Gaule transalpine
Le concept de « Gaule transalpine » (Gallia Transalpina, Gallia Ulterior ou Gallia Braccata)[1] est une dénomination romaine pour désigner une région qui comprend presque l'ensemble des Gaules, en dehors de la Gaule cisalpine. Le terme signifie Gaule au-delà des Alpes. Elle se distingue ainsi de la Gaule cisalpine, qui était avant les Alpes du point de vue romain.
Pays |
---|
Statut |
---|
Après la conquête par les Romains de la partie méridionale de cette région (environ les régions pré-2016 de Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes) entre 122 et 118 av. J.-C., le nom de Gallia Transalpina tend à ne plus désigner que la partie conquise. Celle-ci ne prit le statut de province de la République romaine que bien après la conquête, dans les années 70 av. J.-C.[2] Et ce n'est que plus tard encore que cette région prit le nom de Narbonnaise, sous Auguste. L'autre partie fut conquise entre 58 et 51 av. J.-C. par Jules César lors de la Guerre des Gaules et prit le nom, attesté seulement après César, de Gallia comata, la Gaule chevelue.
Notes et références
- Gaule transalpine ou Gaule ultérieure, Cicéron, Pro lege Manilia
- Frédéric Hurlet (dir.), Rome et l'Occident (IIe siècle av. J.-C. - IIe siècle apr. J.-C.), Gouverner l'Empire, Rennes, PUR, 2009, p. 31.
Bibliographie
- Lionel Pernet (dir.) et Réjane Roure (dir.), Des rites et des hommes : Les pratiques symboliques des Celtes, des Ibères et des Grecs en Provence, en Languedoc et en Catalogne, Paris, Errance, coll. « Archéologie de Montpellier Agglomération » (no 2), , 288 p. (ISBN 978-2-87772-460-9)
- Stephan Fichtl, La ville celtique : les oppida de 150 av. J.-C. à 15 apr. J.-C., Paris, Errance, coll. « Hespérides / histoire-archéologie », , 2e éd. (1re éd. 2000), 238 p. (ISBN 2-87772-307-0)
- Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne : habitats et sociétés en Languedoc et en Provence (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Arles, Errance, coll. « Les Hespérides », , 2e éd. (1re éd. 2004), 247 p. (ISBN 978-2-87772-562-0)