Magda Hollander-Lafon
Magda Hollander-Lafon est une écrivaine française d'origine hongroise. Née le , d'origine juive, elle est déportée en février 1944 au camp d’extermination d'Auschwitz. Survivante de la Shoah, elle arrive en 1954 en France. En 2012, elle écrit l'ouvrage Quatre petits bouts de pain pour témoigner de sa survie des camps de la mort. En 2021, elle publie un autre texte, Demain au creux de nos mains adressé à la jeunesse du XXIe siècle.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Magdolna Hollander |
Nationalités |
hongroise (jusqu'en ) française (depuis ) |
Activités |
Distinction |
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Biographie
Magdolna Hollander naît le [1], en Hongrie[2], à Záhony[3]. Sa mère se nomme Esther et elle a une sœur, de quatre ans sa cadette, nommée Irène[4].
En mars 1944, les trois femmes de la famille sont déportées à Auschwitz. La mère et la sœur de Magda sont immédiatement gazées, ce que lui annonce brutalement une kapo polonaise[5] ; pour sa part, la jeune fille ment sur son âge, affirmant qu'elle a dix-huit ans, suivant un conseil reçu peu avant. Elle est alors envoyée aux travaux forcés[6]. Durant l'hiver 1944-1945, elle est évacuée à pied vers un autre camp ; lors d'un transfert en avril 1945, elle s'évade avec quatre autres détenues. Les fugitives se cachent dans un bois, puis sont confiées par des soldats américains à des fermiers[3].
Elle survit notamment grâce à une femme mourante qui lui donne quatre bouts de pain, à un gardien qui lui remet des chaussures pour qu'elle ne retarde pas la colonne de travailleuses[5].
Par la suite, Magda devient éducatrice de jeunes enfants, psychologue pour enfants et apprend le français en Belgique. En 1954, elle emménage en France et s'y fiance[2] - [3] - [7] - [8]. Elle passe ensuite quarante-quatre ans à s'occuper d'enfants dans un orphelinat[9] où elle se convertit au christianisme[10].
Ĺ’uvres
En 2012, Magda Hollander-Lafon publie Quatre petits bouts de pain : Magda Hollander-Lafon, Quatre petits bouts de pain : des ténèbres à la joie, Paris, Albin Michel, , 139 p. (ISBN 978-2-226-24070-5, OCLC 1010161941)[2].
En 2021, elle publie Demain au creux de nos mains : Magda Hollander-Lafon, Demain au creux de nos mains, Montrouge, Bayard, , 156 p. (ISBN 9782227499706, OCLC 1247159224)[2] - [11].
Bibliographie
Hommages
- L'Établissement Régional d’Enseignement Adapté de Rennes (Ille-et-Vilaine) porte son nom[12].
- Une place Ă Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) porte son nom depuis le [13] - [14].
Notes et références
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- Fanny Cheyrou 2021, Dates, p. 17.
- Camille de Longvilliers, « Une vie contagieuse d’amour : Magda Hollander-Lafon », Aleteia,‎ (lire en ligne).
- Fanny Cheyrou 2021, Magda, p. 12.
- Philippe Delaroche, « L'hymne à la vie de Magda Hollander-Lafon », L'Express,‎ (ISSN 0014-5270, lire en ligne).
- Fanny Cheyrou 2021, Dites que vous avez dix-huit ans, p. 15.
- Véronique Maignant, « Magda Hollander-Lafon aux jeunes apprentis de l’Ifac de Brest : “Faites confiance à toute cette beauté qui est en vous” », Bretagne Économique,‎ (lire en ligne).
- « Magda Hollander Lafon », France Inter (consulté le ).
- Frédéric Lenoir et Leili Anvar, « Des ténèbres à la joie avec Magda Hollander Lafon », France Culture,‎ (lire en ligne).
- Fanny Cheyrou 2021, Réconciliée avec la croix, p. 16.
- Pascal Simon, « ENTRETIEN. Pour Magda Hollander-Lafon : « demain dépend de chacun de nous » », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Académie de Rennes, « ÉREA Magda-Hollander-Lafon », sur erea-magda-hollander-lafon-rennes.ac-rennes.fr (consulté le ).
- Ouest-France, « Vern-sur-Seiche. Magda Hollander-Lafon, déportée à Auschwitz », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Ouest-France, « Vern-sur-Seiche. Déportée, Magda Hollander-Lafon donne son nom à une place », sur ouest-france.fr, (consulté le ).