Accueil🇫🇷Chercher

MĂ©tro de Rennes

Le métro de Rennes est un système de transport collectif en site propre automatique desservant la ville de Rennes, dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

MĂ©tro de Rennes
Image illustrative de l’article Métro de Rennes
Logo du métro de Rennes.

Image illustrative de l’article Métro de Rennes
Rame de la ligne B quittant la station Atalante.

Situation Drapeau de la France Rennes (Drapeau de la Bretagne Bretagne)
Type MĂ©tro sur pneumatiques automatique
Entrée en service
Longueur du rĂ©seau 23,5 km[Note 1]
Lignes 2
Stations 28
Rames 55 (16 VAL 208, 8 VAL 208 NG, 6 VAL 208 NG2 et 25 Cityval)
FrĂ©quentation 37,17 millions (2019)
Écartement des rails 1 620 mm (Ligne A)
2 080 mm (Ligne B)
Propriétaire Rennes Métropole
Autorité organisatrice Rennes Métropole
Exploitant Keolis Rennes
Site Internet www.star.fr
www.metro-rennes-metropole.fr
www.star2022.fr
Vitesse moyenne 60 km/h (Ligne A)
67 km/h (Ligne B)
Vitesse commerciale :
32 km/h (ligne A)
36 km/h (ligne B)
Vitesse maximale 80 km/h
Lignes du réseau (A) (B)
RĂ©seaux connexes TC Ă  Rennes :

(M) MĂ©tro
(Trambus) Projet « Trambus »
(BUS) Autobus
(LE vélo STAR) STAR, le vélo
(Covoiturage et auto-partage) STAR, le covoiturage

(TER BreizhGo) TER BreizhGo
(Car BreizhGo) Car BreizhGo en Ille-et-Vilaine
Citiz Rennes MĂ©tropole


Image illustrative de l’article Métro de Rennes
Plan du réseau.

Depuis son inauguration, le mĂ©tro est exploitĂ© par Keolis Rennes, anciennement SociĂ©tĂ© des transports urbains rennais (STUR) et filiale du groupe Keolis, chargĂ©e de l'exploitation du rĂ©seau STAR incluant les bus et vĂ©los en libre service de Rennes MĂ©tropole. ComposĂ© de deux lignes, totalisant 23,5 km de voies et 28 stations se croisant dans le centre-ville de Rennes, il dessert la plupart des quartiers de Rennes, ainsi que quelques quartiers des communes de Cesson-SĂ©vignĂ© et Saint-Jacques-de-la-Lande.

La ligne A, utilisant la technologie du véhicule automatique léger (VAL), est inaugurée le et mise en service le , faisant alors de Rennes la plus petite ville au monde dotée d'un réseau de métro. Record qui ne sera battu qu'en 2008, par Lausanne, puis en 2013 par Brescia. Quant à la ligne B, première ligne au monde à utiliser la variante destinée au transport urbain de la technologie Neoval, le Cityval qui est lui-même une évolution de la technologie VAL ; Elle est inaugurée et mise en service le .

Fin 2022, environ 225 000 voyages quotidiens sont effectuĂ©s sur le rĂ©seau.

Histoire

L'après-tramway et la « ville-archipel »

Le tramway de Rennes a fonctionné de 1897 à 1952.
Le tramway de Rennes a fonctionné de 1897 à 1952.
L'ancien maire Henri Fréville, qui avait pensé à remettre en service le tramway.
L'ancien maire Henri Fréville, qui avait pensé à remettre en service le tramway.

Durant le mandat 1971-1977 et plus particulièrement vers 1975, le maire de Rennes Henri Fréville réfléchit avec sa municipalité au retour du tramway, supprimé par son prédécesseur Yves Milon et qui effectue son dernier service le après 55 ans de service, mais ces débats ne sortent pas des murs de l'hôtel de ville[Nor 1] - [Nor 2] - [Nor 3] - [1]. Le , le général de Gaulle, en visite à Rennes et s'adressant à Henri Fréville, lui dit alors : « Quand vous aurez un million d'habitants, vous aurez un métro ! »[2].

Le Pays de Rennes présente un schéma de cohérence territoriale très atypique, celui de la « ville-archipel » développé dès 1953 par Henri Fréville et continué par ses successeurs pendant près de 40 ans[3] - [4] : les zones agricoles autour du « cœur de métropole » (Rennes, Chantepie, Saint-Grégoire, Cesson-Sévigné et Saint-Jacques-de-la-Lande) sont sanctuarisées par achat des terres agricoles autour de la ville afin d'éviter toute construction tandis que la ville de Rennes achète dès l'après-guerre la moitié des terrains constructibles pour en maitriser les prix des logements. Ainsi, une ceinture verte composée de zones naturelles et agricoles entoure Rennes qui se développe de façon dense au sein de sa rocade, tandis que les communes voisines, dont les plus proches sont à environ dix kilomètres au delà de la ceinture verte, se densifient autour des bourgs ruraux comme des îles au sein d'un océan de verdure[3] - [4]. Ce modèle rend de fait la ville de Rennes très dense[5].

Le centre-ville de Rennes se retrouve saturé par la circulation automobile qui s'est développée dans les années 1960 et 1970, face notamment à un réseau de bus lent et peu attractif, et des parkings sont construits partout jusque devant la mairie et la Vilaine est recouverte pour faciliter la circulation[1] - [6] : si Henri Fréville piétonnise dès 1975 les rues rue Vasselot, Saint-Georges, Saint-Michel et Pont-aux-Foulons il faut attendre la réalisation du « plateau piétonnier » en 1982, incluant la place de la Mairie et les rues d'Estrée, La Fayette, Le Bastard, de Toulouse et d'Orléans, sous le mandat d'Edmond Hervé pour voir le centre plus massivement débarrassé de la circulation qui l'asphyxiait. Les améliorations apportées sur le réseau de bus (mise en service d'articulés SAVIEM SG 220, exploitation en self-service, priorité aux feux, etc.) durant les années 1970 ne suffisent plus[7].

Premières études

Corridors de Transport en commun en site propre ou TCSP selon l'étude de 1986, les corridors en rouge sont ceux privilégiés.
Corridors TCSP selon l'étude de 1986, les corridors en rouge sont ceux privilégiés.
Le projet de tramway présenté en 1986 avec en bleu la variante en tunnel sous le centre-ville.
Le projet de tramway présenté en 1986 avec en bleu la variante en tunnel sous le centre-ville.

Le rapport du schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) publié dans les années 1970 préconise un Transport en commun en site propre (TCSP) sur un axe d'orientation Sud-Ouest - Nord-Est via le centre-ville[8].

La refonte du plan de déplacements urbains de l'agglomération rennaise est à partir de , portée par le maire Edmond Hervé qui promit lors de sa réélection en 1983 d'étudier un mode de transport plus efficace que le bus, afin de pallier le risque de congestion qui planait sur le centre-ville de Rennes[8] - [9] - [Cha 1].

Le Syndicat intercommunal des transports en commun de l'agglomération rennaise (SITCAR), alors autorité organisatrice de transport urbain, lance entre juin et les premières études en vue de la création d'un système de transport en commun en site propre pour l'agglomération rennaise afin de répondre à l'augmentation progressive de la fréquentation du réseau d'autobus[RM 1] - [10].

Le rapport préliminaire met en évidence plusieurs corridors au départ du centre-ville et en préconise cinq, mis en évidence en gras ci-dessous et en rouge sur la carte ci-présente[8]. Le SITCAR passe un appel d'offres pour une étude d'opportunité en 1986 afin de définir le mode de transport auquel répondent la société française d'études et de réalisations de transports urbains (SOFRETU) qui préconise un tramway sur l'axe Villejean-Hautes-Ourmes, avec un tracé en centre-ville en surface ou en souterrain, et le conseil à la décision et à la réalisation en aménagement (CODRA) qui préconise un bus guidé à grande capacité[Nor 4] - [8] - [11] - [12].

Si le projet de la SOFRETU prĂ©sentait comme dĂ©faut la non desserte des gares de Rennes et de Pontchaillou et celle du CHR de Pontchaillou, celui du CODRA repose sur un vĂ©hicule inexistant (le bus guidĂ©) tandis que le seul bus Ă  grande capacitĂ© existant alors est le « MĂ©gabus », un bus bi-articulĂ© de près de 24 mètres de long en service Ă  Bordeaux depuis 1986 et prĂ©sentĂ© en 1985 Ă  Rennes lors d'un congrès du GART et testĂ© sans convaincre les Ă©lus et la poulation en [13] - [8] - [Nor 5] - [12].

VAL ou tramway ?

Le tracé proposé en 1988 par Matra (en rouge) très proche de la ligne A actuelle, avec une extension sous forme de branche (en vert) vers les Gayeulles.
Le tracé proposé en 1988 par Matra (en rouge) très proche de la ligne A actuelle, avec une extension sous forme de branche (en vert) vers les Gayeulles.
Un tramway avec une section souterraine tel qu'évoqué à Rennes existe en France : le tramway de Rouen en 1994, localement dénommé... « métro ».
Un tramway avec une section souterraine tel qu'évoqué à Rennes existe en France : le tramway de Rouen ouvert en 1994, localement dénommé... « métro ».

Le SITCAR, sensible à l'argumentaire de la SOFRETU pour le tramway, lui commande un dossier de prise en considération qui lui est remis en afin de préparer l'octroi de la subvention de l'État[Nor 5]. Elle prend en compte une nouvelle exigence de la municipalité : la desserte du centre-ville en souterrain, ce qui enterre définitivement la piste du Mégabus[8].

La même année, le SITCAR émet son propre rapport préconisant une ligne en Y (Hautes-Ourmes - Le Blosne - Centre-Ville - Villejean ou Maurepas) desservie en BHNS ou en tramway et écarte l'idée d'un métro de type VAL ou même d'Aramis, alors en phase d'expérimentation en raison du coût jugé trop élevé[8].

Le premiers choix d'amĂ©nagements sont faits en faveur du tramway, avec notamment l'idĂ©e de faire des stations souterraines de 60 m de long entre les places des Lices et de la RĂ©publique pouvant accueillir une unitĂ© multiple de deux rames et un matĂ©riel Tramway français standard comme ceux du tramway de Grenoble ouvert en 1987[8]. Ce choix technique est similaire Ă  celui retenu sur le tronçon souterrain du tramway de Rouen[8].

La desserte de la gare fut problématique jusqu'au choix du VAL souterrain, en raison de son positionnement sur une faille géologique et du dénivelé d'une dizaine de mètres entre le nord et le sud de la gare, posant d'importants problèmes de génie civil[8]. Plusieurs scénarios furent envisagés pour le passage d'un éventuel tramway, soit en utilisant la voirie existante en passant à distance rue de l'Alma, soit en construisant un nouveau pont au-dessus des voies ferrées, mais aucune de ces propositions ne permettait de desservir convenablement la gare[8]. L'hypothèse d'un tapis roulant entre la gare et le pont de l'Alma est même suggéré par certains[Nor 6].

D'abord privilégié, le tramway laissa progressivement place au VAL à partir de l'automne 1987[Nor 6] - [Nor 7]. Le choix du mode devient une bataille entre deux industriels français : Alsthom et son tramway contre Matra et son VAL[Nor 8].

Le , le conseil municipal vote le principe de réalisation du transport en commun en site propre (TCSP) et le VAL y est évoqué publiquement pour la première fois aux côtés du tramway[Cha 2] - [Nor 9] - [Nor 10] : le premier adjoint Michel Phlipponeau s'abstient et rappelle son opposition obstinée au TCSP, les communistes sont favorables au tramway et la droite (RPR et UDF) est favorable au TCSP sans préférence sur le mode précis.

La ligne proposée par Matra est assez similaire à celle qui a été construite avec quelques différences notable et est reprise dans le second dossier de prise en considération (DPC) établi conjointement par Matra et la SOFRETU, commandé en [Cha 2] et remis en [8] - [Nor 3] - [Nor 8] : le tracé de la ligne de bus no 8[14].

Le dossier montre que, malgré le coût supérieur du VAL par rapport au tramway il restait raisonnable et permettait de pallier deux obstacles pour le tramway : l'étroitesse des rues du centre historique et la géographie des abords de la gare[F 1].

1989, un tournant décisif

En , Edmond HervĂ© est rĂ©Ă©lu au premier tour et sa municipalitĂ© poursuit le projet[Nor 11]. En , une seconde Ă©tude est commandĂ©e Ă  la SOFRETU et est livrĂ©e au mois d' suivant[12] : il reprend le tracĂ© nord-sud pour la desserte du centre-ville et le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral en Y ou en « tau » avec la branche nord-est vers les Gayeulles via les prairies Saint-Martin. Ce tracĂ© Ă©tait estimĂ© Ă  82 000 voyageurs par jour, contre 73 000 pour le tracĂ© initial en tenant compte de l'estimation revue Ă  la baisse par rapport aux Ă©tudes de Matra[12]. Cette branche vers les Gayeulles n'aurait pas Ă©tĂ© sĂ©rieusement Ă©tudiĂ©e et un programme immobilier menĂ© Ă  cĂ´tĂ© des prairies en 1993 l'a rendu impossible[12].

Le , le maire de Rennes Edmond Hervé fait voter au cours du conseil municipal la réalisation d'un transport en commun en site propre dans la ville. L'opposition, dont les écologistes menés par Yves Cochet juge le VAL pharaonique et ne s'opposant pas frontalement à l'automobile et lui préfère le tramway tandis que le maire refuse un mode de transport lourd en surface en expliquant que d'après les études menées, la différence de coût entre le VAL et le tramway n'était pas si importante[9] - [15] - [16]. Un autre argument en défaveur du tramway est l'absence de véritables banlieues à Rennes en raison de l'atypique schéma de cohérence territoriale et du concept de la « ville-archipel »[4]. Cette urbanisation particulière annihile l'avantage du tramway face au métro, celui de desservir la périphérie à un coût raisonnable, les communes limitrophes étant trop éloignées et pas assez denses pour un mode lourd[4].

C'est finalement le VAL qui est choisi à une large majorité de 43 voix sur 59 votants, après une séance retransmise sur la chaine de télévision locale TV Rennes ayant duré huit heures, jusqu'à 4 h du matin[15] - [Cha 2] - [Nor 12]. Le lendemain le SITCAR vote à son tour et sur 24 communes membres, 19 votent pour, quatre contre et une s'abstient[Cha 2]. Pour les autres communes du SITCAR qui ont délibéré dans les semaines qui précèdent, les conseils municipaux de 17 d'entre elles ont voté pour le VAL, quatre pour le tram et celui de Cesson-Sévigné s'est abstenu[Nor 13].

Les modes de transports étudiés entre 1986 et 1989

Une gestation difficile et une opposition forte

L'ancien maire Edmond Hervé, l'un des instigateurs du métro de Rennes.
L'ancien maire Edmond Hervé, l'un des instigateurs du métro de Rennes.
L'ancien conseiller municipal Yves Cochet, partisan du retour du tramway Ă  Rennes.
L'ancien conseiller municipal Yves Cochet, partisan du retour du tramway Ă  Rennes.

Après la choix du mode, c'est au tracĂ© d'ĂŞtre choisi : dès 1989, le tracĂ© d'orientation nord-ouest - sud-est est confirmĂ©, avec 3,5 km de tunnel sous le centre-ville et 5,5 km de viaduc dont près de km au Blosne et km Ă  Villejean pour des raisons de coĂ»t[Nor 14] - [Nor 15].

Le tracé majoritairement aérien crispe la population, obligeant les élus à enterrer la ligne sur la plupart de son tracé malgré le surcoût engendré, à abandonner le tronçon entre la dalle Kennedy et la plaine d'aventures et à relocaliser le garage-atelier au sud de la ville[Cha 3] - [17] - [18]. La traversée en surface côté nord est maintenue sur le site hospitalier de Pontchaillou[Nor 16]. Ainsi, la ligne ne compte plus qu'un kilomètre en surface[Cha 3].

Le SITCAR valide le tracé le puis par le conseil municipal de Rennes le lors d'une séance perturbée par les opposants au métro[Cha 3] - [19]. Choix est fait notamment de passer en tranchée couverte sur les section où le VAL devait passer en viaduc[Nor 17].

L'avant-projet sommaire est adoptĂ© le par le SITCAR avec 85 % des voix[Cha 4]. Entre mai et , la première enquĂŞte publique a intĂ©ressĂ© près de 3 000 personnes[RM 1]. L'objectif est de lancer le chantier en 1995, avant les Ă©lections municipales, pour une mise en service en 1997[7] - [20].

En 1992, le SITCAR est dissout et Rennes District reprend la compĂ©tence transport, qu'elle dĂ©lèguera tout comme la maitrise d'ouvrage Ă  une nouvelle structure[Cha 4] - [Nor 18] : la SEMTCAR. La mĂŞme annĂ©e, Jean-Pierre Dagorn qui dès se lance dans une croisade pour obtenir un rĂ©fĂ©rendum[21]. Il transformera par la suite son collectif en « comitĂ© pour l’alternative au VAL » et se mit Ă  dĂ©fendre l'idĂ©e d'un retour du tramway, voyant qu'Edmond HervĂ© Ă©tait inflexible sur son projet[21] - [22]. La commission d'enquĂŞte rend un avis favorable sans rĂ©serve le après avoir recueilli 50 000 signatures dont 43 000 demandant un rĂ©fĂ©rendum[Cha 4] - [23]. De leur cĂ´tĂ©, les Ă©cologistes veulent eux aussi un rĂ©fĂ©rendum et souhaitent « deux [lignes de] trams au lieu du VAL »[22].

L'opposition au mĂ©tro ne s'arrĂŞte pas aux portes de Rennes. En , Michel Delebarre, ministre des Transports du gouvernement Rocard II, confirme aux Ă©lus rennais que la subvention sera Ă©gale Ă  celle que l'État verserait pour un tramway soit 350 millions de francs[Nor 19]. Jean-Louis Bianco, ministre des Transports du gouvernement BĂ©rĂ©govoy, relève cette subvention Ă  500 millions de francs pour conserver une cohĂ©rence avec le projet de VAL toulousain[F 1] ; subvention qui ne sera pas signĂ©e avant les lĂ©gislatives de 1993. Ă€ l'inverse, une association dĂ©nommĂ©e Val-bus-train voit le jour Ă  l'initiative de l'infirmière et militante associative Lucette Pouyollon pour dĂ©fendre la rĂ©alisation du VAL[Nor 20].

Deux déclarations d'utilité publique

Engin de forage utilisé lors du terrassement de la station République en juillet 1997.
Engin de forage utilisé lors du terrassement de la station République en juillet 1997.

Le , alors que la SEMTCAR entre rĂ©ellement en fonction[Nor 18], l'avant-projet dĂ©taillĂ© est adoptĂ© par Rennes District et le projet est dĂ©clarĂ© d'utilitĂ© publique le [Nor 21] - [Cha 4]. Le projet Ă©tait estimĂ© Ă  2,733 milliards de Francs pour une mise en service en 1998[7].

Bernard Bosson, ministre des Transports du gouvernement Balladur, rĂ©duit en la subvention prĂ©vue de l'État de 500 Ă  372,8 millions de francs (56,83 millions d'euros), après avoir envisagĂ© de la supprimer, exprimant son hostilitĂ© envers ce qu'il qualifiait de « mĂ©tro par habitant le plus cher du monde[10] ».

Le , le conseil de district valide le plan de financement et le un premier coup de pelle symbolique a lieu place de la République pour lancer les travaux préparatoires, tandis que le protocole de financement de l'État n'est toujours pas signé[Nor 22] - [Nor 23].

Les ennuis administratifs et juridiques continuent avec l'annulation le de cette déclaration d'utilité publique à la suite d'un recours déposé par Yves Cochet, les données financières ayant été jugées insuffisantes[10] - [17]. Une partie de l'avant-projet détaillé n'a pas non plus été intégrée dans le dossier soumis lors de la première enquête publique[F 1]. Michel Phlipponneau publie en 1995 un ouvrage critique contre le métro et Edmond Hervé intitulé « Un Val à Rennes » où il étrille le métro et plus largement les projets des transports en commun en site propre qu'il juge contraire au schéma d'urbanisation du SDAU de 1983 au programme électoral de 1977 de la liste d'Edmond Hervé[Mar 1] - [24].

Afin de financer le métro et de réduire le recours à l'emprunt, le versement transport (VT) a été significativement augmenté à partir de 1990, passant de 1,05 à 1,75 % de la masse salariale des entreprises de plus de neuf salariés, ce qui provoqua l'ire de nombreux chefs d'entreprises notamment Citroën et ceux de l'agro-alimentaire et regroupés au sein de l'union patronale d'Ille-et-Vilaine (UPIV)[17] - [F 1] - [Nor 24]. La Chambre de commerce et le conseil général d'Ille-et-Vilaine se sont eux aussi opposés au projet[Nor 25].

Le maire socialiste sortant est réélu en 1995 avec 59,45 % des voix au cours d'une élection s'étant apparentée à un référendum sur le métro, faisant de ce qu'il qualifie comme « le plus grand chantier de France pour les années qui viennent » son cheval de bataille pour son mandat[9] - [10] - [25]. Le dossier est revu de fond en comble afin d'éviter le risque d'une nouvelle annulation et une nouvelle enquête publique est menée du au et débouche sur un nouvel avis favorable des commissaires-enquêteurs le [Cha 5].

La seconde dĂ©claration d'utilitĂ© publique finalement signĂ©e le , après dĂ©classement du domaine public de certaines parcelles pour les besoins du chantier, tandis que la subvention de l'État attribuĂ©e en s'Ă©leva finalement Ă  près de 390 millions de francs[Cha 5] - [7] - [26] - [17]. Le marchĂ© avec Matra, engagĂ© en est dĂ©finitivement signĂ© en [Nor 26] - [Nor 27].

Les premiers travaux préparatoires de déviation des réseaux débutent dès après la signature de la déclaration d'utilité publique, mais la construction de la ligne à proprement parler débute symboliquement le à la station Clemenceau[Cha 1] - [Cha 6] : c'est le début de cinq ans de travaux.

La construction et la réception de la ligne ont été assurées par la Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR) qui était le maître d'ouvrage délégué au nom et pour le compte de Rennes Métropole[Cha 5]. La signalétique de chantier est bleue et jaune avec le slogan « Le VAL au travail »[26].

Le tunnelier, pesant 573 tonnes avec son disque de coupe, est acheminĂ© au cours de l'automne 1997[Cha 7]. Ce mĂŞme tunnelier construit par Fives FCB a dĂ©jĂ  servi Ă  creuser un tronçon du mĂ©tro de Lille oĂą il Ă©tait baptisĂ© « Gilles de Croix »[27] - [Cha 8] - [28] - [29]. Le , il est baptisĂ© « Perceval », pour le jeu de mots entre le verbe « percer » et « Val », la technologie utilisĂ©e pour le futur matĂ©riel roulant, et est un clin d'Ĺ“il au nom du chevalier de la lĂ©gende arthurienne[30]. Comme le veut la tradition, il est baptisĂ© par sa marraine sous le regard de Sainte Barbe[Nor 28]. Le tunnelier dĂ©marre son pĂ©riple de 3,765 km dès le , depuis la station Clemenceau[31]. Il arrive Ă  Jacques Cartier le [31].

Perceval, un travail mouvementé

Descente de la jupe du tunnelier Perceval en décembre 1997, à la future station Clemenceau.
Descente de la jupe du tunnelier Perceval en , Ă  la future station Clemenceau.

Le creusement est mouvementé, neuf effondrements sont recensés en 1998 et 1999, essentiellement de la chaussée, dont certains provoquent des dégâts dans les immeubles voisins[32] - [33]. En effet, le sous-sol du centre-ville de Rennes est de nature hétéroclite, du fait de la présence de cavités, de la proximité de l'ancien lit de la Vilaine, et des cratères provoqués par des bombes de la seconde Guerre mondiale, renforçant ainsi cette instabilité[31].

Le , la construction de la station Italie provoque un affaissement de terrain déstabilisant une grue et nécessitant d'évacuer les habitants de l'immeuble jusqu'à son démontage[Cha 9]. En parallèle, l'entreprise GTB chargée de construire les piles métalliques en forme de V du viaduc de la Poterie juge les structures trop légères en cas de collision, retardant le chantier de deux mois le temps que les experts tranchent la question[26] - [34].

Le , Perceval provoque un fontis profond d'un mètre au niveau de la gare de Rennes[Cha 10]. Le , soit onze jours après son départ de la station Gares, un affaissement est signalé sur le boulevard Magenta, aspirant dans le trou une voiture stationnée[Nor 29] - [Nor 30]. Le , il provoque un second trou sous le même axe, durant son redémarrage[31] - [33]. Le , un trou se forme sur le parking devant la MCE, où Marylise Lebranchu — alors secrétaire d'État au commerce — tient un discours ; le trou nécessitera un mois d'arrêt le temps d'injecter du béton[Nor 30] - [Nor 31] - [33] - [Cha 11]. Les 15 et , il provoque deux nouveaux effondrements rue du Vieux-Cours et rue Jules-Simon vers les halles centrales. Le , le tunnel est redémarré est provoque un second trou dans cette même rue[Cha 12]. Le tunnelier redémarre le parcours une quinzaine de mètres et provoque un nouvel effondrement manquant de peu d'aspirer une balayeuse municipale et son conducteur[Cha 12] - [Nor 31]. Ces incidents ralentissent l'évolution du tunnelier qui reste à l'arrêt durant quatre mois, consacrés à la consolidation du sous-sol : Perceval n'arrive à République que le 26 juillet 1999 avec sept mois de retard[33] - [Nor 31] - [Cha 12].

Pour la traversée du centre-ville, le sol est renforcé par l'injection de béton à plusieurs endroits comme la rue d'Orléans, la place de la Mairie et une nappe de béton temporaire est coulée sur le lit de la Vilaine[Nor 32] - [Nor 33] - [Cha 11].

Un arrêté de péril frappe six immeubles de la rue Pont-aux-Foulons, par crainte d'effondrement des maisons à colombages du XVe au passage de Perceval[Nor 33] - [Cha 10]. Le , les commerçants et une quarantaine d'habitants sont évacués jusqu'au , mais évacuent à nouveau le car le tunnelier est tombé en panne entretemps et a du être immobilisé pour réparations[31] - [33] - [Cha 13]. Finalement, Perceval aborde la station Sainte-Anne le puis Anatole France le après un dernier passage sensible, le canal d'Ille-et-Rance[31] - [Cha 14] - [Nor 34].

Le , les équipes de Matra Transport s'installent au garage-atelier afin de préparer l'arrivée du métro tandis que la pose de la voie débute le suivant[Cha 15].

La mission de Perceval arrive Ă  son terme le , au puits Tumoine, 200 mètres après la station Anatole France[31]. DĂ©coupĂ© au chalumeau au cours des cinq semaines qui suivent, Perceval ne creusa plus : Le groupement d'entreprise auquel il appartenait l'a jugĂ© obsolète en raison d'une usure prĂ©maturĂ©e ; seule une partie de la roue de coupe a Ă©tĂ© conservĂ©e et stockĂ©e au garage-atelier de Chantepie[Cha 16] - [35] - [36]. La mĂŞme annĂ©e, les travaux d'Ă©quipement et d'amĂ©nagement des stations se sont achevĂ©s, les rames ont Ă©tĂ© progressivement livrĂ©es entre le et le [Cha 17].

La ligne A, un succès immédiat

La pose de la voie avance Ă  un rythme de 80 m par jour et s'achève le [Cha 18] - [Cha 19].

La mise sous tension complète a lieu le et la première circulation d'une rame sur l'ensemble du parcours a eu lieu le [37] - [38]. La première circulation en pilotage automatique a eu lieu le [20] - [39]. Suivit alors la marche à blanc (test de la ligne en conditions d'exploitation réelles) le , date à laquelle Matra Transport remet les clés à l'exploitant[40].

Le métro est inauguré le en présence du maire de Rennes Edmond Hervé, de la ministre de la Justice Marylise Lebranchu et de l'ancien premier ministre et maire de Lille Pierre Mauroy — Lille étant la ville où la technologie du VAL vit le jour —[14] - [41] - [42]. Le , débute le service commercial de la ligne A[14] - [43].

Face au succès du VAL, les critiques se taisent rapidement et le mĂ©tro devient une illustration forte du succès de la politique des Ă©lus socialistes rennais[F 1]. Ă€ sa mise en service, la ville de Rennes, dont la population est d'environ 210 000 habitants (et 700 000 pour l'aire urbaine), fut la plus petite ville au monde dotĂ©e d'un mĂ©tro[44] - [45] - [Note 2]. Ce n'est dĂ©sormais plus le cas depuis les mises en service de la ligne M2 du mĂ©tro de Lausanne en 2008 — la ligne M1 s'apparentant plus Ă  un tramway —, et de celui de Brescia en 2013 qui relèguent Rennes en 3e position[45].

Le métro est rapidement victime de son succès, obligeant au bout de quinze jours seulement à engager une 14e rame en service commercial puis à acheter huit puis six rames en 2006 et 2012, accompagnées d'agrandissements du garage-atelier de Chantepie[46] - [47].

Vers une deuxième ligne

Le tracé de la « 2e ligne de VAL » (en vert) selon les études effectuées vers 1995.
Le tracé de la « 2e ligne de VAL » (en vert) selon les études effectuées vers 1995.

Dès les années 1980, l'idée d'une seconde ligne de transport en commun en site propre était évoquée dans les documents du projet remis par Matra, et bien que le mode de transport n'ait pas encore été choisi, la ligne y apparaissait comme « 2e ligne du VAL »[8].

D'abord Ă©voquĂ©e comme une branche du tracĂ© en « tau » de l'Ă©tude de la SOFRETU de 1989[12], elle est vite abandonnĂ©e vers 1995 et plus particulièrement des Ă©lections municipales qui ont lieu cette annĂ©e lĂ  au profit d'une ligne Ă  part entière[8] - [12] - [48]. La frĂ©quentation attendue n'Ă©tait que de 15 000 voyageurs quotidien[48].

La seconde ligne revient à nouveau sur la table lors de la campagne des municipales de 2001 par le maire de Rennes de l'époque, Edmond Hervé[49].

Le , Rennes Métropole lance les études d'opportunité et de faisabilité sur l'extension de son réseau de transport en commun en site propre (TCSP)[D 1] - [RM 2]. En , c'est au tour de l'étude d'opportunité de débuter, accompagnée dès le d'une concertation ; ces mêmes études s'achèvent en et permettent de déterminer les axes et modes de transport des nouvelles lignes (Ligne B, prolongement de la ligne A et axe est-ouest)[D 1] - [RM 2]. En , la seconde ligne est décrite par Le Monde comme faisant km et « pourrait desservir le quartier de la gare ou celui de Sainte-Anne à la cité universitaire Beaulieu »[50].

Le , après deux années d'études comparatives avec d'autres modes de transport dont le tramway, le mode de transport et le tracé sont définis et le choix du métro est entériné[D 2]. Le tramway a été à nouveau écarté car les mêmes problématiques concernant la desserte de la gare et l'étroitesse des rues du centre-ville se présentaient à nouveau, en particulier dans l'hypothèse d'une double correspondance — finalement retenue — à Gares et Sainte-Anne[8]. Le , une seconde concertation accompagnant cette fois ci les études de faisabilité est lancée[D 1]. En 2006, la SEMTCAR est choisie pour être le maître d'œuvre de cette seconde ligne[D 1].

En , le dossier d'aide à la décision qui est une synthèse des études d'opportunité et de faisabilité est soumis aux élus de Rennes Métropole[D 1]. En , le bilan de la concertation liée aux études de faisabilité est approuvé à l'issue de la seconde phase lancée en par Rennes Métropole et permet de figer l'intégralité du tracé, sauf à Beaulieu - Université et à Atalante où divers scénarios sont étudiés dans le quartier des Longs-Champs[D 1] - [51] - [RM 2].

Cityval, une première mondiale

Le tunnelier Élaine.
Le tunnelier Élaine.
La construction du métro et le passage du tunnelier nécessite de renforcer les sols via l'injection de micropieux, comme ici à côté du musée des Beaux-Arts en 2016.
La construction du métro et le passage du tunnelier nécessite de renforcer les sols via l'injection de micropieux, comme ici à côté du musée des beaux-arts en 2016.

En 2008, la métropole engage une nouvelle phase de concertation en lien avec la phase d'études opérationnelles avec une démarche spécifique liée au tracé nord-est ; le une étude de cadrage de génie civil est menée[D 1]. Le , l'appel d'offres mondial pour le choix du matériel roulant est lancé pour une durée de deux ans[RM 2] - [52]. Entre octobre et décembre 2008, trois réunions ont lieu avec les entreprises et riverains du secteur Beaulieu-Champs Blancs pour définir le tracé de la ligne dans ce secteur avant la présentation publique de [53].

Le tracĂ© dĂ©finitif est arrĂŞtĂ© le [D 3] - [54], pour un coĂ»t total estimĂ© Ă  1 194 millions d'euros HT (valeur 2010)[RM 3].

Le le bilan de la concertation préalable est approuvé par Rennes Métropole[D 1]. En , le Cityval, version du Neoval destinée au transport urbain, est retenu pour la ligne B, ce qui fait de la ligne B la première ligne au monde à faire appel au Neoval[55] - [56].

L'enquête publique a lieu du au [D 4]. Le , l'avant-projet est validé par Rennes Métropole[RM 2].

Le , la commission d'enquête émet un avis favorable sur le projet, ouvrant ainsi la voie à la déclaration d'utilité publique par le préfet qui est prononcée le [E 1].

Les premiers travaux préparatoires pour les déviations de réseaux (eau, gaz, électricité, etc.) ont lieu entre et puis la construction de la ligne à proprement parler débute dans la foulée[57] - [58].

Pesant 1 450 tonnes avec son disque de coupe, le tunnelier construit par Herrenknecht est acheminĂ© en pièces dĂ©tachĂ©es depuis Schwanau en Allemagne Ă  l'aide de 70 camions entre l'Ă©tĂ© et le mois de [59] - [60]. Le disque de coupe a un diamètre de 9,44 m[61].

Le tunnelier est nommé « Élaine », en référence à la nièce du roi Arthur dans la légende arthurienne, amoureuse de Perceval — dont le nom a été donné au tunnelier de la première ligne —, à la suite d'une consultation en ligne organisée par Rennes Métropole où les noms « Aggloval » et « Perceval 2 » furent proposés[59]. Le baptême de la machine a lieu le 19 décembre 2014 en présence du premier ministre Manuel Valls, de la maire Nathalie Appéré du président de Rennes Métropole Emmanuel Couet et de la marraine du tunnelier, Karine[62]. Le tunnelier démarre son périple de plus de km le , depuis le quartier de la Courrouze[63] ; et atteint sa destination début 2018, boulevard de Vitré[64].

Élaine, un travail lui aussi mouvementé

Montage du viaduc en 2016 : On voit les piliers avec chacun un morceau du tablier posé via via la poutre de lancement.
Montage du viaduc en 2016 : On voit les piliers avec chacun un morceau du tablier posé via via la poutre de lancement.

En , plusieurs faiblesses dans le sol sont détectées par le tunnelier, entraînant un petit affaissement de terrain et l'évacuation d'une maison à Cleunay[65]. Le mois précédent, des murs de la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, place Saint-Anne, se fissurent du fait du creusement de la seconde station[66]. À partir de , le creusement du tunnel met au jour des filons d'antimoine, dont le transport et le stockage vers des sites dédiés devrait entraîner un surcoût de près de huit millions d'euros et cinq mois de retard sur le calendrier initial[67] - [68].

En , les stations souterraines sont encore en gros œuvre. Le second œuvre (aménagement intérieur) a démarré début 2016 par la station Cleunay ainsi que le garage atelier de Saint-Jacques-de-la-Lande.

En , le passage du tunnelier à proximité du lit de la Vilaine a provoqué l'apparition, sans autre incidence, de bulles à la surface de l'eau constituées de l'air comprimé envoyé par la machine afin d'éviter l'affaissement du terrain[69].

La construction du viaduc de 2,4 km de long accueillant les trois stations aĂ©riennes entre Rennes et Cesson-SĂ©vignĂ© a commencĂ© vers par la rĂ©alisation des 70 piles en forme de « X » ou de « Y », puis du tablier Ă  partir d', Ă  raison de 100 mètres par mois : Un chantier de près de deux ans afin d'assembler les 973 voussoirs de 70 tonnes chacun, le tout grâce Ă  une poutre de lancement[70] - [RM 4] - [71] - [72]. En , soit environ un an après le dĂ©but du chantier, 800 des 2 400 mètres du viaduc ont Ă©tĂ© construits. La pose s'est alors accĂ©lĂ©rĂ©e après la pĂ©riode de rodage, le chantier a atteint son rythme de croisière[73].

Théâtre de plusieurs accidents plus ou moins graves, le chantier ne s'est heureusement jamais rĂ©vĂ©lĂ© fatal. En , un automobiliste rentrant d'une rave party est tombĂ© dans un trou de 7 mètres en plein centre-ville[74]. Le second s'est produit fin oĂą un ouvrier a Ă©tĂ© grièvement blessĂ© dans la future station Sainte-Anne[75] et le troisième a eu lieu en Ă  la future station Joliot-Curie - Chateaubriand, au cours duquel un ouvrier a lourdement chutĂ© sur un treillis mĂ©tallique[76].

En , un nouvel incident en lien avec les travaux du mĂ©tro a eu lieu, voyant l'effondrement du plancher d'un magasin de dĂ©stockage de la rue de Saint-Malo sur près de 15 m2, alors que le tunnelier creusait Ă  son niveau. Trois personnes sur les quatre entraĂ®nĂ©es dans le trou - d'une profondeur de deux Ă  trois mètres - furent lĂ©gèrement blessĂ©es, entraĂ®nant l’arrĂŞt du chantier et l'Ă©vacuation de deux immeubles voisins par crainte d'un nouvel effondrement[77] - [78]. Après consolidation du sol, le tunnelier redĂ©marre le , au prix d'Ă©vacuations de logements par application du principe de prĂ©caution[79].

La pose du tablier du viaduc est achevée le et la mission du tunnelier Élaine s'achève à son tour le [80] - [RM 5]. Contrairement à Perceval en son temps, Élaine ne sera pas démantelé sur place mais démonté et renvoyé en Allemagne où certaines parties seront réutilisées, et sa roue de coupe sera fondue[81]. Les essais au garage-atelier ont débuté en , ils sont étendus jusqu'à la station La Courrouze à la fin de l'année 2018[82]. Effectués d'abord en mode manuel, les essais seront menés en pilotage automatique à partir de l'automne 2019[83].

Une mise en service maintes fois retardée

Discours de la maire Nathalie Appéré (à gauche) et du président de la SEMTCAR Matthieu Theurier (à droite) à la station Les Gayeulles.
Discours de la maire Nathalie Appéré (à gauche) et du président de la SEMTCAR Matthieu Theurier (à droite) à la station Les Gayeulles.

La mise en service, initialement prévue le [84], est dans un premier temps repoussée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire du Covid-19 et du retard engendré, puis à nouveau repoussée à la fin [85].

La mise en service est à nouveau reportée au 1er trimestre 2022, non seulement à cause de la crise sanitaire mais aussi à des problèmes sur les rames construites par Siemens[86]. La mise en service est, en , espérée pour fin avril ou fin [87]. La marche à blanc débuta le avec deux mois de retard, tandis que l'échéance de mise en service est affinée, courant avril 2022, pour la fin du mois de mai[88]. Toutefois, il n'est pas garanti que son ouverture intervienne d'ici-là, Nathalie Appéré doutant fin des capacités de Siemens à tenir les délais, bien que des réunions techniques prévues mi-mai devraient permettre d'affiner le calendrier, dont une des hypothèses pessimistes selon Ouest-France serait un report à la Toussaint 2022[89].

Le , Siemens officialise un nouveau report dû à des problèmes techniques « complexes à résoudre », et renvoie à juin 2022 pour l'annonce d'une nouvelle date de mise en service avec de sérieux doutes sur une mise en service pour l'été[90] - [91]. Un mois plus tard, la ville de Rennes et Siemens annoncent l'ouverture de la ligne le 20 septembre 2022 avec 21 rames[92], date est confirmée le par la maire de Rennes tout comme sa gratuité lors de sa première semaine d'exploitation ; la restructuration du réseau de bus liée à cette mise en service sera en revanche décalée d'un mois : le [92] - [93].

L'inauguration de la ligne B a finalement lieu comme prĂ©vu le le jour mĂŞme de sa mise en service ; une cĂ©rĂ©monie a lieu dans le quartier de la Courrouze en prĂ©sence de la maire de Rennes Nathalie AppĂ©rĂ© et du ministre des transports ClĂ©ment Beaune[94]. Pour sa première journĂ©e d'exploitation, la ligne assure 120 000 voyages, soit 10 000 de plus que l'objectif quotidien visĂ© en annĂ©e pleine[95] - [96]. Rennes est alors l'une des plus petites villes au monde Ă  disposer de deux lignes de mĂ©tro[45].

Abandon des extensions au delĂ  de la rocade

Extensions anciennement envisagées pour après 2022.
Extensions anciennement envisagées pour après 2022.

Plusieurs projets d'extension ont été envisagés pour l'après ligne B, mais tous ont été abandonnés au profit du développement d'un réseau de bus à haut niveau de service (« Trambus ») desservant l'aéroport de Rennes, Bruz, Chantepie, Cesson-Sévigné, le campus de Ker Lann, Saint-Grégoire et Thorigné-Fouillard[97] - [98] - [99].

De par l'organisation en « ville-archipel » de l'agglomération, le métro ne présente que peu d'intérêt en dehors de la rocade où la ville dense laisse place à la campagne et à l'éloignement des communes voisines[4]. Jean-Yves Chapuis, ancien vice-président de Rennes Métropole et un des créateurs du concept, explique en outre que « si vous passez le métro au-delà de la rocade (…) vous détruisez cette spécificité du mélange entre la nature, l'agriculture et l'urbain » et que le métro s'inscrit dans un projet plus global intégrant les bus et les modes doux[4]. En revanche, Edmond Hervé regrette quant à lui de ne pas avoir fait sortir le métro au delà de la rocade, notamment vers Pacé[100].

Le réseau

Carte

Lignes

La station Atalante.
La station Atalante.

La ligne A dessert 15 stations rĂ©parties sur un parcours de 8,56 km pour le service commercial, 9,4 km en comptant le raccordement au garage-atelier[108]. Elle a un tracĂ© d'orientation nord-ouest - sud-est en grande partie souterrain mais inclut cependant deux tronçons aĂ©riens[RM 8] - [108] :

La ligne B dessert 15 stations rĂ©parties sur un parcours de 14,1 km, dont 13,4 km sont ouverts aux voyageurs[RM 9] - [108]. Elle a un tracĂ© d'orientation sud-ouest - nord-est en grande partie souterrain mais inclut elle aussi deux tronçons aĂ©riens[108] :

Les voies souterraines plongent Ă  une profondeur allant jusqu'Ă  près de 26 m Ă  la station Gares notamment[RM 10], ce qui permet aux tunnels de passer sous les immeubles et de s'affranchir du tracĂ© de la voirie. Les deux lignes ne sont pas reliĂ©es entre elles par des voies de service mais comptent deux stations de correspondances[108] : Sainte-Anne et Gares.

La circulation des rames s'effectue sur la droite, comme dans la plupart des autres métros français mais à la différence de ce qui se pratique pour les trains de la SNCF ou du métro de Lyon. La ligne A utilise la technologie du Véhicule automatique léger, automatique et sur pneumatiques similaire au métro de Lille Métropole en 1983 ; Tandis que la ligne B utilise son évolution, le Cityval.

Contrairement aux mĂ©tros sur pneumatiques de Paris, Lyon et Marseille oĂą le roulement pneumatique est doublĂ© par des rails de chemin de fer classiques, le mĂ©tro rennais dispose d'un roulement purement sur pneumatiques. Sur la ligne A utilisant la technologie VAL l'Ă©cartement des pistes de roulement est de 1 620 mm et celle des rails latĂ©raux servant au guidage et Ă  l'alimentation Ă©lectrique est de 2 130 mm[109]. Sur la ligne B utilisant la technologie Neoval l'Ă©cartement de ces mĂŞmes pistes est de 2 080 mm, et sont rĂ©alisĂ©es sous forme d'une dalle de bĂ©ton et non de plaques mĂ©talliques come pour le VAL, tandis que l'Ă©cartement des rails d'alimentation — le guidage s'effectuant par le seul rail central — est de 800 mm[110] - [111].

La vitesse commerciale, arrĂŞts inclus, de la ligne A est de 32 km/h et celle de la ligne B est de 36 km/h[112] - [113].

La vitesse de croisière est de 60 km/h sur la ligne A et de 67 km/h sur la ligne B, pour une vitesse maximale pouvant atteindre 80 km/h[114] - [115] - [113] - [116].

Ligne Parcours Mise en
service
Longueur en km
(en service commercial)
Nombre de
stations
Matériel
roulant
Voitures
par rame
Rames
(en pointe)
Voyages
quotidiens
(2022)
(a) J.F. Kennedy ↔ La Poterie +008,6 15 VAL 208 2 27 145 000
(b) Saint-Jacques - GaĂ®tĂ© ↔ Cesson - Viasilva +013,4 15 Cityval 2 21 80 000

Alimentation Ă©lectrique

L'alimentation des rames en 750 volts en courant continu se fait grâce Ă  des rails latĂ©raux, situĂ©s de part et d'autres des pistes de roulement pour la ligne A et de chaque cĂ´tĂ© du rail central de guidage pour la ligne B, et aux frotteurs attachĂ©s aux rames[109] - [110] - [117] - [Cha 20]. Les stations sont quant Ă  elles alimentĂ©es en 380 volts[Cha 20].

Le courant est fournit par des postes de redressement, au nombre de cinq sur la ligne A, transformant les 20 000 volts fournis par les postes de distribution Ă©lectriques Enedis situĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s des lignes[Cha 20]. Le 20 000 volts est lui mĂŞme fourni par un des huit postes de Rennes qui transforment le courant arrivant en 90 000 volts dans chacun de ces postes[118].

Stations

Le nom des stations est inscrit en blanc sur des panneaux Ă  fond bleu.
Le nom des stations est inscrit en blanc sur des panneaux Ă  fond bleu.

Le métro de Rennes compte 28 stations et 30 points d'arrêt, nommées en référence aux quartiers (Colombier, La Poterie...), à une voie où se trouve la station (République, Saint-Germain...) ou à un point d'intérêt (Beaulieu - Université, Gares...) en surface[108].

La plupart des stations de métro permettent des correspondances avec différentes lignes de bus du réseau STAR. Les pôles d'échange les plus importants sont situés à Cesson - Viasilva, Gares, Les Gayeulles, Henri Fréville, République, Saint-Jacques - Gaîté, Sainte-Anne, Villejean - Université et La Poterie.

Des correspondances avec des trains sont possibles aux stations Gares (TGV, Intercités, TER à la gare de Rennes) et Anatole France (TER à la halte de Rennes-Pontchaillou)[108]. Plusieurs possibilités de correspondances sont possibles à différentes stations de métro avec les lignes régionales du réseau BreizhGo, en particulier à la station Gares, desservant les gares ferroviaire et routière de Rennes.

Aménagement

La station de métro rennaise typique est souterraine et comporte deux voies encadrées par deux quais[108]. La station terminus J.F. Kennedy déroge à cette règle puisqu'elle ne compte d'un seul et unique quai[119]. Le réseau compte toutefois cinq stations en viaduc, Atalante, Beaulieu - Université, Cesson - Viasilva, Pontchaillou et La Poterie, toutes dans la configuration classique[108].

Le métro est intégralement accessible aux personnes à mobilité réduite : toutes les stations sont équipées d'ascenseurs avec écritures en braille, chaque station est annoncée par le train qui l'aborde, l'accès à la rame est à niveau et l'écartement entre le quai et la rame est en grande majorité inférieur à cm[RM 11].

La longueur des stations de la ligne A est alignĂ©e sur celle du VAL 208, matĂ©riel roulant Ă  deux caisses de 26 m de long et ne permet pas de rallonger les rames sauf Ă  mener de lourds travaux d'agrandissement[120]. Sur la ligne B en revanche, les stations sont conçues pour recevoir des Cityval Ă  trois caisses soit 33 m de long, bien que la ligne soit exploitĂ©e depuis l'origine avec des rames Ă  deux caisses, soit 22 m de long[D 6].

Accès

Les stations sont signalées de façon générale par un mât de couleur bleu sommé d'un panneau ou figurent le logo du métro de Rennes, le nom de la station et la/les lignes la desservant, permettant ainsi aux rennais de la repérer de loin[Cha 21]. L'architecture de l'émergence des ascenseurs et escaliers, est plus ou moins travaillée.

Certaines stations sont signalées différemment, notamment les stations en viaduc dont les édifices sont particulièrement remarquables de loin, celles souterraines disposant d'édicules comme Le Blosne ou ayant leur accès intégré à un autre bâtiment comme Gares (intégrée à la gare de Rennes) ou Les Gayeulles dont l'accès est intégré au rez-de-chaussée du parc relais[Cha 21].

Les stations souterraines comptent de façon générale au moins deux niveaux : la salle des billets au -1 et les quais au niveau -2. Les stations plus profondes, comme Gares, comptent une ou plusieurs mezzanines intermédiaires tandis que certaines des moins profondes, comme Villejean - Université n'en ont pas et les voyageurs accèdent directement aux quais. Les stations aériennes comme La Poterie n'ont pas non plus de salle des billets.

La salle des billets

En pénétrant dans une station du métro de Rennes, les voyageurs accèdent en général en premier à la salle des billets, ou se trouvent les distributeurs automatiques de titres de transport et les portillons d'accès couplés à la validation d'un titre de transport. Ce principe est équivalent aux salles de distribution du métro de Paris. La salle des billets permet la distribution des flux de voyageurs entre les deux sens de circulation de la ligne sans avoir à re-valider un titre de transport, et est équipée de divers moyens d'information aux voyageurs : plans du réseau, plans de quartier et écrans d'informations aux voyageurs.

Dans le cas des stations ne possédant pas de salle des billets, les équipements sont déportés à même les quais, voire à l'extérieur pour les distributeurs de billets à Villejean - Université. Pour les stations aériennes, qui ne possèdent pas non plus de salle des billets, les équipements sont reportés au niveau de la rue, avec toutefois des exceptions comme à La Poterie où les portillons d'accès sont placés à l'entrée des quais sur l'ouvrage en lui-même.

  • La station RĂ©publique possède une configuration classique avec une salle des billets.
    La station République possède une configuration classique avec une salle des billets.
  • Dans la salle des billets on retrouve un mur « Informations » avec les plans du rĂ©seau, le plan du quartier et un panneau affichant les tarifs et le règlement du rĂ©seau. Il s'accompagne d'un ou plusieurs distributeurs de titres de transports.
    Dans la salle des billets on retrouve un mur « Informations » avec les plans du réseau, le plan du quartier et un panneau affichant les tarifs et le règlement du réseau. Il s'accompagne d'un ou plusieurs distributeurs de titres de transports.
  • La configuration atypique de Villejean - UniversitĂ© et ses distributeurs de billets dĂ©portĂ©s Ă  la surface.
    La configuration atypique de Villejean - Université et ses distributeurs de billets déportés à la surface.
  • Dans les stations aĂ©riennes, comme ici Ă  Pontchaillou, les Ă©quipements habituels des salles des billets sont reportĂ©s au niveau de la rue...
    Dans les stations aériennes, comme ici à Pontchaillou, les équipements habituels des salles des billets sont reportés au niveau de la rue...
  • ...ou comme ici Ă  Beaulieu - UniversitĂ©.
    ...ou comme ici à Beaulieu - Université.
Les quais

À l'exception de J.F. Kennedy qui ne compte qu'un seul quai latéral, toutes les stations du métro de Rennes comportent deux quais encadrant deux voies.

Sur la ligne B, la longueur utile minimale des quais est fixĂ©e Ă  35 m[D 6], contre 26 mètres pour la ligne A. Les stations souterraines sont toutes construites en bĂ©ton armĂ© avec la salle des billets construite en mezzanine, sauf pour les quelques stations n'en ayant pas, et une ou plusieurs mezzanines intermĂ©diaires pour les stations les plus profondes. Les stations aĂ©riennes mĂ©langent structure en bĂ©ton armĂ© et structures mĂ©talliques voire mĂ©langeant acier et verre pour le toit.

Chaque station est équipée de portes palières pour prévenir les chutes de voyageurs sur les voies[RM 11]. La fermeture est automatique, conjointe et précédée de signaux sonore et lumineux.

Les quais comprennent généralement des écrans d'informations aux voyageurs, un ou plusieurs cadres publicitaires, des sièges avec assise en bois et des poubelles.

  • Quai de la station Jacques Cartier, typique des amĂ©nagements des stations souterraines la ligne A.
    Quai de la station Jacques Cartier, typique des aménagements des stations souterraines la ligne A.
  • Quai de la station Cleunay, les amĂ©nagements des stations de la ligne B prĂ©sentent une plus grande variĂ©tĂ© que ceux de la ligne A.
    Quai de la station Cleunay, les aménagements des stations de la ligne B présentent une plus grande variété que ceux de la ligne A.
  • Quai de la station aĂ©rienne Pontchaillou.
    Quai de la station aérienne Pontchaillou.
Signalétique

En termes de signalétique, chaque ligne est désignée à la fois par sa lettre et ses terminus, via des panneaux permettant aux voyageurs entrant dans une station d'être guidés jusqu'au quai. Sur le quai, le nom de la station est rappelé à intervalles réguliers sur les parois de la station tandis que la direction, la lettre de la ligne et les stations restantes jusqu'au terminus sont indiqués à intervalles réguliers au-dessus de chaque porte palière.

Intégralement réalisée dans la police de caractères Avenir, la signalétique utilise des codes couleurs[Cha 21] : textes bleus sur fond jaune pour guider vers le métro, textes blanc sur fond vert vers les sorties, textes bleus sur fond blanc pour guider vers les correspondances (gares, bus, etc.) et enfin, les plaques supportant le nom des stations sur les quais sont réalisés en textes blancs sur fond bleu.

Elle est bilingue français-gallo à la station Charles de Gaulle et français-breton à la station Gares[Nor 35] - [Nor 36]. En 2017, Rennes Métropole est contacté par 20 Minutes à la suite d'une action du collectif Brezhoneg e Bro Roazhon critiquant la faible place accordée au breton dans le métro et déclare que plusieurs stations de la ligne B disposeront d'une signalétique trilingue en français, anglais et breton[121].

  • SignalĂ©tique directionnelle, sur fond jaune.
    Signalétique directionnelle, sur fond jaune.
  • DĂ©tails de la signalĂ©tique directionnelle implantĂ©e au dessus d'une porte palière.
    Détails de la signalétique directionnelle implantée au dessus d'une porte palière.
  • SignalĂ©tique des correspondances, sur fond blanc. SignalĂ©tique bilingue français-breton.
    Signalétique des correspondances, sur fond blanc. Signalétique bilingue français-breton.
  • SignalĂ©tique bilingue français-gallo.
    Signalétique bilingue français-gallo.
  • SignalĂ©tique trilingue français, anglais et breton dans la station La Courrouze.
    Signalétique trilingue français, anglais et breton dans la station La Courrouze.
  • SignalĂ©tique trilingue français, anglais et breton interdisant la montĂ©e sur le quai d'arrivĂ©e au terminus Saint-Jacques - GaĂ®tĂ©.
    Signalétique trilingue français, anglais et breton interdisant la montée sur le quai d'arrivée au terminus Saint-Jacques - Gaîté.

Architecture

Les quinze stations de la ligne A ont été dessinées et conçues par treize équipes d'architectes différentes avec chacune un style qui reste toutefois assez similaire se démarquant principalement sur l'éclairage[122] - [123]. Pour les stations de la ligne B, ce sont sept équipes différentes avec des styles variés[124].

Le revĂŞtement des stations de la ligne A est pensĂ© pour ĂŞtre facile d'entretient tout en rĂ©sistant au feu et est constituĂ© gĂ©nĂ©ralement de grands carreaux blancs ou gris au sol et, aux murs, de dalles de grès ou de granit, de bĂ©ton brut avec parfois les deux et l'utilisation de l'inox et du bois[123] - [Cha 22]. Les portes palières sont vitrĂ©es et leur structure mĂ©tallique est blanche. Les dimensions des parements sont normĂ©s avec des dimensions de 30 Ă— 30 cm pour le carrelage mural ou 30 Ă— 60 cm pour les dalles de granit[Cha 21].

Pour la ligne B en revanche, les matériaux et choix architecturaux sont bien plus variés[124] : Béton, inox, verre, aluminium, dalles de gré céramique au sol, etc. Suite à une enquête menée auprès des usagers en 2007, les éclairages artificiels sont plus chaleureux et diversifiés tandis que les dalles de verre utilisées sur certaines stations de la première ligne ne sont pas reconduites[125]. Les stations sont aussi plus colorées tandis que les stations aériennes présentent une architecture plus fermée protégeant mieux de la pluie, du vent et limitant ainsi les problèmes de sol glissant[125].

Les stations sont dessinées de façon à limiter au maximum les conflits entre les flux de voyageurs, les niveaux inutiles, les cul-de-sac et de façon à permettre l'évacuation en cinq minutes maximum[Cha 23].

Les stations ont toutefois pour point commun d'être conçues pour être lumineuses, mais de différentes façons[122] - [124] : Certaines comme Anatole France, La Courrouze, Jacques Cartier ou J.F. Kennedy font entrer la lumière naturelle dans la salle des billets et/ou directement sur les quais. La station Charles de Gaulle est quant à elle éclairée par des fibres optiques, en particulier le plafond formant une sorte de « ciel étoilé ». Les cages d'ascenseurs sont toutes conçues pour être des puits de lumière. La station La Poterie et les viaducs de la ligne A ont notamment été conçus par Norman Foster[122]. Quatre des stations de la ligne B intègrent des sondes géothermiques capables de récupérer la chaleur du tunnel pour chauffer quatre immeubles HLM, soit d'environ 400 logements[126].

  • La dalle servant de puits de lumière Ă  la station J.F. Kennedy vue depuis la rue.
    La dalle servant de puits de lumière à la station J.F. Kennedy vue depuis la rue.
  • L'architecture des stations de la ligne B est très travaillĂ©e, comme ici Ă  Saint-Germain...
    L'architecture des stations de la ligne B est très travaillée, comme ici à Saint-Germain...
  • ...ou ici Ă  la station Colombier.
    ...ou ici Ă  la station Colombier.

Exploitation

Rame changeant de voie au terminus La Poterie.
Rame changeant de voie au terminus La Poterie.

Par délégation de service public, l'exploitation et la maintenance du métro est assurée au sein du réseau STAR et est confié depuis le à Keolis Rennes, dénommée Société des transports urbains rennais (STUR) jusqu'en [S 1]. La délégation, d'une durée de sept ans a été renouvelée à trois reprises en 2007, 2013 et 2018 ; le contrat actuel court jusqu'en 2024[S 2] - [S 3] - [127]. À son ouverture en 2002, le métro nécessite 95 personnes pour assurer son fonctionnement[128].

En cas d'alerte EcoWatt et afin de limiter la consommation électrique, la vitesse de croisière des rames de la ligne A est réduite de 60 à 54 km/h, tout comme la vitesse des escalators, le tout de façon imperceptible pour les usagers[116].

Horaires et fréquences

À l'exception du 1er mai (où il est totalement fermé), le métro de Rennes est ouvert aux voyageurs de 5 h 10 (5 h 15 le samedi, sauf en été, et 7 h 30 les dimanches et fêtes) à 0 h 45 du matin sauf du jeudi au samedi où il est prolongé jusqu'à 1 h 45[S 4]. La mise en service matinale est précédée d'une reconnaissance des voies puis d'une circulation sans voyageurs et à vitesse réduite afin de détecter d'éventuelles anomalies, le courant est rétabli à 4 h 15 — à l'origine à 4 h 30 — en temps normal[129] - [Cha 17] - [S 5].

Pour les grands événements (fête de la musique, jour de l'an, etc), le métro fonctionne toute la nuit[130] - [131]. À l'origine, le dernier départ se faisait tous les jours et toute l'année à 0 h 45 puis, lors du renouvellement de la délégation de service public en 2012, l'extension d'une heure du service du jeudi au samedi soir a été annoncée puis mise en place quelques mois plus tard[132].

Chaque station voit en moyenne une rame passer toutes les 2 Ă  4 minutes, avec des frĂ©quences atteignant les 90 secondes aux heures de pointe en semaine sur la ligne A (contre 150 secondes lors de son lancement en 2002) , puis 120 secondes entre 2003 et 2006 et 100 secondes Ă  partir de 2007[D 7] - [S 6].

En cas de panne prolongée, des navettes de substitution de bus assurent un service le long de la ligne de métro au plus près des stations. L'absence d'appareils de voies sur la ligne A, en dehors des terminus, oblige à une interruption totale de la ligne en cas d'incident, les rames ne pouvant changer de voie pour rebrousser chemin qu'à deux endroits sur toute la ligne ; en revanche, la ligne B est équipée de tels appareils pour permettre des services partiels[108].

Gestion de l'exploitation

En temps normal, aucune intervention humaine n'est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du système puisque chaque rame règle sa vitesse en fonction de l'heure et de la voie, le PCC se limitant à mettre ou couper le courant en début et fin de service et à choisir le programme d'exploitation qui régi ensuite la fréquence de passage des rames[Cha 24]. L'ensemble du réseau est surveillé et géré par les OTS (Opérateur technique système) du poste de commande centralisé (PCC) de Chantepie, et placé sous l'autorité du chef du PCC[133] - [S 5] - [S 7]. Les postes sont regroupés dans une seule et même salle, avec les deux tableaux de contrôle optique (TCO) côte à côte[134] - [S 7]. Au nombre de quatre pour la ligne A[RM 12], les OTS n'interviennent qu'en cas de panne et pour contacter les voyageurs. En plus de surveiller l'ensemble des rames, le PCC est chargé de mettre en route et d'arrêter le réseau ainsi que de réguler le nombre de rames sur les voies selon les besoins des passagers. Le PCC supervise également l'ensemble des travaux de maintenance qui s'effectuent de jour comme de nuit, comme les travaux en tunnel qui ont lieu lors de l’arrêt d'exploitation du métro.

La salle de contrôle est équipée de nombreux écrans vidéo reliés aux caméras présentes dans les stations, à partir desquelles les OTS surveillent la sécurité des voyageurs (aussi bien au niveau de l'ambiance qu'au niveau technique)[133] - [S 5]. Par le biais d'ordinateurs, les opérateurs supervisent l'état de l'ensemble des équipements du métro et interviennent en cas de problème[133]. Si la situation l'exige, ils peuvent bloquer la rame et réaliser plusieurs actions afin de la faire redémarrer, voire la remorquer jusqu'à un garage. Le PCC peut être amené à dialoguer avec les passagers en utilisant les interphones présents dans les rames[133].

En plus des OTS, les six intervenants qualité service (IQS), trois par ligne, sont en relation avec le PCC et assurent sur le terrain l'état des stations et celui des rames, ils interviennent en moyenne cinq à dix fois par jour pour des pannes sur les escalators ou les ascenseurs notamment[S 8] - [135]. Les ouvriers professionnels matériel roulant métro (OPMRM) sont eux chargés de la réparation des rames dans les différents garages-ateliers du réseau et les ouvriers professionnels voies (OPV) sont chargés de la maintenance des voies et des équipements en tunnel[S 9] - [S 10].

Près de 1200 caméras ont été installées dans les stations des deux lignes et à leurs abords[61].

Maintenance des voies

Le locotracteur du train de travaux de la ligne B.
Le locotracteur du train de travaux de la ligne B.

L'entretien des voies ne peut ĂŞtre rĂ©alisĂ© que durant l'arrĂŞt nocturne (entre 1 h et 4 h 30 pour la ligne A et 1 h et 4 h pour la ligne B, voire seulement Ă  partir de 1 h 30 les vendredis et samedis soirs oĂą le service commercial finit plus tard) : il y a les opĂ©rations de maintenance courante comme le nettoyage de la voie par aspiration ou le contrĂ´le rĂ©gulier de l'usure du rail de guidage et les opĂ©rations lourdes comme le renouvellement de la voie ou l'entretien des stations et tunnels[136] - [137]. Les Ă©quipements tels que les Ă©clairages ou les colonnes sèches sont aussi inspectĂ©s, les Ă©ventuelles infiltrations d'eau sont surveillĂ©es et une inspection visuelle de la voie est opĂ©rĂ©e une fois par mois[129]. Chaque ligne possède son train de travaux en l'absence de raccordement, remisĂ©s dans les garages-ateliers respectifs ; celui de la ligne B pèse 20 tonnes[137].

Les trains de travaux, construits par Socofer ou Chariotrac[136] et pouvant se déplacer à une vitesse maximale de 26 km/h, sont constitués d'un locotracteur équipé de groupes électrogènes au Diesel pour se déplacer en l'absence de courant et de wagons plateaux sur lesquels se trouvent grues, plateau de chargement, dispositifs d'aspiration des voies et de curage de drains[138] - [Cha 25].

Le nettoyage des voies s'effectuait de façon rudimentaire avec un sceau, du savon et une brosse jusqu'Ă  ce qu'un ouvrier mette au point entre 2006 et 2010 une machine Ă©quipĂ©e d'une buse Ă  haute pression installĂ©e en tĂŞte du train de travaux qui Ă  partir de 2015 et, au fil des amĂ©liorations dans sa version de 2016, permet de nettoyer jusqu'Ă  500 m de voies par nuit, soit cinq fois plus qu'avant tout en rĂ©duisant grandement la pĂ©nibilitĂ© et l'efficacitĂ© de la tâche[139] - [140]. Cette invention a fait l'objet d'une tentative de dĂ©pĂ´t de brevet bloquĂ©e par Keolis que l'ouvrier accuse d'avoir divulguĂ© publiquement les plans Ă  d'autres rĂ©seaux dont le mĂ©tro de Lille et tente en 2018 d'obtenir 25,5 millions d'euros de dĂ©dommagement[139] - [140]. Le , la justice le dĂ©boute en s'appuyant sur le fait que le cahier des charges avait Ă©tĂ© transmis en Ă  Keolis puis au constructeur et que l'inventeur a un dĂ©lai de cinq ans pour effectuer le dĂ©pĂ´t après divulgation de l'invention, soit jusqu'en tandis que la justice n'a Ă©tĂ© saisie qu'en septembre, soit deux mois après l'expiration du dĂ©lai de forclusion[140].

Signalisation du métro

Image d'illustration de la signalisation lumineuse du VAL, ici sur le CDGVAL : les feux bicolores (jaune ou rouge) au premier plan sont ceux de sortie de station et ceux à quatre aspects (vert, rouge et flèches orange) au second plan sont ceux de manœuvre.
Image d'illustration de la signalisation lumineuse du VAL, ici sur le CDGVAL : les feux bicolores (jaune ou rouge) au premier plan sont ceux de sortie de station et ceux à quatre aspects (vert, rouge et flèches orange) au second plan sont ceux de manœuvre.

Bien qu'automatique, le métro de Rennes possède néanmoins une signalisation. Concernant la ligne A, le système repose sur le canton fixe où un canton ne peut accueillir qu'une rame par sens[141]. Pour la ligne B en revanche, le fonctionnement repose sur un système Communication based train control (CBTC) dans lequel chaque rame communique en permanence avec le PCC et connait sa position, ce qui lui permet de générer un canton mobile déformable lui permettant de garder une distance de sécurité adaptable par rapport aux autres rames[141].

Les signaux, qui sont reçus par la rame, définissent la vitesse et le sens de la marche, voire l'arrêtent en cas d'absence[141]. Les voies sont également munies d'un système anti-collision et un système détectant le dégonflement des pneus des voitures[141].

La signalisation lumineuse, utile notamment en conduite manuelle, comporte deux types de signaux[142] - [143] - [144] :

  • Aux stations, on retrouve les signaux d'entrĂ©e et de sortie, liĂ©s Ă  l'Ă©tat des portes palières : si le feu est rouge, les porte sont ouvertes et une rame ne peut entrer ou quitter la station. Si le feu est orange, les portes sont fermĂ©es et la rame peut y accĂ©der ou en sortir ;
  • Au niveau des aiguilles, on retrouve les signaux de manĹ“uvre : un feu vert autorise le passage, tandis qu'un feu rouge impose l'arrĂŞt. Ils sont complĂ©tĂ©s sur la ligne B par un indicateur de position prenant l'apparence d'une flèche orange verticale ou oblique[145].

Enfin, un œilleton de rebroussement prenant un aspect violet existe[146] - [147] - [148] - [149] : infranchissable en conduite manuelle, il oblige à effectuer les manœuvres de rebroussement et prévaut sur les indications du signal de manœuvre le cas échéant.

Des panneaux d'indication des limites de vitesse sont présents sur la ligne B en amont des stations, de forme rectangulaire avec le texte en noir sur fond blanc[150]. Un panneau R (pour Reprise) de forme rectangulaire avec le texte en blanc sur fond noir est présent à la fin de la zone limitée[150]. D'autres panneaux de limite de vitesse sont présents sur les viaducs et reprennent quant à eux la forme du panneau de circulation routière idoine[151].

Information voyageurs

Écran d'information InfoStar Synchro.
Écran d'information InfoStar Synchro.
Les rames Cityval de la ligne B disposent d'écrans embarqués au dessus des portes.
Les rames Cityval de la ligne B disposent d'écrans embarqués au dessus des portes.
Intérieur d'une rame VAL 208 NG au terminus J.F. Kennedy.
Intérieur d'une rame VAL 208 NG au terminus J.F. Kennedy.

Le système d'information aux voyageurs en temps rĂ©el « InfoStar Synchro » est constituĂ© de systèmes visuels et sonores destinĂ©s Ă  informer les voyageurs des prochains passages des rames et des perturbations[152]. Chaque quai, salle des billets et entrĂ©e de station est ainsi Ă©quipĂ©e d'Ă©crans informant les voyageurs des deux prochains rames au passage, des horaires de dĂ©parts des bus desservant la station ainsi que des informations sur les perturbations (pannes, incidents, escalators ou ascenseurs indisponibles, etc.). Un dispositif sonore est activable par une tĂ©lĂ©commande accessible gratuitement sur demande[S 11]. Jusqu'en 2011, le mĂ©tro rennais Ă©tait dĂ©pourvu d'un tel système : après un test en , il a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© en et la station RĂ©publique a Ă©tĂ© la première concernĂ©e[153]. 70 Ă©crans ont ainsi Ă©tĂ© installĂ©s dans les stations de la ligne A, le coĂ»t total du système en tenant compte des Ă©crans installĂ©s dans les bus est de 10,5 millions d'euros[152].

Dans les rames, les stations sont annoncées par un jingle suivi d'une voix féminine de synthèse annonçant la station, suivi des principaux lieux desservis[154]. Par exemple, l'annonce de la station Sainte-Anne est de fin 2017 jusqu'à la mise en service de la ligne B en 2022 la suivante : « Station Sainte-Anne, accès centre historique, Les Lices, Couvent des Jacobins - Centre des congrès »[154]. Les annonces sont créées par la société Ixidia, qui est aussi chargée de la diffusion musicale en station[154] - [155] ; la présence des principaux points d'intérêts oblige à renouveler les annonces lorsque nécessaire, comme en 2007 et 2017, entraînant parfois un changement de voix et/ou de ton[154].

Les rames Cityval de la ligne B sont équipées d'écrans embarqués au dessus des portes reprenant les informations des écrans InfoStar Synchro : indiquant en alternance le plan de la ligne et les points d'intérêts, la direction, la prochaine station desservie et les horaires de départs des bus en correspondance[S 12].

Fréquentation

Ă€ l'origine du projet de la ligne A, la frĂ©quentation moyenne prĂ©vue Ă©tait de 77 300 utilisations par jour[D 8]. Dès 2003, elle atteignait 91 500 utilisations quotidiennes[D 8]. En 2009, elle s'Ă©levait Ă  115 000 utilisations par jour, 117 000 en 2010[D 7], 130 000 en 2011 et 140 000 en 2014[RM 13], pour un corridor initial qui concentrait, en 1994, 86 000 habitants et 49 000 emplois[RM 14].

Le mĂ©tro a transportĂ© 20 millions de passagers en 2002 lors de sa première annĂ©e d'exploitation[D 9], 29 millions de passagers en 2013[E 2] et 32,82 millions de passagers en 2014[E 3]. Il concentre Ă  lui seul 44 % de la frĂ©quentation totale du rĂ©seau STAR[156].

Le record de frĂ©quentation journalière a eu lieu le lors de la braderie de Rennes, oĂą un concert gratuit Ă©tait organisĂ© en centre-ville, avec 180 000 voyageurs enregistrĂ©s ce jour-lĂ [D 10].

Aux heures de pointe, le mĂ©tro est bien souvent bondĂ© - particulièrement en direction du campus de Villejean - et oblige parfois les voyageurs Ă  laisser passer jusqu'Ă  six rames avant de pouvoir trouver une place[157]. Afin de dĂ©-saturer la ligne lors de l'heure de pointe du matin, Rennes MĂ©tropole, Keolis Rennes et l'universitĂ© Rennes-II se sont mis d'accord en 2012 pour que cette dernière dĂ©cale d'un quart-d'heure l'horaire de certains cours afin d'Ă©taler la frĂ©quentation sur une plage horaire plus large[158] et plus gĂ©rable par un mĂ©tro ne pouvant guère dĂ©sormais augmenter sa capacitĂ©. Ainsi, pour 8 300 Ă©tudiants, les cours commencent depuis 2013 Ă  8 h 30 ou 8 h 15, permettant une baisse de 5 % de la frĂ©quentation entre 7 h 40 et 8 h[159]. Le dispositif a dĂ» ĂŞtre revu avec succès dès l'annĂ©e suivante — car la frĂ©quentation de la ligne a augmentĂ© — et est depuis pris en exemple par Clermont-Ferrand qui a elle aussi du faire face Ă  la saturation de sa ligne de tramway[157]. La tranche entre 17 et 18 h est aussi problĂ©matique mais est plus difficile Ă  rĂ©soudre, aussi bien parce que les Ă©tudiants refusent de finir plus tard qu'en raison des correspondances avec d'autres modes de transport, plus difficiles après 20 h[158] - [159]. Ce phĂ©nomène de saturation se reproduit Ă  une Ă©chelle diffĂ©rente avec la ligne B pour le campus de Beaulieu[61].

En soit trois mois après l'ouverture de la seconde ligne, la frĂ©quentation quotidienne du rĂ©seau est de 225 000 voyages, dont 145 000 pour la ligne A et 80 000 pour la ligne B[160]. La frĂ©quentation de la ligne B est plus Ă©levĂ©e qu'attendu (65 000 voyages selon les estimations) et celle de la ligne A grimpe de 25 000 voyages grâce aux correspondances[160]. La frĂ©quentation de la ligne B devrait atteindre 100 000 voyages quotidiens dans les annĂ©es Ă  venir[160].

Les stations Gares et Sainte-Anne, communes aux deux lignes sont parmi les plus fréquentées[61].

Nombre de voyageurs par an
AnnéeNombre de voyageurs
(en millions)
Année Nombre de voyageurs
(en millions)
2002[D 9]~20 (environ) 2015[E 4] 33,3
2003[D 9]~21 (environ) 2016[E 5] 34,3
2004[D 9]~22,5 (environ) 2017[E 6] 34
2005[D 9]~24 (environ) 2018[E 7] 35,22
2006[E 8]27 2019[E 9] 37,17
2007[E 10]28 2020[E 11] 23,39[Note 3]
2008[E 12]30,1 2021[E 13] 32,7[Note 3]
2009[E 14]26 2022
2010[E 15]22 2023
2011[E 16]27,9 2024
2012[E 17]28,9 2025
2013[E 2]29 2026
2014[E 3]32,82 2027

Tarification et financement

La carte KorriGo.
La carte KorriGo.

La tarification appliquée au métro est identique à celle du réseau STAR. Les différents titres de transport (tickets sans contact rechargeables ou carte à puce KorriGo) sont valables indifféremment dans le métro ou dans les bus. Des portillons d'accès couplés aux valideurs sont placés aux entrées des stations ; pour valider et ouvrir le portillon, il suffit d’approcher la carte à moins de quinze centimètres des bornes, même dans un sac ou une poche.

En 2022, le financement du fonctionnement du réseau (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant Keolis Rennes[S 13]. Cependant, les tarifs des billets et abonnements, dont le montant est limité par décision politique, ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Rennes Métropole[S 13].

Parcs relais

Panneau à messages variables sur la RD163 avec le message P Métro-Bus La Poterie fermé.
Panneau à messages variables sur la RD163 avec le message « P Métro-Bus La Poterie fermé ».

Sept des huit parcs relais surveillés du réseau, qui permettent de stationner un véhicules et de se rendre en centre-ville en dix minutes sont ouverts aux stations Cesson - Viasilva, Les Gayeulles, Henri Fréville, J.F. Kennedy, La Poterie, Saint-Jacques - Gaîté et Villejean - Université[S 14]. Un huitième parc relais annexe à une station de métro existe à Triangle mais il n'est pas surveillé[S 14].

La capacité des parkings construits pour la première ligne a été revue à la hausse durant les études après observation du succès du VAL toulousain ouvert en 1993[Nor 37]. Initialement, seuls les parkings de Villejean-Université, Henri Fréville et La Poterie étaient prévus le long de la ligne A, mais le lancement des nouvelles études et enquêtent publiques pour construire plus d'ouvrages retardent l'ouverture des parkings, dont l'ouverture s'étalera jusqu'en 2007 avec l'ouverture de celui d'Henri Fréville[161] - [162].

Taux de satisfaction

En 2014, d'après trois enquêtes menées au cours de l'année, il en ressort que 81 % des usagers du métro en sont satisfaits, contre seulement 60 % pour le réseau de bus[163]. Au niveau de l'ensemble du réseau, bus compris, la satisfaction est de 16/20[164]. En revanche, le manque de civisme est pointé du doigt avec une note de seulement 9/20, usagers et personnels critiquant notamment l'impolitesse des voyageurs et des gestes tels les pieds sur les sièges[164].

Propreté

Les rames sont nettoyées tous les jours, sauf le car le métro ne fonctionne pas et, durant la crise sanitaire, le nettoyage a été renforcé sur les éléments en contact direct avec les voyageurs (portes, sièges, barres de maintien, etc.) et un virucide a été utilisé[165]. Deux fois par mois, une nettoyage plus poussé est effectué[166].

Pollution de l'air en sous-sol

Le , l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) publie les résultats de son étude concernant la qualité de l'air des sept réseaux de métro de France, dont il ressort que l'air y est en moyenne trois fois plus chargée en particules fines qu'en surface et que les valeurs sont bien supérieures aux seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)[167].

De son cĂ´tĂ©, Rennes MĂ©tropole tempère en soulignant que « les rĂ©sultats peuvent ĂŞtre très disparates selon les territoires » et rappelle l'Ă©tude menĂ©e en 2021 par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) avec un capteur mesurant en permanence Ă  RĂ©publique et aux heures de pointe sur les 14 autres stations et dans les rames de la ligne A[168]. Concernant les particules fines PM2,5 la moyenne constatĂ©e est de 15,5 ÎĽg/m3 et, pour les PM10 la moyenne est de 30,3 ÎĽg/m3 ce qui est respectivement Ă©quivalent et infĂ©rieur aux nouveaux seuils fixĂ©s en 2021 par l'OMS sur 24 heures continues (15 ÎĽg/m3 et 45 ÎĽg/m3)[168] - [169]. Pour les particules grossières, sur les 92 stations mesurĂ©es en France, c'est Ă  Rennes que leur concentration est la moins Ă©levĂ©e[168]. Enfin, la mĂ©tropole prĂ©cise que le freinage entièrement Ă©lectrique des rames de la ligne B va rĂ©duire l'Ă©mission de particules[168] - [170].

La même année, Rennes Métropole, Keolis Rennes et Air Breizh ont signé un partenariat afin d'organiser régulièrement de telles campagnes de mesures[168].

Accès, contrôles et fraude

L'ancienne ligne de valideurs de la station Gares du temps oĂą il n'y avait pas de portillons.
L'ancienne ligne de valideurs de la station Gares du temps oĂą il n'y avait pas de portillons.
Portillons de la station Jules Ferry. Les portillons sont ouverts sur la photo en raison de la gratuité de la ligne B durant sa première semaine d'exploitation.
Portillons de la station Jules Ferry. Les portillons sont ouverts sur la photo en raison de la gratuité de la ligne B durant sa première semaine d'exploitation.

L'accès Ă  la ligne A ne nĂ©cessitait pas de franchir de portillons, faisant ainsi Ă  l'Ă©poque du mĂ©tro rennais l'un des derniers en France Ă  ne pas en ĂŞtre Ă©quipĂ©[171]. Cependant, des contrĂ´les sont effectuĂ©s frĂ©quemment dans le mĂ©tro, sur les quais ou Ă  la sortie des stations, mais Ă©galement avant les bornes de validation. MalgrĂ© cela, le taux de fraude s'Ă©lève Ă  près de 10 % et le manque Ă  gagner est estimĂ©, en 2013, Ă  près de 4 millions d'euros d'après Rennes MĂ©tropole[171]. De plus, les agents de contrĂ´le sont victimes d'agressions par des voyageurs refusant le contrĂ´le de leur titre de transport[171].

Afin de remédier à ces problème, le conseil de Rennes Métropole vote en l'installation de portillons dans toutes les stations de la ligne A, et dans les stations de la future ligne B, malgré l'opposition des élus EÉLV et d'une partie de la population. Le projet retenu fait apparaître un modèle unique avec des portes battantes vitrées, jugé plus accessible qu'un système à deux portes avec sas d'accès, bien que cette dernière solution soit jugée plus efficace pour contrer la fraude[171] - [172]. Un sas d'accès est élargi sur chaque ligne de portillons afin de laisser passer les usagers en fauteuil roulant, les poussettes et les voyageurs avec bagages[172].

Le coĂ»t est Ă©valuĂ© Ă  7,5 millions d'euros et l'installation est initialement pour 2019/2020[173] - [174]. En octobre 2016 une opĂ©ration de contrĂ´le de grande ampleur a Ă©tĂ© mise en place pour la première fois durant trois heures avec 140 agents mobilisĂ©s sur l'ensemble des stations et sur les lignes de bus : Le but Ă©tait de ramener le taux de fraude Ă  7 % d'ici 2017, sous peine de pĂ©nalitĂ©s financières pour Keolis Rennes[175].

Le déploiement des portiques a pris du retard à cause des élections municipales puis du confinement lié à la pandémie de Covid-19 pour finalement avoir lieu entre juillet et [176]. Ils sont mis en service le en même temps que la billétique sans-contact[177].

Les portillons destinés aux personnes à mobilité réduite, d'une largeur plus importante, ont été décriés par les utilisateurs en fauteuil roulant concernant la facilité d'accéder au valideur (ces portillons en ont deux : un à hauteur normale pour les valides et un second abaissé et placé sur le côté), en particulier pour celles ayant des difficultés pour bouger leur bras[178]. Rennes métropole a dans un premier temps bloqué les portillons en position ouverte avant de mettre en place progressivement, entre le 7 et le une solution unique en France qui consiste à fixer sur le côté droit du fauteuil un récepteur sans contact distribué gratuitement en agence sur présentation d'une carte KorriGo sur laquelle est chargée le forfait gratuité invalidité, et détecté par un lecteur à l'approche du portillon[178].

Les portillons ont vu leur taux de panne passer de 4 % à près de 10 à 20 % après et ce non seulement en raison des dégradations mais aussi du dépôt de bilan de l'entreprise en charge de leur entretien ; en revanche, ils ont malgré tout rempli leur rôle puisque le taux de fraude est de 5,6 % en contre 7,1 % en 2020[179].

Sécurité et délinquance

Une borne d'appel d'urgence, accompagnée d'un extincteur.
Une borne d'appel d'urgence en station, accompagnée d'un extincteur.
Signalétique concernant le lorry à la station Atalante.
Signalétique concernant le lorry à la station Atalante.

Les stations et les rames sont équipées de dispositifs d'appel d'urgence et sont surveillées par des caméras[Cha 23]. Les tunnels sont équipées de passerelles le long des parois afin de faciliter l'évacuation des voyageurs et des chariots motorisés ou lorry permettent d'évacuer d'éventuels blessés[Cha 23]. Sur la ligne B, chaque station possède son chariot motorisé par un groupe électrogène, stocké dans un local annexe, et peut transporter selon les besoins jusqu'à quatre personnes assises ou une personne manœuvrant l'appareil et deux personnes couchées sur civières[180] - [181].

Du point de vue de la sécurité incendie, des colonnes sèches sont installées en station, des ventilateurs sont eux aussi présents en station et dans les tunnels et un système de communication radio dédié permet aux services de secours de communiquer et pallie les problèmes de propagation des ondes en tunnel[Cha 23]. Des documents (photos, plans 2D et 3D) et procédures détaillés existent et permettent aux secouristes d'intervenir efficacement sur le métro[182].

Le métro rennais ne fait pas l'objet de dégradations particulières, bien que les tunnels peuvent être occasionnellement tagués[129]. Toutefois, il a été victime de vandalisme en en marge des manifestations contre le projet de la loi Travail, causant d'importants dégâts. Des groupes de casseurs ont notamment jeté une vingtaine de chaises sur les voies, endommageant deux rames et causant une interruption du trafic de plusieurs heures[183] - [184]. Aucun voyageur n'a été blessé[185].

En , une vingtaine de personnes appartenant à des organisations d'extrême gauche ont vandalisé des valideurs à l'intérieur de six stations, et a été interpellée en flagrant délit[186]. La semaine suivante, la station République a subi de nouvelles dégradations, toujours sur des valideurs[187].

À la mise en service de la ligne A, une « brigade métro » a été créée au sein de la police avec vingt agents[50]. Une convention entre la direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) d'Ille-et-Vilaine et l'opérateur permet de faciliter l'intervention des forces de l'ordre sur le réseau[188].

Au cours de l'année 2016, des problèmes d'agressions ont eu lieu en surface aux abords de la station République, avec un impact aussi bien sur les usagers du métro et des bus que sur le personnel du réseau, victime d'insultes et de crachats[189]. Lors de la nuit d'Halloween de cette même année, un conteneur à ordures enflammé a été projeté dans la station J.F. Kennedy[190].

En 2022 et à la suite des demandes des syndicats représentant les conducteurs de bus du STAR depuis plusieurs années, la police nationale a fait la demande à l'État pour créer une police des transports à part entière pour faire face à la hausse des agressions[191].

Concernant le risque de cyberattaques, le métro rennais n'est pas à l'abri[182] : Selon le hacker éthique SaxXx interviewé par Ouest-France rappelant au passage la cyberattaque ayant perturbé le métro de Toronto en 2021, « personne ne peut affirmer que ses systèmes informatiques sont à l'abri d'une attaque » et que « la question n'est donc pas de savoir si on va être attaqué ou pas, mais quelle est la capacité d'une entreprise à y faire face et à réparer les dégâts ».

Vie dans le métro

Présentoirs à journaux dans une station.
Présentoirs à journaux dans une station.

Il n'y a pas de boutique dans les stations de métro ou sur les quais. Néanmoins, depuis 2011, trois kiosques sous un auvent de verre à la sortie de la station Charles de Gaulle permettent aux passants de disposer d'un café-snack, d'un point presse et d'un fleuriste. De plus, la salle des billets de cette même station est liée depuis 2009 au centre commercial Les Trois Soleils via une galerie marchande en souterrain[192] - [193].

Aussi, des magazines d'information publique tels que Les Rennais, Rennes Métropole Magazine, et l'Agenda de Rennes Métropole, publications de la ville de Rennes et de Rennes Métropole respectivement, disposent de présentoirs dans certaines stations de métro. Des quotidiens gratuits privés comme 20 minutes (ainsi que Metronews et CNews jusqu'à la disparition de leurs éditions papier respectives en [194] et [195]) sont distribués devant les bouches des principales stations et disposent depuis 2012 de présentoirs identiques aux magazines publics.

Diverses animations (organisées par l'exploitant du réseau STAR) ou expositions prennent régulièrement place dans les stations à l'occasion de rendez-vous particuliers (Fête de la musique, meeting aérien...). Enfin, toutes les stations (salle des billets et quais) diffusent en permanence de la musique, chose que seuls les réseaux de Lille, Lyon (par la diffusion de Jazz Radio) et Toulouse proposent ailleurs en France[155] - [196]. Initialement, l'exploitant voulait ne diffuser que des musiques de films mais les usagers trouvaient cela anxiogène[155]. Ce système fut alors abandonné au profit d'une playlist constituée des dernières nouveautés musicales du moment ou d'anciens titres, avec comme seule limite la non diffusion de titres jugés clivants par la société Ixidia, chargée de la diffusion : rap, techno et heavy metal ainsi que les titres aux paroles jugées trop violentes[155]. Depuis début 2017, la playlist s'adapte aux événements musicaux en cours comme au moment du festival Yaouank où des musiques bretonnes sont alors diffusées[155].

Publicité

Les espaces publicitaires du métro rennais sont commercialisés par Métrobus filiale de Mediatransports depuis 2007, dont le contrat a été renouvelé en 2018 jusqu'en 2024[197]. De 2002 à 2007, c'était la société France Bus publicité, filiale de Clear Channel qui en assurait la commercialisation[198].

Les écrans publicitaires sont notamment présent sur les quais et salles des billets, sous forme papier ou d'écrans numériques, sur la ligne A ils sont au nombre de 41[199]. Les écrans numériques, dont les quatre premiers ont été installés en 2019 dans les salles des billets de République et Sainte-Anne avec l'objectif d'en implanter une quarantaine, sont décriés en raison de leur consommation électrique sept fois supérieure à un panneau classique selon l'association Résistance à l'agression publicitaire, d'autant plus qu'ils continuent de fonctionner même quand le métro ne fonctionne pas[200].

Mise en place des réseaux 3G et 4G

En , la ligne A (ainsi que la ligne B Ă  son ouverture) devait ĂŞtre Ă©quipĂ©e en intĂ©gralitĂ© des rĂ©seaux 3G et 4G des quatre opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie mobile par TDF, opĂ©rateur d'infrastructure neutre installĂ©e Ă  Cesson-SĂ©vignĂ©, pour un montant de dix millions d'euros, ce qui constituerait une première en France[201]. La convention d'occupation du domaine public, d'une durĂ©e de vingt ans, consistera au versement d'une redevance annuelle de 5 000 Ă  7 500 euros par Ă©quipement pour la pose des antennes et Ă©metteurs dans les tunnels. Le coĂ»t d'installation sera entièrement pris en charge par TDF qui assure dĂ©jĂ  la maintenance du système de communication radio et des systèmes de secours et qui rĂ©alisera une installation mutualisĂ©e afin de rĂ©duire le nombre d'Ă©quipements au strict nĂ©cessaire[202].

Ce projet soulève des critiques, notamment de la part des Ă©lus EELV et de la MCE, concernant les risques de problèmes de santĂ© publique provoquĂ©s par l'exposition aux ondes Ă©lectromagnĂ©tiques. Bien que le niveau d'exposition serait d'un volt par mètre et alors que la rĂ©glementation fixe un seuil Ă  28 volts par mètre, ils demandent des mesures par des organismes indĂ©pendants comme l'association Ă©cologiste Criirem[203] - [204]. Une autre critique concerne le manque de civisme des usagers, en particulier les personnes sans-gène parlant Ă  haute voix au tĂ©lĂ©phone[205] Ă  bord des rames.

L'installation a été approuvée à une large majorité par le conseil communautaire de Rennes Métropole du [206]. La convention a été signée avec TDF en et l'installation a commencé sur la ligne A (stations et tunnels) en [207].

En raison du non-engagement d'un des quatre opérateurs en , condition préalable au lancement de l'opération, sa mise en service est reportée pour le , les accords avec l'ensemble des opérateurs ayant été conclus en [208] - [209] - [210]. Le lancement de la 4G est l'occasion pour le groupe d'humoristes Les inachevés de faire un gag dans le métro dans lequel un homme est allongé sur une banquette d'une rame aménagée comme un lit en train de regarder Netflix sur un ordinateur portable et en mangeant du pop corn[210]. Il s'avère que ce gag est une opération marketing orchestrée par Orange pour le lancement de la 4G dans le métro rennais[211].

Fin , les écologistes appellent à suspendre le fonctionnement de ces installations, en se basant sur leurs propres relevés où ils affirment avoir constaté que le seuil d'exposition de 3 volts par mètre, fixé par la loi en 2016, est dépassé dans neuf stations et est même jusqu'à cinq fois supérieur aux stations Villejean - Université et J.F. Kennedy[212]. TDF a effectué des opérations dans ces deux dernières stations à la fin du mois de pour régler ces dépassements, tandis que Rennes Métropole demande que le seuil soit respecté dans les sept autres stations[212]. Début , Rennes Métropole a mandaté une entreprise spécialisée pour mesurer les seuils dans les trois stations incriminées afin de confirmer les réglages effectués et les mesures effectuées par TDF, et a constaté que les niveaux d'expositions sont désormais dans les normes[213].

Développement durable et biodiversité

Le garage-atelier de la ligne B, situé sur le site de la Maltière (au bord de la rocade ouest) est équipé d'un bâtiment principal muni de panneaux solaires et photovoltaïques. L'éclairage naturel y est privilégié grâce à d'immenses verrières au sommet de l'atelier. Le chauffage des bâtiments est réalisé au gaz mais aussi au bois. L'eau utilisée pour les lavages des rames est réutilisée à hauteur de 30 % et un bassin de rétention d'eau de pluie est aménagé pour permettre aux batraciens de s'y installer[RM 15].

Le viaduc qui dessert les trois stations aériennes de la ligne B (Beaulieu - Université, Atalante et Cesson - Viasilva) est accompagné d'aménagements végétaux en lien avec les aménagements préexistants (trottoirs, chemins, pistes cyclables)[RM 15].

Dans le cadre de la réglementation obligeant à compenser les milieux naturels affectés par le chantier de la ligne B, 25 ha destinés à la faune sauvage sont aménagés entre l'été 2016 et la mise en service du métro, en 2022, au nord et à l'est de la ville, ainsi que sur le site de la Prévalaye[214].

Matériel roulant

Le VAL 208

Plusieurs rames remisées au terminus La Poterie.
Plusieurs rames remisées au terminus La Poterie.
Signalisation en gallo, une des deux langues régionales de Bretagne, parlée dans la région de Rennes.
Signalisation en gallo, une des deux langues régionales de Bretagne, parlée dans la région de Rennes.

Le parc de rames de la ligne A est constitué de 30 rames de type VAL 208, chacune composées de deux voitures non séparables et dans lesquelles l'intercirculation n'est pas possible, identifiées A et B où la voiture A est toujours orientée du côté du garage-atelier[123]. Ce schéma diffère de celui des réseaux de Lille et Toulouse où les voitures sont nommés H (pour « Hacheur », voiture où se situe le poste électrique) et P (pour « Pilote » ou « Pupitre », voiture où se situe l'électronique et l'automatisme)[149].

Chaque train a un poids unitaire de 28 tonnes, une longueur totale de 26,14 mètres et une largeur de 2,08 mètres[Cha 26]. Les voitures sont toutes sonorisĂ©es pour des annonces d'entrĂ©e en station et un système de surveillance vidĂ©o pilotĂ© par le Poste de commande centralisĂ©e de Chantepie.

La livrée à base de bandes bleu foncé et vert émeraude est due en partie à Roger Tallon qui suggère la seconde couleur en clin d'œil à la côte d'Émeraude aux élus ; cette livrée a été étendue à l'ensemble des bus[Nor 38].

À l'ouverture de la ligne en 2002, le parc était constitué de 16 rames. La fréquentation de la ligne A ayant très vite dépassé les prévisions, Rennes Métropole a commandé dès la fin 2003 8 rames VAL 208 NG (Nouvelle Génération) qui ont été livrées à l'été 2006[215]. Ces rames supplémentaires se différencient visuellement des premières grâce aux barres de maintien situées au centre de la rame : verticales, s'étirant du sol au plafond dans les nouvelles rames, ou en forme de lyre, s'arrêtant mi-hauteur dans les anciennes[216] - [RM 16].

Le conseil de Rennes MĂ©tropole a votĂ© le la commande de 6 rames supplĂ©mentaires VAL 208 NG2 pour porter le parc Ă  30 rames dont 26 en circulation[RM 17] - [217]. L'objectif est de faire face Ă  l'augmentation de la frĂ©quentation en diminuant les intervalles aux heures de pointe (de 100 Ă  80 secondes)[RM 18]. Ces nouvelles rames furent livrĂ©es dĂ©but pour une mise en service progressive Ă  la rentrĂ©e de [RM 17] - [RM 18].

Entre 2021 et 2025, les 16 rames d'origine reçoivent une rénovation de mi-vie dans les ateliers de Safra SA à Albi[218] - [219] : changement des sols, des éclairages, des mécanismes des portes et rénovation des caisses. La rénovation de la première rame prends deux mois puis cinq semaine pour les autres, à raison d'une rame à la fois[218]. Ce chantier leur permettra de rouler dix ans et 1,5 millions de kilomètres de plus, leur permettant de roulant jusqu'en 2040 et jusqu'à 4 millions de kilomètres[219].

D'ici 2028 et en lien avec l'augmentation de la capacité de la ligne, sept (initialement six) rames supplémentaires devraient rejoindre le parc de la ligne A, la commande a été effectuée en 2021[119] - [217]. Ces sept VAL 208 NG3 seront livrées d'ici 2025[220].

Comme tout mĂ©tro VAL, les trains sont Ă©quipĂ©s de pneus qui roulent sur une piste de roulement spĂ©cifique[RM 11]. La traction est assurĂ©e par des moteurs prĂ©sents sur les 8 roues et nĂ©cessitant 500 kW au total. L'alimentation en courant continu 750 volts est assurĂ©e via des barres de guidage situĂ©es le long de la piste de roulement.

Chaque rame comporte six portes d'accès par face latérale (trois par voiture) et offrait à l'origine un maximum de 158 places (108 debout et 50 assises)[115] - [RM 8] puis 170 places (146 debout et 24 assises) à la suite d'un réagencement intérieur des rames, les six rames les plus récentes ont été réceptionnées avec cet aménagement[RM 18] - [221].

Dans le cadre du projet national des « Villes à taille d'enfants », six rames sont équipées pour quelques semaines de postes de conduite factices en bois dans le cadre du projet national ; ces postes sont posés sur les coffrets aux extrémités des rames — qui abritent le véritable poste de conduite manuelle à vue, utilisé en dépannage[133] — comme jouets pour enfants[222]. Installés pour la première fois en , l'opération est reconduite en [223].

Tableau récapitulatif, chaque caisse est numéroté par la lettre suivie du numéro de rame[S 15]
ModèlesRamesCompositionMise en service
VAL 20801 Ă  162 voitures (A + B)
VAL 208 NG17 Ă  242 voitures (A + B)
VAL 208 NG225 Ă  302 voitures (A + B)

Le Cityval

Deux rames Cityval.
Deux rames Cityval.

Pour la ligne B, le parc de rames est constituĂ© de 25 rames de type Cityval[224], une innovation mondiale incompatible avec celui de la ligne A. Chaque rame, longue de 22,4 mètres[RM 9], est composĂ©e de deux voitures reliĂ©es entre elles par un soufflet rendant l'intercirculation possible, identifiĂ©es A et B[D 11] oĂą, Ă  l'inverse de la première ligne, la voiture B est toujours orientĂ©e du cĂ´tĂ© du garage-atelier. Chaque voiture a une longueur de 11,2 mètres, soit une rame de 22,4 mètres, et une largeur de 2,65 mètres, un gabarit comparable aux rames du mĂ©tro de Marseille (2,60 mètres) et Ă  titre de comparaison supĂ©rieur Ă  celui du mĂ©tro de Paris : 2,40 mètres, et nettement supĂ©rieur aux 2,08 mètres du VAL 208 de la ligne A. Les voitures possèdent cependant deux portes au lieu de trois[225]. En exploitation commerciale, jusqu'Ă  21 rames sont utilisĂ©es[92].

LivrĂ©es avec deux voitures (configuration dite « en doublet ») il sera possible, suivant les pics de frĂ©quentation, d'ajouter une troisième voiture (configuration « en triplet ») permettant Ă  quelque 15 000 voyageurs par heure et par sens d'emprunter ce mode de transport[RM 19]. La configuration en doublet permet entre 4 000 et 9 000 voyageurs par heure et par sens[RM 19]. Les rames sont Ă©quipĂ©es du Wi-Fi et d'Ă©cran d'informations dynamiques pour les voyageurs[225]. Le passage Ă  trois caisses se ferait par l'ajout d'une voiture intermĂ©diaire nommĂ©e C, ce qui donnerait une composition A+C+B[RM 19].

La première rame est livrée en [226] et est numérotée 51[227]. La seconde rame est arrivée fin , la troisième fin [228] - [229]. La 4e rame est livrée en , puis les autres arrivèrent à un rythme d'environ une rame toutes les deux semaines[82]. Début 2019, six rames ont été livrées[83].

Tableau récapitulatif[S 15]
ModèlesRamesCompositionMise en service
Cityval51 Ă  752 voitures (A + B)

Parc

Au , le parc est constitué de 55 éléments : 30 pour la ligne A et 25 sur la ligne B.

Comparaison du matériel roulant

Comparaison entre le VAL 208 et le Cityval[221]
CaractéristiquesVAL 208Cityval
Longueur26,14 m22,4 m (deux caisses)
33,60 m (trois caisses)
Largeur2,08 m2,65 m
Poids Ă  vide29 tonnes33 tonnes
Capacité170 dont 24 places assises179 dont 26 places assises (deux caisses)
Vitesse commerciale[113]32 km/h36 km/h

Remisage et entretien

Détail d'un essieu d'un VAL 208 en opération de levage.
Détail d'un essieu d'un VAL 208 en opération de levage.

Les garages-ateliers (GAT) sont chargés du remise et de la maintenance des rames constituant le réseau rennais. Chaque ligne possède son propre site.

Garage-atelier de Chantepie (Ligne A)

Le premier garage-atelier (GAT), situĂ© Ă  Chantepie sur une superficie de 3,5 ha, au sud de la rocade (48° 04′ 55″ N, 1° 38′ 04″ O)[RM 11]. Après des travaux prĂ©paratoires et de terrassement menĂ©s en 1997, la construction des bâtiments dĂ©bute le , reçoit sa charpente en et s'achève dĂ©but 1999 ; les techniciens de Matra investissant le site Ă  partir du [Cha 27].

Situé au delà du terminus La Poterie au sud-est de Rennes, le garage-atelier regroupe[Cha 25] - [231] :

  • un garage de quatre voies accueillant les 30 rames ;
  • un atelier de quatre voies possĂ©dant au moins quatre postes de levage, dont un Ă©quipĂ© de passerelles d'accès Ă  la toiture ;
  • une voie Ă©quipĂ©e d'une machine Ă  laver, prolongĂ©e par la voie menant au garage du train de travaux ;
  • un atelier permettant la maintenance des Ă©quipements embarquĂ©s (essieux, moteurs, etc.) ;
  • divers locaux techniques, magasin de stockage de pièces et bureaux.

Le long raccordement de service à voie unique entre le GAT et le terminus La Poterie fait office de voie d'essais, notamment utilisée lors des essais ayant précédé la mise en service[Cha 17]. Le site de Chantepie accueille en son sein le poste de commande centralisé des deux lignes[134].

Une extension du remisage couvert par ajout d'une voie supplĂ©mentaire, portant leur nombre Ă  trois, et d'un rĂ©servation pour une quatrième cĂ´tĂ© nord est effectuĂ© en 2006[232]. en lien avec l'achat de huit rames puis une extension de 1 300 m2 de l’atelier de maintenance (qui passe de 3 Ă  4 voies) ainsi qu’une 4e voie pour le remisage ont Ă©tĂ© construites en 2012 dans le cadre de la mise en service des six nouvelles rames[232] - [46] - [233] - [231].

Garage-atelier de la Maltière (Ligne B)

Le second garage-atelier (GAT), situĂ© Ă  Saint-Jacques-de-la-Lande sur une superficie de 7 ha, sur le site dit de « La Maltière » au sud de la rocade (48° 05′ 37″ N, 1° 42′ 40″ O)[234]. La construction dĂ©bute en par les travaux prĂ©paratoires et de terrassement[RM 20]. Les premiers murs s'Ă©lèvent en octobre 2015, le toit du remisage est posĂ© en dĂ©cembre 2015[RM 21] - [RM 22]. Le gros Ĺ“uvre s'achève et laisse place au second Ĺ“uvre en fĂ©vrier 2016[RM 23] et s'achève en [235]. Les voies sont posĂ©es courant 2017[RM 24].

SituĂ© au delĂ  du terminus Saint-Jacques - GaĂ®tĂ© au sud-ouest de Rennes, le garage-atelier regroupe sur 11 700 m2[234] - [RM 20] - [235] :

  • un garage de 4 000 m2 composĂ© de quatre voies accueillant les 25 rames en « doublet » et est prĂ©vu pour ĂŞtre agrandi pour accueillir jusqu’à 38 rames en « triplet » ;
  • un atelier de 2 600 m2 composĂ© de trois voies possĂ©dant des postes de levage et d'accès Ă  la toiture ;
  • une voie Ă©quipĂ©e d'une machine Ă  laver, prolongĂ©e par la voie menant au garage du train de travaux ;
  • un atelier permettant la maintenance des Ă©quipements embarquĂ©s (essieux, moteurs, etc.) ;
  • divers locaux techniques, magasin de stockage de pièces et 2 500 m2 de bureaux.

Le raccordement de service à deux voies entre le GAT et le terminus Saint-Jacques - Gaîté fait office de voie d'essais, notamment utilisée lors des essais ayant précédé la mise en service[82].

Il est équipé de panneaux solaires et photovoltaïques, tout en privilégiant l’éclairage naturel via notamment des sheds sur le toit de l'atelier, ainsi que d’un chauffage mixte au gaz et au bois[RM 20]. Le nettoyage des rames s’effectue à l’eau de pluie, dont 30 % est recyclée[RM 20].

Projet d'augmentation de la capacité de la ligne A

Schéma de l'agrandissement de la station J.F. Kennedy. L'échelle n'est pas respectée.
Schéma de l'agrandissement de la station J.F. Kennedy. L'échelle n'est pas respectée.

Victime de son succès, la ligne A a fait l'objet de deux augmentations de sa capacité en 2006 et 2012 par l'achat de nouvelles rames, mais cela ne suffit plus au fil des années[215] - [RM 18].

En , le projet d'augmentation de la capacitĂ© de la ligne A, qui doit permettre d'attendre une frĂ©quence d'une rame toutes les 66 secondes Ă  l'horizon 2028[J 1] est prĂ©sentĂ©s aux Ă©lus de Rennes MĂ©tropole. La capacitĂ© de transport maximale Ă  l'hyperpointe serait augmentĂ©e de 25 % passant de 7 500 Ă  9 300 voyages par heure et par sens et de 26 Ă  33 rames en simultanĂ©[J 1] - [217].

Il repose sur deux points[119] - [RM 25] :

  • L'achat de sept nouvelles rames, ce qui ferait passer le parc de 30 Ă  37 rames (il Ă©tait prĂ©vu de commander six rames Ă  l'origine)[217] ;
  • Le rĂ©amĂ©nagement de la station J.F. Kennedy qui recevra un second quai et le prolongement de 160 mètres de l'arrière-gare, afin de pouvoir y garer jusqu'Ă  sept rames au lieu de quatre.

Ce dernier amĂ©nagement, envisagĂ© de longue date, et estimĂ© Ă  65 millions d'euros Ă  l'origine puis Ă  75 millions en 2010[236] - [237], sera rĂ©alisĂ© entre 2025 et 2028, tandis que les Ă©tudes prĂ©alables auront lieu entre 2020 et 2023. Le coĂ»t total de ces deux projets est estimĂ© Ă  85 millions en 2018[119].

Impacts sociaux, Ă©conomiques et culturels

Le métro dans la culture

Panneau Wikipédia sur le métro de Rennes.
Panneau Wikipédia sur le métro de Rennes.

Lors de l'inauguration de la première ligne, une oblitération postale spéciale a été réalisée, portant la mention « Le métro dans ma ville » et la date du [238].

En 2002 paraît un roman policier intitulé Le dormeur du VAL dont l'action débute par la découverte d'un corps sur le chantier d'une station de la première ligne ; écrit par Carole Lavoie, l'ouvrage est publié en partenariat avec le STAR[239].

En 2007, paraît la compilation 9 Km 450 pour laquelle 15 artistes réalisent un titre sur des styles électroniques et Hip Hop pour chaque station de la ligne A, projet piloté par le Block du Bosne en partenariat avec la ville de Rennes et le centre culturel Le Triangle[240] - [241] :

  1. Le Club Cuisine : Kennedy ;
  2. Deheb : Villejean Université ;
  3. Richard Bontempi : Pontchaillou ;
  4. Arm : Anatole France ;
  5. Netik : Sainte-Anne ;
  6. Ben : RĂ©publique ;
  7. Haze : Charles De Gaulle ;
  8. Electromeca : Gares ;
  9. Rocky Rock : Jacques Cartier ;
  10. Robert Le Magnifique : Clemenceau ;
  11. Olivier Mellano : Henri Fréville ;
  12. Mr. White : Italie ;
  13. AĂŻwa : Triangle ;
  14. Mr. Lul : Le Blosne ;
  15. X-Makeena : La Poterie.

Lors de l'événement célébrant les dix ans de Wikipédia à Rennes un panneau consacré au métro reprenant une partie du contenu de l'article ci-présent a été implanté place Sainte-Anne, parmi dix panneaux dispersés à travers la ville, entre le 21 et le [242].

En 2012, le court-métrage Rachelle sur le rocher de Sandrine Grégor est tourné dans le métro et plus particulièrement dans la station Sainte-Anne[243].

En 2016, Laurent Lefeuvre et Didier Teste publient le 6e volet de leurs reportages BD sur Rennes, ici consacré au métro, du choix du VAL au chantier de la seconde ligne[244] : Métro : en route vers la ligne B.

En 2022, le STAR propose un objet insolite à l'effigie du métro, mais aussi des bus et de STAR, le vélo, des paires de chaussettes que le réseau fait gagner lors de jeux-concours[245].

Désenclavement et réaménagement urbain

Le mĂ©tro favorise le dĂ©senclavement des quartiers pĂ©riphĂ©riques comme Maurepas, Gros-ChĂŞne et Les Gayeulles ou encore du quart nord-est de la mĂ©tropole grâce aux temps de parcours rĂ©duits : la première ligne avait mis un rennais sur deux Ă  moins de 600 m ou 10 min de marche d'une station de mĂ©tro, l'ouverture de la seconde ligne porte ce nombre Ă  trois sur quatre[246] - [247] - [248] - [249]. Ainsi, le temps de parcours entre Cleunay et Beaulieu passe de 40 Ă  20 minutes et ne nĂ©cessite plus de prendre deux bus diffĂ©rents[248], ou celui entre la commune pĂ©riurbaine de Betton et le quartier de la Mabilais qui passe de 60 min, en prenant deux bus diffĂ©rents, Ă  35 Ă  40 min en combinant le mĂ©tro et les lignes de bus mĂ©tropolitaines[250].

Si la ligne A s'est construite dans des quartiers existants et avec l'objectif premier de résoudre les problèmes de transports[251] elle s'est accompagnée de la réhabilitation urbaine de certaines parties de la ville, comme les quartiers de Villejean et particulièrement la « dalle Kennedy » et celui du Blosne[252] - [253]. En parallèle, la première ligne a été le moteur d'une dynamique culturelle dans les projets de la métropole, dont le fleuron est le complexe Les Champs libres situé à côté de l'esplanade Charles-de-Gaulle[254].

À l'inverse, la ligne B s'accompagne dès sa conception de la rénovation de nombreux quartiers, comme ceux de Maurepas ou des Gayeulles, ou de la création de nouveaux ensembles comme La Courrouze, ViaSilva et EuroRennes en concertation avec la LGV Bretagne-Pays de la Loire[246] - [248] - [255] - [15].

Le mĂ©tro provoque aussi une hausse des prix de l'immobilier ; une hausse de 20 Ă  25 % a ainsi Ă©tĂ© constatĂ©e aux environs de la station Italie dans les annĂ©es prĂ©cĂ©dant son ouverture[256]. Plus largement, une hausse plus importante qu'ailleurs a Ă©tĂ© constatĂ©e dans l'immobilier ancien hors centre-ville sur une bande de 150 m de part et d'autre de la ligne A durant les deux annĂ©es prĂ©cĂ©dent son ouverture, avec des hausses atteignant jusqu'Ă  11 % soit près de 2,5 % qu'ailleurs[257].

Installations artistiques

Dans le cadre de la crĂ©ation de la ligne B, huit Ĺ“uvres sont installĂ©es aux abords de certaines stations ainsi que dans le tunnel entre les stations Saint-Germain et Sainte-Anne, pour un budget de 2,093 millions d'euros avec le soutien financier du Ministère de la Culture et de la rĂ©gion Bretagne[258].

Les installations sont les suivantes[258] - [259] - [S 16] :

D'autre part, le street-artiste WAR! qui jouit d'un certaine popularité locale, a peint des coquelicots et des bleuets durant le premier confinement au printemps 2020 sur les piliers du viaduc de la ligne B aux alentours de la station Cesson - Viasilva[261].

Expositions temporaires

Les stations du métro de Rennes peuvent accueillir en leur sein des expositions temporaires.

En une œuvre d'art éphémère composée de 5500 post-its a été réalisée par Thomas Tudoux en collaboration avec l'association « Tout Atout » et le soutien des Ateliers de Rennes et a décoré le mur d'un des quais de la station La Poterie[262].

En a lieu l'exposition photo Métro de la mémoire organisée par l'Aéro-Club de Rennes qui souhaite rendre hommage à quinze villes détruites durant les deux guerres mondiales dans le cadre du centaine du début de la première Guerre mondiale et des 70 ans du débarquement de Normandie[263]. Le projet initial était de renommer les stations de la ligne durant le mois de mais l'idée a été abandonnée au profit de l'installation de panneaux explicatifs car le renommage temporaire aurait désorienté les usagers[263].

Les villes évoquées sont les suivantes, chaque sens ayant sa ville au sein d'une même station[263] :

StationDirection La PoterieDirection J.F. Kennedy
J.F. KennedySaint-NazaireSaint-LĂ´
Villejean - UniversitéDresdeVarsovie
PontchaillouLorientRotterdam
Anatole FranceVouziersSaint-Malo
Sainte-AnneStalingradYpres
RĂ©publiqueRotterdamDresde
Charles de GaulleCoventryReims
GaresHiroshimaBrest
Jacques CartierSaint-MaloLorient
ClemenceauReimsSaint-Nazaire
Henri FrévilleBruzVouziers
ItalieSaint-LĂ´Coventry
TriangleVarsovieStalingrad
Le BlosneYpresHiroshima
La PoterieBrestBruz

Du au dans le cadre de la fête de l'Europe, 27 portraits grand format d'étrangers vivant à Rennes forment l'exposition Étape à Rennes organisée par le collectif Connexions Photographiques dans les stations République, Gares, Pontchaillou et Henri Fréville[264].

Du 7 au , l'exposition « Héroïnes ! » réalisée par l'Office national des combattants et des victimes de guerre prend place dans cinq stations de la ligne A (Villejean - Université, Sainte-Anne, Charles de Gaulle, Gares et Henri Fréville) et, en parallèle, six autres stations ont été décorées avec le bleuet de France[265] - [266] : les portraits en noir et blanc de Raymonde Tillon, Suzanne Robine, Simone Alizon et Magda Hollander-Lafon sont affichés sur les portes palières des quais, accompagnées de leurs noms et d'un QR code donnant accès à l'histoire de ces quatre femmes.

Notes et références

Notes

  1. Longueur de l'infrastructure au cumul des longueurs des deux lignes. Longueur des sections ouvertes aux voyageurs : 21,96 km.
  2. Il est parfois indiquĂ© que le funiculaire souterrain de la ville de Serfaus (Autriche), le Dorfbahn Serfaus, est la plus petite ligne de mĂ©tro du monde avec une longueur de 1 280 mètres seulement pour quatre stations et une rame, ce qui, en rapport Ă  la taille de la ville, fait de Serfaus la plus petite ville du monde possĂ©dant un mĂ©tro.
  3. Années 2020 et 2021 perturbées par la pandémie de Covid-19.

Références bibliographiques

  • Ville de Rennes, Dossier d'enquĂŞte prĂ©alable Ă  la dĂ©claration d'utilitĂ© publique de la ligne b du mĂ©tro,
  • Laurent FouillĂ©, Comment s’évalue un « bon TCSP » ? Demande Ă  celui qui l’a fait ! » Le VAL de Rennes et son Ă©valuation, Revue GĂ©ographique de l'Est,
  • Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, ApogĂ©e, (ISBN 978-2843981128)
  1. Normand, 2002, p. 9.
  2. Normand, 2002, p. 10.
  3. Normand, 2002, p. 21.
  4. Normand, 2002, p. 17.
  5. Normand, 2002, p. 18.
  6. Normand, 2002, p. 19.
  7. Normand, 2002, p. 20.
  8. Normand, 2002, p. 28.
  9. Normand, 2002, p. 25.
  10. Normand, 2002, p. 27.
  11. Normand, 2002, p. 35.
  12. Normand, 2002, p. 43.
  13. Normand, 2002, p. 41.
  14. Normand, 2002, p. 53.
  15. Normand, 2002, p. 54.
  16. Normand, 2002, p. 120.
  17. Normand, 2002, p. 58.
  18. Normand, 2002, p. 70.
  19. Normand, 2002, p. 65.
  20. Normand, 2002, p. 77.
  21. Normand, 2002, p. 85.
  22. Normand, 2002, p. 112.
  23. Normand, 2002, p. 113.
  24. Normand, 2002, p. 74.
  25. Normand, 2002, p. 119.
  26. Normand, 2002, p. 143.
  27. Normand, 2002, p. 144.
  28. Normand, 2002, p. 129.
  29. Normand, 2002, p. 130.
  30. Normand, 2002, p. 131.
  31. Normand, 2002, p. 132.
  32. Normand, 2002, p. 133.
  33. Normand, 2002, p. 134.
  34. Normand, 2002, p. 136.
  35. Normand, 2002, p. 102.
  36. Normand, 2002, p. 103.
  37. Normand, 2002, p. 111.
  38. Normand, 2002, p. 56.
  • Robert Marconis, MĂ©tros, V.A.L., Tramways... : la rĂ©organisation des transports collectifs dans les grandes agglomĂ©rations de province en France, (lire en ligne)
  1. Marconis, 1997, p. 133.
  • Ville de Rennes, Rennes MĂ©tropole et SEMTCAR, Dossier de concertation - Augmentation capacitĂ© ligne A,

Références officielles

  1. Préfecture d'Ille-et-Vilaine, « Réalisation de la ligne b du métro automatique de Rennes Métropole - Déclaration d'Utilité Publique et mise en compatibilité des documents d'urbanisme des communes de Rennes, Saint-Jacques-de-la-Lande et Cesson-Sévigné », sur http://www.bretagne.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  2. Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) : 2013 », sur http://www.strmtg.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  3. Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) : 2014 », sur http://www.strmtg.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  4. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2015 ».
  5. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) pour l’année 2016 ».
  6. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) pour l’année 2017 ».
  7. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) pour l’année 2018 ».
  8. url=http://www.strmtg.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_accidents_tous_publics_metros_2003_2006_cle2e8479.pdf
  9. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d’exploitation des métros et RER de 2019 », sur http://balise.documentation.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  10. STRMTG, « Rapport annuel sur les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2007 ».
  11. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) pour l’année 2020 ».
  12. STRMTG, « Rapport annuel sur les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2008 ».
  13. STRMTG, « Rapport annuel sur le parc, le trafic et les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) pour l’année 2021 ».
  14. STRMTG, « Rapport annuel sur les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2009 ».
  15. STRMTG, « Rapport annuel sur les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2010 ».
  16. STRMTG, « Rapport annuel sur les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2011 ».
  17. STRMTG, « Rapport annuel sur les événements d'exploitation des métros et du RER (hors RFN) 2012 ».
  1. « Les grandes étapes », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  2. « Ligne b : études et enquêtes publiques », sur http://metropole.rennes.fr, (version du 21 août 2016 sur Internet Archive).
  3. « Les chiffres-clés », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  4. « Rennes Métropole Magazine no 28 », sur http://rennes-magazines.fr, (consulté le ), p. 30.
  5. « Le chiffre de la semaine : 100 », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le ).
  6. L'info Rennes MĂ©tropole, no 158, mars 2007, p. 6-9.
  7. « Illustration de cet éventuel prolongement. », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le ).
  8. « La ligne a en chiffres », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  9. « Plaquette de présentation de la ligne b », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le ).
  10. « Gares, ligne b », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  11. « La technologie VAL 208 », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  12. L'Info Métropole, no 107, p. 15, 15 février 2002.
  13. « 5 ans de travaux », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  14. « Les transports collectifs », sur http://metropole.rennes.fr, (consultĂ© le ) : « Le Bilan LOTI ».
  15. « Métro ligne b - Rennes Métropole - Cesson - Viasilva », sur www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  16. « Rennes Métropole, actualités du site internet, juin 2006 » (consulté le ).
  17. « Au conseil du jeudi 20 mai 2010 », sur http://www.rennes-metropole.fr, .
  18. « Les nouvelles rames de métro arrivent », sur http://metropole.rennes.fr, (consulté le ).
  19. Ligne b du métro automatique. Schéma Directeur de la Qualité, Rennes, SEMTCAR, , 36 p. (lire en ligne).
  20. Monique Guéguen, « Le garage-atelier sort de terre », sur http://metropole.rennes.fr, (consulté le ).
  21. « Garage Atelier - Octobre 2015 - Murs périphériques remisage », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le )
  22. « Garage Atelier - Décembre 2015 - Génie civil atelier et bardage toiture remisage », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le )
  23. « Garage Atelier - Février 2016 - Fin du génie civil et début du second oeuvre », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le )
  24. « Le Garage Atelier - Mars 2017 - Réalisation des voies », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le )
  25. « Rapport d'activités 2020 », sur www.semtcar.fr (consulté le ).
  1. Extrait du procès verbal de l'assemblée générale extraordinaire du 26 décembre 2006, Rennes, , 10 p. (lire en ligne), p. 1.
  2. STUR, « 1997-2002 : la construction du Val », sur star.fr (version du 28 novembre 2008 sur Internet Archive).
  3. « Keolis pressenti pour l’exploitation du réseau urbain de Rennes », sur http://www.keolis.com, (consulté le ).
  4. « Le métro à Rennes : Rapide et fiable », sur http://www.star.fr (consulté le ).
  5. Keolis Rennes, « Fiche métier - Opérateur technique système » [PDF], sur https://www.keolis-rennes.com (consulté le ).
  6. « Horaires 2022/2023 de la ligne b, sur star2022.fr », sur https://www.star2022.fr (consulté le ).
  7. Keolis Rennes, « Fiche métier - Chef du PCC métro » [PDF], sur https://www.keolis-rennes.com (consulté le ).
  8. Keolis Rennes, « Fiche métier - Intervenant qualité service » [PDF], sur https://www.keolis-rennes.com (consulté le ).
  9. Keolis Rennes, « Fiche métier - Ouvrier professionnel matériel roulant métro » [PDF], sur https://www.keolis-rennes.com (consulté le ).
  10. Keolis Rennes, « Fiche métier - Ouvrier professionnel voies » [PDF], sur https://www.keolis-rennes.com (consulté le ).
  11. « Le guide accessibilité du réseau STAR édition 2021/2022 » [PDF], sur https://handistar.star.fr, (consulté le ).
  12. « Handistar Infos n°63 » [PDF], sur https://handistar.star.fr, (consulté le ).
  13. « Les acteurs du transport public à Rennes », sur http://www.star.fr (consulté le ).
  14. « Les Parcs relais », sur https://www.star.fr (consulté le ).
  15. « Rames de métro utilisées sur le réseau STAR », sur https://data.explore.star.fr (consulté le ).
  16. « La ligne B, une révolution pour les déplacements des habitants de la Métropole en faveur de la transition écologique et de l’accessibilité » [PDF], sur https://www.keolis-rennes.com, (consulté le ).

Autres références

  1. Kévin Storme, « Transport urbain : Rennes sur les rails dès la fin du XIXe siècle », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  2. Jean-Paul Ollivier, De Gaulle et la Bretagne, Éditions France-Empire, , 254 p. (lire en ligne), p. 228.
  3. Henri-Noël Ruiz, « Ville archipel : L’Audiar prolonge le débat », sur http://www.placepublique-rennes.com, (consulté le ).
  4. « Rennes : un nouveau métro pour la ville archipel », sur https://www.radiofrance.fr, (consulté le ).
  5. Stanislas du Guerny, « La ville archipel, un modèle rennais qui résiste à l'épreuve des faits », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
  6. Virginie Enée, « Histoire. A Rennes, les automobiles dévalaient la rue Le Bastard et la place de la Mairie », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  7. RĂ©seaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 12), , 64 p. (lire en ligne), p. 8-20.
  8. Grégory Rambour, « Chronologie TCSP - Rennes », sur http://chronologie-tcsp-france.fr (consulté le ).
  9. Alexandra Bourcier, Vincent Jarnigon, « 10 ans déjà : « Le métro, c'était l'affaire de tous » », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  10. « Rennes inaugure son métro VAL », sur http://www.batiactu.com, (consulté le ).
  11. « Le choix de la technologie », sur http://www.marigni.com (version du 18 juillet 2007 sur Internet Archive).
  12. « L'itinéraire et les stations », sur http://www.marigni.com (version du 18 juillet 2007 sur Internet Archive).
  13. « Megabus de Rennes - Antenne 2 Midi du 25 octobre 1985 », sur https://www.ina.fr (consulté le ).
  14. Morgan Kervella, « EN IMAGES. Il y a 15 ans, Rennes à l'heure du premier métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  15. Eric Nedjar, « Métro de Rennes : pari gagnant ! », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  16. Brigitte Saverat-Guillard, « L'expérience, un plus pour la ligne B du métro », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  17. Pierre-Henri Allain, « Rennes, un métro VAL que vaille. Le chantier a débuté hier. Les 8,5 kilomètres de voies devraient ouvrir en 2001. », sur Libération, (consulté le ).
  18. « Les parkings relais du métro contestés par les habitants », sur http://www.ouest-france.fr, (version du 15 mars 2003 sur Internet Archive).
  19. « Reportage d'Antenne 2 Midi », sur http://www.ina.fr, (consulté le ).
  20. Nathalie Bougeard, « RENNES Inauguration du VAL le 15 mars », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  21. Leïla Marchand, « Opposant au VAL, il encourage la ligne B », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  22. « Le métro de Rennes contesté La majorité socialiste a fait le choix du VAL pour la capitale d'Ille-et-Vilaine. Mais la droite et les écologistes réclament un référendum » Accès limité, sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  23. « Un projet de 2,6 milliards de francs Le métro de Rennes déclaré d'utilité publique » Accès payant, sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  24. Solène Gaudin, « Michel Phlipponneau, géographe-citoyen », Place publique,‎ , p. 123-127 (lire en ligne [PDF]).
  25. Jean-Louis Saux, « Rennes : la polémique sur le VAL est au centre de la campagne » Accès limité, sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  26. RĂ©seaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 21), , 64 p. (lire en ligne), p. 5-10.
  27. Arnaud Berthonnet, Chagnaud construction : histoire et renaissance d'un grand bâtisseur, Rueil-Malmaison, inSiglo, , 392 p. (ISBN 9782952531023, lire en ligne), p. 354 :
    « Il est utilisé sur ce chantier [...] un tunnelier à pression de terre construit par la société FCB (Fives Lille). Celui-ci sera baptisé du nom d'un "Géant" de Lille : Gilles de Croix »
    .
  28. « Perceval refait surface », sur https://www.ouest-france.fr, (version du 19 mars 2003 sur Internet Archive).
  29. « Le groupement Desquenne et Giral/Impregilo a cédé son tunnelier Gilles Decroix utilisé pour le métro de Lille, au groupement piloté par Campenon Bernard SGE qui va percer le Val de Rennes dont les travaux commencent », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  30. « Métro. Elaine est sortie du tunnel ! », Les Rennais, no 38,‎ , p. 48-49 (lire en ligne, consulté le ).
  31. « La saga du tunnelier », sur http://www.ouestfrance-ecole.com, (consulté le ).
  32. « Rennes Le Val fait jouer ses assurances », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  33. « Métro de Rennes. 1998-1999, des trous, encore des petits trous », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  34. « Viaducs du Val : affaire réglée », sur http://www.ouest-france.fr, (version du 19 mars 2003 sur Internet Archive).
  35. « Le tunnelier finit découpé au chalumeau », sur https://www.ouest-france.fr, (version du 19 mars 2003 sur Internet Archive).
  36. « On a retrouvé la tête du tunnelier Perceval ! », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  37. Jean-Michel Niester, « Val sous haute tension le 1er juin », sur ouest-france.fr, (version du 15 mars 2003 sur Internet Archive).
  38. « Les premiers essais sur toute la ligne », sur https://www.ouest-france.fr (version du 15 mars 2003 sur Internet Archive).
  39. « Le VAL breton roule », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  40. Jean-Michel Niester, « Val : trois mois de marche à blanc », sur https://www.ouest-france.fr, (version du 15 mars 2003 sur Internet Archive).
  41. Patrick Certain, « Rennes en fête avec son métro », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 2 mai 2003 sur Internet Archive).
  42. « La grande fête du métro », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 6 août 2003 sur Internet Archive).
  43. Thierry Devige-Stewart, « Première journée pour le métro de Rennes », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  44. « Métro de Rennes. Sous le VAL, le médiéval », sur http://www.bretagne-bretons.fr, (consulté le ).
  45. Virginie Enée, « Rennes est-elle vraiment la plus petite ville du monde dotée d’un métro ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  46. Stanislas Du Guerny, « Rennes augmente la capacité de trafic de sa ligne de métro », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
  47. Stanislas du Guerny, « Extension de l'atelier de maintenance pour le métro rennais », sur https://www.usinenouvelle.com, (consulté le ).
  48. « Les extensions du VAL », sur http://www.marigni.com (version du 15 juillet 2007 sur Internet Archive).
  49. Stanislas Du Guerny, « Rennes songe à créer une seconde ligne de métro », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
  50. « Rennes est la plus petite ville de France équipée d'un métro » Accès limité, sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  51. Philippe Defawe, Nathalie bougeard, « Rennes prépare sa deuxième ligne de métro », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  52. « Deuxième métro rennais : six modèles possibles », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 21 octobre 2008 sur Internet Archive).
  53. « Aux Longs-Champs, le métro cherche son chemin », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 24 octobre 2008 sur Internet Archive).
  54. Alexandra Bourcier, « La ligne B du métro dessine le Rennes de demain », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  55. « Le CityVal de Siemens pour la seconde ligne de métro de Rennes », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  56. « Rennes choisit Siemens pour sa deuxième ligne de métro », sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  57. Hubert de Yrigoyen, « Métro : Rennes lance les premiers travaux de la ligne B », sur http://www.constructioncayola.com, (consulté le ).
  58. « Métro rennais : Les travaux débutent à la station Saint-Germain », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  59. Thierry Peigné, « Ligne B du métro rennais. Le tunnelier s'appellera Elaine. », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  60. « A Rennes, les visites du tunnelier rencontrent un vif succès », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  61. RĂ©seaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 169), , 64 p. (lire en ligne), p. 5-19.
  62. Camille Allain, « Rennes: Baptisée, Elaine peut se préparer à creuser », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  63. « Ligne b du métro de Rennes. Le tunnelier a commencé à creuser », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  64. Hugo Huaumé, « L'été, pas de répit sur le chantier du métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  65. Nathalie Bougeard, « Métro de Rennes : remous sur le passage du tunnelier », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  66. « Rennes. À la suite de fissures, l'église Saint-Aubin fermée », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  67. Jean-Philippe Defawe, « Dans les entrailles du métro, avec le tunnelier Elaine », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  68. Jérôme Gicquel, « Rennes: Des déblais toxiques sur le chantier du métro », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  69. « Rennes. Insolite: le tunnelier du métro fait bouillonner la Vilaine », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  70. Camille Allain, « Ligne B du métro: La construction du viaduc a commencé », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  71. « Rennes. Les travaux avancent pour bâtir le futur viaduc du métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  72. « Métro ligne b - La fin de grandes étapes », sur http://www.semtcar.fr, (consulté le ).
  73. « Ligne b du métro : un tiers du viaduc déjà construit », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  74. « Rennes : il chute dans un trou de 7 mètres en revenant d'une rave-party », sur http://www.directmatin.fr, (consulté le ).
  75. « Rennes. Un blessé grave sur le chantier du métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  76. Camille Allain, « Rennes: Un ouvrier blessé sur le chantier de la ligne B du métro », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  77. « Les travaux du métro de Rennes font s'effondrer un magasin, trois blessés », sur http://www.dna.fr, (consulté le ).
  78. « Rennes. Après l'effondrement chez Noz, le tunnelier du métro à l'arrêt », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  79. « Métro à Rennes. Le tunnelier repart mardi, des évacuations à prévoir », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  80. « Métro de Rennes. Après trois ans à creuser, le tunnelier est arrivé à son terminus », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  81. Camille Allain, « Rennes : Que va devenir le tunnelier Elaine quand il aura terminé la ligne B du métro ? », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  82. « Rennes. Les nouvelles rames du métro b de Siemens sont en test », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  83. Jérôme Gicquel, « VIDEO. Rennes: Un an et demi avant sa mise en service, la ligne b du métro se visite », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  84. « La ligne B du métro rennais sera mise en service le 21 décembre 2020 », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  85. « Rennes - À Rennes, la mise en service de la ligne B du métro de nouveau reportée », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  86. Solenne Duroux, « Stations terminées mais rames retardées : la seconde ligne du métro de Rennes patine », sur https://www.leparisien.fr, (consulté le ).
  87. Camille Allain, « Rennes : La livraison de la ligne B du métro espérée pour fin avril 2022 », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  88. « 73 lignes de bus, bientôt 2 lignes de métro, 600 conducteurs… Un nouveau patron pour Keolis Rennes », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  89. Ouest-France, « Ligne B du métro de Rennes : « pas de garantie » de l’ouverture d’ici fin mai », Journal,‎ (lire en ligne).
  90. Virginie Enée, « Ligne B du métro de Rennes : un énième report confirmé, pas de date annoncée », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  91. « Quand la ligne B du métro de Rennes va-t-elle ouvrir et quelles conséquences de ce nouveau retard ? », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  92. « Ligne b du métro : ouverture le 20 septembre 2022 ! », sur metropole.rennes.fr (consulté le ).
  93. « La ligne B du métro de Rennes entrera bien en service le 20 septembre », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  94. Hugo Huaumé, « VIDÉO. Le ministre des Transports, Clément Beaune, à Rennes pour l'inauguration de la nouvelle ligne de métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  95. « Avec 120 000 voyages, la fréquentation de la ligne B du métro atteint déjà des sommets », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  96. « Rennes, petite cité pionnière du métro, ouvre sa 2e ligne et décarbone ses transports » Accès payant, sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  97. Virginie ENÉE, « Rennes métropole. Le scénario TramBus privilégié en 2030 », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  98. « Du centre à Chantepie : le tracé des trambus de Rennes se précise », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  99. Virginie Énée, « Un tram-bus pour desservir l’aéroport de Rennes ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  100. Yann-Armel Huet, « TÉMOIGNAGE. La création de la 1re ligne du métro de Rennes, « une longue traversée d’épreuves » », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  101. Alexandra Bourcier, « De la Poterie à Chantepie, des bus à 22 km/h », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  102. « Etude du prolongement de la ligne « a » », sur http://www.rennes-metropole.fr, (consulté le ).
  103. Romain Roux, « Lande du Breil. Rennes Métropole sommée de préserver la zone agricole », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  104. "Le salut passe par une deuxième ligne de métro", in La Vie du Rail Magazine, no 3220, 6 janvier 2010, p. 33.
  105. « Après l’abandon de NDDL, un métro pour rejoindre l’aéroport de Rennes ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  106. "Ă€ plus long terme, l'avenir est au nord-est", in La Vie du Rail Magazine, no 3220, 6 janvier 2010, p. 38.
  107. Romain Roux, « Pourquoi le trambus de Rennes à Thorigné-Fouillard est abandonné », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  108. Franklin Jarrier, « Plan détaillé des voies du métro de Rennes », sur https://cartometro.com, (consulté le ).
  109. « Documentation technique du VAL 206 [dont le VAL 208 en est l'évolution] », sur http://www.traction-electrique.ch (consulté le ).
  110. « Conception innovante de la dalle de voie en béton armé continu pour la ligne B du Cityval de Rennes » [PDF], sur https://www.afgc.asso.fr, (consulté le ).
  111. Romain Roux, « Métro de Rennes : pourquoi la ligne B secoue-t-elle autant ? », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  112. « Métro de Rennes », sur http://leportailferroviaire.free.fr (consulté le ).
  113. « La deuxième ligne du métro de Rennes ouvrira au public le 20 septembre », sur https://www.lefigaro.fr, (consulté le ).
  114. Bruno Alvarez, « Métro de Rennes : quelle est la différence entre la ligne B et la ligne A ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  115. (en) « VAL 208 New Generation », sur https://siemens.com (consulté le ).
  116. Camille Allain, « Rennes: Le métro et les escalators au ralenti pour limiter la consommation électrique », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  117. Laurent Miguet, « Le rail donne sa force motrice aux Val du futur », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  118. Samuel Nohra, « À Rennes, ce bâtiment discret alimente en électricité 20 000 foyers et la ligne B du métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  119. Pascal Simon, « Rennes. Vers un métro toutes les 60 secondes ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  120. Alain Amet, « Métro Rennais », Photo latérale de la station La Poterie où l'on distingue bien que le quai ne possède que six portes palières, soit autant qu'une rame VAL 208., sur www.collections.musee-bretagne.fr, (consulté le ).
  121. Jérôme Gicquel, « Rennes: Une action pour réclamer plus de breton dans le métro », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  122. C. S., « Métro de Rennes : l’alliance de la lumière naturelle et artificielle », Lux, no 218,‎ , p. 22 à 24 (lire en ligne).
  123. RĂ©seaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 43), , 64 p. (lire en ligne), p. 6-11.
  124. Agnès Le Morvan, « EN IMAGES. À Rennes, derrière chacune des stations de la ligne B du métro, un architecte », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  125. Brigitte Saverat-Guillard, « L'expérience, un plus pour la ligne B du métro », sur https://rennes.maville.com, (consulté le ).
  126. Myriam Chauvot, « Rennes, Marseille, Lyon… les métros fourmillent d'idées », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
  127. Laurent Le Goff, « Rennes. Keolis conserve le réseau Star jusqu’en 2024 », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  128. Jean-Michel Niester, « Val : le Star prend bientôt la main », sur http://www.ouest-france.fr, (version du 15 mars 2003 sur Internet Archive).
  129. Nolwenn Moy, « Le travail de nuit sur les voies du Val », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 18 mars 2003 sur Internet Archive).
  130. « Fête de la musique. Le métro circulera toute la nuit à Rennes », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  131. « Rennes. Des bus et le métro toute la nuit le soir du réveillon », sur https://www.ouest-france.fr (consulté le ).
  132. « Métro, bus, vélo : Keolis remporte de nouveau la mise », sur https://www.ouest-france.fr (consulté le ).
  133. « A la découverte des dessous du métro rennais », sur https://rennes.maville.com, (consulté le ).
  134. « La ligne B pilotée à partir de Chantepie », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  135. Hugo Murtas, « Coincées dans l'ascenseur, elles loupent leur train pour arriver à un mariage », sur actu.fr, (consulté le ).
  136. Anthorizon, « Métro de Rennes VAL 208 documentaire 2017 » [vidéo], sur https://www.youtube.com, (consulté le ).
  137. Samuel Nohra, « Chaque nuit, une course contre la montre pour entretenir les voies du métro de Rennes », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  138. « Locotracteurs type VAL », sur https://www.socofer.com (consulté le ).
  139. Samuel Nohra, « Rennes. Un ouvrier du mĂ©tro rĂ©clame 25 millions d'euros Ă  Keolis pour son invention », sur https://www.ouest-france.fr, (consultĂ© le ).
  140. « Rennes. Il demandait 25 millions € à Kéolis pour son invention, un salarié débouté », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  141. Yves Clarissou, « Neoval, le nouveau métro sur pneus », sur https://www.mines-saint-etienne.org, (consulté le ).
  142. Les signaux du métro de Rennes sont observables en action sur cette vidéo, ainsi que sur celle-ci.
  143. « Signalisation du métro toulousain, au fonctionnement similaire à celle du métro rennais », sur http://www.midimobilites.fr (consulté le ).
  144. On peut clairement voir que le Neoval réutilise la signalisation lumineuse du VAL sur cet aryticle de Rennes Métropole.
  145. Bamb, « Visite du métro de Rennes (extrait) » [vidéo], sur https://youtube.com, (consulté le ).
  146. Signal visible sur cette vidéo vers 5:22, en arrière-gare de la station J.F. Kennedy.
  147. Signal visible sur cette vidéo vers 0:10, prise au premier service commercial à la fin du viaduc de la Poterie.
  148. [PDF] Transpole, « Règlement d'utilisation du tramway et du métro », (version du 27 avril 2014 sur Internet Archive).
  149. Midi Mobilités, « Le système VAL - Quelques chiffres », sur https://www.midimobilites.fr (consulté le ).
  150. Jmr quarante-quatre trois cents, « Siemens CityVAL #66 - Métro ligne b complète - STAR - Rennes (extrait vers la 20e minute) », sur https://youtube.com, (consulté le ).
  151. Jmr quarante-quatre trois cents, « Siemens CityVAL #66 - Métro ligne b complète - STAR - Rennes (extrait vers la 21e minute) », sur https://youtube.com, (consulté le ).
  152. Camille Allain, « Rennes veut devenir star de l'information voyageur », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  153. « Des écrans dans les bus, arrêts de bus et stations de métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  154. Camille Allain, « VIDEO. Rennes: Alerte générale, la voix du métro a changé! », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  155. Jérôme Gicquel, « Rennes: Mais qui se cache derrière la bande-son du métro? », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  156. Robert Viennet, « Rennes Métropole et Keolis signent un bail de cinq ans », sur http://www.mobilicites.com, (consulté le ).
  157. Patrick Bertharion, « Tramway : une étude pour enrayer la saturation aux heures de pointe », sur http://www.lamontagne.fr, (consulté le ).
  158. Jérôme Gicquel, « Rennes-II change l'heure du réveil de ses étudiants », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  159. Jessica Périsse, « Rennes 2 change ses horaires pour le métro », sur https://www.ouest-france.fr (consulté le ).
  160. Virginie Enée, « Pannes, embouteillages… Trois mois après, la ligne B du métro de Rennes tient-elle ses promesses ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  161. « Bus et métro renforcés par le prix de l'essence », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  162. « Les parkings-relais offriront 1 620 places », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 18 mars 2003 sur Internet Archive).
  163. « Rapport d'activités et de développement durable 2014 », sur http://www.nxtbook.fr (consulté le ), p. 48.
  164. « Transports à Rennes. Le civisme mal noté dans le bus et le métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  165. « La nuit tombée, le métro de Rennes passe par la case désinfection », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  166. Olivier Berrezai, « REPORTAGE. Coronavirus : comment les bus et le métro de Rennes sont désinfectés chaque nuit », sur https://www.ouest-france.fr/, (consulté le ).
  167. « À Paris, Rennes ou encore Rouen, l’air du métro est en moyenne trois fois plus pollué qu’en surface », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  168. Laurent Le Goff, « Pollution de l’air. Dans le métro, on respire mieux à Rennes que dans d’autres villes », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  169. « Pollution de l’air : l’OMS révise ses seuils de référence pour les principaux polluants atmosphériques », sur https://www.santepubliquefrance.fr, (consulté le ).
  170. Yann Goubin, « Un métro nouvelle génération à Rennes », sur https://www.lettreducheminot.fr, (consulté le ).
  171. Vincent Jarnigon, « Fraude. Le métro bientôt équipé de portillons à Rennes », sur http://jactiv.ouest-france.fr, (consulté le ).
  172. Vincent Jarnigon, « Fraude à Rennes : à quoi vont ressembler les portillons du métro ? », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  173. Camille Allain, « Rennes: L’accès au métro bientôt fermé par des portillons », sur 20 minutes, (consulté le ).
  174. « Métro à Rennes. Une pétition sur internet contre les portillons », sur Ouest-France, (consulté le ).
  175. Jérôme Gicquel, « Rennes: Une vaste opération de contrôle dans le métro et les bus », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  176. Virginie Énée, « Rennes. Les portillons anti-fraude en cours d’installation dans le métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  177. Jérôme Gicquel, « Rennes : Portillons, fin du ticket papier, tarifs… Ce qui va changer dans les transports », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  178. Olivier Berrezai, « Portillons du métro à Rennes : une solution innovante pour les personnes à mobilité réduite », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  179. « Pourquoi autant de pannes sur les portillons du métro de Rennes ? », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  180. « Bretagne Ateliers partenaire de la Semtcar », sur https://www.talendi.com, (consulté le ).
  181. « Nouveau métro à Rennes : les pompiers prennent leurs marques [En images] », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  182. Samuel Nohra, « Si la ligne B du métro de Rennes était cyberattaquée, victime d’un attentat ou d’une inondation ? », sur www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  183. « Rennes. Chaises jetées sur les voies, le métro bloqué », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  184. « Rennes. "Inadmissible d'avoir mis en danger les usagers du métro" », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  185. « Métro vandalisé à Rennes. "Des individus cagoulés" et "irresponsables" », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  186. Thierry Peigné, « Dégradations métro de Rennes : 20 personnes déférées au parquet », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  187. « EN IMAGES. Forte mobilisation à Rennes et quelques dégradations », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  188. Camille Allain, « Rennes : Plus d’agents et de policiers dans les bus pour faire face à l’insécurité », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  189. Nathalie Flochlay, « Bus et métro : « Insécurité grandissante » », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  190. Alain Le Bloas, « Nuit d'Halloween. Coup de chaud dans les rues de Rennes », sur http://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  191. Camille Allain, « Rennes : Bientôt une police des transports dans les bus et le métro ? », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  192. « Auvent de l'Esplanade Charles de Gaulle », sur http://www.pss-archi.eu (consulté le ).
  193. « Le métro Charles-de-Gaulle relié aux 3 Soleils », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  194. Benoît Daragon, « "Metronews" s'arrête le 3 juillet », sur http://www.ozap.com, (consulté le ).
  195. « Le journal papier « CNews » a cessé de paraître », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  196. François Hamelin, « À Lyon, TCL va diffuser des chansons d'amour dans le métro pour la Saint-Valentin », sur https://actu.fr, (consulté le ).
  197. « Métrobus remporte le réseau de transport en commun de Rennes », sur https://www.strategies.fr, (consulté le ).
  198. « France Bus Publicité remporte la concession publicitaire du métro de Rennes », sur https://www.strategies.fr, (consulté le ).
  199. « Le réseau de transports de Rennes renouvelle sa confiance en Médiatransports », sur http://www.mediatransports.com, (consulté le ).
  200. « A Rennes, la publicité ne s’arrête jamais… au contraire du métro ! », sur https://alter1fo.com, (consulté le ).
  201. Vincent Jarnigon, « Rennes. Le métro va être équipé du réseau 3G/4G ! », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  202. Dominique Malecot, « Rennes va connecter les usagers de son métro en 4G dès l'an prochain », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
  203. Camille Allain, « Rennes: Des associations «pas convaincues» par l'arrivée de la 3G et 4G dans le métro », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  204. « Rennes. 3G/4G dans le métro : la MCE inquiète pour la santé publique », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  205. Didier Latil, « La 4G dans le métro de Rennes dès mi-2017, avant même le métro parisien ! », sur http://www.ariase.com, (consulté le ).
  206. « Rennes. La 4G dans le métro, c'est voté », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  207. « Rennes. La 4G dans le métro pour les abonnés Free et Bouygues avant l’été », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  208. « La 4G dans le métro de Rennes : pas avant 2018 », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  209. Jérôme Gicquel, « Rennes: La 4G débarquera dans le métro fin septembre chez tous les opérateurs », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  210. « Rennes: un gag pour célébrer l'arrivée de la 4G dans le métro (photo) », sur http://www.francesoir.fr, (consulté le ).
  211. Jean-Christophe Collet, « Métro rennais : les Inachevés et Orange font le buzz », sur https://www.rennes-infos-autrement.fr, (consulté le ).
  212. « Métro rennais. L’exposition aux ondes explose depuis l’arrivée de la 4G », sur https://www.letelegramme.fr/, (consulté le ).
  213. Olivier Berrezai, « Métro à Rennes. Ondes électromagnétiques : des mesures rassurantes », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  214. « Rennes. Chantier du métro : 25 ha pour les grenouilles et les écureuils », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  215. Stanislas Du Guerny, « Rennes augmente la capacité de trafic de sa ligne de métro », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
  216. Ouest-France du vendredi 2 juin 2006 : "Les rames de métro tant attendues arrivent".
  217. Olivier Berrezai, « La ligne A du métro sera stoppée six semaines durant l’été 2028 », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  218. « SAFRA va réaliser la rénovation à mi-vie du métro VAL 28 AG de Rennes », sur https://safra.fr, (consulté le ).
  219. Pierre Cossard, « Rennes Métropole s’appuie sur l’expertise de Safra », sur mobilitesmagazine, (consulté le ).
  220. « Métro à Rennes : Siemens va livrer sept nouvelles rames pour la ligne A », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  221. Supplément Ouest-France du 12 octobre 2017. Métro de Rennes : visite du garage-atelier.
  222. « À Rennes, les enfants peuvent maintenant… conduire le métro ! », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  223. Laure Gentil, « Vacances de février à Rennes : les enfants peuvent piloter le métro », sur actu.fr, (consulté le ).
  224. « Métro de Rennes : la première rame du Cityval est arrivée », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  225. « VIDÉO. Métro de Rennes : quoi de neuf dans les rames de la ligne B ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  226. « Métro à Rennes. Première rame du CityVal arrivée au garage atelier », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  227. Camille Allain, « Rennes: La première rame de la ligne B du métro a été livrée », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  228. « Rennes. La première rame nouvelle génération du métro a été livrée », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  229. Jérôme Gicquel, « Rennes: Où en est le chantier de la ligne b du métro? », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  230. « Archives des différents chantiers : L'avancement du tronçon Sud », sur val.insa-rennes.fr (version du 15 janvier 2004 sur Internet Archive)
  231. « Garage Atelier Metro, Extension », sur https://robaglia.fr (consulté le ).
  232. D'après l'imagerie du Géoportail en mode « remonter le temps » entre 2002 (2 voies au remisage), 2005 (construction de l'extension du bâtiment), 2010 (3 voies au remisage) et 2013 (4 voies au remisage + extension des ateliers).
  233. Stanislas du Guerny, « Extension de l’atelier de maintenance pour le métro rennais », sur http://www.usinenouvelle.com, (consulté le ).
  234. Nathalie Bougeard, « Rennes Un garage-atelier pour mettre le métro sur les rails », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  235. « Un gain de temps lors de la présynthèse », sur https://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  236. Revue Villes et Transports no 436 du 28/11/2007
  237. "Le salut passe par une deuxième ligne de métro", in La Vie du Rail Magazine, n°3220, 6 janvier 2010, p.33
  238. « Oblitération temporaire de Rennes «Le métro dans ma ville» Inauguration du Métro de Rennes », sur http://www.phil-ouest.com (consulté le ).
  239. Carole Lavoie, Le dormeur du VAL, Spézet, Coop Breizh, , 125 p. (ISBN 9782843461651).
  240. « 9 Km 450 », sur https://sbib.si.leschampslibres.fr (consulté le ).
  241. « 9 Km 450 », sur https://www.discogs.com (consulté le ).
  242. Wikimedia France, « Wikipédia dans Rennes - Pour ses 10 ans, Wikipédia s'affiche en grand dans la ville ! », sur http://auregann.fr, (consulté le ).
  243. Agnès Le Morvan, « Le métro, décor d'un court-métrage de fiction », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  244. Laurent Lefeuvre, « BD-reportage n°6 : "La Ligne B du Métro Rennais" », sur https://laurentlefeuvre.blogspot.com, (consulté le ).
  245. Hugo Murtas, « STAR à Rennes : des chaussettes aux couleurs du réseau de transports sont à gagner », sur actu.fr, (consulté le ).
  246. Jérôme Gicquel, « Rennes : En pleine transformation, Maurepas veut s’ouvrir sur la ville avec l’arrivée du métro », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le ).
  247. Benjamin Keltz, « Rennes veut changer de visage avec sa seconde ligne de métro » Accès limité, sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  248. Romain Roux et Julien Joly, « À Rennes, ce que la ligne b du métro va changer (ou pas) », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  249. Virginie Enée, « REPORTAGE. Avec le métro, les habitants du nord-est de Rennes apprécient le temps gagné », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  250. Virginie enée, « Bus, parkings, bouchons… À Rennes, ce qui va changer après la mise en service de la ligne B du métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  251. Justine Sauvage, « Ligne B du métro de Rennes : un documentaire pour replonger dans les coulisses d'un chantier hors norme », sur https://www.francebleu.fr, (consulté le ).
  252. Nathalie Bougeard, « RENNES L’arrivée du métro redynamise trois quartiers », sur http://www.lemoniteur.fr, (consulté le ).
  253. Michel Delberghe, « Le métro ranime la ZUP de Villejean », sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  254. « Dans le sillage du VAL, de grands chantiers culturels » Accès limité, sur https://www.lemonde.fr, (consulté le ).
  255. Morgan Kervella, « Rénovation urbaine : ce qui attend les quartiers », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  256. « Le métro fait grimper les prix à Italie », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 18 mars 2003 sur Internet Archive).
  257. Even Vallerie, « L'immobilier frémit près de Clemenceau », sur http://www.rennes.maville.com, (version du 2 mai 2003 sur Internet Archive).
  258. « MÉTRO DE RENNES. 8 ARTISTES 7 OEUVRES », sur https://www.unidivers.fr, (consulté le ).
  259. Elissa Abou Merhi, « Ces œuvres d’art de la ligne b du métro, reflets de Rennes », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le ).
  260. Jérôme Gicquel, « Rennes : A Maurepas, la dalle du Gros Chêne va être démolie », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
  261. Pascal Simon, « EN IMAGES. Le Bleuet de France inspire l’artiste WAR ! », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  262. « Pause post-it », sur www.lesateliersderennes.fr (consulté le ).
  263. Éric Chopin, « Pour le 11-Novembre, un « métro de la mémoire » », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  264. Romain Blanchard, « EXPO PHOTO. ÉTAPE À RENNES : QUAND L’ALTÉRITÉ SE DÉCOUVRE EN MÉTRO », sur https://www.unidivers.fr, (consulté le ).
  265. « Rennes. Quatre héroïnes françaises mises à l’honneur dans le métro », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
  266. Olivier Berrezai, « Rennes. Parfois tombées dans l’oubli, ces femmes héroïnes de la Seconde Guerre mondiale », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).

Annexes

Vidéographie

  • Sans dessus-dessous, de Candela Productions (prod.) et de HervĂ© Portanguen (rĂ©al.), 2001, DVD, VOD, 48 minutes [prĂ©sentation en ligne]
  • Lignes de ville, de Les Films de l’Autre CĂ´tĂ© / Candela productions / TVR35 (prod.) et de Franck Delaunay (rĂ©al.), 2022, DVD, VOD, 102 minutes [prĂ©sentation en ligne]

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • VAL de Rennes : le dernier mĂ©tro, in Revue La vie du rail et des transports no 223 du
  • Laurent FouillĂ©, « Comment s’évalue un « bon TCSP » ? Demande Ă  celui qui l’a fait ! » Le VAL de Rennes et son Ă©valuation, vol. 52, t. 1-2, Revue GĂ©ographique de l'Est, coll. « Territoires et transports en commun en site propre », (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Ville de Rennes, Dossier d'enquĂŞte prĂ©alable Ă  la dĂ©claration d'utilitĂ© publique de la ligne b du mĂ©tro, Rennes, , 1403 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Ville de Rennes, Rennes MĂ©tropole et SEMTCAR, Dossier de concertation - Augmentation capacitĂ© ligne A : Concertation du 9 dĂ©cembre 2020 au 19 mars 2021, Rennes, , 31 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Philippe Chapleau et Jean-Michel Niester, Le mĂ©tro de Rennes MĂ©tropole : Chroniques d'un chantier, Rennes, Éditions Ouest-France, , 63 p. (ISBN 2-7373-3001-7) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Michel Phliponneau, Le VAL Ă  Rennes ?, Rennes, Nature et Bretagne, , 174 p. (ISBN 978-2852570214)
  • Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Rennes, ApogĂ©e, , 167 p. (ISBN 978-2843981128) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Robert Marconis, « MĂ©tros, V.A.L., Tramways... : la rĂ©organisation des transports collectifs dans les grandes agglomĂ©rations de province en France », Annales de GĂ©ographie, vol. 106, nos 593-594,‎ , p. 129-154 (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.