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Viaduc de franchissement de la rocade de Rennes

Le viaduc de franchissement de la rocade de Rennes est un ouvrage d'art ferroviaire de type pont à haubans situé dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Il franchit la rocade de Rennes. Mis en service le , le viaduc est emprunté par les rames de la ligne A du métro de Rennes sur son tablier ouest et par un chemin piéton et cyclable sur son tablier est.

Viaduc de franchissement de la rocade de Rennes
Le viaduc de franchissement.
Le viaduc de franchissement.
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Commune Rennes
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 48° 05′ 04″ N, 1° 38′ 26″ O
Fonction
Franchit Rocade de Rennes
Fonction Pont-rail et pont piétonnier
Itinéraire Ligne A du métro de Rennes (raccordement de service)
Caractéristiques techniques
Type Pont Ă  haubans
Longueur 140 m
PortĂ©e principale 50 m
Hauteur 35 m
Matériau(x) Acier (mâts et haubans)
Béton précontraint (tablier)
Construction
Construction 1997-1999
Mise en service 2002
Architecte(s) Norman Foster
Maître(s) d'œuvre Systra, Ingerop, EEG Simecsol
Maître d'ouvrage Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR)
Entreprise(s) GTB, Quille
Gestion
Propriétaire Rennes Métropole

Long de 140 m, dont 120 m de tablier et haut de 35 m, il est l'Ĺ“uvre de l'architecte Norman Foster.

Situation

Le viaduc se situe entre la station La Poterie, le terminus sud de la ligne et le garage-atelier de Chantepie.

Le viaduc franchit la rocade de Rennes et permet aux rames de la ligne A de rejoindre le garage-atelier, il n'est donc pas emprunté en service commercial.

Caractéristiques techniques

La longueur totale du viaduc est de 140 m dont 120 m pour le tablier, avec une hauteur moyenne de 35 m entre le sommet des pylĂ´nes et le niveau du sol[1] - [Cha 1]. L'ouvrage est composĂ© de trois pylĂ´nes de 21 tonnes chacun dont les haubans soutiennent deux tabliers distincts installĂ©s de chaque cĂ´tĂ©[Cha 1] : cĂ´tĂ© ouest le tablier soutenant la voie unique permettant aux rames de rejoindre le garage-atelier et cĂ´tĂ© est le tablier soutenant une voie piĂ©tonne. Il est dessinĂ© par Norman Foster et construit par les entreprises GTB et Quille sous la maitrise d'Ĺ“uvre de Systra, Ingerop, EEG Simecsol[2] - [3].

Les tabliers en bĂ©ton prĂ©contraint sont soutenu par 36 haubans mesurant 10 Ă  30 mètres de long et composĂ©s de 4 Ă  19 torons[4] : de chaque cĂ´tĂ© des pylĂ´nes, trois paires de haubans sont disposĂ©s et s'y ancrent Ă  diffĂ©rentes hauteurs[5]. La portĂ©e est de 50 m[Cha 1].

Le tirant d'air entre la chaussĂ©e de la rocade et le tablier du viaduc est de 5,40 m en sens extĂ©rieur (mesurĂ© sur la bande d'arrĂŞt d'urgence) et 5,70 m en sens intĂ©rieur (mesurĂ© sur le terre-plein central)[6].

Histoire

Cet ouvrage ne devait pas exister à l'origine : le garage-atelier devait être situé à la plaine d'aventures de Villejean, mais l'opposition des riverains au tracé aérien pousse le SITCAR en , confirmé par le vote du à le relocaliser au sud de la ville[Nor 1] - [Nor 2] - [Nor 3] - [Nor 4] - [7].

L'architecte est choisi en 1991[Cha 1] : le projet présenté par Norman Foster d'un « trois mâts » fait forte impression.

La construction du viaduc débute le où des étaiements sont posés au dessus de la rocade en vue de la pose du tablierLes premières piles, ou « béquilles » de l'ouvrage ont été posées le [Cha 1]. Il est le premier pont à haubans de la ville[4].

Le , onze heures sont nécessaires pour couler le tablier en béton[Cha 1]. Les mâts sont posés les 27 et à l'aide de deux grues puis les haubans sont posés au début du mois de et tendus au mois d' suivant[Cha 1]. Le gros œuvre est achevé à la fin de l'année[1]. Chaque hauban est d'abord pré-tendu via la pièce d'ancrage spécialement conçue pour l'ouvrage puis, une fois les échafaudages retirés, la tension définitive est appliquée[4].

Les voies du métro sont posées au printemps 1999 puis à l'été 2000, l'ouvrage est franchit pour la première fois par une VAL 208, en conduite manuelle, le premier franchissement en conduite automatique a lieu à l'automne[1].

La marche Ă  blanc bat son plein en 2001 puis la ligne A est mise en service le [1].

Notes et références

Références bibliographiques

  • Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, ApogĂ©e, (ISBN 978-2843981128)
  1. Normand, 2002, p. 53.
  2. Normand, 2002, p. 54.
  3. Normand, 2002, p. 55.
  4. Normand, 2002, p. 56.

Autres références

  1. « Viaduc de franchissement de la Rocade » Accès libre, sur https://www.pss-archi.eu, (consulté le )
  2. C. S., « Métro de Rennes : l’alliance de la lumière naturelle et artificielle », Lux, no 218,‎ , p. 22 à 24 (lire en ligne).
  3. « 400 entreprises pour 1 chantier » Accès libre, sur http://val.insa-rennes.fr (consulté le )
  4. Nathalie Bougeard, « Rennes Trois mâts pour le Val », Le Moniteur,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. Viaduc sur la Rocade Sud sur Structurae, consulté le 4 novembre 2021.
  6. DIR Ouest, « GABARIT des Passages Supérieurs : Ouvrages franchissant le réseau routier national géré par la DIR Ouest » [PDF], sur https://www.cotes-darmor.gouv.fr, (consulté le )
  7. « Les parkings relais du métro contestés par les habitants » Accès libre, sur http://www.ouest-france.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Philippe Chapleau et Jean-Michel Niester, Le mĂ©tro de Rennes MĂ©tropole : Chroniques d'un chantier, Rennes, Éditions Ouest-France, , 63 p. (ISBN 2-7373-3001-7) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Jean Normand, Le Val de Rennes : Un combat pour la ville, Rennes, ApogĂ©e, , 167 p. (ISBN 978-2843981128) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

Liens externes

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