Safra SA

Un Businova en circulation au Mans.

En 2004, un programme de Recherche et Développement est initié par l’entreprise afin d'intégrer au sein d’un véhicule de transport urbain les aspects environnementaux, d’innovation technologique et économique.

Le Businova[9] est un véhicule de transport urbain électrique[10] à assistance hydrothermique, qui utilise trois sources d’énergie : électrique, hydraulique et thermique[11]. Il combine un châssis bi-modulaire et un système de propulsion multi-hybride. Son prototype est dévoilé à Strasbourg en 2011[12].

En 2014, le projet Businova est soutenu par le photographe Yann Arthus Bertrand[13] qui en sera le parrain pendant 3 ans. Le premier véhicule de série, immatriculé en décembre 2014, sera livré à Gaillac le 27 avril 2015, pour son réseau urbain. D’autres véhicules de ce type seront livrés à différentes agglomérations françaises.

En 2018, après 2 années d’études, Safra modifie le Businova en utilisant la technologie hydrogène. Safra lance ainsi le Businova H2, le premier véhicule hydrogène construit en France[14]. Son module hydrogène est bâti autour d’une pile à combustible de 30 kW fournie par Symbio[15] et d’un système de stockage de 30 kg d’hydrogène à 350 bar, ce qui permet de couvrir une autonomie minimale de 350 km par jour[16] - [17]. L’architecture du Businova H2 offre également une capacité passagers importante (95 personnes dont 17 places assises).

Ce véhicule est référencé par les deux centrales d’achats françaises, l'UGAP et par la Centrale d’Achat du Transport Public (CATP).

Le Businova circule aujourd’hui dans plusieurs agglomérations françaises[18] comme Versailles[19], Le Mans[20], Auxerre[21] - [22], ainsi que pour le compte du Syndicat mixte des transports Artois-Gohelle[23] qui a été le premier à lancer sa ligne de bus hydrogène en France.

Hycity le nouveau bus à hydrogène de Safra.

Le 7 juin 2022, Safra présente au public le design de son nouveau bus à hydrogène : Le Hycity, lors du salon European Mobility Expo (EUMO) à Paris.

Depuis 2021, Safra se lance dans le rétrofit de véhicule de transport lourd, en remplaçant la chaine de traction thermique d'autocar par une chaine électrique alimentée par une pile à combustible à hydrogène[24] - [25]. Le premier exemplaire doit être mis en service début 2023 pour le compte de la région Occitanie[26] qui a confié 15 autocar à l’entreprise.

Dès 1978, Safra oriente l’activité principale dans l’entreprise vers le secteur du Transport Public. Les premiers chantiers concernent des rénovations de flottes d’autobus pour les agglomérations françaises.

Dès 2002, l’entreprise commence ses activités de rénovation sur du matériel ferroviaire avec le tramway de Saint-Étienne[27]. Et c’est en 2005 que Safra engage son premier chantier en matériel ferré avec la rénovation des métros de Lyon et Marseille. Un an plus tard, l’entreprise remporte la rénovation des boggies du métro de Marseille, puis avec les VAL (véhicule automatique léger) en gagnant le marché de Lille[28]. Suivent la rénovation des boggies et de la caisse du VAL de Lille[29], celle de deux cabines funiculaire pour la ville de Pau[30] et celle des RoissyBus de la RATP[31]. En 2020 Safra remporte un marché de travaux de rénovation à mi-vie du métro de Rennes avec 16 rames du métro VAL 208 AG. Des travaux qui s’étalent sur 5 ans, afin de prolonger la durée de vie de ce matériel pour 10 années supplémentaires[32].

En 2021, Safra accueille son premier chantier de rénovation de matériel ferroviaire lourd, avec la rénovation de 10 rames du TER de la SNCF pour la région Occitanie[33] - [34].