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Mont Buet

Le mont Buet est un sommet du massif du Giffre, en Haute-Savoie. Il est aussi appelé le « mont Blanc des Dames ». Il domine le cirque des Fonts situé à l'ouest. Son sommet, le plus haut du département en dehors du massif du Mont-Blanc, offre une vue exceptionnelle sur ce dernier, ainsi que sur les aiguilles Rouges et le Haut-Giffre.

Mont Buet
Le mont Buet (second plan) et la chaîne des Fiz (premier plan) vus depuis le désert de Platé au sud-ouest.
Le mont Buet (second plan) et la chaîne des Fiz (premier plan) vus depuis le désert de Platé au sud-ouest.
GĂ©ographie
Altitude 3 098 m[1]
Massif Massif du Giffre (Alpes)
CoordonnĂ©es 46° 01′ 30″ nord, 6° 51′ 09″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Haute-Savoie
Ascension
Première par Jean-André et Guillaume-Antoine Deluc, avec Bernard Pomet
Voie la plus facile depuis le Couteray, par le refuge de la Pierre Ă  BĂ©rard
GĂ©ologie
Roches Roches sédimentaires
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Mont Buet
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Mont Buet

Histoire

Carte topographique du mont Buet.

Le mont Buet a joué un rôle important dans la naissance de l'alpinisme et la conquête du mont Blanc au XVIIIe siècle :

  • 1765 : première tentative d'ascension par Jean AndrĂ© Deluc et son frère, savants genevois ;
  • : les frères Deluc atteignent les premiers le sommet du Buet, du cĂ´tĂ© de Sixt. Ils y mènent une sĂ©rie d'expĂ©riences dont le calcul du temps nĂ©cessaire pour porter de l’eau Ă  Ă©bullition Ă  cette altitude. Ils sont les premiers Ă  utiliser le baromètre pour mesurer une altitude. On considère cette Ă©popĂ©e comme la première ascension en haute montagne dans les Alpes ;
  • 1775 : première ascension en provenance de Vallorcine (par le versant de BĂ©rard) par Marc ThĂ©odore Bourrit. Il lui fallut d'abord Ă©tablir que cette montagne appelĂ©e la Mortine par les habitants de Vallorcine Ă©tait bien ce que les habitants de Sixt appelaient Buet ;
  • 1776 : Horace-BĂ©nĂ©dict de Saussure reprend l'itinĂ©raire de son compatriote. Il y fait des observations prĂ©alables Ă  l'ascension du mont Blanc[2] ;
  • 1786 : Jane et Mary Parminter parviennent au sommet du mont Buet en compagnie de l'historien genevois M. Berenger. En 1808, Bourrit rapporte leur exploit dans la troisième Ă©dition de son ItinĂ©raire de Genève, guide touristique dĂ©diĂ© aux femmes[3]. Le mont Buet fut dès lors surnommĂ© « mont Blanc des Dames ».

En 1910, le refuge du Grenairon fut construit sur le chemin de son accès en randonnée depuis Salvagny (Sixt). Détruit en 1984 par un incendie, il fut reconstruit en 1985 à l'identique.

Le mont Buet dominant le cirque des Fonts Ă  l'ouest.

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Voyages dans les Alpes, précédés d'un essai sur l'histoire naturelle des environs de Genève, t. 1 et second, Neuchâtel, Samuel Fauche, 1779-1786. Les deux premiers volumes ont été traduits en allemand par Jacob Samuel Wyttenbach.
  3. Marc-Théodore Bourrit, Itinéraire de Genève, Genève, J.J. Paschoud, 1808 [lire en ligne].

Liens externes

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