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Histoire des transports en commun de Rennes

Les transports en commun rennais ont une histoire assez classique : après l'avènement des réseaux ferrés, les bus et les aménagements pour voitures (grands boulevards et rocade) ont suivi l'évolution de la ville, jusqu'à la mise en place d'une solution de transport en site propre (le métro). À noter cependant la mise en place à partir de 1998 d'un réseau de vélos à louer, géré informatiquement, le Vélo à la carte, qui constitua une innovation pour l'époque.

Avant la révolution industrielle

En 1788, Rennes est reliée à Versailles tous les jours, « par caroſſe et fourgon »[1].

Les débuts : le chemin de fer sous toutes ses formes

La gare de Rennes

Sa création remonte à 1857 par la Compagnie de l'Ouest, l'inauguration ayant lieu les 26, 27 et en présence de Napoléon III. Excentrée par rapport au centre-ville, elle est située un kilomètres au sud de celui-ci, en pleine campagne, ce qui laisse sceptique les rennais[2]. L'aménagement de l'avenue de la gare (avenue janvier), permet la liaison avec le reste de la ville, jusqu'alors limité au boulevard de la Liberté. Un service d'omnibus (voitures à louer) est alors mis en place.

Les TIV

La gare de la Croix-de-Mission Ă  Rennes
La gare de Rennes-Viarmes[3], tout au début du XXe siècle
Noter le train mixte des TIV, tracté par une locomotive-tender, composé de trois wagons et deux voitures

La mise en exploitation des Tramways d'Ille et Vilaine en 1894[4] apportait déjà un minimum de service : bien qu'acteurs à l'échelle départementale, les TIV ont plusieurs haltes et gares présents dans Rennes, offrant jusqu'en 1950 un service complémentaire de transports urbains.

Les principales gares étaient la Croix-de-Mission, Saint-Cyr (sur le site actuel des Chèques Postaux), Viarmes (actuellement un des sites de l'Académie de Rennes) et La Touche (logements sociaux actuellement). Ce dernier site abritait également les ateliers et le dépôt des locomotives.

Il ne reste aujourd'hui presque aucune trace de l'ancien réseau TIV. Un bâtiment voyageurs[5] à l'est du Mail François Mitterrand, masqué par une aubette, a été démoli en . À Chantepie, des rails ont été posés en 2008[6]pour le souvenir.

Le tramway de Rennes

Tracé du réseau de tramway de Rennes en 1916, à son apogée.
Tramways rennais devant l'Opéra de Rennes.

L'histoire des transports en commun rennais débute avec le tramway de Rennes à voie métrique, exploité entre 1897 et 1952 par la Compagnie de l'Ouest Électrique sous le nom de Tramways Électriques Rennais (TER). Il s'agit d'un réseau rayonnant autour de la place de la mairie, où la majorité des correspondances se font. La première ligne interurbaine est mise en place en 1907 vers Cesson-Sévigné. En 1952, victimes de leur âge, les trams arrêtent leur service pour laisser place aux bus, qui les complétaient déjà.

Modernisation des transports en commun avant guerre

L'arrivée du service de bus

Vestiges de voies ferrées du tram dans les pavés de la place du Parlement
Apparition des premières lignes de bus en 1933, en complément du tram.
Les dernières lignes de tram, à la fin des circulations en 1952.

En 1933, la COE met en place un réseau d'autobus complémentaire au tramway. Un nouveau centre pour le réseau est choisie par la COE et la municipalité : la place de la République. Des bus Citroën C6G1 et Latil, à gazogène, sont mis progressivement en service. Les premiers oblitérateurs automatiques font leur apparition à la fois dans le bus et les trams.

Le , le conseil municipal demande le remplacement des trams par des bus. Ce projet sera retardé par la guerre, et le dernier tram circule en 1952.

Plusieurs vestiges de ces réseaux ferrés sont encore visibles à Rennes, notamment place du Parlement de Bretagne et rue de la Monnaie pour le tram.

Construction de l'aéroport de Rennes

L'aéroport de Rennes - Saint-Jacques est construit à partir de 1931 et inauguré en en présence du ministre de l'air, Pierre Cot. L'aéroport sera bombardé durant la guerre. Une nouvelle aérogare sera inaugurée en 1953, démolie et reconstruite en 1973.

Un réseau uniquement bus

La place de la République, noyau du réseau de bus rennais
Plan du réseau de bus en 1954
Plan du réseau de bus en 1972

La disparition du tram en 1952 occasionne quelques petits changements : les Tramways Électriques Rennais deviennent les Transports urbains rennais (TUR) et les bus reprennent l'intégralité des lignes exploitées par les trams. Quelques extensions de lignes permettent de desservir certains quartiers jusqu'ici délaissés : rue de Nantes, Ste Thérèse… L'exode rural d'après-guerre obligera à renforcer davantage le réseau : desserte de Cleunay, du quartier de l'Europe, des Champs Manceaux, de Villejean, ZUP sud… À partir de 1951, des bus MGT entreront en service[7].

RĂ©seau en 1954[8] RĂ©seau en 1966[8]
1 : Gare SNCF - Route de Fougères
2 : Cimetière du Nord - Cimetière de l'Est
3 : Place de la Mairie - Route de Paris
4 : Place de la Mairie - Route de Nantes
5 : Place de la Mairie - Route de Vern
6 : Place de la Mairie - Route de Lorient
7 : Place de la République - Sainte-Thérèse
8 : Place de la Mairie - Cesson
F : Route de Fougères - Route de Vern
E : Cimetière de l'Est - Cimetière Nord
P : Mairie - Route de Paris
4 : Route de Nantes - Europe
T : Route de Lorient - Sainte-Thérèse
U : RĂ©publique - Cleunay
C : Mairie - Cesson
8 : RĂ©publique - Villejean
9 : Mairie - Champs-Manceaux

La concession signée pour l’exploitation du réseau de tramways électriques par la COE expire le . La ville décide alors de mettre en place un nouveau contrat d'exploitation, pour environ 4 ans : les Transports Urbains Rennais laissent la place au Service des transports agglomération rennaise, le STAR, nouvelle appellation commerciale du réseau de transports en commun de Rennes. La tarification des transports par section laisse sa place au ticket horaire, valable une heure, en 1975.

Plan du réseau de bus en 1997

D'autres communes sont desservies en plus de Cesson-Sévigné : création de la ligne 12 vers Chartres-de-Bretagne en , dont la desserte est assurée en sous-traitance par la société Drouin. En 1974, Saint-Grégoire et Chantepie sont desservies par un double prolongement de la ligne 2. Ces dessertes sont renforcées en 1978[9].

Plusieurs innovations techniques sont mises en place[10] : commande des portes par bouton-poussoir pour les passagers (self service), essai (avorté) d'un appareil de vente de tickets embarqué. En 1972 apparaissent les premiers couloirs de bus et, en 1977, les premiers autobus articulés[10]. Le service de nuit est mis en place en 1973 pour permettre le dimanche soir aux étudiants de Villjean de rejoindre le campus depuis la gare. En , un réseau de transports de nuit en semaine est mis en place pour compléter la desserte[9].

Le réseau vers 1980[11]
Lignes et parcours
  • 1 : Route de Fougères - Gare SNCF - TorignĂ©
  • 2 : Saint-GrĂ©goire/Centre commercial Nord - Gare SNCF - Chantepie
  • 3 : Mairie - Saint-Laurent
  • 4 : Mairie - Europe
  • 5 : RĂ©publique - Landrel
  • 6 : Mairie - Cesson-SĂ©vignĂ©
  • 7 : RĂ©publique - Cleunay
  • 8 : Villejean - RĂ©publique - Hautes-Ourmes
  • 9 : RĂ©publique - Alma
  • 10 : Villejean - HĂ´tel-Dieu - Beaulieu Restaurant universitaire
  • 11 : ZI Ouest (Route de Lorient) - RĂ©publique - Campus de Beaulieu
  • 12 : RĂ©publique - Boulevard Clemenceau - Chartres-de-Bretagne
  • 13 : BrĂ©quigny Piscine - Alma - Hautes-Ourmes
  • 14 : RĂ©publique - Boulevard du Portugal
  • 15 : Gare routière - Villejean - Beauregard
  • 17 : Mairie - Monts d'ArrĂ©e

À partir de , le Syndicat intercommunal des transports en commun de l’agglomération rennaise (SITCAR) organise les transports de l’agglomération pour le compte de Rennes District, l'intercommunalité de la région rennaise[10]. En effet, l'augmentation de la population rennaise se faisant à présent majoritairement sur les communes périphériques. Entre 1980 et 1982, quatorze nouvelles lignes sont créées, à tarification unique, tandis que le dépôt de la plaine de Baud est créé[10]. La gestion des transports scolaires est assurée par le SITCAR en 1984[10].

Le réseau en journée en septembre 1982 Le réseau en septembre 1996[10] - [12]
Lignes urbaines
  • 1 : Maurepas - RĂ©publique - TorignĂ©
  • 2 : ligne des weekends et jours fĂ©riĂ©s se substituant aux lignes 20, 21 et 22
  • 3 : Mairie - Saint-Laurent
  • 4 : Cloteaux - Saint-Laurent
  • 5 : RĂ©publique - Landrel
  • 6 : Mairie - Cesson-SĂ©vignĂ©
  • 7 : Patton - RĂ©publique - Cleunay
  • 8 : Villejean - RĂ©publique - Hautes-Ourmes
  • 9 : RĂ©publique - Alma
  • 10 : Villejean - HĂ´tel-Dieu - Beaulieu Restaurant universitaire
  • 11 : ZI Ouest (Route de Lorient) - RĂ©publique - Longs Champs
  • 13 : BrĂ©quigny Piscine - Alma - Hautes-Ourmes
  • 14 : RĂ©publique - Boulevard du Portugal
  • 15 : Gare routière - Villejean - Beauregard
  • 20 : Centre commercial Nord - RĂ©publique - Breil
  • 21 : Centre commercial Nord - RĂ©publique - Haut-SancĂ©
  • 22 : Saint-GrĂ©goire - RĂ©publique - Chantepie/GĂ©riatrie
Lignes suburbaines
  • 12 : RĂ©publique - Boulevard Clemenceau - Chartres-de-Bretagne
  • 50 : Hoche - ThorignĂ©-Fouillard
  • 51 : Hoche - Betton
  • 52 : Hoche - La Chapelle-des-Fougeretz
  • 53 : RĂ©publique - Vezin-le-Coquet - La Chapelle-Thouarault
  • 54 : Gare routière - Le Rheu - CintrĂ©
  • 55 : Gare routière - Mordelles
  • 56 : RĂ©publique - MoignĂ© - ChavagnĂ©
  • 57 : RĂ©publique - Saint-Jacques-de-la-Lande
  • 58 : BrĂ©quigny - Saint-Jacques-de-la-Lande
  • 59 : RĂ©publique - Bruz
  • 60 : Gare routière - Pont-PĂ©an
  • 61 : Gare routière - Noyal-sur-Seiche - Saint-Erblon
  • 62 : Gare SNCF - Vern-sur-Seiche
  • 63 : Gare routière - Saint-Jacques-de-la-Lande - Bruz - Pont-RĂ©an
Lignes urbaines
  • 1 : ChĂŞne-Germain - Maurepas - RĂ©publique - TorignĂ© (prolongĂ© Ă  Portugal les dimanches et fĂŞtes)
  • 3 : Mairie - Gayeulles - Saint-Laurent
  • 4 : BrĂ©quigny - Mairie - Europe - Saint-Laurent
  • 5 : RĂ©publique - Jacques Cartier - Poterie
  • 6 : Mairie - Cesson-SĂ©vignĂ© (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
  • 7 : Patton - RĂ©publique - Cleunay
  • 8 : Villejean - RĂ©publique - Hautes-Ourmes
  • 9 : RĂ©publique - Jacques Cartier - Centre commercial Alma (limitĂ© Ă  Suède les dimanches et fĂŞtes)
  • 10 : Villejean - HĂ´tel-Dieu - Beaulieu Restaurant universitaire (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
  • 13 : BrĂ©quigny Piscine - Centre commercial Alma - Hautes-Ourmes (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
  • 14 : RĂ©publique - Boulevard du Portugal (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
  • 16 : Beauregard - Villejean - Pontchaillou - RĂ©publique - Beaulieu - ZAC de Coesmes (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
  • 17 : ZI Ouest (limitĂ© Ă  Stade Rennais les dimanches et fĂŞtes) - RĂ©publique - Gare SNCF - Chantepie
  • 18 : Mairie - Cimetière Nord - Saint-GrĂ©goire (Plaine de Baud - Mairie - Trois Croix Cimetière Nord les dimanches et fĂŞtes)
  • 20 : ZI Sud-Est - Saint-SaĂ«ns - Gare - Cimetière Nord - Centre commercial Nord (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
  • 30 : Villejean - Beauregard - Patton - Saint-Laurent - Beaulieu - ZAC de Coesmes (pas de service les dimanches et fĂŞtes)
Lignes périphériques (du lundi au vendredi)
  • A : Hautes-Ourmes - Cimetière Est - Beaulieu - Joliot-Curie
  • D : Hautes-Ourmes - BrĂ©quigny - ZI Ouest
  • G : BrĂ©quigny - Hautes-Ourmes - Haut-SancĂ© - ZI Est
  • H : Cimetière Est - BrĂ©quigny - Beauregard
Lignes suburbaines
  • 12 : RĂ©publique - La Janais - Chartres-de-Bretagne
  • 50 : Hoche - ThorignĂ©-Fouillard
  • 51 : Hoche - Betton
  • 52 : Hoche - La Chapelle-des-Fougeretz
  • 53 : RĂ©publique - Vezin-le-Coquet - La Chapelle-Thouarault
  • 54 : Cours des AlliĂ©s - Le Rheu - CintrĂ©
  • 55 : Cours des AlliĂ©s - Mordelles
  • 56 : RĂ©publique - MoignĂ© - ChavagnĂ©
  • 57 : RĂ©publique - Saint-Jacques-de-la-Lande (fonctionne aussi les dimanches et fĂŞtes)
  • 58 : BrĂ©quigny - Saint-Jacques-de-la-Lande
  • 59 : RĂ©publique - Bruz
  • 60 : Gare routière - Pont-PĂ©an
  • 61 : Cours des AlliĂ©s - Noyal-Chatillon-sur-Seiche - Saint-Erblon
  • 62 : Gare SNCF - Vern-sur-Seiche
  • 63 : Gare routière - Saint-Jacques-de-la-Lande - Bruz - Pont-RĂ©an
  • 64 : Place Hoche - Beaulieu - AcignĂ©
  • 65 : Cours ders AlliĂ©s - PacĂ©
  • 66 : Cours ders AlliĂ©s - Saint-Gilles
  • 67 : Place Hoche - Cesson-SĂ©vignĂ© - Noyal-sur-Vilaine - BrĂ©cĂ©
  • 68 : Cours ders AlliĂ©s - GĂ©vĂ©zĂ©
  • 69 : Clayes - Parthenay-de-Bretagne - PacĂ© (rabattement sur la ligne 65)
  • 70 : Gare routière - Saint-Sulpice-la-ForĂŞt
  • 71 : Gare routière - Betton - ChevaignĂ©
  • 72 : Cesson-SĂ©vignĂ© - ThorignĂ©-Fouillard
Lignes de soirée
  • Service assurĂ© du lundi au samedi de 20 h 30 Ă  0 h sur les lignes suivantes :
    • 1N : ChĂŞne-Germain - Maurepas - RĂ©publique - TorignĂ© - Portugal
    • 4N : Alma - BrĂ©quigny - Mairie - Europe - Saint-Laurent
    • 7N : Patton - RĂ©publique - Cleunay
    • 8N : Villejean - RĂ©publique - Hautes-Ourmes
    • 16N : RĂ©publique - Beaulieu - ZAC de Coesmes (mise en service le [12])
  • Service assurĂ© les dimanches et fĂŞtes de 20 h Ă  0 h 20 sur les lignes suivantes :
    • Orange : Gare - RĂ©publique - Beaulieu - Joliot-Curie
    • Vert : Gare - RĂ©publique - Pontchaillou - Villejean
    • Violet : Gare - Italie - Alma - BrĂ©quigny - RĂ©publique - Gare
    • Jaune : Cleunay - Mairie - Europe - Saint-Laurent

Le , la Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR) devient aussi l'exploitant du réseau STAR mais délègue cette tache majoritairement à la STUR pour 70 % des services et aux affrétés pour les 30 % restants, tandis que le service de transport spécialisé est opéré par une association[10].

Le , trois lignes express sont crées depuis République (40ex) et la gare (41ex) vers le campus de Beaulieu et de la gare à la préfecture à Beauregard (42ex)[12].

Création de la rocade

La rocade RN 136 fait le tour de la ville et a Ă©tĂ© construite en plusieurs tronçons. CommencĂ©e en 1968 (tronçon sud, venant de Paris), elle est prolongĂ©e Ă  l'ouest le , puis au nord-ouest jusqu'Ă  la porte de Saint-Malo en 1988 et la rocade nord en 1996 jusqu'Ă  la porte des Longs-Champs. Le dernier tronçon de 7,8 km a Ă©tĂ© mis en service en pour refermer la boucle autour de Rennes et une partie des communes alentour, tout en incluant l'Ă©changeur vers la route des Estuaires (section A84).

La naissance du réseau de transports actuel

Le réaménagement de la gare de Rennes

La gare est réaménagée en 1992 par l'architecte Le Berre pour la mise en service du TGV Atlantique et dans une volonté de réunir le nord de la ville, actif économiquement, et le sud, essentiellement résidentiel. À cette occasion un accès sud et des bureaux sont construits pour en faire un centre d'affaires[2]. En 1995, la gare routière quitte l'emplacement occupé actuellement par Les Champs Libres pour venir s'accoler à la gare, alors que les fondations du futur métro sont déjà en cours de creusement[2].

Les haltes de Pontchaillou et de la Poterie sont créées en 1988. Ces arrêts sont desservis par une dizaine de TER Bretagne par jour.

STAR, le vélo

Un système de location de vélos a été mis en place à Rennes à partir du . Les vélos SmartBike, répartis en 25 stations, sont empruntables 24h/24 et 7j/7 pour deux heures par les abonnés possédant une carte à puce gratuite[13]. La gestion informatisée du parc a constitué une première[13], tout comme la prestation, assurée par une société commerciale, Clear Channel, gérant également la réalisation et la gestion du service. Ce service a été arrêté le .

Depuis le , la sociĂ©tĂ© Keolis a pris le relais avec « LE vĂ©lo STAR[14] », renommĂ© STAR, le vĂ©lo en 2018. Cette nouvelle offre de 1 285 vĂ©los, rĂ©partis en 81 stations dans son dĂ©ploiement maximal, est lancĂ©e le . La carte KorriGo est la carte d'abonnement pour ce service[15]. L'emprunt est possible 24h/24 et 7j/7, la durĂ©e d'emprunt gratuit Ă©tant rĂ©duite Ă  une demi-heure[14].

  • Le premier système dĂ©ployĂ© : le vĂ©lo Ă  la carte.
    Le premier système déployé : le vélo à la carte.
  • Second système dĂ©ployĂ© : STAR, le vĂ©lo (anciennement LE vĂ©lo STAR).
    Second système déployé : STAR, le vélo (anciennement LE vélo STAR).

L'avènement du métro

Le métro VAL de Rennes.
Le réseau de bus et métro en 2008

Afin de répondre à l'augmentation progressive de la fréquentation du réseau, le SITCAR étude sur l’opportunité d’un système de transport en commun en site propre entre 1986 et 1989. Plusieurs études seront menées sur deux mode de transport : Métro VAL (comme à Lille depuis 1983) ou tramway (comme le nouveau réseau de Nantes, ouvert en 1985). Le , le maire de Rennes Edmond Hervé fait voter au cours du conseil municipal la réalisation d'un transport en commun en site propre dans la ville, après des débats houleux l'opposition dont les écologistes menés par Yves Cochet préférant un tramway au VAL porté par le maire, jugeant le projet pharaonique[16] - [17]. C'est finalement cette technologie qui est choisie à une large majorité, après une séance ayant duré huit heures jusqu'au lendemain matin[16].

Rennes District devient en 1992 l'autorité organisatrice de transport urbain sur son périmètre, ce qui entraîne la disparition du SITCAR, le . Il est en partie remplacé en avril par la SEMTCAR (Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise)[18]. Le métro vient se placer dans ce projet par une desserte nord-ouest (Villejean, Pontchaillou) - sud-est de la ville (Blosne, Poterie).

La construction du métro se déroule du , date du lancement officiel des travaux par Edmond Hervé, président de Rennes District au , date de l'inauguration officielle de la ligne A du métro et du tout nouveau réseau de bus, entièrement refondu pour l'occasion.

Le mĂ©tro, Ă©quipĂ© de rames type VAL 208, est ouvert de 5 h 30 Ă  0 h 30 ; sa vitesse commerciale moyenne est de 32 km/h. Ă€ l'origine du projet, la frĂ©quentation moyenne prĂ©vue Ă©tait de 73 000 utilisations par jour. En 2006, elle est de plus de 120 000 utilisations par jour. De nouvelles rames ont Ă©tĂ© mises en service en 2012 afin d'offrir une frĂ©quence de 80 secondes aux heures de pointe[19].

La crĂ©ation d'une deuxième ligne de mĂ©tro de 14,1 km de longueur et d’orientation gĂ©nĂ©rale nord-est (Longs Champs, nouveau quartier des Champs Blancs) – sud-ouest (nouveau quartier de La Courrouze, Cleunay), en correspondance avec la ligne A aux stations Gares et Sainte-Anne a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e Ă  partir de fin 2007 (Ă©tude de faisabilitĂ©) par la SEMTCAR. Le tracĂ© dĂ©finitif a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le [20].

La ligne comprend 15 stations ; la distance moyenne entre stations est plus longue que sur la ligne A. Le choix de la solution technique (reconduction du système VAL ou choix d'un autre constructeur) a été arrêté en avec le choix du Cityval[21], permettant de commencer les travaux prévus en 2013 avec une mise en service estimée en 2018, puis décalée en 2019 puis en 2020, à nouveau reportée en 2021 à cause de la pandémie de Covid-19, puis en mai 2022 en raison de problèmes avec le matériel fourni par Siemens qui s'ajoutent aux conséquences liées à la pandémie[22] - [23]. Après d'autres reports et incertitudes[24], la mise en service a finalement lieu le [25].

La LGV Bretagne-Pays de la Loire

La LGV Bretagne-Pays de la Loire, est un prolongement de la branche ouest de la LGV Atlantique vers Rennes et Nantes, mis en service en 2017. En termes de fréquentation, il est prévu qu'elle apporte environ 2 millions de voyageurs supplémentaires. Cette ligne se raccorde au réseau ferré classique à Cesson-Sévigné.

Cette nouvelle ligne diminue le temps de transport entre Rennes et d'autres villes comme Laval (24 minutes), Paris (1h27, gain de 37 minutes), Lyon (3h50, gain de 21 minutes), Lille (3h20), Bruxelles (4 heures environ), Strasbourg (4h30 à 5 heures environ). La gare de Rennes sera réaménagée pour accompagner la croissance importante du réseau TER Bretagne ces dernières années et une liaison ferroviaire avec le nouvel aéroport du Grand Ouest.

Ce projet de transport s'accompagne d'un projet urbain, baptisĂ© EuroRennes, qui prendra place autour de la gare sur les ateliers SNCF et les rĂ©sidences pavillonnaires proches de la gare. 180 000 m2 sont ainsi prĂ©vus Ă  la construction[26].

Évolutions du réseau actuel

Évolutions du réseau de bus dans les années 2000

Une image appartenant au passé en 2022 : un Van Hool AG300 au niveau de la place du Champ-Jacquet, ce modèle n'est plus en service et les bus ne desservent plus la place dans le cadre de la restructuration accompagnant la mise en service de la ligne B du métro.

En 1999, la STUR (société des transports urbains rennais) remporte le contrat de délégation de service public d’exploitation du réseau STAR proposé par le District[27]. La STUR deviendra par la suite Keolis Rennes, filiale du groupe Keolis. Le contrat de délégation de service public a été renouvelé pour une période allant du et jusqu'au , renouvelé pour la période allant du au [28].

La mise en service du métro en a provoqué une importante restructuration du réseau de bus : les lignes urbaines sont réorganisées et les lignes suburbaines sont rabattues aux stations de métro[29].

De nouvelles lignes voient le jour[29] : l'indice 2 réapparait sous la forme d'une ligne entre Grand quartier et Haut Sancé (remplaçant la partie nord de la ligne 14, la partie sud de la ligne 1 puis la partie sud de la ligne 5), la ligne 3 absorbe la ligne 9 et relie Saint-Laurent au centre commercial Alma, l'indice 15 réapparaît sur le trajet Patton-Lycée de Bréquigny (par fusion de la partie nord de la ligne 7 et la partie sud de la ligne 4), la ligne 19 est créée entre Cleunay et Saint-laurent (par fusion des tronçons des lignes 4 et 7 non incorporés à la ligne 15), la ligne 33 (Saint-Jacques - La Poterie - Chantepie (33a) - Beaulieu (33b)) remplace en partie les lignes 13 et A, la ligne 34 (La Poterie - Cesson) remplace une partie de la ligne 13 et la ligne 45ex voit le jour entre République et la Lande du Breil. D'autres sont modifiées[29] : la ligne 1 relie la Mairie aux Champs Blancs (les lignes 2 et 5 reprenant sa partie sud), la ligne 5 relie toujours Portugal à République via un nouveau trajet (reprenant ceux des lignes 1 et 14), la ligne 6 change son terminus à Rennes, la ligne 10 se dote d'une antenne vers Cesson et la ligne 16 troque sa desserte de Pontchaillou au profit du tronçon de la ligne 8 non repris par le métro. Les lignes 10, 11, 17, 18, 30 et 31 sont inchangées[29]. Enfin les indices suivants disparaissent[29] : 4, 7, 8, 9, 13, 14, A.

Du côté du réseau suburbain, outre les nombreux rabattement sur les stations de métro, la ligne 12 (Rennes - Chartres-de-Bretagne) est renumérotée 72 par volonté d'harmonisation, la ligne 72 existante (Cesson - Thorigné) devenant 92 tandis que la ligne 91 (Bruz - Chartres-de-Bretagne - Noyal) est créée et que le service Taxi entre Bréquigny et Saint-Jacques devient la ligne 100[29].

Le réseau entre septembre 2002 et septembre 2004[30] - [31]
Lignes et parcours
Lignes urbaines (en gras, les lignes majeures)
  • a : J.F. Kennedy - La Poterie
  • 1 : ChĂŞne Germain - Maurepas - Mairie (fusionne avec la ligne 5 en [32])
  • 2 : Grand Quartier - Anatole France - RĂ©publique - Gares - La Poterie - Haut-SancĂ©
  • 3 : Alma - Jacques Cartier - RĂ©publique - Boulevard de VitrĂ© - Saint-Laurent
  • 5 : RĂ©publique - Jacques Cartier - La Poterie - Portugal (ligne absorbĂ©e par la ligne 1 en [32])
  • 6 : RĂ©publique - Cesson-SĂ©vignĂ©
  • 10a : Atalante Champeaux - Anatole France - Boulevard de VitrĂ© - Beaulieu - Cesson-SĂ©vignĂ©
  • 10b : Atalante Champeaux - Anatole France - Boulevard de VitrĂ© - Beaulieu - Beaulieu Chimie
  • 11 : ZI ouest - Stade Rennais - RĂ©publique - Gares - Saint-SaĂ«ns - ZI Sud-Est
  • 15 : Patton - RĂ©publique - LycĂ©e BrĂ©quigny
  • 16 : Beauregard - Villejean-UniversitĂ© - Pontchaillou - RĂ©publique - Beaulieu - Beaulieu Atalante
  • 17 : RĂ©publique - Gares - Haut-SancĂ© - Chantepie
  • 18 : Mairie - Cimetière Nord - Saint-GrĂ©goire
  • 19 : Cleunay - RĂ©publique - Fac de Droit - Saint-Laurent
  • 30 : Villejean - Beauregard - Patton - Saint-Laurent - Beaulieu - Beaulieu Atalante
  • 32 : Cleunay - Stade Rennais - Villejean-UniversitĂ© - Beauregard - Launay
  • 33a : Saint-Jacques - BrĂ©quigny - Henri FrĂ©ville - Clemenceau - La Poterie - Chantepie
  • 33b : Saint-Jacques - BrĂ©quigny - Henri FrĂ©ville - Clemenceau - La Poterie - Beaulieu - Beaulieu Atalante
  • 34 : La Poterie - ZI - Sud-Est - Cesson SĂ©vignĂ©
  • 40ex : RĂ©publique - Beaulieu Atalante
  • 41ex : Gares - Beaulieu Atalante
Lignes suburbaines
  • 50 : Sainte-Anne - ThorignĂ©-Fouillard
  • 51 : Sainte-Anne - Betton
  • 52 : Villejean-UniversitĂ© - La Chapelle-des-Fougeretz
  • 53 : RĂ©publique - Vezin-le-Coquet - La Chapelle-Thouarault
  • 54 : Charles de Gaulle - Le Rheu - CintrĂ©
  • 55 : Charles de Gaulle - Mordelles
  • 56 : Charles de Gaulle - MoignĂ© - ChavagnĂ©
  • 57 : RĂ©publique - Saint-Jacques-de-la-Lande - Campus de Ker Lann
  • 59 : Clemenceau - Bruz (terminus Clemenceau ramenĂ© Ă  Henri FrĂ©ville en [32])
  • 60 : Clemenceau - Pont-PĂ©an (terminus Clemenceau ramenĂ© Ă  Henri FrĂ©ville en [32])
  • 61 : Triangle - Noyal-Châtillon-sur-Seiche - Saint-Erblon
  • 62 : La Poterie - Vern-sur-Seiche
  • 63 : Gares - Saint-Jacques-de-la-Lande - Bruz - Pont-RĂ©an
  • 64 : RĂ©publique - Beaulieu - AcignĂ©
  • 65 : Villejean-UniversitĂ© - PacĂ©
  • 66 : Villejean-UniversitĂ© - Saint-Gilles
  • 67 : RĂ©publique - Cesson-SĂ©vignĂ© - Noyal-sur-Vilaine - BrĂ©cĂ©
  • 68 : Villejean-UniversitĂ© - GĂ©vĂ©zĂ©
  • 69 : Villejean-UniversitĂ© - PacĂ© - Parthenay-de-Bretagne - Clayes
  • 70 : Gares - Saint-Sulpice-la-ForĂŞt
  • 71 : Sainte-Anne - Betton - ChevaignĂ©
  • 72 : Clemenceau - Chartres-de-Bretagne (terminus Clemenceau ramenĂ© Ă  Henri FrĂ©ville en [32])
  • 73 : La Poterie - Corps-Nuds - Saint-Armel
  • 74 : Triangle - Orgères (prolongĂ©e Ă  BourgbarrĂ© en [32])
  • 75 : La Poterie - Nouvoitou (crĂ©Ă©e en [32])
  • 90 : AcignĂ© - Noyal-sur-Vilaine
  • 91 : Bruz - Chartres-de-Bretagne - Noyal-Châtillon-sur-Seiche
  • 92 : Cesson-SĂ©vignĂ© - ThorignĂ©-Fouillard
  • 100 : Saint-Jacques - Clemenceau (terminus Clemenceau ramenĂ© Ă  Henri FrĂ©ville en [32])

La réorganisation des lignes de bus urbaines et suburbaines, liée à l'arrivée du métro ont accru la fréquentation des transports en commun. Depuis le début des années 2000, le nombre de voyages effectués sur le réseau a doublé, pour arriver à environ 70 millions par an en 2012, soit plus de 170 voyages par habitant et par an[33].

Le réseau continue de s'agrandir en 2004 avec la création de la ligne 75 (Rennes-Nouvoitou) suite à l'élargissement de Rennes Métropole et 77 en 2006 afin de renforcer la desserte de Pacé[34] - [35].

Entre 2006 et 2009, afin de renforcer la desserte des communes périphériques, plusieurs lignes express interurbaines sont créées afin de desservir le plus rapidement possible les centres des communes périphériques[36] - [37] - [35] - [38] : 150ex, 154ex, 155ex, 157ex, Ker lann ex, 159ex, 161ex et 164ex.

Du côté du réseau urbain, la desserte de Saint-Jacques-de-la-Lande est considérablement renforcée le [37] : la ligne 1, devenant une ligne majeure, est restructurée pour desservir la commune jusqu'au quartier de la Monniais, qui n'était desservie que par la ligne suburbaine 57. L'ancien tracé vers les quartiers sud de Rennes est repris par la ligne 18, la ligne 42ex voit le jour en complément de la ligne 11 dans la ZI Sud-Est, tandis que la ligne 10 est recentrée sur son rôle de liaison inter-campus : la ligne 30 reprends les tronçons abandonnés et absorbe la ligne 32[37]. Enfin, une nouvelle ligne 96 voit le jour entre Le Verger et Modelles[37].

Le , la desserte de sept communes du Nord-Ouest est renforcée, en lien notamment avec l'ouverture d'Ikea [38] : fusion des lignes 52 et 66, fusion des lignes 65 et 69, nouveau trajet pour la ligne 77, création de la ligne 78 pour Saint-Grégoire et Betton et en parallèle de la ligne 44ex complétant la ligne 3.

Jusqu'à la rentrée 2009, la numérotation des lignes urbaines était héritée de l'évolution du réseau, sans continuité dans la numérotation : les lignes 1, 2, 3, 6, 10, 15, 16, 17, 18, 19[39]. Cette numérotation est modifiée pour la rentrée, et le service de plusieurs lignes est renforcé de façon que les lignes majeures occupent les 9 premiers numéros : Les lignes 15, 17, 18 et 19, deviennent 5, 7, 8 et 9, la 16 devient la 4 et la ligne 10 devient 31 et est classée comme ligne interquartier. Cette modification s'accompagne de la mise en place de nouveaux arrêts de bus, où la signalétique reprend la signature de couleur de la ligne[40].

Évolutions du réseau de bus dans les années 2010

Le , la nouvelle ligne 94 voit le jour en renfort des lignes 70 et 71, la ligne 60 est absorbée par la ligne 72 tandis que cinq nouvelles lignes express suburbaines voient le jour[41].

Le , la ligne 79 voit le jour pour desservir la commune de Laillé qui intègre Rennes Métropole cette année là[42].

Le , un nouveau service est créé[43] : Chronostar. Concernant en premier lieu la ligne 4, renommée C4, avec une fréquence garantie d'un bus toutes les huit minutes de 7 à 20 h en semaine et des véhicules articulés disposant d'une livrée spécifique, et d'un itinéraire utilisant des voies réservées. Le , les lignes 2 et 3 deviennent à leur tour des lignes Chronostar, les C2 et C3, et la première est prolongée à Saint-Grégoire à la place de la ligne majeure 8 qui devient la ligne urbaine 12[44]. Depuis cette date, ces trois lignes (C2 à C4) ont des fréquences de 7 à 10 minutes en journée[44]. Une seconde ligne STAR de nuit est créée en desservant un axe Nord-Sud à Rennes[44]. Le , c'est au tour des lignes 1, 5 et 6 devenir des Chronostar sous les indices C1, C5 et C6, les six Chronostar ont des fréquences de 7 à 12 minutes ; la ligne urbaine 13 est créée par renumérotation de la ligne inter-quartiers 33 tandis que la ligne 59 est scindée en deux lignes 59 et 62[45].

Le , une nouvelle ligne 80 voit le jour pour compléter la desserte de Laillé[46]. Le , la ligne 90 relie Bruz au site de la DGA-MI[47].

Avec l'arrivĂ©e de la 2de ligne de mĂ©tro, le nombre de bus transitant par la place de la RĂ©publique va diminuer de 22 %, plusieurs lignes pĂ©riurbaines seront rabattues aux stations de mĂ©tro pĂ©riphĂ©riques, mais un million de kilomètres parcourus par les bus vont ĂŞtre dĂ©portĂ©s sur pour renforcer le rĂ©seau mĂ©tropolitain[48]. Si la ligne de bus C6 est prolongĂ©e jusqu'Ă  l'aĂ©roport de Rennes dès 2019[49], d'autres changements verront le jour Ă  la mise en service de la ligne B notamment pour la desserte de Bruz avec les lignes Chronostar C7 et C7ex qui vont remplacer les lignes 57, 157ex et Ker Lann ex et la mise en place de la ligne STAR de Nuit N3 ; en outre, l'offre de soirĂ©e sera renforcĂ©e sur les lignes mĂ©tropolitaines et en journĂ©e c'est l'offre express complĂ©tant nombre de ces lignes qui sera renforcĂ©e[50].

L'axe Est-Ouest

Les grands axes des transports de Rennes MĂ©tropole Ă  l'horizon 2022.

La définition du plan de déplacement des transports en commun comprend entre autres la réalisation de l'Axe Est-Ouest, un ensemble de voies entièrement en site propre traversant la ville[51]. Correspondant actuellement et principalement au tracé des lignes C4 et C6, ce tracé est prévu pour mettre en place un axe prioritaire de bus, permettant de pratiquer des vitesses de 22 km/h de moyenne. La première tranche, ouverte en 2000 a été complétée par une deuxième tranche (Pont de Strasbourg/Tournebride), dont les travaux ont débuté en 2012 d'après le calendrier prévisionnel[51]. Fini en 2013, cet axe est long de sept kilomètres et relie Rennes à Cesson-Sévigné, il met cette dernière à 20 minutes de la place de la République[52].

L'intermodalité et la carte KorriGo

Validateur KorriGo TER Bretagne

Le est mise en place la carte KorriGo, destinée à faciliter les déplacements intermodaux à Rennes. Cette carte, d'abord à l'essai sur la métropole, est déployée par la suite et de façon progressive sur toute la Bretagne. Elle permet de charger différents titres de transports afin de voyager sur les réseaux STAR, Illenoo et sur une partie des TER Bretagne.

Open data

Le [53], Keolis Rennes a ouvert ses données non nominatives et liées au territoire rennais sous une licence Creative Commons[54], afin que, dans le cadre d'une démarche d'open data, les utilisateurs puissent créer des supports d'information enrichis sur les transports rennais[55]. Cette opération est une première en France[53].

Les transports de demain

Création de lignes de bus à haut niveau de service

À Bayonne, le BHNS se nomme lui aussi « trambus » et est exploité à l'aide d'autobus articulés électriques possédant une esthétique rappelant celle d'un tramway.

Une étude menée en 2019 a incité Rennes Métropole à abandonner l'extension de la ligne A à Chantepie, les extensions de la ligne B et à écarter l'hypothèse du tramway sur les autres axes étudiés[56] - [57].

Ces quatre lignes de bus au service renforcée, bien que baptisées du terme « trambus » laissant penser qu'il s'agit s'agit de tramway, seront mises en service entre 2027 et 2030[58].

Vers un réseau de bus 100 % électrique et gaz naturel

Un Bluebus en cours de recharge Ă  son terminus de La Poterie.

En , durant le conseil communautaire de Rennes Métropole, une annonce a été faite indiquant que « d'ici à 2030 » l'ensemble des bus du réseau seront électriques[59]. Les premières expérimentations commencent en 2018 sur la ligne 12 avec des autobus standards et d'ici à 2019 sur la ligne C6 avec des autobus standards et articulés, tous sont des Bluebus construits par le groupe Bolloré, Rennes sera la première ville à disposer de la version articulée[60].

Le , une ligne (numérotée 100) exploitée en minibus autonomes sans conducteur est mise en service pour une expérimentation de six mois dans le campus de Beaulieu[61].

La première livraison massive de bus électriques destinés aux lignes urbaines, 92 exemplaires du Mercedes-Benz eCitaro dont 59 bus articulés ont été commandés en 2020, s'étalera entre 2022 et 2025[62].

Pour les lignes métropolitaines, le choix a finalement été fait de les convertir au gaz naturel pour véhicules, les premiers véhicules sont reçus en 2021 ; propriété de Rennes Métropole, ils sont répartis ensuite chez les sous-traitants[63].

Préservation du matériel

Quelques bus anciens ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s Ă  l'initiative de passionnĂ©s travaillant pour Keolis Rennes, au sein de l'association RĂ©tro bus Rennais (initialement nommĂ©e Interconnexion) : le Renault SC 10 R no 148, le MAN/Saviem SG 220 no 337, le Renault PR 180.2 no 454 (qui sert de banque de pièces et qui a remplacĂ© le PR 180 MIPS no 437 qui est parti Ă  la ferraille), le seul des deux Renault PR 120S construits encore en Ă©tat de rouler, un Renault PR 112 et trois Heuliez GX 187 : les 709 et 710 du rĂ©seau ZĂ©phir Bus de Cherbourg-en-Cotentin, le second servant de banque de pièces, et le 87 des Transports urbains lavallois[64].

Le MGT no 48, construit en 1951 et retiré du service en 1974, est préservé par l'AMTUIR[65].

Bibliographie

  • Jean-CĂ´me Tihy, La mise en perspective du choix du VAL, une recherche d'attractivitĂ© ?, Rennes, SciencesPo Rennes, 2011-2012, 117 p. (lire en ligne)

Notes et références

  1. Almanach de Versailles - Année bissextile, MDCCLXXVIII - Voir en ligne
  2. Journal Rennes Soir de FR3 du 17 janvier 1992 sur le site de l'INA
  3. La gare de Viarmes sur de site de l'inventaire général du patrimoine culturel
  4. Recherche synthétique des archives de Rennes à propos des transports en commun de la ville
  5. « La gare du Mail sur le site de l'inventaire général du patrimoine culturel »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  6. Ouest-France, 5 août 2008
  7. Ancien bus MGT de la CEO - collection de l'AMTUIR
  8. Chemins de fer régionaux et urbains, no 110, 1972 - II
  9. Tihy, 2011-2012, p. 52
  10. RĂ©seaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 12), , 64 p. (lire en ligne), p. 8-20
  11. « Plan du réseau vers 1980 » Accès libre, sur http://www.collections.musee-bretagne.fr (consulté le )
  12. « Scan du guide horaire 1997/1998 », sur http://mapage.noos.fr/chrisbus (consulté le )
  13. Le site du service Le vélo à la carte.
  14. Le site de LE vélo STAR
  15. Ouest-France Ă©dition "Rennes" du 14 janvier 2009 et du 17-18 janvier 2009
  16. Eric Nedjar, « Métro de Rennes : pari gagnant ! », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  17. Brigitte Saverat-Guillard, « L'expérience, un plus pour la ligne B du métro », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  18. « Qui fait quoi ? », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  19. « Les nouvelles rames de métro arrivent », sur http://metropole.rennes.fr, (consulté le ).
  20. Alexandra Bourcier, « La ligne B du métro dessine le Rennes de demain », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
  21. Stéphanie Vernay, « Les élus de Rennes Métropole prennent le Cityval », sur https://www.ouest-france.fr (consulté le ).
  22. Solenne Duroux, « Stations terminées mais rames retardées : la seconde ligne du métro de Rennes patine », sur https://www.leparisien.fr, (consulté le )
  23. « 73 lignes de bus, bientôt 2 lignes de métro, 600 conducteurs… Un nouveau patron pour Keolis Rennes » Accès libre, sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le )
  24. « Ligne B du métro de Rennes : un énième report confirmé, pas de date annoncée », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  25. « Rennes - La ligne B du métro de Rennes doit ouvrir le 20 septembre », sur Le Telegramme, (consulté le )
  26. Le Telegramme, EuroRennes. Super gare et ville nouvelle. 19 juin 2009
  27. Historique 1997-2002 sur le site du STAR
  28. « Keolis pressenti pour l’exploitation du réseau urbain de Rennes », sur http://www.keolis.com, (consulté le ).
  29. RĂ©seaux urbains de France : Le bimestriel de l'association FPTU, France passion des transports urbains (no 43), , 64 p. (lire en ligne), p. 6-11
  30. « Plan urbain septembre 2002 » Accès libre, sur http://www.star.fr (consulté le )
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  35. « Rapport d'activités 2012 de Keolis Rennes », sur http://ozm.fr (consulté le ).
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  37. « Le Star vous révèle les nouveautés de la rentrée 2007 », sur star.fr (version du 14 août 2007 sur Internet Archive).
  38. [newsref=151136 « Réseau Star : nouveautés de la rentrée »], sur rennes-metropole.fr (version du 19 novembre 2008 sur Internet Archive).
  39. Plan de bus STAR pour l'année 2008-2009
  40. Plaquette de présentation du réseau STAR pour la rentrée 2009
  41. « Nouveautés 2011 », sur https://web.archive.org (version du 25 juillet 2010 sur Internet Archive).
  42. « Rentrée 2012-2013 : les nouveautés sur le réseau STAR », sur star.fr (version du 2 septembre 2012 sur Internet Archive).
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  44. « Nouveautés de la rentrée 2015-2016 », sur http://www.star.fr (consulté le ).
  45. « Rentrée 2016, les nouveautés », sur http://www.star.fr (consulté le ).
  46. « STAR Infos - Desserte de Laillé en septembre 2017 », sur http://www.star.fr (consulté le ).
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  48. Laurent Le Goff, « Rennes. Keolis conserve le réseau Star jusqu’en 2024 », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le )
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  50. « STAR 2021 - Avant/Après : l'évolution du réseau », sur https://www.star2021.fr, (consulté le )
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  53. « Rennes et Keolis: ils ont osé ! », LiberTIC,
  54. Keolis Rennes, « Conditions d'utilisation », Keolis Rennes & Rennes Métropole, (consulté le )
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  56. Alexandra Bourcier, « De la Poterie à Chantepie, des bus à 22 km/h », sur http://www.rennes.maville.com, (consulté le ).
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  61. « Rennes. Embarquez à bord de la navette autonome [VIDEO] », sur https://www.letelegramme.fr, (consulté le )
  62. Jérôme Gicquel, « Rennes : La métropole commande 92 bus électriques à Mercedes », sur https://www.20minutes.fr, (consulté le )
  63. « Rennes. Un nouveau dépôt de bus en 2026 à Baud-Chardonnet », sur https://redon.maville.com, (consulté le )
  64. Publication du 28 septembre 2015 sur la page Facebook de l'association RĂ©tro bus rennais.
  65. Fiche du bus sur le site de l'AMTUIR

Voir aussi

Articles connexes

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