pregny et de Chambésy.
Depuis 2005, la commune est composée de six sous-secteurs : Tonkin[N 5], Le Vengeron, Chambésy - village, Pregny - village, Pregny Parc et Pregny - Organisations[10] - [11].
Territoire
« Le territoire de la commune a la forme d'un quadrilatère : Sur la face orientale, la rive du lac lui forme une limite naturelle. La lisière des forêts des Châtaigniers et de la Foretaille constituent la frontière septentrionale qui va du Vengeron à la Foretaille. Le côté occidental est bordé par une route venant du hameau de Colovrex qui part de la Foretaille et se dirige vers la Campagne de Tournay, où il subsiste une zone agricole diversifiée (champs, prés, bocages) qui trouve son prolongement sur la commune du Grand-Saconnex, en formant un coude pour se terminer aux Crêts. Le tracé méridional part des Crêts, à l'angle droit dans la direction du lac, passant par le chemin de la Riole et la vy-des-champs, longeant deux bâtiments d'organisations internationales ainsi que de grands domaines avec leurs maisons de maître et leurs parcs richement arborés, et se prolongeant par le chemin de l'Impératrice jusqu'au lac »[12].
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de la commune de Bellevue et des villes de Genève et du Grand-Saconnex.
Protections
L'Office fédéral de la protection de la population recense cinq biens culturels d'importance nationale[N 6] et quatre bien culturels d'importance régionale[N 7] - [18].
Par la loi cantonale du 4 juin 1976 sur la protection des monuments, de la nature et des sites, l'Office cantonal du patrimoine et des sites recense cinq objets classés[N 8] et trente-trois objets inscrits à l'inventaire[N 9].
L'Office fédéral de la culture a inscrit, depuis le 11 mars 2022, le hameau de Pregny et ses alentours comme « site national à protéger » à l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse dans la catégorie « cas particulier »[26] - [27] - [28] - [29].
Par l'ordonnance du 21 janvier 1991 sur les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale et internationale, l'Office fédéral de l’environnement a inscrit l'ensemble des rives du territoire communal à l'Inventaire fédéral des réserves d'oiseaux d'eau et de migrateurs d'importance internationale et nationale dans la catégorie « 3 »[N 10] - [30] - [31].
Par loi du 4 décembre 1992 sur la protection générale des rives du lac, l'Office cantonal du patrimoine et des sites a inscrit, depuis le 27 février 1993, les rives du territoire communal dans le périmètre[32].
Bus
La commune est desservie par les lignes 20, 59 et Noctambus ND des Transports publics genevois.
Actuellement, la commune possède douze arrêts sur son territoire: La Fenêtre, Penthes, Pregny-Village, Pregny-Mairie, Chambésy-Place, Chambésy-Ravin, Chambésy-Gare, Plage du Vengeron, Chambésy-Fontaine, Caron, Foretaille et Machéry.
L'itinéraire de la ligne 20 va de la Place de Neuve à Valavran (en passant par la gare Cornavin et le quartier des Nations)[N 11].
L'itinéraire de la ligne 59 va de l'aéroport à l'esplanade du Vengeron (en passant par la commune du Grand-Saconnex et la gare de Chambésy)[33].
Train
La gare de Chambésy est desservie par les trains Léman Express assurant les lignes L1 à L4 entre les gares de Coppet (VD) et d'Évian-les-Bains (France), d'Annecy (France), de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (France) et d'Annemasse (France) avec une cadence d'un train toutes les 15 minutes jusqu'à Annemasse.
Route
Bien que l'autoroute A1 longe la frontière communale, Pregny-Chambésy ne possède pas sa propre sortie. Cependant, il existe deux sorties à proximité : la sortie No 7 (Grand-Saconnex) et la sortie No 9 (Le Vengeron) puis Autoroute A1a (Genève Lac).
De plus, la route de Lausanne, qui est le prolongement de la Route principale 1 (ou route de Suisse), traverse la commune au niveau du lac pour relier Genève à Bellevue.
Le centre du village est traversé par une route cantonale[N 12].
Cheminements
Suisse Rando recense cinq chemins passant par la commune :
- Piéton : l'itinéraire national no 3 dit "chemin panorama alpin" et l'itinéraire national no 4 dit "Via Jacobi"[34] - [35];
- Vélo : l'itinéraire national no 1 dit "Route du Rhône", l'itinéraire régional no 46 dit "Tour du Léman" et l'itinéraire régional no 50 dit "Route du Pied du Jura"[36] - [37] - [38].
Toponymie
Pregny-Chambésy se prononce : /prəˈɲi ʃɑ̃bɛːˈzi/[39] (Pregni-Sambèsi en arpitan genevois[N 13]). Cependant, dans la langue courante, le nom « Chambésy » a remplacé le nom officiel de Pregny-Chambésy.
Tant Pregny que Chambésy dérivent d'un nom de personne latin suivi du suffixe celte -akos/-acum et désignent une propriété ou un domaine appartenant à la personne concernée. Le premier nom était peut-être Prunius et le second Sambatius[41].
La dénomination des deux lieux est attestée dès l'époque romaine (Fundus Priniacus et Sambatius). Elle évolue au cours des siècles (Priniacum en 1113, Prignie en 1271, Prignier en 1344, Prigniez en 1790 ; Sambesie au XIIIe s., Sambeysier au XIVe s., Sambeisy en 1663, Chambeisy en 1730, Sambesie en 1790). La première occurrence de la graphie actuelle remonte à 1816[12].
Nom actuel
Le nom actuel n'est pas issu de la fusion de deux villages. Initialement, la commune de Pregny comprenait les villages de Pregny et Chambésy. Cependant, comme la localité de Chambésy grandissait d'année en année, jusqu'à devenir plus grande que celle de Pregny, le maire de la commune Raymond Perrot fait ratifier en 1951 par le Conseil municipal (législatif) une demande de changement officiel de dénomination adressée au Conseil d'État genevois, demande à laquelle le Conseil d'État donne une suite favorable[42]. Le nouveau nom entre en vigueur le [43].
Dans les années 1940, la commune était surnommée « Le coteau des altesses » par sa position géographique : au sommet du coteau avec vue sur le lac et les montagnes.
Lieux-dits
La commune comprend 35 lieux-dits :
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Histoire
Histoire générale
Situé non loin du tracé de l’ancienne route romaine reliant Genève à Lausanne, le territoire lacustre de la commune a peut-être été occupé dès l’époque néolithique. Par la suite, le lieu est occupé par les Romains[N 18] puis par les Burgondes.
La première mention de Pregny date du XIIe siècle bien que le Moyen Âge y ait laissé quelques traces, comme les voies dites historiques, les douves de l'île Calvin et les fondements des châteaux de Tournay et de Penthes[45].
Au Moyen Âge, le territoire de Pregny dépendait alors de la seigneurie de Tournay, dépendant directement de la seigneurie de Gex et des comtes de Genève. Dès lors, Pregny suivit l'histoire territoriale du pays de Gex qui eut de nombreuses appartenances au fil des années : En 1353, le comte Amédée VI de Savoie réunit le territoire de Pregny à son Comté de Savoie qui deviendra, en 1416, le Duché de Savoie. À une échelle plus locale, Pregny était, à la fin du XIIIe siècle, le fief de la famille d’Anières (ou d'Aguières), puis, par alliance un siècle plus tard, de celle des Genthod à qui appartenait le château de Tournay et l’ancienne maison forte « Tour aux moines ». En 1536, Pregny est occupé par les troupes bernoises et genevoises qui y introduisirent la Réforme[46]. En 1567, par le traité de Lausanne du 30 octobre 1564, les Bernois, préférant s'assurer le Pays de Vaud, rendent le Pays de Gex, ainsi que Pregny, au Duché de Savoie. Cependant, le duc Charles III de Savoie était connu comme étant un fervent catholique et un anti-protestants, les pasteurs de ces territoires demandent alors au duc de laisser le culte protestant dans ces villages. Le duc accède finalement à cette demande[47]. Pregny occupait alors une position stratégique aux portes du territoire de la République de Genève, dont l’actuel chemin de l’Impératrice marquait les limites. Deux autres bâtisses fortifiées rappellent alors cette démarcation : le château de « Pregny-La-Tour » et la maison forte de Penthaz[29]. Les rives de Pregny étaient également connues pour ses carrières de molasse sous-lacustre de la Petite Pierrière. Ces carrières ont été exploitées de la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIIe siècle[N 19] - [48] - [49] - [50] - [51] - [52].
En 1590, la République de Genève envahit et administre le Pays de Gex, et donc Pregny. Lors de ces incursions, les troupes genevoises détruisirent de nombreuses maisons fortes savoyardes tel que le château de Tournay[53]. Huit ans plus tard, un changement important s’effectua alors dans le pays voisin (à savoir, la France) : le 13 avril 1598, par l’édit de Nantes, Henri IV étendit et confirma les droits et sûretés consentis aux huguenots par des édits et traités antérieurs.
Après la guerre franco-savoyarde, plusieurs modifications politiques, importantes pour le pays de Gex, se préparaient entre les cours de France et de Savoie. Genève, se voyant sur le point d’être privée de ce territoire qu’elle avait conquis et administré, entama auprès de Henri IV des négociations pour être maintenue en possession. Cependant, Henri IV finit par s’entendre avec son adversaire le duc Charles-Emmanuel de Savoie, et signa à Lyon, le 17 janvier 1601, un traité par lequel il recevait toute la contrée sur la rive droite du Rhône, s’étendant de Genève à Lyon (c’est-à-dire la Bresse, le Bugey, le Valromey et le pays de Gex[N 20]). Pregny appartient donc depuis au Royaume de France. Mais la question religieuse de la région fut la cause de graves difficultés par la suite. Les habitants demandèrent, dès lors, à Henri IV de maintenir le protestantisme dans le pays de Gex; ce à quoi le roi répondit positivement mais en exigeant que la « liberté de conscience » règne. De ce fait, un grand nombre de prêtres catholiques en profitèrent pour entrer sur le territoire du pays de Gex. François de Sales, évêque de Genève, chercha à déposséder les protestants de tous ceux de leurs biens qui, avant la Réforme, avaient appartenu à l’Église romaine et à les faire adjuger au clergé catholique. C’est ainsi qu’il demanda à reprendre en possession tous les temples du bailliage. À la mort d’Henri IV en 1610, la réaction catholique devint plus forte à la cour de France et la seigneurie de Genève ne pouvait plus faire parvenir ses réclamations jusqu’à l’autorité supérieure[54].
En 1611, l’édit de Nantes est mis en vigueur dans le pays de Gex. Les deux commissaires tranchèrent toutes les questions en litige de manière équitable. Une ordonnance est alors rédigée le 12 décembre 1611 stipulant que « la dépossession des temples, cimetières et pensions ne serait exécutoire que lorsque le roi aurait pourvu les réformés de fonds équivalents aux biens qui leur seraient enlevés ». Cependant, François de Sales ayant influencé en sa faveur la reine régente et les membres du Conseil, un arrêt royal vint prescrire l’exécution de l’édit. En vertu de cet arrêt, tous les bénéfices ecclésiastiques devaient être restitués au clergé romain, ainsi que les églises. Deux nouveaux commissaires, Benigne Milletot, conseiller au parlement de Dijon, et Pierre de Brosses, seigneur de Tournay, furent chargés de présider à l’exécution de l’arrêt. Le 16 juillet 1612 et les jours suivants, de Brosses et Milletot entreprirent une visite des paroisses du bailliage. Les protestants construisirent des temples destinés à remplacer les églises qu’ils avaient dû restituer au clergé romain. Ils parvinrent à en rebâtir dans une vingtaine de villages[55]. Le 15 avril 1661, le roi Louis XIV décida d’interdire l’exercice du culte réformé dans tout le bailliage du pays de Gex. D’après un arrêt de Louis XIV du 23 août 1662, les temples protestants du pays de Gex devaient être démolis. Les destructions sont supervisées par Jean d'Arenthon d'Alex, successeur de François de Sales. La chapelle de Pregny, avec dix-neuf autres, furent donc détruites. Entre 1684 et 1685, Jean d'Arenthon d'Alex décida de reconstruire une église catholique à Pregny. De plus, par la révocation de l'édit de Nantes et à la création de l'édit de Fontainebleau le 18 octobre 1685, de nombreux protestants vivant à Pregny quittèrent le territoire pour s'installer à Genève et dans le Pays de Vaud. De ce fait, Pregny redevient catholique à cette date[56].
Dès le XVIIIe siècle, plusieurs le territoire vit l’érection ou la transformation de bâtisses cossues dans un style classique, tel que le château de « Pregny-La-Tour » devenu le château de l'Impératrice, la maison forte de Penthaz devenue le château de Penthes, la construction des maisons de maître de « La Coudira » ou encore du château du Reposoir[29].
Lors de la révolution de 1789, les habitants du pays de Gex se rallièrent au nouveau régime. L'Assemblée nationale décrète, le 12 novembre 1789, la constitution des municipalités et, le 29 décembre 1789, la convocation des assemblée des citoyens actifs pour la composition des municipalités. De plus, l'Assemblée nationale décrète, le 15 janvier 1790, la suppression des anciennes provinces pour les remplacer par des départements; le pays de Gex est alors attribué à celui de l'Ain. De ce fait, le , à la suite de la demande du curé Romain Vulliet, 20 citoyens actifs se sont assemblés dans l'église de Pregny et proclament ensemble la constitution de la municipalité de Pregny[57].
Pregny suivra ensuite un autre changement de régime en 1792 : la Première République française. Par la loi du 25 août 1798, Pregny fait partie du département du Léman. Le coup d'État du 18 Brumaire de Napoléon Ier met fin à la première république et instaure un empire. En 1813, Pregny revient dans le département de l'Ain.
Après sa défaite à la bataille de Waterloo, Napoléon Ier voit son Empire sous occupation. Dès 1814, Pregny est alors occupée par les Autrichiens qui s'établirent dans le château de Tournay. De plus, par le congrès de Vienne, Genève redevient indépendante et son territoire sera agrandi. Au même moment, des négociations entre Genève et la Confédération Suisse sont en cours pour un rattachement à cette dernière. Par la signature du second traité de Paris le , Pregny et cinq autres communes gessiennes sont cédées à la Confédération Suisse[N 21]. Le , les autorités françaises remettent officiellement les six dites communes à la Suisse. La remise officielle de ces communes par la Confédération suisse à la République et Canton de Genève, elle a lieu le à Meyrin en présence du commissaire fédéral Horace-Louis Micheli, du conseiller d’État Charles Richard Tronchin, des maires et curés des 6 communes[N 22] - [58] - [59]. Dès lors, plusieurs grandes familles genevoises vinrent s'installer à Pregny en y construisant châteaux et maisons de maître (château de Pregny, la maison de maître « Les Ormeaux », la maison de maître « La Petite Pierrière », etc.).
Au sein du canton de Genève, la commune se développe peu à peu. Un premier bâtiment abritant l'école et la mairie est construit à Pregny en 1835[60]. Le , est mise en service la première voie ferrée passant dans la commune[61].
En 1863, à la demande d'Adolph Carl von Rothschild, le pépiniériste et créateur de roses français Jean-Baptiste Guillot (père) crée un hybride de Rosier Bourbon baptisé Pavillon de Pregny en hommage à l’ancienne maison de maître qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel château de Pregny.
En 1869, Pregny fut le lieu d'origine de la propagation du phylloxéra sur le territoire suisse. Cette année là, Adolph Carl von Rothschild avait introduit des vignes anglaises dans ses serres à raisin au château de Pregny. Cependant, ces vignes anglaises étaient alors infectées[62]. Entre 1871 et 1874, l'insecte se propagea dans les communes de Pregny, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Genthod. On s'empressa alors d'exproprier temporairement les vignes de ces quatre communes et de les détruire, ce qui n'empêcha pas la propagation de l'insecte sur l'ensemble de la rive droite du canton. En 1893, les viticulteurs genevois, voyant leur vignes disparaître de plus en plus rapidement, adressèrent plusieurs pétitions au département fédéral de l'agriculture demandant d'arrêter la lutte et l'autorisation de planter de nouvelles vignes américaines plus résistantes à la maladie du phylloxéra. Le Conseil fédéral adopte la pétition et sépare le canton en deux zones : dans l'une, la lutte devait continuer; dans l'autre, la plantation de vignes américaines était autorisée. Le 21 janvier 1898, le Conseil fédéral décide d'arrêter la lutte contre le phylloxéra et d'autoriser la plantation de vignes américaines dans tout le canton. L'examen par souche dura encore quelques années dans les communes de Meyrin, Vernier, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Pregny. Au total, pour Pregny, 100 hectares ont été infectés par l'insecte et 2 hectares ont été perdus. La technique de remplacement des vignes européennes par des vignes américaines pour arrêter la propagation du phylloxéra a eu un tel succès que l'Europe entière s'en inspira[63] - [64].
Entre 1873 et 1897, le Kulturkampf sévit à Pregny. Le gouvernement genevois décide d'organiser le culte catholique supervisé, non pas par le pape, mais par l'État. En même temps, on constitua une Église catholique d’État, dite « Église vieille catholique » (aussi appelée « Église catholique nationale »). Cette loi gouvernementale oblige les curés catholiques romains, salariés par l’État, à prêter serment d’allégeance aux lois de la République, et déclare les églises propriétés communales (avec création de conseils de paroisse). Les églises des curés ayant refusé de prêter serment sont confiées à l’Église catholique nationale; À Pregny, le Conseil municipal, étant propriétaire du bâtiment, décide que l'église continuera à être affectée au culte catholique romain. Le 17 août 1875, Jean Bertrand, membre du Conseil de paroisse, s’est présenté à la mairie pour réclamer les clefs de l’église. Il lui a été répondu par un refus formel. Le 18 août 1875, le secrétaire du Département de l’Intérieur, le commissaire de police et M. Bertrand, se sont présentés auprès du maire de l’époque, Jean-Marie Panissod, pour réclamer les clefs de l’église au nom du Conseil d’État genevois. Sur ce nouveau refus, les serrures de l’édifice sont changées par la police et, le 24 août 1875, M. Panissod est révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d’État genevois et le bâtiment de l’église est attribué au culte catholique national. Le Conseil municipal déposa donc un recours au Tribunal fédéral contre violation de la propriété privée. En 1876, le Tribunal fédéral rejeta le recours et se prononcera en faveur du Conseil d’État genevois. Les habitants de Pregny, refusant d'utiliser l'édifice par fidélité à leur commune, célèbrent l'office catholique romain dans la grange de Michel Deville, devenu maire entre-temps. L'église sera, par la suite, définitivement fermée pour rouvrir finalement en 1897[65].
Le départ de la quatrième édition des championnats d'Europe d'aviron a été donné au large les rives de Pregny le 6 septembre 1896 et le départ de la vingtième édition des championnats d'Europe d'aviron a été donné au large des rives de Pregny le 18 août 1912.
Le , la commune adopte officiellement un blason et un drapeau communal[66] et en 1926, la commune reçoit sa première installation électrique[66].
En 1935, les frontières communales Sud-Ouest entre Pregny et Genève sont modifiées à la suite d'un échange de deux propriétés entre les deux communes[N 23] - [67].
Dans les années 1920 et 1930, à Chambésy, de nombreux terrains sont achetés par les citadins afin d'y créer des jardins familiaux et de plaisances. Par la suite, le phénomène de l'exode urbain prendra de l'ampleur : les citadins, propriétaires des terrains, décident de venir s'y installer définitivement ce qui amena, entre 1940 et 1960, à la première vague de grandes constructions de la commune. Les terrains agricoles et jardins familiaux se transforment alors en terrains de villas. En raison de cette augmentation démographique, la localité de Chambésy se voit alors plus peuplée que celle de Pregny; de ce fait, le maire de l'époque, Raymond Perrot, décida de changer le nom officiel de la commune; dès le , la commune s'appelle officiellement : Pregny-Chambésy[42]. De plus, l'école de Pregny devenant trop petite, une salle communale annexée de deux salles de classes (école de la Fontaine) est construite en 1957.
Entre le et le , lors de la Question royale, le roi Léopold III et sa famille (Lilian Baels, Joséphine-Charlotte, Baudouin, Albert II et Alexandre.) se réfugièrent et habitèrent dans le château du Reposoir. Les membres de la famille royale de Belgique s'intégraient beaucoup dans la vie du village. Ils assistaient régulièrement aux offices à l'église de Pregny, se mêlant avec la plus grande simplicité aux autres fidèles[68]. Le jeune Baudouin (alors âgé d'une quinzaine d'années) accompagnait souvent le facteur dans sa tournée de distribution.
En 1947, une bise soufflant à 120 km/h décapite l'arbre le plus haut du canton. Il s'agissait d'un séquoia, plus connu sous le nom de Wellingtonia, mesurant près de 50 mètres de hauteur. Son sommet était visible tant au-delà de Versoix que de la région de Gex et de toute la rive gauche genevoise du lac[65].
Le 1er novembre 1952, une première ligne d'autobus passe dans la commune[N 24] - [42].
Entre 1963 et 1964, le premier tronçon d'autoroute de Suisse (le tronçon Lausanne-Genève) est réalisé en urgence en perspective de l'exposition nationale suisse de 1964 qui se tenait à Lausanne. La terre évacuée lors du chantier est alors jetée dans le lac créant progressivement une plage : l'esplanade du Vengeron est née[69] - [70].
En 1969, les frontières communales Nord et Nord-Est avec Bellevue sont modifiées à la suite de la construction de l’Autoroute A1. Le , un centre sportif et de loisirs est inauguré[71].
Au vu de sa proximité avec l'aéroport, le quartier des organisations internationales et la ville de Genève, la commune est un lieu très prisé de la rive droite. Ainsi, une deuxième vague de grandes constructions se fait alors voir entre 1979 et 1982. Une centaine de nouvelles villas sont alors construite[72]. Une deuxième école (école de Valérie) est alors construite en 1984 fermant définitivement celle de Pregny et, en 2003, l'école de la fontaine est détruite pour en reconstruire une plus grande.
En 1980, la frontière communale, au niveau de l'esplanade du Vengeron, avec Bellevue sont fixées. La même années, c'est une modification de la frontière avec Genève qui est modifiée à la suite du réaménagement de l'accès l'avenue d'Appia[73].
Entre 1991 et 2000, la commune entre dans sa troisième vague de grandes constructions mise traduit par de la densification et des modifications des régimes de zones[74].
Actuellement, Pregny-Chambésy entre dans sa quatrième vague de grandes constructions. Ayant un territoire assez exigu, la construction se fait par la densification au détriment des villas et des maisons de maître.
- 1946
- 1974
- 1998
- 2020
Appartenances historiques
Familles
Voici la liste de quelques familles historiques originaires de la commune Pregny-Chambésy :
- Baudy: mentionnée dès le XIXe siècle[78];
- Sambesie (ou Chambésy): mentionnée au XIIIe siècle[79];
- Chevrand: mentionnée dès le XIXe siècle[78];
- Dellenbach: originaire de la commune depuis le XIXe siècle[80];
- Deville: mentionnée dès 1664[N 25] - [80];
- Dupuis (ou Du Puys): mentionnée dès 1534 [N 26] - [80];
- Gabin: originaire de la commune depuis le XIXe siècle[80];
- Gardet: mentionnée dès 1685 (voire avant)[80];
- Moine: bourgeoisie dès 1562. Famille éteinte vers le XIXe siècle[82];
- Panissod: mentionnée dès le XIXe siècle[80];
- Thévenot: originaire de la commune depuis le XIXe siècle[80].
Le nom de famille le plus répandu à Pregny-Chambésy, en 2021, est Monney[83].
Politique
Conseil administratif
Toutes les communes Genevoises, de plus de 3 000 habitants, sont dirigées par un Conseil administratif (exécutif). La commune de Pregny-Chambésy est dirigée par un Conseil administratif composé de trois membres[84]. Le Conseil administratif s'occupe de l'administration communale et de la gestion et de la conservation des biens communaux. Il doit exécuter les délibérations du Conseil municipal et peut soumettre des projets de délibérations à celui-ci[85].
Les trois membres occupent, à tour de rôle, la fonction de maire pendant une année[85].
Les conseillers administratifs sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, au scrutin majoritaire avec un second tour si la majorité absolue n'a pas été atteinte au premier tour[86] - [87].
Liste des maires puis des conseillers administratifs de Pregny-Chambésy
Entre 1790 et 1999, la commune de Pregny-Chambésy n'avait pas de Conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la population[N 27].
Dès 1999, la commune se dote d'un Conseil administratif constitué de trois membres[N 28].
Conseil municipal
Le Conseil municipal (délibératif) est composé de 19 membres et se réunit environ 10 fois par an. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives.
Les 19 membres occupent, à tour de rôle, la fonction de président du Conseil municipal pendant une année[95].
Les conseillers municipaux sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, selon le mode de scrutin proportionnel[96] - [97].
Les commissions sont distribuées selon le résultat proportionnel lors de l'élection de chaque partis. Pour la législature 2020-2025, dans chaque commission, le Parti libéral-radical a le droit à 4 personnes, l'Alternative a le droit à 3 personnes et Le Centre a le droit à 2 personnes.
- Composition actuelle du conseil municipal pour la législature 2020-2025.
- La salle du Conseil Municipal dans le bâtiment de la mairie.
- La salle du Conseil Municipal dans le bâtiment de la mairie.
Identité | Étiquette | Commissions | Fonction | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Finances | Aménagement et environnement | Bâtiments et travaux publics | Sports et culture | Cohésion sociale | Sécurité et mobilité | ||||
Jean-René Antille | ALT | X | X | X | |||||
Pedro Basilio | PLR | X | X | X | Président Bâtiments et travaux publics | ||||
Charavee Chantranuwatana | PLR | X | X | X | Vice-présidente Sécurité et mobilité | ||||
Steven Conway | PLR | X | X | X | Président Sécurité et mobilité | ||||
Poste vacant | PLR | ||||||||
Edith Frey | ALT | X | X | X | Présidente Cohésion sociale | ||||
Dominique Grandjean | ALT | X | X | X | Vice-président Sports et culture | ||||
Nicolas Haenni | Le Centre | X | X | Président Sports et culture | |||||
Linda Juillerat | PLR | X | X | ||||||
Isabelle Julien | Le Centre | X | X | X | Présidente du Conseil municipal et Vice-présidente Bâtiment et travaux publics | ||||
Catherine Kössler [N 29] | Indépendante | ||||||||
Robin Lauber | PLR | X | X | X | Président Finances | ||||
André-Charles Letestu | PLR | X | X | X | X | Vice-président Cohésion sociale | |||
Laura Mach | ALT | X | X | X | 1er Vice-président du Conseil municipal et Présidente Aménagement et environnement | ||||
Yves Oestreicher | ALT | X | X | X | Vice-président Finances | ||||
Sonia Pasche | Le Centre | X | X | X | X | ||||
Dominique Pattyn | Le Centre | X | X | X | |||||
Martalicia Schnell | ALT | X | X | X | |||||
Laurent Thurnherr | PLR | X | X | X | 2e Vice-président du Conseil municipal et Vice-président Aménagement et environnement | ||||
Date de la dernière mise à jour : juin 2023 |
Élection du Conseil municipal
Parti | Voix | Suffrages | +/- | Sièges | +/- | Taux de participation |
---|---|---|---|---|---|---|
PLR Pregny-Chambésy | 393 | 47,78 %
(7'829) |
11,75 % | 9 / 19 |
4 | 46,71 % |
Alternative de Pregny-Chambésy | 272 | 30,90 %
(5'063) |
12,88 % | 6 / 19 |
3 | |
Le Centre Pregny-Chambésy | 172 | 21,32 %
(3'493) |
21,32 % | 4 / 19 |
4 |
Élection du Conseil administratif
L'élection du Conseil administratif n'a pas été soumise au vote le 15 mars 2020 car il y avait autant de candidatures déposées que de sièges à pourvoir. Il s'agissait donc d'une élection tacite. Philippe Schwarm (PLR), Isabelle Rasmussen (PLR) et Philippe Pasche (PDC renommé Le Centre) restent donc les trois conseillers administratif[100] - [101].
Population et société
Gentilé
Les habitants de la commune s'appellent les Pregnotes-Chambésiens (ou, selon leur localité, Pregnotes[102] ou Chambésiens[103]).
Évolution de la population
Pregny-Chambésy compte 3 803 habitants au 31 décembre 2020 pour une densité de population de 1 174 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 3,4 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,6 %, au-dessus de la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,3 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[105].
La même année, la commune compte 1 847 hommes pour 1 956 femmes, soit un taux de 48,6 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[105].
Population résidente d'origine étrangère
Pregny-Chambésy est souvent considéré comme étant la commune la plus cosmopolite du canton. En 2013, pas moins de 53,7 % des résidents étaient des étrangers, le record à Genève[106] - [107].
Répartition géographique de la population
La majorité des habitants de la commune résident dans la localité de Chambésy, principalement dans le sous-secteur du Tonkin.
Sous-secteurs | Effectif | en % |
---|---|---|
Tonkin | 1'927 | 50 |
Pregny Parc | 591 | 15,3 |
Le Vengeron | 204 | 5,3 |
Pregny - village | 185 | 4,8 |
Chambésy - village | 909 | 23,6 |
Pregny - Organisations | 37 | 1 |
État civil
Le bâtiment de la mairie accueille également le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil, nommé « Rive droite du lac »[N 30] - [110].
Éducation
Les enfants de la commune passent leur scolarité primaire dans les deux écoles publiques de la commune. Ils iront ensuite passer leur scolarité secondaire I au cycle d'orientation de Sécheron, à Genève.
Statistiquement, entre 2019 et 2020, la commune compte 687 élèves (395 dans l'enseignement public et 292 dans l'enseignement privé)[111].
Le village comprend six centres d'éducation, dont trois publics[112]:
- Jardin d'enfants « Les Pitchounets »[113];
- Centre scolaire de Pregny-Fontaine (« école de la Fontaine »): de la 1re primaire à la 4e primaire[114];
- Centre scolaire de Pregny-Valérie (« école de Valérie »): de la 5e primaire à la 8e primaire[115].
Une spécialisée:
- Clair Bois: école primaire[116].
Deux privées:
- École internationale de Genève « campus des Nations »: école primaire privée[117];
- École genevoise de diplomatie : université privée.
La commune possède également une bibliothèque municipale et deux halles de gymnastique.
L'école de la Fontaine et l'école de Valérie font partie, avec l'école de la place du Grand-Saconnex et l'école du village du Grand-Saconnex, du même établissement scolaire. C'est-à-dire que ces quatre écoles ont la même directrice et un secrétariat commun[118].
- Le jardin d'enfant « Les Pitchounets ».
- Centre scolaire de Pregny-Fontaine.
- Centre scolaire de Pregny-Valérie.
- Ancienne école (actuellement la mairie).
Le marché aux fleurs et plantons
Le marché aux fleurs et plantons est un marché organisé, au printemps, par l'Amicale des Sapeurs-Pompier de Pregny-Chambésy. Le marché se tient généralement au mois de mai.
Fête des promotions scolaires
La fête des promotions a lieu chaque année vers la fin du mois de juin. La fête commence dans le village, par un cortège se dirigeant vers l'école, suivi d'un discours des représentants de la commune avec des chants et un spectacle présentés par les élèves. La fête dure ensuite toute la nuit avec des carrousels, des jeux, danse, etc.
Fête nationale suisse
La fête nationale se déroule principalement sur le terrain de sport de Pregny. Discours, lecture du pacte fédéral, hymne national et autres chants folkloriques suivi d'un cortège aux flambeaux sont au programme et se termine par un feu d'artifice et le feu de joie.
Pregny Alp Festival
Le Pregny Alp Festival (PAF) est le premier festival de folklore suisse du canton de Genève. Il se déroule généralement le premier samedi du mois d'août sur le terrain de sport de Pregny. Le festival regroupe traditions, musiques et aussi produits typiquement suisse. Chaque année, des personnalités connues du milieu musical suisse sont invitées[N 31].
La fête de l'automne
La fête se tient généralement au mois de mai. L’artisanat local y est à l’honneur ainsi que les produits du terroir.
Noël pour tous
La fête se déroule, en premier lieu, dans la halle de gymnastique de l'école de Valérie avec des discours des autorités communale et religieuses (avec une alternance chaque années entre les Catholiques, les Protestants et les Orthodoxes) et des chants des élèves des écoles. La fête se déplace ensuite dans la salle communale où un repas y est organisé.
Sécurité
La commune dispose d'une compagnie des Sapeurs-Pompiers volontaires composé d'une vingtaine de personnes[119].
La commune est également sécurisée par la police municipale basée au Grand-Saconnex qui assure la sécurité des communes limitrophes[120].
Économie
Pendant de nombreuses années, la commune était essentiellement agricole[N 32]; aujourd'hui, en raison de sa proximité avec la ville et des institutions internationales, la majorité des habitants de la commune travaillent dans le secteur tertiaire.
En 2016, la commune comptait 1 seul établissement dans le secteur primaire, 15 établissements dans le secteur secondaire et 155 établissements dans le secteur tertiaire. En termes d'habitants, en 2017, 0,3 % possédaient un emploi dans le secteur primaire, 0,7 % possédaient un emploi dans le secteur secondaire et 98,9 % possédaient un emploi dans le secteur tertiaire[121].
En 2017, Pregny-Chambésy est la neuvième commune la plus riche du canton, selon l'indice de capacité financière[122].
Culture et patrimoine
Domaines et demeures
La commune comprend plusieurs grands domaines ainsi que de grandes demeures publiques, privée ou appartenant à des missions étrangères. En voici une liste de quelques-unes[123]:
Propriétés ouvertes au public
Propriété | Date de construction | Propriétaire actuel | Activité | Photographie | Histoire | Protection | Localisation |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Le château de Penthes | 1750-1761 | État de Genève | Bureau du Club suisse de la presse | En 1750, le domaine et l'ancienne maison forte de Penthaz est acquis par Alexandre de Sales (1716-1794) qui y construisit une résidence de campagne. La château passera ensuite en mains de nobles anglais pour finir, dans la seconde moitié du XIXe siècle, propriété de la famille Sarasin. Au milieu du XXe siècle, le domaine est vendu à Louis Birkigt (1903-1979) qui le rénove et le tranforme lui donnant son aspect actuel. Ce dernier le vend à l'État de Genève en 1972[124] - [45].
Le château est ensuite utilisé comme musée entre 1978 et 2022. |
Bien culturel d'importance régionale[125]
Objet inscrit à l'inventaire genevois[126] |
Chemin de l'Impératrice 18
46° 13′ 57″ N, 6° 08′ 30″ E | |
Le château de l'Impératrice | 1810-1812 | Ville de Genève | Bureau de la mission permanente de la République Italienne auprès de l'ONU | L'ancien château de « Pregny-La-Tour » est acquis, en 1811, par l'Impératrice Joséphine de Beauharnais (1763-1814). Celle-ci transformera le château pour lui donner son aspect actuel. À la morte de cette dernière, sa fille Hortense de Beauharnais (1783-1837) fut contrainte de vendre le domaine qui sera, par la suite, morcelé. En 1983, il est acheté par la ville de Genève[127] - [128]. | Objet classé[129] | Chemin de l'Impératrice 10
46° 13′ 49″ N, 6° 08′ 39″ E | |
La villa « Rive-Belle » | 1833-1836 | État de Genève | siège de l’Institut Confucius de l’UNIGE | Ayant acquis un terrain au bord du lac appartenant au château du Vengeron, Charles-René Pictet de Rochemont (1787-1856), se fait construire une villa avec dépendances par l'architecte Samuel Vaucher (1798-1877) entre 1833 et 1836. Il confie l'aménagement des jardins à Étienne de Soulages-Dodin. L'architecture de la villa est marquée par un néoclassicisme épuré. Lorsqu'Auguste Pictet de Rochemont (1834-1902) hérite de la maison, il fait ajouter divers ornements sur les façades. Il modifie également les accès en créant le portail actuel et le port. Après être restée plus de 150 ans dans la même famille, la propriété a été acquise par l'État de Genève en 1988[130] - [131]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[132] | Route de Lausanne 266
46° 14′ 28″ N, 6° 09′ 06″ E |
Propriétés privées
Propriété | Date de construction | Propriétaire actuel | Photographie | Histoire | Protection | Localisation |
---|---|---|---|---|---|---|
Le château de Pregny | 1858-1860 | État de Genève | En 1855, Adolphe (1823-1900) et Julie de Rothschild (1830-1907) acquièrent la maison de maître « Pavillon de Pregny » d'Auguste Saladin de Lubières (1785-1857). Après démolition de la maison, ils en font bâtir une beaucoup plus imposante à partir de 1858, par les architectes londoniens Stokes. Au château sont adossés d'importants bâtiments d'exploitations (orangerie, volière, écurie et manège, loges de gardiennage).
La demeure est principalement destinée à abriter la collection de peintures et d'objets d'art. En 1872, le toit est modifié et le château prend son aspect actuel. En 1907, à la mort de Julie, le château est rétrocédé à son neveu Maurice de Rothschild (1881-1957). dont il n'y résidera seulement dès 1940. À sa mort, le château est légué à l'État de Genève tout en conservant un droit d’usufruit pour la famille Rothschild[133] - [45]. |
Bien culturel d'importance nationale[14] | Route de Pregny 32
46° 14′ 07″ N, 6° 08′ 30″ E | |
Le château du Reposoir | 1755-1756 | famille Pictet | Au XVIe siècle, il s'agit d'un domaine agricole appartenant à la famille du Puys. Au milieu du siècle suivant, il entre dans la famille Pictet. À partir de 1750, il est progressivement transformé et devient une propriété d'agrément. Une nouvelle maison de maître et édifiée en 1755, puis encadrée par deux ailes en 1790. Cent ans plus tard, un nouveau mas de dépendances est bâti par l'architecte Gustave Brocher, alors qu'un jardin à la française remplace l'ancien potager à l'est de la maison[136] - [68]. | Bien culturel d'importance nationale[13] | Route de Lausanne 225
46° 13′ 55″ N, 6° 08′ 49″ E | |
Le château de Tournay | 1601-1603 | famille Propper | L'origine du bâtiment est une maison forte datant du XIIIe siècle appartenant aux nobles d'Anières et, par alliance, à la famille des Genthod. Dès le XVIe siècle, le château passe à la famille de Brosses. Dès 1589, il sert de base aux comtes de Savoie lors d'actions militaires contre Genève. En réponse, les troupes genevoises incendièrent le château l'année suivante. L'actuel château sera construit entre 1601 et 1603. En 1758, Voltaire le loue à vie à la famille de Brosses. À la Révolution, le château est vendu à l'ancien fermier du domaine. En 1915, il est acheté par Alfred Baur (1865-1951) qui le restaure[138] - [45]. | Bien culturel d'importance régionale[125]
Objet classé[137] |
Route de Pregny 37/Chemin Palud 16
46° 14′ 14″ N, 6° 08′ 17″ E | |
Le château Malvand ou de « La Malvande »
(dit aussi « La Tour ») |
1713-1718 | RI Realim SA (familles Ohayon et Lathion) | Le domaine doit son nom à la famille Malvenda, qui le possédait déjà avant la Réforme. Il s'étendait alors jusqu'à la Foretaille. Appartenant ensuite aux familles Choudens et Malherbes, il est acquis, en 1713, par Abraham Sauter, qui fait construire une première maison à côté d'une ancienne tour. En 1724, Jacob Huber (1693-1750) rachète le domaine, détruit la tour et ajoute deux ailes au bâtiment, avant de le revendre à Isaac Vernet (1700-1773) en 1751. Sa nièce Catherine Fabri-Vernet (?-1795) qui en hérite fait surélever les ailes et bâtir les deux corps de dépendances en 1773. En 1847, le domaine passe aux mains des familles Saladin et Rilliet, avant être divisé et partiellement loti. La demeure et ses dépendances ont été détenues jusqu'au début de ce siècle par la famille Kreuger, héritière du magnat suédois des allumettes[139] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[140] | Chemin de Chambésy 8
46° 14′ 36″ N, 6° 08′ 57″ E | |
La maison de maître «Île Calvin » | XVIe siècle | société anonyme immobilière de l'Île Calvin (famille Snell-Cousin) | Au XVIIe siècle, la famille Pictet en est propriétaire, puis la famille de banquiers protestant Vaudenet-Gallatin. La maison est reconstruite au XVIIIe siècle et est acquise en 1820 par Jean Jaquet (1754-1839). En 1906, la maison est alors la propriété de la famille de Traz[141] - [45]. | Objet classé[142]
Objet inscrit à l'inventaire genevois[143] |
Route de Pregny 17
46° 14′ 03″ N, 6° 08′ 21″ E | |
La maison de maître « Les Ormeaux » | 1835-1836 | État de Genève
(Utilisé comme bureau de la mission permanente de la République française et du désarmement auprès de l'ONU) |
Le domaine est acquis par le rentier londonien Georges Haldimand-Prinsep en 1834. En 1835, il fait construire une maison de maître et des dépendances. Les plans sont probablement établis par un architecte anglais dans la lignée de John Nash. À l'époque, il s'agit de l'une des premières maisons de maître caractérisée par un volume mouvementé et des détails de style néogothique Tudor. Les bâtiments annexes bordant la route sont remarquables. En 1851, la famille Favre devient propriétaire du domaine. À cette époque, l'une des dépendances accueille la communauté protestante de Pregny, tandis que la résidence voit défiler diverses personnalités, comme le shah d'Iran Nassereddine en 1873. En 1950, la propriété est acquise par l'État de Genève, qui en cède plus tard la partie ouest à l'industriel français Marcel Dassault (1892-1986)[144] - [145]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[146] | Route de Pregny 36
46° 14′ 17″ N, 6° 08′ 35″ E | |
La maison de maître « La Fenêtre » | 1820-1822 | Organisation des Nations unies | En 1819, Jean-Jacques de Sellon (1782-1839), achète la propriété. Il transforme la maison existante et y adjoint des dépendances. L'aménagement du parc est organisé autour d'un parcours didactique consacré à la paix. En 1830, il crée la Société de la Paix, la première institution de ce genre à voir le jour sur le continent. Il aménage dans son parc un temple de la Paix (foudroyé en 1947) et fait ériger un obélisque de la Paix. La demeure, incorporé au périmètre du Palais des Nations, a servi de résidence au secrétaire général des Nations Unis[147] - [45]. | Route de Pregny 12A
46° 13′ 51″ N, 6° 08′ 28″ E | ||
La maison de maitre « Mérimont » | 1856-1857 | famille Al-Hussaini | Entre 1856 et 1857 le banquier Philippe Mégevand fait construire la maison de maître par l'architecte Alexandre-Adrien Krieg. Les dépendances, de style bernois, sont également construites. La maison appartenu ensuite à Marie Sarrasin puis, dès 1961 à la famille Al-Hussaini[45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[148] | Chemin des Crêts-de-Pregny 32
46° 14′ 09″ N, 6° 08′ 05″ E | |
La « Villa Perrot » | 1881-1883 | famille Mach | Cette propriété appartenait à la famille Chouet au début du XVIIIe siècle. À la fin du siècle, le domaine est acquis par l'horloger neuchâtelois Henri-Louis Jaquet-Droz (1752-1791). Par le jeu des alliances, la propriété passe ensuite dans la famille Perrot. Après avoir édifié de nouvelles dépendances en 1864, Adolphe Perrot (1833-1887) fait démolir la maison existante en 1879, puis bâtir l'actuelle demeure par l'architecte Jacques-Élysée Goss entre 1881 et 1883. Celle-ci s'impose par ses propositions qu'accentue la tour visible au loin, et par le choix rare des matériaux[149] - [45]. | Bien culturel d'importance régionale[125]
Objet inscrit à l'inventaire genevois[150] - [151] Objet classé[137] |
Route de Pregny 38
46° 14′ 23″ N, 6° 08′ 36″ E | |
Les maisons de maître de « La Coudira » | XVIIe siècle et XVIIIe siècle | famille Al-Hussaini | Des vestiges romains ont été retrouvés à l'emplacement de la villa actuelle. Dès le XVIIe siècle, un domaine est attesté. Une première demeure est édifiée, accompagnée d'annexes qui s'adossent au hameau de Chambésy-Dessus. La maison a été habitée par plusieurs personnalités de la commune, Isaac-Antoine Panchaud et Samuel Panchaud. Durant les années 1920, de nouveaux propriétaires réaménagent complètement le domaine. Les deux maisons sont transformées et réunies par l'architecte Maurice Turrettini. En 1926, Oscar Dusendschön (1868-1960) acquiert le domaine qui sera revendu à la fin du XXe siècle[152] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[153] | Route de Pregny 55, 57, 59
46° 14′ 30″ N, 6° 08′ 36″ E | |
La maison de maître « La Grande Pierrière » | XVIIIe siècle | famille Barbey | Le futur domaine a été formé de diverses parcelles groupées successivement, entre 1720 et 1784, par Jean-Claude Battu qui y ouvrit une auberge à cet emplacement. Son fils, André Battu, vendit le domaine, le 22 novembre 1817, à Guillaume-Corneille de Chapeaurouge (1773-1819) pour le prix de 42 500 francs. Le 24 avril 1820, ses descendants revend la propriété à Louis Jaquier. Le 4 avril 1825, Louis Jaquier lègue « La Grande Pierrière » aux enfants mineurs de son fils Jean et l'usufruit à leur mère Elisa Robinson. Le 30 mai 1831, Elisa Robinson agissant pour ses enfants, vend « La Grande Pierrière » à Caroline-Renée Turrettini (1778-1835). À ce moment-là, la route de Lausanne passait entre la maison de maître et le lac. Son fils, Jean-Adolphe-Amédée d'Arbigny (1806-1876), fut conseiller municipal de Pregny et maire de 1834 à 1846. En 1846, ce dernier fait un échange de terrain avec l'État afin de modifier le tracer de la route de Lausanne de telle sorte que celui-ci ne sépare plus la maison de maître du bord du lac tout en possédant les terres à l'ouest de la nouvelle route, accessible depuis un tunnel souterrain. Le 31 mai 1858, il vend la propriété au botaniste Edmond Boissier-Butini (1810-1885) au prix de 200 000 francs. Edmond Boissier-Butini, qui habitait la maison de maître voisine « Le Rivage », fit l'acquisition de « La Grande Pierrière » pour sa fille Caroline Boissier (1847-1918).
Caroline Boissier épousa, en 1869, le botaniste William Barbey (1842-1914) qui s'installa également dans la maison de maître où il devint botaniste, comme son beau-père. Le terrain à l'ouest de la route de Lausanne est alors transformé en arboretum et la maison de maître est transformé par l'architecte Edmond Fatio (1871-1959). Une fontaine en calcaire datant de 1869 est également attestée sur le domaine. En 1885, le couple Boissier-Barbey acquiert le terrain où se dressait le restaurant de Charles Pétament (au sud de la maison de maître « Le Rivage ») et s'y fait construire une maison de style néo-médiéval par l'architecte Étienne Poncy : la maison de maître « Les Jordils ». Outre une habitation, ce bâtiment devait également abriter les herbiers des deux botanistes. Le couple, Boissier-Barbey eut neuf enfants; le cinquième, Frédéric William Barbey (1879-1970) hérita du domaine en 1918. Il effectua de très importantes transformations de la maison de maître[154] - [45]. |
Objet inscrit à l'inventaire genevois[155] - [156] | Route de Lausanne 262
46° 14′ 24″ N, 6° 09′ 01″ E | |
La maison de maître « Le Rivage » | 1896 | famille Wainwright | L'ancienne maison d'Edmond Boissier était alors en ruine à sa mort. Son fils, Alfred, la rasa et construisit l'actuelle maison. La maison fut ensuite acquise par la famille Wolfgang[157] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[158] | Chemin du Rivage 12
46° 14′ 20″ N, 6° 09′ 02″ E | |
La maison de maître « Les Jordils » | 1885-1887 | famille Schneider | En 1869, le botaniste William Barbey épouse Caroline Boissier, fille d'Edmond Boissier-Butini. En 1880, le couple acquiert le terrain où se dressait le restaurant de Charles Pétament et s'y fait construire une maison de style néo-médiéval par l'architecte Étienne Poncy. Outre une habitation, le bâtiment devait également abriter les herbiers des deux botanistes. La maison a ensuite été agrandie en 1902. À la mort de William Barbey, en 1914, les deux herbiers furent légués à l'université et la propriété fut vendue à la famille Ferrier[159] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[160] | Route de Lausanne 244
46° 14′ 11″ N, 6° 09′ 00″ E | |
La villa « La Favorite »
(dite aussi « La Marjolaine ») |
1902 | famille Huttman | En 1902, René de Saussure achète le terrain nord de La Petite Pierrière. Il transforme et agrandit une ancienne dépendance et en fait une résidence pittoresque[161] - [45]. | Route de Lausanne 240
46° 14′ 09″ N, 6° 09′ 00″ E | ||
La maison de maître «La Petite Pierrière» | 1803 | famille Demole | La tradition mentionne une auberge de canotier à cet emplacement. Le domaine passa ensuite dans les familles Sartoris et Cornuz. Le terrain est finalement acquis par Henri-Ferdinand Guex qui mène la construction de l'actuelle maison en 1803. En 1825, la propriété est achetée par le botaniste Augustin-Pyramus de Candolle(1778-1841). En 1841, à la mort de son père, Alphonse Pyrame de Candolle hérite de la maison. Celui-ci, en 1850, effectua de grande transformation aux façades avec la création d'une véranda côté lac. En 1857, il alla s'établir dans la propriété du Vallon à Chêne-Bougerie et vendit « La Petite Pierrière » l'année suivante au banquier et maire du 2earrondissement de Paris, Aimé-Léonard Torras (1785-1871). À sa mort, ses descendants vendent la maison au 9e conseiller fédéral, Constant Fornerod (1819-1899). Ce dernier, construit alors dans le domaine, deux logements et dépendances ainsi qu'un pavillon. En 1880, Marie-Rosine-Sophie Leuzinger, femme divorcée de Constant Fornerod, vend la maison pour cause de pertes financière. Au même moment, à 200 mètres au nord, Jean Pétament et Marie Terroux vendent leur restaurant familial à William Barbey (1842-1914) et Caroline Boissier (1847-1918) qui y construisirent une maison de maître et des herbiers nommés « Les Jordils ». Jean Pétament et Marie Terroux (?-1882) achètent donc « La Petite Pierrière » et le transforment en restaurant. À la mort de Marie Terroux en 1882, le restaurant ferma et Jean Pétament vendit la maison, le 23 mai de la même année, à Léopord Favre (1846-1922). En 1902, le domaine est coupé en deux : au sud, la maison de maître et au nord, les dépendances qui sont achetés par René de Saussure (1868-1943) qui transforme et agrandit l'ancienne dépendance et en fait une résidence pittoresque d'Heimat style nommée villa « La Favorite » (dite aussi « La Marjolaine »). La maison est ensuite vendu à François DeLapalud (1863-1924) puis, à sa mort, à Francis DeCrue (1854-1928). En 1929, Jean Amstutz acheta « La Petite Pierrière » et la vend, en 1950, à Alice Turrettini (1909-1993) femme de Jean-Pierre Demole (1906-1989)[162] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[163] | Route de Lausanne 236
46° 14′ 06″ N, 6° 09′ 00″ E | |
La maison de maître « Port Rothschild » | 1858 (« Port Rouge »)
1967-1968 (« Port Rothschild ») |
famille Fahmy Said | Le terrain a fait partie du domaine acquis au milieu du XIXe siècle par les Rothschild. Adolphe de Rothschild y construit une villa nommée « Port Rouge » et y habite pendant que le château est en construction sur le coteau. Entre 1860 et 1880, il y fait aménager un port, dont il ne reste rien. Après avoir légué le château de Pregny à sa femme Julie, Adolphe restera vivre à « Port Rouge ». À sa mort, le terrain est coupé en trois par Maurice Duval. Le milieu est acquis par Mary Bonnet qui y construit un chalet nommé « Les Dauphins »; les deux extrémités sont acquise par Arnold Amstutz (1864-1832) dont il gardera la villa « Port Rouge » et se construisit la villa « Terrasse-Midi » en 1914. En 1929, le terrain du milieu contenant le chalet « Les Dauphins » est acquis par la famille Amstutz qui détruisit le chalet et créa une extension sud à la villa « Port Rouge » qu'ils renomment « Port Rothschild » en 1968. Le bâtiment, construit par l'architecte Marc Gignoux est un pastiche de style Louis XIII[164] - [45]. | Route de Lausanne 232
46° 14′ 03″ N, 6° 09′ 00″ E | ||
La maison de maître « Rive de Pregny » | 1896 | famille McCall MacBain (en) | Une maison de 1807 était élevée sur ce terrain. En 1856, le peintre Henri Baron acheta la demeure. En 1882, Jacques Reverdin racheta la demeure et, en 1896, Jacques Reverdin détruisit et reconstruisit la maison actuelle[165] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[166] | Route de Lausanne 220
46° 13′ 47″ N, 6° 08′ 59″ E | |
La villa « Port-sous-Pregny »
(dite aussi « Maison Cartier » ou Pré du Pilon) |
1856-1857 | famille Bahadourian | Le terrain faisant partie du domaine de Reposoir, il est rattaché à celui de Pregny-la-Tour en 1803. Une partie du domaine (maison de maître au bord du lac) est acquise en 1853 par Mme Mac Culloch. Entre 1856 et 1957, celle-ci fait construire pour sa fille Henriette, une villa au bord du lac par l'architecte Alexandre-Adrien Krieg[167] - [45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[168] | Route de Lausanne 218
46° 13′ 42″ N, 6° 08′ 57″ E | |
La maison de maître du Petit-Morillon | 1810 | famille Velay | Selon la tradition, une douane se trouvait à cet emplacement. Le domaine est acquis en 1810 par Jean-Henri Brélaz. Sa fille, Emma Levieux, fait construire une nouvelle demeure à l'emplacement de l'ancienne. Au début des années 1830, elle fait bâtir un important complexe rural[45]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[169] | Route de Pregny 3
46° 13′ 46″ N, 6° 08′ 19″ E | |
La villa « Baur »
(dite aussi « villa Tournay ») |
1915-1918 | République algérienne démocratique et populaire
(Utilisé comme habitation de l'ambassadeur) |
Lorsque Alfred Baur achète le château de Tournay, Celui-ci se fait construire une villa par les architectes Revilliod et Turrettini sur les hauts du domaine. La villa est une adaptation de l'architecture moderne avec celle des maisons de campagne genevoises du XVIIIe siècle[170]. | Objet inscrit à l'inventaire genevois[171] | Chemin de Machéry 18
46° 14′ 18″ N, 6° 08′ 11″ E | |
La villa « Terrasse-Midi » | 1914 | République de Turquie
(Utilisé comme habitation de l'ambassadeur) |
Construit en 1914 par Arnold Amstutz, la villa est également une adaptation de l'architecture moderne avec celle des maisons de campagne genevoises du XVIIIe siècle. | Route de Lausanne 230
46° 14′ 01″ N, 6° 09′ 00″ E |
Propriétés disparues
Propriété | Dates de construction et de destruction | Dernier propriétaire | Photographie | Histoire | Protection | Localisation |
---|---|---|---|---|---|---|
La maison forte de la « Tour aux moines » | XIIIe siècle-XVIe siècle | Jean de Brosse | La maison forte est attestée dès la fin du XIIIe siècle et appartenait aux nobles d'Anières et, par alliance, à la famille des Genthod. Le bâtiment se composait d'un château primitif entouré de fossés rectangulaire. En 1540, Antoine Calvin, frère de Jean, achète la propriété[N 33]. La maison passe ensuite à la famille Moine. Le bâtiment tomba alors en ruine et une nouvelle maison fut construite au nord du domaine : l'actuel maison de maître « Île Calvin »[141]. | Route de Pregny 17
46° 14′ 00″ N, 6° 08′ 17″ E | ||
Le château de « Pregny-La-Tour » | XVe siècle-1812 | Joséphine de Beauharnais | Le domaine est attesté dès la fin du XVe siècle et comprend une maison forte avec dépendances. Entre 1630 et 1640, Marie Grifferat double la superficie des bâtiments.
Le domaine comprenait une maison forte, avec dépendances. Bien qu'il conserve l'ancienne maison de maître, le propriétaire de l'époque, Alexandre de Sales, remodèle complètement les façades donnant sur le lac et le Mont-Blanc. Joséphine de Beauharnais acquiert la propriété en 1811 et transforme le château médiéval en château de maître : l'actuel château de l'Impératrice[127]. |
Chemin de Borgnion
46° 13′ 49″ N, 6° 08′ 39″ E | ||
La maison forte de Penthaz | XVIe siècle-1761 | Alexandre de Sales | La maison forte appartenant alors aux seigneurs de Visency dans le pays de Gex, et devient, par alliance, propriété des nobles de Saconnay qui étaient également seigneur de Pregny, Saconnex et de Bursinel. En 1690, elle est ensuite achetée par l’arrière petit-fils du syndic de Genève Michel Roset, Marc, qui se ruine dans de mauvaises affaires. Ses filles, héritières, incapables de rembourser un emprunt à l’Hôpital de Genève, doivent céder leur domaine à cette institution. Alexandre de Sales, issu d’une vieille famille genevoise, se porte acquéreur du domaine à la fin du XVIIe siècle. En 1761, il rase la maison forte et construit à sa place une maison de campagne : l'actuel château de Penthes[124]. | Chemin du Borgnion
46° 13′ 57″ N, 6° 08′ 30″ E | ||
L'ancienne maison de maître « Le Rivage » | ?-1896 | Alfred Perceval Boissier | Le domaine comprenait une grande maison appartenant à la famille Budé. Elle est ensuite acquise, en 1817, par la famille Boissier. La maison sera ensuite habitée par Valérie de Gasparin et Edmond Boissier. À la mort de ce dernier, la maison, en ruine, est rasée en 1896 laissant place à l'actuelle maison de maître « Le Rivage »[157]. | Chemin du Rivage 12
46° 14′ 20″ N, 6° 09′ 02″ E | ||
L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » | 1807-1896 | Jaques-Louis Reverdin | La maison appartenant à Louise-Hélène-Henriette Miéville. Elle fut habité par Henri Baron dès 1856 et par Antoine Bovy entre 1873 et 1877. En 1882, Jaques-Louis Reverdin l'achète et la démolie pour se construire l'actuelle maison de maître « Rive de Pregny »[165] | Route de Lausanne 220
46° 13′ 47″ N, 6° 08′ 59″ E | ||
La maison de maître « Pavillon de Pregny » | 1825-1858 | Adolph Carl von Rothschild | En 1822, Auguste Saladin de Lubières acheta un domaine à Pregny et y construisit sa maison en 1825 appelée « Pavillon de Pregny ». Sa maison, conçue par Luigi Bagutti entre 1822 et 1825 dans un style grec, surplombait la colline avec une vue sur le lac Léman. En 1855, le domaine est racheté par le Baron Adolph Carl von Rothschild (branche allemande de la famille) qui démolit le « Pavillon de Pregny » en 1858, modifia le profil du coteau par de gigantesques terrassements et se construisit sa demeure : l'actuel château de Pregny[133]. | Route de Pregny 32
46° 14′ 07″ N, 6° 08′ 30″ E | ||
La maison de maître « Les Pins »
(dite aussi « Maison Cramer » ou « villa Roelbo ») |
1853-2021 | famille Castel | Le domaine a été créé par John-Abraham Bonnet en 1853 puis, en 1914, il est racheté par Jean-Martin Naef (de). En 1957, Albert Firmenich-Bader en devient propriétaire[172]. Menacée de démolition, la maison est achetée, en 1981, par la famille Cramer qui la revend, dans les années 2010, à Pierre Castel[173]. Ce dernier l'acheta pour sa fille qui décida finalement de ne pas venir y habiter[N 34]. La maison fut détruite en 2021 afin d'y construire des immeubles[N 35]. | Chemin de la Fontaine 23
46° 14′ 41″ N, 6° 08′ 40″ E |
Bâtiments religieux
Plusieurs religions chrétiennes sont présentes sur le territoire de la commune[135]:
- L'église catholique romaine Sainte-Pétronille, (1863);
- La chapelle protestante des Cornillons (utilisée par l’église copte orthodoxe de l’archange Michel), (1901);
- L'église grecque orthodoxe Saint-Paul, (1967);
- La chapelle orthodoxe francophone de la Sainte-Trinité et de Sainte-Catherine, (1975);
- La chapelle orthodoxe roumaine de La Résurrection du Seigneur, (1975).
- Église catholique romaine Sainte-Pétronille.
- Chapelle des Cornillons.
- Église grecque-orthodoxe Saint-Paul et église orthodoxe de langue française de la Sainte-Trinité et de Sainte-Catherine.
- Chapelle orthodoxe roumaine de la Résurrection.
Musées
- Le musée de la fondation Otto et Régine Heim;
- Le musée militaire genevois;
- Le musée d'art chrétien.
- La villa Greta abritant le musée de la fondation Otto et Régine Heim.
- Le pavillon Dufour abritant le musée militaire genevois.
- Le musée d'art chrétien.
Bâtiments communaux
- La mairie de Pregny-Chambésy et le bâtiment de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac", (1835);
- La salle communale, (1957);
- Le centre de voirie, (1993);
- L'EMS « Nouveau Kermont », (1976).
- Bâtiment de la mairie et de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac".
- La salle communale.
- EMS « Nouveau Kermont ».
Monuments
- Millénium, le plus grand sablier d'Europe[174];
- Les serres de Pregny (Propriété privée, Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève), (1860)[175];
- Le pressoir de la Coudira, (1979)[176] - [N 36] ;
- Les trois maisons de l'Exposition nationale suisse, (1896) ;
- La statue Le petit pêcheur de Walter Adam, (1961)[N 37];
- La sculpture Arc en Ciel de André Bucher, (1992);
- La sculpture Corps et Graphie de Pierre Jaggi, (1991)[177] - [178];
- La statue Podium représentant Le Chat de Philippe Geluck, (2022)[179];
- La statue Roméo et Juliette représentant Le Chat de Philippe Geluck, (2022)[179];
- La statue Sur le Fil représentant Le Chat de Philippe Geluck, (2022)[179];
- Le mémorial de la vaccination contre la variole ;
- Le mémorial de l'onchocercose ;
- Le bas-relief Diokles Kupinovo de Mme Eichmann, (1979)[180] ;
- L'ancien poids public de Pregny.
- Le sablier Millénium.
- Les serres de Pregny.
- Pressoir de la Coudira.
- Maisons de l'Exposition nationale suisse de 1896.
- Sculpture Arc en Ciel.
- Sculpture Corps et Graphie.
- Statue du chat Podium.
- Statue du chat Roméo et Juliette.
- Mémorial de la vaccination contre la variole.
- Mémorial de l'onchocercose.
- Ancien poids public.
Campagne de Tournay
Terres agricoles
Les milieux agricoles intègrent les surfaces cultivées ainsi que certaines prairies totalisant 18,5 % du territoire communal (soit 50 hectares). Leur maintien est exigé par la Confédération.
La Campagne de Tournay est considérée comme le « poumon de verdure » de la commune et tient un rôle capital en termes de conservation de la nature. Elle est traversée par un sentier didactique[181]. Un point de vue panoramique s'y trouve également[182].
Terrain de préservation de la biodiversité
Au-dessus des terres agricoles se trouve un terrain clôturé apparentant à la Fondation Baur. Ce terrain, inaccessible au public, sert de réserve naturelle pour les animaux sauvages de la région (lièvres, chevreuils, renards, milans, chouettes, grenouilles, etc.) et est arboré de quelques arbres fruitiers (noyers, noisetiers, pommiers, etc.).
Cours d'eau
Les cours d'eau situés dans la commune sont:
- le ruisseau des Écrevisses (1 600 m);
- le ruisseau du Vengeron (ou de la Foretaille) (1 950 m);
- le nant des Châtaigniers (ou Campeiroux) (250 m);
- le nant de Pregny (850 m);
- le ruisseau de l'Impératrice (1 000 m).
Sur le territoire communal, les cours d'eau totalisent une longueur de 2,8 km[183].
Forêts
Le cadastre forestier fait état d’environ 30 hectares sur le territoire communal. Les deux principales petites forêts sont le bois de la Foretaille et le bois des Châtaigniers (dit bois Rillet).
- Le petit pont passant au-dessus du nant de Pregny dans le Bois de la Foretaille.
- L'entrée du bois des Châtaigniers.
L'étang des Écrevisses
L'étang des Écrevisses est un étang naturel situé dans la campagne de Tournay[181]. Laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, la commune a effectué des travaux entre 1993 et 1995 pour recréer une zone de faune et de flore[184].
Les affluents qui alimentent l'étang en eau sont au nombre de deux et l'eau qui coule dans ces deux nants provient de cinq sources recensées sous la colline de Tournay[N 38].
Il convient également de relever la présence d'un étang situé sur la propriété du domaine de La Coudira. Cet étang est relié à l’étang des Écrevisses par le biais des structures naturelles linéaires qui permettent le déplacement de la petite faune[185].
Léman
Le territoire de Pregny-Chambésy est bordé à l'est par le Léman. Les rives du lac incluses dans le territoire, représentant un linéaire de 2 200 mètres, sont presque entièrement isolées de la voie publique (route de Lausanne) par des propriétés privées.
Réaménagée en 2016, dans l'ancien port de la villa « Rive-Belle », se trouve une roselière protégée[186].
Plages
- L'esplanade du Vengeron, une des plus grandes plages publiques de Genève (en rénovation);
- La plage du Reposoir (bientôt en rénovation);
- La plage communale (close par une grille: l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)[187] - [188].
- Esplanade du Vengeron.
- Plage du Reposoir.
- Plage communale.
Parcs
- Le Domaine de Penthes;
- Le parc de l'Impératrice;
- Le parc communal;
- Le parc Heim;
- Les Terres de Pregny (Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève)[189];
- Le parc promenade des Châtaigniers, (1979).
- Domaine de Penthes.
- Le parc communal.
- Terres de Pregny.
Cimetières
- Le cimetière de Chambésy (ou des Guénandes), (1909);
- Le cimetière de Pregny, (XVe siècle)[190].
- Le cimetière de Pregny.
- Le cimetière de Chambésy.
Installations sportives
- Le centre sportif et de loisirs des châtaigniers (close par une grille: l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)[191] - [188], (1978);
- Le terrain de sports et de loisirs de Pregny;
- Le parcours vita dans le bois des Châtaigniers.
- L'entrée du centre sportif et de loisirs des châtaigniers avec la piscine communale.
- Les courts extérieurs de tennis du centre sportif et de loisirs des châtaigniers.
Sièges d'organisations
Missions diplomatiques et consulats
- Consulat du royaume d'Arabie saoudite ;
- Mission permanente de la république de Biélorussie ;
- Mission permanente de la république de Bulgarie ;
- Mission permanente de la république populaire de Chine ;
- Mission permanente de la république de Chine (Taïwan, Pescadores, Jinmen et Matsu) ;
- Délégation permanente du conseil de coopération du Golfe ;
- Mission permanente de la république de Cuba ;
- Mission permanente du république arabe d'Égypte ;
- Mission permanente des États-Unis d'Amérique ;
- Mission permanente de la république française ;
- Mission permanente de la république italienne ;
- Mission permanente de la république de l'Inde ;
- Consulat du sultanat d'Oman ;
- Mission permanente l'État de la Cité du Vatican ;
- Mission permanente du royaume d'Eswatini ;
- Mission permanente de la république du Tadjikistan ;
- Mission permanente de la république du Zimbabwe.
Naissances à Pregny-Chambésy
personnalité | qualité | lien avec Pregny-Chambésy | lieu d'habitation et période |
---|---|---|---|
Jean Huber
dit « Huber-Volaire » |
Peintre et silhouettiste genevois[192]. | Le château Malvand[193]
(de 1721 à 1738) | |
Jean Jaquet | Architecte, sculpteur franco-suisse. Conseiller municipal de Genève (de 1799 à ?)[194] - [195]. | Conseiller municipal de Pregny (de 1820 à 1839).
Enterré au cimetière de Pregny. Une plaque commémorative à son effigie a été apposée sur la mairie. |
Le château de Tournay[196]
(de 1754 à 1781) La maison de maître «Île Calvin »[197] (de 1820 à 1829) (de 1829 à 1839) |
Alexandre-Théodore Lavalley | Ingénieur, homme politique français[199].
Sénateur du Calvados (de 1885 à 1892) et président de la Société des ingénieurs civils de France en 1875[200]. |
? | |
Marc Peter[201] | Avocat, juge, homme politique, délégué du CICR suisse.
Maire de Versoix (de 1910 à 1919), député radical au Grand Conseil genevois (de 1910 à 1919) et Conseiller national (de 1911 à 1919). |
? | |
Edmond Turrettini[202] | Homme politique et suisse.
Député UDE au Grand Conseil genevois et conseiller d'État du canton de Genève (de 1926 à 1933). |
? | |
George Robert | Saxophoniste suisse. | ? |
Ayant habité à Pregny-Chambésy
personnalité | qualité | lien avec Pregny-Chambésy | lieu d'habitation et période |
---|---|---|---|
Ami Perrin (en) | Libertin et homme politique genevois[203].
Premier syndic de Genève (de 1549 à 1553) et principal opposant aux réformes religieuses de Jean Calvin. |
Le château de « Pregny-La-Tour »[204]
(de 1555 à 1561) | |
François-Marie Arouet
dit « Voltaire » |
Écrivain et philosophe français[205]. | Le château de Tournay[206]
(de 1758 à 1778) | |
Isaac Vernet | Banquier, négociant et membre du Conseil des Deux-Cents en 1738[207]. | Le château Malvand[208]
(de 1751 à 1773) | |
Jacques III Pictet-Thellusson | Diplomate genevois[209].
Correspondant à Genève du roi Charles-Emmanuel III (de 1756 à 1763) et du roi Georges III (de 1756 à 1772). |
Le château du Reposoir[210]
(de 1763 à 1782) | |
Charles de Brosses | Magistrat, historien, linguiste et écrivain français[211]. | Le château de Tournay[212]
(de 1752 à 1758) | |
Jean Jallabert | Mathématicien, physicien et politicien genevois[213]. | Le château de « Pregny-La-Tour »[214]
(de 1740 à 1750) | |
François Huber | Naturaliste, entomologiste et apiculteur étant l'un des premiers observateurs scientifiques des abeilles[215] - [216]. | Une plaque commémorative à son effigie a été apposée sur sa maison. | Une maison de village à Pregny, à Pregny - village[217]
(de 1750 à 1795) |
Henri-Louis Jaquet-Droz | Horloger neuchâtelois[218]. | La «Villa Perrot»[219]
(de 1788 à 1791) | |
Abraham Alfonse Albert de Gallatin | Personnalité politique, diplomate genevois et américain. Secrétaire au Trésor des États-Unis (de 1801 à 1814), et fondateur de l'université de New York en 1831[220]. | Un pavillon du domaine de Penthes a été nommé en son honneur. | La maison de maître «Île Calvin »[221]
(de 1761 à 1780) |
Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie
dite « Joséphine de Beauharnais » |
Impératrice des Français (de 1804 à 1809), reine d'Italie (de 1805 à 1809) et première épouse de l’empereur Napoléon Ier (de 1796 à 1809). | Un chemin communal a été nommé en son honneur. | Le château de l'Impératrice[222]
(de 1811 à 1814) |
Nicolas Théodore de Saussure | Chimiste et botaniste suisse[223]. | Conseiller municipal de la commune dès 1817. | Le château Malvand[224]
(de 1796 à 1845) |
Jules Gaspard Aynard de Clermont-Tonnerre | Troisième duc de Clermont-Tonnerre, gentilhomme et militaire français. | La maison de maître « Le Bocage »[225]
(de 1821 à 1837) | |
Heinrich Menu von Minutoli | Baron, ancien lieutenant-général au service de la Prusse, explorateur et archéologue prusso-genevois. | L'ancienne maison de maître du « Petit-Morillon »
(détruite) | |
Jeanne Victoire de Sellon de La Turbie | Princesse Borghèse et baronne de La Turbie de l'Empire. | La maison de maître « Le Bocage »[225]
(de 1821 à 1846) | |
Augustin-Pyramus de Candolle | Botaniste et recteur de l'Académie de Montpellier en 1815[226]. | La maison de maître « La Petite Pierrière »[227]
(de 1825 à 1841) | |
Jean-Jacques de Sellon | Notable, écrivain, philanthrope, collectionneur d'art, mécène et pacifiste suisse, fondateur de « la première Société de la paix sur le continent européen». | La maison de maître « La Fenêtre » et la maison de maître « Le Bocage »[228] - [147]
(de 1820 à 1839) | |
Hortense Eugénie Cécile de Beauharnais
dite « Hortense de Beauharnais » |
Reine consort de Hollande (de 1806 à 1810) et duchesse de Saint-Leu[229]. | Le Château de l'Impératrice[230]
(de 1814 à 1817) | |
Caroline Boissier-Butini | Pianiste et compositrice. | Morte à Pregny-Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)[231]
(de 1817 à 1836) |
Charles-René Pictet | Diplomate et député par la municipalité de Genève auprès du tsar Alexandre I. | La villa « Rive-Belle »[232]
(de 1838 à 1856) | |
Antoine Bovy | Sculpteur reconnu pour avoir imaginé l'Helvetia figurant depuis 1874 sur trois pièces de monnaie suisses. | Enterré au cimetière de Pregny. | L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (détruite)[233]
(de 1873 à 1877) |
Alphonse Louis Pierre Pyrame de Candolle | Botaniste et membre étranger de l'Académie royale des sciences de Suède en 1859. | La maison de maître « La Petite Pierrière »[234]
(de 1841 à 1857) | |
Agénor de Gasparin | Écrivain et théologien protestant, homme politique et agronome, qui s'est fait connaître par divers ouvrages sur l'agriculture. | Mort à Pregny-Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)[235]
(de 1837 à 1871) |
Pierre Edmond Boissier | Botaniste suisse. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)[236]
(de 1810 à 1880) | |
Valérie de Gasparin | Écrivaine suisse. | Morte à Pregny-Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)[237]
(de 1813 à 1894) |
Jean Alphonse Favre (de) | Géologue, dessinateur des premières cartes géologiques du Mont-Blanc, du Salève et du canton de Genève, enseignant de géologie et de paléontologie à l'académie de Genève entre 1844 et 1852 et cofondateur et président (en 1866) du Club alpin suisse. | Mort à Pregny-Chambésy. | La maison de maître « Les Ormeaux »[238]
(de 1850 à 1890) |
Gaspard Marchinville[239] | Négociant, Conseiller administratif de la ville de Genève (de 1851 à 1853) et Conseiller d'État du canton de Genève radical (de 1853 à 1855). | Mort à Pregny-Chambésy. | ? |
Henri Charles Antoine Baron | Peintre, graveur et illustrateur français. | Enterré au cimetière de Pregny. | L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (détruite)[233]
(de 1856 à 1882) |
Constant Fornerod | Conseiller d'État vaudois de 1848 à 1851, Conseiller aux États vaudois de 1851 à 1855
9e Conseiller fédéral (de 1855 à 1867) et Président de la confédération à trois reprises (en 1857, 1863 et 1867). |
La maison de maître « La Petite Pierrière »[240]
(de 1871 à 1880) | |
Adolph Carl von Rothschild | Banquier. | La maison « Port Rouge » (modifiée)[241]
(de 1858 à 1859) (de 1859 à 1870) La maison « Port Rouge » (modifiée)[243] (de 1870 à 1900) | |
Caroline Julie Anselme von Rothschild
dite « Julie de Rothschild » |
Épouse d'Adolph Carl von Rothschild. | La maison « Port Rouge » (modifiée)[241]
(de 1858 à 1859) Le château de Pregny[133] (de 1859 à 1907) | |
William Barbey-Boissier | Botaniste et personnalité politique vaudoise. | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Chambésy.
Un chemin communal a été nommé en son honneur. |
La maison de maître « La Grande Pierrière »[244]
(de 1869 à 1914) |
Jaques-Louis Reverdin | Chirurgien à qui l'on doit une aiguille à suture qui porte son nom. | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (détruite)[245]
(de 1882 à 1896) La maison de maître « Rive de Pregny »[246] (de 1896 à 1929) |
Jean-Jacques Gourd | Philosophe et recteur de l'Université de Genève (de 1896 à 1898). | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Chambésy. | Une villa aux Crêts, à Pregny - Organisations
(de ? à 1909) |
Francis Decrue[247] | Enseignant d'histoire et d'épigraphie aux universités de Rennes en 1886, de Poitiers (de 1886 à 1888) et de Genève où il est professeur d'archéologie, d'épigraphie, de paléographie (entre 1888 et 1898), d'histoire du Moyen Âge et d'histoire moderne (de 1898 et 1927) et recteur de l'université de Genève de 1916 à 1918. | Mort à Chambésy. | ? |
Alfred Baur (en) | Fondateur d'une entreprise d’engrais organiques et collectionneur d’objets d'art japonais et de céramique chinoise. | La villa Baur et le château de Tournay[170]
(de 1915 à 1951) | |
René de Saussure | Mathématicien et espérantophone suisse. | La villa « La Favorite »[161]
(de 1902 à ?) | |
Jean-Martin Naef (de) | Fonadeur de l'entreprise Firmenich et homme politique député UDE du Grand Conseil genevois en 1924, Conseiller d'État du canton de Genève de 1927 à 1931 et conseiller des États genevois lors de la 28e législature de l'Assemblée fédérale (de 1928 à 1931). | Mort à Pregny-Chambésy. | La maison de maître « Les Pins » (détruite)[172]
(de 1914 à 1954) |
Paul Auguste Perrelet | Artiste peintre suisse. | ?
(de 1930 à ?) | |
Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach | Duchesse en Bavière et troisième reine consort des Belges de 1909 à 1934. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Émilie Gourd | Journaliste suisse, militante du droit des femmes et figure importante du féminisme suisse et international. | Enterrée au cimetière des Chambésy. | Une villa aux Crêts, à Pregny - Organisations |
Maurice de Rothschild | Baron, banquier, mécène, homme politique français. | Mort à Pregny-Chambésy. | Le château de Pregny[243]
(de 1940 à 1957) |
Georges de Traz | Romancier, essayiste et critique d'art, et peintre et illustrateur à ses débuts. | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Pregny | La maison de maître «Île Calvin »[249]
(de 1906 à 1920) |
Robert de Traz | Romancier et essayiste. | Enterré au cimetière de Pregny. | La maison de maître «Île Calvin »[249] |
Torsten Kreuger | Homme d'affaires suédois. | Le château Malvand[250]
(de 1958 à 1973) | |
Noémie de Rothschild | Philanthrope et mécène française, créatrice de la station de sports d'hiver de Megève. | Le château de Pregny[243]
(de 1940 à 1968) | |
Marcel Ferdinand Bloch
dit « Marcel Dassault » |
Ingénieur, homme politique, entrepreneur français, personnalité de l'aéronautique et PDG du Groupe Dassault. | Une villa aux Ormeaux, à Chambésy - village | |
Walter Borner[251] | Vice-directeur de l'aéroport de Genève-Cointrin dès 1926, pilote de sport célèbre, pionnier de l'aviation commerciale, fondateur et associé (de 1931 à 1935) de la compagnie Borner-Genève-Air-Express et Député radical au Grand Conseil genevois de 1954 à 1969. | Mort à Pregny-Chambésy. | ? |
Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel de Saxe-Cobourg | Quatrième roi des Belges de 1934 à 1951. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Maurice Ferrier (en) | Banquier et joueur de tennis suisse ayant participé aux Jeux olympiques d'été de 1924. | La maison de maître « Les Jordils »[159]
(de 1914 à 1973) | |
André Amstutz[252] | Géologue minier en Afrique, économétricien de 1940 à 1945 et inventeur du terme de subduction adopté internationalement pour désigner l'enfoncement de la lithosphère à de grandes profondeurs. | Mort à Pregny-Chambésy. | La maison de maître « Port Rothschild »[164] |
Ali Khan | Prince, représentant du Pakistan et vice-président de l'Assemblée générale des Nations unies. | Une villa au Champ de blé, au Vengeron | |
Mary Lilian Henriette Lucie Josephine Ghislaine Baels
dite « Lilian Baels » |
Princesse de Belgique de 1941 à 1951. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Ahmed Ben Bella | Combattant de l'indépendance algérienne, homme d'État algérien, président du Conseil des ministres de 1962 à 1963 et premier président de la République Algérienne de 1963 à 1965. | Une villa à Cornillon, à Chambésy - village
(de 1981 à 1990) | |
Kurt Waldheim | Diplomate, homme d'État autrichien, secrétaire général des Nations unies de 1972 à 1981 et président fédéral de la République d'Autriche de 1986 à 1992. | Une villa à Machéry, à Tonkin | |
Serge Dassault | Industriel, homme d'affaires et homme politique français. | Une villa aux Ormeaux, à Chambésy - village | |
Edmond Adolphe Maurice Jules Jacques de Rothschild
dit « Edmond de Rothschild » |
Baron et banquier franco-suisse fondateur-président du Groupe Edmond de Rothschild de 1953 à 1997. | Mort à Pregny-Chambésy. | Le château de Pregny[243]
(de 1940 à 1997) |
Joséphine-Charlotte Stéphanie Ingeborg Elisabeth Marie José Marguerite Astrid de Belgique
dite « Joséphine-Charlotte de Belgique » |
Grande duchesse de Luxembourg. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Baudouin Albert Charles Léopold Axel Marie Gustave de Saxe-Cobourg
dit « Baudouin de Belgique » |
Cinquième roi des Belges de 1951 à 1993. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Nadine Nelly Jeannette Lhopitalier
dite « Nadine de Rothschild » (1932- ) |
Actrice et personnalité mondaine française. | Le château de Pregny[243]
(de 1963 à 2017) | |
Albert Félix Humbert Théodore Christian Eugène Marie de Saxe-Cobourg
dit « Albert II » (1934-) |
Sixième roi des Belges de 1993 à 2013. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Ieremías Kalliyóryis
dit « Jérémie Calligiorgis » (1935- ) |
Archevêque orthodoxe, métropolite de Suisse (de 2003 à 2018) et exarque d'Europe. | La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
(de 2003 à 2018) | |
Serge Klarsfeld
(1935- ) |
Historien et avocat français. | Une villa à La Capite, au Vengeron | |
Vassílios Papandréou
dit « Damaskinos d'Andrinople » |
Directeur du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique (de 1969 à 1982) et métropolite orthodoxe de Suisse (de 1982 à 2003). | La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
(de 1969 à 2003) | |
Karim Al-Hussaini
dit « Karim Aga Khan IV » (1936- ) |
Prince et Chef spirituel des ismaéliens nizârites. | Une villa au Champ de blé, au Vengeron
(de 1957 à 1961) La maison de maitre « Mérimont » (de 1961 aux années 1980) La maison de maître sud de « La Coudira » (de années 1980 à 1995) | |
Amyn Mohamed Aga Khan (en)
(1937- ) |
Imam chiite nizâriens. | Une villa au Champ de blé, au Vengeron | |
Sarah Frances Croker Poole (en)
dite « Salimah Aga Khan » (1940- ) |
Princesse et bégum. | La maison de maitre « Mérimont »
(de 1969 aux années 1980) La maison de maître sud de « La Coudira » (depuis les années 1980) | |
Florian Vetsch
(1941- ) |
Pilote de course et député radical au Grand Conseil de 1989 à 1993. | Une maison de village à Pregny, Pregny - village | |
Alexandre Emmanuel Henri Albert Marie Léopold de Belgique
dit « Alexandre de Belgique » |
Prince de Belgique. | Le château du Reposoir[248]
(de 1945 à 1950) | |
Michel René Pont
(1954- ) |
Footballeur et entraîneur suisse. | Conseiller municipal de 1995 à 1996. | Une villa à La Capite, au Vengeron |
Denis Bruno Dumont
(1958- ) |
Homme d'affaires français. | Une villa
au Reposoir, Pregny Parc | |
John H. McCall MacBain (en)
(1958- ) |
Homme d'affaires et philanthrope canadien. | La maison de maître « Rive de Pregny »
(depuis 2020) | |
Benjamin Edmond Maurice Adolphe Henri Isaac De Rothschild
dit « Benjamin de Rothschild » |
Baron, Banquier et homme d'affaires français, propriétaire et président du Groupe Edmond de Rothschild de 1997 à 2021. | Mort à Pregny-Chambésy. | Le château de Pregny[243]
(de 1963 à 2021) |
Yves Matthey
(1964- ) |
Réalisateur suisse. | Une maison de village
aux Châtaigniers, Tonkin | |
Yves Daccord (en)
(1964- ) |
Directeur général du CICR de 2010 à 2020. | Une maison de village à Pregny, Pregny - village | |
Ariane Langner
dite « Ariane de Rothschild » (1965- ) |
Coprésidente du Groupe Edmond de Rothschild depuis 2019. | Le château de Pregny[243]
(depuis 2017) | |
Maxime Pothos
(1966- ) |
Métropolite de Suisse (depuis 2018) et exarque d'Europe. | La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
(depuis 2018) | |
Patrick Baumann | Dirigeant sportif suisse, secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball de 2002 à 2018 et membre du Comité international olympique de 2007 à 2018. | Une maison de village à Machéry, Tonkin
(de ? à 2018) | |
Rahim Al-Hussaini
dit « Rahim Aga Khan » (1971- ) |
Prince et gérant de l'Aga Khan Development Network. | La maison de maitre « Mérimont » | |
Michael Wainwright
(1973- ) |
Pilote automobile britannique et directeur de l'exploitation de la société Trafigura. | La maison de maître « Le Rivage »[253]
(depuis 2022) | |
Hussain Aga Khan (en)
(1974- ) |
Prince. | Un villa à Machéry, Chambésy - village | |
Alan Roura
(1993- ) |
Navigateur et skipper professionnel suisse. | Une maison de village aux Châtaigniers, Tonkin |
- Plaque commémorative de Jean Jaquet.
- Plaque commémorative de François Huber.
- Plaque commémorative de Robert Martin.
Armoiries
À l'origine, les armoiries aurait été une copie légèrement modifiée des armoiries de la famille de Brosses (propriétaires, de 1573 à 1793, du château de Tournay) mais ce projet fut oublié[254].
Choisies par le conseil municipal le 28 novembre 1924, les armoiries actuelles représentent le ciel et le rivage sinueux du lac par la couleur bleue et les moissons d'or de la colline par la couleur jaune[255].
Date | Informations | Statut | Image |
---|---|---|---|
1530 | « Les armoiries qui seraient le mieux adaptées seraient celles de la famille de Brosses, ancienne propriétaire de Tournay. »[66]
« D'azur à trois trèfles d'or posés deux sur un. » |
Armoiries de la Famille De Brosses | |
26 mai 1924 | Cependant, la famille De Brosses n'étant pas éteinte, l'archiviste cantonal proposa de les modifier légèrement notamment en changeant les couleurs.
« Cette proposition ne ralliant pas tous les suffrages, il est demandé à l'archiviste de faire une autre proposition. »[66] « D'or à trois trèfles de sinople posés deux sur un. » |
Projet des futures armoiries de la commune de Pregny | |
28 novembre 1924 | « Le Conseil municipal adopte pour armoiries de la commune un écu dans lequel les couleurs traditionnelles de Pregny, le bleu et le jaune, seront disposées en un écartelé en sautoir ondé. »[66]
«Écartelé en sautoir ondé d'azur et d'or. » |
Armoiries officielles de la commune de Pregny-Chambésy |
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Centre scolaire de Pregny-Fontaine » (voir la liste des auteurs). (voir aussi la page de discussion)
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Centre scolaire de Pregny-Valérie » (voir la liste des auteurs). (voir aussi la page de discussion)
La plupart des sources proviennent de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise de Guillaume Fatio et Raymond Perrot et de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise (Addenda 1978-1997) de Pierre Heiniger.
Notes
- Bien que l’accès au lac y soit assez restreint (3 accès possibles).
- La commune se trouve à une altitude moyenne de 416 m. Le point culminant (466 m) se situe aux Crêts, au croisement du chemin des Crêts-de-Pregny et le chemin de la Riole. Le point le plus bas (374 m) se situe au bord du lac, à Rive de Pregny et Port de Pregny la Tour.
- Comme par exemple le Château de Thénières, le bâtiment du Forum économique mondial, le téléphérique du Salève, etc.
- Notamment neuf massifs :
- Massif des Alpes bernoises : le Moléson.
- Massif du Chablais : le Mont de Boisy, les Rochers de Mémise, le Pic de Borée, la Dent d'Oche, les Cornettes de Bise, le Mont Billiat, la Montagne d'Hirmentaz, les Voirons et le Môle.
- Massif du Giffre : le Mont Buet.
- Massif du Mont-Blanc : l'Aiguille du Chardonnet, le Tour Noir, l'Aiguille Verte, l'Aiguille des Drus, la Dent du Géant, l'Aiguille d'Argentière, les Aiguilles de Chamonix (l'Aiguille du Midi), le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, le Mont Blanc et l'Aiguille de Bionnassay.
- Massif des Bornes : la chaîne du Bargy, la pointe du Midi, la pointe Blanche, le pic de Jallouvre et la montagne de Sous-Dîne.
- Massif des Aravis : la Pointe Percée.
- Massif des Préalpes françaises : le Salève.
- Massif du Jura : le Vuache, le Colomby de Gex, le Mont Chanais, le Grand Mont Rond, le Petit Mont Rond, La Dôle et le Mont Tendre.
- Massif du Plateau : le Signal de Bougy.
- « Lors de la construction de la première maison dans ce lieu si écarté, celui-ci baptisé Le Tonkin par un facteur facétieux qui trouvait le tracé de son parcours un peu trop allongé du fait de cette construction nouvelle dans un terrain très ensoleillé »[9].
-
- Le Château du Reposoir[13] ;
- Le Château de Pregny[14] ;
- La collection du musée des Suisses dans le monde[15] ;
- Les archives de L'Organisation mondiale de la santé[16] ;
- Les Serres de Pregny[17].
-
- Le Château de Penthes ;
- Le Château de Tournay ;
- Les Serres de Pregny ;
- La Villa Perrot.
-
- Le Château de l'Impératrice[19] - [20] ;
- Le Château du Reposoir[21] ;
- Le Château de Tournay[22] - [23] ;
- La maison de maître «Île Calvin »[24] - [25] ;
- La Villa Perrot.
-
- La Villa Baur ;
- La maison de maitre « Mérimont » ;
- L'Ecole enfantine ;
- L'Église Sainte-Pétronille ;
- La mairie ;
- La maison de maître « Les Ormeaux » ;
- Le Château de Pregny ;
- La maison de maître «Île Calvin » ;
- Le Château de Penthes ;
- La maison de maître du Petit-Morillon ;
- La fontaine du Chemin de Valérie ;
- Maisons de Chambésy-Dessus ;
- Les maisons de maître de «La Coudira» ;
- La villa « Maisonneuve » ;
- Le Centre orthodoxe du patriarcat œcuménique ;
- Les maisons des Cornillons ;
- La fontaine couverte de Chambésy-Dessous ;
- Le château Malvand ;
- Gare de Chambésy (détruite) ;
- Une grande villa au chemin des Cornillons 37;
- La Chapelle des Cornillons ;
- Les dépendances de « La Grande Maison » ;
- La Villa Perrot ;
- La villa « Rive-Belle » ;
- Les dépendances de « La Grande Pierrière » ;
- La maison de maître «La Grande Pierrière» ;
- La maison de maître « Le Rivage » ;
- La maison de maître « Les Jordils » ;
- La maison de maître «La Petite Pierrière» ;
- La maison de maître « Rive de Pregny » ;
- La villa « Port-sous-Pregny » ;
- Les serres du Château de Penthes ;
- Les dépendance de la maison de maître « Les Pins ».
- La catégorie 3 interdit la chasse. Aucune restriction de navigation n'est imposé.
- La commune était desservie par les lignes V et Z depuis respectivement 1992 et 1952. Depuis le 9 décembre 2018, ces deux lignes ne passent plus par Pregny-Chambésy et sont redéployées sur de nouveaux itinéraires en correspondance avec la ligne 20.
- La route cantonale, traversant la commune, commence du quartier des Nations, à Genève, et fini au lieu-dit Grand-Pré, au Grand-Saconnex. La route de Pregny, le chemin de Chambésy, le chemin de la Fontaine, le chemin de Valérie et l'avenue de la Foretaille constituent cette route cantonale.
- Le dernier patoisant de la commune, Jean-Marie Panissod, est mort en 1911[40].
- Ce lieu-dit est une ancienne « colonie maraîchère » exploitée des années 1920 jusqu’au début des années 1960. Les parcelles étaient composées d'une maison individuelle occupant le centre de la parcelle, la surface libre étant réservée à la production professionnelle de fruits et légumes. Ce périphérie a probablement été planifié en concertation avec les autorités sanitaires du canton pour fournir un travail aux victimes guéries de la tuberculose.
- Ce lieu-dit trouve son principe d’unité dans la parcelle d’un seul tenant de l'ancien grand domaine de La Malvande. L’exploitation agricole a été anoblie par la construction du château en 1713 et des deux corps de ferme en 1774. Le lotissement de la partie située à l’ouest du tracé ferroviaire a commencé au début des années 1950 et celui qui lui a succédé à l’est, dix ans plus tard.
- Dans ce lieu-dit, on observe couramment, dans les zones de terres labourées des anciens finages agricoles, des groupes ou blocs de parcelles juxtaposées, à la fois très longues et très étroites. Techniquement, cette disposition permettait aux paysans de cultiver ces terres avec un minimum de retours de charrue ; du point de vue de l’histoire des institutions, ces fractionnements témoignent de certaines modalités du partage successoral ; enfin, du point de vue agronomique, on peut y voir l’indice d’une rotation des cultures, pratiquée individuellement ou collectivement.
- « La tradition dit que c'est un homme nommé Deville qui bâtit la première maison à Roilbot. Étonnés de son choix, les habitants lui dirent : « Tu ferais mieux de construire dans les marais de Roillebeau » D'où Deville était originaire ; il s'agit de Roillebeau qui se trouve sur la rive gauche du lac près de Vésenaz ; de là, dit-on, l'origine de cette appellation »[44]. Ce lieu-dit se situe entre les hameaux de Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous. Roilbot faisait partie, jusqu’à la prolongation en 1930 du chemin de Roilbot en direction du chemin de la Fontaine, de la ceinture continue de vergers, de prés, de vignes et de cultures maraîchères qui entourait les deux noyaux villageois. Avant d’être prolongé vers le nord, le chemin de Roilbot se terminait en impasse devant le principal domaine agricole de cette ceinture, nommé « domaine du Grand-Pré ». La prolongation du chemin au moyen d’une authentique percée à travers les bâtiments d’exploitation de cette ferme (qui subsiste encore et continue d’enjamber la voie publique) a eu pour effet de détacher la partie orientale du domaine. Ce groupe de parcelles s’est trouvé désormais contraint à faire « îlot commun » avec la Campagne Roilbot, contiguë à l’est.
- Un sol en mortier et des briques concassées ont été retrouvés sous les maisons de maître de «La Coudira» en atteste la construction d’une villa gallo-romaine à cet emplacement.
- La pierre extraite a servi à construire une partie de la cathédrale Saint-Pierre, la face occidentale de l'hôtel de ville, la Maison Tavel, le château de Tournay ainsi que plusieurs maisons de la place du Bourg-de-Four.
- « à condition qu’il ne pourrait être détaché sous aucun prétexte ». Cette clause était destinée à couper court à toute réclamation éventuelle des Genevois.
- À savoir : Collex-Bossy (comprenant également le territoire de l'actuelle commune de Bellevue), Le Grand-Saconnex, Meyrin, Vernier et Versoix.
- Pour Pregny, le maire était Marc-François Vuaillet (fils) et le curé M. Baud.
- La maison de maître Le Bocage et la maison de maître Le Petit-Morillon.
- Le parcours de la ligne d'autobus était : Genève-Chambésy-Collex-Bossy.
- La première mention de cette famille date de 1664 avec Amy Deville.
- La première mention de cette famille date du 7 mars 1534 avec Guillaume Dupuis jadis orthographié "Du Puys"[81].
- Certaines dates ne sont pas précises car il existe plusieurs contradictions entre les dates inscrites dans les archives communales, le livre historique de la commune et le panneau à l'entrée de la mairie.
- Toutes les dates où ces personnes ont été maire ne sont pas connues.
- Madame Catherine Kössler ne siège dans aucune commission car, selon le règlement du Conseil municipal, il faut être membre d'un parti pour y être.
- Le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil « Rive droite du lac » regroupe les communes de Bellevue, Céligny, Collex-Bossy, Genthod, Grand-Saconnex, Pregny-chambésy et Versoix.
- Comme Barbara Klossner, Oesch’s die Dritten, Sonalp, Nicolas Senn, etc.
- En 1790, la Commune refermait environ 811 poses de terre de rapport, à savoir : 82 poses de vignes, 342 poses de champs, 321 poses de prés et 70 poses de bois taillis.
- Jean Calvin qui prêchait à Genève, aimait à s'y reposer souvent.
- Romy Castel ayant préféré une maison de maître située au bord du lac à Céligny (GE).
- Les dépendances sont encore présentes.
- Offert par Oscar Dusendschön en 1988.
- Offert par François Bernasconi.
- « Les "anciens" indiquent que les sources proviennent du Jura ou du Mont-Blanc en étant siphonnées sous le lac. À ce jour, il n'a pas été possible de démontrer leur provenance »[185].
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Commune de Pregny-Chambésy, « Description de la commune » , sur http://www.pregny-chambesy.ch (consulté le ).
- Barde Edmond, Anciennes maisons de campagne genevoise, Genève, Stalkine, , 250 p.
- Isabelle Roland, Les Maisons rurales du canton de Genève, Genève, Stalkine, , 608 p. (ISBN 2832102573).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- ass architectes associés SA, « Plan Directeur Communal : 2. Présentation de la commune » [PDF], sur www.etat.geneve.ch, (consulté le )
- ans architectes associées SA, « Plan Directeur Communal : 3. Paysage, site et patrimoine » [PDF], sur ge.ch, (consulté le )
- Jérémy Toma, « Les localités de Pregny-Chambésy : Le Tonkin », sur notrehistoire.ch (consulté le ).
- Office cantonal de la statistique Genève, « Cartes des sous-secteurs de Pregny-Chambésy » [PDF], sur http://www.ge.ch, (consulté le )
- Office cantonal de la statistique Genève, « Les 475 sous-secteurs du canton de Genève, par commune » [PDF], sur http://www.ge.ch, (consulté le )
- Fatio et Perrot 1978, p. 13-16
- Office fédéral de la protection de la population OFPP, « Inventaire des biens culturels d'importance nationale : Campagne du Reposoir, avec l'orangerie » , sur api3.geo.admin.ch (consulté le )
- Office fédéral de la protection de la population, « Inventaire des biens culturels d'importance nationale : Château Rothschild et Dépendances » , sur api3.geo.admin.ch (consulté le )
- Office fédéral de la protection de la population, « Inventaire des biens culturels d'importance nationale : Musée des Suisses dans le monde » , sur api3.geo.admin.ch (consulté le )
- Office fédéral de la protection de la population, « Inventaire des biens culturels d'importance nationale : Organisation mondiale de la santé (OMS), Records et Archives » , sur api3.geo.admin.ch (consulté le )
- Office fédéral de la protection de la population, « Inventaire des biens culturels d'importance nationale : Serres de Rothschild » , sur api3.geo.admin.ch (consulté le )
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- L'étang des écrevisses, un joyau naturel de Pregny-Chambésy, Stéphane Pillet, Philippe Manoir, Patrick Charlier, Béat Oertli, 1997.
- Pregny-Chambésy, d'hier et d'aujourd'hui, Commune de Pregny-Chambésy, 2000.
- Commune de Pregny-Chambésy, carte historique, Gilles Gardet, Natalie Rilliet, Thierry Wenger et Commune de Pregny-Chambésy, 2016.
Liens externes
Liens primaires
- (de + fr + it) « Pregny-Chambésy » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Site officiel