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Historique du projet du lac de Noirgueux

Historique du projet de rĂ©alisation d’un lac baptisĂ© « lac de Noirgueux », puis Lac du Val Moselle et enfin Lac nautique de Remiremont[1] - [2] - [3], dans les Vosges, imaginĂ© sur la Moselle au nord-est de la France.

Carte du parc des ballons des Vosges - Hautes-Vosges.
Le lac et villes périphériques
Le plan d’eau selon les niveaux retenus

Avec le recul on relĂšve aujourd'hui que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat (GIEC) a fait Ă©tat dans son 4e rapport[4] d’évolutions significatives de certains paramĂštres climatiques, dont les principales sont une hausse des tempĂ©ratures (de 0,74 °C entre 1906 et 2005, la pĂ©riode 1995-2006 Ă©tant la plus chaude depuis 1850), une montĂ©e du niveau de la mer (+1,8 mm/an depuis 1961 et + 3,1 mm/an depuis 1993), une diminution de l’étendue des zones couvertes de neige et de glace ainsi qu’une modification du rĂ©gime des prĂ©cipitations.

« A l’échelle des 3 rĂ©gions concernĂ©es par le Massif des Vosges, l’évolution du climat des 50 derniĂšres annĂ©es est incontestable l'augmentation avĂ©rĂ©e de la tempĂ©rature (entre 1 et 3°C) et diminution de l’enneigement.

Une Ă©tude de rĂ©gionalisation sur les effets potentiels des changements climatiques montre pour le Grand Est Ă  l’horizon 2030[5] :
* une élévation de la température moyenne comprise entre 2 et 5 °C, avec des épisodes de chaleur plus fréquents,
* une diminution du nombre de jours de gel[6]. »

La crĂ©ation d'emplois en fond de vallĂ©es, Ă  partir d'amĂ©nagements touristiques, Ă©tait donc un des objectifs visĂ©s. En altitude certaines communes ont, elles, dĂ©jĂ  pris des mesures pour anticiper la rĂ©duction des pĂ©riodes d'enneigement comme tous les territoires situĂ©s en moyenne montagne, avec des activitĂ©s 4 saisons, notamment Ă  La Bresse avec un parcours du cycle de l’eau et de l’hydroĂ©lectricitĂ©.

GĂ©ographiquement, le projet se situe aujourd'hui au cƓur de la nouvelle « CommunautĂ© de communes de la Porte des Vosges MĂ©ridionales » : Dommartin-lĂšs-Remiremont, Éloyes, Girmont-Val-d'Ajol, PlombiĂšres-les-Bains, Remiremont, Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, Saint-AmĂ©, Saint-Nabord, Le Val-d'Ajol et Vecoux, et visait Ă  gĂ©nĂ©rer des retombĂ©es touristiques et Ă©conomiques sur l'ensemble des villages du Massif vosgien.

A l’occasion de la visite de la centrale hydroĂ©lectrique de Blanchemer Ă  La Bresse, le 29 mars 2021, le SĂ©nateur des Vosges, Daniel Gremillet a fait Ă©tat d'une de ses propositions de rĂ©solutions, en application de l’article 34-1 de la constitution[7], dĂ©posĂ©e au SĂ©nat le 25 fĂ©vrier 2021[8], par laquelle il espĂšre inciter le Gouvernement Ă  simplifier l’administration et les rĂ©glementations pour encourager le potentiel de l’hydroĂ©lectricitĂ©[9].

Mais le projet de lac, qui a fait l’objet de dĂ©bats depuis janvier 1963[10], a Ă©tĂ© classĂ© sans suite en mars 2021... 68 ans plus tard[11].

Il avait Ă©tĂ© relancĂ© en septembre 2014 par Bernard Godfroy, nouvel Ă©lu maire de Remiremont[12], PrĂ©sident de la CommunautĂ© de communes de la Porte des Hautes-Vosges[13] et PrĂ©sident du Pays de Remiremont et ses vallĂ©es[14]. Le dĂ©bat concrĂštement engagĂ© avec l’accord de principe[15] de la CommunautĂ© de communes de la Porte des Hautes-Vosges pour la « poursuite de la rĂ©flexion de la faisabilitĂ© de ce projet », par ceux qui sont en l’attente des Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion, et par ceux qui manifestent leur opposition[16].

Innovant, déjà dÚs 1963, en matiÚre écologique, puis au fur et à mesure des implications des différents acteurs, ce projet de plan d'eau intégrait des objectifs de production d'énergies renouvelables, mais aussi des contraintes de traitement des eaux usées, notamment industrielles sur tous les cours d'eau en amont afin d'assurer la qualité des eaux, l'intégration d'un tel projet dans le réseau des lacs existants, etc.

La dimension du projet s'est, au fil des années, tout naturellement élargie aux questions d'environnement, de désenclavement intéressant l'ensemble des vallées et de préservation et de mise en valeur de la Moraine de Noirgueux, élément majeur offrant une identification spécifique du plan d'eau dans la « route des lacs » du massif vosgien. Tous ces enjeux, avec les contraintes importantes qu'elles induisent, contribuent finalement à enrichir le programme initialement prévu.

L'Ă©tude de faisabilitĂ© que la CommunautĂ© de communes de la Porte des Hautes-Vosges, a dĂ©cidĂ© de mener Ă  bien avant son Ă©largissement Ă  dix communes au lieu de six au sein de la nouvelle « CommunautĂ© de communes de la Porte des Vosges MĂ©ridionales » ne prĂ©jugeait pas de la suite Ă  donner Ă  l'actualisation des Ă©tudes prĂ©alables car les Ă©lus conditionnaient tout engagement ultĂ©rieur Ă©ventuel Ă  la nĂ©cessitĂ© de dĂ©montrer « l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » que prĂ©sente l'inscription de ces projets au SchĂ©ma directeur d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SDAGE), dispositif essentiel de la gestion des cours d'eau. Cette procĂ©dure s'impose pour l'obtention Ă©ventuelle d'une dĂ©rogation pour la crĂ©ation d'un barrage hydroĂ©lectrique et la mise en Ɠuvre d'un programme d'interventions pluriannuelles pour la prĂ©servation ou la restauration des continuitĂ©s Ă©cologiques des diffĂ©rents cours d'eau.

Le projet de construction d'un barrage hydroélectrique sur la Moselle se révélait de fait, dÚs l'origine, trÚs précurseur dans sa démarche. D'une part - tout naturellement - avec la production d'énergies renouvelables, mais aussi en initiant des préalables écologiques conditionnant les modalités de réalisation des équipements sportifs et de loisirs et en veillant par ailleurs à la gestion des rejets industriels et des assainissements collectifs aussi bien de la part des industriels que des communes.

Comme le rappellent les services de l'État « la valorisation de l'Ă©nergie hydroĂ©lectrique est un atout majeur de la France dans la lutte contre les gaz Ă  effet de serre. L’ensemble des ouvrages hydroĂ©lectriques permet d’éviter chaque annĂ©e l’émission dans l’atmosphĂšre de plusieurs millions de tonnes de CO2. Ce bĂ©nĂ©fice rĂ©el et mesurable ne doit pas occulter l'impact des ouvrages sur les milieux aquatiques. Ainsi, la recherche d’un nouvel Ă©quilibre entre intĂ©rĂȘts Ă©nergĂ©tiques, environnementaux et Ă©conomiques a Ă©tĂ©, ces derniĂšres annĂ©es, au cƓur des dĂ©bats sur la rĂ©glementation de l’exploitation de la force motrice des cours d’eau »[17].

Ce lac de barrage et les actions induites devraient donc prendre également prendre en compte les contraintes réglementaires d'environnement, encourager des actions écologiques en faveur de la protection-restauration des cours de riviÚres, et veiller à la définition d'aménagements et équipements bénéficiant de la palette de techniques innovantes dont on dispose désormais.

Les perspectives s'inscrivaient dans la « route des lacs », comme un atout important de relance de l'activité économique et touristique des villages trÚs durement sinistrés par les fermetures d'usines.

En cela les principes de base de ce projet anticipaient sur les impératifs et objectifs fixés 50 ans plus tard.

Le projet de rĂ©vision des classements des cours d'eau au titre de l'article L.214-17 du code de l'environnement instaurant la mise en place de deux listes respectivement pour la prĂ©servation et la reconquĂȘte de la continuitĂ© Ă©cologique (Fragmentation Ă©copaysagĂšre).

En outre les engagements du Grenelle de l'Environnement pour la prĂ©servation et la restauration de la biodiversitĂ© passent, entre autres, par la trame verte et bleue qui met en place des objectifs de maintien et/ou de reconquĂȘte de corridors Ă©cologique, avec en particulier « le rĂ©tablissement ou l'amĂ©lioration de leur fonctionnalitĂ©.

Elle s'effectue notamment par des actions de gestion, d'amĂ©nagement ou d'effacement des Ă©lĂ©ments de fragmentation qui perturbent significativement leur fonctionnalitĂ© et constituent ainsi des obstacles ». Toutefois, ces actions doivent aussi « tenir compte du fonctionnement global de la biodiversitĂ© et des activitĂ©s humaines ». L'estimation donnĂ©e en 2011 par l’étude d’impact des classements de nombreux cours d'eau en liste 2 dans le rĂ©fĂ©rentiel des obstacles Ă  l'Ă©coulement(ROE)[25] fournit un dimensionnement Ă  mettre en regard des objectifs du 10e programme de l’Agence de l'eau en France (agence de l’eau RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e), avec 414 M€ dĂ©diĂ©s Ă  la restauration des milieux, destinĂ©s Ă  la continuitĂ© Ă©cologique avec un objectif de 600 ouvrages Ă  traiter selon un scĂ©nario « passes Ă  poissons »[26].

Concernant la production hydro-électrique, selon André Gravier, polytechnicien auteur du projet initial, il existe deux solutions possibles :

  • Une usine sur barrage avec une retenue en dessous de la cote 380, laquelle aurait une production annuelle de 10 000 000 kWh. Dans ce cas la rigole d'alimentation du rĂ©servoir de Bouzey ne subirait aucune modification et la dĂ©pense moyenne par kWh produit serait rĂ©duite au minimum ;
  • Une usine avec canal d’amenĂ©e jusqu’à Pouxeux, avec une retenue Ă  la cote 380, pour utiliser une chute beaucoup plus importante qui produirait en moyenne 23 500 000 kWh, mais Ă  un coĂ»t plus Ă©levĂ©.

Départements et principales communes traversés par la Moselle

En France, dans la région Lorraine :

Affluents principaux de la Moselle[27] - [28]

Communes traversées par la Moselotte[32]

Elle traverse, d'amont en aval[33], dans les Vosges (dĂ©partement), les communes de La Bresse, Cornimont, Saulxures, ThiĂ©fosse, Vagney[34], Saint-AmĂ©, Le Syndicat, Dommartin-lĂšs-Remiremont et Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont face Ă  la ville de Remiremont.

Affluents principaux de la Moselotte[35] - [36] - [37]

L'histoire des vallées en perpétuelle évolution

Un peu d'histoire

Carte géologique de la Lorraine (cliquer sur l'image pour la légende des couleurs)
Le tracé de la Moselle et la formation de la moraine

La Moraine de Noirgueux

Dans son exposĂ©, sur le Peuplement des "VallĂ©es de haute Moselle"[32] et de la Moselotte au Moyen Âge, Charles Kraemer rappelait "que les Vosges tirent leur nom de "Vosegus" divinitĂ© gauloise de la chasse et des forĂȘts, dont le culte s'Ă©tendait du Nord de l'Alsace au plateau de Langres et que les Vosges sont composĂ©es pour l'essentiel d'un mĂŽle hercynien, progressivement recouvert Ă  l'Ăšre secondaire par des formations dĂ©tritiques fluviatiles et fluviales (du Trias notamment) qui fut remodelĂ© par l'orogenĂšse alpine du Tertiaire, avant de subir l'action Ă©rosive des glaciers quaternaires, lesquels donnĂšrent aux vallĂ©es leur profil actuel en auge, dont le fond plat fut longtemps marĂ©cageux avant d'ĂȘtre, plus rĂ©cemment irriguĂ©"[42] - [43] - [44].

Les géologues présentent les vallées de la Moselle et de la Moselotte comme "3 vannes"[45] - [46].

Les points les plus bas sont d'une part au pied de la "Roche GouttiĂšre", sous la ferme d'Henri Guyon. Ce qui expliquait que la Moselle recouvrait la route Ă  chaque grande inondation, et d'autre part sur la voie de contournement qui mĂšne Ă  Vagney[47] - [48].

À la Suche, sur la commune de Saint-Étienne-lùs-Remiremont, le ruisseau de Purifaing vient lui aussi buter sur le pied de la moraine, ouvrant des brùches, creusant le sable au pied des rochers de Noirgueux et entraünant les remblais qui forme bouchon.

C'est la consĂ©quence du lac depuis la moraine frontale d'un glacier durant la derniĂšre pĂ©riode glaciaire survenue entre - 70 000 et – 11 000, appelĂ©e glaciation de WĂŒrm, qui s'Ă©tendait sur prĂšs de 40 km de longueur en recouvrant en totalitĂ© ou en partie 8 communes[49], dont le professeur Dominique Harmand estimait "le retrait et donc la formation du palĂ©o-lac de Noirgueux-Vecoux-Vagney, il y a approximativement 22 000 ans. Son extension rĂ©elle, avec une cote maximale atteignant alors 407 mĂštres d'altitude, soit 33 mĂštres au-dessus du niveau actuel de la Moselle[50], et la vidange de celui-ci il y a environ 15 000 ans"[51].

AprĂšs le retrait du glacier, il y a 11 000 ans environ, en amont du barrage de la vallĂ©e par les dĂ©pĂŽts de Noirgueux, s'est formĂ© un grand lac qui a occupĂ© tout le fond de la vallĂ©e, en amont de Saint-Nabord, jusqu'Ă  Vecoux et Saint-AmĂ©. Avec plus de 10 km de longueur, ce fut le plus grand lac qui ait existĂ© dans les Vosges[52].

La moraine butait sur les roches de Noirgueux, la Moselle prenant alors pour déversoir un passage à Raon-aux-Bois qui devint "La Niche". C'est la ferme du lieudit Noirgueux de ce paléo-lac qui a donné son nom à ce qui est en réalité le plus remarquable complexe terminal du glacier de la Moselle, associant arcs morainiques et cÎne pro-glaciaire[53].

La vie religieuse et son rayonnement sur les vallées

La montagne a-t-elle donnĂ© une spĂ©cificitĂ© au culte des saints de l’abbaye du Saint-Mont (ou abbaye du mont Habend) ?, de nombreux historiens se sont penchĂ©s sur cette question. Une chose est certaine, c'est que Claire, Romaric et AmĂ© ont donnĂ© une Ăąme Ă  la haute-vallĂ©e de la Moselle en s'identifiant nettement Ă  la zone montagneuse du massif vosgien. AprĂšs les possessions que Romary a transmises Ă  son monastĂšre, la grande abbaye Saint-Pierre de Remiremont, chapitre de chanoinesses nobles a rayonnĂ© sur cinquante-deux bans placĂ©s sous sa dĂ©pendance[54] - [55].

La maĂźtrise de l'eau et son usage

Exemple de passe intégrée dans une opération de renaturation et "réméandrage", limitant l'effet "artificiel" du passage[56] en Wallonie ; dans le cadre d'un outil d'aide à la décision (projet Life (Walphy plus largement consacré à la restauration hydromorphologique des masses d'eau en Région wallonne)[57]

Comme le rappelait la note sur le classement des Cours d'eau[58] « De nombreux seuils et barrages ont été construits depuis l'antiquité afin de rendre possible la navigation, le transport de l'eau pour la consommation ou l'irrigation, la production d'énergie, la création d'étangs de pisciculture ou de loisirs, la stabilisation du lit des cours d'eau ou pour se prémunir contre les inondations ».

L'histoire industrielle des villages des vallées de la Moselotte et de la Moselle s'est articulée autour de l'utilisation de la force motrice de l'eau[59] - [60].

Si des vestiges de turbines (turbine Francis, et turbine Kaplan fabriquĂ©e par les Ets NĂ©gri)[61] sont encore visibles mais parfois Ă  l'abandon[62], la production hydroĂ©lectrique contribue encore aujourd'hui Ă  une dĂ©marche de dĂ©veloppement durable. Pour l'entreprise « BleuForĂȘt » de Vagney, par exemple, l’eau dĂ©rivĂ©e de la Moselotte, alimente la turbine hydroĂ©lectrique et une machine Ă  vapeur, permettant Ă  l’entreprise d’autoproduire prĂšs de 60 % de l’énergie nĂ©cessaire Ă  ses activitĂ©s. C'est pourquoi le label europĂ©en « Motor Challenge »[63] a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  « l'entreprise BleuForĂȘt » pour ses choix Ă©nergĂ©tiques exemplaires[64].

Tout au long des vallées, de petits barrages hydroélectriques, des minoteries ou meuneries, moulin à huile, papeteries, scieries, taillandiers, usines de filature textile et de tissages jalonnent la riviÚre et ses affluents en tirant parti du potentiel hydraulique des vallées[65].

Comme le souligne le Parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges, « Au milieu du XIXe siĂšcle, presque chaque cours d’eau de la montagne vosgienne produisait de l’énergie par l’intermĂ©diaire de roues Ă  eau. Cette technique fut progressivement abandonnĂ©e avec l’industrialisation ». Dans les Vosges on peut visiter par exemple les installations ci-aprĂšs qui ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©es : Scierie du Lançoir Ă  Ban-sur-Meurthe ; Haut-Fer de Ban-de-Laveline ; Haut-fer du Rupt-de-BĂąmont Ă  Saulxures-sur-Moselotte ; Haut-Fer de Mandray[66]...

Mais la modernisation des moyens de production et de transformation des activitĂ©s a abouti Ă  l’abandon prĂ©judiciable, voire dangereux[67], des ouvrages qui avaient alimentĂ© les industries (barrages, canaux
) et peu de mesures sont intervenues pour favoriser la libre circulation des poissons migrateurs et des activitĂ©s sportives (canoĂ«...)[68]. La rĂ©alisation, remarquable, de l'effacement du barrage de l’ancien moulin Maurice sur le "Ruisseau du Grand Ventron"[69] est une rĂ©fĂ©rence encourageant des initiatives Ă©tudiĂ©es au cas par cas, pour entretenir et adapter les ouvrages hydrauliques existants.

Le Lac de Lispach, sur la commune de La Bresse, occupe lui une cuvette glaciaire d'altitude traversĂ©e par un affluent droit de la Moselotte[70], le Chajoux, de 7,7 km de longueur[71]. Sa superficie est de 12,17 km2. La premiĂšre retenue d’eau au bĂ©nĂ©fice des tissages et des scieries de la vallĂ©e du Chajoux a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 1914, mais aprĂšs l’arrĂȘt de l'utilisation des eaux du lac Ă  des fins industrielles, le niveau du lac a Ă©tĂ© stabilisĂ©.

C’est pourquoi, AndrĂ© Gravier considĂ©rait que la prise en compte du projet de crĂ©ation du lac de Noirgueux se devait de constituer une opportunitĂ© de programmation d'un ensemble d’interventions ne nĂ©gligeant aucun des diffĂ©rents types d'ouvrages (canaux, dĂ©versoirs, barrages, seuil (barrage)... Cette rĂ©flexion et ces mesures ont Ă  la fois un objectif certes Ă©cologique mais aussi Ă©conomique en raison de l'augmentation rĂ©guliĂšre de la pratique intense du CanoĂ« et d'activitĂ©s touristiques qui en dĂ©coulent. Mais, comme le concluait le compte rendu de la commission barrage du 11 mai 2010... "cette pratique concerne des sportifs qui connaissent mal la riviĂšre et ses dangers. De ce fait, tout obstacle devient potentiellement dangereux. Ces remarques nous conduisent Ă  proposer l'amĂ©nagement de tous les barrages situĂ©s sur la Moselle Ă  partir de Remiremont et sur la Meurthe Ă  partir de Saint-DiĂ©-des-Vosges. D'autres tronçons de riviĂšres offrent des parcours intĂ©ressants pour la pratique sportive. C'est le cas de la Vologne Ă  partir de BeaumĂ©nil, de la Moselotte qui est dĂ©jĂ  Ă©quipĂ©e depuis la Bresse et de la Plaine"[72].

Un projet de cette nature ne peut donc ĂȘtre apprĂ©ciĂ© isolĂ©ment mais doit intĂ©grer l'ensemble des contraintes permettant de maintenir ou de rĂ©tablir les continuitĂ©s hydrogĂ©ologiques et Ă©cologiques sur l'ensemble des cours de la Moselle et la Moselotte, continuitĂ©s voulues par le lĂ©gislateur Ă  travers l'application de l'article L.214-17 du code de l'environnement[73] - [74], puis avec les compĂ©tences de la CommunautĂ© de communes de la Porte des Vosges MĂ©ridionales en matiĂšre de Gestion des milieux aquatiques et prĂ©vention des inondations (GEMAPI)[75].

La connaissance de la Moselle et de la Moselotte et l'Ă©valuation des risques d'inondation

Vue panoramique sur le Lac de Madine[76]

Les Ă©tudes d'Ă©laboration des Plans de PrĂ©vention des Risques inondation (PPRi)[77]) ont permis de retracer les crues les plus fortes crues mettant en Ă©vidence la vulnĂ©rabilitĂ© (pertes humaines, dĂ©gĂąts matĂ©riels, dommages Ă©conomiques) des communes riveraines de la Moselotte vis-Ă -vis de l’alĂ©a inondation, ce sont notamment les crues :

  • du 26 juillet 1770 : connue sous le nom de « dĂ©luge de la Saint Anne »,
  • du 25 octobre 1778 : Cette inondation Ă©pouvantable est plus connue sous le nom de dĂ©luge de la Saint CrĂ©pin.

Au cours du XXe siĂšcle[78], les crues importantes de la Moselotte et de la Moselle sont relevĂ©es Ă  La Bresse, Le Syndicat, Remiremont et Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, celles :

  • des 28 et 29 dĂ©cembre 1947, au cours de laquelle 77 mĂ©nages, reprĂ©sentant 267 personnes avaient subi des dĂ©gĂąts Ă  la suite de ces inondations ;
  • des 9 au 11 avril 1983 ;
  • des 14 et 15 fĂ©vrier 1990 a eu notamment pour consĂ©quence d'inonder le site industriel des filatures de la Madelaine, provoquant ainsi d'importants dĂ©gĂąts[79].

Pourtant les premiÚres mesures n'ont été prises qu'aprÚs les importantes crues dans le Vaucluse qui, le , avaient causé des dommages trÚs importants dans la région de BollÚne et de Valréas pour que soit engagée une réflexion plus générale sur les politiques de prévention des inondations incluant nos vallées[80].

Les Plans de prĂ©vention des risques d’inondations (PPRi) approuvĂ©s pour les communes d’Éloyes ; Saint-Nabord[81] ; Saint-Étienne-lĂšs-Remirement ; Remiremont recouvrent d'ailleurs aujourd'hui les zones dites "inondables" dĂ©terminĂ©e par l'aire d'Ă©tude du lac de Noirgueux[82] - [83] - [84].

Toujours selon André Gravier, l'autre avantage du lac de Noirgueux[85] serait sa contribution à la lutte contre les crues, et également :

  • le maintien d'un niveau des eaux stables (assurant la pĂ©rennitĂ© de la faune et la flore) de juillet Ă  septembre puisque le niveau serait maintenu,
  • les crues qui seraient Ă©crĂȘtĂ©es, pendant les trois autres saisons, par le jeu des vannes,
  • l'Ă©coulement des hautes eaux Ă  l'entrĂ©e dans la retenue qui serait amĂ©liorĂ© considĂ©rablement par le creusement artificiel direct Ă©vitant la boucle de la Moselle et les deux barrages d'irrigation de Saint-Nabord. On rĂ©duirait ainsi la zone marĂ©cageuse qui se forme gĂ©nĂ©ralement Ă  l'amont des lacs tout en maintenant le passage des poissons par des dispositifs adaptĂ©s : L'Échelle Ă  poissons, ou « passe Ă  poissons », Ă  gauche de l’ouvrage (ElĂ©vation - vue aval vers CD 42) est un dispositif permettant aux poissons de franchir le barrage[86].

Les moyens de communication

L'enjeu Ă©conomique et touristique de la Moselle

Le Plan incliné de Saint-Louis-Arzviller, ascenseur à bateaux qui fait partie du canal de la Marne au Rhin, et permet la traversée des Vosges

La Moselle était connue des Romains sous l'appellation Flumen Musalla (sur la Table de Peutinger), la riviÚre sera chantée par le poÚte Ausone vers 371. Depuis 1815, la Moselle sert de frontiÚre entre le grand-duché de Luxembourg et la Prusse (Empire allemand en 1871).

La canalisation de la Moselle : une histoire complexe...

Dans la loi du 10 avril 1952 ratifiant le traitĂ© instituant la CommunautĂ© europĂ©enne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.), l'article 2 prescrivait au gouvernement français « d'engager, avant l'Ă©tablissement du marchĂ© commun, des nĂ©gociations avec les gouvernements intĂ©ressĂ©s, pour aboutir Ă  une rĂ©alisation rapide de la canalisation de la Moselle entre Thionville et Coblence »[160]. L'annĂ©e 1957 a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  la mise au point de projets d'ensemble et les premiers travaux sont intervenus Ă  partir de 1958[161]. L’arrivĂ©e Thionville des premiers bateaux rhĂ©nans Ă©tait annoncĂ©e en 1962[162].

La Moselle a Ă©tĂ© canalisĂ©e Ă  grand gabarit, Ă  partir de 1964, et est accessible aux chalands de 3 000 tonnes jusqu'Ă  Neuves-Maisons (banlieue nancĂ©ienne). Le Canal de l'Est, appelĂ© aussi canal des Vosges, prend le relais au niveau de l'Ă©cluse de Messein. Son gabarit Freycinet plus modeste permet la navigation de pĂ©niches de 300 tonnes et la liaison avec la SaĂŽne via Golbey prĂšs d'Épinal.

Auparavant, la navigation se faisait sur la riviÚre et sur des dérivations (canal latéral à la Moselle). Ceci a surtout permis à la France d'avoir un accÚs direct à la mer du Nord, via le Rhin, pour son bassin industriel lorrain[163].

La Moselle est flottable du pont de la Vierge, au-dessus d’Épinal jusqu'au port de Frouard[164], sur 130 km, et navigable pendant 32 km, depuis le port de Frouard jusqu'Ă  sa sortie de France (Meurthe-et-Moselle) en Alsace-Lorraine. En rĂ©alitĂ© les bateaux ne peuvent naviguer qu’avec un enfoncement de 1,40 m[165].

La Moselle française, entre Nancy et la frontiÚre franco-luxembourgeoise (écluse d'Apach) est une riviÚre qui a conservé son aspect naturel. Elle borde les villes de Nancy, Metz, Pont-à-Mousson et, un peu avant la frontiÚre, le village de Sierck-les-Bains[166].

Si, Ă  Épinal, les bateaux ne naviguent pas directement sur la Moselle, cette derniĂšre alimente la branche du canal qui relie Épinal au canal de l'Est, via un pont canal qui enjambe la Moselle Ă  Golbey. Le canal a perdu sa vocation de transport de marchandises mais des bateaux de plaisance l'empruntent pour venir visiter la ville. Épinal accueille en effet des plaisanciers mais aussi une base de location de bateaux depuis 1998. La Moselle alimente le canal des Vieux Moulins dans lequel a Ă©tĂ© construit un parcours de canoĂ«-kayak. Des compĂ©titions s'y dĂ©roulent[167].

Les enjeux touristiques des VĂ©loroutes et Voies Vertes de France et des parcs des eaux vives

Huningue : Le parc des Eaux Vives inauguré en 1993.

Ce projet est susceptible, Ă  l'instar de ce qui s'est fait pour le canal de Huningue dans le Haut-Rhin, s'inscrire dans le SchĂ©ma National des VĂ©loroutes et Voies Vertes, avec ses possibilitĂ©s de convention de superposition de gestion entre Voies Navigables de France (VNF)[168], mais peut-ĂȘtre aussi l’EuroVelo 6 (EV 6), Ă©galement dĂ©nommĂ©e « la route des fleuves », Ă  partir d'Épinal.

De mĂȘme le Parc des Eaux-Vives Ă  GenĂšve (Suisse), sur la rive gauche du lac LĂ©man, dans le prolongement Ă  l'est du parc de la Grange, tĂ©moigne des possibilitĂ©s de concilier la prĂ©servation des espaces naturels et le dĂ©veloppement touristique.

Le besoin exprimé de désenclavement des vallées et... l'échec des projets de Tunnels

Les routes d’un "pays" sont fonction du dĂ©veloppement de sa population et de sa prospĂ©ritĂ© Ă©conomique. À l'origine, dans les massifs vosgiens, les voies antiques, voies romaines (en latin via strata), ont favorisĂ© les dĂ©placements[169]. Elles remontaient la vallĂ©e de la Moselle pour descendre en Alsace et gagner BĂąle. Puis les "routes du commerce" ont Ă©tĂ© assorties de pĂ©ages. Les historiens rappelaient que le col de Sainte-Marie-aux-Mines a Ă©tĂ© depuis la prĂ©histoire un lieu de passage trĂšs frĂ©quentĂ© et, durant le Moyen Âge, un passage obligĂ© entre la Lorraine et l'Alsace qui a lui aussi fait l'objet d'un pĂ©age[170] - [171] - . Lorsqu'elles suivaient la Moselle, grande voie naturelle du pays, elles Ă©taient d’ailleurs doublĂ©es par la « voie d’eau »[172].

L'amĂ©lioration des moyens d'accĂšs dans les Vosges liĂ©e aux intĂ©rĂȘts stratĂ©giques, militaires, Ă©conomiques ou touristiques a toujours Ă©tĂ© et est encore une prĂ©occupation constante, qui s'impose d'autant plus que ceux-ci conditionnent les perspectives de maintien des populations et de dĂ©veloppement Ă©conomique. Le renforcement de la "route des lacs", comme n'importe quel projet de dĂ©veloppement Ă©conomique s'appuie lui aussi sur les multiples rĂ©seaux existants et en cours de dĂ©veloppement : "route touristique", "route commerciale", "patrimoine culturel".

La « route des lacs » qui s'est formĂ©e une vĂ©ritable identitĂ©, comme la route des vins... Ă©tait innovante Ă  l'Ă©poque, en s'inspirant de la philosophie encouragĂ©e par les « plans de dĂ©placements urbains » (PDU), les questions de l’organisation du transport des personnes et des marchandises, la circulation, l'accĂšs aux moyens de transports internationaux et transfrontaliers (AĂ©roport de BĂąle-Mulhouse-Fribourg, LGV Est europĂ©enne...). Tous les modes de transports Ă©tant concernĂ©s, cela se traduit par la mise en place d’actions en faveur de modes de transports alternatifs Ă  la voiture particuliĂšre (VP) : les transports publics (TP), les deux roues, la marche


On l'a vu ci-avant la maßtrise de la Moselotte et de la Moselle et des moyens de communication en Haute-Moselle répondaient à toutes les époques et répondent encore aujourd'hui, à des enjeux importants dans bien des domaines. Mais ce ne sont pas les seuls outils de liaison et de circulation, comme en témoignent les réalisations de voies ferrées, les projets de percement de tunnels...

Le non aboutissement des projets de désenclavement des Vosges a été, pendant longtemps, la conséquence des précautions politiques et stratégiques imposées par la frontiÚre de 1871. Avec la fin des conflits armés les projets de percée des Vosges ont été certes nombreux et riches par leur argumentaire en faveur de tel ou tel tracé, mais... aucune décision n'a encore été prise pour un percement des Vosges qui viserait à relancer les activités des deux cÎtés du massif vosgien[173] - [174] - [175] - [176] - [177] - [178].

Tunnel Maurice Lemaire.

Le projet de tunnel ferroviaire de Bussang-Kruth[179] ayant Ă©tĂ© abandonnĂ©[180], le tunnel routier de Sainte-Marie-aux-Mines a Ă©tĂ© mis aux normes europĂ©ennes, ce qui ouvre de rĂ©elles perspectives de dĂ©veloppement interrĂ©gionaux et transfrontaliers. Si les discussions en cours pour rĂ©duire les tarifs, jugĂ©s actuellement dissuasifs, du tunnel Maurice Lemaire aboutissent[181], cela permettrait, selon les Ă©lus des diffĂ©rentes vallĂ©es, de rĂ©glementer les cols du massif vosgien en interdisant l’accĂšs aux poids lourds en leur imposant de prendre les tunnels[182].

Un projet d’intĂ©rĂȘt touristique et Ă©conomique

L'économie de la Lorraine avec une production de 3,4 % du Produit intérieur brut par habitant français, qui situait la région à la 8e place des 26 anciennes régions françaises, a vu la situation de ses industries traditionnelles se dégrader[183] :

  • Au XIVe siĂšcle), l’industrie sidĂ©rurgique en France est localisĂ©e dans deux grandes rĂ©gions, le Centre et l’Est. Ces deux rĂ©gions produiaient 90 % de la fonte et 85 % du fer français, mais la rĂ©gion de l’Est intervenait pour 70 % des besoins[184].
  • Fermeture des HouillĂšres de Lorraine Ă©galement appelĂ©es HouillĂšres du Bassin de Lorraine ou HBL[185], et la Crise de la sidĂ©rurgie dans le bassin lorrain[186]. Mais la canalisation de la Moselle, qui avait permis Ă  la sidĂ©rurgie lorraine d'abaisser ses prix de revient par une sensible rĂ©duction de ses frais de transport, tant pour l'importation du coke de la Ruhr, que pour l'exportation de sa production, laisse un capital inespĂ©rĂ© permettant le dĂ©veloppement Ă©cologique du tourisme et mĂȘme le transport fluvial dĂ©sengorgeant en partie nos axes routiers.
  • DifficultĂ©s de l'Industrie textile gĂ©nĂ©rant des pertes d'emplois importantes, alors que la prĂ©sence d’une main d’Ɠuvre rurale inoccupĂ©e en hiver avait favorisĂ© la multiplication des filatures et de tissages[187] - [188]. En effet l'industrie textile, venue d'Alsace au dĂ©but du XIXe siĂšcle, avait contribuĂ© au dĂ©veloppement Ă©conomique des familles vosgiennes qui vivaient jusque lĂ  en autarcie du produit de leur ferme[189] et du tissage des fibres naturelles d'origine animale ou vĂ©gĂ©tale, grĂące Ă  des petits ateliers de tissages Ă  bras puis au sein des nombreuses usines familiales de filature et de tissage dans le massif vosgien.

La région Lorraine, grùce au massif des Vosges dont une partie, la réserve de biosphÚre transfrontaliÚre des Vosges du Nord-PfÀlzerwald, est classée réserve mondiale de biosphÚre par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), bénéficie de visites touristiques sportives hivernales, l'été étant plutÎt consacré à la visite des espaces naturels et historiques, des nombreux plans d'eau et édifices religieux des principales villes ainsi que du développement de l'artisanat notamment en Meurthe-et-Moselle et en Moselle. La lutherie d'art, quant à elle, est liée à la région de Mirecourt. Le Musée de la Lutherie présente la fabrication de violons, d'archets, de guitares et de mandolines qui se fait dans les différents ateliers présents dans la ville.

Cette alternative de crĂ©ation de lac, basĂ©e sur un projet exploitant l’intĂ©rĂȘt touristique et Ă©conomique exceptionnel des vallĂ©es vosgiennes et assurant la promotion de l'espace rural, s'inscrivait dĂ©jĂ  dans des actions Ă  destination touristique « 4 saisons »[190] grĂące en particulier au patrimoine architectural, naturel et ethnologique sur l’ensemble du massif vosgien[191], ses traditions, son folklore (Groupe folklorique municipal Les PinaudrĂ©s de Épinal; la soyotte, danse folklorique vosgienne...)... Parmi les nombreuses formes de tourisme, il en est de particuliĂšrement bien adaptĂ©es aux Vosges : le ski de piste Ă  usage rĂ©gional, le ski de fond, le canoĂ« kayac, les randonnĂ©es pĂ©destres pendant presque toute l’annĂ©e, la promenade Ă©questre... Jean-Robert Zimmermann ajoutait dans son article « Halte au massacre des Hautes-Vosges » que « dans un milieu naturel attachant et variĂ©, ne pourrait-on multiplier des « classes de nature » pour les Ă©lĂšves, envisager la crĂ©ation de centres d’initiation Ă  la nature pour familles, pour jeunes ? »[192].

Les retenues d’eau dans les cirques glaciaires, et la surĂ©lĂ©vation des digues naturelles

Le lac d'environ 170 hectares serait situĂ© en amont du goulet de Noirgueux Ă  l’emplacement oĂč a existĂ© autrefois un lac glaciaire, zone en partie couverte par la protection de la Moraine de Noirgueux qu'il prĂ©serverait. En superposant la cartographie initiale du projet de lac, avec celle des 90 hectares de partie protĂ©gĂ©e de la moraine, on peut estimer approximativement que le barrage et 40 hectares environ du lac seraient inclus dans le "site classĂ© de la moraine". Selon Jean-Claude Flageollet[193] - [194] et AndrĂ© Weisrock, malgrĂ© son franchissement par la tranchĂ©e de la voie ferrĂ©e sur plusieurs centaines de mĂštres et son contournement par le canal d’alimentation du rĂ©servoir de Bouzey qui a utilisĂ© le passage naturel de la Moselle, en dĂ©pit de l’implantation de la vaste zone industrielle d’Éloyes[195] - [196] sur le cĂŽne, cet ensemble a gardĂ© l’essentiel de ses caractĂ©ristiques naturelles, mĂȘme aprĂšs l’exploitation partielle et temporaire des sables et graviers du cĂŽne. Les deux arcs morainiques stricto sensu, piĂšces essentielles du dispositif, sont restĂ©es Ă  peu prĂšs intactes[197] - [198] - [199].

Projet de lac aux cotes 379-380, avec indication du Paléo-lac et de la moraine de Noigueux, selon Dominique Harmand, professeur de géographie à l'Université de Nancy

C'est pourquoi, comme l'a rappelĂ© le 15 mars 2015 Dominique Harmand, professeur de gĂ©ographie Ă  l'UniversitĂ© de Nancy[200], lors de sa confĂ©rence[201] au Centre de gĂ©ologie Terrae Genesis[202], le projet d’un lac en amont du barrage morainique de Noirgueux, relancĂ© rĂ©cemment, nĂ©cessite de connaĂźtre un certain nombre d’informations scientifiques.

En effet, le classement de ce site majeur n'a pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une entrave au projet de crĂ©ation de lac mais pouvait, pour ceux favorables Ă  ce projet, constituer au contraire un atout supplĂ©mentaire d’intĂ©rĂȘt touristique Ă  prĂ©server et mettre en valeur de maniĂšre toute particuliĂšre pour que les conditions de rĂ©alisations soient une rĂ©fĂ©rence. La protection au titre du code de l’environnement est rĂ©gie par les articles L 341-1 Ă  L341-22 de ce mĂȘme code. Il s’agit d’une servitude d’utilitĂ© publique annexĂ©e aux documents d’urbanisme et opposable au tiers. Toutes modifications ou travaux en site classĂ© doivent faire l’objet d’une autorisation spĂ©ciale (prĂ©fectorale ou ministĂ©rielle).

Comme l’avait dĂ©jĂ  soulignĂ© en 2013 Jean-Claude Flageollet, professeur de gĂ©omorphologie, qui avait engagĂ© dĂšs 2009 la procĂ©dure de classement Ă  titre scientifique du site, ce classement a pour objectif de maintenir les caractĂšres du site, fleuron des moraines vosgiennes. Tous les travaux sont en principe soumis Ă  autorisation prĂ©fectorale et ne sont permis que s’ils s’y intĂšgrent convenablement[203] - [204]. C'est dans le mĂȘme esprit que le dĂ©partement de l'École normale supĂ©rieure de Paris rappelle que c'est « avec raison, Jean Claude Flageollet plaide pour le dĂ©veloppement de sites d’intĂ©rĂȘt gĂ©omorphologique Ă  l’image de ceux existant pour la faune et la flore. L’information est en effet la premiĂšre des clĂ©s pour une appropriation rĂ©flĂ©chie de ce patrimoine naturel, scientifique et culturel »[205].

Le massif vosgien recĂšle une diversitĂ© de cirques glaciaires renfermant de nombreux lacs et plans d’eau : Lacs, Ă©tangs, riviĂšres, cascades
 Alors que certains lacs ont conservĂ© leur vocation millĂ©naire de production piscicole d’autres ont Ă©tĂ© convertis pour les loisirs et amĂ©nagĂ©s afin de permettre la pratique de la baignade et autres loisirs nautiques. Les nombreux lacs sont en effet majoritairement artificiels Ă  l’exception de quelques grands lacs comme GĂ©rardmer[206], Longemer et Retournemer[207].

L’idĂ©e de crĂ©er des retenues d’eau dans les cirques glaciaires, et la surĂ©lĂ©vation des digues naturelles dans le but d’accumuler des rĂ©serves d’eau n’est donc pas rĂ©cente comme on peut le constater avec les barrages rĂ©alisĂ©s dans la vallĂ©e glaciaire de la Wormsa (site classĂ©) : lacs du Fischboedle[208], du Schiessrothried[209] et de l'Altenweiher[210], sur la commune de Metzeral dans le parc naturel rĂ©gional des ballons des Vosges. Le lac du Ballon, amĂ©nagĂ© sous Vauban en 1669, afin de permettre l’alimentation en eau du canal de Neuf-Brisach en est un autre tĂ©moignage historique... Tous ces travaux ont finalement permis de rĂ©guler l’écoulement des eaux au cours de l’annĂ©e, pour les activitĂ©s humaines des vallĂ©es[211].

Ces derniers sont moins Ă©tendus que les trois retenues utilitaires, le rĂ©servoir de Bouzey (vaste plan d'eau de 127 hectares servant de rĂ©servoir au canal de l'Est), le lac de Madine (plan d'eau artificiel de 1100 hectares, Ă©tabli Ă  cheval sur les dĂ©partements de la Meuse et dans une moindre mesure de Meurthe-et-Moselle) et le lac de Pierre-PercĂ©e (avec ses 304 hectares de superficie et ses 32 kilomĂštres de pourtour, appelĂ© Ă©galement lac du Vieux PrĂ©).

Le lac du Bourget (parfois appelĂ© localement « lac d'Aix » et plus rarement « lac Gris »), situĂ© dans le massif du Jura, est aussi un lac post-glaciaire. Il s'est formĂ© Ă  l'issue de la derniĂšre Glaciation de WĂŒrm, il y a environ 19 000 ans, par le retrait du grand glacier alpin du quaternaire. C'est le plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France (Ă  l'exception du Lac LĂ©man, situĂ© en partie en Suisse).

Les objectifs du projet et les principes d'aménagement

Trois objectifs essentiels justifiaient le projet aux yeux des Ă©lus et services de l'État[212] :

  • L'objectif social qui doit ĂȘtre la satisfaction des besoins du tourisme social par un programme d'Ă©quipements "adaptĂ©s",
  • L'objectif Ă©conomique qui doit ĂȘtre la rĂ©novation rurale par le tourisme offrant la possibilitĂ© Ă  la population rĂ©sidente de se reconvertir dans de nouveaux emplois liĂ©s aux Ă©quipements de sports, de loisirs et de tourisme[213],
  • Un objectif plus gĂ©nĂ©ral et non moins important qui est la promotion et en mĂȘme temps "la promotion de l'espace rural".

Les principes d'aménagement étaient les suivants[214] :

  • sur la rive droite : les sports en plein air, sur terre et sur eau, dans une zone appelĂ©e "Parc nautique"[215].
  • sur la rive gauche : (en continuitĂ© de l'agglomĂ©ration existante) la station Ă  caractĂšre urbain[216].

L’idĂ©e de ce projet a Ă©tĂ© esquissĂ©e dĂšs 1963 dans un rapport technique prĂ©sentĂ© par AndrĂ© Gravier, ingĂ©nieur conseil, et Antoine Dinkel[217] alors maire de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont. L’Association dĂ©partementale du tourisme des Vosges a fait effectuer, sur mandat des trois communes de Remiremont, Saint-Nabord et Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et du Conseil gĂ©nĂ©ral des Vosges, les premiĂšres Ă©tudes techniques[218]. Les donnĂ©es hydrogĂ©ologiques ont Ă©tĂ© analysĂ©es depuis 1961 et le sont encore aujourd'hui[219].

Extraits de l’étude rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© Agora Lorraine (rĂ©alisĂ©e en 1971 Ă  la demande de l'Association DĂ©partementale du Tourisme puis, en 1979, sur mission de la Direction DĂ©partementale de l’Équipement des Vosges) :

  • L’emprise fonciĂšre nĂ©cessaire aux surfaces mises en eau et aux espaces Ă  amĂ©nager autour du lac a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  480 hectares et la surface boisĂ©e (dont la plus grande partie est propriĂ©tĂ© communale) Ă  190 hectares, soit une surface totale d'amĂ©nagement de 480 880 hectares (y compris la surface du lac),
  • Le niveau du lac devait se situer Ă  la cote 379 NGF,
  • La longueur du lac est Ă©valuĂ©e Ă  3 300 mĂštres,
  • Sa largeur devait varier entre 200 m et 750 mĂštres maximum,
  • la surface du lac serait de 170 hectares,
  • La longueur des berges serait de 9 000 mĂštres,
  • le dĂ©bit de la Moselle a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© en saison chaude Ă  (moyenne des minimums) 12,9 m3/s et, en saison froide, (moyenne des maximums) Ă  32,3 m3/s,
  • Le barrage de la Moselle prĂ©vu, de type "barrage Ă  volets mobiles avec possibilitĂ© de passage d'une voie routiĂšre", est de 62 mĂštres de longueur et 20 mĂštres de largeur. La hauteur de retenue d’eau de 9 mĂštres. Le volume de retenue d'eau est de 4,5 millions de m3. L’éventualitĂ© de la crĂ©ation d’un barrage hydroĂ©lectrique rĂ©pond plus encore aujourd’hui Ă  des besoins de dĂ©veloppement durable.

Quels étaient les équipements prévus :

  • le centre de station et le parc nautique (terrains de sports ; centre Ă©questre ; voile ; canotage ; plage ; camping~caravaning ; voile ; etc[220].
  • les Ă©quipements d’hĂ©bergement (rĂ©sidences secondaires ; hĂŽtels[221] ; studios ; meublĂ©s ; village de vacances familiales ; colonies de vacances ; camp de tourisme ; camping-caravaning ; etc.), sur une surface totale d'amĂ©nagement de 880 hectares[222].
  • L’initiative de crĂ©er des structures intercommunales pour la rĂ©fection des cours des riviĂšres constitue en quelque sorte une opĂ©ration de prĂ©figuration[223].
  • Avant mĂȘme d'ĂȘtre en eau le lac de Remiremont sensibilisait les sociĂ©tĂ©s sportives aquatiques (Ă  l'image du Spirro-club, des vĂ©liplanchistes, du club nautique ou encore des pĂȘcheurs Ă  la ligne) dĂšs 1989[224]. Ce qui confortait, aux yeux des Ă©lus, la nĂ©cessitĂ© d'aboutir rapidement Ă  une entente juridique pour que puisse ĂȘtre envisagĂ©e rapidement la future gestion du plan d'eau, et une bonne utilisation pour les associations existantes ou Ă  crĂ©er.
  • Plan d'ensemble du barrage
    Plan d'ensemble du barrage
  • DĂ©tail du projet de barrage Ă  Noirgueux
    DĂ©tail du projet de barrage Ă  Noirgueux
  • Les principes d’organisation du site
    Les principes d’organisation du site
  • Site et occupation du sol
    Site et occupation du sol
  • Viabilisation : Les Ă©quipements
    Viabilisation : Les Ă©quipements

Comment devait ĂȘtre gĂ©rĂ© ce projet ?

  • L’Association DĂ©partementale du Tourisme prĂ©conisait la crĂ©ation d’un Syndicat Mixte comme maĂźtre d’ouvrage, auquel serait adjointe une SociĂ©tĂ© d’Économie Mixte comme maĂźtre d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ©. L’amĂ©nagement de la zone Ă©tant rĂ©alisable dans le cadre dune ZAC ou Ă  dĂ©faut, dĂšs la rĂ©alisation aprĂšs modification des PLU d’opĂ©rations s’inscrivant dans un plan d’amĂ©nagement d’ensemble.

Aujourd'hui, on pourrait évoquer la possibilité de création d'un "établissement public de coopération intercommunale" (EPCI) et la mise au point d'un "plan local d'urbanisme intercommunal" ?

Ces Ă©tudes avaient dĂ©montrĂ© la fiabilitĂ© du projet et ses retombĂ©es Ă©conomiques et touristiques incontestables. 1971 est la date Ă  laquelle les Ă©tudes de faisabilitĂ© pour la rĂ©alisation du parc nautique sur le site du plan d’eau de Noirgueux ont Ă©tĂ© achevĂ©es. Mais les contraintes fixĂ©es, Ă  juste titre, pour le traitement des Ă©vacuations d’eaux usĂ©es dans la Moselle ont soulevĂ© le problĂšme du dĂ©versement des produits chimiques des usines en amont[225].

À la place, une sociĂ©tĂ© de terrassement exploita le terrain pour extraire du matĂ©riel afin de l'utiliser pour la construction de la Route nationale 57.

Les conclusions de l’Agence financiùre de bassin Rhin-Meuse sur le projet de plan d'eau

Les conclusions de l’Agence financiĂšre de bassin Rhin-Meuse, Division « Besoins-Ressources » Ă©taient particuliĂšrement positives[226] : « Le projet de plan d’eau de Remiremont se prĂ©sente donc sous les meilleurs auspices :

  • sur le plan technique, l’étroitesse et la faible hauteur du site Ă  barrer, alliĂ©es Ă  la qualitĂ© correcte des matĂ©riaux des appuis et Ă  l’alimentation largement excĂ©dentaire, sont trĂšs favorables ;
  • sur le plan fonctionnel, les dimensions ambitieuses, la cĂŽte contournĂ©e, alternativement rocheuse et sableuse, l’eau claire et peu polluĂ©e en font un amĂ©nagement de haut niveau ;
  • sur le plan esthĂ©tique, le pittoresque du site en sera encore valorisĂ© ;
  • sur le plan financier, enfin, on constate que le coĂ»t du projet reste fort raisonnable (
) ».
  • Rappelons Ă  nouveau qu’il convient de ne pas nĂ©gliger l’éventualitĂ© de l’utilisation de la chute ainsi crĂ©Ă©e pour fabriquer de l’électricitĂ©, ce qui pourrait intĂ©resser un industriel (le coĂ»t d’une usine a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  1 200 000 Frs » en janvier 1971, soit rĂ©ajustĂ©s au 1er trimestre 2014 Ă  1 300 000 € environ.

Bilan financier prévisionnel selon l'étude préliminaire

Compte tenu des recettes et subventions prĂ©visionnelles, rappelĂ©es ci-aprĂšs, la charge rĂ©siduelle totale des acquisitions de terrains[227] - [228] et travaux d'infrastructures et superstructures Ă©tait Ă©valuĂ©e, en janvier 1971, par l'Association dĂ©partementale du tourisme des Vosges, rĂ©ajustĂ©s au 1er trimestre 2014 Ă  8 700 812 €[229] (comprenant l’ouvrage de retenue, l’amĂ©nagement du plan d’eau et l'achat des terrains, la voirie, l’assainissement, l’alimentation en eau potable).

Le rapport concluait que, "sous réserve d'une étude détaillée de bilan à faire dans le cadre de la procédure juridique et administrative retenue, ce premier bilan sommaire permet de constater que le projet est réalisable"[242].

Si pour le financement du projet, toutes les aides dĂ©duites, il restait Ă  charge 8 millions d’euros, la communautĂ© de communes de la Porte des Vosges comptant 23 000 habitants, la dĂ©pense serait de l’ordre de 250 euros par habitant[243].

Mise en Ɠuvre d'un programme prioritaire d'interventions pluriannuelles pour la prĂ©servation ou la restauration des continuitĂ©s Ă©cologiques des diffĂ©rents cours d'eau

Les propriĂ©taires ou gestionnaires des ouvrages Ă©taient susceptibles de bĂ©nĂ©ficier des aides de l' agence de l'eau dans le cadre du 10e programme 2013-2018. Celui-ci fixe les prioritĂ©s et les moyens d'action et s'inscrit Ă  la fois dans la mise en Ɠuvre de la politique publique nationale de l'eau et la stratĂ©gie dĂ©finie au niveau du bassin : directive cadre sur l'eau et mise en Ɠuvre des objectifs des schĂ©mas directeurs d'amĂ©nagement et de gestion des eaux, directive inondation, loi sur l'eau et les milieux aquatiques, lois Grenelle...

L'agence de l'eau a annoncĂ© qu'elle consacrera 150 millions d'euros par an pour soutenir les actions nĂ©cessaires Ă  l'atteinte du bon Ă©tat des milieux aquatiques et la protection des ressources en eau[244].

La production d'Ă©nergies renouvelables

En France, au 31 dĂ©cembre 2017, sur un total de capacitĂ©s installĂ©es d’environ 130 GW (130 761 Gigawatt)[247], les installations nuclĂ©aires en reprĂ©sentent environ la moitiĂ© (48,3 %, soit Puissance de 63 130 MW), suivies du thermique Ă  combustible fossile (14,5 %, dont charbon 2,3 %, 2 997 MW; fioul 3,1 %, 4 098 MW; gaz 9,1 %, 11 851 MW); hydraulique (19,5 %, 25 517 MW), et enfin des autres Ă©nergies renouvelables (11 %) telles que l’éolien (10,4 %, 13 559 MW), le solaire (5,9 %, 7 660 MW) et la bioĂ©nergies (1,5 %, 1 949 MW). La production d’électricitĂ© française repose donc pour prĂšs de 90 % sur les moyens de production nuclĂ©aires et hydrauliques, technologies prĂ©sentant l’avantage, comme pour les autres sources d’énergies renouvelables, de ne pas Ă©mettre de gaz Ă  effet de serre[248].

Concernant la production hydro-électrique du site de Noirgueux[249], selon André Gravier[250], il existe deux solutions possibles :

  • Usine sur barrage avec une retenue en dessous de la cote 380, qui aurait une production annuelle de 10 000 000 kWh.
Canal d'alimentation du réservoir de Bouzey
Rigole d'alimentation du réservoir
Écluse sur le canal de Bouzey, sur le sentier pĂ©dagogique de la moraine de Noirgueux
    • Dans ce cas la cote de la retenue pourrait ĂȘtre fixĂ©e en dessous de 380, la rigole d'alimentation du rĂ©servoir de Bouzey ne subirait aucune modification et la dĂ©pense moyenne par kWh produit serait rĂ©duite au minimum.
  • Usine avec canal d’amenĂ©e jusqu’à Pouxeux, avec une retenue Ă  la cote 380, pour utiliser une chute beaucoup plus importante qui produirait en moyenne 23 500 000 kWh.
    • Pour envisager ce cas, il faut absolument une retenue Ă  380 pour que le canal d'amenĂ©e Ă  l'usine de Pouxeux puisse alimenter directement la rigole d'alimentation du rĂ©servoir de Bouzey Ă  son entrĂ©e Ă  Pouxeux, car il faudrait pouvoir disposer de l'emprise de la rigole pour construire ce canal d'alimentation. La chute brute entre la cote 380 et la prise d'eau de l'usine hydro-Ă©lectrique moderne du Saut du Broc serait de 25 mĂštres. MalgrĂ© un prix de revient au kWh plus Ă©levĂ©, Ă  cause du canal d'amenĂ©e, l'installation resterait rentable et surtout sa production nette serait supĂ©rieure de 11 800 000 kWh. La rigole d'alimentation du Bouzey serait dans cette Ă©ventualitĂ© rĂ©duite de 14 kilomĂštres sur 42, d'oĂč Ă©conomie d'entretien et utilisation de l'emprise du canal Ă  l'amont du barrage pour la route du bord du lac rive gauche.

Les travaux d'Ă©dification de la rigole de Bouzey[251] et de ses ouvrages entre la prise d'eau de Remiremont et Arches, sur 19 467 km, ont dĂ©butĂ© en 1882 et ont Ă©tĂ© terminĂ©s en 1887[252]. La rigole principale dĂ©bute Ă  Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont. Une partie de l'eau de la Moselle est dĂ©viĂ©e sur la rigole, oĂč elle s'Ă©coule par gravitĂ© sur plus de 45 kilomĂštres jusqu'au rĂ©servoir de Bouzey. De lĂ  elle se dĂ©verse dans le canal des Vosges et sert aux besoins de la navigation, essentiellement des plaisanciers[253].

Les possibilitĂ©s offertes par ce projet de barrage apparaissaient d’autant plus intĂ©ressantes que, selon les conclusions du « SchĂ©ma rĂ©gional climat- air-Ă©nergie », l’hydroĂ©lectricitĂ©, bien prĂ©sente en Lorraine, ne dispose plus d’un potentiel de dĂ©veloppement important[254].

En France, 15 % de l’énergie Ă©lectrique produite en 2002 provenaient de l’hydroĂ©lectricitĂ©[255], ce chiffre atteint 19,5 % en 2017. Entre 2005 et 2008, la production d’énergie totale avait diminuĂ© en Lorraine de 13,06 Mtep (millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole (Mtep) Ă  12,80 Mtep alors que la part des Ă©nergies renouvelables a augmentĂ© de 17 % (0,38 Ă  0,45 Mtep). La contribution des Ă©nergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale Ă©tait quant Ă  elle passĂ©e de 4,4 % Ă  5,4 %, encore loin de l’objectif national de 23 % Ă  l’horizon 2020[256].

Sur le versant alsacien, des contributions ont Ă©tĂ© fournies au schĂ©ma des Ă©nergies renouvelables en Alsace pour la part relative Ă  l'hydroĂ©lectricitĂ©. L'enjeu de l'Ă©tude est de concilier deux objectifs environnementaux ambitieux : ‱ Augmenter la part d'Ă©nergies renouvelables, ‱ Atteindre le bon Ă©tat des eaux en 2015[257].

Comme rappelé en introduction, la diversification des activités en fond de vallées et les tunnels contribueront aussi à préserver les massifs vosgiens du risque de développement d'éoliennes[258] - [259] dans les sites naturels.

La crainte de certaines associations est effectivement de voir l'installation d'Ă©oliennes... prĂ©parer le dĂ©veloppement de la biomasse[260] Ă  grande Ă©chelle, impliquant des dĂ©boisements considĂ©rables. Seule une diversification des mĂ©thodes de production d'Ă©nergie renouvelable peut effectivement permettre de dĂ©gager des solutions alternatives... Ă  la condition que leur mise en Ɠuvre soit prĂ©cĂ©dĂ©e d'Ă©tudes d'impacts rĂ©ellement objectives associant aux rĂ©flexions des partenaires associatifs[104] et l'Office National des ForĂȘts (ONF) compĂ©tents dans ces domaines.

Les atouts mis en avant et les perspectives de ce projet

Le contexte Ă©conomique est propice Ă  ces rĂ©alisations capitales pour l’avenir des vallĂ©es en raison du nouveau "schĂ©ma dĂ©partemental de dĂ©veloppement touristique" des Vosges[261] - [262], des "projets touristiques et Ă©conomiques structurants" de la RĂ©gion Lorraine[263] - [264] et d'autre part avec une "stratĂ©gie globale d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable" encouragĂ©e par le Conseil rĂ©gional de Lorraine[265] et des politiques europĂ©ennes[266], notamment grĂące Ă  la position de la Lorraine au sein du GECT Grande RĂ©gion (territoire transrĂ©gional constituĂ© du Luxembourg (pays), de la Sarre, de la Wallonie, de la RhĂ©nanie-Palatinat et de la communautĂ© germanophone de Belgique)[267].

Le plan d’investissements d’avenir sur 10 ans, dotĂ© d’une enveloppe de 12 milliards d’euros[268], selon l’annonce du Premier ministre, le 9 juillet 2013, constitue Ă©galement une rĂ©elle opportunitĂ© pour le dĂ©veloppement des infrastructures et la transition Ă©nergĂ©tique des communes des vallĂ©es vosgiennes.

Un "Conseil de développement du pays de Remiremont et de ses vallées" a été constitué[269]. Il permettra d'assurer la cohérence des réflexions et propositions en veillant à ce que ce projet soit intégré :

Raisons des échecs précédents et la situation actuelle

Finalement, comme rappelé en introduction, ce projet et les débats qu'il provoque a mis les divers acteurs en face de leurs responsabilités pour définir des principes de mise en commun de "programmes de société et de préservation" pour les prochaines générations :

  • agriculteurs,
  • forestiers,
  • partisans d'une diversification des activitĂ©s en fond de vallĂ©es et de crĂ©ation de tunnels qui contribuent aussi Ă  prĂ©server les massifs vosgiens,
  • industriels qui font preuve d'inventivitĂ© pour proposer d'autres alternatives et une diversification des moyens de production d'Ă©nergies renouvelables,
    • L'Ă©nergie solaire photovoltaĂŻque,
    • La construction et la modernisation des barrages hydroĂ©lectriques (comment amĂ©liorer la rentabilitĂ© des barrages existants),
    • Routes et parkings solaire et panneaux photovoltaĂŻques : une action commune est-elle possible ?
    • La ville allemande de Karlsruhe teste une route qui recharge les vĂ©hicules Ă©lectriques grĂące Ă  l’induction dynamique[278],
    • Transformer du CO2 en pĂ©trole[282],
    • la biomasse en Ă©valuant objectivement les avantages et les risques pour la prĂ©servation des espaces forestiers[260] qui pourraient impliquer des dĂ©boisements prĂ©occupants,
    • Les Ă©oliennes et les confrontations actuelles avec ceux qui estiment nĂ©cessaire de privilĂ©gier les ressources fiscales, quitte Ă  accepter la multiplication d'Ă©oliennes[258] - [259] dans les sites naturels.

Les techniques de production d'énergie renouvelable ne cessent donc de se développper.

Ceux qui ont connu et contribué à l'élaboration de ce projet de lac et à ses débats, depuis plus de 50 ans, ont voulu témoigner de leur vivant des difficultés des choix lorsqu'il s'agit de bien apprécier tous les types de projets innovants, pour le développement écologique du tourisme vert dans les sites naturels.

À l'origine le dĂ©bat se limitait Ă  des enjeux entre "production d'Ă©nergie et activitĂ© touristique" et la "protection des espaces agricoles". DĂ©sormais les enjeux se sont considĂ©rablement Ă©largis en posant de vĂ©ritables questions de conception de "projets de sociĂ©tĂ©" prenant en compte les progrĂšs technologiques rĂ©cents.

Seule une diversification des mĂ©thodes de production d'Ă©nergie renouvelable peut effectivement permettre de dĂ©gager des solutions alternatives Ă  tous les enjeux auxquels nous aurons Ă  faire face... Ă  la condition que leur mise en Ɠuvre soit prĂ©cĂ©dĂ©e d'Ă©tudes d'impacts rĂ©ellement objectives associant aux rĂ©flexions les experts et mouvements associatifs dans les divers domaines (sur les changements prĂ©visibles du rĂ©chauffement climatique et les adaptations Ă  anticiper pour les besoins en eau, l'Ă©volution des activitĂ©s des stations de sports d'hiver en raison de la rĂ©duction de la pĂ©riode d'enneigement, l'agroforesterie, la protection de la biodiversitĂ©, de la faune et la flore, le dĂ©pĂ©rissement et la perte de productivitĂ© des forĂȘts par l'allongement des pĂ©riodes de sĂ©cheresse et l'Ă©volution des paysages qui en dĂ©coule, les effets du Gaz Ă  effet de serre...

Les agriculteurs ont exprimé, dÚs 1963, leur opposition au projet initial car ils craignaient une réduction des terres agricoles.

Le projet a pourtant Ă©tĂ© relancĂ© Ă  plusieurs reprises, mais sans succĂšs alors mĂȘme que la perte d'Ă©tablissement agricoles[283] dans la vallĂ©e de la Moselle aurait dĂ» ĂȘtre compensĂ©e par des mesures en faveur des exploitants agricoles ayant assurĂ© leur succession, grĂące aux perspectives d'Ă©changes des terrains inondables par les terrains agricoles dĂ©laissĂ©s.

Les articles de presse Ă©voquant le projet de lac expriment chronologiquement l'Ă©volution des points de vue :

  • Bulletin de Remiremont, Ville d’art et ville moderne, p. 54. « M. Georges Anuszewicz (mandat 1963-1965) aurait aimĂ© qu’un dossier, celui du lac de Noigueux, ne reste pas dans les tiroirs. Dommage, dit-il, je persiste Ă  croire que cette opĂ©ration aurait Ă©tĂ© fructueuse sur le plan touristique
 mais aprĂšs tout, ce dossier peut ĂȘtre exhumĂ© un jour
 »
  • La LibertĂ© de l'Est, 7 septembre 1973 : Parmi les solutions de dĂ©viation proposĂ©es, celle dite du "Centre", qui recueille une majoritĂ© (trĂšs large) d'avis favorable, GĂ©rard Dinkel, ingĂ©nieur, rappelle qu'il faut toujours grouper les obstacles : routes, voies ferrĂ©es, cours d'eau, etc. sa caractĂ©ristique essentielle est la canalisation de la Moselle, du Pont de Prieur Ă  la jonction de la Moselle-moselotte et en aval du pont le Prieur. Il a, Ă  cet effet, esquissĂ© un schĂ©ma Ă©tayant sa proposition.
  • 4 septembre 1979 : Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont : la pĂ©tition, signĂ©e par quelque 70 Ă  80 habitants de Saint-Étienne, rĂ©clamant une nouvelle Ă©tude de l’amĂ©nagement du plan d’eau est arrivĂ©e sur le bureau du maire. Quel est le poids de cette pĂ©tition ? Il n’est nullement nĂ©gligeable d’autant plus qu’on sait maintenant que certains agriculteurs ne sont plus hostiles Ă  la vente de leurs terrains mais cela ne veut pas dire non plus que le projet est remis sur les rails.
  • Plusieurs pĂ©titions rĂ©clament une rĂ©ouverture du dossier du plan d'eau et la reprise de l'Ă©tude du lac (L’Est rĂ©publicain et La LibertĂ© de l'Est).
  • L’Est rĂ©publicain, 1er fĂ©vrier 1981, page cinq : Lac de Noirgueux : Saint-Étienne Ă©met un avis dĂ©favorable sur le projet « tel qu’il est prĂ©sentĂ© ». M. Mangeol Ă©voque le petit projet de lac « il y a 2 lacs possibles dans le rapport : un grand de 194 ha et un petit de 94 ha qui, prĂ©sentĂ© il y a deux ans Ă  Saint-Nabord, n’avait pas rencontrĂ© d’opposition notable de la part des agriculteurs » (
) PrĂ©cision du Maire de St-Étienne : Peut-ĂȘtre sera-t-il possible de l’envisager plus tard. Il nous faut cependant maintenir notre dĂ©cision de rĂ©viser le POS. Mais pas dans la zone du lac. Je refuse, dans un sens ou dans l’autre d’hypothĂ©quer l’avenir ».
  • L'Est rĂ©publicain jeudi 25 octobre 1990, p. 534, Jean Valroff L’acte de foi dans la tourmente. Le maire-conseiller rĂ©gional a fait front Ă  la fatalitĂ© du destin : « On pourrait mĂȘme faire le lac de Noirgueux tombĂ© l’eau il y a une quinzaine d’annĂ©es noyĂ© par la rĂ©sistance des agriculteurs stĂ©phanois : Je pense que serait dommage de ne pas le faire, dit aujourd’hui Jean Valroff ».
  • Vosges Matin, 29 mars 2021 Le lac de Noirgueux aux 79 millions d'euros tombe Ă  l'eau[284].

L'évolution rapide des techniques de production d'énergies renouvelables explique, au moins en partie, la prudence et les délais de décisions quant aux choix politiques qui engageront à l'avenir notre mode de vie mais aussi notre cadre de vie... ou la priorité données aux recettes fiscales[285].

Mais la principale difficulté, qui mobilise surtout les recherches et ouvre des perspectives de progrÚs technologiques exceptionnels... c'est le stockage de l'électricité produite[286].

Selon le Commissariat gĂ©nĂ©ral au dĂ©veloppement durable, les Ă©nergies renouvelables (ENR) se dĂ©veloppent fortement depuis 2010 et cette progression va se poursuivre sous l'impulsion de la Programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie (PPE) prise en application de la Loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte (LTECV) : ces Ă©nergies reprĂ©senteront entre 28 et 31 % de la production d'Ă©lectricitĂ© Ă  l'horizon 2023. 13 % sont dĂ©jĂ  assurĂ©s par l'hydroĂ©lectricitĂ© dont le dĂ©veloppement devrait ĂȘtre faible Ă  l'avenir.

Le stockage de l'Ă©lectricitĂ© est d'autant plus difficile et coĂ»teux que sa durĂ©e est longue. Le mix Énergie renouvelable (EnR en abrĂ©gĂ©) doit ĂȘtre choisi en cohĂ©rence avec la saisonnalitĂ© de la consommation qu'il est possible d'inflĂ©chir Ă  long terme : l'isolation des bĂątiments permet de moins consommer en hiver et la climatisation peut Ă©viter des surproductions dues au PV en Ă©tĂ©. Dans un second temps, le systĂšme de stockage doit ĂȘtre optimisĂ© en fonction de la durĂ©e des fluctuations de la demande et des EnR.

Les pays dont les pics de consommation ont lieu en hiver, comme la France, auront intĂ©rĂȘt Ă  privilĂ©gier une production Ă©olienne. Celle-ci prĂ©sente des fluctuations s'Ă©talant sur plusieurs semaines pour lesquelles les batteries sont de peu d'utilitĂ© et pour lesquelles le stockage dans les rĂ©servoirs hydrauliques de grande taille (Station de Transfert d'Énergie par Pompage (STEP) pouvant stocker de 2 Ă  5 semaines de production Ă©olienne) restera la wolution la plus adaptĂ©e[287].

Quelles perspectives Ă©ventuelles pour ce projet par rapport au constat initial ?

On sait que le rĂ©chauffement climatique global, confirmĂ© Ă  l’échelon rĂ©gional sur la pĂ©riode 1899-2007 Ă©quivaut, pour le climat lorrain, Ă  un glissement de 200 Ă  300 km vers le sud. Cela pourrait se traduire, selon les Ă©tudes des services de l'État, selon les conclusions rappelĂ©es ci-aprĂšs, par une baisse de frĂ©quentation des domaines skiables et une augmentation de la frĂ©quentation des lieux de vacances en Ă©tĂ©. Ce qui renforce la nĂ©cessitĂ© de prise en compte des objectifs de diversification des sites d'activitĂ©s « 4 saisons ».

La tempĂ©rature mesurĂ©e a augmentĂ© de 1,2 °C sur la pĂ©riode 1899-2007, ce qui Ă©quivaut pour le climat lorrain Ă  un glissement de 200 Ă  300 km vers le sud. Il apparaĂźt que l’évolution possible des tempĂ©ratures moyennes en Lorraine serait de + 3,6 °C en 2080 (par rapport Ă  la pĂ©riode 1971-2000), avec des contrastes saisonniers importants.

Au cours des 50 derniĂšres annĂ©es, les tendances climatiques observĂ©es pour la Lorraine ne peuvent plus ĂȘtre ignorĂ©es : "diminution significative au printemps du nombre de jours de gel; augmentation significative l’étĂ© du nombre de journĂ©es supĂ©rieures Ă  25 °C et de nuits chaudes; augmentation significative l’hiver des jours chauds et des nuits chaudes; baisse chronique de l’enneigement au sol Ă  toutes les altitudes dans le massif des Vosges; des canicules de l’étĂ© 2003 qui doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme un extrĂȘme mĂ©tĂ©orologique, mais qui pourraient ĂȘtre utilisĂ©es pour imaginer un avenir plus ou moins proche et/ou plus ou moins probable. En Lorraine, cela pourrait se traduire par une baisse de frĂ©quentation des domaines skiables (Ă  la suite d'une diminution de l’enneigement) et une augmentation de la frĂ©quentation des lieux de vacances (campings par exemple) en Ă©tĂ©"[288] - [289].

L'hydraulique est, effectivement, la deuxiĂšme source de production Ă©lectrique derriĂšre le nuclĂ©aire mais, comme le souligne le rapport des services de l'État, l’hydroĂ©lectricitĂ©, bien prĂ©sente en Lorraine, ne dispose plus d’un potentiel de dĂ©veloppement important[290]. La production d'Ă©nergies renouvelables proposĂ©e par la crĂ©ation du barrage de Noirgueux, qui n'avait Ă©videmment rien Ă  voir avec l'alimentation d'une centrale nuclĂ©aire, reste aux yeux de ceux qui y croient encore, une opportunitĂ© prĂ©fĂ©rable au dĂ©veloppement des Ă©oliennes sur les sommets vosgiens.

La diversification des activités en fond de vallées et les tunnels contribueront aussi à préserver les massifs vosgiens du risque de multiplication des éoliennes dans les sites naturels.

C’est la raison pour laquelle, dans le cadre des travaux relatifs au SchĂ©ma rĂ©gional climat air Ă©nergie, le lĂ©gislateur encourage une diversification des diffĂ©rents types d'actions de production d'Ă©nergies renouvelables en dĂ©finissant des secteurs Ă  fort potentiel hydroĂ©lectrique, appelĂ©s secteurs stratĂ©giques, dans lesquels le dĂ©veloppement de l’hydroĂ©lectricitĂ© est encouragĂ© sous rĂ©serve de faire Ă©merger Ă  Ă©chĂ©ance 2020 des projets optimisant ce potentiel en termes de productible, tout en limitant les tronçons de cours d’eau impactĂ©s.

Dans les secteurs de l'hydraulique, l’optimisation de la mobilisation du potentiel conduit Ă  privilĂ©gier les projets qui relĂšvent du rĂ©gime de concession pour les installations d'une puissance installĂ©e de plus de 4,5 MW[291].

En juin 2018 une pré-étude de classement du site du Saint-Mont a fournit une vue trÚs détaillée des enjeux paysagers et patrimoniaux de l'ensemble des massifs[292]... ce qui semble écarter les risques d'installations d'éoliennes ?[293].

Le projet, qui a fait l’objet de dĂ©bats depuis 1963, a alors Ă©tĂ© classĂ© sans suite en mars 2021[294].

Les préconisations des auteurs du projet, non suivies d'effet

ConcrÚtement, trois priorités émergeaient des projets et se révélaient indissociables :

  • La prĂ©servation ou la restauration de la continuitĂ© Ă©cologique des cours d'eau en amont. Ces actions permettant, par la mĂȘme occasion de pallier le manque d'entretien des installations abandonnĂ©es, parfois depuis le milieu du XIXe siĂšcle. Car, Ă  cette Ă©poque, presque chaque cours d’eau de la montagne vosgienne produisait de l’énergie par l’intermĂ©diaire de roues Ă  eau. Cette technique fut progressivement abandonnĂ©e avec l’industrialisation. Or les fermetures d'usine et d'abandon des diverses activitĂ©s artisanales condamnent les installations existantes (canaux, dĂ©versoir, barrage, seuil (barrage)....) du fait du manque d'entretien des ouvrages d'alimentation en eau existants.
  • La production d'Ă©nergie renouvelable ;
  • Le dĂ©senclavement du massif avec le percement d'un tunnel favorisant le dĂ©senclavement, autre projet jusqu'Ă  ce jour classĂ© sans suite[295] - [296] - [297], et le dĂ©veloppement touristique et Ă©conomique des communes du massif vosgien vosgiennes.

Les mesures législatives intervenues pour encourager les actions de développement et de protection de la montagne

  • La loi no 85-30 du 9 janvier 1985 dite « Loi montagne », constitue le cadre lĂ©gislatif spĂ©cifiquement destinĂ© aux communes situĂ©es dans un « territoire de Montagne ». Le massif des Vosges constitue une zone de massif bĂ©nĂ©ficiant de ces dispositions[298].
  • À l'article L.145-3 du Code de l'urbanisme (Livre I), les rĂšgles gĂ©nĂ©rales d'amĂ©nagement et d'urbanisme prĂ©voient justement des dispositions particuliĂšres en faveur des zones de montagne, y compris notamment la crĂ©ation d'unitĂ© touristique nouvelle[299].

Le développement du tourisme

Remiremont accueille le TGV

Le projet de lac n'a certes pas abouti mais il a, depuis les années 1960, contribué à accélérer divers investissements allant dans le sens d'un développement économique basé essentiellement sur le tourisme.

Que s’est-il en effet passĂ© depuis janvier 1971 ? (date d'achĂšvement des Ă©tudes de faisabilitĂ© pour la rĂ©alisation du parc nautique sur le site du plan d’eau de Noirgueux)[300]:


Plan sommaire exécuté par le quotidien « La Liberté de l'Est », sur les indications de Gérard Dinkel, ingénieur.

La rĂ©alisation intelligente de la voie express a Ă©galement canalisĂ© la Moselle en rĂ©duisant les zones inondables, ce qui a permis par la mĂȘme occasion de restituer des terrains Ă  vocation industrielle[302].

AprÚs le TGV qui desservait la gare de Remiremont, la LGV Est européenne, (Ligne à Grande Vitesse), est devenue une réalité[303]. Ce qui réduit les durées de trajets à 2 h 45 Remiremont / Paris, en assurant ainsi un réel désenclavement des vallées,

  • Le tunnel routier de Sainte-Marie-aux-Mines a Ă©tĂ© mis aux normes europĂ©ennes... en attendant la percĂ©e des Vosges attendue depuis 1909...
  • Le Canal de l'Est qui, avec ses 394 km en deux parties, Ă©tait le plus long de France, est - semble-t-il - bien entretenu. Dans un but de promotion touristique, les tronçons ont Ă©tĂ© renommĂ©s respectivement "Canal des Vosges" et "Canal de la Meuse"[304] - [305] - [306].
L'ancienne gare de Bussang Ă  la fin de la partie sud de la voie verte

On constate ainsi que les vallĂ©es vosgiennes ont su dĂ©velopper, de maniĂšre trĂšs complĂ©mentaire, des actions Ă  destination touristique « 4 saisons ». Certaines villes sont ainsi reconnues et labellisĂ©es « Station touristique / Commune touristique » : La Bresse, GĂ©rardmer, PlombiĂšres-les-Bains, Remiremont, Ventron. D'autres sont labellissĂ©e « Station verte » : Anould, Bussang, Corcieux, Girmont-Val-d'Ajol, Plainfaing, Raon-l'Étape, Saulxures-sur-Moselotte, ThiĂ©fosse, Le Val-d'Ajol...

Sans oublier le thermalisme[324] et l’ensemble des activitĂ©s liĂ©es Ă  l’exploitation et Ă  l’utilisation des eaux thermales avec : Bains-les-Bains (connue pour ses sources chaudes)[325] pour les Maladies cardio-artĂ©rielles et la Rhumatologie et les traumatismes ostĂ©o-articulaires; Vittel (eau minĂ©rale)[326] ; ContrexĂ©ville connue pour le traitement des Maladies de l'appareil urinaire et mĂ©taboliques. Les eaux de ContrexĂ©ville sont employĂ©es Ă©galement contre les maladies des reins, du foie, la goutte, le diabĂšte et les rhumatismes; PlombiĂšres-les-Bains pour les Maladies de l'appareil digestif et mĂ©taboliques et la GynĂ©cologie...

BĂątiment thermal gallo-romain dit "Piscine Jutier" (vestiges)

Le dĂ©partement des Vosges possĂšde d'ailleurs un patrimoine gallo romain qui atteste des vertus de l’eau :

  • le sanctuaire gallo-romain de Grand. L'inscription somno jussus sur un ex-voto trouvĂ© sur le site de Grand, dĂ©diĂ© au dieu guĂ©risseur gallo-romain Apollon-Grannus confirme la pratique sur ce site de l'incubation par les pĂšlerins, dĂšs le Ier siĂšcle : ceux-ci passaient la nuit dans l'enceinte du sanctuaire et attendaient la visite du dieu au travers d'un songe. On peut supposer des purifications prĂ©alables et un rituel autour de l'eau[327] - [328].
  • de mĂȘme PlombiĂšres fut, dĂšs le Ve siĂšcle av. J.-C., le lieu d'un habitat celte. Les Romains lors de la conquĂȘte des Gaules, y dĂ©couvrirent des sources d'eaux chaudes et fondĂšrent la station il y a plus de 2000 ans (BĂątiment thermal gallo-romain dit Piscine Jutier[329] - [330]).

On peut donc affirmer aujourd’hui que, comme jamais, depuis 1963, le dĂ©partement n’a disposĂ© d’autant de facteurs favorables autour de "l'eau douce", pour l’aboutissement consensuel d’un tel projet.

Ces Ă©lĂ©ments sont jugĂ©s d’autant plus importants que

  • Riche d’un patrimoine culturel diversifiĂ© et abondant, la Lorraine en assure l’étude et le porte Ă  la connaissance du grand public en application de la loi du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales[331] - [332] - [333],
  • La prĂ©servation des paysages, les lĂ©gendes, traditions populaires et rĂ©alitĂ©s historiques Ă©tayĂ©es par des recherches documentaires et archĂ©ologiques et de nombreux circuits de randonnĂ©es[334] balisĂ©s notamment par le « Club vosgien »[335] ont assurĂ© aux diffĂ©rents sites des communes du "Pays de Remiremont" une notoriĂ©tĂ© certaine[336],
  • La moraine de Noirgueux[337] mais aussi les caractĂšres lithologiques et palĂ©ontologiques des terrains qui affleurent dans les trois dĂ©partements lorrains[338] sont Ă©galement des opportunitĂ©s exceptionnelles.
  • Le dĂ©peuplement rural est toujours d'actualitĂ© entraĂźnant, malgrĂ© les efforts du Conseil gĂ©nĂ©ral, une rĂ©duction importante de l’activitĂ© agricole qui devra ĂȘtre compensĂ©e par des activitĂ©s nouvelles,
  • L’Industrie textile est en crise dans les Vosges, et doit se restructurer par une modernisation et une diversification accrue[339], comme cela Ă©tait d’ailleurs prĂ©visible dĂšs 1963 et justifiait le lancement du projet de lac pour assurer la reconversion des emplois.

Les consĂ©quences sociales, dues Ă  l’absence de grands projets sont connues. Des communes en ont souffert et en souffrent plus gravement encore faute de ne pas s’ĂȘtre reconverties. L'Exode rural en France est particuliĂšrement Ă©vident dans les Vosges[340].

Ce rapide constat aboutit Ă  une Ă©vidence : « Pour relancer l’activitĂ© Ă©conomique, il faut diversifier l’économie et notamment dĂ©velopper le tourisme ». Cette prioritĂ© est d'ailleurs rĂ©affirmĂ©e dans le SchĂ©ma lorrain de dĂ©veloppement durable de l'Ă©conomie touristique (2013-2020)[341]

D'ailleurs, constatant que bien qu'Ă©tant la premiĂšre destination touristique au monde, la France n’est pourtant qu’en 3e position en termes de recettes, le Gouvernement a lancĂ© fin 2014 des « contrats de destination » censĂ©s crĂ©er des « marques de territoire ». 11 contrats de destination avec des territoires ont Ă©tĂ© identifiĂ©s, dont le Massif des Vosges[342].

La liste des parcs de loisirs d'Europe tĂ©moigne du succĂšs des initiatives privĂ©es, mais nul n’est besoin de s’inspirer des parcs d’attractions tels que « Europa-Park» Ă  Rust (Bade-Wurtemberg) en Allemagne, Gardaland situĂ© Ă  Castelnuovo del Garda en VĂ©nĂ©tie (adjacent au Lac de Garde, duquel il tire son nom), Walygator Parc, sur la commune française de MaiziĂšres-lĂšs-Metz dans le dĂ©partement de la Moselle, Fraispertuis-City sur la commune de JeanmĂ©nil au cƓur de la forĂȘt vosgienne (Ă©lu « meilleur parc familial français » en 2004)[343] qui constitue la premiĂšre destination touristique payante des Vosges[344]. Avec une rĂ©alisation respectueuse de la nature vosgienne, l'intĂ©gration des donnĂ©es environnementales, Ă©cologiques, de la faune et de la Flore du massif des Vosges, de la richesse de l’histoire des sites des vallĂ©es, ses ressources 4 saisons
 le dĂ©cor et les thĂšmes sont plantĂ©s...

La retenue de Kruth-Wildenstein

Cette analyse dĂ©montre l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique mais aussi Ă©cologique d'un projet de "grande base de loisirs liĂ©e Ă  un plan d'eau" respectueux des paysages des Vosges et prenant en compte les atouts que procure la prĂ©sence de la Moselle[345]. Dans son rapport (page 13), AndrĂ© Gravier rappelait que le barrage ayant permis la rĂ©alisation du Lac de Wildenstein avec ses 81 ha (cette retenue d’eau est la plus grande du versant alsacien du Massif des Vosges) a gĂ©nĂ©rĂ© des retombĂ©es Ă©conomiques importantes, alors mĂȘme que le barrage - dont l'objectif est d'attĂ©nuer les crues de la Thur - ne comporte pas de centrale hydroĂ©lectrique en raison du faible dĂ©bit de la Thur Ă  cet endroit.

Autre exemple : la retenue hydroélectrique, du lac de la Plaine, construite en 1983 en association avec le barrage de Pierre-Percée permet de réguler le débit de la Moselle[346].


Il en résulterait, selon les études :

La possibilité de favoriser un tourisme international[347] - [348],

Des loisirs proposĂ©s aux 1 500 000 citadins habitant Ă  moins de deux heures de voiture, recensĂ©s dĂšs 1971, auxquels il faut ajouter dĂ©sormais ceux gĂ©nĂ©rĂ©s par la diversification des moyens de transport : Autocars[349], (TGV / LGV Est europĂ©enne, AĂ©roport de BĂąle-Mulhouse-Fribourg Ă  moins d’une heure), et comme le soulignait dĂšs 1971 le dĂ©pliant CIPAS – AGORA-LORRAINE « Dans les hautes Vosges, le parc nautique de Remiremont », par l'AĂ©roport d'Épinal-Mirecourt[350],

Une Économie agricole rĂ©novĂ©e Ă  laquelle s'est adjoint le tourisme rural qui reprĂ©sente aujourd'hui une offre touristique importante, tant du point de vue Ă©conomique que de la lecture du paysage[351],

La crĂ©ation d’un millier d'emplois sur le site, chiffre auquel il faut ajouter les retombĂ©es Ă©conomiques sur l'ensemble des communes des vallĂ©es du massif des Vosges, sans oublier l'incidence de maintien des emplois que gĂ©nĂ©rera la relance des activitĂ©s durant les travaux eux-mĂȘmes. Le lac de Noirgueux ne sera donc pas un concurrent de plus parmi d'autres lacs, mais un maillon de la chaĂźne de promotion de la route des lacs et des vallĂ©es vosgiennes. Les statistiques de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques (INSEE) tĂ©moignent de l'engouement du massif vosgien et des Vosges saĂŽnoises pour le tourisme vert[352].

La protection de l'environnement, de la biodiversité et de l'eau

Ressources en eau

État des lieux des prises d'eau en mĂ©tropole lorraine.
État des lieux des prises d'eau en mĂ©tropole lorraine.

Dans le projet prĂ©sentĂ© par AndrĂ© Gravier sont prĂ©vus une usine de traitement des eaux et d’importants rĂ©servoirs enterrĂ©s qui rĂ©gleraient dĂ©finitivement l’alimentation en eau d’une agglomĂ©ration de plus de 50 000 habitants en pleine expansion et dont les besoins futurs seront toujours croissants et surtout de plus en plus difficile Ă  satisfaire[353].

L'intĂ©rĂȘt des gouvernements quant Ă  l'importance Ă©conomique et Ă©cologique de la Moselle s'Ă©tait traduit par un dĂ©cret no 62-1006 du 18 aoĂ»t 1962 portant publication du « Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution »[354]. Ce besoin de protĂ©ger la Moselle de tout risque de pollution a Ă©tĂ© rĂ©affirmĂ© par l'Association de protection de l'environnement de Saint-Étienne lĂšs Remiremont[355].

Le DĂ©partement des Vosges recĂšle dans son sous sol une richesse naturelle : l’EAU[356].

Selon les Ă©tudes de la DREAL, la Lorraine est riche en formations gĂ©ologiques aquifĂšres. Son rĂ©seau hydrographique trĂšs dense[357] irrigue d’autres pays europĂ©ens : Allemagne, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas. Mais, malgrĂ© cette situation favorable, la ressource en eau de la Lorraine est vulnĂ©rable tant du point de vue quantitatif que qualitatif[358] - [359].

Des Ă©tudes faunistiques sur la riviĂšre Moselle ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă  partir de 2002 par les membres du Laboratoire BiodiversitĂ© et Fonctionnement des EcosystĂšmes (LBFE) : rĂ©alisation d’inventaires (approche naturaliste), Ă©valuation de la qualitĂ© du milieu (approche bioindicatrice), contribution Ă  l’étude du fonctionnement de la riviĂšre (approche fonctionnelle)[360].

Sur l'ensemble des bassins hydrauliques[361] - [362], la Moselle engendre une biodiversitĂ© exceptionnelle constituant une valeur patrimoniale, culturelle, Ă©cologique et Ă©conomique qui doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e. La richesse du patrimoine naturel et architectural des vallĂ©es vosgiennes a d’ailleurs inspirĂ© certains artistes[363] - [364] - [365].

Nature, paysages et biodiversité

L'essentiel de la Moselle sauvage[366], sur les DĂ©partements de Meurthe-et-Moselle et les Vosges, concerne les communes de Bainville-aux-Miroirs, Bayon, Chamagne, Gripport, Mangonville, Socourt et Virecourt. Elle a une superficie de 380 hectares. Des zones sont Ă©galement classĂ©es en zones "Directive habitats"[367], ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux et ZNIEFF (Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique floristique et faunistique) et ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux).

La Lorraine est concernĂ©e par 69 espĂšces d’oiseaux, par 45 espĂšces de flore et de faune autres que les oiseaux, ainsi que par 42 types d’habitats naturels[368].

En Lorraine, Le Castor fiber habite exclusivement en plaine aux bords de la Moselle[369] oĂč il a Ă©tĂ© rĂ©introduit[370]. Des castors avaient Ă©galement Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s[371] par exemple Ă  Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont mais ces derniers ont dĂ» ĂȘtre dĂ©placĂ©s dans la forĂȘt rhĂ©nane d’Offendorf (Bas-Rhin)[372].

Les zones Natura 2000 en Lorraine[373], définies par les cartes du réseau, précisent les différents types d'habitats naturels et les espÚces[374].

En outre les actions menées par le Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine (CEN Lorraine)[375], Espaces naturels de Lorraine ont généré des plans de gestion et le suivi écologique des lacs, étangs, tourbiÚres, Marais, prairies qui constituent une part importante du patrimoine naturel de la Lorraine[376].

Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schéma de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmÚtre du massif des Vosges[377].

L'importance de la protection des berges des riviĂšres

L'entretien des berges[378] - [379] - [380] a une grande importance pour la protection de la faune et la flore[32]. Mais le maintien et l'entretien de la ripisylve, rive » et silva, forĂȘt, c'est lĂ  dire l'ensemble des formations boisĂ©es, buissonnantes et herbacĂ©es prĂ©sentes sur les rives, doit Ă©galement ĂȘtre assurĂ© pour maintenir la biodiversitĂ©.

Le type de plantations qui doivent ĂȘtre conservĂ©es voire plantĂ©es, sur les talus, ainsi que la vĂ©gĂ©tation (zone d'herbe), Ă©vite l'Ă©rosion et le ravinement des berges.

Dans certains cas on fait appel Ă  des techniques qui dĂ©passent le cadre de l'entretien courant car elles nĂ©cessitent une certaine compĂ©tence pour leur mise en Ɠuvre[381] : gabions, cages en fils de fer remplies de pierres pour maintenir les berges en laissant l'eau s'infiltrer...

Des contrats de milieu peuvent par ailleurs ĂȘtre conclus pour la gestion des unitĂ©s hydrogĂ©ologiques[382].

Le Seuil (barrage) de riviÚre, trop souvent délaissé, a pourtant lui aussi son utilité.

Les sites naturels protégés

La protection au titre des sites naturels sur les communes de Remiremont, Saint-Étienne-lùs-Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes concerne :

Cinq sites inscrits :

  • Remiremont
    • 4 Ă  27 et 7 Ă  65 Grande Rue, Maisons dite "les Grandes et les Petites Arcades", façades et toitures,
    • Chapelle de la Madeleine et ses abords[383] - [384] - [385],
    • Places de l’Église, de l’Abbaye et de Mesdames,
    • Promenade du Calvaire.
  • Saint-AmĂ© / Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont
    • Le Saint Mont[386],
    • "La MoutiĂšre" (Ă  proximitĂ© du cimetiĂšre de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont)[387]).

Deux sites classés :

  • Les rochers des Cuveaux sur la montagne dite tĂȘte des Cuveaux Ă  Éloyes[388],
  • et le site de la moraine de Noirgueux et de ses abords (environ 90 hectares)[389] - [390] - [391], sur le territoire de la commune de Saint-Nabord[392] - [393]. qui impliqueront une attention et des exigences toutes particuliĂšres quant au traitement paysager du projet[394] - [395].

Le site Natura 2000 "confluence Moselle-Moselotte"[396] (zone spĂ©ciale de conservation)[397], de 1 128 ha[398], renforce l'intĂ©rĂȘt portĂ© pour la protection et la prĂ©servation des paysages, de la faune et de la flore[399]. Cette protection a Ă©tĂ© instituĂ©e par arrĂȘtĂ© du 17 mars 2008, sur un espace s'Ă©tendant sur une partie du territoire des communes concernant Dommartin-lĂšs-Remiremont, Saint-AmĂ©, Saint-nabord, Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, Le Syndicat, Vagney[400] - [401].

Pour des sites exceptionnels l'article L341-15-1, crĂ©Ă© par la loi no 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 150, a d'ailleurs ouvert la possibilitĂ© d'attribution d'un Label « Grand site de France », qui permet ainsi de rejoindre le " RĂ©seau des grands sites de France " qui peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  un site classĂ© de grande notoriĂ©tĂ© et de forte frĂ©quentation. L'attribution du label est subordonnĂ©e Ă  la mise en Ɠuvre d'un projet de prĂ©servation, de gestion et de mise en valeur du site, rĂ©pondant aux principes du dĂ©veloppement durable.

Le périmÚtre du territoire concerné par le label peut comprendre d'autres communes que celles incluant le site classé, dÚs lors qu'elles participent au projet. Ce label est attribué, à sa demande, à une collectivité territoriale, un établissement public, un syndicat mixte ou un organisme de gestion regroupant notamment les collectivités territoriales concernées. La décision d'attribution fixe la durée du label.

De mĂȘme la crĂ©ation d'aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine, prĂ©vue par l'art. L. 642-2 du Code de l'environnement permet de fixer des rĂšgles relatives :

  • Ă  la qualitĂ© architecturale des constructions nouvelles ou des amĂ©nagements de constructions existantes ainsi qu'Ă  la conservation ou Ă  la mise en valeur du patrimoine bĂąti et des espaces naturels ou urbains ;
  • Ă  l'intĂ©gration architecturale et Ă  l'insertion paysagĂšre des constructions, ouvrages, installations ou travaux visant tant Ă  l'exploitation des Ă©nergies renouvelables ou aux Ă©conomies d'Ă©nergie qu'Ă  la prise en compte d'objectifs environnementaux..."
Réserve de biosphÚre transfrontaliÚre des Vosges du Nord-PfÀlzerwald

La réserve de biosphÚre transfrontaliÚre des Vosges du Nord-PfÀlzerwald

Les outils de promotion des sites ne manquent pas Ă  travers les itinĂ©raires culturels tournĂ©s vers le paysage et le dĂ©veloppement durable[402]. L’opĂ©ration « Je parraine ma riviĂšre », lancĂ©e en 1996 par l'Office central de la coopĂ©ration Ă  l'Ă©cole (OCCE) a, elle, une vocation Ă©ducative et fĂ©dĂ©ratrice servant de support Ă  des projets coopĂ©ratifs d’éducation Ă  l’environnement. L’OCCE 88 a proposĂ© de la faire vivre dans les Vosges depuis 2005-2006[403] - [404].

Monsieur Robert Poujade, alors ministre de l’environnement, indiquait "qu’il faut des amĂ©nagements bien conçus. La sauvegarde et des amĂ©nagements respectueux ne sont pas deux notions qui s’excluent, mais se complĂštent au contraire. Le ministre accordait la prioritĂ© aux implantations touristiques Ă  moyenne altitude, prĂšs des populations locales pour mieux associer celles-ci au dĂ©veloppement touristique"[405].

EspÚces de poissons présentes

La gestion attentive des continuités écologiques[406] et, si besoin, les aménagements fonctionnels sur les contextes piscicoles vosgiens (passes à poisson, entretien des berges...) ont permis de maintenir et développer la richesse piscicole des riviÚres et ruisseaux des vallées vosgiennes[407] - [408].

EspÚces de poissons présentes[409] - [410]:

Truite fario (Salmo trutta), Ombre commun, Cyprinidae d’eau vive, Brochet (Grand brochet) et Perche (poisson)[411] - [412] et Ă©crevisse Ă  pattes rouges[413] dans la Moselle et la Moselotte et en ruisseaux. La crĂ©ation du lac favoriserait donc la production piscicole[414].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Hydrogéologie et climatologie

Territoire communal : Occupation du sol (CORINE LAND COVER); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD LISA; Cartes piézométriques.

Tourisme

Patrimoine naturel et architectural

Informations de caractÚre général

Bibliographie

Notes et références

  1. 88200 Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, Noirgueux, Hydrographie, localisation sur GĂ©oportail
  2. Localisation de l'environnement de Saint-Nabord-Saint-Étienne-lùs-Remiremont
  3. Parcelle no 467 - Feuille 000 A 04 - Commune : SAINT-NABORD (88200)
  4. Changements climatiques 2007. Les éléments scientifiques
  5. Le Grand Est s'adapte au changement climatique. Une Ă©tude interrĂ©gionale pilotĂ©e par l’État en Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-ComtĂ©, Lorraine
  6. 3.2 Des ressources naturelles Ă  valoriser. 3.2.1 Des changements climatiques Ă  anticiper. A - Evolutions climatiques pressenties dans le Grand Est
  7. Proposition de rĂ©solution tendant Ă  lever les freins rĂ©glementaires et administratifs au plein essor de l’hydroĂ©lectricitĂ©. EnregistrĂ© Ă  la PrĂ©sidence du SĂ©nat le 25 fĂ©vrier 2021.
  8. La Bresse : le sénateur Daniel Gremillet propose une loi favorisant le développement de l'hydroélectricité, Vosges Matin.
  9. Hydroélectricité : Le combat de Daniel Gremillet, Sénateur des Vosges Propositions déposées au "Sénat", La transition énergétique et la relance économique, sur 100% Vosges.
  10. Rapport technique de janvier 1963 de André Gravier Ingénieur conseil, polytechnicien auteur du projet initial.
  11. Secteur de Remiremont : le lac de Noirgueux aux 79 millions d’euros tombe à l’eau, Vosges Matin,Estelle Lemerle-Cohen, 29 mars 2021.
  12. 14 septembre 2014 : Bernard Godfroy, alors nouveau maire de Remiremont, prĂ©cise ses prioritĂ©s (Extraits des propos recueillis par Estelle Lemerle-Cohen, journaliste, Vosges-matin) : Bernard Godfroy respire un bon coup : Quel projet pourrait marquer votre mandat ? « L’emploi Ă©tant notre cheval de bataille, on a un grand projet touristique porteur d’espoir : on va remettre Ă  flot le lac de Noirgueux (
)
  13. Bernard Godfroy élu président de la communauté de communes de la Porte des Hautes-Vosges le 10 avril 2014.
  14. « Bernard Godfroy élu Président du Pays de Remiremont », sur remiremontinfo.fr, (consulté le ).
  15. Le lac de Noirgueux emporté par la houle, Vosges Matin du 06-01-2014.
  16. Le lac de Noirgueux sĂšme le trouble, Vosges matin du 15-11-2014.
  17. L'environnement au cƓur des prĂ©occupations.
  18. Directive 2001/77/CE du Parlement européen et du Conseil :
    • Le potentiel d’exploitation des sources d’énergies renouvelables est actuellement sous-utilisĂ© et la promotion de l’électricitĂ© produite Ă  partir de sources d’énergies renouvelables sont au premier rang des prioritĂ©s de la CommunautĂ©;
    • L’utilisation accrue de l’électricitĂ© produite Ă  partir de sources d’énergies renouvelables constitue un volet important de l’ensemble des mesures requises pour respecter le protocole de Kyoto Ă  la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, contribuant de maniĂšre significative aux objectifs de rĂ©duction du gaz Ă  effet de serre.
  19. Titre Ier : Préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques.
  20. RÚglement PPRi « Moselle Amont », de Bussang à Arches (17 communes), Dispositions applicables en zone rouge, pages 7 à 10.
  21. Loi no 2010 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement.
  22. Circulaire du 18 janvier 2013, non publiĂ©e au journal officiel, relative Ă  l’application des classements de cours d’eau en vue de leur prĂ©servation ou de la restauration de la continuitĂ© Ă©cologique. Article L.214-17 du code de l’environnement, Liste 1 et liste 2.
  23. ArrĂȘtĂ© du 19 juillet 2013 Ă©tablissant la liste des cours d'eau mentionnĂ©e au 2e du I de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e et dĂ©cret no 99-1138 du 27 dĂ©cembre 1999 consolidĂ© au 20 janvier 2015, complĂ©tant la liste des cours d'eau classĂ©s en application de l'article 2 de la loi du 16 octobre 1919 modifiĂ©e, relative Ă  l'utilisation de l'Ă©nergie hydraulique.
  24. JORF no 0189 du 18 août 2015 pages 14263 et s.
  25. RĂ©fĂ©rentiel des obstacles Ă  l’écoulement.
  26. Classement des cours d’eau (article L214.17 du code de l’environnement). Document question-rĂ©ponse : 31 - Les enjeux « Ă©nergies renouvelables » sont-ils pris en compte ? (p. 21).
  27. Le RĂ©seau Hydrographique : La Moselle.
  28. Le RĂ©seau Hydrographique : La Haute Moselle.
  29. Vologne dĂ©signe Ă  la fois la riviĂšre « La Vologne » (ancien nom de la Moselotte jusqu'Ă  la fin du Moyen Âge), la vallĂ©e de « la Vologne » et le hameau situĂ© Ă  l'est de La Bresse, « Vologne », limitrophe avec l'Alsace.
  30. Les crues de la Bibiche en octobre 1981, Pages 11 Ă  13.
  31. Sous-affluent de la Vologne par le Barba.
  32. La vallée de la Haute Moselle.
  33. L'information selon laquelle la commune de Metzeral dans le Haut-Rhin serait traversée par la Moselotte n'est pas confirmée : source : Communes traversées par La Moselotte.
  34. SYNTHESE : données hydrologiques de synthÚse (1968 - 2014) : La Moselle à Rupt-sur-Moselle ; La Moselotte à Vagney (Zainvillers).
  35. Le RĂ©seau Hydrographique : La Moselotte.
  36. Localisation géographique des bassins versants des communes.
  37. L'eau dans le département des Vosges.
  38. TourbiĂšre de Machais. La rĂ©serve naturelle de la tourbiĂšre de Machais a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e initialement en 1988, Ă  la suite de l'immersion de la tourbiĂšre des Fagnes de la Lande par la construction d’un barrage hydroĂ©lectrique sur la commune de La Bresse.
  39. Le Lac des Corbeaux est un lac "post-glaciaire", conséquence de l'action ancienne d'un glacier.
  40. Source et confluent La Moselotte : Goutte de Reucy (Code : A4110400).
  41. ZNIEFF 410030360 - Ruisseau du Droit de Thiéfosse.
  42. Texte de Charles Kraemer en collaboration avec Michel Rouillon, Guide historique et archéologique du Saint Mont et ses environs, Epinal, Groupe de recherches archéologiques des Hautes Vosges (GRAHV), , 30 p.
    Avec la participation de Pascale Pierrat-Zanchetta, Christophe Douche, Philippe Janes, Rémi Thiriet et les fouilleurs qui depuis 1983 en ont été les acteurs principaux
    .
  43. Bulletin mensuel de la facultĂ© des sciences de Nancy, mars 1937, nouvelle sĂ©rie no 3 : Excursion gĂ©ologique ayant pour but l’étude du glaciaire des Vosges Occidentales, du fluvio-glaciaire et des terrasses de la Moselle.
  44. Centre de gĂ©ologie Terrae Genesis. Le Centre comporte 4 grands dĂ©partements : Centre historique du Granit ; L’étude des roches du Massif Vosgien, unique en Europe ; L'exposition des MinĂ©raux du monde, dont l’Ancienne collection de la MoineaudiĂšre ; Les Fossiles, Histoire de la Vie.
  45. La vie dans les VallĂ©es. Les larges vallĂ©es sont le fruit du travail de l'Ă©rosion des glaciers puis de l'eau, contribuant Ă  creuser dans le granite ces sillons immenses. La vallĂ©e de la Cleurie est trĂšs reprĂ©sentative de la gĂ©omorphologie glaciaire. À Noirgueux la moraine tĂ©moigne de l'avancĂ©e maximale du glacier wurmien.
  46. La Moraine a Ă©tĂ© classĂ©e au titre des sites naturels par dĂ©cret du 26 juin 2013. Ce classement concerne un complexe morainique formant une sorte de barrage naturel, qui correspond Ă  l’extension maximale de l’ancien glacier de la Moselle Ă  l’époque wĂŒrmienne (glaciation du quaternaire).
  47. le réseau hydraulique.
  48. SVT Lorraine GĂ©ologie Lorraine.
  49. Saint-Nabord, Remiremont, Vecoux, Dommartin-lÚs-Remiremont, Saint-Amé, Le Syndicat et Vagney.
  50. Conférence du 15 mars 2015 organisée par le Centre de Géologie Terrae Genesis.
  51. Sites naturels : Moraine de noirgueux.
  52. Sources : panneau signalétique sur le « sentier de la moraine de Noirgueux »
  53. Le site de Noirgueux : Le sentier pédagogique aménagé sur ce site vous permet d'observer et de comprendre l'origine de ce qui est communément appelé "la moraine de Noirgueux", les caractéristiques des aménagements qui y ont été réalisés dans les siÚcles passés et son environnement naturel.
  54. Voir en « bibliographie sur l’histoire des vallĂ©es », ci-avant, l’analyse de Nicole LemaĂźtre dans les actes du colloque « Religions et montagnes ».
  55. Voir en « bibliographie sur l’histoire des vallĂ©es », ci-avant, l’historiographie de J. J. Bammert, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Chapitre 1 Le pays des eaux.
  56. vidéo : Reméandration de l'Eau Blanche à Couvin Canal C 20/03/2012 (dans le cadre du projet Life "WALPHY"
  57. Commission européennesoil and water challenges simultaneously : LIFE projects have demonstrated the importance of connecting the practical application of soil and water policy ; voir aussi aménagement terminé en vidéo (You tube)
  58. Note de la DREAL de bassin RhÎne-Méditerranée sur le classement des Cours d'eau.
  59. L’inventaire du patrimoine architectural textile, mars 2013. Les sites sont rĂ©partis dans les vallĂ©es au fil des cours d’eau oĂč filatures et tissages puisaient l’énergie nĂ©cessaire au fonctionnement des machines. L’eau pouvait servir Ă©galement dans le processus de fabrication du tissu.
  60. "Loi et Police de l'Eau " Autorisations - ArrĂȘtĂ© 2012 : 758 / 2010 : concernant les barrages dans les communes du dĂ©partement des Vosges.
  61. Production industrielle de l'Ă©nergie, ensemble de turbines hydrauliques.
  62. Inventaire des scieries hydrauliques à cadre du canton de Corcieux par le service régional de l'inventaire.
  63. Le Motor Challenge est un programme européen d'engagement volontaire et de labellisation, proposé aux entreprises par la Commission Européenne. Son objectif est de les aider et de les encourager à améliorer l'efficacité énergétique de leurs systÚmes à fort potentiel d'économie.
  64. BleuForĂȘt a Ă©tĂ© remarquĂ©e par l'ADEME qui lui a attribuĂ© un label europĂ©en "Motor Challenge". L'entreprise adhĂšre par ailleurs Ă  l'association " Made in respect" dont la mission est de reconnaĂźtre les sociĂ©tĂ©s dont l'impact de la production est nul sur l'environnement].
  65. Les Burger : Les mille et une vies du bois.
  66. Tout sur... Le réseau force hydraulique, PNRBV, septembre 2008.
  67. Commission barrages dangereux : Liste des barrages sous arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral depuis 1995.
  68. Directive Cadre sur l’Eau DĂ©clinaison des programmes de mesures adoptĂ©s par les comitĂ©s de bassins Rhin Meuse et RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e & Corse dans le dĂ©partement des Vosges - annĂ©e 2010.
  69. Effacement du barrage de l’ancien moulin Maurice sur le Ventron, sur la commune de Cornimont.
  70. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Moselotte (A41-0200) » (consulté le ).
  71. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Chajoux (A4100770) » (consulté le ).
  72. III-Estimation de la fréquentation des riviÚres.
  73. Article L. 214-17 du code de l'environnement (Loi no 2006-1772 du 30 décembre 2006, article 6).
  74. Circulaire du 18/01/13 relative Ă  l’application des classements de cours d’eau en vue de leur prĂ©servation ou de la restauration de la continuitĂ© Ă©cologique – article L. 214-17 du code de l’environnement – liste 1 et liste 2.
  75. La compétence GEMAPI de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales.
  76. Mis en eau en 1965, le lac a une triple vocation de rĂ©serve d'eau potable pour l'agglomĂ©ration voisine de Metz, de rĂ©serve nationale de chasse et de faune sauvage, et de zone de loisirs (plages, port de plaisance) dont la particularitĂ© est d'ĂȘtre rĂ©servĂ© aux voiliers et donc interdite aux bateaux Ă  moteur thermique.
  77. RÚglement PPRi « Moselle Amont », de Bussang à Arches (17 communes), août 2008, 3R Dispositions applicables en zone rouge, pages 7 à 10 : 3.R.2 Sont autorisés sous réserve : Les travaux in dispensables pour l'exercice des activités liées à la voie d'eau et aux activités portuaires ; Les aires de jeux, de sport, de loisirs ou de stationnement sous certaines conditions.
  78. La rĂ©vision du PSS (plan des surfaces submersibles de la Moselle) a Ă©tĂ© prescrit, par arrĂȘtĂ© no 330/04/DDE en date du 12 mai 2004, en vue de la rĂ©alisation d’un PPRi (Plan de PrĂ©vention des Risques inondation)pour les communes de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont Ă  Arches. L’arrĂȘtĂ© no 2001/804 du 14 mars 2001 a Ă©galement prescrit un PPRi sur les communes suivantes concernant les crues de la Moselle : Bussang Ă  Vecoux.
  79. Les crues de la Moselle dans l’histoire des vallĂ©esl.
  80. Les Politiques publiques de prévention des inondations : rapport au Premier ministre, La Documentation française, novembre 1999, 56 pages. Descriptif : Rappel des caractéristiques spécifiques ou non des crues (gestion du risque, nécessité d'information et de formation au risque, besoins de structures de débat). Le rapport rappelle la nécessité d'intégrer la notion de risque aux réflexions et aux attitudes des décideurs et des planificateurs, recense les structures de concertation au niveau local et national et propose d'en créer d'autres avec des objectifs, des missions et une organisation administrative précisés. Enfin il propose des ajustements législatifs sur l'indemnisation des catastrophes naturelles.
    • Page 11. Yves Dauge a Ă©tĂ© placĂ© auprĂšs de la ministre de l’amĂ©nagement du territoire et de l’environnement pour l’exercice de sa mission. Il s’est appuyĂ© sur un groupe de travail validĂ© par la ministre, composĂ© d’élus et d’experts compĂ©tents dans le domaine des inondations et composĂ© notamment de MM Philippe Duron, dĂ©putĂ© du Calvados, rapporteur de la loi d’orientation et amĂ©nagement durable du territoire ; Thierry Mariani, dĂ©putĂ© maire de ValrĂ©as, rapporteur de la commission d’enquĂȘte sur les inondations ; Jean Valroff, maire de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, vice-prĂ©sident de l’association nationale des Ă©lus de montagne; Michel Durand, France nature environnement ; Daniel Duband, sociĂ©tĂ© hydrotechnique de France ; GIP hydrosystĂšmes

  81. SAINT-NABORD Carte générale et cartes 1, 2 et 3 : Extraits du plan de prévention des risques naturels "Inondations" de la Moselle sur la Commune de Saint-Nabord.
  82. Liste des communes couvertes par un Plan de PrĂ©vention des Risques d’inondation (PPR) approuvĂ© : communes d’Eloyes ; Saint-Nabord ; Saint-Étienne-lĂšs-Remirement ; Remiremont.
  83. RÚglement PPRi « Moselle Amont », de Bussang à Arches (17 communes), août 2008, 3R Dispositions applicables en zone rouge, pages 7 à 10 3.R.2 Sont autorisés sous réserve : Les travaux indispensables pour l'exercice des activités liées à la voie d'eau et aux activités portuaires, Les aires de jeux, de sport, de loisirs ou de stationnement sous certaines conditions.
  84. RĂ©glement du Plan de PrĂ©vention des Risques (P.P.R.) A. Dispositions applicables aux constructions et amĂ©nagements ; B. Dispositions applicables aux activitĂ©s ; C. Limites des prescriptions pouvant ĂȘtre imposĂ©es.
  85. Son rapport du 4 janvier 1963, page 7.
  86. Ce sont des structures de différents types, formes, tailles ou matériaux qui permettent aux poissons (et conjointement à d'autres organismes aquatiques) de remonter (montaison) ou descendre (dévalaison) un cours d'eau en passant des obstacles naturels ou artificiels (tels que barrages, écluses, seuils ou cascades).
  87. La procédure de révision des classements sera initiée dÚs l'adoption du SDAGE 2016-2021 et les listes 1 et 2 seront révisées à l'horizon 2018. Cette révision tiendra compte des projets inscrits dans le SDAGE.
  88. Classement des cours d'eau, Article L214-17 du Code de l'environnement. Document question-réponse. III - Classement et prise en compte des usages. 30. Pourquoi l'impact des classements n'a pas été évaluée localement ? p. 20).
  89. L'exemple du « Moulin Cotant » avec sa micro-centrale électrique sur le CÎney (commune de Fontenoy-le-Chùteau), démontre l'évidence de redéfinition des classements pour permettre la réalisation de projets bien ciblés, et pas seulement sur les cours d'eau des vallées de la Moselle et la Moselotte.
  90. Chronique d'une fin annoncĂ©e. La disparition de la forĂȘt usagĂšre au XIXe siĂšcle. Étude des droits forestiers dans les Vosges. Tome 2 – Annexes, 284 pages, par AurĂ©lien Tavella, 13 dĂ©cembre 2012 (ThĂšse en vue de l'obtention du grade de Docteur en Droit - mention Histoire du Droit). Annexe no 19, p. 148 Ă  150 : Rapport du prĂ©fet du dĂ©partement des Vosges au ministre des Finances, 25 septembre 1833] « Questions domaniales et forestiĂšres soulevĂ©es dans le dĂ©partement des Vosges. Droit d'usage.
  91. Les Vosges, le département du bois.
  92. Des entreprises se sont développées en se spécialisant notamment pour la construction en bois : chalet, maison arboricole (maison dans les arbres).
  93. Pays Paysans Paysages dans les Vosges du sud, Numilog, J. Bonnemaire, J. Brossier, A. Brun, J.P. Deffontaines, Y. Houdard, P.L. Osty, M. Petit, M. Roux.
  94. Les Vosges : 3e dĂ©partement français en termes de rĂ©colte de bois, aprĂšs les Landes et le Var SurnommĂ© « La Wood Valley » par les experts (littĂ©ralement « la vallĂ©e du bois », est le terme anglophone), le territoire vosgien dispose de tous les atouts pour faire de l'industrie du bois (la filiĂšre bois vosgienne) une filiĂšre complĂšte. Contrairement aux idĂ©es reçues, la forĂȘt vosgienne ne cesse de croĂźtre. Elle est passĂ©e de 210 000 hectares en dĂ©but du siĂšcle dernier Ă  282 000 hectares aujourd’hui reprĂ©sentant un taux de boisement de 48 %.
  95. Le canton de Remiremont, p. 10.
  96. Inventaire des cours d’eau Vosges alsaciennes & Jura alsacien.
  97. Focus sur « La nature, sur solution au changement climatique ».
  98. Voir : Histoire du service forestier public en France. Le code prĂ©cise que « la conservation des forĂȘts est l'un des premiers intĂ©rĂȘts des sociĂ©tĂ©s » notamment du fait qu'elles « protĂšgent et alimentent les sources et les riviĂšres » et « exercent sur l'atmosphĂšre une heureuse et salutaire influence ».
  99. Les grandes périodes de l'histoire forestiÚre, De 1827 à 1918.
  100. Historique de la forĂȘt.
  101. Les ruines du Pays de Remiremont, 2008 – 2015, Jonathan Chaumont.
  102. Grand Est, 1re RĂ©gion de France Ă  signer un contrat de filiĂšre forĂȘt-bois.
  103. L’industrie du bois dans les Vosges.
  104. Les 16 propositions du collectif SOS ForĂȘts : Pour une multifonctionnalitĂ© de la gestion forestiĂšre ; Pour une filiĂšre bois au cƓur de la ressource ; Pour une sylviculture raisonnĂ©e ; Éducation – Culture.
  105. Le systĂšme PEFC.
  106. Agroforesterie : Produire autrement, Collectif SOS ForĂȘts.
  107. Chercheurs, experts de l'Ă©tude du changement climatique dans les forĂȘts rĂ©gionales, Paroles d'experts. ForĂȘts et changement climatique, Institut pour la ForĂȘt mĂ©diterranĂ©enne avec le soutien de la RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur, , 39 p. (lire en ligne)
    Agroforesterie, par Alberte Bondeau, chercheuse au CNRS dans les questions de relations entre climat, l'agriculture et la biodiversité, pp. 10-11
  108. Les formations aux métiers du bois dans les Vosges.
  109. La forĂȘt vosgienne.
  110. Le Lycée Professionnel de la Haute-Moselotte, créé en 1977, est devenu une Section d'Enseignement Professionnel du lycée général et technologique André Malraux de Remiremont et a été labellisé « lycée des métiers du bois et de la productique mécanique ». Il propose 3 Bac Pro : Technicien de Scierie ; Technicien Constructeur Bois ; Technicien de Fabrication Bois et Matériaux Associés.
  111. Citation : À l'Est, on rencontre le cheval lorrain, petit, laid, mais dur, infatigable et vivant de presque rien. F. Villeroy, « Histoire du cheval » dans Journal d'agriculture pratique, Volume 14, À la librairie de la Maison rustique, 1850, p. 393.
  112. « enquĂȘte thĂ©matique rĂ©gionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) », notice no IA88001177, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
  113. « ferme : marcairie des Neufs-Bois », notice no IA88001178, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
  114. Marcairies royales-Jumenterie : Illustrations dans la base MĂ©moire.
  115. « La Jumenterie », en allemand « Rossboden ». AprĂšs la mort du Duc, la Jumenterie devint marcairie et aujourd’hui Centre de Vacances.
  116. Ballon d’Alsace, la Jumenterie (alt. 1 064 m), ancienne jumenterie Ă©tablie au Ballon par les ducs de Lorraine, XVIIe siĂšcle.
  117. Fond Mayer, Notice de fonds prĂ©sentant les cartes numĂ©risĂ©es : Ballon d’Alsace, la Jumenterie (altitude 1064), ancienne jumenterie Ă©tablie au Ballon par les Ducs de Lorraine, XVIIe siĂšcle, 25 Fi 271 ; 25 Fi 279 ; 25 Fi 360, Archives dĂ©partementales – Territoire de Belfort).
  118. Le ruisseau de Seux nĂ© dans le Fossard Ă  l'Épinette passe par la Cascade de Miraumont avant de courir parallĂšlement Ă  la Moselle jusqu'en aval de Xeux.
  119. La montagne du Fossard et sa forĂȘt regorgent de curiositĂ©s naturelles et historiques : Le Ruisseau de Seux, descendant de l'Epinette.
  120. « Vosges d’Abord », L’identitĂ© vosgienne Le massif du fossard.
  121. Site de la MoutiĂšre (Ă  proximitĂ© du cimetiĂšre de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont), protĂ©gĂ© depuis le 23 janvier 2008 par une convention de conservation d’une durĂ©e de 15 ans. Le site est inscrit Ă  l’inventaire dĂ©partemental des espaces naturels sensibles, no 88 H22 « Prairies Ă  AzurĂ© des Paluds de la confluence Moselle-Moselotte » qui couvre plus de 340 ha, au fond de la vallĂ©e de la Moselle, Ă  la porte du massif vosgien. Parcelles protĂ©gĂ©es de 3 ha 99 a 67 ca situĂ©es dans une cuvette, le marais concentre les pluies provenant du massif du Fossard via le ruisseau de Seux (seul exutoire du site, se jetant dans le site remarquable des Mortes de Seux). C’est un hĂ©ritage des derniĂšres pĂ©riodes glaciaires (-100 00 ans).
  122. Archives dĂ©partementales des Vosges, SÉRIE H ClergĂ© rĂ©gulier avant 1790 - 7 H, PrieurĂ© du Saint-Mont, RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© : VII H 41 (Liasse).
  123. Voir : Ferry Ier de Lorraine, Agathe († 12 juillet 1242), abbesse de Remiremont et de BouxiĂšres. Judith, dite Joathe Ă©pouse d'Henri II, comte de Salm.
  124. Les commanderies des Templiers de France : DĂ©partement des Vosges.
  125. AndrĂ© Nordon, L'irrigation sur le versant lorrain des Vosges, CaractĂšres gĂ©nĂ©raux de l’irrigation vosgienne, In: Revue de gĂ©ographie alpine. 1928, Tome 16 No 4. p. 785-807.
  126. Archives communales de Saint-Étienne-lùs-Remiremont (1492-1899).
  127. Sur les irrigations : Tableau comparatif des quantitĂ©s d’eau employĂ©es Ă  l’irrigation des prairies par mois et par hectare (donnĂ©es extraites du livre de M. Baral).
  128. Vosges, Polyculture Ă©levage (grandes cultures, fourrages, protĂ©agineux, Ă©levage bovin, agriculture biologique | Productions et activitĂ©s diversifiĂ©es (ovin, porcin, volaille, apiculture, lĂ©gume, fruit, tourisme.. | Entreprises et produits (filiĂšre par produit, IAA, consommation) | Environnement | ForĂȘt – Bois | Montagne | Autres thĂšmes.
  129. AndrĂ© Brun, Jean-Louis Fiorelli, Pierre-Louis Osty, Michel Petit, Marc Roux, Jean-Pierre Deffontaines, Coordination Ă©ditoriale Jacques Brossier, Les Vosges du Sud Ă  30 ans d'intervalle, Versailles, Édition Quae, , 152 p. (ISBN 978-2-7592-0081-8, lire en ligne)
    AprĂšs une premiĂšre Ă©tude publiĂ©e en 1977 dans Pays, paysans, paysages dans les Vosges du Sud, des chercheurs reviennent sur le terrain trente ans plus tard pour observer l'Ă©volution des paysages de la rĂ©gion, revoyant ainsi leurs analyses. De nouvelles fonctions du paysage. Le paysage dans l’amĂ©nagement du territoire. p. 10
    .
  130. Sylviane Cousin, Claude Royer, François Sigaut, introduction de Jean Cuisenier, Le guide du patrimoine rural : 400 musées et collections d'agriculture, Besançon, Les guides de la manufacture, , 382 p. (ISBN 2-7377-0237-2)
    400 musĂ©es, Ă©comusĂ©es, collections d’agriculture prĂ©sentĂ©s par l’association française des musĂ©es d’agriculture : DeuxiĂšme Ă©dition revue et actualisĂ©e. Ouvrage publiĂ© avec le concours de la Direction des MusĂ©es de France (D.M.F.) : 13. Lorraine, pp. 215 Ă  228. La population rurale dans les Vosges : p. 220
    .
  131. Le FIDAR en montagne vosgienne : pour une meilleure gestion de l'espace / The FIDAR in the Vosges mountains : aiming at a better system of land-use management, Houot, Revue de géographie alpine, Année 1995, Volume 83, Numéro 83-3, p. 169-174.
  132. La vie dans les vallées.
  133. L’agriculture dans le massif vosgien : La Lorraine et le Massif Vosgien dans la France laitiĂšre de 2015, Zone de montagne, zone dĂ©favorisĂ©e, PĂŽle d’observation montagnes : le Massif des Vosges, Site internet du pĂŽle d’observation des territoires de montagne, Le schĂ©ma interrĂ©gional du massif des Vosges Ă  l’horizon 2020, Le massif vosgien, terre d’élevage.
  134. Superficie Agricole Utilisée : La superficie agricole utilisée (SAU) est une notion normalisée dans la statistique agricole européenne. Elle comprend les terres arables (y compris pùturages temporaires, jachÚres, cultures sous verre, jardins familiaux...), les surfaces toujours en herbe et les cultures permanentes (vignes, vergers...).
  135. Le canton de Remiremont, Agriculture : Utilisation de la Superficie Agricole Utilisée, p. 10.
  136. Histoire de la race bovine vosgienne.
  137. La tradition en mouvement, La race bovine vosgienne, La transhumance, Le marcaire.
  138. C’est une appellation d'origine contrĂŽlĂ©e (AOC) dĂ©crĂ©tĂ©e depuis le 30 juillet 1996.
  139. La Vosgienne.
  140. Voir : Munster (fromage) : Le munster et le munster-géromé (ou encore "MinschterkÀs" ou "Minschterkaas" en alsacien) est une appellation d'origine désignant un fromage de lait de vache de l'Est de la France et protégée nationalement depuis 1969 par une appellation d'origine contrÎlée (AOC) et dans l'ensemble des pays de l'Union européenne depuis 1996 par une appellation d'origine protégée (AOP). Ce fromage est appelé munster en Alsace, géromé en Lorraine, à partir du nom de Gérardmer en patois vosgien.
  141. PrĂ©sentation du schĂ©ma interrĂ©gional d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement des massifs de montagne.
  142. SchĂ©ma interrĂ©gional d’amĂ©nagement et de dĂ©veloppement des massifs de montagne.
  143. Spécialités : productions artisanales....
  144. Les charnues reines-claudes, les petites mirabelles et les quetsches ovales.
  145. Tirée de la gentiane jaune (Gentiana lutea).
  146. Liste des sites Natura 2000 du département des Vosges.
  147. Natura 2000 - Formulaire standard de donnĂ©es : FR4100228 - Confluence Moselle – Moselotte. Extraits de la fiche FR4100228 : 6.3 Mesures de conservation.
  148. Les fermes auberges sont un héritage d'une grande tradition marcaire, vieille de plus de dix siÚcles, lorsque les moines défricheurs et éleveurs envoyaient paßtre leurs troupeaux en altitude.
  149. La conquĂȘte des Hautes-Chaumes par les marcaires de la vallĂ©e de Munster.
  150. « Auberge » désigne aussi un type de restauration tel que la « ferme-auberge », l'« auberge d'accueil paysan » et le réseau français de « Bienvenue à la ferme» qui proposent de déguster les produits du terroir et les spécialités régionales issus des productions de la ferme ou des fermes voisines.
  151. La ferme-auberge est un lieu de restauration, avec ou sans hébergement, aménagé sur une exploitation agricole en activité, combinant l'activité touristique et l'agriculture de montagne. Elle s'appuie sur la combinaison entre l'activité touristique et l'agriculture de montagne.
  152. Fermes-auberges des vallées de la Moselle et de la Moselotte dans le parc naturel des ballons des Vosges.
  153. (en + fr) Jacques Lindecker et Florence Helmbacher, Fermes-auberges dans les Vosges, Strasbourg, La NuĂ©e Bleue, , 61 p..
  154. Chambre d'agriculture des Vosges, les agriculteurs du rĂ©seau « Bienvenue Ă  la ferme dans les Vosges » vous proposent de nombreuses animations et festivitĂ©s : Exemple de 8 fermes du rĂ©seau : Ferme pĂ©dagogique domaine du clos lery – Le Val-d'Ajol ; Ferme auberge la Mexel – GĂ©rardmer ; Ferme auberge La colline – Ferdrupt ; Ferme auberge les PrenziĂšres –Saulxures-sur-Moselotte ; Ferme auberge la ChĂ©neviĂšre–PlombiĂšres-les-Bains ; Ferme auberge la Charmotte –Biffontaine ; Ferme auberge Les 7 pĂȘcheurs – Uzemain ; Ferme auberge Les Grands PrĂ©s –Plainfaing.
  155. MichĂšle Stum, illustrations Daniel Jeanneteau, Fermes-auberges du massif vosgien, authenticitĂ©, charme, accueil 60 adresses Ă  dĂ©couvrir, Strasbourg, Editions La NuĂ©e Bleue, DerniĂšres Nouvelles d’Alsace, Guide poche DNA, , 136 p.
    Col de la Schlucht : 37 – Ferme–auberge balveurche ; Le Honneck : 39 - Ferme–auberge Breitzousen ; 42 – Ferme-auberge du Firstmiss ; Le Grand Ventron : 41 – Ferme-auberge du grand ventron ; Le Thillot : 57 – Ferme-auberge de la tĂȘte de loup
    .
  156. Chambre d’agriculture des Vosges.
  157. Une activitĂ© agritouristique, Agritourisme, Agricultures & territoires : Chambre d’agriculture des Vosges.
  158. L’exode rural, les colonies de vacances et le tourisme. Sources : Le Haut du Tît.
  159. Les GAEC ont pour objet la mise en valeur en commun des exploitations des agriculteurs associés. Ils peuvent également avoir pour objet la vente en commun du fruit du travail des associés.
  160. L'historique de la canalisation de la Moselle, par M. René Bour.
  161. Frécaut René. La canalisation de la Moselle. In: L'information géographique. Volume 23 no 4, 1959. p. 144-154.
  162. Levainville Jacques, La canalisation de la Moselle. In: Annales de GĂ©ographie. 1928, t. 37, no 206. p. 180-184.
  163. Navigabilité de la Moselle.
  164. La canalisation de la Moselle. Chapitre IX : 126. Fleuves et riviùres navigables et flottables. 1re Fleuves et riviùres tributaires de la mer du Nord. — La Moselle.
  165. La canalisation de la Moselle (pages 180-181).
  166. La Moselle française, luxembourgeoise et allemande.
  167. Ce qu’apporte la Moselle à la ville d’Épinal.
  168. Les grands itinéraires en cours de développement en France.
  169. no 6. Voie de la Moselle.
  170. La TĂȘte du Violu.
  171. Les routes du commerce et les pĂ©ages de la Haute-Moselle avant 1789, d’aprĂšs un article paru dans le « Bulletin trimestriel de la SociĂ©tĂ© d’émulation du dĂ©partement des Vosges » – AnnĂ©e 1929.
  172. Route de BĂąle Ă  Metz (V 4).
  173. La percée des Vosges: une nécessité économique.
  174. Liaison internationale: un contre-projet français. Dans cette période politique difficile en Europe, un contre-projet totalement inattendu fit son apparition en 1913 qui consistait à passer sous le Ballon d'Alsace pour relier St-Maurice ou Le Thillot à Giromagny.
  175. Les percées des Vosges, Georges Chabot, Annales de Géographie, 29e Année, No. 161 (15 septembre 1920), p. 376-378.
  176. La percée des Vosges par le Comité Commercial Franco-Allemand, 1910.
  177. Joseph Valentin - AHV 1959 511. La percée des Vosges, par J. Valentin.
  178. Construction et rĂ©novation du tunnel Maurice Lemaire(1841-2008). Exposition virtuelle rĂ©alisĂ©e Ă  l’occasion de la rĂ©ouverture du tunnel Maurice Lemaire (28/09/2008).
  179. L’ancien tunnel routier du col de Bussang.
  180. Un grand projet manquĂ© : Le tunnel ferroviaire de Bussang, par Pierre Heili, 10 pages. « Dans une plaquette publiĂ©e en 1909, le ComitĂ© Pinot Pottecher s'emploie Ă  faire valoir les avantages de Bussang et les inconvĂ©nients des deux autres projets sud-vosgiens, laissant de cĂŽte les projets de Sainte-Marie et de Saales qu'il estime ne pas ĂȘtre de sa compĂ©tence; il rĂ©sume ainsi ses conclusions: "Nous croyons avoir suffisamment dĂ©montre le grand intĂ©rĂȘt qu'il y aurait Ă  accorder la prĂ©fĂ©rence au projet de percĂ©e Bussang-Kruth »
  181. Transports entre Vosges et AlsaceTunnel Maurice-Lemaire. Les négociations entreprises entre le gestionnaire du tunnel Maurice-Lemaire (l'APRR-Autoroutes Paris-Rhin-RhÎne) et le propriétaire visent à fusionner les concessions du tunnel et de l'A31. L'APRR interviendrait également dans la réalisation du contournement de Chùtenois.
  182. La lumiĂšre au bout du tunnel.
  183. « Vosges : L’aprĂšs Boussac », film documentaire de 1979 (13 min 50 s).
  184. Le fer au XVIIIe siĂšcle, l'exploitation du fer jusqu'Ă  la rĂ©volution. Il fallait du minerai, du bois et de l’eau.
  185. En avril 2004, les derniÚres tonnes de charbon sont arrachées au sous-sol français. Huit siÚcles d'histoire miniÚre s'achÚvent avec la fermeture du puits de la Houve à Creutzwald en Moselle.
  186. La crise de la sidérurgie débuta lors de la seconde moitié du XXe siÚcle, dans les années 1960.
  187. À la fin de 1913, le dĂ©partement des Vosges comptait 206 usines textiles. MalgrĂ© les difficultĂ©s liĂ©es aux crises Ă©conomiques et aux deux guerres mondiales, en 1950 l’activitĂ© textile vosgienne Ă©tait encore relativement prospĂšre.
  188. Le textile au fil de l’eau, Brefs repùres sur l’histoire du textile dans les Vosges.
  189. Musée textile des Vosges.
  190. Le patrimoine architectural et naturel des Vosges : Le Lac de Blanchemer ; Le Hohneck ; Lac de Lispach et Tourbieres ; ChĂąteau de Girecourt-sur-Durbion ; ChĂąteau de Failloux ; ChĂąteau d'Epinal ; Forteresse de ChĂątel-sur-Moselle ; Sources de la Moselle ; Saut des Cuves ; Cascades de Tendon ; Lacs de longemer et de Retournemer ; Lac des Corbeaux | Champ de Roches ; Cascade du GĂ©hard.
  191. Les massifs montagneux : Le massif de la ForĂȘt de Saint-Nabord; Le massif de Fossard ; Le massif du Parmont, de la TĂȘte des Ânes et du Bambois ; Les massifs du Corroy et du Sapenois ; Les massifs d'HĂ©rival et du Haut Girmont ; Le massif du BĂ©lier ; Le massif des Hats, de Moyenmont, de HouĂ© et des Meules ; Le massif de Longegoutte ; Le massif de ChĂšvre-Roche ; Le massif du Haut du TĂŽt ; Les Vosges SaĂŽnoises.
  192. Touring Club de France no 857 (mars 1974) Brocéliande - Alfa Sud - Hts Vosges, Combat pour la nature, mars 1974, pages 40 à 43.
  193. Publications du Professeur J.C. Flageollet.
  194. Hommage Ă  Jean-Claude Flageollet (1931-2014).
  195. Éloyes : la Moselle à Noirgueux.
  196. Inventaire des zones humides de la commune de Eloyes Fy, Jy1. Alluvions wurmiennes, cĂŽne pro-glaciaire de Noirgueux, p. 17.
  197. Noirgueux : Le projet de lac (repÚre 4) est situé en amont du site et de la moraine de Noirgueux.
  198. Noirgueux : que l'on appelait « La moraine du Longuet », peinte par le géologue Henri Hogard en 1867.
  199. Image de la moraine de Noirgueux.
  200. Remiremont – ConfĂ©rence : "le contexte palĂ©o-environnemental du Lac de Noirgueux".
  201. Le ModĂ©rateur Cyrille Delangle avait fixĂ© les buts de cette confĂ©rence "rĂ©pondre aux interrogations lĂ©gitimes de la population locale : la surface projetĂ©e du "nĂ©o-lac" de Noirgueux (bien entendu considĂ©rablement infĂ©rieure Ă  son ancĂȘtre...), les problĂšmes hydrogĂ©ologiques et climatologiques, les compatibilitĂ©s d'un tel projet avec le classement national en Conseil d'État du gĂ©omorphosite, et le classement en zone Natura 2000".
  202. ConfĂ©rence du 10 avril 2011 : L’impact des glaciations sur les paysages dans les Vosges et dans les grandes vallĂ©es lorraines.
  203. Réglementation en site classé.
  204. Le site de Noirgueux est officiellement classé, Vosges Matin 28-10-2013.
  205. Les paysages post-glaciaires du massif vosgien.
  206. Le lac de Gérardmer est effectivement un lac "post-glaciaire", conséquence de l'action ancienne d'un glacier.
  207. Les loisirs nautiques. Les plans d'eau offre une large palette d’activitĂ©s : la pĂȘche, les activitĂ©s nautiques (Le canoĂ« cayak, la voile)...
  208. « Barrage du lac de Fischboedle », notice no IA68001055, base Mérimée, ministÚre français de la Culture Le barrage originel occupe une cuvette glaciaire, dans laquelle une pisciculture de truites qui valut au lac le nom de "bassin aux poissons" y avait été installée.
  209. « Barrage du lac de Schiessrothried », notice no IA68001056, base Mérimée, ministÚre français de la Culture Cuvette d'origine glaciaire signalée comme asséchée aux XVIIIe et XIXe siÚcles, le lac renaßt grùce à ce barrage qui en retient les eaux.
  210. « Barrage du lac d'Altenweiher », notice no IA68001054, base Mérimée, ministÚre français de la Culture La construction du barrage a refermé une cuvette glaciaire asséchée.
  211. Les lacs de Haute-Alsace. Les lacs dans la vie des hommes. L'importance des lacs pour les hommes.
  212. Étude Agorao-Lorraine-SEBA janvier 1971 p. 13 Justification du projet.
  213. Étude Agorao-Lorraine-SEBA janvier 1971 p. 46 CrĂ©ation d'emplois.
  214. Étude Agorao-Lorraine-SEBA janvier 1971 p. 31-32 Organisation spatiale : Directives d'amĂ©nagement; Propositions pour l'organisation de la zone.
  215. Le Centre Equestre : 150 chevaux possible, 2 Clubs de 20 chevaux : 1 ha par Club ; Voile : maxi 300 voiliers ; 48 CanoĂ©s kayack, Terrains de sport plein air : 2,5 ha; Halle de sport 800 m2 + gymnase type A : 300 m2 ; Tir Ă  l'arc : 1 500 m2.
  216. Centre de station - sports couverts ateliers : 1 500 m2.
  217. Biographie vosgienne : Antoine Dinkel.
  218. Chronologie tirĂ©e du rapport de l’Association dĂ©partementale du Tourisme des Vosges, des divers comptes rendus de rĂ©unions et des articles de presse :
    • janvier 1963 - Rapport technique sommaire par AndrĂ© Gravier IngĂ©nieur conseil.
    • janvier 1966 Projet d’amĂ©nagement touristique du Plan d’eau par M. Wurmser, architecte D.P.L.G.
    • janvier 1966 - RĂ©union sous la prĂ©sidence de Monsieur le PrĂ©fet des Vosges Ă  laquelle participaient notamment des personnalitĂ©s Ă©lues, les Directeurs dĂ©partementaux des Administrations, un reprĂ©sentant de l’E.D.F.
    • avril 1966 - RĂ©union identique Ă  celle de janvier 1966, Ă  laquelle se joint M. Laugier, MaĂźtre-Assistant Ă  la FacultĂ© de GĂ©ologie de Nancy.
    • 31 juillet 1968 – PrĂ©fecture des Vosges, Commission interministĂ©rielle pour l’amĂ©nagement touristique de la montagne. RĂ©union Ă  Remiremont pour le financement des Ă©tudes du projet de plan d’eau.
    • janvier 1969 - Le Conseil GĂ©nĂ©ral, et les trois Communes de Remiremont, Saint-Nabord et Saint-Étienne, ont confiĂ© Ă  l’association DĂ©partementale du Tourisme mission concernant la maĂźtrise des Ă©tudes visant Ă  la dĂ©termination de l’impermĂ©abilitĂ© des terrains.
    • mai 1969 - Rapport prĂ©liminaire de l’Agence FinanciĂšre de « Bassin Rhin-Meuse » prĂ©sentant les premiers rĂ©sultats des Ă©tudes techniques, ainsi qu’une monographie sommaire dressĂ©e par la SociĂ©tĂ© E.G.C.E.
    • janvier 1970 - L’Agence de bassin prĂ©sente un rapport de synthĂšse sur les reconnaissances effectuĂ©es pendant l’annĂ©e 1970. Le rapport tire les premiĂšres conclusions en ce qui concerne la viabilitĂ© du projet et prĂ©cise le devis estimatif.
    • octobre 1970 - L’Association dĂ©partementale du Tourisme des Vosges confie Ă  l’AGORA-LORRAINE -SEBA une mission d’études complĂ©mentaire dans le but, d’une part de complĂ©ter l’étude technique de l’Agence de Bassin, et d’autre part, de rechercher la rentabilisation du plan d’eau par les amĂ©nagements touristiques et de Loisirs des abords (Étude de marchĂ©).
    • juillet 1972, Édition par les communes d'Eloyes, St-Étienne, Saint-Nabord, Remiremont, d'un dĂ©pliant touristique relatif au parc nautique. Cadre de tourisme international, source d'Ă©conomie rurale rĂ©novĂ©e et centre de loisirs d'un million cinq cent mille citadins habitant Ă  moins de 2 heures de voiture : tel est l'univers paradisiaque prĂ©sentĂ© par les promoteurs du dĂ©pliant (cf. L'est rĂ©publicain juillet 1972).
    • 11 septembre 1972 - Plaidoyer pour un plan d'eau noirgueux, par Guy Wurmser, architecte DPLG.
    • 1er avril 1975 – Le PrĂ©fet de la rĂ©gion de Lorraine charge l’Oream de recenser les Ă©quipements sportifs rĂ©pondant Ă  des prĂ©occupations dans le domaine sportif, touristique et de loisirs dans le cadre du plan d’eau.
    • 12 dĂ©cembre 1974 : Le PrĂ©fet des Vosges diffuse le procĂšs-verbal de la rĂ©union du 25 novembre 1974 consacrĂ©e Ă  la reprise des Ă©tudes sur le lac de Noirgueux. Il observe que le projet prĂ©sente un intĂ©rĂȘt qui dĂ©passe largement le cadre dĂ©partemental. Compte tenu du prĂ©cĂ©dent du lac de la Nadine, il propose qu’une aide soit demandĂ©e Ă  la rĂ©gion et il en fixe le chiffre Ă  150 000 Frs (22 867€).
      • Des Ă©tudes prĂ©liminaires ont Ă©tĂ© faites avec le concours financier du DĂ©partement qui y a consacrĂ© 100 000 Frs (15 245 €). La durĂ©e des Ă©tudes sera d’un an environ et leur coĂ»t de 400 000 Frs (60 980 €),
      • L’État (Direction dĂ©partementale de l'Ă©quipement -DDE-) pourra prendre Ă  sa charge 30 000 Frs (4 573 €) au titre de la dĂ©viation de Remiremont et le dĂ©partement 100 000 Frs (15 245) €, au titre de la dĂ©viation de Saint-amĂ©,
      • AprĂšs une discussion entre les Maires des trois communes, il a Ă©tĂ© convenu que leur apport serait de 50 000 Frs pour Remiremont (7 622 €), 40 000 Frs (6 098 €) pour Saint-Nabord, 10 000 Frs (1 524 €) pour Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont,
      • L’association dĂ©partementale du Tourisme apportera 10 000 Frs (1 524 €),
      • La direction dĂ©partementale de la Jeunesse des Sports et des Loisirs contibuera Ă  hauteur de 10 000 Frs (1 524 €),
      • La direction dĂ©partementale de l’Agriculture propose d’intervenir dans le cadre des curages de cours d’eau Ă  concurrence de 10 000 Frs (1 524 €),
      • L’agence de bassin proposera Ă  son Conseil d’administration une participation de 20 000 Frs (3 049 €),
      • Le Service RĂ©gional de la navigation n’est pas intĂ©ressĂ© directement par la crĂ©ation du lac mais examinera l’éventualitĂ© d’un financement,
      • L’Office national des ForĂȘts rappelle que son rĂŽle consiste surtout Ă  prĂ©server au maximum les surfaces boisĂ©es et signale qu’il faudra conserver une parcelle boisĂ©e situĂ©e sur le territoire de Saint-Nabord qui forme une avancĂ©e sur la rive ouest du plan d’eau.
    • 6 juillet 1978 : ProcĂšs-verbal de la rĂ©union de prĂ©sentation des Ă©tudes de faisabilitĂ©, qui s’est tenue en mairie de St-Nabord sous la prĂ©sidence de M. Christian Poncelet, Ancien ministre, SĂ©nateur des Vosges, PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral des Vosges, et M. Braun, DĂ©putĂ© des Vosges, qui a pour objet la prĂ©sentation des Ă©tudes de faisabilitĂ© et notamment les Ă©tudes hydrauliques approfondies (faisabilitĂ© du barrage et ses consĂ©quences sur le plan hydraulique) rĂ©alisĂ©es par la DDE : le lac serait situĂ© en amont du goulet de Noirgueux Ă  l’emplacement oĂč a existĂ© autrefois un lac glaciaire. Le site du barrage est donc Ă©troit donc, en principe, favorable. La vallĂ©e est en pente douce ce qui permet d’obtenir un lac Ă©tendu pour une faible hauteur du barrage. M. Poncelet prĂ©cise que l’on ne peut rechercher un financement auprĂšs de l’État, de la rĂ©gion et du DĂ©partement que si les Communes sont favorables. Il faut donc qu’elles se prononcent sur le principe.
  219. SynthÚse des données hydrologiques 1961 - 2012).
  220. Equipements sports et Loisirs : 5,4 Ă©quipements sportifs pour 1 000 habitants (Vosges 7,2 %). Source : Conseil GĂ©nĂ©ral des Vosges, Direction Vosgienne de l’Organisation, du ContrĂŽle, de la Prospective et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Épinal.
  221. Le groupement promotionnel d'hĂŽteliers et restaurateurs de la rĂ©gion de Remiremont qui s'est constituĂ© a indiquĂ© que "compte tenu de la situation Ă©conomique de la rĂ©gion, tous les hĂŽteliers et restaurateurs faisant partie du groupement demandent que les communes intĂ©ressĂ©es de (St-Nabord et St-Étienne) votent dans les plus brefs dĂ©lais en faveur de la construction du lac de Noirgueux", La LibertĂ© de l'Est, 03 mars 1981.
  222. En avril 2011 la capacitĂ© d'accueil touristique (lits marchands) CapacitĂ© pour 1 000 habitants du Canton de Remiremont Ă©taient Ă©valuĂ©e comme suit : HĂŽtels 19,2 (25,8 pour la moyenne dĂ©partementale); Campings 6,9 % (51,1 pour la moyenne dĂ©partementale); MeublĂ©s et chambres d'hĂŽtes 25,8 (23,8 pour la moyenne dĂ©partementale). Source : Conseil GĂ©nĂ©ral des Vosges, Direction Vosgienne de l’Organisation, du ContrĂŽle, de la Prospective et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Epinal.
  223. Communauté de communes de BruyÚres, Vallons des Vosges.
  224. Coordonner les activités des six hectares aquatiques du futur plan d'eau, L'est républicain mardi 11 juillet 1989, 547.
  225. L'intĂ©rĂȘt des gouvernements quant Ă  l'importance Ă©conomique et Ă©cologique de la Moselle s'Ă©tait d'ailleurs traduit par un DĂ©cret no 62-1006 du 18 aoĂ»t 1962 portant publication du "Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution DĂ©cret no 62-1006 du 18 aoĂ»t 1962 portant publication du « Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution, du 20 dĂ©cembre 1961 »
  226. Pages 11 et 12 de son rapport de janvier 1970.
  227. Évolution du prix des terres et des prĂ©s non bĂątis et des prĂ©s louĂ©s non bĂątis par dĂ©partement en Lorraine.
  228. ArrĂȘtĂ© du 26 juillet 2013 portant fixation du barĂšme indicatif de la valeur vĂ©nale moyenne des terres agricoles en 2012.
  229. Révision : Indice du coût de la construction 1er trimestre 2014 = 1648,00 (publié le 20/06/2014) ; * Indice du coût de la construction 1er trimestre 1971 = 231,00 (publié le 25/05/1971) ; Soit coefficient de révision : 7,134199.
  230. coefficient de révision : 7,134199.
  231. Acquisitions fonciĂšres : 1 800 000 frs ; ouvrage de retenue : 5 000 000 frs ; terrassements et amĂ©nagements des berges, dĂ©placements des lignes EDF : 3 500 000 frs = Total A : 10 650 000 frs, soit 1 623 582 â‚Ź.
  232. Acquisitions fonciĂšres (y compris indemnitĂ©s) : 12 000 000 frs ; viabilitĂ© (y compris parkings) : 12 000 000 frs ; Assainissement : 3 500 000 frs ; Eau potable : 3 000 000 frs ; Passerelle : 1 000 000 frs = total B : 31 500 000 frs, soit 4 802 144 â‚Ź.
  233. 20% pour frais gĂ©nĂ©raux, frais divers et d’études sur A + B : 8 400 000 frs, soit 1 280 572 â‚Ź.
  234. 50 550 000 frs soit 7 706 298 â‚Ź.
  235. Village de vacances familiales (VVF) : 9 600 000 frs ; camping 10 ha : 500 000 frs ; colonies de vacances : 4 000 000 frs ; hall de sports, gymnase, centre de station : 2 229 000 frs ; maisons familiales de vacances (MFV) : 1 840 000 frs : total travaux superstructures : 18 169 000 frs, soit 2 769 846 â‚Ź.
  236. pages 43 Ă  45, Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  la demande de l’ « association dĂ©partementale du tourisme des Vosges »
  237. Recettes : renvente des terrains : rĂ©sidences secondaires : 25 000 000 frs ; terrains rĂ©trocĂ©dĂ©s : 4 260 000 frs ; zone de service (hĂŽtels, commerces, etc) : 4 000 000 frs ; camping caravaning : 2 000 000 frs = total A : 35 260 000 frs, soit 5 375 352 â‚Ź.
  238. Subventions : fonds d'action sociale (FAR) : sur acquisition : 1) assiette du plan d'eau : 720 000 frs ; 2) emprise Ă©quipements publics : 300 000 frs ; subventions diverses sur barrage, EAT, etc. : 5 000 000 frs = total B : 6 020 000 frs, soit 917 743 â‚Ź.
  239. Recettes prĂ©visibles sur revente des terrains et subventions infrastructures et acquisition de terrains A + B : 41 280 000 frs, 6 293 095 â‚Ź.
  240. Charge rĂ©siduelle : 50 550 000 frs - 41 280 000 frs = 9 270 000 frs. Intervention du Fond d'intervention pour l'amĂ©nagement du territoire (FIAT) 30 % des charges rĂ©siduelles, soit une subvention de 2 781 000 frs. La charge rĂ©siduelle sur les infrastructures est donc de 9 270 000 frs - 2 781 000 frs = 6 489 000 frs, soit 989 242 â‚Ź.
  241. CoĂ»t total des infrastructures et acquisitions des terrains : 50 000 000 frs ; recettes y compris les subventions : 40 000 000 frs ; coĂ»t des superstructures : 18 000 000 frs ; subventions : 9 000 000 frs, soit une charge rĂ©siduelle totale compte tenu des subventions de 8 000 000 frs, soit 1 219 592 â‚Ź.
  242. CoĂ»t total des infrastructures et acquisitions des terrains : 50 000 000 frs ; recettes y compris les subventions : 40 000 000 frs ; coĂ»t des superstructures : 18 000 000 frs ; subventions : 9 000 000 frs = soit une charge rĂ©siduelle totale compte tenu des subventions de 8 000 000 frs, soit 1 219 592 â‚Ź.
  243. Source : Vosges Matin du 03 novembre 2014, Lac de Noirgueux : « Moi, ça me fait rĂȘver », indique le maire de Remiremont.
  244. Le 10e programme de l’agence de l’eau Rhin-Meuse.
  245. L’agence de l’eau Rhin-Meuse assure une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en contribuant Ă  rĂ©duire les pollutions de l'eau de toutes origines et Ă  protĂ©ger les ressources en eau et les milieux aquatiques.
  246. Demandes d’aides, formulaires Ă  complĂ©ter selon la nature des projets.
  247. Bilan Ă©lectrique 2017 : Production en France mĂ©tropolitaine : le parc des installations de production d’électricitĂ© atteint 130 GW, en diminution de 94 MW (-0,1 %) par rapport Ă  2016.
  248. Le parc de production Ă©lectrique en France.
  249. Plusieurs pĂ©titions rĂ©clament une rĂ©ouverture du dossier du plan d'eau et la reprise de l'Ă©tude du lac (L’Est rĂ©publicain et La LibertĂ© de l'Est) et quelques jours plus tard, EDF Ă©voque une perspective de "Station de production d'Ă©lectricitĂ©" (La LibertĂ© de l'Est du 20 novembre 1973). Jean Vilmain avait prĂ©cĂ©demment rappelĂ© qu' "on avait pensĂ© Ă  EDF qui aurait pu se servir de ce lac pour construire un barrage. Il lui avait, Ă  l'Ă©poque, Ă©tĂ© rĂ©pondu que c'Ă©tait trop petit... mais EDF avait finalement repris son Ă©tude en indiquant que la construction possible d'un barrage concernerait la moitiĂ© sud seulement du projet (L'est rĂ©publicain du 23 novembre 1970). Or l'ouverture Ă  la concurrence des moyens de production d'Ă©nergie a ouvert Ă©galement des perspectives pour d'autres investisseurs.
  250. Son rapport pp. 5 et 6 du 4 janvier 1963.
  251. La rigole d’alimentation de Bouzey.
  252. Extrait de « Le canal de l'Est, branche sud » par M. Boulet, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du département des Vosges, Science et industrie, 1935.
  253. Le canal d'alimentation de Bouzey, panneau de signalétique sur le sentier pédagogique de la moraine de Noirgueux.
  254. SchĂ©ma rĂ©gional « Climat-air-Ă©nergie » (document de synthĂšse adoptĂ© en 2012 prĂ©sentant un cadre d’orientation Ă  5 ans permettant aux diffĂ©rents acteurs de faire des choix Ă©clairĂ©s en faveur d’une rĂ©duction des impacts sur le climat, sur l’air et sur les consommations d’énergies.
  255. [http://www.labresse.net/images/prestataires/le-parcours-du-cycle-de-l-eau-et-de-l-hydroelectricite-la-bresse-21028.pdf Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la crĂ©ation d’une centrale hydroĂ©lectrique et d’un service public innovant procura l’électricitĂ© aux habitants de La Bresse. PerpĂ©tuant ce savoir-faire particulier, la RĂ©gie Municipale d’ElectricitĂ© augmente progressivement ses capacitĂ©s de production en construisant de nouvelles installations.
  256. Schéma régional « Climat-air-énergie ».
  257. SchĂ©ma des Ă©nergies renouvelables – partie hydroĂ©lectricitĂ©. 3.1 Avantages et inconvĂ©nients] Les avantages de l'hydroĂ©lectricitĂ© sont certains, et nombreux (
). Les barrages sont une avancĂ©e technologique importante dans l'histoire de la production d'Ă©nergie, mais ils ont comme toute invention des inconvĂ©nients.
  258. Document stratĂ©gique adoptĂ© en Lorraine en dĂ©cembre 2012. Les enjeux sectoriels pour attĂ©nuer le changement climatique (page 64) * L’hydroĂ©lectricitĂ©, bien prĂ©sente en Lorraine, ne dispose plus d’un potentiel de dĂ©veloppement important. * L’énergie Ă©olienne est une technologie mature qui prĂ©sente encore un potentiel de dĂ©veloppement. Les efforts ayant permis une croissance importante de l’éolien ces derniĂšres annĂ©es en Lorraine devront donc ĂȘtre poursuivis dans le cadre d’un dĂ©veloppement concertĂ© avec les acteurs de chaque territoire.
  259. SchĂ©ma RĂ©gional Eolien Lorraine (SRCAE/SRE). Par DĂ©cision no 397923 du 18 dĂ©cembre 2017, le Conseil d’Etat annule le SchĂ©ma RĂ©gional Éolien de la Lorraine et rejette le pourvoi de la ministre de l'environnement, de l'Ă©nergie et de la mer, chargĂ©e des relations internationales sur le climat.
  260. Quand l’industrie biomasse dĂ©barque en France et en Europe, Menaces sur la forĂȘt française.Un film de BenoĂźt Grimont. Mardi 20 octobre 2015 France 5 Ă  20 h40, Ă©crit par BenoĂźt Grimont et Samuel Luret. Une production Morgane avec la participation de France TĂ©lĂ©visions.
  261. Le développement touristique de demain

  262. Schéma départemental de développement touristique 2013-2017.
  263. Projets touristiques et Ă©conomiques structurants.
  264. Les axes d’amĂ©nagement de la Lorraine.
  265. Stratégie globale d'aménagement et de développement durable.
  266. Point 6 de l’Ordre du jour de la C.A. du 25.04.89 : Pour une politique rĂ©gionale d’infrastructure de communications. Orientations proposĂ©es par M. Christian Deleau, Membre de la C.E. du Bas-Rhin et Membre du Conseil Ă©conomique, social et environnemental rĂ©gional d'Alsace (Extraits du rapport de 6 pages) Par la crĂ©ation de la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne et son extension Ă  12 Ă©tats membres, la rĂ©gion Ă©conomique du Rhin supĂ©rieur est passĂ©e d’une position pĂ©riphĂ©rique Ă  une position centrale. C’est ainsi que doivent ĂȘtre prises en compte :
    • la desserte aĂ©rienne de l'aĂ©roport de BĂąle-Mulhouse-Fribourg pour les relations inter-continentales et de l'aĂ©roport de Strasbourg-Entzheim pour les relations avec l’ensemble des capitales europĂ©ennes,
    • une politique de transports fluviaux, c’est-Ă -dire la nĂ©cessitĂ© de rĂ©alisation de la liaison Rhin-RhĂŽne,
    • une politique de communication routiĂšres,
    • une politique des transports ferroviaires, c’est le dossier TGV-Est,
    Liaisons transvosgiennes et transalsaciennes. Les prioritĂ©s suivantes doivent ĂȘtre affirmĂ©es :
    • RD 66 : Mulhouse-Remiremont,
    • RN 59 : SĂ©lestat-Saint DiĂ© : RĂ©alisation de la dĂ©viation de Sainte-Croix au Mines et de LiĂšvre,
    • RN 415 : Colmar-Fribourg : RĂ©alisation de la dĂ©viation de Wolfgantzen.
  267. La Lorraine au sein du GECT Grande RĂ©gion.
  268. Plan d'investissements d'avenir.
  269. Réseau lorrain des acteurs du développement local Qu'est-ce qu'un territoire de projet ?. Le Conseil de développement du pays de Remiremont et de ses vallées.
  270. Article L123-1 du Code de l'urbanisme, modifié par la loi no 2014-366 du 24 mars 2014, Livre I : Prévisions générales d'aménagement et d'urbanisme, Titre II : Prévisions et rÚgles d'urbanisme, Chapitre III : Plans locaux d'urbanisme - art. 137 (V). II.- Lorsqu'il est élaboré par un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétent, le plan local d'urbanisme couvre l'intégralité de son territoire. L'EPCI compétent engage une procédure d'élaboration ou de révision d'un Plan Local d'urbanisme (PLU) couvrant l'intégralité de son territoire lorsqu'il le décide et, au plus tard, lorsqu'il révise un des PLU applicables dans son périmÚtre.
  271. CommunautĂ© de communes des vallons du Bouchot et du Rupt – Conseil communautaire du 30 octobre 2013.
  272. « Remiremont, les vƓux du maire sous le signe de l’innovation (
) La poursuite de la rĂ©flexion sur la faisabilitĂ© du projet du Lac de Noirgueux, avec pour objectif, le dĂ©veloppement du tourisme et par consĂ©quent la crĂ©ation d’emplois pĂ©rennes ; le lancement d’un SchĂ©ma de CohĂ©rence Territorial (SCOT) au sein de notre bassin de vie pour apprĂ©hender au mieux les grandes orientations d’amĂ©nagements Ă  venir de notre territoire et permettre l’ouverture des zones d’urbanisation future, inscrites au PLU (plan local d’urbanisme) », sur remiremontinfo.fr, (consultĂ© le ).
  273. Scot : vers une consommation Ă©conome de l’espace sur le Pays.
  274. ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral no 1601/2012 du 12 octobre 2012 (page 4), portant crĂ©ation de la communautĂ© de communes des ballons des Hautes-Vosges par la fusion de la CommunautĂ© de communes des Ballons des Hautes Vosges et de la Source de la Moselle et CommunautĂ© de communes des Mynes et Hautes-Vosges du sud.
  275. Quelles formes prennent la coopĂ©ration locale et l’intercommunalitĂ© ?
  276. Syndicat mixte de Remiremont et de ses vallées : Modification des statuts et transformation en PETR].
  277. Syndicat mixte du pays de Remiremont et de ses vallĂ©es – Compte-rendu de la sĂ©ance du 21-01-2015. ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 30.12.2014 portant simplification de la composition du syndicat mixte, Ă  prĂ©sent recentrĂ© sur six membres, Ă  savoir les 5 communautĂ©s de communes agissant sur son pĂ©rimĂštre : La CommunautĂ© de communes de la Porte des Hautes-Vosges − La CommunautĂ© de communes des Ballons des Hautes Vosges et de la Source de la Moselle − La CommunautĂ© de communes de la Haute Moselotte − La CommunautĂ© de communes Terre de Granite − La CommunautĂ© de communes des Vosges MĂ©ridionales auxquelles s'ajoute le Syndicat Mixte de la Voie verte des Hautes-Vosges, membre historique.
  278. L’Allemagne teste une route qui recharge les voitures Ă©lectriques.
  279. https://www.youtube.com/embed/N2u6EDwumdQ Une solution béton pour stocker l'énergie solaire à faible, par André Gennesseaux.
  280. « Avec 25 m2 de dalles Wattway, on peut alimenter une maison consommant entre 2 500 et 2 700 kWh par an, hors chauffage électrique, détaille Philippe Raffin. Un kilomÚtre de route solaire suffirait à assurer l'éclairage public d'une ville de 2 000 habitants. ».
  281. Eurovia et sa "route radiateur" Power Road.
  282. et http://www.blog-habitat-durable.com/article-convertir-le-co2-en-petrole-un-petrole-novateur-par-bfs-70577098.html Transformer du CO2 en pétrole.
  283. Emplois : Agriculteurs : Saint-Étienne : 1 % de la population active Remiremont : 0 % ; Éloyes : 1 % ; Saint-Nabord : 2 % ; Saint-Etiienne-lùs-Remiremont : 1 %.
  284. Secteur de Remiremont : le lac de Noirgueux aux 79 millions d'euros tombe Ă  l'eau, par Estelle Lemerle-Cohen, 29 mars 2021.
  285. TFP - IFER sur les Ă©oliennes et hydroliennes.
  286. Une solution béton pour stocker l'énergie solaire à faible coût.
  287. Croissance de l’éolien et du solaire : quel stockage de l’électricitĂ© ?, dĂ©cembre 2017.
  288. Schéma régional « Climat-air-énergie ». Quelles conséquences pour la Lorraine.
  289. 3.2.1 Des changements climatiques Ă  anticiper. A - Évolutions climatiques pressenties dans le Grand Est, pp. 21 Ă  23 ; 3.5 Les filiĂšres clĂ©s du massif et 3.5.1 FiliĂšre tourisme : Menaces de diminution de la durĂ©e et de la qualitĂ© de l’enneigement hivernal, p.76.
  290. HydroĂ©lectricitĂ©. DĂ©finition et technologie existante. La premiĂšre source d'Ă©nergie d'Ă©lectricitĂ© renouvelable en France. Direction GĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat des Ă©nergies dĂ©carbonĂ©es en 2010.
  291. 13-HydroĂ©lectricitĂ© Direction GĂ©nĂ©rale de l’Énergie et du Climat - 1 - L’industrie des Ă©nergies dĂ©carbonĂ©es en 2010, DĂ©finition et technologies existantes La premiĂšre source d’électricitĂ© renouvelable en France. Les rĂ©gimes d'exploitation de la force hydraulique : Le livre V du code de l’énergie dispose que « nul ne peut disposer de l’énergie [
] des cours d’eau sans une concession ou une autorisation de l’État »
  292. Les paysages du Saint-Mont, DREAL Grand-Est. Étude prĂ©alable au classement du Saint-Mont (Vosges). A ciel ouvert, "Atelier des paysages quotidiens" - Paysagistes DPLG, Juin 2018
  293. Multiplication d'Ă©oliennes dans les sites naturels et l'Ă©largissement des Zones favorables Ă  l'Ă©olien dĂ©finies dans le schĂ©ma rĂ©gional Ă©olien (SRE) de Lorraine pour le dĂ©partement des Vosges
  294. (Secteur de Remiremont : le lac de Noirgueux aux 79 millions d’euros tombe à l’eau, Vosges Matin, Estelle Lemerle-Cohen, 29 mars 2021 )
  295. Le tunnel d'UrbĂšs.
  296. Inventaire des tunnels ferroviaires de France : Tunnel de Bussang (88) - Fellering (68).
  297. Inventaire des tunnels ferroviaires de France : Tunnel de Bussang (88).
  298. Il existe neuf zones de massifs en France.
  299. Titre IV - Le dĂ©veloppement touristique et, en particulier, la crĂ©ation d'une unitĂ© touristique nouvelle doivent prendre en compte les communautĂ©s d'intĂ©rĂȘt des collectivitĂ©s locales concernĂ©es et contribuer Ă  l'Ă©quilibre des activitĂ©s Ă©conomiques et de loisirs, notamment en favorisant l'utilisation rationnelle du patrimoine bĂąti existant et des formules de gestion locative pour les constructions nouvelles. Leur localisation, leur conception et leur rĂ©alisation doivent respecter les grands Ă©quilibres naturels.
  300. Argumentaire produit au commissaire enquĂȘteur, dans le cadre de l'enquĂȘte publique pour la rĂ©vision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernĂ©es (Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, EnquĂȘte publique sur la rĂ©vision du Plan local d’urbanisme (2e rĂ©vision) : Contestation, le 05 fĂ©vrier 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l’absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liĂ©s Ă  la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquĂȘteur Claude Pierret, 21 mars 2008, p. 15 « Suite au dĂ©veloppement de l’argumentaire sur le bien-fondĂ© de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bĂ©nĂ©fice Ă  en espĂ©rer (
) M. le maire de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont que j’ai interrogĂ© sur ce projet, m’a averti que par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entĂ©rinĂ© l’abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est Ă©galement rappelĂ© page 65 du rapport de prĂ©sentation, point 4,4. »
  301. RĂ©seau urbain et de communication.
  302. La Moselle canalisée.
  303. Ligne Ă  Grande Vitesse Est EuropĂ©enne – Un grand chantier, des formations interrĂ©gionales, des emplois Ă  la clĂ©.
  304. Histoire & Patrimoine des RiviĂšres & Canaux, Histoire & Patrimoine des RiviĂšres & Canaux.
  305. Du canal de l’Est au Canal des Vosges.
  306. Vue du canal et de la Moselle.
  307. Depuis les annĂ©es 1980, les trois Communes du Bassin Romarimontain (Remiremont, Saint-Étienne-les-Remiremont et Saint-Nabord) se sont constituĂ©es en Syndicat pour Ă©purer leurs eaux usĂ©es avant rejet en milieu naturel.
  308. SystĂšme d’Information sur l’Eau Rhin - Meuse (SIERM) : Station d’épuration Remiremont-Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont et Saint-Nabord.
  309. SystĂšme d’Information sur l’Eau Rhin - Meuse (SIERM) : Station d’épuration Eloyes.
  310. SystĂšme d’Information sur l’Eau Rhin - Meuse (SIERM) : Station d’épuration Dommartin-lĂšs-Remiremont.
  311. SystĂšme d’Information sur l’Eau Rhin - Meuse (SIERM) : DonnĂ©es disponibles Vecoux et l’ensemble des communes du bassin Rhin-Meuse : Cours d’eau ; Station Ă  proximitĂ© ; Plans d’eau; Zones humides ; Eaux souterraines ; Rejets urbains ; Rejets industriels ; Économie (Services publics de l'eau et de l'assainissement et comptes de la commune] ; Autres donnĂ©es.
  312. Son rapport du 4 janvier 1963 p. 8.
  313. Historique de la voie verte des Hautes Vosges et création du Syndicat Intercommunal de la Moselle.
  314. La crĂ©ation d’un syndicat intercommunal pour la remise en Ă©tat du cours de la Moselle a Ă©tĂ© approuvĂ© par le Conseil municipal de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont le 09 juin 1989. Cette proposition avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formulĂ©e par l’association « Pour une gestion rĂ©aliste de la commune de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont » (PGRC) de Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont.
  315. Une petite balade autour du plan d’eau.
  316. La base de loisirs et le camping du lac sur un espace de 25 hectares, dont le cƓur est le lac de 9 hectares.
  317. Les paysages, lacs et cascades dans le massif des Vosges au fil des quatre saisons.
  318. 37 plans d’eau de plus de 50 ha sont recensĂ©s dans le bassin Rhin-Meuse. Seuls deux d’entre eux sont naturels, 27 ont Ă©tĂ© fortement modifiĂ©s par l’homme et 8 sont artificiels. Tous les autres ont Ă©tĂ© fortement modifiĂ©s par l’homme ou bien crĂ©Ă©s artificiellement pour satisfaire Ă  divers usages.
  319. Les sports d'hiver dans les Vosges : une solution contre la mort blanche ?, par Michel Casimir, Année 1976, Volume 64, Numéro 64-4, p. 561-572.
  320. Présentation générale du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.
  321. Carte du Parc.
  322. Liste des communes adhérentes.
  323. Sept villes ou communautés d'agglomérations lorraines, alsaciennes et franc-comtoises adhérent au Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
  324. Le patrimoine thermal.
  325. Les monnaies et médailles trouvées aux griffons des sources lors des travaux effectués au XIXe siÚcle attestent de la fréquentation des eaux de Bains à l'époque romaine.
  326. Vittel, station thermale fréquentée par les Romains, elle n'est exploitée à l'époque moderne qu'à partir de 1845.
  327. Un haut lieu de l’archĂ©ologie vosgienne : le site de Grand.
  328. Grand, Le site gallo-romain d'Andesina, L’antique Andesina, sanctuaire des eaux aux confins de la Lorraine (Ier – Ve siùcles).
  329. « Bùtiment thermal gallo-romain dit Piscine Jutier », notice no PA00107220, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
  330. « Bain Romain établissement thermal », notice no PA88000029, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
  331. Découvrir la Lorraine avec le Service régional de l'Inventaire.
  332. Une échappée belle en Lorraine.
  333. Entre tradition et culture : Sites culturels.
  334. Carte des riviùres et topo-guides : la Moselle de Remiremont à Éloyes.
  335. Fédération du Club Vosgien.
  336. la forĂȘt, l'Histoire et le patrimoine du Pays de Remiremont.
  337. Guide touristique de Remiremont et ses environs : Le sentier pédagogique de Noirgueux

  338. Guide du gĂ©ologue en Lorraine (Meurthe et Moselle, Vosges, Meuse), par M.G. Bleigher, Docteur Ès sciences naturelles, Professeur d’histoire naturelle Ă  l’école supĂ©rieure de pharmacie de Nancy, ChargĂ© de cours complĂ©mentaires de gĂ©ographie physique Ă  la FacultĂ© des lettres. *Table des matiĂšres
    • Avant-propos. RĂ©sumĂ© de la bibliographie gĂ©ologique lorraine
    • Introduction. Conseils aux amateurs de gĂ©ologie pour l'Ă©tude des terrains qui affleurent en Lorraine. Conditions particuliĂšres de recherches dans nos rĂ©gions
      • I. — GĂ©ologie lorraine. CaractĂšres lithologiques et palĂ©ontologiques des terrains qui affleurent dans les trois dĂ©partements lorrains, jusqu'Ă  la bordure crĂ©tacĂ©e du bassin de Paris
      • Explication des abrĂ©viations employĂ©es dans les figures du texte, 1 Ă  14, et des planches I et II, de 15 Ă  20
      • II. — Plans d'excursions d'une demi-journĂ©e Ă  trois jours :
        • 1re sĂ©rie. — Terrains massifs et feuilletĂ©s, anciens, houiller, permien du versant lorrain de la chaĂźne des "Vosges. Trois excursions complĂštes, une sĂ©rie complĂ©mentaire
        • 2e sĂ©rie. — Terrains secondaires, triasiques et jurassiques, quaternaires, diluviens, glaciaires des trois dĂ©partements lorrains. Onze excursions complĂštes avec cadres d'excursions complĂ©mentaires
    p. 5 : Avant propos : De 1830 à 1860, la question si controversée des anciens glaciers des Vosges paraßt absorber une partie de l'attention des géologues ; p. 32 Groupe secondaire, GrÚs vosgien, p. 141 : GrÚs Bigarré : CarriÚre Méhachamp.
  339. Brefs repùres sur l’histoire du textile dans les Vosges.
  340. ConfĂ©rence RURBAN : Cette confĂ©rence, intitulĂ©e RURBAN, avait pour thĂšme le dĂ©veloppement d’actions prĂ©paratoires sur les partenariats ruraux-urbains.
  341. Schéma lorrain de développement durable de l'économie touristique (2013-2020) (Région Lorraine, 2012).
  342. La stratégie pour un tourisme français leader mondial.
  343. ParkOtheK - Dossiers : ParkOtheK Parksmania Awards (Partie 2).
  344. Bases de loisirs, parcours acrobatiques dans les arbres, parcs d'attractions en Lorraine...
  345. Délibération du Comité interministérioe:l d'aménagement du territoire du 30 juillet 1970,approuvée par le Conseil des ministres du 5 août 1970.
  346. Les activités du lac de Pierre-Percée - base nautique de Celles-sur-Plaine Renseignements sur le « Pays des lacs », à Celles-sur-Plaine.
  347. Le tourisme dans les Vosges.
  348. Voir aussi : Le Tourisme dans le département des Vosges.
  349. LIVO (Lignes Interurbaines Vosgiennes).
  350. AĂ©roport d'Epinal - Mirecourt.
  351. Accueil Ă  la ferme.
  352. Avec prĂšs de 12 000 emplois, le tourisme des Vosges est devenu un secteur clĂ© de l’économie du dĂ©partement. À l’heure oĂč l’emploi industriel recule, il peut mĂȘme devenir son atout majeur. Concilier dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©veloppement durable sera une condition pour perdurer et relever ce dĂ©fi.
  353. AlimentĂ©s par la rigole de Bouzey dans sa traversĂ©e du vallon d’Olina Ă  une altitude de 375 mĂštres environ (Rapport technique sommaire de AndrĂ© Gravier, ingĂ©nieur conseil, 4 janvier 1963, 13 pages + plans dĂ©taillant les propositions et l’état des lieux, page 8).
  354. DĂ©cret no 62-1006 du 18 aoĂ»t 1962 portant publication du « Protocole entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg concernant la constitution d’une commission internationale pour la protection de la Moselle contre la pollution, du 20 dĂ©cembre 1961 »
  355. Association de protection de l'environnement de Saint-Étienne lùs Remiremont.
  356. Le DĂ©partement des Vosges recĂšle dans son sous sol une richesse naturelle : l’EAU. 3e dĂ©partement de France avec plus de 1000 points de captages destinĂ©s Ă  la consommation, les Vosges sont le chĂąteau d’eau de la Lorraine.
  357. Avec un taux de renouvellement de l’ordre de 2 milliards de m3/an, les nappes d’eau souterraines fournissent 85 % de l’eau potable du bassin Rhin-Meuse.
  358. La recharge des nappes est assurĂ©e par des prĂ©cipitations Ă©levĂ©es, notamment sur le massif vosgien, vĂ©ritable « chĂąteau d’eau » lorrain (plus de 1 400 mm par an) et en Meuse, dans la rĂ©gion de Bar-le-Duc (1000 Ă  1 400 mm par an).
  359. Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine concernées.
  360. Invasions biologiques : État de l’art des donnĂ©es historiques sur le bassin de la Moselle.
  361. L'espace du Pays de Remiremont : Bassins Hydrographiques.
  362. RĂ©fĂ©rentiel points d’eau : Saint-Nabord : 03405X0098/HY - 03405X0099/HY - 03406X0027/HY - 03761X0009/HY - 03761X0011/HY - 3761X0012/HY - 03761X0013/HY - 03761X0036/HY - 03761X0037/HY - 03761X0038/HY - 03761X0051/SCE - 03761X0052/SCE - 03761X0053/SCE - 03762X0065/TARI15 - 03762X0066/TARI16 - 03762X0069/P2.
  363. Les Vosges en aquarelles, Localisation géographique du bassin versant de votre commune.
  364. Le Canal à Remiremont, par Jean Montémont.
  365. Artistes peintres - Vosges.
  366. La réserve naturelle régionale de la vallée de la Moselle Sauvage.
  367. RĂ©seau Natura 2000 (directive habitat), sur Remiremont et Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont : Confluence Moselle-Moselotte.
  368. Natura 2000.
  369. Le castor europĂ©en (castor FiberL.) en vallĂ©e de la Moselle par et le Groupe d’Étude des MammifĂšres de Lorraine.
  370. Suivi du Castor.
  371. Répartition du castor sur le réseau hydrographique.
  372. Capture de castors sur la commune de Saint-Étienne-les-Remiremont (Vosges) et leur relĂącher dans la RĂ©serve naturelle nationale de la ForĂȘt d'Offendorf (Bas-Rhin).
  373. La démarche Natura 2000.
  374. Sur Saint-Nabord Sur Remiremont
  375. Association dont la mission est reconnue d’utilitĂ© publique par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 16 avril 2010.
  376. Les actions du Conservatoire des Sites Lorrains.
  377. Le schéma interrégional du massif des Vosges à l'horizon 2020 : un projet de développement durable, une ambition pour le massif.
  378. L'entretien d'un cours d'eau et de ses berges.
  379. Entretien et restauration des cours d’eau.
  380. L’importance des zones humides le long des cours d’eau.
  381. http://www.onf.fr/produits_prestations/sommaire/besoins_reponses/eau/reponses/20080519-084531-859863/@@index.html « Copie archivĂ©e » (version du 24 septembre 2015 sur Internet Archive) PrĂ©server, restaurer et protĂ©ger les ressources en eau et les milieux aquatiques], les interventions de l'Office national des forĂȘts : Étude de l'Ă©laboration d’un plan de gestion du cours d’eau; Travaux d'entretien et de restauration des cours d’eau; Plan de gestion de berges; Plan de gestion d'un cours d'eau et de ses affluents; Étude prĂ©alable Ă  la dĂ©claration d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de travaux sur un cours d'eau.
  382. Les Contrats de milieu pour une gestion globale, concertée et durable à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente : riviÚre, lac, nappe).
  383. Chapelle de la Madeleine Ă  Remiremont.
  384. Chapelle de la Madeleine sur Monumentum.
  385. La chapelle de la Madeleine, ancienne léproserie.
  386. Sites inscrits.
  387. Site protĂ©gĂ© de la MoutiĂšre [PDF]. Le site est protĂ©gĂ© depuis le 23 janvier 2008 par une convention de conservation d’une durĂ©e de 15 ans.
  388. Sites classés : Eloyes.
  389. Les servitudes d'utilitĂ© publique AC2 relatives au site inscrit et classĂ© ont Ă©tĂ© reportĂ©es sur le tableau des servitudes du plan local d'urbanisme de la commune par arrĂȘtĂ© no 04/14/St du 14 fĂ©vrier 2014.
  390. Plan local d’urbanisme : Plan de zonage.
  391. patrimoine naturel : détente et nature ; le site boisé.
  392. La Moraine de Noirgueux.
  393. Bulletin municipal Saint-Nabord 2010 * p. 5 À tous ceux tombĂ©s sous le coup de l’histoire, * p. 6 A la stĂšle de Noirgueux, * p. 33 Le sentier pĂ©dagogique de la moraine de Noirgueux, * p. 34 Noirgueux 15000 ans plus tĂŽt. La vallĂ©e de la Moselle il y a 60 000 ans, Aquarelle de Henri Hogard (premier scientifique Ă  avoir compris que la gĂ©omorphologie de la vallĂ©e Ă©tait due Ă  une ancienne activitĂ© de glacier, * p. 37 En route pour une visite guidĂ©e de la moraine de Noirgueux. La ferme de Noirgueux est figurĂ©e sur la premiĂšre carte de France Ă©ditĂ©e Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle par les Cassini pĂšre et fils.* p. 44-45 Libre expression (sur le projet de classement de prĂšs 100 ha sur la zone Noirgueux, sur l'intercommunalité ).
  394. Bulletin municipal 2010 St-Nabord, Libre expression, Pages 44 et 45. C’est enfin le projet de classement de prĂšs de 100 ha de la zone de Noirgueux qui engage l’avenir : cela signifie : plus de projet touristique comme le lac, plus de projet Ă©conomique comme la zone industrielle, donc perte de ressources non nĂ©gligeables pour la commune, baisse de la valeur des terrains et des habitations (qui voudra acheter Ă  part la commune ?). Pour des projets plus indispensables rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es, certains Ă©lus actuels auraient souhaitĂ© des rĂ©fĂ©rendums communaux. (
).
  395. StratĂ©gie nationale de crĂ©ation d’aires protĂ©gĂ©es terrestres mĂ©tropolitaines (SCAP), RĂ©gion Lorraine : La Moraine de Noirgueux (projet de site classĂ©), p. 11.
  396. Site Natura 2000 : Confluence Moselle-Moselotte (Secteur 2) FR4100228 (Vosges) - 17 mars 2008 - ArrĂȘtĂ© du 28-10-2011 no 638/2011/DDT.
  397. Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) - FR4100228 - Confluence Moselle – Moselotte, Site de la directive "Habitats, faune, flore".
  398. Cartographie du site Natura 2000.
  399. Liste des servitudes d'utilitĂ© publique Ă  la date du 14-02-2014 : Bois et forĂȘts soumis au rĂ©gime forestier; Libre passage le long des cours d'eau non domaniaux, Protection des sites et monuments naturels; Protection des eaux potables et minĂ©rales; Interdiction d'accĂšs aux routes express et dĂ©viations; Navigation intĂ©rieure -halage et marchepied; Circulation routiĂšre - alignements; Gaz - canalisations de transport; Transport d'Ă©nergie Ă©lectrique - 3e catĂ©gorie; Distribution d'Ă©nergie Ă©lectrique; Servitude au voisinage des cimetiĂšres; Protection des terrains de sport; Plans de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles; TĂ©lĂ©com. Protection contre les perturbations Ă©lectromagnĂ©tiques; TĂ©lĂ©com. Protection contre les obstacles; TĂ©lĂ©communication - tĂ©lĂ©phone - tĂ©lĂ©graphe : distribution; Voies ferrĂ©es.
  400. Liste des sites Natura 2000 en Lorraine.
  401. ArrĂȘtĂ© du 17 mars 2008 portant dĂ©signation du site Natura 2000 confluence Moselle-Moselotte (zone spĂ©ciale de conservation).
  402. De par son histoire, le Massif des Vosges a hĂ©ritĂ© d’un patrimoine riche et diversifiĂ©.
  403. « Je parraine ma riviÚre dans les Vosges »
  404. Délibération no 148 - Opération « je parraine ma riviÚre », subventions coopératives scolaires.
  405. Article du journal Le Monde du 3 fĂ©vrier 1973 citĂ© Touring Club de France no 857 (mars 1974) Broceliande - Alfa Sud - Hautes-Vosges, Combat pour la nature, mars 1974, pages 40 Ă  43, par Jean-Robert Zimmermann. Halte au massacre des Hautes-Vosges, Tourisme et perspectives d’emplois.
  406. Projet de dĂ©cret portant diverses modifications des dispositions du code de l’environnement relatives Ă  la notion d’obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et au dĂ©bit Ă  laisser Ă  l’aval des ouvrages en riviĂšre.
  407. Effacement du barrage de l’ancien moulin Maurice sur le Ventron.
  408. Gestion et continuitĂ© Ă©cologique : Exemples d’amĂ©nagements fonctionnels sur les contextes piscicoles vosgiens. Exemples d’amĂ©nagements rĂ©alisĂ©s entre 2000 et 2010 sur 3 contextes salmonicoles du massif vosgien : 1. Sur le contexte piscicole Haute-Moselotte ; 2. Sur le contexte piscicole Vologne ; 3. Sur le contexte piscicole CombeautĂ©, par MM. Hazemann et Hugain, FDAAPPMA des Vosges.
  409. FĂ©dĂ©ration de pĂȘche des Vosges.
  410. FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale de la PĂȘche : OpĂ©ration « Je parraine ma riviĂšre ».
  411. FĂ©dĂ©ration de pĂȘche des Vosges.
  412. Le Manuel du pĂȘcheur Vosgien.
  413. PĂȘche en eau douce, avis annuel 2012.
  414. RĂ©serves temporaires de pĂȘche en eau douce dans les Vosges.
  415. Articles de revues et chapitres d’ouvrages; * 6- Morphologie et accumulations glaciaires dans trois bassins des Vosges moyennes occidentales (Longemer, Le Tholy, Remiremont). “DeuxiĂšme rĂ©union annuelle des Sciences de la Terre”, SociĂ©tĂ© GĂ©ologique de France, 1974.; * 8- ItinĂ©raire gĂ©ologique no 20: Les formations quaternaires de la Schlucht Ă  Remiremont. Guide gĂ©ologique rĂ©gional Vosges-Alsace. Masson, 1976, p. 125-131.; * 10- Carte gĂ©ologique de la France au 1/50 000 : feuille Remiremont. Lever et notice des formations superficielles BRGM, Service GĂ©ologique National, 1979. * 21. La terrasse wĂŒrmienne Ă  l’aval de la moraine de Noirgueux entre Remiremont et Epinal (Vosges) : signification dynamique et conditions palĂ©o- climatiques. Communication Colloque AFEQ, Paris, janvier 1983, Bull. AFEQ, 1983.
    • Ouvrages; * 6- Sur les traces des glaciers vosgiens. CNRS Ă©ditions, 2002, 212 p.; * Sentiers de dĂ©couverte ; * Le sentier de la moraine de Noirgueux. Commune de Saint-Nabord (Vosges). Sentier inaugurĂ© le 03 juillet 2010.
  416. P. 109 Ă  119, par Marie-HĂ©lĂšne Colin – UniversitĂ© de Nancy 2 : Des saints vosgiens de la montagne ? AmĂ©, Romaric et Claire p. 109 ; Le Saint-Mont : un haut lieu p 110; Des saints vosgiens de la montagne ? p 111; Le « discours » sur les saints p 112; Des saints vosgiens de la montagne ? p 113; Le culte des saints du Saint-Mont p 113; Les KyrolĂ©s p 116; Carte : les saints du Saint-Mont p 119.
    • Chapitre 1 : Les Temps Premiers, * Chapitre 2 : Le MonastĂšre sur la montagne, * Chapitre 3 : Les Translations dans la VallĂ©e, * Chapitre 4 : Une RoyautĂ© FĂ©minine, * Chapitre 5 : Madame l’Abbesse Princesse d’Empire, * Chapitre 6 : Les Hauts Dignitaires, * Chapitre 7 : Les Dames OfficiĂšres, * Chapitre 8 : Les Dames Chanoinesses, * Chapitre 9 : La Vie des Chanoinesses, * Chapitre 10 : Petites Histoires d’une Noble Abbaye, * Chapitre 11 : L’Administration Temporelle, * Chapitre 12 : Le Palais Abbatial, * Chapitre 13 : Le Serment de la Franche Pierre, * Chapitre 14 : L’Église Abbatiale Saint Pierre, * Chapitre 15 : Les kyriolĂ©s, * Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et Catastrophes, * Chapitre 17 : L’Organisation Judiciaire, * Chapitre 18 : La Contestation et la Discorde, * Chapitre 19 : Les Institutions Municipales, * Chapitre 20 : La Fin.
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