Sapeurs-pompiers de Genève
Le canton de Genève, en Suisse, possède une organisation de secours et de lutte contre l'incendie complexe et adaptée à cette région particulière.
Historique
Avant les pompiers
Genève, comme bien d'autres villes d'Europe, a longtemps subi le feu avant de le combattre vraiment.
Il demeure difficile de trouver trace d'un ou plusieurs incendies durant l'antiquité. On sait toutefois, avec plus ou moins de certitude, que le plus ancien incendie connu se situerait entre le IIe et le IIIe siècle, à l'époque de la domination romaine. On dit que Genève — alors sous le règne de Marc Aurèle ou de l'empereur Aurélien selon les versions — aurait été complètement détruite.
Après cette époque, il faut faire un grand saut vers l'année 1291 pour retrouver des traces écrites d'un incendie, car, ironie du sort, de nombreuses archives ont péri dans divers sinistres. Aussi, le de cette année-là — également jour de l'Assomption, dans une Genève qui n'avait pas encore connu le protestantisme, Amédée II ainsi que ses alliés firent mettre le feu aux faubourgs de la ville. Même si les textes semblent contradictoires quant à la responsabilité réelle du sinistre, Genève fut très endommagée. Après cela, il convient de citer quelques incendies importants :
- En 1321 — d'où l'on retrouve la première mention détaillée d'un sinistre — le feu gagna plusieurs rues, et l'on pense que la rue de la Rôtisserie tient son nom de cet événement.
- Le eut lieu le plus grand incendie de la Genève du Moyen Âge. Deux tiers de la ville furent alors détruits, et 480 personnes (estimations non vérifiable faute de notes claires) périrent dans une cité qui comptait alors 4 000 habitants. Une légende dit que les villages des Geneveys-sur-Coffrane et des Hauts-Geneveys (canton de Neuchâtel) furent fondés par des Genevois traumatisés par l'événement et désireux de quitter leur patrie.
- Dans la nuit du la cathédrale Saint-Pierre fut presque entièrement détruite à la suite d'un incendie qui s'était déclaré quelques rues plus loin.
Les débuts de la prévention
La prévention, sous plusieurs formes, a non seulement posé les bases de la lutte contre le feu, mais a également influencé durablement l'architecture de la ville. En voici quelques grandes dates :
- En 1387, les Franchises de Fabri stipulaient qu'il ne serait plus permis de construire des maisons en bois ainsi que des toits en chaume.
- Dès 1429, les autorités procédèrent à des contrôles chez l'habitant afin de s'assurer que du feu ne soit pas allumé dans les endroits dépourvus de cheminée.
- À partir de 1446, l'accession à la bourgeoisie (ou naturalisation) posait comme condition la fourniture d'un seau.
- En 1557, la construction de cheminées devint obligatoire pour chaque propriétaire (à noter qu'une mesure similaire — peut-être moins contraignante — fut déjà prise en 1416).
Il faut noter que les mesures prises pendant et après le XVe siècle, si elles sonnèrent la fin des constructions en bois notamment, empêchèrent que des quartiers entiers ne soient détruits par le feu, comme ce fut le cas avant, à plusieurs reprises.
L'apparition des premiers pompiers
C'est à la suite de l'incendie meurtrier dit « des Ponts de l'Île » qu'apparurent les premiers pompiers à Genève. Survenu dans la nuit du , un sinistre détruisit un pont sur lequel vivaient et travaillent de nombreuses familles d'artisans pour la plupart. Le bilan fut lourd : 122 personnes, brûlées, noyées ou intoxiquées.
Ainsi, en 1677 et alors que les esprits étaient encore marqués par la catastrophe, Genève vit apparaître en ses murs la première pompe à incendie, donnant naissance aux pompiers, dont le rôle était de la faire fonctionner.
Puis, en 1683, apparurent les premiers corps de pompiers, composés pour l'essentiel de maçons, charpentiers, bouchers et charretiers, commandés par un capitaine et jouissant d'un premier semblant de hiérarchie (le temps des uniformes et de l'organisation militaire est toutefois encore loin). Le veilleur de la Cathédrale Saint-Pierre, dont les origines sont peu claires, fut lui astreint à un service d'alarme qui évoluera considérablement avec le temps. Ainsi, et en très peu de temps, Genève réussit à se doter d'un corps de pompier basé sur le volontariat et suscitant l'admiration notamment de l'historien Grégoire Leti, qui, dans ses écrits, dira « je ne crois pas qu'il y ait nulle part une ville de guerre où l'ordre d'incendie soit mieux réglé qu'à Genève ».
Dans le courant du XVIIe siècle, les pompiers furent organisés en plusieurs brigades, et équipés de plaques distinctives qu'ils portaient au bras gauche ; on y voyait leur numéro d'ordre, ainsi que les armes de la ville.
Il faut attendre l'année 1784 pour que ce soit publié un règlement propre aux pompiers, intitulé « Règlement sur la police à observer dans les cas d'alarme ou d'incendie ». Celui-ci verra certaines évolutions, notamment durant l'occupation napoléonienne (1798-1813). Durant la première moitiés du XIXe siècle, les textes se firent plus précis et spécialement dédiés aux pompiers, ce qui n'était pas le cas avant, eux qui étaient mélangés avec la police et la milice (armée locale) notamment.
Une des grandes particularités de l'après Restauration (, où Genève retrouva son indépendance), fut l'annexion à la ville d'un grand nombre de communes, à la suite des différentes négociations menées par Charles Pictet de Rochemont, menant notamment au Traité de Turin de 1816, à la suite de quoi Genève devint un canton suisse ; aussi, celle qui fut jusqu'alors une cité se vit entourée de nombreuses communes lesquelles développèrent des corps de pompiers similaires à ceux que l'on trouvait en ville de Genève.
Le grand tournant
Mais il faudra attendre l'année 1840 pour qu'apparaissent les premiers pompiers tels que nous les connaissons aujourd'hui. Cette année-là , Robert Céard, ancien Procureur général de la République et du canton de Genève, prit le commandement du tout nouveau « corps de sapeurs-pompiers de la Ville de Genève », organisé militairement, et intimement lié à la Milice. Fruit d'une longue lutte politique menée par Robert Céard lui-même, grand patriote, cet événement marque l'apparition du terme de sapeur-pompier (le terme militaire « sapeur » étant accolé au terme « pompier »), des uniformes, d'une hiérarchie stricte, de compagnies réparties par quartiers (deux sur la rive gauche, et une sur la rive droite d'abord), et d'une formation plus évoluée. Il avait été en effet constaté que les anciennes structures dites « bourgeoises » ne répondaient plus du tout aux besoins de l'époque, et qu'une organisation beaucoup plus claire et plus stricte était nécessaire.
Ce modèle fut suivi progressivement par les communes genevoises, qui se mirent au goût du jour, non sans mettre en place des concepts de collaboration intercommunaux.
Durant toute la seconde moitié du XIXe siècle, et bien après la mort de Robert Céard (que l'on surnommait « le Colonel ») en 1860, le Corps de sapeurs-pompiers de la ville de Genève remplit efficacement sa tâche, non sans connaître des évolutions notoires. En voici quelques-unes :
- En 1863, le Corps devint Bataillon, et entra dans l'armée fédérale sous l'appellation exacte de « 66e bataillon de Landwehr fédéral » et fut surnommé « 66e humide ».
- En 1865 fut créé une quatrième compagnie « d'élite », dont la spécialité était le sauvetage.
- En 1874 apparurent les sauveteurs auxiliaires, chargés de prendre les premières dispositions sur un sinistre.
- En 1876 le bataillon fut dissous pour être reformé, non sans s'émanciper quelque peu de l'armée en autorisant les civils à postuler.
- En 1882, et alors que le téléphone fit son apparition à Genève, les sapeurs-pompiers du bataillon commencèrent à être progressivement raccordés.
Les communes
L'Histoire met souvent de côté — à tort — les sapeurs-pompiers des nombreuses communes que compte le canton de Genève. Parce que la cité de Calvin était d'abord une ville, parce qu'elle ne s'est muée en canton qu'au début du XIXe siècle, et surtout, parce que le modèle des sapeurs-pompiers modernes est né du corps citadin voulu par Céard, les autres villes et villages de la région ont moins attiré l'attention des différents travaux rendus sur le sujet jusqu'à récemment.
L'apparition des premiers sapeurs-pompiers professionnels
L'année 1899 vit l'apparition des premiers sapeurs-pompiers permanents, dont la structure, d'abord appelée Poste Permanent, donnera naissance au Service d'incendie et de secours de la ville de Genève.
Structure et organisation
Le canton de Genève, dont le territoire est relativement restreint, est composé de 45 communes, parmi lesquelles on trouve plusieurs villes. Le canton compte également un aéroport international dont les passagers sont extrêmement nombreux, ainsi que plusieurs petits ports.
Cette situation particulière requiert une organisation de secours tout aussi particulière. Celle-ci se décline en plusieurs entités :
Le Service d'incendie et de secours
Le Service d'incendie et de secours de la ville de Genève (SIS) est un corps de sapeurs-pompiers professionnels urbains dont le champ d'action est étendu à tout le canton, bien qu'il s'agisse, pour les raisons historiques citées plus haut, d'un service municipal placé sous l'autorité de la Ville de Genève et non sous celle du canton.
Le Service de sauvetage et de lutte contre les incendies aéroportuaires
Le Service de sauvetage et de lutte contre les incendies aéroportuaires (SSLIA) est le corps de sapeurs-pompiers professionnels dédié à l'Aéroport international de Genève. Ses hommes sont formés tout spécialement pour lutter contre les feux d'aéronefs ; ils sont également chargés des premiers secours contre le feu dans toute l'enceinte de l'aéroport. Leur matériel perfectionné leur donne aussi l'occasion d'intervenir sur l'ensemble du canton sur demande du SIS, notamment avec leur train d'eau permettant de renforcer un dispositif hydraulique parfois insuffisant en campagne.
Les sapeurs-pompiers volontaires
Selon les termes de la législation cantonale en vigueur (F 4 05 et F 4 05.01)[1] chaque commune a l'obligation dans le cadre de son budget d'organiser, d'équiper et d'entretenir à ses frais une compagnie de sapeurs-pompiers dont l'importance est proportionnelle aux risques existants sur son territoire et à l'étendue de celui-ci. Elle organise des cours et des exercices pour les membres du corps de sapeurs-pompiers. Elle doit en outre désigner le personnel qui est appelé à des cours organisés par l'autorité cantonale (Sécurité civile)et la fédération genevoise des corps de sapeurs-pompiers. Elle met à disposition du corps de sapeurs-pompiers des équipements personnels, des moyens d'alarme et de transmission, des véhicules et le matériel nécessaire ainsi que des locaux. Elle doit maintenir en bon état de fonctionnement les hydrantes et conclut une assurance responsabilité civile (RC) pour couvrir les dégâts éventuels causés lors d'interventions.
Le canton de Genève avec sa typologie urbaine compte 45 compagnies volontaires dont les effectifs vont de 25 membres pour les plus petites à 100 pour les plus grandes. Il est à relever qu'en , les compagnies de Dardagny et Russin ont fusionné, ce qui est une première dans le canton. Cette démarche vise à renforcer l'efficacité tout en rationalisant les moyens et les personnels et pourrait intéresser d'autres communes à l'avenir.
Les communes doivent se prêter aide gratuitement lorsqu'un sinistre ou autre dommage menace de prendre de l'extension ou requiert des moyens supplémentaires.
Ă€ fin 2009, l'effectif total des sapeurs-pompiers volontaires se monte Ă 1620 personnes dont environ 100 femmes.
Il est difficile d'en faire un portrait type, leurs moyens étant différents d'une commune à l'autre, selon sa taille et les besoins. Ceux-ci, du point de vue du matériel et de leur formation continue, ont un parfois un profil plutôt urbain, parfois plutôt rural, parfois les deux à la fois.
L'Office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires OCPPAM (anciennement Sécurité civile)
L'OCPPAM est un organe de contrôle et surveillance de l'État, rattaché au Département de la sécurité, qui a été créé au par la fusion du Service de la Sécurité civile avec celui des affaires militaires.
Précédemment, la Sécurité civile était née en 1999 de la fusion de l'Inspection cantonale du service du feu et du Service cantonal de la Protection civile, créés l'un et l'autre en 1967. L'OCPPAM exerce son rôle de surveillance à plusieurs niveaux mais avant tout dans l'objectif principal de s'assurer de la capacité opérationnelle des corps de sapeurs-pompiers et des organisations de Protection civile, ces dernières au nombre de 13 sur le canton pour un effectif de 4 800 miliciens.
Pour ce faire, des contrôles sont effectués à intervalles réguliers par des inspecteurs à l'occasion de cours ou exercices. Le contrôle s'effectue plus particulièrement sur les documents administratifs, la gestion du corps, la maintenance du matériel, des locaux et des véhicules, sur le mode d'instruction à l'interne de la compagnie et se termine par une phase d'engagement pratique sur un objectif sis sur la commune.
Outre son rôle de surveillance, cet Office est responsable de la formation des sapeurs-pompiers volontaires et il organise des cours et écoles allant de la formation de base à celle des cadres en passant par des cours techniques spécialisés et de la formation continue. La Fédération genevoise des corps de sapeurs-pompiers collabore avec le centre d'instruction feu et protection civile de l'OCPPAM.
Dans le domaine de la prévention incendie, on distingue les 3 piliers de la sécurité incendie à savoir :
- les mesures constructives qui visent à prendre des mesures lors de la construction d'un bâtiment ou de son adaptation en tenant compte de son implantation, de sa destination et des activités qui y seront menées
- les installations techniques qui visent à compléter le bâtiment d'installations d'extinction automatique d'incendie, de détection automatique incendie, d'asservissements (portes coupe-feu, ascenseurs, clapets de ventilation, etc.) et autres
- l'organisation humaine qui vise la sécurité des occupants en organisant la première intervention et l'évacuation en éditant des consignes, créant des équipes appropriées, les formant et les exerçant
Jusqu'au , la police du feu était rattachée à la Sécurité civile et avait les compétences pour les trois domaines. Depuis lors, la police du feu a été rattachée à l'Office des autorisations de construire du Département des constructions et technologies de l'information (DCTI), devenu entretemps Département de l'urbanisme, avec compétence pour les mesures constructives et les installations techniques, l'organisation humaine étant restée à l'OCPPAM et plus spécifiquement au service de l'inspection du feu.
Avec cette nouvelle répartition, l'OCPPAM doit veiller à l'organisation humaine dans les établissements et entreprises présentant des risques particuliers, comme le précise la législation cantonale F 4 05.01, réponde aux conditions en vigueur.
De plus, il échoit à l'OCPPAM d'ordonner des mesures d'urgence visant à écarter tout danger lors de chutes de matériaux ou problème de statique de bâtiment.
Concept d'intervention
Sur le principe, tous ces corps sont complémentaires, toutefois un concept étendu à l'ensemble du canton à partir du , intitulé « Sapeurs-pompiers XXI » est en vigueur, il décrit clairement les compétences d'intervention.
On distingue trois types d'interventions, Ă savoir :
- les interventions des professionnels seuls (sauvetages de personnes, d'animaux et de biens, incendies de bâtiments, domaine NRBC, désincarcérations, ascenseurs, pionnier, sanitaire, pollutions) et qui représentent l'écrasante majorité des interventions ;
- les interventions mixtes avec professionnels renforcés par les volontaires (sauvetages, incendies de bâtiments, pionnier, inondations, appui des professionnels selon leurs demandes) ;
- les interventions des volontaires seuls (incendies de containers, nature, pionnier, inondations, insectes).
24 heures sur 24, le corps professionnel (SIS) assure le premier échelon d'intervention avec 3 bases de départ :
- la caserne 1, ouverte 24h/24h sise dans le quartier de Plainpalais
- la caserne 2, ouverte 24h/24h sise dans le quartier de Servette pour desservir prioritairement la rive droite
- la caserne 3, ouverte 24h/24h sise dans le quartier des Eaux-Vives pour desservir prioritairement la rive gauche.
Quotidiennement de 19h00 à 07h00 ainsi que les jours fériés, les volontaires assurent les parts dites « mixte » et « volontaires seuls ». Cette distinction a été opérée puisque les volontaires ne peuvent pas systématiquement quitter leur place de travail la journée et que les professionnels sont en plus grand effectif (env. 40 pers/jour) avec 3 casernes ouvertes.
Toutefois, les volontaires peuvent être appelé en renfort de leurs collègues professionnels en tout temps. Pour cette raison, dans chaque compagnie un officier assure une permanence de piquet et peut être atteint sur un pager ou par GSM.
Afin de pouvoir assumer les interventions qui leur sont dédiées, les compagnies volontaires doivent garantir un groupe d'un minimum de 5 personnes avec un chef d'intervention durant la plage horaire 19h00 - 07h00 et durant les jours fériés.
De plus, la quasi-totalité des sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, peuvent être alertés par un système téléphonique tant sur les lignes fixes que les GSM.
Le SSLIA et ses missions spécifiques aéronautiques se concentre sur le territoire de l'aéroport international de Genève et ses proches abords en cas d'accident d'aéronef. Il vient appuyer le SIS sur demande notamment avec son train d'eau qui contient 28 000 litres d'eau et 5 000 litres d'émulsifiant en apportant un soutien précieux dans les zones où la capacité du réseau hydraulique est faible.
Le SSLIA effectue également un service 24h/24, bien que l'aéroport soit fermé de 24h00 à 06h00 en cas de diverting sur Genève compte tenu que de nombreux vols transitent sur la région.
Campagnes publicitaires
Le 118 Projec't est une campagne de publicité lancée par cinq sapeurs-pompiers de Genève dans le but de rappeler que le 118 est en Suisse le numéro d'urgence pour appeler les pompiers.
En 2005, les services de renseignements téléphoniques français ont été libéralisés. Cette libéralisation a déclenché la création de plusieurs services de renseignements téléphoniques, chacun avec un numéro de téléphone commençant par 118. Des campagnes de publicité ont accompagné la création de ces services, avec en particulier plusieurs clips publicitaires comiques où leurs numéros étaient répétés. Ces publicités ont traversé la frontière et mené de nombreux Suisses à appeler le 118 en croyant obtenir un service de renseignements ; or, en Suisse, le 118 est le numéro d'appel des pompiers. La centrale d'appel reçut ainsi plus d'appels erronés qu'auparavant, ce qui a augmenté le risque de la surcharger et de ralentir les interventions des services d'urgence[2].
Comme l'explique le lieutenant-colonel Raymond Wicky à LCI.fr, l'objectif était de pousser « un coup de gueule avec un grand sourire ». Le chef de corps des sapeurs pompiers professionnels de Genève précise qu'à part l'enregistrement audio du titre, « rien n'a été fait par des professionnels mais seulement par des sapeurs pompiers. Sur leur temps de congé ». L'écriture, la mise en scène, la réalisation du clip[3] ont été organisés par les jeunes pompiers du corps. Pour le tournage, ils ont été rejoints par leurs collègues de Lausanne et Neuchâtel.
Sources
- Alexandre Junod, Sapeurs-pompiers genevois, une histoire au service d'autrui, Éditions Cabédita, 2008.
- Francis le Comte et Bernard Gisiger, Du 4000 au 118, Caisse de prévoyance du personnel du P.P., 1990.
Notes et références
- « geneve.ch/legislation/rsg/f/rs… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Sapeurs-pompiers professionnels de Genève » (consulté le )
- « Vidéo "118 Projec't - LE CLIP OFFICIEL des Pompiers Suisse Romand" de laygeba (Humour > Parodies) - wat.tv » (consulté le )