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Plainpalais

Plainpalais est un quartier de la ville de Genève (Suisse) et une ancienne commune du canton du même nom.

Plainpalais
Plainpalais
Uni-Bastions (Université de Genève)
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Ville Genève
Démographie
Gentilé Planpalistain[1]
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 38″ nord, 6° 08′ 29″ est
Transport
Tramway (12) (15) (17) (18)
Bus (1) (2) (19) (35)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
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Plainpalais
Géolocalisation sur la carte : Genève
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Plainpalais

    Histoire

    Arrêt de tram attaché au rond-point de Plainpalais avec sa statue en bronze sculptée par John Aldus représentant l'une de ses amies en la personne de Monique Barbier-Mueller[2].
    La plaine de Plainpalais sous la neige,
    Temple de Plainpalais
    Allée centrale du cimetière des Rois où sont enterrés certains magistrats locaux ainsi que nombre de personnalités du cru ayant incidemment contribué à la renommée et au rayonnement de la ville de Genève[3].

    Formé des faubourgs de Palais, plaine marécageuse (plana palus), de Saint-Léger et de Saint-Victor, entre le Rhône et l'Arve, le territoire de l'ancienne commune couvre les quartiers actuels de Plainpalais, de La Jonction, de La Cluse, des Tranchées, de Champel, du Bout-du-Monde, des Acacias et une bande de terre sur la rive gauche de l'Arve[1] (Les Vernets). Elle s'est aussi appelée Banlieue de Neuve (du nom d'une des portes de Genève).

    La rive gauche de l'Arve est disputée entre les États de Savoie et Genève jusqu'au traité de Turin (1754) qui l'attribue à la ville. Plainpalais devient commune par la loi du , date à laquelle le Conseil municipal et la fonction de maire sont instaurées. Au XVIIIe siècle, Plainpalais est principalement une banlieue maraîchère (culture des choux, des artichauts, des laitues et des cardons) et un lieu de détente avec la plantation d'allées arborisées autour d'un vaste losange (actuelle plaine de Plainpalais). Dès 1848, le site devient propriété de la commune et sert à des réjouissances tant militaires que civiles. Le site attire plusieurs institutions culturelles et de divertissement regroupées dans un faible rayon (cirque en 1865, diorama en 1880, casino en 1887, théâtres, etc.) et est marqué durablement par l'Exposition nationale de 1896. En 1849, lorsque se pose la question de la création d'un hôpital cantonal, le choix des députés se porte sur l'ancienne propriété d'Edouard Claparède pour sa proximité de la ville et son exposition favorable. L'implantation de l'hôpital cantonal (1856), de la maternité (1875), de l'école de médecine (1876) et de l'école de chimie (1878) diversifient les activités de la commune.

    Celle-ci se développe sous l'autorité de Charles Page (maire entre 1882 et 1910) : les ponts Sous-Terre (1891) et de la Coulouvrenière (1896), les quais du bord de l'Arve (1890-1891), la nouvelle mairie (1888) et la Maison communale (1906), unique à Genève, sont réalisés. Implantés vers la Coulouvrenière, l'usine à gaz (1845-1914) et les Forces motrices (bâtiment construit entre 1883 et 1892) donnent à la commune des atouts industriels dans le secteur de la mécanique (quartier de La Jonction). Plusieurs bâtiments scolaires sont construits entre 1885 et 1903 et des rues et boulevards sont percés ou élargis dès 1890 (dont l'avenue du Mail, le boulevard Carl-Vogt et le boulevard Saint-Georges). À la rue du Vieux-Billard, est construit à l'actuel no 25 [4] (en 1912-1913) par le Département des Œuvres sociales un bâtiment dont la première affectation fut, en 1914, l’hôtellerie populaire pour hommes, gérée par l’Armée du Salut (entre 1914 et 1938) puis accueille jusqu'en 1956 un fabrique de verres de montres (installée par Mme Isler), de 1956 à 1969 une société de produits pharmaceutiques (ETREA) pour enfin être racheté par la Ville de Genève (plus exactement aux Loyers et Redevances) en 1969. Ce bâtiment est actuellement occupé par; l'AVIVO, le Parti du travail et le Club de Billard de Plainpalais (association sportive de billard français qui s'installe par hasard à la rue du Vieux-Billard en 1975, rue qui portait déjà le nom en référence au jeu de billard tout comme sa voisine l'avenue du Mail celle du jeu de mail).

    Au début du XXe siècle, de nombreux immeubles remplacent villas et jardins à l'entrée du quartier de Florissant. Les derniers travaux menés par la commune concernent l'élargissement de la rue Beau-Séjour et de la rue Dancet, en 1928-1929, et la création de la place des Augustins en 1930. La votation de la loi de fusion administrative en (2673 oui contre 1535 non) met fin à l'autonomie de la commune de Plainpalais qui est intégrée à celle de la ville de Genève en 1931. La présence du Palais des expositions à Plainpalais, entre 1926 et 1980, renforce la dynamique du quartier. À sa démolition, le site est occupé par l'un des principaux bâtiments de l'Université de Genève (Uni-Mail).

    C'est à Plainpalais que se trouve également le siège de l'Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS).

    Culture

    Un musée est consacré à la commune de Plainpalais avant qu'elle ne soit absorbée par la ville en 1931. Ce musée a été créé en 1953 par l'association des intérêts de Plainpalais. Il est situé dans l'ancienne Mairie de Plainpalais, au 35 boulevard du Pont-d'Arve, au premier étage[5].

    Le musée d'ethnographie de Genève (MEG) est situé dans ce quartier, au 65-67 boulevard Carl-Vogt tandis que le musée Patek Philippe (dédié à l'horlogerie) est situé au 7 rue des Vieux-Grenadiers.

    En 2012, un nouveau skatepark en béton, qui succède à des rampes en bois, est inauguré à l'extrémité nord de la plaine de Plainpalais. C'est l'un des rares parcs de ce type situé au centre-ville en Europe[6].

    Personnalités liées

    Notes et références

    1. Charles Chenevière, paroisse de l’Arve, centre-ville rive gauche, , extraits du livre Plainpalais. Histoire d’une paroisse de l’Église nationale protestante de Genève (lire en ligne), Historique, « Le Temple de Plainpalais 1842-1847 »
      « Pour le culte, les habitants de Plainpalais continuent à se rendre en ville ou surtout à Carouge dont le temple a compté parmi ses souscripteurs bien des Plainpalistains. »
    2. « Quand et à quelle occasion ont été installées les quatre statues en bronze situées sur le Rond-Point de Plainpalais ? », bibliothèques municipales de la ville de Genève : une fenêtre sur le monde, médiation numérique, Interroge,‎ (lire en ligne)
    3. Cimetière de Plainpalais, Ville de Genève – Pompes funèbres (lire en ligne)
    4. page internet, du Club de Billard de Plainpalais
    5. « Musée de Plainpalais », sur www.aiplainpalais.ch (consulté le )
    6. Léo Tichelli, « Le skatepark de Plainpalais, dix ans de mutations », Le Temps,‎ , p. 9 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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