Alexandre Lavalley

Alexandre Lavalley fit ses études au lycée de Tours, entra à l'École polytechnique et en sortit dans le génie militaire en 1842[2]. Il donna sa démission, et passa quelques années en Angleterre, où il se fit ouvrier mécanicien pour acquérir les connaissances pratiques dont il avait besoin.

Revenu en France, il entra dans la maison d'Ernest Goüin, qui lui confia la direction des ateliers de construction des locomotives. Il eut une part importante comme ingénieur aux dragages du canal de Suez ; puis il obtint en 1876 la concession des travaux du port de la Pointe des Galets à l'île de La Réunion et d'un chemin de fer reliant ce port à l'intérieur de l'île.

Lavalley se fit élire, le 25 janvier 1885, au renouvellement triennal de la Chambre haute, sénateur du Calvados. Il prit place à gauche, vota avec la majorité : pour la nouvelle loi militaire, pour la politique coloniale ; il était absent lors du scrutin pour l'expulsion des princes. En dernier lieu, Lavalley s'est prononcé pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté le la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.

• Alexandre Lavalley, Chemin de fer sous-marin entre la France et l'Angleterre, Paris, Imprimerie centrale des chemins de fer, [1875?]. Accessible en texte intégral sur NordNum.

• « Alexandre Lavalley », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
• « Alexandre Lavalley », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960