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Gassin

Gassin (prononciation [ÉĄasɛ̃] ) est une commune française situĂ©e prĂšs de Saint-Tropez, dans le dĂ©partement du Var en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur.

Gassin
Gassin
La porte des Sarrazins
marquant l'entrée du fort médiéval.
Blason de Gassin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire
Mandat
Anne-Marie Waniart
2020-2026
Code postal 83580
Code commune 83065
DĂ©mographie
Gentilé Gassinois
Population
municipale
2 642 hab. (2020 en diminution de 0,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 107 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 13â€Č 47″ nord, 6° 35â€Č 09″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 324 m
Superficie 24,74 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Tropez
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Tropez
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sainte-Maxime
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Gassin
Liens
Site web mairie-gassin.fr

    PeuplĂ© au moins depuis le NĂ©olithique, le territoire se trouve dans l’aire d’influence massaliote puis sous la domination des Romains qui ont laissĂ© les traces de plusieurs villas rustiques. Le village perchĂ© est bĂąti sur un Ă©peron rocheux aprĂšs l’expulsion des Sarrasins, dans le but d’échapper Ă  l’insĂ©curitĂ© du bord de mer. Il se dĂ©veloppe peu au cours des siĂšcles suivants, conservant son caractĂšre rural typique du bassin mĂ©diterranĂ©en avec la culture dominante de l’olivier, du blĂ© et de la vigne. Au XIXe siĂšcle, l’industrie du liĂšge et la sĂ©riciculture changent peu l’économie locale. L’installation d’une usine de torpille au dĂ©but du XXe siĂšcle influence durablement le golfe de Saint-Tropez, l’usine employant jusqu’à plus de mille personnes.

    Commune rurale conservant son caractĂšre viticole et forestier, Gassin voit son Ă©conomie de plus en plus influencĂ©e depuis la fin du XIXe siĂšcle par le tourisme. À l’origine, les autoritĂ©s locales montrent peu d’intĂ©rĂȘt pour ce secteur, conduisant notamment Ă  la scission de deux importants quartiers Ă©rigĂ©s en commune : Cavalaire et La Croix. Au XXIe siĂšcle, Gassin abrite de nombreux Ă©tablissements, principalement haut de gamme, liĂ©s au tourisme dont un polo club et un golf et dĂ©veloppe un accueil spĂ©cifique marquĂ© par la nature, de nombreuses animations et l’Ɠnotourisme.

    Gassin est protĂ©gĂ© par plusieurs rĂšglements : deux inscriptions en site inscrit et deux ZNIEFF notamment et se trouve dans l’aire d’habitat de la tortue d’Hermann. Elle dispose Ă©galement d’un patrimoine rural valorisĂ©. Sa prĂ©servation dans un secteur fragile a permis le classement du village parmi les Plus Beaux villages de France en 1994, annĂ©e marquĂ©e Ă©galement par la crĂ©ation du nouveau village. Le passage de nombreux artistes et les tournages liĂ©s Ă  la popularitĂ© de la commune voisine de Saint-Tropez ont produit de nombreuses crĂ©ations artistiques ayant pour thĂšme le village.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Gassin est limitrophe de Saint-Tropez et les deux villages sont distants de 8,2 km. Gassin se situe à 36,7 km de Fréjus, 46,7 de Draguignan, 65 de Toulon, 113 de Nice et 130 de Marseille[1].

    Situation

    La commune est situĂ©e sur le littoral sud-est du Var, au centre de la presqu’üle de Saint-Tropez dans le massif des Maures, chaĂźne de montagnes qui s’étend d’HyĂšres Ă  FrĂ©jus.

    Son territoire est limitrophe de ceux de quatre communes :

    GĂ©ologie et relief

    Carte gĂ©ologique de Gassin et de la presqu’ile de Saint-Tropez

    La superficie de la commune est de 2 474 hectares. La commune a Ă©tĂ© autrefois plus Ă©tendue au nord, avec la possession du territoire oĂč se trouve actuellement le port et les Marines de de Cogolin : ce lai de mer a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© Ă  la commune au XIXe siĂšcle. Au siĂšcle suivant, la commune a Ă©tĂ© amputĂ©e de deux secteurs Ă©rigĂ©s en commune : Cavalaire (1929) et La Croix (1934). Elle s’étendait alors sur 64 kmÂČ. Son altitude varie de 0 Ă  324 mĂštres[2]. Le bourg est situĂ©e Ă  201 mĂštres d’altitude[3] et le point culminant, 324 mĂštres, se situe au Barri de Gassin, au nord des moulins de Paillas[4].

    Le fond du golfe que domine Gassin comporte des fonds rocheux sur lesquels se trouvent des sables terrigĂšnes. Ils sont alimentĂ©s par les cours d’eau qui drainent les roches granitiques et gneissiques dans le nord du Golfe et apportent des sables quartzeux et les roches gneissiques au fond du golfe. Ces apports de sable forment un cordon littoral qui barre le fond du golfe et la plage sous-marine liĂ©e. L’herbier de posidonie s’installe Ă  proximitĂ© du rivage sur des fonds peu sableux. Plus loin vers le large se trouvent les sables coquilliers, dans les fonds de - 40 Ă  - 60 mĂštres. Ils sont formĂ©s principalement de dĂ©bris calcaires, surtout des algues lithomaniĂ©es. Plus au large et plus profondĂ©ment apparaĂźt la vase gris bleu.

    Sur la terre Ă©mergĂ©e, les formations rĂ©centes ont permis la prĂ©sence de plages de sable. Il existe des Ă©boulis de faible Ă©paisseur. Les vallĂ©es du nord de la commune sont constituĂ©es d’alluvions rĂ©centes et d’éluvions gĂ©nĂ©ralement formĂ©s de sables micacĂ©s plus ou moins argileux avec lits de galets.

    Les terrains plus anciens sont formĂ©s avec des micaschistes et des amphibolites et leptynites associĂ©es et leur altĂ©ration fait apparaĂźtre un sol ocre remarquable. Les leptynites d’origine volcanique et composĂ©es de quartz et albite ont parfois gardĂ© conservĂ© leur structures gabbroĂŻques dans les affleurements au sud de Gassin. Des masses de serpentine, plus rĂ©centes, affleurent parmi les amphibolites, notamment dans les anciens hameaux de Gassin, le Vieux Saunier et la Carade.

    Dans la Presqu’üle, les micachistes sont largement cristallisĂ©es Ă  muscovite, biotite et minĂ©raux gĂ©nĂ©ralement microscopiques (grenat et tourmaline) et n’affleurent que trĂšs peu. Les gneiss peuvent ĂȘtre rĂ©partis en trois groupes :

    • les plus rĂ©pandus tantĂŽt micaschisteux, tantĂŽt feldspathiques, brĂ»natres peu diffĂ©rents des micaschistes ;
    • les gneiss associĂ©s Ă  des bancs et amygdales (en) de pegmatites ;
    • les gneiss fins qui alternent avec des micaschistes plus ou moins feldspathiques ;
    • les gneiss ƓillĂ©s (embrĂ©chites) ;
    • les gneiss migmatiques de Saint-Tropez.

    Parmi les autres roches présentes se trouvent :

    Il y a également des enclaves dioritiques constituées de roches mésocrates à mélanocrates.

    Il existe des filons de quartz, de pegmatite, de microgranite, de microdiorite et des filons basiques.

    L’orogĂ©nĂšse majeure du secteur remonte au hercynien. L’ensemble cristallophylliens du golfe de Saint-Tropez est sĂ©parĂ© en deux par l’accident de Grimaud qui sĂ©pare le territoire de Gassin en deux dans un axe nord-sud au niveau de la route de la Berle avec Ă  l’ouest des micaschistes et des amphibolites et Ă  l’est des migmatites et des granites. L’ñge stratigraphique du secteur occidental est antĂ©rieur au StĂ©phanien, possiblement du Primaire infĂ©rieur ou du PrĂ©cambrien terminal. Le mĂ©tamorphisme des mĂ©caschistes s’est produit Ă  la pĂ©riode hercynienne. Dans le secteur oriental, la tectonique souple est responsable du plissement des schistes cristallins.

    L’accident de Grimaud s’est produit tardivement au temps varique. Le massif n’a plus Ă©voluĂ© notablement dĂšs le Trias[5].

    Hydrographie et eaux souterraines

    La commune est traversĂ©e par le fleuve cĂŽtier le BĂ©lieu, long de 4,8 km[6], ainsi que par son affluent le Bourrian (appelĂ© autrefois riviĂšre de la GassiniĂšre[7]), long de 8,9 km[8], et ses sous-affluents, le ruisseau de l’Escaled[9] et le ruisseau de la Vernatelle[10]. À l’est, le ruisseau la Bouillabaisse, Ă©galement appelĂ© Les Marres[11], sert de frontiĂšre entre Gassin et Saint-Tropez, jusqu’à la plage Ă©ponyme que se partagent les deux communes[12] - [13]. Les cadastres ou cartes anciennes Ă©voquent d’autres cours d’eau : le ruisseau de la RouillĂšre, confondu avec le BĂ©lieu[14], le PeyniĂ©, affluent du Bourrian[15]. Le Val de Bois, Ă©galement appelĂ© ravin de Patapan, est un autre cours d’eau traversant Gassin, affluent du BĂ©lieu[16]. Le ruisseau de Valescure naĂźt au Barri de Gassin pour passer immĂ©diatement sur la commune de La Croix-Valmer et se jeter dans la MĂ©diterranĂ©e, au sud[17], quand le BĂ©lieu et le Bourrian s’y jettent au nord, dans le golfe.

    Présentation générale

    Le climat à Gassin est classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger, soit en climat supra-méditerranéen[18].

    Le climat de la commune est un climat mĂ©diterranĂ©en. Les Ă©tĂ©s y sont chauds et secs, mĂȘme si la situation cĂŽtiĂšre de Gassin permet d’attĂ©nuer la rudesse des grandes chaleurs. Les jours de pluie sont rares mais les prĂ©cipitations sont parfois violentes. La neige y est rare. La sĂ©cheresse estivale conduit rĂ©guliĂšrement la prĂ©fecture du Var Ă  prendre des mesures telles que des restrictions d’arrosage, l’interdiction des feux d’artifice et la fermeture des massifs. Le climat a eu une importance dĂ©terminante sur le dĂ©veloppement de Gassin, notamment par le tourisme. La douceur des hivers a conduit au XIXe siĂšcle Ă  l’installation saisonniĂšre de populations aisĂ©es.

    Les vents dominants sont le mistral (nord/ouest), vent de terre qui a donnĂ© son nom Ă  une rue du village, la montĂ©e Ven Terraou, et le levant (vent d’est). Le premier apporte gĂ©nĂ©ralement le beau temps, le second la pluie. Le ponant souffle habituellement du relief vers la mer.

    Données

    Les données estimées sont[19]:

    DonnĂ©es 2017 Hiver Printemps ÉtĂ© Automne
    Soleil
    Heures d’ensoleillement 477 h 944 h 959 h 558 h
    Moyenne nationale 356 h 753 h 616 h 327 h
    Équivalent jours de soleil 20 j 39 j 40 j 23 j
    Moyenne nationale 15 j 31 j 26 j 14 j
    Pluie
    Hauteur de pluie 133 mm 83 mm 17 mm 123 mm
    Moyenne nationale 176 mm 159 mm 168 mm 196 mm
    Vent
    Vitesse de vent maximale 101 km/h 72 km/h 90 km/h 97 km/h
    Moyenne nationale 191 km/h 130 km/h 126 km/h 155 km/h

    Urbanisme

    Typologie

    Gassin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee[Note 1] - [20] - [21] - [22].

    Elle appartient Ă  l’unitĂ© urbaine de Saint-Tropez, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[23] et 8 279 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Saint-Tropez, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d’inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[29] - [30].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l’occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l’importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (46,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (53,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,9 %), cultures permanentes (20,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,5 %), zones urbanisĂ©es (11,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2 %)[31].

    L’IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d’état-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd’hui)[32].

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l’occupation des sols dĂ©taillĂ©e de la commune en 2018, telle qu’elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 11,5 % 285
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,0 % 50
    Équipements sportifs et de loisirs 5,8 % 145
    Vignobles 20,2 % 502
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 11,4 % 283
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,1 % 52
    ForĂȘts de feuillus 18,4 % 455
    ForĂȘts de conifĂšres 4,5 % 111
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 24,2 % 600
    Source : Corine Land Cover[33]

    Morphologie urbaine

    Le territoire de la commune est urbanisĂ© au niveau du village mĂ©diĂ©val et de plusieurs hameaux (Minuty, Riboty, Saint-Jean, la RouillĂšre, Tras Barri) et lotissements (Saint-Martin, Sinopolis, Les ChĂȘnes).

    Le village mĂ©diĂ©val est situĂ© sur une colline culminant Ă  200 mĂštres d’altitude, les hameaux se rĂ©partissent dans la plaine. Les autres secteurs urbanisĂ©s sont situĂ©s au carrefour de la Foux et sur le bord de mer menant Ă  l’est vers Saint-Tropez. Les grands ensembles touristiques (parc Saint-James, village Air France du Graffionier) se trouvent au cƓur de parcs arborĂ©s de plusieurs dizaines d’hectares les rendant trĂšs peu visibles. Les vignes occupent une large part d’un territoire oĂč ont Ă©tĂ© conservĂ©s d’importants secteurs forestiers.

    Un exemple d’organisation spatiale

    Le village de Gassin est utilisĂ© comme modĂšle dans les thĂ©ories de l’organisation spatiale en information gĂ©ographique et en architecture depuis notamment les travaux de Bill Hillier sur la syntaxe spatiale. Le village ancien est un exemple dĂ©taillĂ© dans le livre de Bill Hillier et Julienne Hanson, The Social Logic of Space, publiĂ© par l’universitĂ© de Cambridge[34].

    Gassin est devenu un exemple de rĂ©fĂ©rence dans des travaux qui ont suivi, comme ceux conduits sous la direction ou menĂ©s par Michael Batty, Christophe Claramunt, Bin Jiang et RodĂ©ric BĂ©ra. Ce dernier dĂ©veloppe la notion d’adjacence relative comme outil de syntaxe spatiale[35].

    Logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 628 alors qu’il Ă©tait de 3 763 en 2013 et de 3 832 en 2008. Parmi ces logements, 33,4 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 63,7 % des rĂ©sidences secondaires ou des logements occasionnels et 3,1 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 69,8 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 24,3 % des appartements[I 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 59,8 %, en légÚre augmentation par rapport à 1999 (59 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 10,7 %[I 2].

    Planification de l’amĂ©nagement

    Gassin dispose d’un plan local d’urbanisme depuis 2009[36] - [37]. Les rĂ©sultats du PLU sont examinĂ©s par le conseil municipal en 2019. Les Ă©lus communaux dĂ©cident d’engager une procĂ©dure de rĂ©vision[38] - [39].

    Projets d’amĂ©nagement

    Plans et projets d’amĂ©nagement susceptibles d’impacter l’environnement[40] :

    • SA MINUTY, Conditionnement et embouteillage de vins Ă  Gassin[41],
    • "Les MaĂźtres vignerons de la Presqu’üle de Saint-Tropez" Ă  Gassin[42].

    AccĂšs routiers

    Le carrefour de La Foux fait de Gassin un lieu de passage important du golfe frĂ©quemment saturĂ©, notamment vers Saint-Tropez. Les accĂšs routiers (RD 98, RD 559, RD 61, route des Moulins de Paillas) sont les seuls permettant de rallier la commune, dĂ©pourvue de voie ferroviaire comme d’infrastructure portuaire. Il est le lieu de frĂ©quents embouteillages aux heures de travail et durant l’étĂ© notamment le mardi, jour de marchĂ© Ă  Saint-Tropez[43] - [44] - [45].

    La commune est accessible en voiture par l’A8 (E 80) en suivant la sortie Sortie 36 « Draguignan-Le Muy-Saint-Tropez » puis la RD 25 jusqu’à Sainte-Maxime et la RD 559, ou encore par l’A57 avec la sortie Sortie 13 « Le Cannet-des-Maures » puis par la RD 558 jusqu’à Grimaud puis par la RD 61 jusqu’au carrefour de La Foux.

    La RD 559, passant par Gassin, permet par le bord de mer de rejoindre Ă  l’ouest Toulon-La Valette-du-Var et Ă  l’est Saint-RaphaĂ«l, Cannes, Nice, Monaco.

    AccĂšs maritimes

    Plusieurs pontons le long du littoral de la commune permettent l’arrĂȘt des bateaux de plaisance, notamment au chenal du Treizain pour les navires Ă  moteurs et engins immatriculĂ©s. Gassin dispose de deux zones de mouillage sous autorisation d’occupation temporaire (AOT) : les zones « Gassin » et « Bertaud » sous la gestion de la direction dĂ©partementale des territoires et de la mer.

    Les ports les plus proches sont ceux de Cogolin (limitrophe des Marines de Gassin), Port Grimaud et Saint-Tropez pour la plaisance (moins de 10 km du centre du village par la route), ceux de Toulon (65 km), de Port Lympia Ă  Nice (114 km) et du grand port maritime de Marseille (136 km) pour les lignes commerciales.

    Transports aériens

    Les aĂ©roports les plus proches sont l’aĂ©roport de La MĂŽle - Saint-Tropez (12 km), l’aĂ©roport de Toulon-HyĂšres (46 km), l’aĂ©roport de Cannes - Mandelieu (79 km) et l’aĂ©roport de Nice-CĂŽte d’Azur (97 km).

    Transports ferroviaires

    Le territoire a Ă©tĂ© desservi durant plus de cinquante ans par le rail. La ligne du littoral varois des Chemins de fer de Provence a permis de dĂ©senclaver Gassin comme le reste de la presqu’üle. La commune abrite alors cinq gares : Cavalaire, Pardigon, La Croix, Gassin, La Foux[46]. Une gare fut construite en bas du village, dans un quartier qui a conservĂ© ce nom. Il existait trois autres gare dans les hameaux de La Croix et Cavalaire[47]. Le dĂ©mantĂšlement de ces lignes Ă  la fin des annĂ©es 1940 a conduit Ă  un accroissement du trafic routier qui demeure l’une des difficultĂ©s majeures du Golfe. Par ailleurs, un tramway reliait le carrefour de la Foux Ă  Saint-Tropez, principalement sur le territoire de Gassin avec plusieurs arrĂȘts : La Foux, Bertaud, Oustalet deĂŻ Pescadous, ChĂąteau-Martin, Malleribes et La Bouillabaisse[46].

    Depuis, la gare de Saint-RaphaĂ«l-Valescure desservie par les TGV et TER Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur, situĂ©e Ă  39 km par la route, est la plus proche. L’offre est complĂ©tĂ©e au nord par la gare des Arcs-Draguignan (TGV, IntercitĂ©s de nuit et TER Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur), Ă  42 km au nord et par celle d’HyĂšres Ă  48 km Ă  l’ouest (TGV et TER Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur).

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur

    Commune desservie par le rĂ©seau rĂ©gional de transports en commun Zou !. Les collectivitĂ©s territoriales ont en effet mis en Ɠuvre un « service de transports Ă  la demande » (TAD), rĂ©seau rĂ©gional Zou ![48].

    Les collégiens et lycéens de la commune disposent de transport en commun[49].

    Gassin est desservi par plusieurs lignes de Varlib permettant de relier l’aire toulonnaise Ă  l’ouest, la DracĂ©nie au nord et vers l’est FrĂ©jus, Saint-RaphaĂ«l ou Nice. Une seule de ces lignes publiques dessert le village, la 7705.

    En saison, la ligne LER 36 reliant Marseille au Muy propose un prolongement jusqu’à Saint-Tropez[51].

    Risques naturels et technologiques

    Le plan de prĂ©vention des risques identifie quatre risques principaux Ă  Gassin : feu de forĂȘt, inondation, mouvement de terrain et sismique (niveau 2)[52]. Entre 1983 et 2021, la commune a Ă©tĂ© touchĂ©e rĂ©guliĂšrement par des inondations et des coulĂ©es de boue, conduisant Ă  la prise par le gouvernement de dix arrĂȘtĂ©s de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle[52].

    Toponymie

    Les origines du nom de Gassin sont l’objet de plusieurs interprĂ©tations.

    Le toponymiste Charles Rostaing Ă©carte l’hypothĂšse de l’origine latine Guardia Sinus (le gardien du golfe) arguant notamment que, jusqu’au milieu du XVIIIe siĂšcle, Gassin s’appelait Garcin[53], il propose une origine prĂ©-indo-europĂ©enne, avec un nom formĂ© Ă  partir des racines kar (pierre perchĂ©e) et sen (colline, bĂąti sur un rocher) qui aurait donnĂ© Garcin[54] - [55]. Gassin partagerait la mĂȘme origine Ă©tymologique que La Crau, Cassis et le Carso.

    Dans sa thĂšse sur les toponymes du Freinet, Élisabeth Sauze Ă©voque la plus grande possibilitĂ© d’un nom de famille d’origine germanique[56] tout en classant Gassin dans les noms de lieux d’origine indĂ©terminĂ©e.

    La commune aurait pris le nom de Guardia Sinus aprĂšs l’installation d’une vigie sur les hauteurs de la commune. Les habitants auraient alors dĂ©laissĂ© le lieu original d’habitation, Borianum (aujourd’hui le Bourrian) pour se regrouper autour du poste d’observation[57]. Le nom du Bourrian est dĂ©rivĂ© de castrum Borriani, ce dernier mot formĂ© du patronyme Burrus et du suffixe latin -i-anum.

    Beaucoup de noms de quartiers sont issus de la langue provençale. Le nom du quartier de BagueirĂšde est dĂ©rivĂ© du baguiĂ©, le laurier-rose. D’autres sont des mots provençaux, devant parfois plus Ă  un patronyme qu’à la signification du mot employĂ© : Baou est un mot provençal dĂ©signant une colline, un promontoire rocheux souvent surmontĂ© d’une surface plate ; Vernatelle une aulnaie, Cambon une plaine cultivĂ©e, Carteyron un quart de livre, le grafionier est le mot provençal pour le bigareautier, Roucas dou Casteous Ă©voque le rocher du chĂąteau.

    Le quartier de Pimpinnon doit son nom au pin parasol, le pin pignon. Le nom de la Foux rappelle que l’eau se trouvait en abondance dans ce quartier autrefois marĂ©cageux. Tras Barri se trouvait aprĂšs les rempart.

    Histoire

    Extrémité de la rue Longue avec vue au nord sur le golfe de Saint-Tropez.

    Des populations celto-ligures romanisées

    Des traces d’occupation humaine (silex) font remonter l’habitation humaine du secteur au NĂ©olithique[Note 3]. La rĂ©gion Ă©tait peuplĂ©e Ă  l’origine de populations ligures auxquelles se mĂȘlĂšrent des Celtes. L’historien et gĂ©ographe grec Strabon les dĂ©signe comme Celtolygiens, prĂ©cisant que les auteurs anciens les nomment Salyens[58]. Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle, Ă©voque comme populations dans ce secteur les Camulliques et les SueltĂšres[59].

    Un tumulus est identifié au quartier du Bourrian[60].

    L’une des localisations possibles d’Athenopolis sur la Carte comparĂ©e des cĂŽtes de la MĂ©diterranĂ©e. Gaule narbonnaise romaine rĂ©alisĂ©e par Ernest Desjardins vers le milieu du XIXe siĂšcle.

    Les Celto-Ligures ont laissĂ© les traces d’un oppidum au Barri de Gassin / Castellas[61] - [62] ainsi qu’à Monjean, actuellement Ă  Cavalaire-sur-Mer. Le territoire fut marquĂ© par la prĂ©sence grecque comme en tĂ©moignent l’existence de la citĂ© d’Heraclia Caccabaria, aujourd’hui disparue, et de vestiges divers. AprĂšs la fondation de Massilia, les Grecs fondĂšrent Ă©galement des comptoirs dans la rĂ©gion. L’un d’eux, AthĂ©nopolis, Ă©voquĂ© par Pline l’Ancien[63] et Pomponius Mela[64] est gĂ©nĂ©ralement situĂ© dans le golfe de Saint-Tropez, entre les villes actuelles de Cavalaire et de Cogolin.

    Le territoire de Gassin passa sous domination romaine lors de la conquĂȘte de la Gaule. Les lĂ©gions romaines pacifiĂšrent la zone ; tout indique que les populations locales ne participĂšrent pas au soulĂšvement contre l’autoritĂ© de Rome en -52. Les Salyens avaient participĂ© entre -125 et -121 Ă  une longue guerre contre les Romains, appelĂ©s Ă  l’aide par les Marseillais. La presqu’üle fit partie de la province romaine dĂ©nommĂ©e Gaule transalpine, puis Gaule romaine et Gaule narbonnaise. Lors de la rĂ©organisation administrative menĂ©e vers 300 par DioclĂ©tien, la rĂ©gion de Gassin fut intĂ©grĂ©e Ă  la Narbonnaise seconde. La capitale Ă©tait Aquae Sextiae. L’itinĂ©raire d’Antonin fait mention du Sinus Sambracitano, identifiĂ© au golfe de Saint-Tropez actuel. Pline l’Ancien mentionne l’existence d’Heraclia Caccabaria et d’une autre citĂ©, Samblacis. Aucune n’apparaĂźt sur la table de Peutinger.

    Des vestiges d’habitat antique ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans le quartier de Ville Vieille (Villam Veterem en 1403)[65]. PrĂšs de lĂ , Ă  La Croix et Cavalaire, anciennement situĂ© Ă  Gassin, se trouvent des domaines agricoles connus sous le nom de villae romaines de Pardigon. Divers objets, notamment des piĂšces, datant des temps du peuplement celto-ligure et romain ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s[Note 4]. La dĂ©couverte d’une inscription a permis de connaĂźtre une divinitĂ© celte vĂ©nĂ©rĂ©e alors, Lausco[66], Lauscus[67].

    Les invasions et la construction du fort médiéval

    Porte ancienne de Gassin, dont le linteau porte la date de 1422.
    Porte ancienne de Gassin, dont le linteau porte la date de 1422.
    Gassin indiqué sur une carte de Provence réalisée en 1594par Pierre-Jean Bompar pour le Theatrum Orbis Terrarum.

    Les grandes invasions ayant accompagnĂ© la chute de l’Empire romain ne semblent pas avoir touchĂ© fortement la presqu’üle de Gassin qui bĂ©nĂ©ficie de la protection naturelle des Maures.

    Les cĂŽtes du Golfe, que ne protĂ©geaient alors ni flotte ni systĂšme de surveillance, permirent Ă  l’inverse des incursions de pirates et la ruine des habitats cĂŽtiers. Ce fut le cas pour Alconis, Saint-Tropez, Samblacis. Le chroniqueur FrĂ©dĂ©gaire rattache cet Ă©vĂ©nement Ă  la rĂ©volte de Mauront de Marseille, alliĂ© Ă  Yusuf ibn ’Abd al-Rahman al-Fihri, contre Charles Martel.

    Le territoire fut touchĂ© par la prĂ©sence sarrasine. Selon le chroniqueur Liutprand de CrĂ©mone[68], vingt combattants venus d’Andalousie pĂ©nĂ©trĂšrent dans la Presqu’üle et y Ă©tablirent un camp, le Fraxinet. AprĂšs l’invasion de l’Espagne en 711, des raids furent menĂ©s sur la Provence comme en 728 contre les Ăźles de LĂ©rins, en 838 Ă  Marseille ou 842 et 869 Ă  Arles, et au-delĂ  Toulouse en 721, Nice en 813 ou GĂȘnes en 935[69].

    L’occupation musulmane du Fraxinet dura plusieurs dĂ©cennies jusqu’au Xe siĂšcle ; identifiĂ© Ă  la Garde-Freinet[70], le centre nĂ©vralgique des combattants andalous se situe, selon Philippe SĂ©nac, plus proche du littoral, et donc de Gassin, dans la Presqu’üle[71] - [72]. De lĂ , ils menaient des attaques Ă  travers la Provence, jusque dans le PiĂ©mont et en Suisse. Plusieurs auteurs, comme Emmanuel Davin, placent le camp des Maures Ă  Gassin[73] - [74].

    L’un des caïds qui dirigea le groupe de combattants fut Nasr ibn-Ahmad, officier du calife Abd al-Rahman III[75].

    AprĂšs l’enlĂšvement de Mayeul, abbĂ© de Cluny, une expĂ©dition est organisĂ©e. L’offensive de Guillaume Ier de Provence et d’Ardouin (comte de Turin) mit fin Ă  cette prĂ©sence en 972-975 lors d’une offensive qui mit aux prises les ennemis Ă  la Bataille de Tourtour[76]. C’est Ă  cette occasion que Gibelin de Grimaldi obtint les terres de Grimaud et des alentours, dont Gassin.

    Le territoire, par son site d’occupation principale alors, le quartier actuel du Bourrian (Borrianum), est Ă©voquĂ© dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de Marseille au XIe siĂšcle[77] - [78]. Il n’est fait mention d’aucun lieu nommĂ© Gassin, Garcin ou ses dĂ©rivĂ©s.Seuls figurent dans le cartulaire des noms qui pourraient ĂȘtre rapprochĂ©s de Gassin : Arnulfus de Garcino et Aicardus de Garcin[79], Gaufridi de Garci et Guilelmus Garcinus. Dans une charte de 1083 Ă©manant du comte de Provence Bertrand II, il est question d’un Petrus Garcinus[80] ; en 1097, de « Garcino »[55] ; dans une autre charte datĂ©e de 1100 d’un « burgo Garcini »[81]. Gassin apparaĂźt dans sa graphie ancienne dans les Statuts de la baillie de FrĂ©jus, en 1235[82].

    L’habitat se groupa autour de la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion. MalgrĂ© la prĂ©sence d’un passage des Templiers[83] dans le village moderne et dont la dĂ©nomination ne date que du XXe siĂšcle, rien n’indique qu’il exista un Ă©tablissement de cet ordre. Des auteurs anciens ont imaginĂ© que le clocher carrĂ© de l’église du village, sur le sommet de la colline dominant le golfe de Saint-Tropez, fut une vigie templiĂšre. Le bourg se dĂ©plaça au site actuel du village. L’habitat dispersĂ©, frĂ©quent durant l’antiquitĂ©, se rarĂ©fia Ă  cause des longues pĂ©riodes d’insĂ©curitĂ©. Le village actuel garde de nombreuses traces de ce passĂ©, notamment les remparts et l’habitat du vieux fort. La porte des Sarrasins marque l’entrĂ©e de ce secteur.

    L’expulsion des Sarrasins ne met pas fin Ă  l’insĂ©curitĂ© qui dure encore plusieurs siĂšcles. Les razzias font des morts parmi les populations locales, quand d’autres sont rĂ©duits en esclavage. L’enlĂšvement devient une source de revenus pour les pirates qui permettent parfois le rachat des captifs : plusieurs familles gassinoises sont ainsi rĂ©unies, aprĂšs parfois des captivitĂ©s de plusieurs annĂ©es en Afrique du Nord. C’est le cas de l’un des deux frĂšres Magnan, enlevĂ©s et dĂ©tenus Ă  BĂŽne[84].

    Les Sarrasins ne sont pas la seule menace. En 1394, le village est attaqué par des hommes de la Garde-Freinet. Gassin est pillé et dépeuplé[86].

    Le détachement de Saint-Tropez

    À la fin du Moyen Âge, Saint-Tropez est dĂ©tachĂ© de la seigneurie de Gassin. Un acte de refondation est rĂ©alisĂ© en 1470 par Jean Cossa permet Ă  cette citĂ© de se dĂ©velopper Ă  partir du XVIe siĂšcle. Cela vise notamment Ă  crĂ©er de nouveaux dĂ©bouchĂ©s Ă©conomiques pour les produits de l’exploitation de la forĂȘt et du vignoble[87] - [88].

    Les seigneurs de Gassin

    AprĂšs l’expulsion des Sarrazins, les seigneurs de Grimaud, rĂšgnent sur le territoire de Gassin. Vers 1240, François et Reignier de Grimaldi divisent leur fief en diffĂ©rents arriĂšres-fiefs : Grimaud, La Garde-Freinet, Cogolin, La MĂŽle, Gassin, Ramatuelle, Saint-Tropez, Bastida (Sainte-Maxime), Les GarciniĂšres Ă  Cogolin et Bertaud Ă  Gassin. Les Grimaldi conservent diffĂ©rents droits sur ces terres, dont l’hommage des seigneurs ou la haute juridiction[89].

    En 1361, la curia communis est composée des 6 co-seigneurs, dont 5 sont représentés localement par des bailes[90].

    Le , François de Castellane, seigneur et baron de Saint-Jeurs et de Gassin, acquiert la baronnie de Grimaud. La famille la possĂšde jusqu’à la RĂ©volution[89] - [91].

    Le village à l’ùre moderne

    Évolution urbaine du village de Gassin à travers les cadastres de 1516 à aujourd’hui.

    Le cadastre de 1516 montre un village fortifiĂ© construit autour d’une seule rue (l’actuelle rue de la Tasco) et comptant notamment le chĂąteau et une Ă©glise, entourĂ© d’un faubourg.

    Le chĂąteau a laissĂ© ensuite la place Ă  l’église, achevĂ©e en 1578, une cuve, et un nom : la rue du Fort. La cuve avait une importance capitale pour l’approvisionnement en eau sur ce piton rocheux.

    L’hĂŽtel de ville occupe la place qui est encore aujourd’hui la sienne. L’enceinte fortifiĂ©e s’étend jusqu’au faubourg d’autrefois. Le village a continuĂ© Ă  grandir avec notamment, apparaissant sur le cadastre de 1728, l’hĂŽpital au nord et la forge au sud. L’enceinte fortifiĂ©e compte alors deux entrĂ©es, l’une au nord, par le Portail Neuf, l’autre Ă  l’ouest avec le Grand Portail.

    Lors de la terrible peste de 1720 qui a ravagĂ© la Provence, Gassin et le golfe de Saint-Tropez sont prĂ©servĂ©s. De nombreuses mesures sont mises en place par les autoritĂ©s civiles et militaires, notamment avec la remise en vigueur des 127 articles de mesures dĂ©taillĂ©es Ă©dictĂ©es en 1629 par le parlement d’Aix. Des mesures terrestres sont mises en places avec des barriĂšres, des corps de garde et des bureaux de santĂ©. Gassin doit s’isoler et contrĂŽler les entrĂ©es du villages et des hameaux. Une garde bourgeoise est constituĂ©e pour contrĂŽler les accĂšs contrĂŽlĂ©s ; les autres sont fermĂ©s. Une zone de quarantaine est crĂ©Ă©e ainsi qu’une infirmerie. Des billets de santĂ© sont dĂ©livrĂ©s pour ceux qui obtiendraient le droit de sortir. Du cĂŽtĂ© de Saint-Tropez, une garde est mise en place sur le chemin menant Ă  Bertaud. Gassin participe Ă  la crĂ©ation d’une milice chargĂ©e de participer au blocus mis en place sur une ligne La Ciotat-Vinon, de la MĂ©diterranĂ©e aux gorges du Verdon. La commune met Ă  disposition 2 hommes pour 10 jours. Ils sont Ă©quipĂ©s par la communautĂ© « de chemisos, sollies, bas et chapos ». Des postes de surveillance terrestre sont installĂ©s pour surveiller les mouvements en mer et plusieurs se situent sur le littoral gassinois, au cap Lardier et au cap de Cavalaire. La surveillance se fait Ă©galement depuis des bĂątiments en mer Ă  laquelle Gassin participe financiĂšrement. Cet Ă©pisode a gravement impactĂ© le territoire par les mesures imposĂ©es, dans la vie quotidienne comme financiĂšrement[92].

    Les kilomĂštres de cĂŽtes, au nord-est dans le golfe de Saint-Tropez et au sud-ouest entre Cavalaire et le cap Lardier nĂ©cessitent une surveillance. Nicolas-François Milet de Monville, directeur des fortifications de Provence, note dans un mĂ©moire que la cĂŽte vers Cavalaire ne permet que le mouillage de petits bĂątiments, en Ă©tĂ©. En 1752, une batterie avec quatre canons protĂšge cette partie. Vers le cap Lardier, l’inaccessibilitĂ© de la cĂŽte rend toute protection inutile alors. La citadelle de Saint-Tropez protĂšge l’entrĂ©e du Golfe[93].

    Au XIXe siĂšcle, le bourg castral a quasiment atteint sa composition actuelle.

    La commune va connaĂźtre un important accroissement de population entre 1821 et 1856 (passant de 491 Ă  833 habitants). Le village compte deux fours, deux moulins Ă  huile (cinq autres se trouvent sur le reste de la commune) et sept fabriques de bouchons (avec une huitiĂšme en dehors du village)[94]. Il connaĂźt une seconde phase d’expansion dĂ©mographique que n’arrĂȘte pas la guerre, la population passant de 899 habitants en 1896 Ă  2 314 trente ans plus tard.

    L’habitat dispersĂ© y est plus important que parmi les villages voisins, atteignant 69 % selon le recensement cadastral de 1841 (10 % Ă  Saint-Tropez, 13 % Ă  Cogolin et 45 % Ă  Grimaud par exemple) chiffres s’expliquant par l’étendue de son territoire alors. L’économie ressort du secteur agricole pour 80 %[95].

    L’insurrection de 1851

    Le Var est l’un des dĂ©partements qui montre une opposition notabla au coup d’État de 1851. La rĂ©gion des Maures notamment fournit au mouvement de nombreux insurgĂ©s. MenĂ©s par Antonin Campdoras, des hommes armĂ©s partent de Saint-Tropez pour se rendre Ă  Gassin. Ils volent les armes des Gardes nationaux : 40 fusils, 10 sabres et 2 kilos de balles. La troupe poursuit ensuite son chemin pour rejoindre une autre colonne. Quelques Gassinois rejoignent les insurgĂ©s. Douze habitants ou leur famille bĂ©nĂ©ficient d’une pension en exĂ©cution des lois de rĂ©paration des et du [96] - [97] - [98].

    L’essor du tourisme cĂŽtier et le territoire amputĂ©

    Évolution du territoire de Gassin du XVIIIe siĂšcle, au moment de sa plus grande extension Ă  nos jours, aprĂšs la cession du lai de mer Ă  Cogolin et le dĂ©tachement de deux secteurs Ă©rigĂ©s en communes : Cavalaire et La Croix.

    Le dĂ©veloppement de Gassin a Ă©tĂ©, depuis la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle, fortement marquĂ© par le tourisme. Un groupe d’artistes participent Ă  la cĂ©lĂ©britĂ© de la partie la plus sauvage de la cĂŽte gassinoise : peintres (ThĂ©ophile Poilpot, Jules ChĂ©ret, Abel Faivre), musiciens (Francis ThomĂ©), Ă©crivains (Victorien Sardou, Robert d’HumiĂšre), architectes (Henri-Paul NĂ©not), acteurs (Ernest Coquelin) ou journalistes (Adolphe Brisson, Yvonne Sarcey)[99] - [100].

    La fin du XIXe siĂšcle voit le dĂ©veloppement notamment du tourisme hivernal sur la CĂŽte d’Azur. Avec Nice et HyĂšres, la presqu’üle de Saint-Tropez devient prisĂ©e des populations aisĂ©es de France et d’Europe.

    Le tourisme provoque une rupture entre la sociĂ©tĂ© traditionnelle rurale d’une part et de nouvelles unitĂ©s urbaines qui croissent rapidement. Contrairement au village de Gassin, ses hameaux du bord de mer, Cavalaire et La Croix, se dĂ©veloppent rapidement grĂące au tourisme. Le secteur agricole, trĂšs fort Ă  Gassin, est concurrencĂ© par le secteur tertiaire dans les deux hameaux. Il y a dĂ©jĂ  moins d’employĂ©s dans l’agriculture Ă  La Croix que dans les services et l’administration. Les deux hameaux se distinguent aussi par les habitants qui sont nĂ©s hors de Gassin : ils sont 65 % Ă  Gassin, 82 % Ă  La Croix en 1926[101].

    La commune profite des retombĂ©es Ă©conomiques du tourisme et tente de s’y adapter. Par dĂ©libĂ©ration du , la commune demande Ă  ĂȘtre classĂ©e en station climatique. Si les conditions gĂ©ographiques et mĂ©tĂ©orologiques sont louĂ©es, la faiblesse des conditions hygiĂ©niques est considĂ©rĂ©e comme rĂ©dhibitoire par la commission chargĂ©e d’étudier le dossier[102]. Le rapporteur loue au contraire les qualitĂ©s de Cavalaire et La Croix.

    Des habitants se manifestent pour rĂ©clamer leur indĂ©pendance, dĂ©nonçant notamment la mauvaise utilisation des impĂŽts, l’absence de volontĂ© du conseil municipal et l’opposition entre les deux entitĂ©s. AprĂšs quatre ans de tensions et de nĂ©gociations, Cavalaire est Ă©rigĂ©e en commune le [101].

    Dans les mĂȘmes conditions, le hameau de La Croix est sĂ©parĂ© de Gassin le [101].

    Gassin perd alors 650 puis 2 000 hectares, plus de deux tiers de ses habitants[103], et se voit amputĂ©e de secteurs particuliĂšrement touristiques comme la baie de Cavalaire et une partie du secteur des Trois Caps.

    Cette perte s’ajoute Ă  la cession d’une large bande littorale Ă  Cogolin prĂ©cĂ©demment[104]. Une demande de la mairie de Saint-Tropez pour rĂ©cupĂ©rer une partie du territoire de Gassin Ă©choue au milieu du XIXe siĂšcle[105].

    L’arrivĂ©e du chemin de fer

    Le dĂ©veloppement du tourisme est facilitĂ© par l’arrivĂ©e du train Ă  la fin du XIXe siĂšcle dans le golfe de Saint-Tropez. La fin du dĂ©senclavement du territoire est marquĂ© par la mise en exploitation de la voie de chemin de fer entre la Foux et HyĂšres en 1890[106]. Ce tronçon permettait de relier HyĂšres Ă  Saint-RaphaĂ«l par des voies situĂ©es principalement sur le bord de mer. Long de 54 kilomĂštres, il Ă©tait ponctuĂ© de quatre arrĂȘts sur le territoire de Gassin, trois stations et une halte : Cavalaire, La Croix (avec une simple halte), Gassin et La Foux[106].

    La Grande Guerre

    Le monument aux morts de Gassin, situé dans le cimetiÚre de la commune.
    Le monument aux morts de Gassin, situé dans le cimetiÚre de la commune.

    La PremiĂšre Guerre mondiale coĂ»ta la vie Ă  35 soldats sur les 189 natifs ou rĂ©sidents de Gassin mobilisĂ©s durant la guerre. Nombre d’entre eux faisaient partie du 15e corps d’armĂ©e, qui fut l’objet en d’articles diffamateurs de la part de deux sĂ©nateurs, Auguste Gervais puis Georges Clemenceau. Ces derniers relayaient les attaques du gĂ©nĂ©ral Joseph Joffre et d’Adolphe Messimy, ministre de la Guerre, saint-cyrien devenu journaliste et passĂ© Ă  la politique au Parti rĂ©publicain, radical et radical-socialiste, parcours identique Ă  celui de son ami Auguste Gervais. Cette affaire bouleversa durablement la Provence.

    En , la mairie de Gassin dĂ©cida de baptiser trois places du nom des trois soldats de Gassin du XVe Corps morts durant le mois d’ : Louis Collomp, Charles Giordano et LĂ©on Martel[107].

    L’inauguration des plaques de rue se dĂ©roula le Ă  l’occasion des JournĂ©es du patrimoine.

    L’Occupation

    Plaque commémorative de la Libération.

    Durant l’Occupation, le marĂ©chal Erwin Rommel, venu inspecter les fortifications dans ce secteur, sĂ©journe Ă  l’hĂŽtel Rustic au village[108]. Les lignes de dĂ©fense allemandes n’empĂȘchent pas le dĂ©barquement de Provence en , mĂȘme si les combattants alliĂ©s n’utilisent pas les plages de Gassin. La casemate allemande est l’objet d’un intense bombardement lors du dĂ©barquement, touchant notamment la ferme voisine.

    La résistance

    Un maquis s’organise dans le quartier Barbeyrolles, dans un domaine appartenant Ă  un Britannique. Des rĂ©fractaires au service du travail obligatoire s’y retrouvent dans l’attente d’ĂȘtre acheminĂ©s ailleurs. Le maquis est dĂ©mantelĂ© par les Allemands[109] - [110].

    Le développement du village

    La commune adhĂšre au Syndicat des communes du littoral varois pour la protection, l’amĂ©nagement et la mise en valeur de la CĂŽte d’Azur varoise[111].

    À partir des annĂ©es 1980, la municipalitĂ© dĂ©veloppe une politique de promotion et d’accueil touristique. D’importants travaux d’amĂ©nagement sont rĂ©alisĂ©s : pavage des rues, amĂ©nagement de l’entrĂ©e du village, table d’orientation, crĂ©ation du golf, du polo, etc.[112].

    L’extension du village, rĂ©alisĂ©e de 1989 Ă  1998 par François Spoerry — l'architecte qui a conçu Port Grimaud — et son assistant Xavier Bohl, obtient le prix europĂ©en d’architecture Philippe-Rotthier[113]. François Spoerry est Ă©galement l’auteur du projet initial du golf de Gassin[114] qui fut modifiĂ© sous la pression de plusieurs associations et aprĂšs de nombreux recours[115] - [116] - [Note 5].

    Ces politiques sont rĂ©compensĂ©es par une Marianne d’or en 1995.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Voir l’article principal Vie politique à Gassin.

    Administration municipale

    Le nombre d’habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[117].

    Liste des baillis et des maires

    Liste des maires successifs Ă  partir de 1904
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1914 Bertin Robeuf Parti socialiste[118]
    1914 ? Jules Pelissier
    ? ? Siméon Peiret
    1919 1925 Jules Raymond
    1925 1929 Fernand Peirugues
    1929 1931 Louis Pellegrin
    1931 1932 Émile Nazaret
    1932 1944 FĂ©lix Ayot
    1941 1959 Henri Montanard Nommé en 1941 par décret.
    1960 1977 René-Jean Chapelle Socialiste[119] Propriétaire du Domaine du Bourrian[120] et du domaine de Pinpinon
    mars 1977 2002[121] Robert Dho
    2002 2004[122] Joseph Desdéri
    novembre 2004 mars 2014 Yvon Zerbone[123] SE Retraité DCNS
    mars 2014 en cours Anne-Marie Waniart[124] DVD Retraitée de la fonction publique

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Du point de vue administratif, la commune fait partie de l’arrondissement de Draguignan dans le dĂ©partement du Var en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur et avant la rĂ©forme territoriale de 2014 du canton de Saint-Tropez.

    Du point de vue électoral, la commune fait partie de la quatriÚme circonscription du Var depuis le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010 et depuis la réforme territoriale de 2014 elle fait partie du canton de Sainte-Maxime.

    Intercommunalité

    Gassin est l’une des communes de la communautĂ© de communes du golfe de Saint-Tropez. Elle rejoint cet Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale le lors de sa crĂ©ation[125].

    Jumelages

    Au , Gassin n’est jumelĂ©e avec aucune commune[126].

    Prix, récompenses et classement

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Gassin est adhĂ©rente Ă  un syndicat intercommunal d’assassinissement, le SIA Cogolin-Gassin[128]. Il dispose d’une station d’épuration sur la commune de Cogolin, dans un quartier commun aux deux communes, Font-Mourier[129], d’une capacitĂ© de 45 000 Ă©quivalent-habitants[130]. CrĂ©Ă©e en 2011 et gĂ©rĂ©e par Veolia[131], le site est l’objet d’un projet de modernisation est lancĂ© en 2021[132]. En 2022, les demandes pour la rĂ©utilisation des eaux usĂ©es traitĂ©es (REUT), notamment pour l’arrosage des terrains de polo et de golf ou les pĂ©piniĂšres ont Ă©tĂ© refusĂ©es par l’agence rĂ©gionale de santĂ©[133].

    La collecte et le traitement des déchets est une compétence de la communauté de communes. Gassin participe à la valorisation des déchets végétaux[134]. Le compost créé est ensuite diffusé auprÚs des particuliers et des entreprises, notamment dans le secteur viticole[135]. Pour participer à la réduction des déchets, des composteurs sont distribués aux particuliers ainsi que des poulaillers[136].

    Enseignement

    Gassin est situĂ©e dans l’acadĂ©mie de Nice.

    La commune abrite deux crĂšches. La Diablerie, structure associative, est situĂ©e au village, Ă  cĂŽtĂ© de l’école primaire[137]. La seconde, Giorda Bambino, a Ă©tĂ© ouverte en 2018 face au terrain de Naval Group[138].

    En 2015-2016, la mairie administre une Ă©cole maternelle de 78 Ă©lĂšves et une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire de 125 Ă©lĂšves[139]. Une Ă©cole congrĂ©gationniste fait l’objet d’une fermeture imposĂ©e par les actions anticlĂ©ricales du gouvernement en 1902[140].

    Le dĂ©partement gĂšre le collĂšge Victor-Hugo situĂ© route de Cavalaire[141]. D’une superficie de 7 500 m2, il peut accueillir 600 Ă©lĂšves. Construit sur les plans de l’architecte Jean-Pascal ClĂ©ment[142], il a ouvert ses portes en 1999. Parmi les options proposĂ©es figurent le golf, grĂące Ă  la prĂ©sence Ă  Gassin d’un Ă©tablissement, et la langue provençal.

    La rĂ©gion gĂšre le lycĂ©e du golfe-de-Saint-Tropez, situĂ© face au centre technique municipal de Gassin, sur la route du Bourrian[143]. Le lycĂ©e, qui s’étend sur 15 000 m2 a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur les plans de l’architecte Daniel Fanzutti et achevĂ© en 2011[144].

    Un hospice villageois

    Il existe au moins Ă  partir du XVIIe siĂšcle un hospice au village au quartier de Cavaillon. Un nouveau est construit (ou le mĂȘme rĂ©habilitĂ©) au nord, dans l’alignement de la crĂȘte aprĂšs l’église et le cimetiĂšre[110]. En 1763, l’hĂŽpital est dĂ©nommĂ© HĂŽtel Dieu que la communautĂ© finance « pour l’hospital et refuge des pauvres mallades ». Le village abrite plusieurs maĂźtres chirurgiens durant cette pĂ©riode[100] - [145].

    L’hĂŽpital ne semble plus opĂ©rationnel au dĂ©but du XIXe siĂšcle[100] - [146].

    Au XXIe siĂšcle

    Au dĂ©but des annĂ©es 2000, un pĂŽle de santĂ© a ouvert ses portes sur la commune, dans le quartier de la Foux, en remplacement de l’hĂŽpital de Saint-Tropez et de la clinique privĂ©e de l’Oasis Ă  Gassin. Sur une superficie de 15 000 m2, l’hĂŽpital et la maternitĂ© disposent de 172 lits[147]. La maternitĂ© est menacĂ©e de fermeture Ă  la fin des annĂ©es 2010[148] - [149] - [150].

    Jusqu’à la rĂ©volution

    Au XVIIIe siĂšcle, les seigneuries de Gassin et Bertaud sont soumises localement Ă  un juge seigneurial. Il couvre, Ă  la fin de ce siĂšcle, un territoire d’environ 64 km2 pour 400 personnes[151].

    La situation avec une partie des Ă©lites locales est trĂšs compliquĂ©e dans le dernier quart du siĂšcle. En 1779, le juge titulaire dĂ©missionne aprĂšs avoir Ă©tĂ© insultĂ©, tout comme ses lieutenants. Son fils, pressenti pour lui succĂ©der, refuse finalement d’assumer cette mission. C’est finalement Charles-Louis Antiboul, avocat Ă  Saint-Tropez, qui assume ces fonctions entre 1779 et 1791. Dans un document, il se plaint de la difficultĂ© de sa tĂąche : « Rendre la justice aux hommes est une fonction pĂ©nibles, dĂ©licate et dangereuse Ă  Gassin, pays de tempĂȘte et d’orage. C’est un titre d’horreur. Il faut, si l’on veut ĂȘtre probe, se charger de toute la haine des chefs sĂ©disseux d’une populace afamĂ©e de mordre et ivre de briser le frein ; et j’en suis le juge. Être le juge de Gassin ! Je frissonne d’y songer. Eh ! Ne vois-je pas dans ce lieu mĂȘme les gens de bien gĂ©mir de la violence de mes efforts pour soutenir un si rude fardeau ? »[151]. Bien que nommĂ© par le seigneur du lieu, Jean-Baptiste de Castellane, il est menacĂ©, tout comme le notaire royal de Grimaud Jean-Baptiste Henri BrĂ©mond qui est l’objet de ce qui apparaĂźt comme une tentative d’assassinat[151].

    Au XVIIIe siĂšcle, les appels sont examinĂ©s par la justice d’appeaux de Grimaud. La justice seigneuriale cesse de fonctionner en fĂ©vrier 1791, remplacĂ©e par les juridictions introduites par la RĂ©volution[151].

    En 2022

    Le local de la police municipale se situe au village, prĂšs de la mairie. La caserne des sapeurs-pompiers est situĂ©e Ă  l’entrĂ©e du nouveau village, construit durant les annĂ©es 1990. Par ailleurs, une brigade motorisĂ©e (BMO) de la gendarmerie nationale est Ă©galement installĂ©e Ă  Gassin.

    En matiĂšre judiciaire, Gassin dĂ©pend du tribunal de grande instance de Draguignan, qui accueille Ă©galement la cour d’assises du Var et oĂč se trouve l’ordre des avocats[152] - [153]. Concernant le droit public, l’organisme compĂ©tent est le tribunal administratif de Toulon[154]. Pour le commerce et le droit du travail, les tribunaux compĂ©tents sont ceux de FrĂ©jus pour le tribunal de commerce comme les prud’hommes[155] - [152]. FrĂ©jus abrite Ă©galement un tribunal de proximitĂ©[152].

    Faits divers

    La commune a été le théùtre de plusieurs faits divers.

    En 1687, Joseph Germondy, fils du notaire gassinois Jean Germondy, assassine, dans un bois Ă  Gassin, Jean Ricard, un notaire cogolinois[156].

    En 1863, le corps d’une fermiĂšre est retrouvĂ© sous un cheval, grĂące Ă  l’alerte de son chien[157].

    Un conflit entre travailleurs italiens sur un chantier de Vergeron en mai 1896. L’un des ouvriers meurt sous les coups de ses camarades. Le plus impliquĂ© Ă©ope de 15 mois de prison, ses complices sont acquittĂ©s[158].

    Le , l’ingĂ©nieur agronome Louis Reich, rĂ©gisseur du domaine du Bourrian, est assassinĂ© par un sans domicile fixe italien[159].

    En 1905, un dénommé Dalmasso est assassiné au quartier Cambon. Son assassin est acquitté[160].

    Les époux Daumas sont assassinés le 16 février 1918 par Spadoni, déserteur de la marine[161], et Grilli, tous deux ùgés de 20 ans. Ces derniers sont condamnés puis exécutés à Draguignan le [162].

    En , « l’énigme tragique de Gassin » passionne la presse : la disparition de Madame Parracone ne semble pas pouvoir ĂȘtre accidentelle[163]. Son mari est arrĂȘtĂ©[164] et le garde champĂȘtre est soupçonnĂ© de falsifier des preuves[165].

    En 1943, M. Raechix, viticulteur à Gassin, aurait été assassiné à coups de revolver[166].

    En , la « tuerie de Gassin » fait 5 morts Ă  la suite d’un diffĂ©rend familial : un homme tue le compagnon de son fils et blesse gravement ce dernier avant de tuer sa belle-sƓur et le mari de celle-ci. L’assassin se suicide deux jours plus tard, aprĂšs avoir tuĂ© l’adjudant RenĂ© Frau et blessĂ© gravement un autre gendarme[167] - [168].

    Le , un habitant de Gassin ouvre le feu sur sa femme puis tue un gendarme du GIGN, l’adjudant Nicolas, avant de retourner l’arme contre lui[169].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    En 1315, le village abritait 188 foyers. En 1471, les documents font Ă©tat dans l’agglomĂ©ration de 14 foyers contribuables[170].

    Vers 1716, la population est estimĂ©e Ă  301 habitants, pour 273 vers 1765. La densitĂ© et de 4,3 habitants au kilomĂštre carrĂ© ; Gassin est de loin la commune moins peuplĂ©e du golfe de Saint-Tropez Ă  l’époque[171].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[172]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[173].

    En 2020, la commune comptait 2 642 habitants[Note 6], en diminution de 0,6 % par rapport Ă  2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400422442491660674695740792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    833791767771804778884816899
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2361 3501 6371 7552 3141 311567521671
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8041 1071 5192 0172 6222 7102 8002 8592 853
    2015 2020 - - - - - - -
    2 5762 642-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[174] puis Insee Ă  partir de 2006[175].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d’un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s’élĂšve Ă  25,5 %, soit un taux infĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l’inverse, le taux de personnes d’un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (35,2 %) est supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (32,5 %).

    En 2018, la commune comptait 1 235 hommes pour 1 351 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,95 %).

    Les pyramides des Ăąges de la commune et du dĂ©partement s’établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 3]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,2
    90 ou +
    2,3
    10,9
    75-89 ans
    13,3
    21,6
    60-74 ans
    21,0
    24,8
    45-59 ans
    24,3
    13,2
    30-44 ans
    16,2
    12,9
    15-29 ans
    10,6
    15,4
    0-14 ans
    12,4
    Pyramide des ùges du département du Var en 2018 en pourcentage[176]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,3
    9,6
    75-89 ans
    12,1
    19,4
    60-74 ans
    20,6
    20,3
    45-59 ans
    20,2
    17,2
    30-44 ans
    16,7
    15,7
    15-29 ans
    13,5
    16,8
    0-14 ans
    14,6

    Manifestations culturelles et festivités

    Le groupe LeĂŻ Masco (Les Masques) perpĂ©tue la culture provençale Ă  Gassin lors de diffĂ©rents Ă©vĂ©nements : messe chantĂ©e, aubade, procession pour la fĂȘte de la Saint-Laurent et le partage des Treize desserts.

    Les Amis des Arts organisent de nombreuses activités culturelles : une exposition annuelle des travaux des ateliers, une piÚce de théùtre.

    Durant plusieurs annĂ©es entre 2014 et 2017, l’acteur amĂ©ricain Leonardo DiCaprio organise Ă  Gassin une importante vente aux enchĂšres pour la Leonardo DiCaprio Foundation. L’évĂ©nement a attirĂ© au domaine viticole de Bertaud-BĂ©lieu en 2016 environ 900 personnes, notamment des personnalitĂ©s telles qu’Arnold Schwarzenegger, Albert II (prince de Monaco), Mariah Carey, Edward Norton, Naomi Campbell, Kate Hudson ou Bono. Plus de 40 millions d’euros ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s, dont une partie, l’évĂ©nement se dĂ©roulant quelques jours aprĂšs l’attentat du 14 juillet 2016 Ă  Nice, doit ĂȘtre reversĂ©e aux victimes de l’attaque[177] - [178].

    Le domaine accueille d’autres Ă©vĂ©nements. En 2019, il est le lieu oĂč se dĂ©roule le gala d’arrivĂ©e du Rallye des Princesses[179].

    À partir de 2020, le haras devait accueillir la Fight Night, l’un des plus importants rassemblements de sports de combat en France[180] - [181].

    La fĂȘte patronale

    Chaque deuxiĂšme dimanche d’aoĂ»t, Gassin fĂȘte son saint patron, saint Laurent. Les manifestations sont organisĂ©es par la mairie, l’office municipal de l’animation, de la culture et des loisirs (OMACL) et le groupe LeĂŻ Masco. Aubade, procession, messe chantĂ©e en provençal, animations, repas provençal sont programmĂ©s chaque annĂ©e.

    Il coĂŻncidait autrefois avec une bravade, menĂ©e par un capitaine, qui Ă©tait l’organisateur de la fĂȘte. Cette tradition perdure durant la rĂ©volution oĂč la fĂȘte laĂŻque se confond avec la patronale[182].

    Sports

    Plusieurs associations et clubs de sports sont installés à Gassin[183] : danse (Salsa), chasse, fitness, judo, gymnastique, équitation, tennis.

    L’école de voile de La Moune est ouverte Ă  l’annĂ©e, elle propose notamment des initiations au catamaran de sport et permet des sorties en paddle.

    L’Avenir cycliste gassinois organise notamment chaque annĂ©e la Caroubike, qui tire son nom du quartier oĂč elle se dĂ©roule : Caruby. Cette course compte pour le championnat rĂ©gional de VTT cross-country. Son tracĂ© a Ă©tĂ© utilisĂ© par l’Office municipal des animations, de la culture et des loisirs (OMACL) pour crĂ©er la Gassinoise, course pĂ©destre d’environ onze kilomĂštres.

    La commune dispose d’un golf de 9 trous et 18 troussur un terrain qui domine partiellement Saint-Tropez. Son tracĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec le concours notamment de Gary Player, Gery Watine et Thierry Sprecher. Il a vu le jour aprĂšs une longue bataille judiciaire opposant les porteurs du projet Ă  des associations ayant Ă©voquĂ© des contradictions avec la loi littoral ou la protection d’espĂšces et des sites protĂ©gĂ©s. LancĂ© au milieu des annĂ©es 1980 avec le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, le dĂ©veloppement de cette zone d’amĂ©nagement concertĂ© a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par de nombreux recours. Elle a repris en 2002 avec un partenariat entre Colbert Orco et la banque Lehman Brothers.

    À quelques centaines de mĂštres de La Foux, oĂč se trouvait un siĂšcle plus tĂŽt un hippodrome, a Ă©tĂ© implantĂ© un complexe autour du monde du polo dans le quartier du Bourrian, sur un terrain de plus de cent hectares. Les haras de Gassin permettent l’accueil et l’élevage de chevaux avec, pour la premiĂšre fois en 2017, la naissance de deux poulains destinĂ©s au polo[184]. Le site abrite le Polo Club de Saint-Tropez. De nouvelles installations ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es depuis le dĂ©but des annĂ©es 2010 avec notamment la construction de 350 boxes, de logements pour les Ă©quipes et des Ă©quipements de toute nature (restaurant, boutique, piscine, cryothĂ©rapie, squash, tennis, etc.). En 2016, il comptait quatre terrains, un cinquiĂšme pour l’entraĂźnement, une piste d’entraĂźnement de 360 mĂštres et un manĂšge couvert.

    Loisirs

    L’un des principaux parcs d’attractions de France est installĂ© Ă  Gassin, dans le quartier de la Foux[185]. L’Azur Park a Ă©tĂ© fondĂ© en 1968 sous le nom de Luna Park, prĂšs de l’emplacement oĂč se trouvait une petite fĂȘte foraine[186] - [187].

    Le parc accueille chaque saison environ un million de visiteurs.

    Bar associatif

    En 2019, un café associatif a ouvert dans le vieux village de Gassin, le Café Perché[188].

    Cultes

    L’église de Gassin.

    Gassin compte deux lieux de culte catholiques relevant du DiocĂšse de FrĂ©jus-Toulon : l’église Notre-Dame-de-l’Assomption[189] et la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion.

    La paroisse de Gassin est dĂ©sormais rattachĂ©e Ă  celle de La Croix-Valmer. Elle dispose d’une antenne de la communautĂ© brĂ©silienne Doce MĂŁe de Deus (Douce MĂšre de Dieu), l’une des communautĂ©s nouvelles de l’Église. Cette derniĂšre s’occupe en partie de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption et organise chaque annĂ©e la fĂȘte de la Saint-Jean.

    • Mobilier de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Gassin
    • Statue de sainte Roseline
      Statue de sainte Roseline
    • L’un des trois vitraux de Claude Baillon
      L’un des trois vitraux de Claude Baillon
    • Le buste-reliquaire de saint Laurent
      Le buste-reliquaire de saint Laurent
    • BanniĂšre de la paroisse de saint Laurent
      BanniĂšre de la paroisse de saint Laurent
    • Le Don du Rosaire de Coriolano Malagavazzo
      Le Don du Rosaire de Coriolano Malagavazzo
    • La cloche "Laurens"
      La cloche "Laurens"

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En , le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 32 834 €, ce qui plaçait Gassin au 10 987e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[190].

    En , 72,6 % des foyers fiscaux Ă©taient imposables[I 4].

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2018 : mĂ©diane en 2018 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 23 760 â‚Ź[191].

    Budget et fiscalité 2020

    En , le budget de la commune était constitué ainsi[192] :

    • total des produits de fonctionnement : 6 218 000 â‚Ź, soit 2 371 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 4 137 000 â‚Ź, soit 1 577 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 1 307 000 â‚Ź, soit 498 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 1 090 000 â‚Ź, soit 416 â‚Ź par habitant ;
    • endettement : 1 677 000 â‚Ź, soit 639 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 12,30 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 9,97 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 35,22 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Emploi

    En , la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s’élevait Ă  1 625 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,0 % d’actifs : 65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chĂŽmeurs[I 5], soit un taux de chĂŽmage de 14,4 % alors qu’il n’était que de 12,8 en 2008[I 6].

    On comptait 2 276 emplois dans la zone d’emploi, contre 2 303 en 2008. Le nombre d’actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d’emploi Ă©tant de 1 125, l’indicateur de concentration d’emploi[Note 7] est de 202,3 %, ce qui signifie que la zone d’emploi offre deux emplois par habitant actif[I 7].

    Entreprises et commerces

    Au , Gassin comptait 755 Ă©tablissements : 30 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 18 dans l’industrie, 68 dans la construction, 580 dans le commerce-transports-services divers et 59 Ă©taient relatifs au secteur administratif[I 8].

    En , 57 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Gassin[I 9], dont 32 par des autoentrepreneurs[I 10].

    Agriculture

    La configuration gĂ©ographique a rĂ©duit l’exploitation du sol de Gassin. En , seul 6 % de son territoire Ă©tait exploitĂ©, un taux nettement plus faible que les communes voisines[Note 8].

    Jusqu’au milieu du XIXe siĂšcle, l’agriculture gassinoise est conforme au schĂ©ma traditionnel mĂ©diterranĂ©en avec la triple culture du blĂ©, de la vigne et de l’olivier. Sur les 580 hectares exploitĂ©s vers , les vignes reprĂ©sentaient 46 % des terres exploitĂ©es, les terres 23 %, les vergers 20 % et les prĂšs 11 %.

    Les temps de la rĂ©volution sont difficiles. La commune interdit de vendre le blĂ© aux Ă©trangers Ă  l’étĂ© . Elle fait rĂ©aliser en des chasses aux loups, qui sont Ă©galement l’objet d’empoisonnements, accusĂ©s de menacer la subsistance des habitants[182].

    La forĂȘt exploitable ne reprĂ©sente pourtant alors qu’un cinquiĂšme de la superficie, le restant Ă©tant abĂźmĂ© par les animaux et les incendies[95]. L’exploitation du liĂšge ne commença Ă  grande Ă©chelle qu’au XIXe siĂšcle conduisant Ă  une meilleure prise en compte de la forĂȘt. Un siĂšcle plus tard, elle occupe selon le cadastre prĂšs des trois-quarts du sol[95].

    L’exploitation du ver Ă  soie commence Ă©galement au XIXe siĂšcle et conduit Ă  l’implantation de nombreux mĂ»riers.

    Une grande partie de la commune reste composĂ©e de terres agricoles, notamment pour la production de vins de Provence : neuf domaines viticoles se sont dĂ©veloppĂ©s Ă  Gassin, dont ChĂąteau Minuty (cru classĂ©). Les principales autres cultures sont l’olivier et le chĂȘne-liĂšge. Un producteur d’huile d’olive s’est installĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1990, l’oliveraie est composĂ©e en d’environ 3 100 arbres[193].

    Viticulture

    La viticulture a Ă©tĂ© historiquement, et demeure en , une occupation importante de l’économie gassinoise. PrĂ©sente localement depuis l’AntiquitĂ©, la culture de la vigne a Ă©tĂ© dĂ©terminante au niveau rĂ©gional. C’est Ă  la mairie de Gassin, et sous l’impulsion de Gabriel Farnet, le propriĂ©taire de ChĂąteau Minuty, que sont dĂ©posĂ©s en les statuts de l’Association syndicale des propriĂ©taires vignerons du Var, crĂ©Ă© pour la dĂ©fense et la promotion de l’appellation CĂŽtes de Provence[194].

    Dans la liste dĂ©finitive arrĂȘtĂ©e le 29 octobre des bĂ©nĂ©ficiaires de l’appellation « Crus classĂ©s », deux des 29 domaines sĂ©lectionnĂ©s sont gassinois : ChĂąteau Minuty et le domaine de Bertaud[195].

    En , Gassin accueille la fĂȘte des vendanges, organisĂ©e par le ComitĂ© national du raisin et du vin et son ComitĂ© mĂ©ditĂ©ranĂ©en. Plusieurs milliers de personnes participent Ă  cet Ă©vĂ©nement dont l’actrice Meg Lemonnier, Maurice Goddet, rĂ©dacteur en chef de L’Auto et directeur du Rallye Raisin organisĂ© conjointement et le dĂ©putĂ© Édouard Barthe. Un concert vocal, instrumental et folklorique est donnĂ© avec des artistes de l’OpĂ©ra comique, du ThĂ©Ăątre de la Monnaie de Bruxelles, et de l’OpĂ©ra de Monte-Carlo, dont Henri Espirac ainsi que les solistes de l’AcadĂ©mie provençale, dont Victor Tuby[196] - [197].

    Deux formes de viticulture coexistent : celle des grands domaines (Minuty, Bertaud, Bourrian) et celles des petits propriĂ©taires. À l’opposĂ© des pratiques du reste du Var, Gassin est la seule commune oĂč la culture de la vigne est importante Ă  ne pas compter de coopĂ©rative. Les petits viticulteurs continuent par tradition Ă  vinifier Ă  domicile. D’autres sont associĂ©s Ă  des coopĂ©ratives de communes proches[198] - [199].

    La commune de Gassin est à l’origine d’une demande de classement de la presqu’üle de Saint-Tropez en AOC[200].

    La force du territoire a Ă©tĂ© de bĂ©nĂ©ficier trĂšs tĂŽt de grands domaines. Alors que les diffĂ©rentes crises ont conduit Ă  un recul de la vigne ailleurs dans le Var, cela n’a pas Ă©tĂ© le cas ici, avec par exemple une hausse des hectares cultivĂ©s dans les annĂ©es 1930[201]. L’éloignement relatif des grands axes routiers a limitĂ© l’impact de l’urbanisation sur le territoire, permettant la conservation du vignoble jusqu’à la fin du XXe. Depuis, l’augmentation du prix du foncier a fortement progressĂ© sur le littoral, se combinant avec d’autres facteurs tendant Ă  la protection du vignoble malgrĂ© des fragilitĂ©s : une viticulture haut de gamme et en bonne santĂ©, concentration des exploitations notamment. Si cette situation est globalement favorable, elle pĂ©nalise les petites exploitations qui peinent Ă  s’agrandir[202].

    Commerces et artisanat

    Outre les commerces en ville, le centre commercial du Carrefour de La Foux est également situé à Gassin comme plusieurs autres zones commerciales aux Marines de Gassin[203], aux Cyclades et prÚs du pÎle de santé.

    Exploitation miniĂšre

    À la fin du XVIIIe siĂšcle, un dĂ©nommĂ© Pontier dĂ©couvre, au quartier de la Carrade, un nouveau minerai, au sein de roches serpentineuses. Le fer chromatĂ© ou chromite est dĂ©crit par Louis-Nicolas Vauquelin et Tassaert[204]. Une mine est exploitĂ©e au XIXe siĂšcle[205] - [206] et fermĂ©e quelques annĂ©es plus tard du fait de la concurrence amĂ©ricaine[207]. Un fil de plomb argentifĂšre est prĂ©sent Ă©galement ; une demande est rĂ©alisĂ©e pour l’exploitĂ©e[208] mais cela ne sera pas mis en oeuvre du fait de la faiblesse du filon[209], ainsi que du graphite[210].

    Industrie

    En , un conglomĂ©rat d’entreprises britanniques fonde la SociĂ©tĂ© française des torpilles Whitehead pour la construction d’une usine Ă  l’est de Gassin, prĂšs de Cogolin. La marine nationale passe une premiĂšre commande en et la guerre conduit Ă  une forte demande d’obus. L’usine Whitehead travaille alors pour l’exportation dĂšs ses dĂ©buts, une vocation qui n’a pas cessĂ© depuis : en , l’usine livrait des torpilles Ă  quinze pays. Elle devient la propriĂ©tĂ© de la SociĂ©tĂ© de construction des Batignolles et de la SociĂ©tĂ© des aciĂ©ries et des forges de Firminy en . L’entreprise, visĂ©e par la loi du sur la nationalisation des entreprises fabriquant des matĂ©riels de guerre, devint nationale en . Elle fut intĂ©grĂ©e Ă  la Marine nationale. Elle dĂ©pend aujourd’hui de la DCNS, sociĂ©tĂ© redevenue privĂ©e en [211] - [212].

    Au sein du « Var rouge », Gassin ne fait pas figure de haut lieu des luttes sociales. En , alors que les consĂ©quences de la crise Ă©conomique de se font encore sentir, les ouvriers bouchonniers de Gassin se mettent en grĂšve pour obtenir une augmentation, qu’ils obtiendront[213]. En , quelques semaines aprĂšs la scission menĂ©e par la frange communiste Ă  la CGT, la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du travail unitaire lance une grĂšve Ă  l’usine de torpilles de Gassin. Elle s’achĂšve par un Ă©chec pour les grĂ©vistes aprĂšs un mois d’arrĂȘt.

    Tourisme

    Vue sur les üles d’Or depuis Gassin.

    Comme de nombreuses communes du sud du Var et de la presqu’üle de Saint-Tropez, l’économie de Gassin est fortement tournĂ©e vers le tourisme estival. Le tourisme Ă  Gassin a d’abord Ă©tĂ© un tourisme hivernal, centrĂ© sur les hameaux de Cavalaire et La Croix et notamment la venue de riches propriĂ©taires lyonnais.

    En 1969, l’association VVF crĂ©e un ensemble hĂŽtel rĂ©sidence sur la commune, y dĂ©veloppant le tourisme social[214].

    La vue panoramique depuis le village sur les environs a accompagnĂ© le dĂ©veloppement du tourisme[215] - [216] - [217]. Gassin a Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© de sa position de voisine de Saint-Tropez quand cette derniĂšre a acquis une renommĂ©e mondiale. La commune a crĂ©Ă© en 2016 un office de tourisme municipal, le dernier avant l’entrĂ©e en vigueur de la loi NOTRe pour amĂ©liorer l’accueil touristique et mieux quantifier l’impact du tourisme. La commune obtient pour la premiĂšre fois son classement en station de tourisme le par dĂ©cret ministĂ©riel[218]. C’est la 433e station classĂ©e en France depuis la rĂ©forme[219].

    « Gassin, station d’oĂč une route de voiture monte Ă  droite, Ă  travers bois, [...] au haut d’un promontoire (de la terrasse de l’église, admirable panorama) », Ă©crivait Paul Joanne en 1902 dans un guide des stations d’hiver de la MĂ©diterranĂ©e[220].

    Un projet d’amĂ©nagement touristique d’Henri Prost pour le Syndicat des communes du littoral varois prĂ©cisait sur une carte, Ă  propos de Gassin : « Point de vue remarquable sur le golfe de Saint-Tropez ». Dans un document Ă©crit, il dĂ©taillait les atouts de la commune qui comprenait alors les secteurs de Cavalaire et de La Croix, Ă©rigĂ©es en communes respectivement en 1929 et 1934.

    L’amĂ©nagement de la commune de Gassin est un des plus importants au point de vue tourisme.

    Son territoire comprend la baie de Cavalaire et une grande partie de cette presqu’üle sauvage formĂ©e par Gassisn-Saint-Tropez et Ramatuelle. Les amĂ©nagements de ces trois communes sont intimement liĂ©s. Le front de mer n’est pas seul Ă  envisager ; le pittoresque de cette rĂ©gion nĂ©cessite des voies secondaires permettant de nombreuses excursions vers des points de vue remarquables. Les agglomĂ©rations de Gassin et Ramatuelle, trĂšs distantes du front de mer, sont des attractions charmantes en elles-mĂȘmes par leur pittoresque et les panoramas que l’on dĂ©couvre de leurs situations Ă©levĂ©es[
]. L’agglomĂ©ration de Gassin, trĂšs distante du front de mer est caractĂ©risĂ©e par une silhouette pittoresque se profilant au sommet le plus Ă©levĂ© d’une colline (cĂŽte 195).

    Dans cette petite ville, une terrasse Ă  l’est de l’église domine le golfe de Saint-Tropez, le panorama s’étend jusqu’au-delĂ  de l’EstĂ©rel ; c’est un des points d’attraction touristique analogue Ă  celui que nous signalons d’autre part Ă  Ramatuelle[221].

    Panorama au-dessus de la table d’orientation.

    Au , la capacité hÎteliÚre était de 249 chambres réparties dans dix hÎtels dont cinq hÎtels cinq étoiles[Note 9], un hÎtel quatre étoiles, deux hÎtels trois étoiles, un hÎtel deux étoiles et un hÎtel non classé[I 11]. La commune dispose par ailleurs de deux campings pour une capacité totale de 716 places[I 12].

    Gassin est Ă©galement rĂ©putĂ© pour ses restaurants, notamment ceux de la place deĂŻ Barri. Plusieurs restaurants de la commune sont rĂ©compensĂ©s par les principaux guides culinaires nationaux : le restaurant de la villa Belrose a conservĂ© durant une vingtaine d’annĂ©es une Ă©toile au guide Michelin. Le Bello Visto et La Verdoyante obtiennent au milieu des annĂ©es 2010 un Bib Gourmand.

    Fréquentation

    Selon l’enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par l’observatoire national du tourisme, le village attire durant les annĂ©es 1990 environ 260 000 touristes[222].

    Culture locale et patrimoine

    Gassin est protĂ©gĂ©e au titre des sites inscrits Ă  deux reprises : « Gassin et ses abords »[223] et « Presqu’üle de Saint-Tropez »[224]. Le rapport de la Commission dĂ©partementale des sites, perspectives et paysage du Var du dĂ©taillait les motifs de ce classement :

    « VĂ©ritable vigie sur son promontoire, Gassin possĂšde un rempart circulaire, trĂšs beau belvĂ©dĂšre d’oĂč l’on dĂ©couvre un panorama trĂšs Ă©tendu sur Grimaud, Sainte-Maxime, le golfe de Saint-Tropez, la baie de Cavalaire, les Ăźles de Port-Cros et du Levant, avec les Alpes en toile de fond ».

    Inventaire des monuments historiques

    La commune ne compte aucun monument rĂ©pertoriĂ© Ă  l’inventaire des monuments historiques[225] mais 31 lieux et monuments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l’inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[226]. Par ailleurs, elle compte 10 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l’inventaire des monuments historiques[227].

    Les dix objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l’inventaire des monuments historiques se situent dans l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption :

    Inventaire général du patrimoine culturel

    L’inventaire cite notamment dans l’ordre suivant :

    Monument dédié à Saint-Joseph à Gassin
    Monument dédié à saint Joseph à Gassin.
    • l’oratoire Saint-Joseph[240] ;
    • le cimetiĂšre[241]. Il a Ă©tĂ© construit Ă  partir de Ă  l’entrĂ©e nord du village. Auparavant, Gassin abritait deux cimetiĂšres : l’un prĂšs de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, l’autre prĂšs de la chapelle Saint-SĂ©bastien ;
    • le monument dĂ©diĂ© Ă  saint Joseph[242]. ÉrigĂ© en sur un rocher, il se trouvait Ă  l’époque isolĂ© dans la garrigue et les raisons de sa construction ne sont pas connues. Il comporte les noms de 16 personnes, possiblement les donateurs qui ont permis sa construction. Quinze ans plus tard, le cimetiĂšre fut crĂ©Ă© Ă  proximitĂ© immĂ©diate du monument[110] - [243] ;
    • la maison acquise par la commune en Ă  Caruby, abritant le centre aĂ©rĂ© et des logements de fonction[244] ;
    • la mairie-Ă©cole[245]. Elle fut construite au-dessus du four banal en ;
    • la maison du domaine de Manouyie[246] ;
    • le presbytĂšre[247]. DatĂ© du XVIIe siĂšcle, il accueille aujourd’hui la communautĂ© brĂ©silienne Doce MĂŁe de Deus ;
    • la maison acquise par la commune en , abritant le Foyer des Campagnes. La commune y organise diverses activitĂ©s, notamment en Ă©tĂ© des expositions de peintures. L’encadrement de l’entrĂ©e porte la date de [248];
    • la maison acquise par la commune en , a abritĂ© de 1905 Ă  le bureau de poste[249]. Ce dernier a laissĂ© la place Ă  un Relais La Poste en 2016, situĂ© dans un commerce du nouveau village. Le bĂątiment date du XIXe siĂšcle ;
    • le puits de la rue du Puits[112]. Les deux puits conservĂ©s dans le village ont Ă©tĂ© construits au XVIIe siĂšcle. Ils sont tous les deux couverts avec une forme ogivale ;
    • le puits de la rue Saint-Jean-Baptiste[250]. Il possĂšde une profondeur d’environ quatorze mĂštres ;
    • le vestige d’une tour mĂ©diĂ©vale rue de la Tasco[251] ;
    • la ferme de la TuiliĂšre[252] ;
    • le moulin BrĂ»lat[253] ;
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation Ă  Gassin.
    Chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation Ă  Gassin.
    • la chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion[254], parfois dĂ©nommĂ©e Notre-Dame-de-la-Consolation. SituĂ©e dans un petit parc arborĂ© sous le village, la chapelle a servi de paroisse jusqu’à l’érection de l’église actuelle du village. Elle date de . Autrefois entourĂ©e d’un cimetiĂšre, elle possĂšde une pierre de seuil issue de la stĂšle mortuaire antique d’un marin qui appartenait Ă  la flotte de Forum Julii. La chapelle, considĂ©rĂ©e comme la paroisse primitive de Gassin, est toujours utilisĂ©e pour la messe donnĂ©e lors de la fĂȘte du village ;
    • le bourg castral de Bourrian[255] ;
    • l’usine de torpilles de Naval Group[256] - [257] - [258];
    • le monument aux morts de la guerre 1914-1918[259]. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Henri-Paul NĂ©not, membre de l’Institut de France et enterrĂ© dans le cimetiĂšre de Gassin, dans un mausolĂ©e dessinĂ© par ses soins ;
    • la demeure du domaine de Barbeyrolles[260] ;
    • la ferme au lieu-dit Saint-Martin[261] ;
    • le moulin au lieu-dit Saint-Martin[262] ;
    • la ferme au lieu-dit Riboty[263] ;
    • la ferme au lieu-dit le Moulin-d’Eau[264] ;
    • la ferme au lieu-dit MĂ©decin-Champagne[265] ;
    • la bergerie au lieu-dit Gourbenet[266] ;
    • le chĂąteau lieu-dit ChĂąteau Bertaud ou ChĂąteau de Bertaud[267] ;
    • la ferme au lieu-dit Carteyron[268] ;
    • la chapelle Saint-Julien au lieu-dit Cambon[269]. Chapelle de style roman, elle a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă  un bĂątiment privĂ© ;
    • l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption (parfois appelĂ©e par erreur Ă©glise Saint-Laurent par confusion avec le saint patron du village)[270]. AchevĂ©e en ou , elle a Ă©tĂ© consacrĂ©e en . Le clocher Ă©tait une ancienne tour de guet. Les crĂ©neaux de cette tour-clocher ont Ă©tĂ© dĂ©truits lors de la RĂ©volution française. L’église est bĂątie sur la roche autour d’une nef rectangulaire avec deux travĂ©es de voĂ»tes reposant sur quatre piliers ;
    • ouvrage d’entrĂ© du village mĂ©diĂ©val, la Porte des Sarrasins[271]
    • 120 bĂątis du 2e quart du XVe siĂšcle Ă  la 2e moitiĂ© du XVIe siĂšcle[272].

    Autres lieux et monuments

    L’Androuno Ă  Gassin, dite « la plus petite rue du monde ».

    La commune s’enorgueillit de possĂ©der « la plus petite rue du monde »[273] - [274] - [275] - [276], l’Androuno, nom qui signifie ruelle en provençal[277]. Des rues semblables existaient dans de nombreux villages de Provence. Cette ruelle, qui ne permet pas le passage d’un homme de face, fait figure de curiositĂ© locale. Au plus Ă©troit, elle ne mesure que 29 centimĂštres[278].

    La chapelle Saint-Laurent[279] est situĂ©e dans le quartier Ă©ponyme de Gassin. Aujourd’hui en ruine, elle abritait jusqu’en les reliques de Saint-Laurent.

    La chapelle Saint-SĂ©bastien, dite chapelle des PĂ©nitents blancs, se trouvait au niveau du puits de la rue Saint-Jean-Baptiste. Un cimetiĂšre se trouvait Ă  cĂŽtĂ©. Les pĂ©nitents de Gassin firent l’objet d’une censure Ă©piscopale en [280].

    La commune abrite un blockhaus de type R680 dans le quartier de la Foux[281]. Ce bunker a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© durant la Seconde Guerre mondiale par l’armĂ©e allemande dans le but d’empĂȘcher un dĂ©barquement alliĂ© dans le cadre du Mur de la MĂ©diterranĂ©e (le dĂ©barquement de Provence se dĂ©roula en partie dans ce secteur : la force Alpha au niveau de Cavalaire-sur-Mer et La Croix-Valmer, et la force Delta Ă  Sainte-Maxime). SituĂ© sur un terrain privĂ©, il a fait l’objet d’une convention entre son propriĂ©taire privĂ© et la mairie pour permettre Ă  une section locale du Souvenir français de s’occuper des lieux[282].

    Marie-ThĂ©rĂšse L’Hardy-Halos au cƓur du jardin L’Hardy-Denonain.

    Sur prĂšs de 2 500 m2, le jardin privĂ© de Marie-ThĂ©rĂšse L’Hardy-Halos, accessible gratuitement, propose plusieurs centaines d’espĂšces vĂ©gĂ©tales mĂ©diterranĂ©ennes et provençales[283] - [284]. CrĂ©Ă© par Germaine L’Hardy-Denonain en , il reçoit le label officiel « jardin remarquable » du ministĂšre de la Culture en [285]. Il fait partie des lieux qui participent aux Rendez-vous aux jardins organisĂ©s chaque annĂ©e par le ministĂšre de la Communication et aux journĂ©es du patrimoine.

    La commune, qui abritait autrefois le Pin de Bertaud, un pin parasol d’une circonfĂ©rence de tronc et d’une taille remarquable, accueille aujourd’hui l’un des deux plus vieux oliviers de France[286].

    Patrimoine naturel

    La plage de La Moune.

    La commune dispose de trois plages sur son littoral : la plage de la Moune qui accueille une Ă©cole de voile, celles du Treizain et de la Bouillabaisse, que Gassin partage avec Saint-Tropez, parsĂšment le littoral de Gassin. Un sentier littoral permet de parcourir une partie du bord de mer gassinois.

    Trois sentiers balisĂ©s ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s. À partir du mini-stade au nouveau village, les Boucles de l’Arlatane permettent de dĂ©couvrir la forĂȘt provençale notamment grĂące Ă  des panneaux botaniques installĂ©s sur le parcours. Le sentier s’étire sur un total de 3,5 kilomĂštres. Une aire de pique-nique est amĂ©nagĂ©e prĂšs de la source de l’Arlatane.

    Le chemin de la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation est un circuit de 4,1 kilomĂštres. Il passe par la route qui longe la vue sur les Maures puis descend dans la forĂȘt et les vignobles Gassinois avant de remonter vers une bergerie et la chapelle.

    Le dernier parcours, de 16,9 kilomĂštres, descendant jusqu’à La Croix-Valmer avant de remonter au village, emprunte un petit passage du GR 51.

    Les espĂšces vĂ©gĂ©tales sur le territoire de Gassin sont caractĂ©ristiques des zones mĂ©diterranĂ©ennes. Les forĂȘts sont constituĂ©es de chĂȘnes pubescents, de chĂȘnes verts, de pins parasols notamment. Les pins blancs de Provence y poussent Ă©galement. Sur la place DeĂŻ Barri et autour du village se retrouvent des Micocoulier de Provence.

    • Arbres typiques de la suberaie gassinoise et autres espĂšces
    • ChĂȘne pubescent
      ChĂȘne pubescent
    • ChĂȘne liĂšge
      ChĂȘne liĂšge
    • ChĂȘne vert
      ChĂȘne vert
    • Pin blanc de Provence
      Pin blanc de Provence
    • Micocoulier de Provence
      Micocoulier de Provence
    Le Cyclamen repandum est prĂ©sumĂ© indigĂšne dans la seule forĂȘt de Bestagne en France

    La forĂȘt de Bestagne est la seule en France oĂč Cyclamen repandum est prĂ©sumĂ©e indigĂšne. Certains habitats sont jugĂ©s remarquables dans le cadre des zones naturelles : les groupements terrestres Ă  isoĂštes, les fourrĂ©s Ă  lauriers, les galeries de peupliers et les bois de caroubiers[287].

    Ces Ă©lĂ©ments et la faune provençale en gĂ©nĂ©ral sont mis en valeur dans le jardin remarquable L’Hardy-Denonain, mais aussi dans un parcours dĂ©couverte dans la forĂȘt municipale. Des panneaux botaniques ont Ă©tĂ© installĂ©s sur une partie du sentier des Boucles de l’Arlatane.

    Le territoire de la commune est situĂ© dans deux zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type II : la ZNIEFF 83-103-100 dite « Maures de la Presqu’üle de Saint-Tropez »[287] et la ZNIEFF 83-200-100 dite « Maures »[288].

    La faune compte 14 espĂšces patrimoniales dont la tortue d’Hermann, seule tortue terrestre de France. Gassin fait partie des communes oĂč s’applique le plan national d’actions en faveur de la tortue d’Hermann.

    • Le tortue d’Hermann, espĂšce protĂ©gĂ©e emblĂ©matique du pays des Maures.
    • Étapes de l’éclosion d’une tortue
      Étapes de l’éclosion d’une tortue
    • SpĂ©cimens jeunes
      Spécimens jeunes
    • Une tortue se mouvant prĂšs d’une ciste Ă  feuilles de sauge
      Une tortue se mouvant prùs d’une ciste à feuilles de sauge

    Le circaÚte Jean-le-Blanc, le faucon hobereau et le Petit-duc scops sont des espÚces aviaires déterminantes ainsi que des pics épeiches et des bruants ortolans.

    • EspĂšces remarquables de la faune aviaire de Gassin
    • CircaĂšte Jean-le-Blanc
      CircaĂšte Jean-le-Blanc
    • Faucon hobbereau
      Faucon hobbereau
    • Petit-duc scops
      Petit-duc scops
    • Pic Ă©peiche
      Pic Ă©peiche
    • Bruant ortolan
      Bruant ortolan

    Les autres espĂšces patrimoniales sont les cistudes d’Europe et des lĂ©zards ocelĂ©s pour les reptiles.

    • EspĂšces remarquables de l’herpĂ©tofaune de Gassin
    • Cistude d’Europe
      Cistude d’Europe
    • LĂ©zards ocelĂ©
      Lézards ocelé

    Le cardiophorus exaratus, l’amaurops abeillei, l’amaurops aberrans et l’amaurops tholini, trois colĂ©optĂšres de la sous-famille des pselaphinae, l’anoxie Ă©cussonnĂ©e et l’anoxie australe, deux espĂšces de hannetons, le cyclops halicyclops septentrionalis, un crustacĂ© de la sous-classe des copĂ©podes et enfin la limace deroceras chevallieri sont les autres animaux remarquables.

    Gassin fait partie de l’aire optimale d’adhĂ©sion (AOA) du parc national de Port-Cros.

    Présence du loup

    Le loup est anciennement prĂ©sent dans la zone comme en tĂ©moignent les toponymes Val de Bois (anciennement Valle Lobose), le quartier des Louboues, et la colle du Loup : petite hauteur dans l’angle formĂ© par le ruisseau qui fait la limite de Saint-Tropez et le bord de mer[57].

    Entre le XVIe et le XVIIIe siĂšcle Le loup, qui est prĂ©sent de façon notable dans le secteur, est perçu comme un nuisible. Il est responsable d’attaque, notamment sous l’action de la rage. Des primes sont mises en place pour sa capture et plusieurs loups sont tuĂ©s durant cette pĂ©riode. Il est Ă©radiquĂ© de Provence au XIXe siĂšcle[289].

    Le loup est à nouveau présent au début du XXIe siÚcle[290] - [291] - [292].

    Un champ de grandes nacres

    En , l’observatoire marin a dĂ©couvert au large du chĂąteau Bertaud un champ de grandes nacres couvrant environ 15 000 m2, le deuxiĂšme plus grand coquillage au monde. Le site est exceptionnel par sa concentration d’une population de mĂȘme Ăąge (2 Ă  3 ans) et par sa densitĂ©, plus importante que les autres champs du secteur, dĂ©passant celui de la population des nacres du parc national de Port-Cros[293] - [294] - [295] - [296]. Selon le biologiste marin Nardo Vicente, il s’agit de la plus forte densitĂ© de tout le littoral mĂ©diterranĂ©en[297].

    La prĂ©sence de cette espĂšce, protĂ©gĂ©e en France, apparaĂźt comme un Ă©lĂ©ment bloquant pour la vente du site de l’usine des torpilles de Gassin par Naval Group[298] - [299].

    Cinéma et télévision

    Plusieurs scÚnes de films et téléfilms ont été tournées à Gassin :

    Peinture

    Paul Signac, Le Pin Bertaud Ă  Gassin, huile sur toile 72x92
    Paul Signac, Le Pin Bertaud Ă  Gassin, huile sur toile 72 Ă— 92.

    Le village et son territoire apparaissent dans diverses Ɠuvres artistiques.

    • Peintres et peintures liĂ©es Ă  Gassin
    • Paul Signac
      Paul Signac
    • Le pin de Bonaventure par Paul Signac
      Le pin de Bonaventure par Paul Signac
    • Le Pin de Bertaud par Paul Signac
      Le Pin de Bertaud par Paul Signac
    • Henri Manguin
      Henri Manguin
    • Gassin, la place de l’Église par Henri Maguin
      Gassin, la place de l’Église par Henri Maguin
    • MoĂŻse Kisling
      MoĂŻse Kisling
    • Jean Jansem
      Jean Jansem

    Littérature

    Gassin a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© dans plusieurs Ɠuvres littĂ©raires :

    • Rencontre de Guy de Maupassant, nouvelle qui se dĂ©roule entre Saint-Tropez et Grimaud en 1882 ;
    • les romans de la sĂ©rie de Maurin des Maures de Jean Aicard (1908). Le hĂ©ros possĂšde une cabane de bois au quartier de la Foux, au nord de Gassin, dans un quartier frontalier avec Cogolin. C’est sa seule habitation connue et le lieu oĂč loge sa mĂšre. Elle y Ă©lĂšve le plus jeune des fils de Maurin. C’est le centre du petit royaume de Maurin qui s’étend sur « les communes d’HyĂšres, de La Londe, de Bormes, de CollobriĂšres, de Pignans, de Gonfaron, de la Garde-Freinet, des Mayons-du-Luc, de Cogolin, de la Molle, de Saint-Tropez, de Sainte-Maxime et du Muy »[316]. C’est sous le pin de Bertaud que se dĂ©roule la premiĂšre rencontre entre Maurin et son fils. Deux des trois romans, Maurin des Maures et L’Illustre Maurin (mais pas Le Rire de Maurin) ont Ă©tĂ© portĂ©s Ă  l’écran Ă  plusieurs reprises au cinĂ©ma Maurin des Maures en 1932, et dans une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e en 1970 en 1974 ainsi qu’en bande bande dessinĂ©e en 2013[317].
    • l’auteur Pierre Valdagne consacre Ă  Gassin une nouvelle : Gassin et ses morts en 1920[318].
    • en 1932, Jean d’Agraives publie Le MaĂźtre-Coq du Kamtchatka qui s’ouvre sur la mort de Pierre Lantourne : « l’évĂ©nement avait eu lieu sur la ligne du chemin de fer du Sud France, entre les stations de Gassin et de Calvaire..., six jours que, sous le court tunnel, dans la montĂ©e avant La Croix on avait trouvĂ©, en pleine voie, le cadavre dĂ©chiquetĂ© de l’ancien administrateur. »[319]
    • le conteur Jean-Bernard Lasserre publie en 1936 L’Air pur, courte histoire mettant en scĂšne une jeune mĂšre venue Ă  Gassin « qui l’avait conquise par sa situation sans pareille sur la cime qui domine la MĂ©diterranĂ©e, et la cĂŽte jusqu’à Saint-RaphaĂ«l, et les Ăźles d’or qui surgissent lĂ -bas, et la plaine de la Foux, et l’EstĂ©rel, et les Alpes !... Spectacle d’un grandiose Ă©crasant, dans un silence paisible »[320].
    • le Journal de Paul Landowski qui y raconte notamment l’enterrement de sa fille Nadine Landowski[321] au cimetiĂšre de Gassin, « dans un des plus grands paysages qui soit » en 1944[322].
    • le romancier Jean d’Ormesson y situe en 1956 une partie de l’intrigue de son roman entre trois hommes et une femme, L’Amour est un plaisir. Il Ă©voque Gassin longuement : « La place de Gassin n’est tout entiĂšre qu’une terrasse. Ses micocouliers, ses tables, ses jeux de boules sont bordĂ©s, d’un cĂŽtĂ©, de cafĂ©s, de l’autre, par la mer qu’on voit briller au loin, aprĂšs les fermes, la route, les vignes qui s’étendent dans la plaine. Ils Ă©taient assis le long du mur qui forme comme la limite entre le village et sa vue. [...] Gassin se donne tout entier Ă  sa vue admirable. Ramatuelle est plus secret : la mer ne s’y rĂ©vĂšle que par des Ă©chappĂ©es Ă©troites, d’une fenĂȘtre haut perchĂ©e, au dĂ©tour d’une rue, entre deux maisons. Gassin s’ouvre sur sa place qui donne sur la plaine ; Ramatuelle se referme autour de la sienne avec la nĂ©gligence des riches. »
    • Françoise Sagan, qui a vĂ©cu Ă  Gassin[323] - [324], fait rĂ©fĂ©rence au village dans DerriĂšre l’épaule. Elle Ă©crit : « Sur une terrasse Ă  Gassin, appuyĂ©e contre Jean-Paul, qui me plaisait et qui plaisait, lui-mĂȘme, beaucoup aux femmes, j’oubliais Guy peu Ă  peu »[325]. Dans son autobiographie, elle dĂ©crit son expĂ©rience gassinoise : « J’étais alors rĂ©fugiĂ©e depuis deux mois Ă  Gassin, petit village exquis et rĂ©probateur qui, du haut de ses deux cents mĂštres de coteaux, contemple depuis trente ans les excĂšs de sa folle sƓur : Saint-Tropez. Il avait plu pendant deux mois, et entre les feux de bois et les cavalcades jusqu’au bistrot du coin, j’avais plus une impression de Sologne que de Midi »[326].
    • Jean MorĂ©as, qui y dĂ©crit son passage : « La Foux : admirables pins Ă©vasĂ©s en parasol, trĂšs hauts, aux fortes branches. Au loin, la mer prend une couleur bleue vers le cap de Saint-Tropez. Sur une riviĂšre, un petit pont avec une balustrade en fer. Deux voiturettes Ă  caisson jaune courent dessus... Des bois touffus de pins, de chĂȘnes-liĂšges et de chĂątaigniers, avec de beaux verts, de beaux roux et quelques tons violets par-ci par-lĂ ... À prĂ©sent, des oliviers Ă  la courte taille, Ă  la cime blanchissante... Sur une hauteur, un bourg ramassĂ© autour de son Ă©glise au clocher trapu. C’est Gassin. Nous allons tantĂŽt entre deux murs de roc roux, tantĂŽt entre de sveltes roseaux »[327].
    • Gassin est un Ă©lĂ©ment du dĂ©cor des enquĂȘtes policiĂšres du personnage de fiction Madame le Commissaire, crĂ©Ă© par l’auteur allemand Pierre Martin. Le village apparaĂźt notamment dans Madame le Commissaire und der verschwundene EnglĂ€nder Kriminalroman (2014)[328] et Madame le Commissaire, und die tote Nonne: Ein Provence-Krimi (2018)[329].
    • Le village a Ă©tĂ© choisi par Lucinda Riley, qui le considĂšre comme un « magnifique village mĂ©diĂ©val perchĂ© », comme principal lieu d’action de son livre Le Domaine de l’hĂ©ritiĂšre, se dĂ©roulant notamment durant la Seconde Guerre mondiale et rendant hommage aux combattante du SOE[330].
    • Le poĂšte Paul ArĂšne se serait inspirĂ© du village pour sa nouvelle La ChĂšvre d’Or[331].
    • Marguerite Duras s’est inspirĂ©e d’une maison situĂ©e entre Gassin et Saint-Tropez pour la crĂ©ation de son roman L’AprĂšs-Midi de M. Andesmas[332].
    • Une partie de l’intrigue du roman d’espionnage Moscow Rules de Daniel Silva se dĂ©roule Ă  Gassin, qui donne son nom Ă  un chapitre[333].
    • La nouvelle Mistral, publiĂ©e en 1983 par Jon Wynne-Tyson et publiĂ©e dans le magazine Twilight Zone (en) se dĂ©roule entre Saint-Tropez et Gassin oĂč elle s’achĂšve.
    • Écrivains ayant Ă©voquĂ© Gassin dans l’une de leurs Ɠuvres
    • Guy de Maupassant
      Guy de Maupassant
    • Jean Aicard
      Jean Aicard
    • Pierre Valdagne
      Pierre Valdagne
    • Jean MorĂ©as
      Jean Moréas
    • Jean d’Ormesson
      Jean d’Ormesson
    • Françoise Sagan
      Françoise Sagan
    • Marguerite Duras
      Marguerite Duras

    La création officielle de la seule piÚce de Pablo Picasso

    Gassin obtient une notoriĂ©tĂ© internationale en 1967 Ă  l’occasion de l’annonce de la tenue du 4e Festival de la LibertĂ© d’expression. L’évĂ©nement majeur du festival est la crĂ©ation officielle de la seule piĂšce Ă©crite par Pablo Picasso, Le DĂ©sir attrapĂ© par la Queue. Elle doit s’accompagner d’un happening que Jean-Jacques Lebel, qui choisit Saint-Tropez.

    AprĂšs un premier accord avec l’adjoint Ă  la culture, l’installation d’un grand chapiteau et le dĂ©but des rĂ©pĂ©titions, le conseil municipal vote finalement une dĂ©libĂ©ration refusant la tenue de la piĂšce et du happening et en appel au prĂ©fet. C’est finalement l’avis nĂ©gatif d’une commission de sĂ©curitĂ© qui conduit Ă  l’annulation de la piĂšce.

    Le maire de Gassin RenĂ© Chapelle et le prĂ©sident d’honneur du comitĂ© des fĂȘtes de la commune, le peintre Paul Herman Saffre, interviennent alors pour permettre la tenue du festival Ă  Gassin. Le festival se dĂ©roule sous une tente de cirque au carrefour de la Foux. Le choix de la mairie de Gassin est d’assurer la publicitĂ© de la ville.

    L’évĂ©nement est Ă©voquĂ© dans de nombreux journaux français et Ă©trangers (Combat, Paris Presse-L’Intransigeant, International Herald Tribune, France Soir, La Tribune de GenĂšve, Le Monde, New York Herald Tribune, L’Aurore)[334]. Le sociologue Jean Duvignaud y rĂ©alise une Ă©tude sur les beatniks[335].

    PassĂ© l’annonce du scandale d’une piĂšce annoncĂ©e comme vulgaire et pornographique, la piĂšce et le happening laisse le public plutĂŽt déçu et indiffĂ©rent[334] - [336].

    LĂ©gende locale

    Selon une lĂ©gende[337] dont l’origine n’est pas connue Ă  ce jour, Gassin est le village des sorciĂšres[338] - [339] - [340] - [110].

    Une version situe la naissance de ce mythe Ă  l’époque oĂč la peste ravageait la Provence. Les survivants avaient abandonnĂ© le village pour Ă©chapper Ă  l’épidĂ©mie. Une vieille paysanne qui ne craignait plus la mort, resta sur place pour maintenir le village en vie. Et alors que le soleil s’effaçait dans le ciel, la vieille Gassinoise allait de foyer en foyer pour y allumer un feu. Il se raconte qu’elle propageait une flamme dans le creux de sa main sans jamais se brĂ»ler
[341] - [338] - [339] - [340].

    Cette lĂ©gende est Ă  l’origine du nom du groupe provençal de Gassin, LeĂŻ Masco, les masques dĂ©signant ici les sorciĂšres.

    Personnalités ayant marqué Gassin

    • Rollet de Garcin ( -1229), troubadour, homme de guerre et religieux. La commune lui a rendu hommage en donnant son nom Ă  une rue.

    Personnalités nées à Gassin

    La prĂ©sence de personnalitĂ©s notamment liĂ©es au monde de l’art dans la presqu’üle de Saint-Tropez et celle d’une maternitĂ©, aujourd’hui fermĂ©e[Note 11], dans la commune, la clinique de l’Oasis, prĂšs de l’entrĂ©e du village de pĂȘcheur rendu cĂ©lĂšbre par Brigitte Bardot, a conduit la commune Ă  voir naĂźtre des enfants de cĂ©lĂ©britĂ©s qui ont suivi les traces de leurs parents.

    Gassin est la commune de naissance de la mannequin et styliste InĂšs de la Fressange (1957), du compositeur d’avant-garde Igor WakhĂ©vitch (1958), fils du dĂ©corateur de thĂ©Ăątre et de cinĂ©ma Georges WakhĂ©vitch et de l’actrice Maria Carlo, l’actrice Emmanuelle BĂ©art (1963), fille du chanteur Guy BĂ©art et de la mannequin e GeneviĂšve GalĂ©a, l’actrice Sarah Biasini (1977), issue de l’union entre Daniel Biasini et la comĂ©dienne Romy Schneider, l’artiste peintre et lithographe Zarou (1930-2013), enfant du peintre Tony Cardella.

    La commune voit naĂźtre au cours des derniĂšres dĂ©cennies de nombreux sportifs tels que les footballeurs David Ginola (1965), international dont les parents habitaient alors non loin Ă  Sainte-Maxime, et Athos Bandini (1969), l’animatrice Carine Galli (1985). Gassin a Ă©tĂ© fertile pour d’autres sports puisque le joueur de bowling François Sacco (1970) y est nĂ©, comme le cycliste Thomas Vaubourzeix (1989), le pilier de rugby Florian Fresia (1992), le basketteur Yann Siegwarth (1993), volleyeur Thomas Meunier (1994). La championne de tennis Isabelle Demangeot (1966), ancienne numĂ©ro 2 française, et Arthur Rinderknech numĂ©ro 1 français en 2022, sont Ă©galement nĂ©s Ă  Gassin.

    L’entrepreneur Jacques-Henry Gros (1911), beau-pĂšre de François Spoerry qui a crĂ©Ă© Ă  Gassin du nouveau village, la rĂ©alisatrice BĂ©nĂ©dicte Galup (1964) et le criminologue Sebastian RochĂ© (1961) sont nĂ©s Ă  Gassin Ă©galement.

    Personnalités mortes à Gassin

    La popularitĂ© de la rĂ©gion auprĂšs des artistes Ă  partir de la fin du XIXe siĂšcle a conduit nombre d’entre eux Ă  s’y installer et ce fut pour certains leur derniĂšre demeure. Le peintre Henri Manguin, l’un des principaux peintres fauvistes, est dĂ©cĂ©dĂ© dans sa maison gassinoise de L’Oustalet (1949). L’écrivaine et psychanalyste Marie Bonaparte y est morte en 1962 ; la rĂ©sistante Mary Jane Gold, qui s’éteint en 1997 dans sa villa Air Bel II, dĂ©nommĂ©e ainsi en hommage Ă  la villa Air-Bel utilisĂ©e durant la guerre et dans laquelle elle reverra son amant, Raymond Couraud, l’auteur de bĂ©dĂ©s Jean CĂ©zard (1977), la mĂȘme annĂ©e que l’architecte, dĂ©corateur et peintre français Maurice Pico, les acteurs Jean-Pierre Aumont (2001) et AndrĂ© Pousse (2005), le pianiste GĂ©rard Jouannest (2018) et l’illustrateur Gilles ValdĂšs (2018). L’artiste Beny Tchaicovsky (en) a passĂ© les deux derniĂšres annĂ©es de sa vie Ă  Gassin oĂč il est mort en .

    Le basketteur et entraĂźneur Jacques Perrier a eu Gassin comme derniĂšre demeure (2015) comme le footballeur Roger Orengo (2014), l’architecte Achille de Panaskhet (2010) l’ancien braqueur et Ă©crivain Roger Knobelspiess (2017) et l’ancien footballeur Paul Sinibaldi, qui Ă©tait alors l’international en vie le plus ĂągĂ©, ayant Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© une fois en 1950, 68 ans plus tĂŽt.

    Comme cela a été vu dans le chapitre justice et sécurité, la seule personnalité décédée de mort violente à Gassin est Louis Reich (1903).

    Autres personnalités liées à Gassin

    Monument mortuaire de la famille Nénot à Gassin, construit par l'architecte Henri-Paul Nénot et situé dans l'axe du monument aux morts construit également par lui.
    Monument mortuaire de la famille NĂ©not Ă  Gassin, construit par l’architecte Henri-Paul NĂ©not et situĂ© dans l’axe du monument aux morts construit Ă©galement par lui.

    L’architecte Henri-Paul NĂ©not, qui a construit le monument aux morts de la Grande Guerre, est enterrĂ© Ă  Gassin, ainsi que plusieurs membres de sa famille dont Nadine Landowski. Un autre architecte, Paul Landowski, a vĂ©cu et travaillĂ© Ă  Gassin. Il Ă©tait le beau-fils d’Henri-Paul NĂ©not.

    Le peintre Emmanuel-Charles BĂ©nĂ©zit a habitĂ© Ă  Gassin aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Il y a peint plusieurs tableaux dont Place du village de Gassin et L’Église de Gassin, prĂ©sentĂ© au salon des Tuileries de 1928[309]. Le peintre normand Julien FĂ©ron a Ă©galement sĂ©journĂ© longtemps Ă  Gassin. Le couturier Paul Poiret possĂ©dait une villa, La Treizaine, sur le bord de mer[342].

    RenĂ© Clair possĂšde des biens Ă  Gassin, qui sont mis sous sĂ©questre en 1940 aprĂšs le dĂ©part du rĂ©alisateur, scĂ©nariste et Ă©crivain pour les États-Unis et sa dĂ©chĂ©ance de nationalitĂ©[343].

    En , le marĂ©chal Erwin Rommel sĂ©journa Ă  l’hĂŽtel Rustic lors d’une tournĂ©e d’inspection des dĂ©fenses cĂŽtiĂšres allemandes[344]. Éliane Brault y possĂšde un bien qu’elle visite dĂšs le lendemain du dĂ©barquement de Provence aprĂšs avoir saluĂ© les habitants[345].

    De nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s artistiques ont sĂ©journĂ© Ă  Gassin au siĂšcle dernier : Colette, qui dĂźnait souvent Ă  l’hĂŽtel Rustic, comme Jean Tardieu (qui achĂ©te et retape une grange en 1957)[346], MichĂšle Morgan, qui y fĂȘtait l’anniversaire de son fils, Marcel Pagnol qui y dĂ©gustait l’aĂŻoli ou Yehudi Menuhin lors de son voyage de noces en 1938. Brigitte Bardot y sĂ©journa durant le tournage de Et Dieu
 crĂ©a la femme (1956), Édith Piaf, Otto Preminger, Jean Seberg et David Niven qui, lors du tournage de Bonjour tristesse (1957), se retrouvĂšrent au Bello Visto. Selon Jacques de Ryswick, c’est notamment lors de balades sur les hauteurs de Gassin que Jacques Perret Ă©crit Le Caporal Ă©pinglĂ©[347].

    L’écrivain et poĂšte Jean Tardieu, Philippe Tallien, le romancier Gordon Merrick, la paroliĂšre Rachel Thoreau, le chanteur Richard Anthony, l’écrivaine Colette Yver, le peintre MoĂŻse Kisling (dont la maison quartier de la Berle vit naĂźtre son fils Guy), LĂ©on Chic[348] possĂ©dĂšrent des propriĂ©tĂ©s et habitĂšrent Gassin[110]. L’acteur Pierre Brasseur y vit et y travaille Ă©galement ; il est voisin du dĂ©corateur Georges WakhĂ©vitch qui lui apprend la peinture[349] - [350]. WakhĂ©vitch y rĂ©alise les dĂ©cors de la piĂšce de Jules Romain Donogoo, montĂ©e Ă  la ComĂ©die française[351]. Henri Jeanson habite prĂšs d’eux[352]. L’hĂ©ritier et homme d’affaires Gunter Sachs rencontre par hasard Ă  Gassin au restaurant La Vieille Fontaine Brigitte Bardot ; ils se marient un mois plus tard[353]. Monique Chaumette et Philippe Noiret se marient Ă  la mairie de Gassin le [354]. Le poĂšte Bernard Mazo y sĂ©journe frĂ©quemment et y Ă©crit[355].

    Paul Simon, sculpteur Ă©lĂšve d’Antoine Bourdelle, achĂšte une maison Ă  Gassin en 1955 oĂč il vit la moitiĂ© de l’annĂ©e avant de s’y installer. Il repose dans le cimetiĂšre communal[356] - [357].

    Le peintre Édouard Vuillard a vĂ©cu Ă  Gassin dans la villa de la famille de Jacques Salomon, Ă©poux de l’un des modĂšles prĂ©fĂ©rĂ©s du peintre, Annette.

    L’acteur GĂ©rard Philipe a exploitĂ© une partie du domaine de La RouillĂšre, l’un des domaines viticoles de Gassin[358] - [359].

    Le designer industriel et graphiste Raymond Loewy dessine et fait construire la villa Uriane, dans un style moderniste, Ă  Gassin oĂč il s’installe, sur la route qui mĂšne Ă  Saint-Tropez[360].

    Le diplomate et ministre des Affaires Ă©trangĂšres entre 1974 et 1976, Jean Sauvagnargues, possĂ©dait une maison de vacances Ă  Gassin, l’ancienne chapelle des PĂ©nitents blancs[110]. Il y sĂ©journait Ă  l’étĂ© 1976 lorsqu’il y fut appelĂ© au tĂ©lĂ©phone par le secrĂ©taire d’État amĂ©ricain Henry Kissinger lors de la crise diplomatique opposant la France et les États-Unis sur le sujet du programme nuclĂ©aire pakistanais[361]. Le ministre de Charles De Gaulle, Alexandre Sanguinetti, s’était retirĂ© Ă  Gassin, oĂč sa femme s’est Ă©teinte en 2015[362].

    En , le milliardaire amĂ©ricain Charles S. Cohen, producteur de films et promoteur immobilier, a rachetĂ© le chĂąteau de Chausse oĂč il s’installe avec sa famille[363] - [364] - [365] - [366]. Il envisage une rĂ©organisation du site et la crĂ©ation d’un festival du film[367].

    Le chanteur Aldo Killy y a vĂ©cu de longues annĂ©es, comme le peintre Guy Texidor, jusqu’à leur dĂ©cĂšs en 2018.

    Le chef Michel Roux, trois étoiles au Guide Michelin, possédait La Bergerie à Gassin avec un vignoble[368].

    L’écrivain et journaliste Edward Jay Epstein a rencontrĂ© Ă  plusieurs reprises Ă  Gassin l’officier du renseignement amĂ©ricain Tennent H. Bagley. Ce dernier l’a informĂ© sur les dĂ©fections d’espions russes[369].

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Gassin se blasonnent ainsi[370] :

    D'azur au chùteau donjonné de trois tours d'argent, maçonné, ouvert et ajouré de sable.

    Logotype

    Logo de la commune.
    Logo de la commune.

    Devise

    La devise de la commune est « May d’honour que d’honours », maxime en provençal qui peut ĂȘtre traduit ainsi : « PlutĂŽt l’honneur que les honneurs ». Elle se retrouve sur le blason officiel de la commune. Il s’agit de la devise de la famille Castellane-Saint-Juers, qui furent les seigneurs de Gassin.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Des outils en silex datĂ©s du PalĂ©olithique supĂ©rieur ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s Ă  la citadelle, une lame de silex opaque du NĂ©olithique a Ă©tĂ© dĂ©couverte au Val de Bois, une autre aux Paris, un Ă©clat de silex datĂ© du NĂ©olithique a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  Pimpinon ; M. BorrĂ©ani, du Centre archĂ©ologique du Var, a retrouvĂ© un fragment d'anse datĂ© de l'Ăąge de bronze au Barri de Gassin, oĂč aurait existĂ© un oppidum Ă  l'Ăąge du fer.
    4. Des tegulae, des imbrice et des poteries sigillĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©couverts aux Bayes (aux Patapans) ainsi qu'un habitat de colline en pierre sĂšche ; des cĂ©ramiques sigillĂ©es, un fond de lampe, une amphore, un vase en pierre ollaire, une pierre Ă  aiguiser et des murs en pierre sĂšche Ă  Villevieille ; des tegulae marquĂ©es « Mari » Ă  Cambon (chapelle Saint-Julien) ; des tegulae marquĂ©es « Mari » au Gourbenet-La Vernatelle ; un flacon de verre carrĂ© dans une jarre, trois urnes intactes, une cuillĂšre Ă  parfum Ă  tige et des tombes (sarcophage en plomb) Ă  l'Escaled ; une dalle de grĂšs portant des inscriptions faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un marin de la flotte de Forum Julii Ă  la chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation, oĂč elle est utilisĂ©e comme pierre de seuil.
    5. Il donna lieu Ă  un cĂ©lĂšbre arrĂȘt du Conseil d'État le 12 fĂ©vrier 1993 (|lire en ligne]), commentĂ© notamment par exemple par Norbert Calderaro dans un article de La Revue Juridique de l'Environnement (« La protection de l'environnement dans les espaces remarquables et les espaces proches du rivage » en 1997 (en ligne
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
    8. Contre 60 % pour Saint-Tropez, 35 % pour Cogolin, 31 % pour Grimaud et 21 % pour Ramatuelle (Étienne Juillard, « La cĂŽte des Maures. Son Ă©volution Ă©conomique et sociale depuis cent ans, Ă©tudiĂ©e dans la rĂ©gion de Saint-Tropez », Revue de gĂ©ographie alpine, 1957, Volume 45, NumĂ©ro 2, pp. 289-350.)
    9. Ce nombre de cinq hĂŽtels cinq Ă©toiles pour une commune de bord de mer de moins de 3 500 habitants serait une situation unique en France.
    10. Notamment : Douceur de vivre Ă  Gassin, huile 114 Ă— 146 cm, Le polo Ă  Gassin, huile 114 Ă— 146, François dans son jardin Ă  Gassin, huile 60 Ă— 73, Gassin, floraison de fĂ©vrier, huile 116 Ă— 89, Gassin, huile 114 Ă— 146, Le gros pin Ă  Gassin, huile 114 Ă— 146, Les vignes Ă  Gassin, huile 89 Ă— 116 cm, Les terrasses de Gassin, croquis 114 Ă— 146, Le jardin de Madame L'hardy Ă  Gassin, croquis
    11. Le site de la clinique de l'Oasis est désormais occupé par le Kube Hotel

    Insee

    1. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T3 - Population par sexe et Ăąge en 2018
    4. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2012.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T4 - ChĂŽmage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
    7. EMP T5 - Emploi et activité.
    8. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2013.
    9. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2014.
    10. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2014.
    11. TOU T1 - Nombre et capacité des hÎtels au 1er janvier 2016.
    12. TOU T2 - Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2016.

    Autres sources

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    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de l'Escaled (Y5411100) ».
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