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Université Rennes-II

L’universitĂ© Rennes-II (nom d'usage universitĂ© de Haute-Bretagne, puis Rennes 2)[alpha 2] est, avec l’universitĂ© Rennes-I, l’une des deux universitĂ©s de la ville de Rennes dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine en rĂ©gion Bretagne. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1970, issue de la facultĂ© de lettres de l’ancienne universitĂ© de Rennes dont l’origine remonte Ă  la crĂ©ation de l’universitĂ© ducale de Bretagne en 1460 Ă  Nantes.

Université Rennes 2
Nom admin. : université Rennes-II
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université (EPSCP)
Forme juridique
Établissement public national à caractùre scientifique culturel et professionnel (d)
Président
Vincent Gouëset (d) (depuis )
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
23 365 ()
Effectif
1 384 ()
Enseignants
753[2]
Budget
106 millions d'€[3]2013
Localisation
Pays
Campus
Localisation
Localisation sur la carte de Rennes
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Localisation sur la carte de Bretagne
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Localisation sur la carte de France
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Son campus principal est situĂ© au Nord-Ouest de Rennes dans le quartier de Villejean, comme l’autre campus situĂ© Ă  La Harpe. Une antenne, qu’elle partage avec l’universitĂ© Rennes-I, est situĂ©e depuis 1991 Ă  Saint-Brieuc sur le campus Mazier. Elle dispose Ă©galement d'une implantation sur le campus de Ker Lann Ă  travers l'un de ses laboratoires.

L’universitĂ© est spĂ©cialisĂ©e dans les langues (Ă©trangĂšres et bretonne), les sciences humaines, les sciences sociales, le sport, les arts et la communication. Au total, elle forme 24 000 Ă©tudiants[5] (janvier 2016), rĂ©partis dans ses trois campus, dont 3 000 Ă©tudiants Ă©trangers[6]. C'est le plus grand pĂŽle de recherche et d’enseignement dans le domaine des sciences humaines et sociales dans l’Ouest de la France[alpha 3].

Les activitĂ©s de l’universitĂ© sont visibles au-delĂ  de ses murs, notamment par les Presses universitaires de Rennes dont elle est Ă  l’origine, par les activitĂ©s des groupements disparus UniversitĂ© europĂ©enne de Bretagne (PRES)[7] puis UniversitĂ© Bretagne-Loire (ComUE)[8] - [9] dont elle Ă©tait cofondatrice, mais aussi par ses activitĂ©s culturelles liĂ©es Ă  celles de la ville de Rennes, notamment par l’accueil de festivals, ou par les activitĂ©s de l'auditorium du Tambour.

Histoire

Fondation de l'université de Bretagne

François II, duc de Bretagne.

L’universitĂ© de Bretagne est fondĂ©e Ă  Nantes par Bertrand Milon le 4 avril 1460, Ă  l’initiative du duc François II de Bretagne, et ce par une bulle du pape Pie II, donnĂ©e Ă  Sienne[10]. Celle-ci incarne le vƓu de François II d’affirmer son indĂ©pendance vis-Ă -vis du roi de France[11], alors qu’aux abords du duchĂ© Ă  Angers en 1432, Poitiers en 1432 et Bordeaux en 1441 s’ouvrent des universitĂ©s. CrĂ©Ă©e sous la forme d’un studium generale, cette universitĂ© peut enseigner toutes les disciplines traditionnelles : arts, thĂ©ologie, droit et mĂ©decine. La population Ă©tudiante entre la fin du XVe siĂšcle et durant les deux siĂšcles suivants croĂźt pour atteindre le millier voire 1 500 Ă©tudiants[11], selon les estimations les plus hautes.

Au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, l’universitĂ© rentre dans une phase de dĂ©clin[11]. Nantes est tout entiĂšre tournĂ©e vers le commerce (commerce triangulaire Ă  Nantes) et ses Ă©lites s’intĂ©ressent peu Ă  cette institution. Le poids de Rennes pour les affaires politiques grandit Ă  l’époque avec la tenue du Parlement de Bretagne dans ses murs depuis 1709. Ainsi, en 1728, le maire de Nantes peut Ă©crire que :

« L’universitĂ© bretonne serait mieux placĂ©e Ă  Rennes, pays de lettres, qu’à Nantes oĂč l’on ne respire que le commerce. »

— GĂ©rard Mellier, maire de Nantes[11].

Par consĂ©quent, la facultĂ© de droit est effectivement transfĂ©rĂ©e Ă  Rennes en 1735 oĂč est dĂ©jĂ  prĂ©sent le palais du Parlement de Bretagne. Les facultĂ©s de lettres, de thĂ©ologie et de mĂ©decine sont conservĂ©es Ă  Nantes, mais celle de mĂ©decine Ă©tait dĂ©clinante, et celle de thĂ©ologie minĂ©e par l’influence du jansĂ©nisme[11]. La RĂ©volution signe la fin des universitĂ©s d’Ancien RĂ©gime. En 1793, la Convention nationale ordonne la suppression de toutes les universitĂ©s et facultĂ©s.

Essor des facultés à Rennes

L’ancien palais universitaire de l’universitĂ© de Rennes, actuel musĂ©e des Beaux-Arts.

En 1806, NapolĂ©on Ier rĂ©organise l’ensemble du systĂšme d’enseignement français en instituant l’UniversitĂ© impĂ©riale, la facultĂ© de droit est rĂ©tablie Ă  Rennes. Nantes est oubliĂ©e par ce dĂ©cret, une universitĂ© sur son territoire n’ouvre qu'Ă  la suite d'un dĂ©cret du [12].

En 1810, une facultĂ© des lettres est crĂ©Ă©e Ă©galement Ă  Rennes[10] avec, Ă  partir de 1839, cinq chaires (littĂ©rature française, littĂ©rature ancienne, littĂ©rature Ă©trangĂšre, histoire, philosophie). Une facultĂ© des sciences est crĂ©Ă©e, toujours Ă  Rennes, en 1840. Ces trois facultĂ©s restent sans lien institutionnel entre elles jusqu’à la crĂ©ation en 1885 d’un Conseil des facultĂ©s qui prend en 1896 le nom d’universitĂ© de Rennes[10]. Au milieu du XIXe siĂšcle, l’ensemble de ces facultĂ©s sont rassemblĂ©es dans le palais universitaire situĂ© quai Émile Zola. Elles sont ensuite Ă©parpillĂ©es dans le centre-ville.

C’est ainsi que la facultĂ© de lettres s’installe, en 1909, dans l’ancien sĂ©minaire acquis par la ville qui jouxte la place Hoche[13].

En 1954, l’école de mĂ©decine et pharmacie devient facultĂ© de mĂ©decine. Jusqu’en 1969, l’universitĂ© de Rennes comprend donc quatre facultĂ©s : droit, lettres, sciences, mĂ©decine.

Anciens bùtiments de la faculté de lettres.

DĂšs la LibĂ©ration, le recteur de l’acadĂ©mie de Rennes envisage de rassembler les trois facultĂ©s rennaises et l’école de mĂ©decine et pharmacie sur un mĂȘme site, au lieu-dit Villejean[14]. En 1950, lorsque la municipalitĂ© commence l’amĂ©nagement du quartier de Villejean, elle le conçoit comme un quartier rĂ©servĂ© au dĂ©veloppement universitaire. La hausse du nombre d’étudiants Ă  cette Ă©poque impose le dĂ©mĂ©nagement des bĂątiments de la place Hoche. Les nouveaux locaux sont annoncĂ©s en 1961[14] alors que l’universitĂ© fĂȘte la mĂȘme annĂ©e son 500e anniversaire[15]. Les travaux commencent en 1963[16]. Le complexe universitaire est conçu selon l’organisation des Ă©tudes Ă  l’époque : la premiĂšre annĂ©e est commune et la spĂ©cialisation se fait les annĂ©es suivantes. Un long bĂątiment est donc prĂ©vu pour accueillir les Ă©tudiants de premiĂšre annĂ©e, alors que d’autres plus petits sont censĂ©s accueillir ces mĂȘmes Ă©tudiants une fois la premiĂšre annĂ©e passĂ©e[14]. Entre l’annonce du nouveau campus en 1961 et l’inauguration en 1969, les Ă©tudiants passent de 2 400 Ă  6 613[14].

En 1967, les Ă©tudiants de la facultĂ© de lettres font leur premiĂšre rentrĂ©e dans un campus encore en chantier. Les observateurs d’alors sont Ă©logieux pour le nouveau campus : « L’édifice central est allongĂ© interminablement. L’effet est singulier de ces mille fenĂȘtres au cadre bleu foncĂ©. En rĂ©alitĂ©, les murs ne sont que fenĂȘtres. Cette facultĂ© sera une maison de verre. »[14]. Les Ă©vĂšnements de mai 68 remettent en cause l’ancienne organisation de l’universitĂ© et les diffĂ©rents facultĂ©s doivent revoir leur organisation[17]. À Rennes, les Ă©vĂšnements ont affectĂ© les relations entre les diffĂ©rentes facultĂ©s, et la scission de l’universitĂ© de Rennes en plusieurs entitĂ©s s’impose.

Scission de l'université de Rennes

Les premiers bĂątiments de l’universitĂ©, avec leurs moulures en bĂ©ton caractĂ©ristiques.

En 1969, un dĂ©cret d’application de la loi Faure consacre la crĂ©ation de deux universitĂ©s Ă  Rennes (universitĂ©s de Rennes 1 et de Rennes 2)[1]. L’ancienne facultĂ© de lettres sert de base pour la naissance de la nouvelle universitĂ© ; cette derniĂšre rĂ©cupĂšre les enseignements des chaires de la facultĂ© Ă  l’exception de celle de la philosophie, rattachĂ©e Ă  Rennes 1, mais rĂ©cupĂšre les enseignements de sports, crĂ©Ă©s ex nihilo en 1972[18].

À l’est de la ville, Beaulieu accueille les composantes issues de l'ancienne facultĂ© de sciences, ainsi que la philosophie. Les composantes issues de la facultĂ© de droit restent dans le centre-ville de Rennes. À l’ouest, le campus de Villejean est consacrĂ© aux langues, aux sciences artistiques, humaines, sociales et au sport. La facultĂ© de mĂ©decine, composante de Rennes 1, est contigĂŒe Ă  Rennes 2 et se situe au pied du plus grand complexe hospitalier de Bretagne : le centre hospitalier universitaire de Pontchaillou.

À partir de 1984 et la Loi Savary, les UER de langues se regroupent au sein d'une UFR, sa forme administrative actuelle. En 1993, un nouveau bĂątiment est inaugurĂ© sur le campus de Villejean pour accueillir les enseignements[19] - [20].

L’organisation en chaires laisse sa place Ă  une organisation en onze unitĂ©s d’enseignement et de recherche[21] (UER), puis Ă  partir de 1985[22] en une organisation en unitĂ©s de formation et de recherche (UFR), qui compte alors vingt composantes, y compris l’Institut universitaire de technologie de Vannes[21]. Cette organisation est revue en 1993[23] pour ne plus compter que cinq UFR.

L’universitĂ© connaĂźt une phase de croissance Ă  partir des annĂ©es 1990. En 1991, le campus Mazier Ă  Saint-Brieuc voit l’installation d’une antenne dĂ©localisĂ©e de l’universitĂ© Rennes 2 avec des formations en histoire et en administration Ă©conomique et sociale puis des enseignements de gĂ©ographie en 1993. L’universitĂ© continue sa croissance la mĂȘme annĂ©e avec l’inauguration d’un nouveau campus Ă  La Harpe, et avec l’ouverture d’un nouveau bĂątiment destinĂ© Ă  l’enseignement des langues Ă©trangĂšres[19]. L’essor des campus de Vannes et de Lorient aboutissent en 1995 Ă  la crĂ©ation d’une universitĂ© nouvelle, l’universitĂ© Bretagne-Sud. En , le campus de Villejean est connectĂ© au mĂ©tro VAL[24] avec sa station « Villejean - UniversitĂ© » jouxtant la prĂ©sidence de Rennes 2. L’universitĂ©, jusqu’à cette date excentrĂ©e et pĂ©riphĂ©rique, est accessible du centre-ville en moins de cinq minutes.

Depuis la fin des annĂ©es 2000, les deux universitĂ©s Rennes 1 et Rennes 2 rĂ©flĂ©chissent Ă  fusionner pour crĂ©er une seule et mĂȘme universitĂ© rennaise[25]. Cette dualitĂ© n’est pas unique en France, mais la tendance serait plutĂŽt Ă  la rĂ©union afin d’obtenir une meilleure visibilitĂ© internationale ainsi qu’une mutualisation des moyens. Bertrand Fortin et François Mouret, alors respectivement prĂ©sidents de Rennes 1 et Rennes 2, se sont montrĂ©s partisans d’une rĂ©unification, resserrant les liens et cultivant les partenariats. La fusion est initialement envisagĂ©e pour 2016[26] et en , Rennes 1 et Rennes 2 confirment un projet de fusion devant ĂȘtre effectif Ă  cette date. L'objectif annoncĂ© Ă©tait de proposer une offre de formation et de recherche attractive, cohĂ©rente, pluridisciplinaire et innovante[27]. Cependant, en janvier 2015, des dĂ©saccords internes sur le projet[28] amĂšnent Ă  la dĂ©mission de plus des deux tiers du conseil d'administration de l'universitĂ©. Ceci entraine la dissolution des instances et le dĂ©part du prĂ©sident Jean-Émile Gombert. De nouvelles Ă©lections portent Ă  la prĂ©sidence de l'universitĂ© Olivier David le 2015, qui a confirmĂ© que le processus de fusion Ă©tait dĂ©sormais enterrĂ©[29].

En attendant une Ă©ventuelle fusion avec l'universitĂ© Rennes 1, les universitĂ©s et Ă©coles bretonnes se sont associĂ©es en 2006 dans le cadre d’un PRES afin de mettre en avant la recherche bretonne. Cette association est l’universitĂ© europĂ©enne de Bretagne[7]. Un des aspects de cette association est la signature commune de la recherche. Ainsi les publications seront signĂ©es sous le nom de l’UEB. Le but est de permettre une meilleure visibilitĂ© internationale aux Ă©tablissements bretons. L’universitĂ© est passĂ©e Ă  l’autonomie au [30].

La faculté de lettres emménage dans ses locaux actuels à la rentrée 2011, aprÚs la fin des travaux de construction du bùtiment S[31].

En 2017, sept Ă©tablissements rennais d'enseignement supĂ©rieur, l'universitĂ© Rennes 1, l'universitĂ© Rennes 2, l'École des hautes Ă©tudes en santĂ© publique (EHESP), l'École normale supĂ©rieure de Rennes (ENS), l'École nationale supĂ©rieure de chimie de Rennes (ENC), l'Institut national des sciences appliquĂ©es de Rennes (INSA) et Sciences Po Rennes se sont engagĂ©s avec le « projet UniversitĂ© de Rennes » ou « Unir » Ă  mettre en place un regroupement d'Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur territorial pour « gagner en attractivitĂ© », avec finalitĂ© « la crĂ©ation d'une grande universitĂ© de recherche et de formation reconnue internationalement »[32].

En , les Ă©tablissements membres du projet UniversitĂ© de Rennes crĂ©ent un conseil d’appui scientifique et sanitaire sous l’impulsion de l’École des hautes Ă©tudes en santĂ© publique (EHESP) dans le contexte de pandĂ©mie de Covid-19[33].

Les prĂ©sidents de l’universitĂ© Rennes 2

Depuis la crĂ©ation de l’universitĂ©, treize prĂ©sidents se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l’établissement. Le prĂ©sident de l’universitĂ© est Vincent GouĂ«set (d). Il succĂšde le 12 mai 2023 Ă  Christine Rivalan-GuĂ©go (d)[34].

Le bĂątiment P, la prĂ©sidence, siĂšge de l’administration de l’universitĂ©.

Liste des prĂ©sidents de l’universitĂ© Rennes 2 :

RenĂ© Marache[35]1970–1975
Michel Denis[36]1976–1980[alpha 4]
Marie-Paule Duminil (d)[37]1981-1982
Jean-François Botrel [38]1982–1986
Jean Mounier[39]1986–1991
AndrĂ© Lespagnol[40]1991–1996
Jean Brihault[40]1996–2001
François Mouret[41]2001–2006
Marc Gontard[41]2006-2010
Jean Émile Gombert[42]2011-[43]
Olivier David (d)[29]-juin 2021[44]
Christine Rivalan-Guégo (d)[45]septembre 2021-mai 2023
Vincent Gouëset (d) mai 2023-

Structure

ConformĂ©ment au code de l'Ă©ducation qui fixe l’organisation lĂ©gale des universitĂ©s publiques en France, Rennes 2 se compose d’UFR (parfois appelĂ©es facultĂ©s). D’autres services n’offrent pas de formations mais concourent Ă  l’activitĂ© de l’universitĂ© et disposent de statuts variĂ©s. Il en existe une vingtaine Ă  Rennes 2, ils peuvent avoir une visibilitĂ© extĂ©rieure assez importante en raison de leurs activitĂ©s.

Unités de formation et de recherche

Entrée de l'UFR langues.

L’universitĂ© est structurĂ©e autour de cinq composantes de formation et de recherche. Elles ont la charge de la formation des Ă©tudiants, mais aussi d’une partie des activitĂ©s de recherche via des laboratoires de recherche et des instituts. Certains de ces derniers peuvent ĂȘtre communs Ă  d’autres Ă©tablissements d'enseignement et de recherche. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un baccalaurĂ©at ou d’un titre Ă©quivalent.

  • l’UFR d'activitĂ©s physiques et sportives (STAPS) dirigĂ©e par Armel CrĂ©tual a la charge des formations en sport. Elle est structurĂ©e en un unique dĂ©partement, et comporte deux unitĂ©s de recherche.
  • l’UFR arts, lettres, communication (ALC) dirigĂ©e par Marion Denizot a la charge des formations en arts plastiques, en arts du spectacle, en histoire de l’art, en lettres, en musique et sciences de l'information et de la communication. Elle est structurĂ©e en six dĂ©partements, et comporte cinq unitĂ©s de recherche.
  • l’UFR langues dirigĂ©e par Anthony Larson a la charge des formations en langues. Elle est structurĂ©e en neuf dĂ©partements, et comporte quatre unitĂ©s de recherche. Un total de vingt-et-une langues vivantes sont enseignĂ©es.
  • l’UFR sciences humaines dirigĂ©e par Camilo Charron a la charge des formations en psychologie, en sciences de l’éducation, et en sociologie langage et communication. Elle est structurĂ©e en trois dĂ©partements, et comporte quatre unitĂ©s de recherche.
  • l’UFR sciences sociales dirigĂ©e par Johann Oswald a la charge des formations en administration Ă©conomique et sociale (AES), en gĂ©ographie et amĂ©nagement de l’espace, en histoire, et en mathĂ©matiques appliquĂ©es aux sciences sociales (MASS). Elle est structurĂ©es en quatre dĂ©partements, et comporte sept unitĂ©s de recherche.

Écoles doctorales

Vue sur les bĂątiments B et D de Louis Arretche.

L’universitĂ© hĂ©berge trois Ă©coles doctorales, l’école doctorale « Espaces, sociĂ©tĂ©s, civilisations » (ESC), l’école doctorale « Arts, lettres, langues » (ALL) et l’école doctorale « Education, Langages, Interactions, Cognition, Clinique, Expertise » (ELICCE). Elles s'inscrivent dans le prolongement des ED prĂ©cĂ©dentes, mais rĂ©duites Ă  leur pĂ©rimĂštres breton (Bretagne Pays-de-Loire auparavant) et accrĂ©ditĂ©es sous leurs formes actuelles depuis 2022[46]. Elles relĂšvent du CollĂšge doctoral de Bretagne qui associe les Ă©tablissements du supĂ©rieur de la rĂ©gion Bretagne[47]. Elles ont la charge du suivi des Ă©tudiants en troisiĂšme cycle universitaire, mais aussi de la gestion des habilitations Ă  diriger des recherches. L’universitĂ© est aussi membre de quatre collĂšges doctoraux internationaux qui permettent la mise en place de cotutelle de thĂšses, les collĂšges doctoraux franco-algĂ©riens, franco-brĂ©siliens, franco-chinois, et franco-japonais.

L’école doctorale ESC est dirigĂ©e par Philip Milburn, ALL par Anne Goarzin et ELICCE par Elisabeth Richard.

Service universitaire d'enseignement Ă  distance

Liste des directeurs du SUED
1964-1969Charles Lecotteley
1969-1975Michel Rousse
1975-1979Claude NiĂšres
1979-1985Hermann Affolter
1985-1988MichĂšle Touret
1988-1993Hermann Affolter
1993-1999Albert Foulon
1999-2000Jacques Degouys
2000-2005Olivier David
2005-2008IrĂšne Langlet
2008-2015Jacques Carpentier
2015-2018Yvonnick Noël
2018-2020Elsa Chusseau

Le service universitaire d’enseignement Ă  distance a la charge des enseignements de premier et deuxiĂšme cycle des Ă©tudiants qui ne peuvent suivre leurs cours sur le campus. Depuis 1964, il dispense des formations universitaires (diplĂŽmantes et non diplĂŽmantes) aux Ă©tudiants concernĂ©s. D’une centaine de personnes Ă  ses origines, le nombre d'Ă©tudiants est passĂ© Ă  800 en 1975, avant d’atteindre en 2009 environ 1 500 Ă©tudiants rĂ©sidant dans le Grand Ouest voire au-delĂ . Les formations dispensĂ©es sont passĂ©es durant la mĂȘme pĂ©riode de trois spĂ©cialitĂ©s (anglais, histoire et lettres) Ă  une douzaine actuellement.

DĂ©pendant initialement de l’universitĂ© de Rennes et situĂ© place Hoche, le SUED (alors SED) assurait son enseignement par la diffusion plusieurs soirs par semaine par tranches de deux heures de cours enregistrĂ©s dans les studios de Radio-Bretagne, avenue Janvier. AprĂšs la scission de l’universitĂ©, son nouveau directeur, Michel Rousse, obtient du ministĂšre des crĂ©dits pour l’installation d’un studio d’enregistrement propre Ă  l’universitĂ© sur le campus de Villejean. En 1998, les studios SUED amĂ©nagent dans le bĂątiment des langues, nouvellement construit, l’ancien studio Ă©tant lĂ©guĂ© Ă  Radio Campus Rennes, association Ă©tudiante qui l’utilisera jusqu’à son dĂ©mĂ©nagement dans le bĂątiment EREVE en 2004. Entretemps, le reste des activitĂ©s du SUED a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© sur le campus de la Harpe en octobre 1992, par la volontĂ© du prĂ©sident AndrĂ© Lespagnol d’y crĂ©er un pĂŽle publics adultes. Le service s’ouvre Ă  de nouvelles technologies, proposant ses enseignements sous la forme de vidĂ©os, puis par la diffusion de celles-ci via internet. Depuis sa crĂ©ation, dix directeurs se sont succĂ©dĂ© Ă  sa tĂȘte[35].

Par le nombre de ses Ă©tudiants, il se situe au cinquiĂšme rang parmi les vingt-trois centres universitaires de tĂ©lĂ©-enseignement français. Il occupe une place importante dans la rĂ©gion du Grand Ouest, puisqu’il propose des formations que n’offrent pas les SUED des autres universitĂ©s de la zone comme celle de Nantes, ou celle de Caen.

Début 2017, le SUED est transformé en service universitaire de pédagogie (SUP).

Service commun de documentation

La bibliothĂšque universitaire centrale.

Le service commun de documentation (SCD) gĂšre l’ensemble des fonds documentaires de l’universitĂ©. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le 25 juin 1990 par le Conseil d’administration de l’universitĂ©, pour prendre la suite de l’ancienne bibliothĂšque interuniversitaire de Rennes, qui a Ă©tĂ© partagĂ©e entre les universitĂ©s de Rennes 1 et de Rennes 2 en la mĂȘme annĂ©e[48] . Ceux-ci sont accessibles sur les sites suivants :

  • une bibliothĂšque universitaire centrale, offrant un fonds de 735 621 entrĂ©es[49], dont l’intĂ©gralitĂ© des thĂšses soutenues Ă  l’universitĂ©, et un fonds de livres anciens de plus de 55 000 volumes antĂ©rieurs Ă  1915[50]. Le bĂątiment agrandi en 2004 dispose d’une capacitĂ© de 2676 places assises.
  • une mĂ©diathĂšque de langues Ă©trangĂšres[51] offrant un fonds de 135 288 entrĂ©es et d’une capacitĂ© de 210 places assises. Elle propose des documents dans les vingt-et-une langues enseignĂ©es.
  • sept bibliothĂšques d'UFR, offrant des fonds de 312 021 entrĂ©es. De tailles variables, elles disposent d’une capacitĂ© totale de 693 places assises.
  • une bibliothĂšque au pĂŽle universitaire de Saint-Brieuc de 110 875 entrĂ©es.

Un systĂšme de prĂȘt entre bibliothĂšque (PEB) permet en outre aux Ă©tudiants Ă  partir du master ainsi qu’aux enseignants d’accĂ©der Ă  des ouvrages non disponibles Ă  Rennes mais disponibles dans des bibliothĂšques ou des centres de documentation français comme Ă©trangers.

Presses universitaires de Rennes

Les presses universitaires de Rennes sont une maison d’édition gĂ©rĂ©e par l’universitĂ©. Elles ont Ă©tĂ© initialement crĂ©Ă©es en 1984 sous la forme d’un service d’édition de l’universitĂ©. Elles sont transformĂ©es en maison d'Ă©dition universitaire en 1990 sous l’impulsion d’AndrĂ© Lespagnol, alors prĂ©sident de l’universitĂ©. En 2004, elles sont rĂ©formĂ©es pour prendre la forme d’un service d’activitĂ©s industrielles et commerciales commun aux neuf universitĂ©s du rĂ©seau des universitĂ©s de l'ouest Atlantique (RUOA). PremiĂšres presses universitaires de France par leur nombre de publications annuelles[52], elles sont passĂ©es de vingt titres publiĂ©s Ă  leur crĂ©ation en 1984 Ă  quelque deux cents en 2008 ce qui offre aux chercheurs des universitĂ©s membres du rĂ©seau des possibilitĂ©s de publication avec la garantie d’une structure de visibilitĂ© nationale et internationale. Elle a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de « magnifique exemple de rĂ©ussite universitaire, qui s’impose au monde professionnel »[52] lors du rapport de l'AERES. Les PUR sont dirigĂ©es jusqu'Ă  sa retraite en 2016 par Pierre Corbel (d), par CĂ©dric Michon (d) puis depuis 2021 par Pierre-Henry Frangne. Elles sont localisĂ©es dans les locaux de la Maison des sciences de l'homme de Bretagne (MSHB), bĂątiment Germaine Tillion, dans le quartier de Villejean.

Enseignements et recherche

Formation

L’ESPE de Rennes, Ă©cole interne de l’universitĂ© de Bretagne-Occidentale avec laquelle travaille l’universitĂ© pour la formation des enseignants du secondaire.

L’ensemble des composantes de l’universitĂ© propose prĂšs d’une centaine de diplĂŽmes nationaux[49], et forme Ă  plusieurs concours. Cette offre de formation est celle du contrat 2008-2011.

Licences et assimilés

L’universitĂ© propose des formations pour le diplĂŽme d'accĂšs aux Ă©tudes universitaires permettant aux non bacheliers d’accĂ©der aux Ă©tudes supĂ©rieures, pour le diplĂŽme national de guide interprĂšte national (DNGIN) ; cinq mentions de diplĂŽme d'Ă©tudes universitaires scientifiques et techniques (DEUST) sont aussi proposĂ©s : mĂ©tiers des bibliothĂšques et de la documentation, usages socio-Ă©ducatifs des technologies de l’information et de la communication, animation et gestion des activitĂ©s physiques et sportives ou culturelles (milieux urbains ; et sports nature et aquatiques, tourisme et randonnĂ©es cĂŽtiĂšres).

La licence générale est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Il est proposé à Rennes 2 :

  • la licence arts, lettres, langues et communications avec huit mentions ;
  • la licence sciences humaines et sociales avec sept mentions ;
  • la licence sciences et techniques des activitĂ©s physiques et sportives avec cinq mentions ;
  • la licence sciences, technologies, santĂ© avec une mention.

Par ailleurs l’universitĂ© organise l’enseignement de dix licences professionnelles.

Masters

De la mĂȘme façon, le master est dĂ©livrĂ© dans plusieurs domaines qui se dĂ©clinent ensuite en mentions puis en spĂ©cialitĂ©s et Ă©ventuellement en parcours. Il est proposĂ© Ă  Rennes 2 :

  • le master arts, lettres, langues et communications avec six mentions ;
  • le master sciences humaines et sociales avec sept mentions ;
  • le master sciences, technologies, santĂ© avec deux mentions.

Ces formations reprĂ©sentent 42 spĂ©cialitĂ©s et onze avec un partenariat international. Dans le rapport de l’Agence d'Ă©valuation de la recherche et de l'enseignement supĂ©rieur (AERES) de juin 2008 concernant ces masters[53], 32 de ces masters rĂ©coltent la mention maximale de « A - trĂšs favorable » et 25, « la mention B - favorable ».

Préparation aux concours

L’universitĂ© offre aussi des prĂ©parations pour des concours de la fonction publique comme le CAPES en partenariat avec l'École supĂ©rieure du professorat et de l'Ă©ducation de Bretagne, une Ă©cole interne de l’universitĂ© de Bretagne occidentale prĂ©sente Ă  Rennes et l’agrĂ©gation Ă  l'universitĂ© Rennes 2[54].

Échanges internationaux

Entrée principale de l'université sur la place Recteur-Henri-Le-Moal.

Au fil des annĂ©es, l’universitĂ© a dĂ©veloppĂ© un large rĂ©seau d’échange. Celui-ci s’est principalement constituĂ© entre 2001 et 2005, les flux d’étudiants augmentant pendant cette pĂ©riode de 80 % pour les entrants, et de 95 % pour les sortants[55]. Profitant des jumelages de la ville de Rennes avec d’autres mĂ©tropoles du monde, l’universitĂ© a mis en place des accords avec des universitĂ©s des villes partenaires, telles que l’universitĂ© de Rochester, l'universitĂ© du Tƍhoku Ă  Sendai[56] - [57], ou l’universitĂ© du Shandong[58].

D’autres accords d’échanges avec des noms de l’enseignement mondial reconnus Ă  l'Ă©chelle mondiale complĂštent ces offres d’échange, notamment avec l’universitĂ© de Cambridge ou l’universitĂ© de Waseda.

L’universitĂ© est aussi partie prenante dans des programmes d’échanges plus gĂ©nĂ©raux tels qu’Erasmus ou CREPUQ. 224 accords sont en cours avec des universitĂ©s Ă©trangĂšres, dont 172 dans le cadre du programme Erasmus, et 52 hors Europe[49]. En 2008-2009, 360 Ă©tudiants sont ainsi partis Ă  l’étranger.

L’universitĂ© accueille aussi des Ă©tudiants Ă©trangers pour des sĂ©jours plus ou moins longs. En 2008-2009, 2 074 Ă©tudiants Ă©trangers Ă©taient inscrits Ă  Rennes 2, soit 12 % de la population Ă©tudiante de l’universitĂ©. 1 079 d’entre eux Ă©taient inscrits dans le cadre d’un diplĂŽme LMD, pour un total de 114 nationalitĂ©s reprĂ©sentĂ©es. Parmi celles-ci, les Chinois (192 Ă©tudiants), les AmĂ©ricains (127 Ă©tudiants) et les Allemands (117 Ă©tudiants) sont les trois nationalitĂ©s les plus reprĂ©sentĂ©es[49]. La mĂȘme annĂ©e, avec 1,69 % de ses Ă©tudiants inscrits issus d'un Ă©change Erasmus, l'universitĂ© figure Ă  la 8e des universitĂ©s françaises pour cette population[59]. Des cours de français sont aussi dispensĂ©s dans le cadre du CIREFE Ă  ce public.

L’universitĂ© est aussi partenaire d’établissements d’enseignement supĂ©rieur Ă©trangers par ses onze masters internationaux. Elle a ainsi passĂ© des accords dans ce domaine avec des universitĂ©s comme celles de Madrid, de Brasilia, de Moscou, ou encore l'École supĂ©rieure de commerce de Hanoi.

Activités de recherche

La recherche Ă  l’universitĂ© est structurĂ©e autour de dix-neuf laboratoires de recherche, dont sept Ă©quipes qui sont associĂ©es au CNRS par des unitĂ©s mixtes de recherche (UMR). Elle est regroupĂ©e dans trois domaines de recherche[60]. La plupart de ces laboratoires travaillent en commun avec d’autres Ă©tablissements supĂ©rieurs. Selon le classement Webometric de 2009 portant sur les Ă©tablissements supĂ©rieurs de recherches et d'enseignements, l’universitĂ© se situait aux alentours de la cinquantiĂšme place française, et de la milliĂšme place Ă  l'Ă©chelle mondiale[61] en termes de publication de recherche via internet. Sur la pĂ©riode 2008-2011, 86 % des chercheurs de l'universitĂ© sont considĂ©rĂ©s comme publiants[62].

  • Axe de recherche espaces gĂ©ographiques et historiques :
Le Costel traite des images satellites comme celles du satellite NOAA-14.

Le laboratoire « COSTEL » (CNRS UMR 6554 : Climat et occupation du sol par tĂ©lĂ©dĂ©tection) travaille sur les dynamiques d'occupation et d'utilisation des sols. Le laboratoire ESO-Rennes, site rennais de l'UMR 6590 CNRS espaces et sociĂ©tĂ©s est un laboratoire de gĂ©ographie sociale travaillant sur les dimensions spatiales des sociĂ©tĂ©s[63]. Le laboratoire « Tempora » (EA 7468), crĂ©Ă© en 2017, explore les relations entre-temps, espace et territoire de l'AntiquitĂ© au XXIe siĂšcle, de la Bretagne Ă  l'histoire globale. Le laboratoire « Histoire et critique des arts » travaille dans le domaine de l’histoire de l'art de l’époque antique Ă  l’époque moderne, des thĂ©ories liĂ©es Ă  ceux-ci, mais aussi Ă  l’archĂ©ologie[64].

  • Axe de recherche santĂ©, Ă©ducation, innovations technologiques :
Le bĂątiment N accueille la Maison de la recherche en sciences sociales.

Le laboratoire « mouvement, sport, santĂ© » (EA 1274, abrĂ©gĂ© en M2S) travaille sur le mĂ©tabolisme et sur l’analyse, la modĂ©lisation et la simulation du mouvement. Le « Laboratoire de psychologie : cognition, comportement, communication » (EA 1285, abrĂ©gĂ© en LP3C) travaille sur un grand nombre de sujets liĂ©s Ă  la psychologie et aux sciences cognitives. Le laboratoire « recherches en psychopathologie : nouveaux symptĂŽmes et lien social » (EA 4050) travaille dans le domaine de la psychanalyse lacanienne. Le « Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique » (EA 3875, abrĂ©gĂ© en CREAD) travaille dans le champ de l'Ă©ducation, de l'enseignement et de l'apprentissage[65]. Le laboratoire « linguistique et didactique des langues » (EA 3874, abrĂ©gĂ© en LIDILE) travaille dans le champ de la linguistique. Le « Centre de recherches en sciences sociales / laboratoire d’économie et de sciences sociales de Rennes » (Ă©quipe de recherche reconnue par le Conseil scientifique de l'universitĂ©, abrĂ©gĂ© en Cress-Lessor) travaille sur le sujet des solidaritĂ©s, de l'Ă©galitĂ©, et des performances. Le « laboratoire archĂ©ologie et histoire Merlat » (CNRS UMR 6566, abrĂ©gĂ© en LAHM) travaille de maniĂšre interdisciplinaire sur l'archĂ©ologie[66]. Le « laboratoire interdisciplinaire de recherche en innovations sociĂ©tales » (EA 7481, abrĂ©gĂ© en LIRIS) travaille sur un grand nombre de sujets relevant de l'anthropologie, de la sociologie, de la gestion, de l'Ă©conomie et du droit. L’« Institut de recherche mathĂ©matique de Rennes » (CNRS UMR 6625, abrĂ©gĂ© en IRMAR) travaille dans le domaine des mathĂ©matiques sur la gĂ©omĂ©trie, l’analyse et l’alĂ©atoire.

  • Axe de recherche arts, lettres, langues :

L'Ă©quipe « pratiques et thĂ©ories de l'art Contemporain » (EA 7472, abrĂ©gĂ© en PTAC) travaille sur le domaine des arts contemporains. L'Ă©quipe « arts : pratiques et poĂ©tiques » (EA 3208, abrĂ©gĂ© en APP) travaille sur le domaine du cinĂ©ma, du thĂ©Ăątre et de la musique. L'Ă©quipe « plurilinguismes, reprĂ©sentations, expressions francophones - information, communication, sociolinguistique » (EA 3207, abrĂ©gĂ© en PREFics) travaille sur des problĂ©matiques liĂ©es Ă  la francophonie[67]. Le « Centre d’études des littĂ©ratures anciennes et modernes » (EA 3206, abrĂ©gĂ© en CELAM) travaille sur les littĂ©ratures anciennes et modernes. Le « Centre de recherche bretonne et celtique » (CNRS FRE, abrĂ©gĂ© en CRBC) travaille dans le domaine historique et linguistique sur les rĂ©gions de cultures bretonnes et celtiques. L'Ă©quipe « anglophonie, communautĂ©s, Ă©critures » (EA 1796, abrĂ©gĂ© en ACE) travaille sur des sujets liĂ©s aux littĂ©ratures et aux questions de sociĂ©tĂ©s de l'anglophonie. L'« Ă©quipe de recherche interlangues : mĂ©moire, identitĂ©s, territoires » (EA 4327, abrĂ©gĂ© en ERIMIT) est composĂ©e de plusieurs Ă©quipes travaillant sur des questions littĂ©raires et sociales des AmĂ©riques, de la lusophonie, de PĂ©ninsule IbĂ©rique, et de la littĂ©rature germanique et slave[68]. Enfin le « Centre de ressources et d’études audiovisuelles » (ou CREA-CIM) est un service commun de l'universitĂ© qui travaille sur la production et la conception de documents audiovisuels et multimĂ©dias destinĂ©s Ă  la formation ou Ă  la valorisation de la recherche.

L’universitĂ© compte aussi d’autres structures comme l’Institut de criminologie et sciences humaines[69] ou la Fondation William Faulkner[70] qui interviennent sur d'autres aspects de la recherche.

Campus

Localisation des campus rennais.

Les composantes de l’universitĂ© sont rĂ©parties dans les quelque 150 000 m2 de terrain des trois campus, dont deux basĂ©s Ă  Rennes et un Ă  Saint-Brieuc dans les CĂŽtes-d'Armor[49]. Elle dispose Ă©galement d'une implantation sur le campus de Ker Lann.

Campus de Villejean

Le campus de Villejean, le campus principal de l’universitĂ©, est localisĂ© dans le quartier du mĂȘme nom, au nord-ouest de Rennes. Il rassemble quatre des cinq UFR, l’administration centrale, la bibliothĂšque universitaire, la salle de spectacle le Tambour et la Galerie Art & Essai. Plusieurs composantes de l’universitĂ© Rennes 1 (UFR de mĂ©decine et d’odontologie), ainsi que l’École des hautes Ă©tudes en santĂ© publique sont aussi prĂ©sent sur celui-ci. Son inauguration remonte Ă  1969[14], aprĂšs le dĂ©but des travaux en 1963[16]. Le campus se dĂ©veloppe de nouveau dans les annĂ©es 1990 afin d’accueillir un nombre de bacheliers en forte hausse, avec notamment en 1993 l’inauguration du pĂŽle langues[19], en 1997, avec l’ouverture de la salle du Tambour[71], et en 2004 avec la livraison du bĂątiment ErĂšve[72]. Il accueille 17 500 Ă©tudiants sur une surface de 104 618 m2 de terrain, et 75 778 m2 pour les salles[49].

Campus de La Harpe

Le campus de la Harpe est situĂ© Ă  Rennes, au nord du campus principal. Il regroupe l’UFR d'activitĂ©s physiques et sportives, les presses universitaires de Rennes, le service universitaire d'enseignement Ă  distance, la bibliothĂšque de section de l'UFR, ainsi que plusieurs autres services de l'universitĂ©. Ceux-ci occupaient jusqu'Ă  cette date le campus de Villejean. Son inauguration remonte au [73], mais certains services comme le SUED avaient dĂ©jĂ  intĂ©grĂ© le campus dĂšs 1992[35]. Il accueille quelque 1 700 Ă©tudiants sur une surface de 21 119 m2 de terrain, et de 11 217 m2 pour les salles[49].

Campus Mazier

Le campus Mazier est situĂ© dans la ville de Saint-Brieuc dans les CĂŽtes d'Armor. Il est principalement dĂ©volu au premier cycle universitaire. CrĂ©Ă© par l'universitĂ© Rennes 1 en 1987 et amĂ©nagĂ© dans une ancienne Ă©cole primaire, l’universitĂ© y ouvre en 1991[74] des annexes de ses UFR d'activitĂ©s physiques et sportives, de sciences sociales, et d'arts, lettres, communication. Il accueille quelque 800 Ă©tudiants sur une surface de 19 316 m2 pour le terrain, de 8 352 m2 pour les salles de cours, et de 2 531 m2 pour le gymnase Gernugan[49]. Une bibliothĂšque de 110 875 entrĂ©es est aussi prĂ©sente.

Campus Ker Lann

Le campus de Ker Lann est situĂ© sur la commune de Bruz, dans l'agglomĂ©ration rennaise. C'est un campus mixte accueillant des grandes Ă©coles et des entreprises. L'universitĂ© Rennes 2 y est implantĂ©e Ă  travers son laboratoire M2S (mouvement, sport, santĂ©) dans des locaux qu'elle partage avec l'École normale supĂ©rieure de Rennes.

Vie Ă©tudiante

MĂ©dias

Le bĂątiment R, siĂšge de plusieurs associations et syndicats.

Depuis 1996[75], le campus dispose d’une radio qui Ă©met 24 heures sur 24, C-Lab. GĂ©rĂ©e par des Ă©tudiants, elle diffuse ses programmes sur la frĂ©quence 88,4 MHz dans toute l’agglomĂ©ration rennaise. En 1998, celle-ci hĂ©rite du SUED un studio d’enregistrement propre, avant d’amĂ©nager dans le bĂątiment EREVE en 2004 et d’y trouver de nouveaux locaux. La radio dispose par ailleurs d’un studio de production au Diapason sur le campus de Beaulieu.

L’universitĂ© dispose aussi d’un journal depuis 2008. Le 2 est publiĂ© par l’universitĂ© et s'adresse aux personnes frĂ©quentant l’universitĂ©, Ă©tudiants comme personnels.

La mĂȘme annĂ©e, l’universitĂ© a lancĂ© sa webTV, l’aire d’u[76]. Celle-ci fonctionne sous la forme de la VOD, et dispose d’un fonds de plus de 500 documents crĂ©Ă© depuis 1987, puis numĂ©risĂ© Ă  partir de 2004. Celui-ci comporte des documents crĂ©Ă©s dans le cadre des activitĂ©s de recherches et d'enseignements de l'universitĂ©, mais aussi issu de partenariats avec d'autres institutions rĂ©gionales ou nationales[77].

Associations Ă©tudiantes

Avec ses quelque cinquante associations Ă©tudiantes[78], l'universitĂ© Rennes 2 est l’une des universitĂ©s françaises qui compte le plus grand nombre d'associations par Ă©tudiant.

Depuis le dĂ©but de 2005, et l’inauguration du bĂątiment EREVE, elles disposent d’un espace destinĂ© Ă  leurs activitĂ©s et intĂ©grĂ© dans l’espace de l’universitĂ©. Cependant, la plupart d’entre elles sont toujours dissĂ©minĂ©es dans les diffĂ©rents bĂątiments du campus.

Des associations diverses sont présentes sur le campus. Nationales comme Genepi, ou plus locales, elles sont centrées sur des projets se déroulant à l'intérieur comme à l'extérieur du campus.

En 2017, le Bureau de la Vie Étudiante de l'universitĂ© Rennes 2 est crĂ©Ă©, il rassemble l'ensemble des associations Ă©tudiantes et des Ă©lus Ă©tudiants de l'universitĂ©, pour proposer des actions Ă  l'Ă©chelle du campus.

Vie culturelle

Le Tambour, auditorium du bùtiment O accueille plusieurs événements sur le campus de Villejean.

Plusieurs festivals rythment la vie du campus. La plupart sont dĂ©veloppĂ©s par des Ă©tudiants de l’universitĂ© et couvrent une variĂ©tĂ© de domaines trĂšs large. Certains peuvent Ă©voluer et se dĂ©velopper hors des murs de l’universitĂ© au point de devenir autonome, comme le festival Electroni(k), dernier exemple en date. L’universitĂ© accueille aussi d’autre Ă©vĂšnements de la ville grĂące Ă  ses Ă©quipements comme l’auditorium du Tambour.

Parmi les festivals issus de l’universitĂ©, on compte K-barrĂ© qui sert d’espace de crĂ©ation et de reprĂ©sentation de crĂ©ations scĂ©niques Ă©tudiantes et le festival Entrez dans L'ArĂšne (par l'association L'ArĂšne ThĂ©Ăątre, nĂ©e en 1996) qui permet la diffusion de crĂ©ations thĂ©Ăątrales et d'art vivant. Roulements de tambour, portĂ© par les Ă©tudiants en musicologie, rĂ©unit lui diverses crĂ©ations musicales. Les Tubas d'or enfin sont une compĂ©tition qui vise depuis 2005 Ă  faire dĂ©couvrir des talents dans le monde des courts-mĂ©trages.

D’autres festivals qui se sont autonomisĂ©s continuent Ă  se tenir sur le campus[79]. Travelling, principal festival cinĂ©matographique rennais, est nĂ© Ă  Rennes 2 de l'association Clair obscur. Il s’est dĂ©veloppĂ© Ă  partir de l’universitĂ© Ă  partir de 1990, avant de s’étendre Ă  l’ensemble de l’agglomĂ©ration. Electroni(k), festival spĂ©cialisĂ© en musique Ă©lectronique, arts et technologies est prĂ©sent dans d’autres villes bretonnes. Mythos[80], le festival des arts de la parole, existe depuis 1996. Il compte plusieurs sites dans la ville de Rennes en plus du campus.

D’autres festivals comme Jazz Ă  l'Ouest[81], festival de jazz de l'agglomĂ©ration rennaise, et reprĂ©sentĂ© sur le campus en plus de manifestations sur diffĂ©rents sites de Rennes. Par ailleurs, d’autres festivals comme les Transmusicales sont issus de l'environnement de l'universitĂ©[82] - [79].

Violences

En 2017, deux doctorantes et une enseignante portent plainte contre le directeur de l'UFR STAPS. L'enseignant est immédiatement suspendu par le président et la justice saisie. Le professeur est mis en examen pour harcÚlement sexuel, agressions sexuelles et viols et placé sous contrÎle judiciaire. En 2022 une décision de justice l'autorise à enseigner de nouveau dans son département[83]. La présidente de l'université passe outre cette décision et maintient l'interdiction d'apparaitre sur le campus pour le professeur.

Mouvements sociaux

« Vive la dictariat du prolétature ».

Depuis la crĂ©ation de l'universitĂ© Rennes 2 peu avant 1968, des mouvements sociaux d’étudiants ont frĂ©quemment marquĂ© l’histoire du campus. Ils ont souvent montrĂ© leur mĂ©contentement par rapport aux rĂ©formes liĂ©es au systĂšme universitaire ou Ă  l’emploi. La durĂ©e des mobilisations, qui peuvent se traduire par des blocages, sont variables mais peuvent parfois durer plusieurs mois. Parmi les mouvements rĂ©cents ayant provoquĂ© des blocages, l’opposition au contrat d'insertion professionnelle[84] en 1994, contre la sĂ©lection Ă  l'entrĂ©e de l'universitĂ©[85] - [86] en 1995, contre le plan 3UM[87] en 1998, contre la rĂ©forme LMD[88] en 2003, contre le Contrat premiĂšre embauche[89] en 2006, contre la loi relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s des universitĂ©s[90] en 2007, en 2009 contre la masterisation des concours d'enseignement[91] - [92], en 2016 contre la loi Travail, en 2018 contre la loi ORE.

Des graffitis reflĂ©tant ces mouvements sont visibles Ă  diffĂ©rents endroits du campus de Villejean. Ils se trouvent sur le bĂątiment « B » entre le toit et le linteau des fenĂȘtres du 2e Ă©tage. Citons : « Vive la dictariat du prolĂ©tature » du cĂŽtĂ© rue, « Poirier, moustaches assymĂ©tric = Sale flic », ou plus rĂ©cemment en 2016 et 2018 « Vive la Commune » du cĂŽtĂ© agora. Elle est parfois surnommĂ©e « Rennes 2 la rouge » en raison de ces manifestations politiques[93]. Selon Gilles Richard, « dĂšs sa crĂ©ation, Rennes 2 est donc rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre politisĂ©e Ă  gauche, a contrario de Rennes 1, rĂ©putĂ©e plus Ă  droite. »[93]. Selon Tudi Kernalegenn, « le mouvement Ă©tudiant Ă  Rennes 2, dans les annĂ©es 70, Ă©tait marquĂ© par les Ă©tudiants en sociologie qui, pour beaucoup, faisaient partie du mouvement maoĂŻste, puissant Ă  l’époque Ă  Rennes, comme le mouvement trotskiste. Idem l’Union dĂ©mocratique bretonne, un parti autonomiste breton marquĂ© Ă  gauche. »[93]

Évolution dĂ©mographique

Évolution dĂ©mographique de la population universitaire
1969 1972 1975 1979 1981 1984 1986 1987 1990 1992
6 613[14]6 638[94]7 562[94]8 481[94]9 861[94]12 483[94]13 000[39]13 848[94]16 306[94]18 500[19]
1993 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
20 948[94]19 615[94]20 151[94] - [95]20 174[96]20 162[97]20 749[98]21 434[99]21 453[100]20 136[101]18 937[102]
2007 2008 2009 2010 2011 2013 2015 2016 - -
17 376[103]16 421[104]17 004[105]17 836[106]19 478[107]21 445[108]22 597[5]23 737[5]--

Personnalités liées à l'université

Enseignants

Mårio Soares, 17e président du Portugal et ancien enseignant de l'université.

L'université a compté des professeurs reconnus dans différents domaines dans ses rangs :

Dans le domaine acadĂ©mique, l'universitĂ© a comptĂ© des enseignants de renom comme Anne Malki-Le Meur, professeure Ă©mĂ©rite de grammaire allemande, Jacques Bompaire, hellĂ©niste et prĂ©sident de l'universitĂ© Paris-Sorbonne, Jean Bousquet, archĂ©ologue et directeur de l'École normale supĂ©rieure, Jean Delumeau, historien et membre de l’AcadĂ©mie des inscriptions et belles-lettres, Bernard MiĂšge, prĂ©sident de l'universitĂ© Grenoble-III, ou encore Jean-François Huchet, prĂ©sident de l'INALCO[109]. On y retrouve Ă©galement Jean Ollivro, distinguĂ© de l'ordre de l'Hermine en 2005 et prĂ©sident de l'association Bretagne Prospective / Breizh Diawel.

Dans le domaine politique, l'universitĂ© a comptĂ© des enseignants comme MĂĄrio Soares[110], prĂ©sident du Portugal qui enseigna la langue et la civilisation portugaise lors de son exil en France entre 1971 et 1973, Jean-Yves Le Drian[14], prĂ©sident de la rĂ©gion Bretagne, ministre de la DĂ©fense sous François Hollande et ministre des Affaires Ă©trangĂšres sous Emmanuel Macron, Gonzalo GarcĂ­a NĂșñez, directeur de la Banque centrale du PĂ©rou, invitĂ© par l'IDA en 2007-2008, Louis Le Pensec[14], ministre Ă  plusieurs reprises, ou encore Henri FrĂ©ville, dĂ©putĂ©, sĂ©nateur, et ancien maire de Rennes.

L'universitĂ© a aussi comptĂ© des artistes comme Dominique Fernandez[49], prix MĂ©dicis 1974, prix Goncourt 1982, et membre de l’AcadĂ©mie française, l'auteur tchĂšque Milan Kundera[111] (1929), prix MĂ©dicis 1973, Anne F. GarrĂ©ta[49], Ă©crivain et membre de l'Oulipo, prix MĂ©dicis 2002, Robert Merle[49], Ă©crivain et prix Goncourt 1949, ou encore l'auteur argentin Juan JosĂ© Saer[112], prix Nadal 1987.

Étudiants

Marylise Lebranchu est l'une des ministres qui a étudié à l'université Rennes 2.

Plusieurs anciens étudiants de l'université ont eu une visibilité nationale ou internationale.

Dans le domaine de la musique, des chanteurs comme AgnĂšs Windenberger, virtuose de la flute traversiĂšre, Étienne Daho[14], chanteur pop ayant remportĂ© plusieurs disques d'or ou de platine, Muriel Laporte, chanteuse du groupe Niagara, Denez Prigent[14], chanteur breton, Philippe Katerine[113], Marion Lemonnier, chanteuse, compositrice de musique pour une grande tĂ©lĂ©vision brĂ©silienne, Sabine Devieilhe ou encore LeĂŻla[114], finaliste de l'Ă©mission la Nouvelle Star 2009, comptent parmi les anciens Ă©tudiants de l'universitĂ©.

Dans le domaine politique, des ministres comme Jean-Yves Le Drian et Marylise Lebranchu[115] ont étudié à l'université, tout comme Bernadette Malgorn, haute fonctionnaire française et conseiller maßtre à la Cour des comptes, Jean Brihault, vice-président de la Fédération européenne de handball et ancien président de l'université, le diplomate américain Mark Boulware, ou encore Gaël Roblin (br), militant indépendantiste breton[116], comptent parmi les anciens de l'université.

Dans le monde des arts, Philippe Le Guillou, prix Médicis 1997[117], Christophe Honoré[118], scénariste, écrivain, et réalisateur de Les Chansons d'amour, film en sélection officiel au festival de Cannes, ou encore Gustave Parking, humoriste, sont des anciens de l'institution.

Sur le plan des médias, Anne-Claire Coudray, présentatrice du 20 heures de TF1[119], Valérie Heurtel, présentatrice TV dans le groupe France télévision, ou Germain Lechaussée[120], Présentateur TV à CCTV-F[121] sont eux aussi d'anciens étudiants de l'université.

Docteurs honoris causa

L'université Rennes 2 compte quinze docteurs honoris causa.

L'universitĂ© a remis cette distinction Ă  des universitaires comme Jean-Pierre Wallot[122], prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© royale du Canada de 1999 Ă  2001, Robert Leaper[122], professeur Ă©mĂ©rite d'anglais Ă  l’universitĂ© d'Exeter, Jules Wilmet[123], professeur Ă©mĂ©rite de gĂ©ographie de l’universitĂ© catholique de Louvain, Radu Toma, linguiste roumain, ou encore Paul L. Harris[124], professeur de psychologie Ă  l’universitĂ© Harvard.

L'université a aussi remis cette distinction à des personnalités politiques comme Mårio Soares qui y a enseigné[110], président du Portugal de 1986 à 1996, Mary Robinson, présidente de la République d'Irlande de 1990 à 1997, Alpha Oumar Konaré[125], président de la République du Mali de 1992 à 2002, ou encore John Hume[124], prix Nobel de la paix 1998.

Des artistes ont aussi eu cette distinction comme Richard Ford, prix Pulitzer 1996, Mario Vargas Llosa[126], prix Cervantes 1994 (« Ma Parente d'Arequipa », l'allocution qu'il prononça lors de la remise de son doctorat honoris causa fut par la suite publiĂ©e[alpha 5]), Miguel Angel Estrella, pianiste argentin et ambassadeur de l'Argentine Ă  l'UNESCO, Jorge Edwards[123], prix Cervantes 1999, Abdellatif LaĂąbi[124], poĂšte et Ă©crivain marocain, ou encore Jorge SemprĂșn[124], prix FĂ©mina et membre de l'AcadĂ©mie Goncourt.

L'universitĂ© dans les Ɠuvres de fiction

Le film BrocĂ©liande (2003) rĂ©alisĂ© par Doug Headline avec CĂ©dric Chevalme et Elsa KikoĂŻne. Une partie de l'histoire se passe sur le campus de Villejean mais le tournage s'est dĂ©roulĂ© dans un autre lieu, et la seule rĂ©fĂ©rence Ă  l'universitĂ© est la courte sĂ©quence oĂč l'on voit une carte d'Ă©tudiant « Rennes 2 » orange de 2001-2002. Dans Suite armoricaine (2015) de Pascale Breton, le tournage comme le scĂ©nario du film se situent dans ce mĂȘme campus[127].

Logotypes

  • Divers logotypes utilisĂ©s par Rennes 2
  • UtilisĂ© avant la crĂ©ation de l'UEB.
    Utilisé avant la création de l'UEB.
  • UtilisĂ© jusqu'en septembre 2010.
    Utilisé jusqu'en [128].
  • UtilisĂ© jusqu'en dĂ©cembre 2015.
    Utilisé jusqu'en [128].
  • Depuis le 1er janvier 2016 et la disparition de l'UEB remplacĂ©e par l'UBL.
    Depuis le et la disparition de l'UEB remplacée par l'UBL[129].

Notes et références

Notes

  1. Université créée par la restructuration de la faculté de lettres de Rennes, fondée elle en 1810.
  2. L'Ă©tablissement a comme nom administratif Rennes-II[4], et a utilisĂ© auparavant les noms d’universitĂ© de Haute-Bretagne puis d’universitĂ© Rennes 2 Haute-Bretagne. Le nom actuel Rennes 2 est utilisĂ© depuis .
  3. Les deux autres plus grands centres de recherche et d’enseignement travaillant aussi dans ces domaines de la rĂ©gion Ă©tant l’universitĂ© de Nantes et l’universitĂ© d'Angers.
  4. Mandat écourté à la suite d'une démission.
  5. Entretien avec Mario Vargas Llosa, suive de : "Ma Parente d'Arequipa", Mario Vargas LLosa, Terre de brume, 2003 (ISBN 2843621976).

Références

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Voir aussi

Bibliographie

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