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Maladie d'Alzheimer

La maladie d'Alzheimer (en allemand [altÍĄshaÉȘÌŻmɐ]) est une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative incurable Ă  ce jour du tissu cĂ©rĂ©bral qui entraĂźne la perte progressive et irrĂ©versible des fonctions mentales et notamment de la mĂ©moire. C'est la cause la plus frĂ©quente de dĂ©mence chez l'ĂȘtre humain.

Maladie d'Alzheimer
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Comparaison d'un cerveau normal ùgé (gauche) et du cerveau d'un patient atteint d'une maladie d'Alzheimer (droite).
Causes Inconnu (d)
SymptĂŽmes Perte de mĂ©moire qui perturbe la vie quotidienne (d), dĂ©sorientation dans le temps et dans l’espace (d), difficultĂ© Ă  planifier ou Ă  rĂ©soudre des problĂšmes (d), difficultĂ© Ă  exĂ©cuter les tĂąches familiĂšres Ă  la maison, au travail ou durant les loisirs (d), difficultĂ©s Ă  interprĂ©ter les images et Ă©valuer les distances (d), altĂ©ration du jugement (d), dĂ©sengagement du travail ou des activitĂ©s sociales (d), problĂšmes d'expression orale ou Ă©crite (d), changements d'humeur et de la personnalitĂ© (d), objets Ă©garĂ©s et perte de la capacitĂ© Ă  reconstituer un parcours (d) et dĂ©mence

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

En 2015, il y a approximativement 48 millions de personnes dans le monde atteintes de la maladie d'Alzheimer[1]. Le plus souvent, la maladie dĂ©bute chez les personnes ayant plus de 65 ans ; seuls 4 % Ă  5 % des cas d'Alzheimer commencent avant cet Ăąge[2]. Environ 6 % des personnes de 65 ans et plus sont touchĂ©es, mais ces chiffres diffĂšrent en fonction des pays. En 2010, la dĂ©mence causĂ©e par la maladie a provoquĂ© environ 486 000 morts dans le monde[3].

Dans les pays développés, c'est l'une des maladies les plus coûteuses pour la société[4] - [5].

Face à la prévalence de la maladie, des efforts de recherche médicale visent à développer des médicaments capables de stopper le processus neurodégénératif. Les pistes principales sont de s'attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones durant la maladie et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrillaires à l'intérieur des neurones[6].

Histoire

Auguste Deter, patiente d'Alois Alzheimer, 1902. Son cas est le premier décrivant les symptÎmes de ce qui fut par la suite appelé la maladie d'Alzheimer.

Ce n'est qu'en 1907 qu'Alois Alzheimer (1864-1915), un psychiatre et neuropathologiste allemand, publia le premier cas de la maladie qui portera son nom, chez une patiente de 51 ans, Auguste Deter (en). Il suivit son cas jusqu'à sa mort en 1906 et décrivit les altérations anatomiques observées sur son cerveau. Durant les cinq années suivantes, onze cas similaires furent rapportés dans la littérature médicale, certains employant déjà le terme de maladie d'Alzheimer[7].

Les caractéristiques particuliÚres de la maladie furent isolées pour la premiÚre fois par le psychiatre Emil Kraepelin (1856-1926), aprÚs le retrait de certains symptÎmes présents dans le cas initial d'Auguste D. (délire, hallucination et artériosclérose)[8]. Il inclut cette toute nouvelle maladie d'Alzheimer, qu'il appela également démence présénile, comme un sous-type des démences séniles dans son manuel de psychiatrie publié en 1910[9].

Durant la majeure partie du XXe siÚcle, le diagnostic de maladie d'Alzheimer fut réservé aux individus ùgés de 45 à 65 ans qui développaient des démences. Le terme de démence sénile de type Alzheimer fut utilisé durant un certain temps pour décrire les cas d'Alzheimer supérieur à 65 ans, et Alzheimer classique ceux plus jeunes.

En 1977, lors d'une confĂ©rence sur la maladie d’Alzheimer, il est conclu que les manifestations cliniques et pathologiques des dĂ©mences sĂ©niles et prĂ©-sĂ©niles Ă©taient identiques, bien que les auteurs n’excluent pas qu'elles aient des origines diffĂ©rentes[10]. Cela aboutit Ă  un diagnostic de Maladie d'Alzheimer indĂ©pendant de l'Ăąge[11].

Finalement, le terme unique de maladie d'Alzheimer fut formellement adopté dans la nomenclature médicale pour décrire les individus de tout ùge présentant un ensemble particulier de symptÎmes, de progression dans le temps et de caractéristiques neuropathologiques[12].

L'aprĂšs-baby boom (ou papy boom), la maitrise de la fĂ©conditĂ© et le progrĂšs mĂ©dical conduisent les sociĂ©tĂ©s Ă  devoir vivre une pĂ©riode oĂč les personnes ĂągĂ©es seront trĂšs nombreuses. Cette maladie fait donc l'objet d'une attention particuliĂšre, notamment en France avec l'observatoire national sur la recherche sur la maladie d'Alzheimer (ONRA)[13].

En 2009, la maladie d'Alzheimer correspond à plus de la moitié des cas de démence de la personne ùgée dans les pays riches.

Stades d'Ă©volution

La dĂ©mence est un syndrome dans lequel on observe une dĂ©gradation de la mĂ©moire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude Ă  rĂ©aliser les activitĂ©s quotidiennes[14].

CritÚres de démence

Les critÚres de démence du DSM-IV reposent sur l'installation de troubles intellectuels portant de maniÚre partielle ou complÚte sur :

  • la mĂ©moire : amnĂ©sie des faits rĂ©cents puis anciens ;
  • des troubles des fonctions exĂ©cutives : faire des projets, organiser, ordonner dans le temps, avoir une pensĂ©e abstraite ;
  • une aphasie : perturbation du langage (manque du mot) ;
  • une apraxie : altĂ©ration de la capacitĂ© Ă  rĂ©aliser une activitĂ© motrice malgrĂ© des fonctions motrices intactes (difficultĂ© Ă  s'habiller) ;
  • une agnosie : impossibilitĂ© de reconnaĂźtre ou d’identifier des objets malgrĂ© des fonctions sensorielles intactes.

Ces troubles ont un retentissement socioprofessionnel. Leur évolution se fait de maniÚre progressive et irréversible (déclin continu).

Signes précurseurs

On peut retrouver des signes prĂ©curseurs de la maladie d'Alzheimer jusqu'Ă  12 ans avant le diagnostic[15].

La maladie d'Alzheimer débute habituellement par des troubles de la mémoire. Certains patients remarquent que leur mémoire fonctionne moins bien qu'autrefois et consultent leur médecin pour cela. Chez d'autres patients, c'est l'entourage qui remarque les difficultés de mémoire. Les symptÎmes liés à la mémoire (plainte mnésique) ne sont cependant pas spécifiques de la maladie d'Alzheimer (voir diagnostics différentiels).

La maladie peut aussi se manifester par d'autres symptĂŽmes comme une dĂ©pression, une perte d'indĂ©pendance fonctionnelle (nĂ©cessitĂ© d'une aide humaine dans les gestes de la vie quotidienne), des chutes rĂ©pĂ©tĂ©es, une diminution de l'orientation spatiale[16] - [17] - [18], un amaigrissement ou encore des troubles du comportement. Une Ă©tude publiĂ©e en a permis d'identifier dix pathologies significativement plus frĂ©quentes chez les malades d’Alzheimer dans les deux Ă  dix ans prĂ©cĂ©dant le diagnostic que chez des tĂ©moins du mĂȘme Ăąge : dĂ©pression, anxiĂ©tĂ©, troubles de l’adaptation au stress, perte d’audition, constipation, spondylarthrose cervicale, pertes de mĂ©moire, fatigue et malaises, chutes, perte de poids[19].

La maladie évolue en quatre étapes, avec une progression caractéristique de troubles cognitifs.

Pré-démentiel

La progression de la maladie d'Alzheimer. La mort neuronale et la formation d'enchevĂȘtrements neurofibrillaires et des plaques de bĂȘta-amyloĂŻde.

Les premiers symptÎmes sont souvent confondus avec les effets normaux du vieillissement ou du stress[20] . Ce sont d'abord les activités complexes de la vie quotidienne qui sont affectées[21].

Le dĂ©ficit le plus notable est la perte de mĂ©moire des faits rĂ©cemment appris et une difficultĂ© Ă  acquĂ©rir de nouvelles informations[22] - [23]. Des problĂšmes apparaissent au niveau des fonctions exĂ©cutives comme l'attention, la planification, la flexibilitĂ© et l'abstraction ou des dĂ©fauts de mĂ©moire sĂ©mantique (mĂ©moire du sens des mots et des concepts) [22]. Une apathie peut ĂȘtre observĂ©e dĂšs ce stade et reste le symptĂŽme le plus persistant Ă  travers l'Ă©volution de la maladie[24].

Cette caractéristique de la maladie est également appelée trouble cognitif léger[23]. Cependant, le fait qu'il corresponde avec certitude au premier stade de la maladie d'Alzheimer reste controversé[25].

LĂ©ger

L'Ă©volution des symptĂŽmes participe Ă  la confirmation du diagnostic, notamment avec l’aggravation des troubles de la mĂ©moire, des difficultĂ©s d'apprentissage et le besoin d'aide dans l'accomplissement des tĂąches de la vie quotidienne. Chez certains malades, des symptĂŽmes autres que mĂ©moriels apparaissent et rĂ©vĂšlent la maladie : troubles du langage, des fonctions exĂ©cutives, de l'identification (agnosie) ou encore d'exĂ©cution des mouvements (apraxie)[26].

La maladie d'Alzheimer n'affecte pas de façon Ă©gale toutes les formes de mĂ©moire. En effet, Ă©tant contrĂŽlĂ©es par des structures cĂ©rĂ©brales diffĂ©rentes, elles ne sont pas dĂ©tĂ©riorĂ©es Ă  la mĂȘme vitesse par la maladie.

L'atteinte de la mĂ©moire Ă©pisodique (crĂ©ation et gestion des souvenirs de la vie de la personne) est le trouble le plus prĂ©coce et le plus marquĂ© dans la maladie d'Alzheimer, notamment avec des difficultĂ©s lors des Ă©tapes d'encodage, de stockage, de rĂ©cupĂ©ration des informations. Ces troubles peuvent ĂȘtre Ă©valuĂ©s avec le test de Gröber et Buschke[27].

La mémoire sémantique (les faits appris, comme « Rome est la capitale de l'Italie ») et la mémoire implicite (mémoire des gestes, comme faire du vélo) sont moins affectées au stade léger[28] - [29].

Le langage

Les problĂšmes de langage (aphasie) sont caractĂ©risĂ©s pour l'essentiel Ă  ce stade par un « manque du mot » (ou aphasie lĂ©thologique), Ă  l'origine d'un appauvrissement du vocabulaire et de la fluiditĂ© du discours ainsi que de l'expression orale et Ă©crite[26] - [30]. À ce stade, la personne touchĂ©e par la maladie d'Alzheimer est cependant toujours capable de communiquer des idĂ©es simples de maniĂšre adĂ©quate[26] - [30] - [31].

La motricité

De mĂȘme, bien que la personne reste capable de rĂ©aliser des tĂąches motrices fines, comme l'Ă©criture, le dessin ou l'habillage, certaines difficultĂ©s apparaissent dans la coordination et la planification des mouvements (apraxie)[26]. Au stade lĂ©ger de la maladie, la personne reste indĂ©pendante lors des tĂąches courantes, mais va requĂ©rir de l'assistance ou de la supervision pour les activitĂ©s complexes[26].

Modéré

La dĂ©tĂ©rioration progressive des diffĂ©rentes fonctions cognitives conduit finalement au dĂ©but de la dĂ©pendance lorsque le sujet n'est plus capable de rĂ©aliser seul les activitĂ©s les plus courantes[26]. Les difficultĂ©s du langage deviennent Ă©videntes lorsque l'incapacitĂ© Ă  se rappeler le vocabulaire (aphasie lĂ©thologique) conduit le patient Ă  effectuer des substitutions incorrectes de mots (paraphasie) de plus en plus frĂ©quentes. Les capacitĂ©s de lecture et d'Ă©criture se perdent progressivement[26] - [31]. Les sĂ©quences motrices complexes deviennent moins coordonnĂ©es, ce qui augmente les risques de chutes[26]. À ce stade, les problĂšmes de mĂ©moire s'aggravent et la personne peut commencer Ă  ne plus reconnaĂźtre ses proches[26]. La mĂ©moire Ă  long terme, jusque-lĂ  Ă©pargnĂ©e, commence Ă  se dĂ©tĂ©riorer[26].

Les changements comportementaux et neuropsychiatriques apparaissent. Les manifestations classiques sont des errements, de l'irritabilitĂ© et une labilitĂ© Ă©motionnelle qui conduit Ă  des pleurs, des poussĂ©es d'agressivitĂ© soudaines ou de la rĂ©sistance irrationnelle au soin[26]. Des pĂ©riodes de grande confusion apparaissent, notamment au coucher du soleil Ă©galement appelĂ© syndrome crĂ©pusculaire (la luminositĂ© influant sur le caractĂšre)[32]. Environ 30 % des patients Alzheimer dĂ©veloppent des symptĂŽmes dĂ©lirants et notamment des dĂ©lires de changements d'identitĂ©[26]. Les patients perdent Ă©galement la conscience de leur maladie et des limitations qu'elle entraĂźne (anosognosie)[26]. Enfin, ils peuvent souffrir d'incontinence urinaire[26]. Ces diffĂ©rents symptĂŽmes peuvent crĂ©er un stress important chez les proches et l'aide soignant, stress qui peut ĂȘtre rĂ©duit en passant d'un soin Ă  domicile au placement en maison de soin spĂ©cialisĂ©e[26] - [33].

Avancé

Durant la phase finale de la maladie d'Alzheimer, le patient est complĂštement dĂ©pendant du personnel de soin[26] et des aidants. Le langage est rĂ©duit Ă  quelques phrases simples ou mĂȘme seulement Ă  des mots, ce qui conduit finalement Ă  une perte complĂšte de la parole[26] - [31]. Les personnes perçoivent encore les Ă©motions de leur vis-Ă -vis et sont capables d'y rĂ©pondre par des signes Ă©motionnels[26]. Une certaine agressivitĂ© peut encore ĂȘtre prĂ©sente, mais le plus souvent les consĂ©quences de la maladie sont une extrĂȘme apathie couplĂ©e Ă  un Ă©tat de fatigue constant[26].

Les patients les plus avancĂ©s ne sont plus capables d'effectuer la moindre tĂąche motrice sans assistance[26]. La musculature et la mobilitĂ© sont dĂ©tĂ©riorĂ©es au point que le patient reste alitĂ© et ne peut plus se nourrir seul[26]. La maladie d'Alzheimer est une maladie terminale, mais la cause de la mort est souvent due Ă  un facteur externe, comme une infection, des escarres ou une pneumonie, plutĂŽt que la maladie elle-mĂȘme[26].

Causes

MĂ©canismes pathologiques de la maladie d'Alzheimer.

Lors de la maladie d'Alzheimer, le cerveau est victime d'un double processus de dĂ©gĂ©nĂ©rescence et d’inflammation. Au niveau cellulaire, il est atteint par deux types de lĂ©sions, chacune causĂ©e par une accumulation de protĂ©ines qui entraĂźne un dysfonctionnement des neurones :

Les progressions différentes de ces deux types de lésion participent à une lésion plus globale du cerveau générant une atrophie de certaines parties du cortex.

Plaque amyloĂŻde

Des plaques séniles dans une coupe microscopique de cerveau.

Origine

Les plaques amyloĂŻdes correspondent Ă  l'accumulation extracellulaire d’un peptide appelĂ© « ÎČ-amyloĂŻde » ou « peptide AÎČ42 » (42, parce que constituĂ©e de quarante-deux acides aminĂ©s). Cette protĂ©ine est une forme clivĂ©e anormale d'une glycoprotĂ©ine membranaire appelĂ©e « protĂ©ine prĂ©curseur de la protĂ©ine ÎČ-amyloĂŻde » (ou APP pour AmyloĂŻd Protein Precursor). C'est une enzyme, la ÎČ-secretase, qui provoque, pour des raisons encore mal comprises, le clivage anormal de la protĂ©ine APP. En temps normal cette protĂ©ine de la membrane des neurones est clivĂ©e par des secretases en peptide P3 non toxique.

L'apparition de plaque amyloïde est due au vieillissement normal. L'accumulation anormale sous-jacente à la maladie d'Alzheimer reste cependant inexpliquée.

Le peptide AÎČ42 est un peptide insoluble qui ne peut ĂȘtre dĂ©gradĂ© efficacement par les cellules environnantes. Il s'accumule dans le milieu extracellulaire, formant des plaques sĂ©niles qui compriment les neurones. Le peptide ÎČ-amyloĂŻde est donc une protĂ©ine neurotoxique. Il s'agit d'un peptide anti-microbien[35], ce qui pourrait ĂȘtre le signe de la prĂ©sence d'une infection[36]. Ceci doit ĂȘtre mis en relation avec le fait qu'on a dĂ©couvert un microbiote Ă©galement dans le cerveau[37]. En effet, certains types de en:Gamma secretase, produits par les astrocytes (cellules gliales)[38] - [39] - [40] - [41], gĂ©nĂšrent certaines formes de BĂȘta-amyloĂŻde (42.a.a ou AÎČ42) qui s’agrĂšgent[42]. On trouverait un mĂ©canisme semblable dans les formes hĂ©rĂ©ditaires[43] de la maladie, par modification de la PrĂ©sĂ©niline 1 qui est un constituant de la gamma secrĂ©tase. Des Ă©tudes ont montrĂ© une modification du microbiote des malades avec une surabondance de bactĂ©ries inflammatoires comme Escherichia/Shigella[44].

Localisation et progression

Les plaques amyloĂŻdes sont principalement localisĂ©es dans le nĂ©ocortex et l'hippocampe. Au niveau du lobe pariĂ©tal, une rĂ©gion associative impliquĂ©e dans les circuits de la mĂ©moire, les plaques amyloĂŻdes et l'accumulation du peptide AÎČ42 corrĂšlent significativement avec les symptĂŽmes cognitifs de la maladie d'Alzheimer[45] - [46].

MĂ©canismes pathologiques

La présence de plaques amyloïdes entraßne un dysfonctionnement des neurones environnants, puis la mort neuronale par apoptose ou par nécrose.

Les plaques sĂ©niles libĂšrent du peroxyde d'hydrogĂšne (H2O2), et entraĂźnent un stress oxydant sur les neurones environnants. En prĂ©sence d'un ion mĂ©tallique (tels que le cuivre et le fer, tous deux prĂ©sents dans le cerveau), des radicaux libres (OH°, hydroxyles) sont produits (par la rĂ©action de Fenton). Ces radicaux libres vont arracher des atomes d'hydrogĂšne Ă  la membrane plasmique du neurone (composĂ©e de molĂ©cules carbonĂ©es prĂ©sentant de nombreux atomes d'hydrogĂšne). L'intĂ©gritĂ© de la membrane plasmique est altĂ©rĂ©e et devient plus permĂ©able aux petites molĂ©cules radicalaires. La membrane laisse pĂ©nĂ©trer d'autres radicaux libres qui s'attaqueront Ă  l'ADN du neurone, entraĂźnant la destruction des fonctions de la cellule privĂ©e d'information gĂ©nĂ©tique. La membrane Ă©tant abĂźmĂ©e par les radicaux libres, les ions calcium et des fragments ß-amyloĂŻdes vont Ă©galement pĂ©nĂ©trer dans la cellule et activer les phosphokinases Ă  calcium (PKC) dont le rĂŽle est d'Ă©liminer la membrane neuronale abĂźmĂ©e. La PKC suractivĂ©e va Ă©liminer des portions de membrane saines et accĂ©lĂ©rer le processus de destruction. Les radicaux libres et les fragments d'Aß42 vont ainsi pĂ©nĂ©trer en surnombre dans le corps du neurone, affecter son fonctionnement et contribuer Ă  l'apoptose.

D'autre part, le stress oxydatif provoque une réaction inflammatoire par le recrutement de la microglie qui va accélérer la destruction des neurones.

Dégénérescences neurofibrillaires

Les dix stades de la maladie tau[47] - [48] (animation).
Animation prĂ©sentant les 10 stades caractĂ©ristiques d'atteinte.
Protéine tau dans un neurone sain et dans un neurone malade.

La protéine tau est une macromolécule essentielle à la stabilité de la tubuline, protéine constituant majoritairement l'assemblage des microtubules qui forment le cytosquelette des axones. Les protéines Tau se positionnent perpendiculairement à l'axone et assurent la rigidité des microtubules et le bon transport axonal.

Des protéines Tau se détachent périodiquement des microtubules, mais sont remplacées et rapidement dégradées chez le sujet sain. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par des protéines Tau se détachant des microtubules et restant dans le milieu intracellulaire. Elles ne sont pas toutes dégradées et vont donc s'agréger, formant des neurofibrilles. Trop de neurofibrilles bloquent le fonctionnement du neurone car elles ne permettent pas l'activité de l'axone. Les neurofibrilles compriment le neurone et provoquent une mort neuronale par apoptose.

L'accumulation des protĂ©ines Tau et l'enchevĂȘtrement neurofibrillaire sont liĂ©s Ă  l'apparition de manifestations cognitives tels que les symptĂŽmes de dĂ©mences[45].

Il existe plusieurs explications au dĂ©tachement des protĂ©ines Tau, la principale reposant sur un problĂšme de phosphorylation. La protĂ©ine tau possĂšde 85 sites potentiels de phosphorylation. Lorsqu'elle est peu phosphorylĂ©e, elle va favoriser la polymĂ©risation des dimĂšres de tubuline en microtubules. À l'inverse, quand elle est trĂšs phosphorylĂ©e, elle ne peut pas s'attacher aux microtubules. Dans la maladie d'Alzheimer, les protĂ©ines Tau seraient hyperphosphorylĂ©es. Elles se dĂ©tachent, s'agrĂšgent en paires de filaments appariĂ©es en hĂ©lice pour former des neurofibrilles. La cause de l'augmentation de la phosphorylation est inconnue. Une hypothĂšse avance que les radicaux libres, dus Ă  la prĂ©sence de plaques amyloĂŻdes, dĂ©tĂ©riorent la paroi membranaire des axones et laissent ainsi pĂ©nĂ©trer des ions calcium qui vont sur-activer des kinases et conduire Ă  la phosphorylation des protĂ©ines tau. Ces protĂ©ines vont donc ĂȘtre hyperphosphorylĂ©es et changer de conformation.

MĂ©canismes pathologiques

Atrophie corticale

La maladie d'Alzheimer est caractérisée par une perte de neurones et de synapses dans le cortex cérébral et certaines régions subcorticales. Cette perte anormale entraßne une atrophie des régions affectées, incluant le lobe temporal, pariétal et une partie du Lobe frontal et du gyrus cingulaire[49]. Le cerveau peut ainsi perdre 8 à 10 % de son poids tous les dix ans, contre 2 % chez un sujet sain. L'atrophie corticale s'accompagne d'une dilatation des ventricules cérébraux et des sillons corticaux ainsi que d'une perte neuronale affectant particuliÚrement le systÚme cholinergique (noyau basal de Meynert, septum, cortex entorhinal, amygdale et hippocampe).

Les études utilisant l'IRM et le PET scan ont documenté une réduction de certaines régions spécifiques chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer lorsqu'elles progressent d'un trouble cognitif léger vers une maladie d'Alzheimer, en comparaison des images de sujets sains ùgés[50] - [51].

Effets des lésions selon la localisation

Selon les endroits touchés par les lésions causées par la démence d'Alzheimer, les résultats seront différents :

  • l'atteinte de l'hippocampe joue sur les processus de mĂ©morisation : enregistrement, restitution et organisation des souvenirs;
  • les lĂ©sions au lobe frontal occasionnent des troubles des fonctions exĂ©cutives[52];
  • les lĂ©sions au cortex postĂ©rieur provoquent aphasie, agnosie et apraxie ;
  • l'atteinte du systĂšme limbique a des consĂ©quences sur les Ă©motions, les liens entre souvenirs et comportements, le sommeil et l'appĂ©tit[52] ;
  • les lĂ©sions Ă  la formation rĂ©ticulĂ©e occasionnent des problĂšmes de vigilance et des troubles du sommeil.

Diagnostic

Actuellement, il n'est pas recommandé de recourir au dépistage de la maladie, c'est-à-dire à la recherche de la maladie chez des personnes qui n'ont aucun symptÎme[53]. En effet, en l'absence de traitement curatif, cette stratégie n'est pas pertinente au plan de la santé publique. Par contre, il est recommandé de reconnaßtre la maladie chez des personnes qui ont des symptÎmes ou des signes évocateurs. Il est alors question de détection et de diagnostic.

Avant 2007 un diagnostic de certitude ne pouvait ĂȘtre Ă©tabli qu’uniquement en post-mortem, grĂące Ă  l’étude anatomo-pathologique du cerveau. GrĂące aux avancĂ©es de la recherche et de la technologie, un diagnostic non Ă©quivoque de maladie d’Alzheimer du vivant du patient est possible[54].

Il faut noter d'autre part que des examens cĂ©rĂ©braux post mortem peuvent attester d’un stade avancĂ© de la maladie d'Alzheimer, sans que les malades n'aient prĂ©sentĂ© de signes cliniques de type altĂ©ration cognitive. Ces observations ont entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement du concept de rĂ©serve cognitive (en), qui influe sur le profil d'Ă©volution des signes cliniques : absence de signes au dĂ©but de la maladie puis accĂ©lĂ©ration rapide passĂ© un « seuil » pour les personnes dotĂ©es d'une forte rĂ©serve[55].

Par le généraliste

Le médecin généraliste évalue si les symptÎmes ne sont pas le signe d'une autre pathologie puis il propose un dépistage. Si les troubles cognitifs sont avérés, il réoriente le patient vers un centre mémoire spécialisé. Il peut utiliser les tests de diagnostics suivants :

  • Le MMSE (Mini Mental State Evaluation, ou Test de Folstein) est le test le plus rĂ©pandu et celui recommandĂ© par la Haute AutoritĂ© de santĂ©[56]. Il comporte 18 questions ou tĂąches et il est rĂ©alisable en 15 minutes environ. Il fournit un score variant de 0 Ă  30 points : un score infĂ©rieur Ă  24 sur 30 est suspect de dĂ©mence ; un score de 28 ou plus est normal. Ce rĂ©sultat doit cependant ĂȘtre interprĂ©tĂ© selon le niveau Ă©ducatif du patient car un haut niveau peut amĂ©liorer le score et donc fausser le test (quel est son dernier diplĂŽme obtenu, quel est son (ancienne) activitĂ© professionnelle). Il faudra s'assurer de l'absence de confusion avant sa rĂ©alisation. Il est recommandĂ© de ne pas faire ce test dĂšs l'arrivĂ©e des patients dans le service mais Ă  distance de quelques jours.
  • Le test Codex[57] : ce test rĂ©alisable en 3 minutes combine une Ă©preuve de mĂ©moire et un test de l'horloge : ces Ă©lĂ©ments forment un arbre de dĂ©cision complĂ©tĂ© pour certains patients par des questions sur l'orientation spatiale. Il est redondant avec certains autres tests (rĂ©alisĂ©s en routine en gĂ©riatrie hospitaliĂšre) mais il est plus rapide et particuliĂšrement adaptĂ© Ă  la mĂ©decine de ville.
  • Le « test de l'horloge »[58] : il consiste Ă  faire dessiner Ă  la personne le cadran d'une montre. On demande au patient d'indiquer une heure choisie par l'examinateur. Par exemple, mettez une petite aiguille et une grande aiguille pour indiquer cinq heures moins le quart. Il est rĂ©alisable en 2 minutes environ.
  • Le « test des 5 mots » de Dubois[59] : ce test Ă©value la mĂ©moire en distinguant les processus d'encodage et de rappel.
  • D'autres tests peuvent Ă©galement ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en pratique courante : le MoCA[60], les fluences verbales

En centre spécialisé

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer en centre spĂ©cialisĂ© est rĂ©alisĂ© en deux Ă©tapes :

PremiĂšre Ă©tape : Rechercher l’existence de troubles des fonctions cognitives et/ou constater l’existence d’un syndrome dĂ©mentiel par un bilan neuropsychologique[54].

Il détermine les troubles cognitifs du patient à travers une série de tests dont :

  • le test de Gröber et Buschke pour explorer la mĂ©moire[61] ;
  • le test Trail Making Test[62], pour explorer les fonctions exĂ©cutives et l'attention ;
  • le test de Stroop pour explorer l'attention[63] ;
  • les tests de dĂ©nomination, pour explorer le langage ;
  • la copie de figures complexes (ex. : la figure complexe de Rey).

Il Ă©value la mĂ©moire, l’orientation dans le temps et dans l’espace, le raisonnement, le langage, la comprĂ©hension et l’attention. Ces tests permettent de distinguer des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer, mĂȘme Ă  un stade trĂšs prĂ©coce, des personnes saines puis des patients atteints de dĂ©mence.

DeuxiÚme étape : Rechercher des signes spécifiques.

- L’Imagerie par RĂ©sonance MagnĂ©tique (IRM) :

L’IRM permet de dĂ©tecter une atrophie corticale, notamment une atrophie des hippocampes. Elle permet par ailleurs d’éliminer d’autres causes de dĂ©mences telles que la prĂ©sence de lĂ©sions vasculaires, d’une tumeur cĂ©rĂ©brale ou d’un hĂ©matome.

- La Tomographie par Ă©mission de positons (TEP)

Elle permet de mettre en Ă©vidence un hypo-mĂ©tabolisme (c’est-Ă -dire un fonctionnement moins efficace du cerveau) et de visualiser les lĂ©sions cĂ©rĂ©brales caractĂ©ristiques de la maladie, notamment les plaques amyloĂŻdes.

- La Ponction Lombaire (PL)

Elle permet le dosage dans le liquide cĂ©phalo-rachidien de marqueurs biologiques spĂ©cifiques de la maladie d’Alzheimer (protĂ©ines tau et tau phosphorylĂ©es, peptide bĂ©ta-amyloĂŻde). Cet examen est demandĂ© de plus en plus frĂ©quemment car il constitue un apport important Ă  l’hypothĂšse diagnostique.

- Les examens de laboratoire

Les analyses de sang et d’urine permettent de dĂ©pister des pathologies pouvant entraĂźner des troubles cognitifs rapidement rĂ©versibles avec la mise en place d’un traitement adaptĂ© (carence en vitamine, en hormone, infection
). Les dosages de la vitamine B12 et B9 ainsi qu’un bilan thyroĂŻdien sont utiles pour exclure d’autres causes de dĂ©mence[54].

- la tomographie par Ă©mission monophotonique (TEMP) utilise aussi des marqueurs de perfusion ou du mĂ©tabolisme cĂ©rĂ©bral. Cette imagerie fonctionnelle est utile pour le diagnostic Ă©tiologique des dĂ©mences, lorsque les donnĂ©es cliniques ou d'imagerie IRM ne suffisent pas Ă  poser le diagnostic. En particulier, la TEMP est utile pour identifier les dĂ©mences frontotemporales. La TEMP peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec des traceurs du systĂšme dopaminergique : c'est le Dat-scan, un autre examen d'imagerie isotopique utile pour diffĂ©rencier la maladie d'Alzheimer de la dĂ©mence Ă  corps de Lewy, une autre dĂ©mence dĂ©gĂ©nĂ©rative. Dans cette maladie, il y a une hypofixation du traceur au niveau du striatum (zone de fixation normale pour cet examen). La Dat-scan utilise un traceur fixant spĂ©cifiquement les transporteurs de la dopamine marquĂ©e Ă  l'iode 123.-

Autres possibilités de diagnostic

En France, le laboratoire GIPSA-lab travaille sur un robot capable de reconnaĂźtre les signes de la maladie lors d'un face-Ă -face avec une personne[64]. En , le magazine Ă©conomique amĂ©ricain Forbes place ce robot prĂ©nommĂ© Nina par les chercheurs parmi dix robots humanoĂŻdes incroyablement rĂ©alistes dans le monde en retenant que son apprentissage en profondeur lui permet de corriger lui-mĂȘme ses erreurs et qu'il utilise le contact visuel comme moyen de communication[65].

Diagnostics différentiels

La troisiĂšme Ă©tape du diagnostic est un bilan pour Ă©carter les pistes de d'autres consĂ©quences qui pourraient ĂȘtre causĂ©es par les symptĂŽmes relevĂ©s. Ces trois Ă©tapes permettent d'Ă©tablir un diagnostic qui Ă©tablit si le patient a la maladie d'Alzheimer ou non.

On peut Ă©voquer le diagnostic de maladie d'Alzheimer dans de nombreuses situations diffĂ©rentes. NĂ©anmoins de nombreuses autres maladies ou conditions peuvent expliquer certains symptĂŽmes et doivent ĂȘtre Ă©cartĂ©es avant d'Ă©tablir de maniĂšre certaine le diagnostic de maladie d'Alzheimer.

  • Au stade initial de la maladie, un oubli bĂ©nin, un trouble cognitif lĂ©ger (mild cognitive impairment, MCI)).
  • Troubles cognitifs liĂ©s aux mĂ©dicaments (iatrogĂšnes) : prise de benzodiazĂ©pines, mĂ©dicaments Ă  effet anticholinergique (antidĂ©presseurs tricycliques, antihistaminiques de premiĂšre gĂ©nĂ©ration, antispasmodiques anticholinergiques, neuroleptiques phĂ©nothiaziniques).
  • Les troubles anxieux ou la dĂ©pression peuvent Ă©galement entraĂźner des pertes de mĂ©moire sans gravitĂ©. Cependant, ces troubles sont parfois associĂ©s Ă  la maladie d'Alzheimer et un traitement d'Ă©preuve par antidĂ©presseur peut aider au diagnostic.
  • Le syndrome d'apnĂ©es du sommeil peut-ĂȘtre Ă©voquĂ© devant des ronflements, une somnolence et un surpoids. Un bilan spĂ©cialisĂ© en centre du sommeil avec une prise en charge adaptĂ©e peut amĂ©liorer les troubles de la mĂ©moire.
  • Le syndrome confusionnel.
  • Tout trouble d'origine mĂ©tabolique (hypoglycĂ©mie, hyponatrĂ©mie, hypothyroĂŻdie) ou toxique (drogues, alcool).

Une fois le diagnostic de démence posé, une évaluation cognitive globale, fonctionnelle, thymique et comportementale en centre mémoire spécialisé va permettre de poser le diagnostic étiologique de la démence[66] :

Facteurs de risque

Le premier facteur de risque reste avant tout l'Ăąge (supĂ©rieur Ă  65 ans), ce qui fait de la maladie d'Alzheimer une maladie du vieillissement. Dans les formes non familiales, le principal facteur gĂ©nĂ©tique est l'allĂšle Δ4 du gĂšne de l'apolipoprotĂ©ine E, surtout s'il est prĂ©sent Ă  l'Ă©tat homozygote[67]. Cependant, l'utilisation du gĂ©notypage dans la pratique courante ou le dĂ©pistage n'est pas recommandĂ© Ă  ce jour du fait de l'absence de prise en charge spĂ©cifique. Voir gĂ©nĂ©tique. La petite taille, surtout chez les hommes, semble corrĂ©lĂ©e Ă  un risque plus Ă©levĂ© de contracter la maladie[68] - [69]. Une consommation excessive d'alcool doublerait Ă©galement les risques de dĂ©velopper la maladie d'Alzheimer[70].

Facteurs de risque cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires relativement prĂ©coces (Ă  partir du milieu de vie)[71] - [72] - [73] - [74] peuvent ĂȘtre un facteur de risque.

Un traitement contre l'hypertension artĂ©rielle limite le risque de mourir prĂ©cocement, mais aussi celui d'ĂȘtre admis pour une longue durĂ©e dans un centre de soins (risque diminuĂ© de 49 %), pour des raisons encore incomprises. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'hypertension est un facteur de risque de dĂ©mence[75]. Certains se demandent mĂȘme si la maladie d’Alzheimer n'est pas une maladie vasculaire plutĂŽt que neurodĂ©gĂ©nĂ©rative[76], notamment liĂ©e Ă  une hypoperfusion cĂ©rĂ©brale[77] et Ă  une mauvaise irrigation du cerveau[78], comme dans d'autres formes de dĂ©mence peut-ĂȘtre[79].

L'hypercholestérolémie[80] est également un facteur de risque. Un régime riche en acides gras polyinsaturés oméga-3 et omega-6, et pauvre en acides gras saturés pourrait à l'inverse diminuer le risque de développer la maladie d'Alzheimer[81]. Par contre, aucun bénéfice d'un traitement avec des oméga-3 n'a été détecté lorsque la maladie est déjà présente[82]. Toutefois, selon une étude scientifique de 2010 une supplémentation de la variante d'oméga-3 spécifique dite EPA (acide eïcosapentaÚnoïque) est associée à une diminution de l'atrophie de l'amygdale (région du cerveau), et action physique sur le cerveau[83].

Facteurs de risques métaboliques

Le diabĂšte est un facteur de risque. Les diabĂ©tiques courent un risque environ deux fois plus Ă©levĂ© d'ĂȘtre concernĂ© par la dĂ©mence vasculaire ou la maladie d'Alzheimer que le reste de la population[84]. MĂȘme pour les non-diabĂ©tiques un taux Ă©levĂ© de glucose Ă©lĂšve significativement le risque[85].

Facteurs de risques viraux

Depuis plus de 30 ans, le professeur Ruth Itzhaki multiplie les Ă©tudes sur les virus, en particulier le virus de l'herpĂšs commun HSV-1, soupçonnĂ©s d'ĂȘtre impliquĂ©s dans la maladie d'Alzheimer[86].
Ruth Itzhaki pense que le virus de la Covid-19 SARS-CoV-2, comme le virus de la varicelle VZV, augmentent le risque de maladie d'Alzheimer en réactivant le HSV-1 latent dans le cerveau. Les porteurs du gÚne ApoE4 semblent particuliÚrement vulnérables. Des neurologues de 25 pays ont mis en place le Consortium de l'Alzheimer's Association[87] pour étudier les séquelles neuropsychiatriques chroniques de l'infection par le Sars-Cov-2[88].

Autres

D'autres facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s[89], parmi lesquels des antĂ©cĂ©dents personnels de dĂ©pression[90]. Une mĂ©ta-analyse met en avant la faiblesse physique comme facteur de risque[91]. Les blessures Ă  la tĂȘte et les traumatismes crĂąniens augmentent un peu le risque[92] - [93].

Facteurs de risque comportementaux

Le tabagisme augmenterait sensiblement le risque de survenue de la maladie d'Alzheimer[94].

L'inactivitĂ© physique a Ă©tĂ© longuement Ă©tudiĂ©e et semble pouvoir ĂȘtre retenue parmi les facteurs de risque[95].

Une Ă©tude suggĂšre un lien entre la consommation d'acide gras trans et l'apparition de la maladie d'Alzhzeimer[96].

D'autres facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer ont été évoqués[89], parmi lesquels un niveau socioculturel bas[97].

Facteurs de risque médicamenteux

L'usage des anxiolytiques[98] (en particulier des benzodiazépines[99]) et des somnifÚres[100] augmenterait le risque de survenance de la maladie d'Alzheimer. Le risque serait majoré de 20 % à 50 %.

Mise en cause de l'aluminium

L'aluminium est suspecté à partir des années 1990 comme cause ou comme l'une de causes de cette maladie. Cette suspiscion est alimentée par le fait que des dépÎts d'aluminium sont retrouvés par certaines études dans le cerveau des victimes de la maladie d'Alzheimer, et par le fait que sur le modÚle animal il induit des lésions neurologiques proches (dégénérescence des neurofibrilles, agrégats de protéine-Tau
) arguments retenus par exemple par Crapper et al. en 1973[101] - [102] et 1976[103] puis par Trapp & al. en 1978[104] ; Scott & al. en 1993[105] ; Kawahara & al. en 1994[106] ; Chong & Suh en 1995[107]. En outre sa teneur augmente dans le systÚme nerveux avec l'ùge, tout comme le risques d'apparition de la maladie d'Alzheimer notaient Mc Dermott et ses collÚgues en 1979)[108].

En 1980-1990, de l'aluminium est retrouvé en quantité significative et croissante avec l'ùge dans le sang des malades d'Alzheimer et dans les plaques séniles (sous forme d'aluminosilicate)[109], ainsi que sur les neurones siÚges de la dégénérescence des neurofibrilles[110] - [111]

La dĂ©monstration faite antĂ©rieurement de sa neurotoxicitĂ© dans la genĂšse des encĂ©phalopathies progressives des dialysĂ©s (caractĂ©risĂ©es par une dĂ©mence progressive avec difficultĂ©s d'Ă©locution, grimaces faciales, troubles moteur et modifications Ă©lectroencĂ©phalographiques), a encouragĂ© l'hypothĂšse d'un rĂŽle-clĂ© de l'aluminium dans le syndrome d'Alzheimer par exemple en 1988 par Birchall et Chappell[112] et par Zatta et al.[113] (qui prĂ©cisent leurs travaux en 1995[114]) ; par Harrington & al. en 1994[115] ; par Corain & al. (1990)[116], Jacqmin-Gaddaet coll. en 1996[117] concluent Ă  un lien entre les taux d'aluminium (et de silicium) de l'eau de boisson et la santĂ© mentale de personnes ĂągĂ©es mais l'aluminium semble ĂȘtre dĂ©lĂ©tĂšre quand le taux de silicium est faible, et inversement protecteur en prĂ©sence d'un pH alcalin et d'un taux Ă©levĂ© de silicium dans l'eau.

En 1996, Suarez & al. montrent que chez le rat l'aluminium (Ă  des taux comparables Ă  ceux dosĂ©es dans le cerveau de malades d'Alzheimer) est source de perturbations cellulaires et biochimiques[118], peu aprĂšs que deux Ă©quipes (celles de Deloncle et al.[119] et de Sahin et al.[120] aient en 1995 publiĂ© de travaux concluant qu'une intoxication chronique par l’aluminium conduit Ă  une augmentation de la permĂ©abilitĂ© de la barriĂšre hĂ©mato-encĂ©phalique et induit des troubles neurologiques dont tremblements, troubles de l'Ă©quilibre, puis convulsions


La nourriture ou l'eau de boisson sont des sources potentielles d'aluminium ; Martyn et al. en 1989 ont montrĂ© qu'en Angleterre, dans les rĂ©gions oĂč l'eau contient naturellement un taux d'aluminium de plus de 110 pg par litre, l'incidence de la maladie d'Alzheimer est multipliĂ© par 1,5 par rapport aux rĂ©gions oĂč l'eau du robinet en contient moins de 10 Fg/L[121] - [122] - [123]. Des rĂ©sultats semblables ont Ă©tĂ© publiĂ©s en NorvĂšge par Flaten en 1987[124] et 1990[125]) et au Canada par Neri & Hewitt en 1991[126] et par Forbes & Mc Lachlan en 1996[127]).

Mais cette hypothÚse est rapidement controversée par exemple par Lukiw en 1997[128] (notamment parce que de l'aluminium s'accumule aussi dans le systÚme nerveux de personnes ùgées ne déclarant pas la maladie d'Alzheimer) et le reste bien que certains comme Savory et al. en 1996 aient tenté de proposer une méthode pour sortir de cette controverse[129]
).

Mise en cause du mercure

Certains indices suggĂšrent une relation entre l'exposition au mercure et la maladie d'Alzheimer[130]. Le taux de mercure est plus Ă©levĂ© dans le cerveau des malades d'Alzheimer, et tout particuliĂšrement dans le noyau basal de Meynert au centre de l'encĂ©phale, lĂ  oĂč la dĂ©gĂ©nĂ©rescence neuronale est la plus forte chez les malades[131] - [132]. Les malades ont presque toujours un taux de mercure sanguin anormalement Ă©levĂ© (2 Ă  3 fois plus Ă©levĂ© que pour l'Ă©chantillon tĂ©moin)[133] et le taux sanguin du mercure est plus Ă©levĂ© chez les malades qui ont le plus de protĂ©ines ÎČ-amyloĂŻdes se dĂ©posant dans le cerveau.

Ce mercure aurait pour principale origine les plombages dentaires : l’OMS considĂšre que le mercure-vapeur Ă©mis par les amalgames dentaires est la 1re source d’exposition mercurielle des populations occidentales[134]. Les amalgames perdent environ 50 % de leur mercure (soit 1/2 gramme environ par amalgame), en 10 ans, avant stabilisation, et de nombreuses Ă©tudes rĂ©centes ont confirmĂ© que le taux de mercure du cerveau est corrĂ©lĂ© au nombre d’amalgames[135] - [136] - [137] - [138] - [139].

On a montrĂ© en 1993 comment le mercure induit une neurodĂ©gĂ©nĂ©rescence caractĂ©ristique de la maladie d’Alzheimer, Ă  la suite d'une exposition chronique Ă  de faibles doses de mercure-vapeur[140]. En 2004, une revue des connaissances et Ă©tudes rĂ©centes montre une grande cohĂ©rence des Ă©tudes disponibles[141]. Cependant, les amalgames dentaires contenant du mercure ont fait l'objet de nombreuses Ă©tudes qui n'apportent pas la preuve de leur responsabilitĂ© au regard des maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives[142] - [143].

Pronostic

Quand on a un doute au sujet de la maladie d'Alzheimer, on peut consulter un médecin généraliste qui renvoie en général vers un neurologue ou un neuropsychologue[144].

Pour confirmer qu'un patient est atteint de la maladie d'Alzheimer, on Ă©value d'abord ses fonctions cognitives (fonctions qui organisent et contrĂŽlent les actes d'une personne, par exemple la mĂ©moire, le langage). Ensuite, on fait une IRM (Imagerie par RĂ©sonance MagnĂ©tique) pour lequel l'attente Ă©tait d'environ 30 jours en 2015[145]. Pratiquer cet examen coĂ»te environ 300 â‚Ź, avec un remboursement presque total de la sĂ©curitĂ© sociale (les 20 â‚Ź restant Ă  la charge du patient pouvant ĂȘtre remboursĂ©s par la mutuelle)[146]. La troisiĂšme Ă©tape du diagnostic est un bilan pour Ă©carter les pistes de d'autres consĂ©quences qui pourraient ĂȘtre causĂ©es par les symptĂŽmes relevĂ©s. Ces trois Ă©tapes permettent d'Ă©tablir un diagnostic qui Ă©tablit si le patient a la maladie d'Alzheimer ou non[147].

Conséquences familiales et sociales

La famille comprend les enfants, les frĂšres et sƓurs, niĂšces et neveux, etc. En se rĂ©fĂ©rant au nombre estimĂ© en 2007 de 800 000 malades en France et en considĂ©rant une moyenne de 3 cellules familiales autour d'un malade, ce sont plus de 2 400 000 personnes qui sont concernĂ©es plus ou moins directement par la maladie d'Alzheimer. C'est un problĂšme majeur de sociĂ©tĂ©, la progression du nombre de malades Ă©tant d'environ 250 000 cas par an[148].

La famille a des ressources limitées en temps pour offrir à la personne malade le soutien dont elle a besoin de façon de plus en plus continue au fur et à mesure de l'évolution de la maladie. Pourtant, dans 70 % des cas, c'est la famille qui prend en charge la personne malade et lui permet de rester à domicile.

On a pris conscience de l'apport considĂ©rable de l'aidant naturel (aussi nommĂ© aidant familial) et les professionnels se rendent compte que l'« aide aux aidants » est probablement une des maniĂšres de rĂ©pondre Ă  cet Ă©norme dĂ©fi de santĂ© publique. Le soutien apportĂ© aux aidants joue un rĂŽle important dans le choix du couple aidant/aidĂ© de rester ou non Ă  domicile. J.-M. Caire, B. Sarrazy et S. TĂ©treault[149] ont mis en Ă©vidence un certain nombre de conditions qui facilitent le maintien Ă  domicile telles que la flexibilitĂ© des interventions proposĂ©es, le fait de prĂ©server du temps pour les aidants, la formation de ces derniers pour s’adapter aux situations nouvelles du quotidien ou encore le respect par l’équipe de professionnels du point de vue de la personne malade et du proche qui la soutient.

En France, 70 % des Ă©poux et 50 % des enfants d'une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer lui consacrent plus de 6 heures par jour. 24 % des aidants — et 54 % lorsqu'il s’agit des enfants de la personne — doivent rĂ©amĂ©nager leur activitĂ© professionnelle. 20 % des aidants naturels d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer dĂ©clarent diffĂ©rer, voire renoncer Ă  une consultation, une hospitalisation ou un soin pour eux-mĂȘmes par manque de temps[150].

Si la prĂ©valence de la maladie continue d'augmenter, elle mobilisera Ă  elle seule et pour le simple nursing un dixiĂšme de la population active. Par ailleurs, il semblerait que la mortalitĂ© des personnes aidant soit supĂ©rieure Ă  celle de personnes du mĂȘme Ăąge ne s'occupant pas d'un malade, mais cela n'est pas clairement Ă©tabli Ă  ce jour[151]. Dans le cadre du Plan Alzheimer 2008-2012, a Ă©tĂ© mis en place un mĂ©tier le technicien-coordinateur de l’aide psychosociale aux aidants en rĂ©ponse aux problĂ©matiques de ces aidants.

Prévention

Aucune mĂ©thode ne protĂšge dĂ©finitivement de la maladie d’Alzheimer, mais des facteurs de diminution du risque sont connus.

Activité cognitive et niveau scolaire

Le maintien d'activité cognitive réguliÚre aiderait à réduire les risques de la maladie, la dégradation des facultés intellectuelles étant d'autant réduite que le nombre d'activités augmente[152]. Par exemple, la pratique de jeux de société ralentit le déclin des fonctions cognitives[153]. Il est possible que la pratique de jeux réduise aussi la dépression et contribue à moins de risque de démence[154].

De mĂȘme, avoir fait des Ă©tudes longues semble corrĂ©lĂ© avec une meilleure protection contre l'apparition des symptĂŽmes : le cerveau peut ĂȘtre atteint, mais les signes cliniques de dĂ©gĂ©nĂ©rescence cognitives sont retardĂ©s de 7 Ă  10 ans. Ce retard aboutit Ă  diviser par deux la possibilitĂ© d'en manifester les symptĂŽmes pour la population la plus instruite[155]. Cet effet retardateur des symptĂŽmes a Ă©tĂ© constatĂ© dans de nombreuses Ă©tudes, bien qu'elles prĂ©sentent toutes des biais et aboutissent Ă  des rĂ©sultats dĂ©taillĂ©s divergents. Les diffĂ©rences portent sur l'effet protecteur des Ă©tudes dans le cas du stade de la dĂ©mence grave, ou dans le cas de cerveaux de poids Ă©levĂ© auquel cas l'effet protecteur est divergent. Les mĂ©canismes mis en Ɠuvre dans cette facultĂ© Ă  compenser les causes de la maladie, dĂ©signĂ©s comme « rĂ©serve cognitive » ne sont pas connus, et il n'y a pas de certitudes sur l'effet ou non d'autres facteurs tels que le style de vie dans les pĂ©riodes ultĂ©rieures de la vie[156].

Activité physique

L'exercice physique tout au long de la vie pourrait prĂ©venir le risque de maladie d'Alzheimer chez les sujets Ă  risque[157], peut-ĂȘtre en diminuant le risque d'hypertension et d'accident cardiovasculaire[158]. Par ailleurs, l'exercice pourrait aussi avoir des impacts positifs au niveau du systĂšme immunitaire. Plusieurs Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© un bienfait dans la rĂ©duction de facteurs inflammatoires et une amĂ©lioration cognitive aprĂšs un programme d'exercice de 16 semaines chez les personnes ĂągĂ©es souffrant de troubles cognitifs modĂ©rĂ©s. En effet, l'exercice modĂ©rĂ© pourrait contrecarrer les effets reliĂ©s Ă  une baisse de performance du systĂšme immunitaire liĂ© Ă  l'Ăąge (appelĂ©e « immunosĂ©nescence ») pouvant ĂȘtre impliquĂ©s dans le processus de dĂ©clin cognitif liĂ© Ă  la maladie d'Alzheimer[159].

Une revue générale des méta-analyses a trouvé des preuves solides que les personnes physiquement actives ont un risque plus faible d'environ 35 % de développer la maladie que leurs pairs physiquement inactifs, et se portent un peu mieux s'ils ont déjà la maladie[160].

Alimentation

Certaines Ă©tudes cliniques tendent Ă  dĂ©montrer que la consommation de viande (sauf poisson et volaille) et de produits d'origine animale dans leur ensemble favoriserait le dĂ©veloppement de la maladie d'Alzheimer[161] - [162]. Outre l'augmentation du risque liĂ©e au cholestĂ©rol, il est notamment Ă©voquĂ© dans une Ă©tude le rĂŽle de la mĂ©thionine[163] - [164], transformĂ©e en homocystĂ©ine par le mĂ©tabolisme intermĂ©diaire. Une hyperhomocystĂ©inĂ©mie est un facteur augmentant le risque cardiovasculaire, et semblerait jouer un rĂŽle dans l'apparition de la maladie d'Alzheimer. En effet, l'augmentation d'homocystĂ©ine est associĂ©e Ă  la diminution de la concentration sanguine de vitamine B12 et de l'acide folique[82]. Selon certaines thĂ©ories, la hausse du nombre de cas dĂ©veloppant la maladie d'Alzheimer pourrait correspondre Ă  la hausse de la consommation de viande dans le monde : ainsi, une recherche de l’American Society for Nutrition (en), concernant des populations d'AmĂ©rique latine, de Chine et d'Inde, conclut que « la consommation de viande a Ă©tĂ© plus Ă©levĂ©e chez ceux dont on a diagnostiquĂ© une dĂ©mence »[165].

Des recommandations alimentaires combinant régime méditerranéen ont été développées spécifiquement pour réduire le risque de maladie d'Alzheimer[166], suivre ces recommandations permettrait de réduire le risque d'environ 50 %[167].

LumiĂšre et rythmes biologiques

Les malades Alzheimer dorment moins bien que la moyenne des gens. Ils sont parfois agités et comme surstimulés tard dans la nuit[168] - [169].

  • Une explication est que la maladie semble dĂ©grader un type spĂ©cial de cellules de l'Ɠil (cellules ganglionnaires de la rĂ©tine) qui (via la mĂ©lanopsine) informent le cerveau du fait qu’il fait jour ou nuit (rythme circadien)[168]. Si ceci est confirmĂ©, de nouvelles pistes de traitement pourraient amĂ©liorer le sommeil de ces patients. Ces cellules comptent pour 1 % Ă  2 % des capteurs photosensibles de l'Ɠil, et ne jouent aucun rĂŽle dans la vision[168]. Chez 30 donneurs d'organes Ă©tudiĂ©s il y avait environ 24 % de cellules Ă  mĂ©lanopsine en moins dans les rĂ©tines de malades d'Alzheimer que chez des personnes non affectĂ©es par cette maladie. De plus, ces cellules semblaient diffĂ©rentes chez les malades d'Alzheimer. Au lieu d’ĂȘtre rondes avec de longs filaments sillonnant la rĂ©tine « comme les restes d’une toile d'araignĂ©e abandonnĂ©e », elles semblaient dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es, avec des filaments minces formant un rĂ©seau moins Ă©tendu. Des colorants fluorescents ont permis d’étudier le tissu rĂ©tinien pour la protĂ©ine dite « amyloĂŻde ÎČ Â», typique du cerveau affectĂ© par la maladie d'Alzheimer[168]. Ils ont permis de montrer que cette protĂ©ine toxique est Ă©galement accumulĂ©e autour des cellules Ă  mĂ©lanopsine. En 2015, on ne sait pas encore si les cellules Ă  mĂ©lanopsine se dĂ©gradent avant ou aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes de la maladie ou ses manifestations dans d’autres parties du systĂšme nerveux central. Si elles se dĂ©gradaient prĂ©cocement, elles pourraient permettre un diagnostic plus rapide et aisĂ© car la rĂ©tine est la seule partie du cerveau qui n’est pas couverte par le crĂąne. PrĂ©server ces cellules de la maladie ou stimuler celles qui n’ont pas encore Ă©tĂ© touchĂ©es permettrait sans doute de soulager les patients de leurs troubles du sommeil, qui conduisent en outre Ă  un « cercle vicieux », car dĂ©lĂ©tĂšres pour le systĂšme immunitaire et la mĂ©moire. Une mauvaise immunitĂ© peut rendre l’organisme moins efficace face aux protĂ©ines toxiques qui envahissent le cerveau de ces patients[168]. Il reste Ă  Ă©tudier s’il y a une corrĂ©lation entre la gravitĂ© de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence et la sĂ©vĂ©ritĂ© des insomnies[168].
  • L'exposition Ă  la lumiĂšre naturelle semble amĂ©liorer certains symptĂŽmes. La prise de mĂ©latonine, associĂ©e Ă  une luminothĂ©rapie pourrait amĂ©liorer les troubles du sommeil, en agissant comme inducteur de sommeil mais aussi comme facteur d'allongement de la durĂ©e de celui-ci[170]. L'exposition Ă  la lumiĂšre naturelle diminuerait aussi chez ces malades les symptĂŽmes de dĂ©pression (-19 %), les limitations fonctionnelles au quotidien (- 53 %), la dĂ©tĂ©rioration cognitive (- 5 %). Chez les malades observĂ©s, la prise de mĂ©latonine facilitait l'endormissement. L'association lumiĂšre + mĂ©latonine a aussi diminuĂ© les comportements agressifs (- 9 %), les phases d'agitation et de rĂ©veil nocturne. Il est donc conseillĂ©[171] « de bien Ă©clairer les piĂšces en journĂ©e (
 et) Ă  l'inverse, de diminuer les sources de lumiĂšre en soirĂ©e pour que l'organisme reçoive le signal que la nuit est lĂ  ».

Traitements médicamenteux des facteurs de risques cardiovasculaires

Les traitements médicamenteux contre les facteurs de risques cardiovasculaires semblent diminuer la survenance de la maladie d'Alzheimer, ou la reculer.

Anti-inflammatoires

La prise rĂ©guliĂšre d'aspirine ou d'anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens (AINS) pendant 2 Ă  3 ans dans les stades prĂ©symptomatiques pourrait rĂ©duire le risque d'incidence de la maladie d'Alzheimer[178] - [179].

Par contre, les Ă©tudes ont rĂ©vĂ©lĂ© une augmentation du risque de cardiotoxicitĂ© liĂ© Ă  l’inhibiteur Cox-2 (Celecoxib)[159].

Prise en charge

En France, un patient atteint de la maladie d'Alzheimer sur deux n'est pas diagnostiqué, et donc sans prise en charge adaptée[180]. Un dépistage et une prise en charge précoce sont conseillés pour favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible[181].

Stimulation cognitive

En France, des équipes spécialisées Alzheimer à domicile (ESAD)[182] ont été mises en place à la suite de la mesure 6 du plan Alzheimer 2008-2012[183]. Ces équipes proposent de la stimulation cognitive, mais également des mises en situation pour travailler les activités de la vie quotidienne et permettre à la personne de rester autonome à son domicile plus longtemps. Les interventions envers les aidants familiaux des patients semblent capables de retarder l'entrée en institution gériatrique, en particulier les interventions d'un type éducatif.

La Mnémothérapie[184] - [185] notamment musicale.

Aide aux aidants familiaux

Les aidants familiaux, par leur maniÚre de se comporter, peuvent contrÎler les troubles psychocomportementaux des malades. L'éducation des aidants, la notion de « base de sécurité » (un aidant choisi par le malade pour se sécuriser), de réseau d'aidants (autour de l'aidant principal), de tuteur de résilience pour l'aidant, sont autant d'éléments qui font de l'aidant familial un « traitement » en soi[186].

Prises en charge sociale

Le maintien Ă  domicile le plus longtemps possible est souvent la solution demandĂ©e par les patients mais elle n'est pas toujours possible. DĂšs lors, pour remĂ©dier Ă  cette situation et offrir une palette plus large de types d’accompagnement, de nouvelles formes d’habitats spĂ©cifiques dits alternatifs, telles que les colocations, se sont dĂ©veloppĂ©es depuis la fin des annĂ©es 1980 dans quelques pays d’Europe tels la SuĂšde, l’Allemagne, la France, la Belgique ou encore la Suisse. Le but Ă©tant de pouvoir offrir aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, la possibilitĂ© de mener une vie au plus proche de celle qui Ă©tait la leur auparavant, et de rĂ©duire leur isolement social et relationnel grĂące Ă  un rythme plus proche de celui de la vie familiale, tout en intĂ©grant les proches dans un cadre de vie adaptĂ©. Toutefois, certaines Ă©valuations rĂ©centes de ces structures amĂšnent Ă  nuancer le rĂŽle que peuvent prendre les proches dans ce type de projet, leur rapport aux colocations pouvant parfois s’avĂ©rer similaire Ă  celui qu’ils et elles auraient Ă  l’égard d’une institution mĂ©dico-sociale. Et ce, selon que l’initiative du projet Ă©mane justement des proches ou d’associations, ou au contraire d’institutions spĂ©cialisĂ©es ou d’une volontĂ© Ă©tatique plus globale, et selon le type de politiques sociales Ă©dictĂ©es dans chaque pays (ou mĂȘme Ă©tats ou cantons pour les pays fĂ©dĂ©raux – Allemagne, Suisse) sur la question de la prise en charge des personnes atteintes de troubles cognitifs et apparentĂ©s[187].

La prise en charge sociale consiste à trouver une solution pérenne la plus adaptée à la personne en fonction de ses souhaits et de ses capacités. Les démarches sont souvent faites par les familles aidées des médecins et des assistantes sociales.

Traitements médicamenteux

Les traitements actuellement autorisĂ©s et disponibles sur le marchĂ© sont principalement symptomatiques et soupçonnĂ©s de ralentir l’évolution de la maladie ils ont Ă©tĂ© rĂ©Ă©valuĂ©s en 2016 par la Haute AutoritĂ© de SantĂ© qui a estimĂ© que leur efficacitĂ© Ă©tait « au mieux modeste, sans pertinence clinique » et a prĂ©conisĂ© l'arrĂȘt de leur remboursement par la SĂ©curitĂ© sociale[188] - [189].

Traitements spécifiques des démences

Les traitements de la maladie d'Alzheimer ont évolué avec la recherche[190]: inhibiteurs d'acétylcholinestérase, antagoniste NMDA (récepteur glutamate), anti-amyloïde et anti-protéine tau.

Inhibiteurs de l'acétylcholinestérase

Ils inhibent la dégradation de l'acétylcholine, une molécule permettant la transmission entre certains neurones du cerveau par l'intermédiaire de ses synapses. Ainsi, ils visent à corriger le déficit en acétylcholine observé dans le cerveau des personnes atteintes de cette maladie.

Plusieurs inhibiteurs ont été testés de façon rigoureuse et ont prouvé une certaine efficacité, dans les formes légÚres à modérément sévÚres : le donépézil[191], la rivastigmine, et la galantamine. En 2007 la Commission française de la transparence a réévalué quatre anticholinestérasiques et a conclu à une amélioration du service médical rendu (ASMR) mineure[192]. D'aprÚs la revue Prescrire leurs effets sont modestes, de quelques mois, chez environ 10 % des patients[193].
Bien que modestes, leurs effets sont significativement supérieurs à ceux du placebo : ralentissement ou retard du déclin cognitif et de la perte d'autonomie.

L'effet de ces traitements est stabilisateur, ils ne permettent pas de guérir la maladie, ni de récupérer le niveau de performances préexistant à sa survenue. Leurs utilisations exposent à de nombreuses interactions médicamenteuses, ainsi qu'à des effets indésirables.

Les anticholinestĂ©rasiques ont des effets secondaires[194], surtout de type digestif (nausĂ©es et vomissement). Certains induiraient une surmortalitĂ© cardiovasculaire et des tremblements et/ou une aggravation de symptĂŽmes parkinsoniens[195] ce qui a Ă©tĂ© Ă  l'origine de controverses portant notamment sur leur justification Ă©conomique[196]. The National Institute for Health and Care Excellence reconnait leur intĂ©rĂȘt[197]. Par contre, en France, la Haute AutoritĂ© de SantĂ©, ne recommandent plus leur utilisation dans la maladie d'Alzheimer en dehors d'un cadre trĂšs prĂ©cis[198].

Antagonistes du NMDA
  • Les rĂ©cepteurs neuronaux au N-mĂ©thyl-D-aspartate (NMDA) jouent un rĂŽle important dans les processus de mĂ©morisation. Il semble que lors de la maladie d'Alzheimer ces rĂ©cepteurs soient hyperstimulĂ©s par le glutamate, ce qui serait dĂ©lĂ©tĂšre selon la thĂ©orie de l'exitotoxicitĂ©. Elle est rĂ©servĂ©e aux stades moyens ou avancĂ©s[199].
  • La vitamine D a dĂ©montrĂ© une efficacitĂ© en synergie avec la mĂ©mantine. La mĂ©mantine et la vitamine D isolĂ©ment n'ont guĂšre amĂ©liorĂ© l'Ă©tat de patients atteints de la maladie d'Alzheimer mais ont permis des amĂ©liorations cognitives significatives en six mois lorsqu'elles sont prises conjointement[200].

Dans une Ă©tude[201], la vitamine E a montrĂ© une efficacitĂ© substantielle tandis que la mĂ©mantine n’a offert aucun bĂ©nĂ©fice, conduisant mĂȘme Ă  un dĂ©clin plus agressif que le placebo.

Psychotropes

Peu d'études ont été réalisées chez le patient atteint de la maladie d'Alzheimer concernant l'utilisation des psychotropes[202]. La plupart des recommandations sont faites à partir d'extrapolation des données issues des patients jeunes ou de l'expérience clinique.

Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es chez les patients atteints d'une maladie d'Alzheimer montrent que ces mĂ©dicaments sont malgrĂ© tout trĂšs utilisĂ©s[203] : ils sont prescrits chez plus de 2⁄3 des patients atteints d'une maladie d'Alzheimer.

  • Les antidĂ©presseurs : la prĂ©valence de la dĂ©pression est estimĂ©e entre 37 % et 50 % des patients[204] - [205]. Ils n'ont pas prouvĂ© d'efficacitĂ©[206] sur l'Ă©volution de la maladie d'Alzheimer, mais ils peuvent avoir une efficacitĂ© sur la dĂ©pression associĂ©e, l'anxiĂ©tĂ© et les troubles du comportement[207].
  • Les neuroleptiques sont fortement dĂ©conseillĂ©s chez les patients atteints d'une maladie d'Alzheimer[202] - [208] sauf dans des situations particuliĂšres d'agitation majeure avec des risques de blessure pour le patient ou les soignants[202]. Ce traitement nĂ©cessite une rĂ©Ă©valuation constante et doit ĂȘtre arrĂȘtĂ© dĂšs que possible. Par ailleurs, les effets indĂ©sirables de ces traitements sont nombreux[209] chez ces patients : ils majorent le risque d'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral et entraĂźnent une mortalitĂ© accrue. L'arrĂȘt de ces traitements en dehors des phases d'agitation aiguĂ« ne semble pas aggraver les troubles du comportement[210].
  • Les hypnotiques et anxiolytiques peuvent aggraver les troubles cognitifs[211]. Ils doivent donc ĂȘtre utilisĂ©s avec prĂ©caution.
Triglycérides à chaßne moyenne (huiles)

Ces triglycĂ©rides ont souvent une action spectaculaire dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Une demande de brevet a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en 1996 aux États-Unis qui conduira aux gĂ©lules AXONA (disponibles aux États-Unis) qui contiennent des triglycĂ©rides[212]. L'amĂ©lioration peut ĂȘtre spectaculaire[213] mais temporaire. Certaines personnes ne rĂ©agissent pas Ă  ce traitement.

Vitamine D

De nombreuses études ont montré que la maladie d'Alzheimer et le déficit en vitamine D sont légÚrement corrélés[214] - [215] - [216] - [217] - [218].

Gossypétine

Selon une Ă©tude corĂ©enne publiĂ©e en 2022, la tisane d'Hibiscus sabdariffa, appelĂ©e bissap en Afrique de l'ouest, activerait « les cellules immunitaires du cerveau qui Ă©liminent la protĂ©ine bĂȘta-amyloĂŻde » grĂące Ă  son principe actif, un composĂ© flavonoĂŻde appelĂ© gossypĂ©tine[219] - [220].

Recherche

Animaux transgéniques

Afin d'étudier l'apparition de la maladie, des souris transgéniques sont utilisées pour reproduire les symptÎmes observés chez l'homme. Les mutations sont donc principalement effectuées sur les gÚnes de la protéine tau et/ou de la protéine amyloïde. Cependant, les résultats sur ces modÚles animaux restent difficiles à interpréter, notamment pour l'efficacité des éventuels traitements testés et leur transfert vers l'homme.

Les souris ayant eu une mutation sur le gÚne codant la protéine Tau montrent une apparition de la maladie peu prononcée et les souris ayant eu une mutation sur le gÚne codant la protéine amyloïde se comportent comme des souris saines. C'est seulement lorsque les deux gÚnes sont mutés que les souris développent une maladie semblable à celle d'Alzheimer. Cela ne se passe pas obligatoirement de façon identique chez l'homme, mais cela montrerait que les plaques amyloïdes potentialisent l'apparition de la maladie. Les neurofibrilles apparaissent dans un premier temps et lorsque les plaques amyloïdes apparaissent, la maladie se déclenche. Il est certain que chez l'homme, le processus pathologique se développe bien avant que les premiers signes cliniques n'apparaissent.

En , des chercheurs australiens ont pratiquĂ© une sĂ©rie de balayages par des ultrasons du cerveau de souris transgĂ©niques alzheimĂ©risĂ©es (modĂšle APP23)[221]. Les rĂ©sultats ramenaient une rĂ©duction considĂ©rable du fardeau amyloĂŻde et une clairance des plaques dans les trois quarts des animaux traitĂ©s. Il semble donc que les ultrasons puissent permettre une Ă©limination de l'AÎČ et amĂ©liorer la cognition chez la souris. Le cerveau humain, de par sa taille et sa boite crĂąnienne plus Ă©paisse, questionne donc sur l'efficacitĂ© similaire d'une telle thĂ©rapeutique.

Animaux sauvages

En , des chercheurs de l’UniversitĂ© d’Oxford publient une Ă©tude rapportant la dĂ©couverte de plaques et d’enchevĂȘtrements de protĂ©ines, habituellement considĂ©rĂ©s comme les signes rĂ©vĂ©lateurs de la maladie d’Alzheimer chez l’Homme, dans le cerveau de dauphins sauvages retrouvĂ©s morts[222]. C'est la premiĂšre fois que la maladie est observĂ©e chez un animal sauvage[223].

En 2022, les cerveaux de 22 odontocĂštes Ă©chouĂ©s, appartenant Ă  5 espĂšces diffĂ©rentes, ont Ă©tĂ© examinĂ©s par immunohistochimie pour rechercher la prĂ©sence ou l'absence de signes neuropathologiques de la maladie d'Alzheimer (MA) : plaques amyloĂŻdes-ÎČ, accumulation de phospho-τ et gliose. L'immunohistochimie a rĂ©vĂ©lĂ© que tous les animaux ĂągĂ©s avaient accumulĂ© une pathologie de la plaque amyloĂŻde. Chez trois animaux de trois espĂšces diffĂ©rentes, il y avait co-occurrence de plaques amyloĂŻdes-ÎČ, accumulation intraneuronale de τ hyperphosphorylĂ©, de fils de neuropiles et de plaques neuritiques. Un animal prĂ©sentait des fils de neuropiles bien dĂ©veloppĂ©s, une accumulation de phospho-τ et des plaques neuritiques, mais aucune plaque amyloĂŻde. La microglie et les astrocytes Ă©taient prĂ©sents comme prĂ©vu dans tous les Ă©chantillons de cerveau examinĂ©s, mais des diffĂ©rences entre individus ont Ă©tĂ© observĂ©es quant Ă  la morphologie et au nombre des cellules. L'apparition simultanĂ©e de plaques amyloĂŻdes-ÎČ et d'une pathologie τ hyperphosphorylĂ©e dans le cerveau des odontocĂštes montre que ces trois espĂšces dĂ©veloppent spontanĂ©ment une neuropathologie de type MA. L'importance de cette pathologie vis-Ă -vis de la santĂ©, et — in fine — de la mort des animaux, reste Ă  dĂ©terminer. Cependant, elle peut contribuer Ă  la ou aux causes d'Ă©chouages inexpliquĂ©s chez certaines espĂšces d'odontocĂštes et soutient la thĂ©orie du « leader malade », selon laquelle des congĂ©nĂšres sains s'Ă©choueraient par cohĂ©sion sociale[224].

Vers de nouveaux diagnostics (plus précoce et/ou non invasifs)

PET scan du cerveau d'une personne avec maladie d'Alzheimer montrant une perte de fonction dans le lobe temporal.

Le but des recherches diagnostic est de permettre un diagnostic plus sensible, plus spĂ©cifique et donc plus prĂ©coce de la maladie d'Alzheimer que l'interrogatoire et les tests neuropsychologiques. De meilleurs tests pourraient permettre un diagnostic plus prĂ©coce, quand la maladie commence Ă  endommager le cerveau, parfois 20 ans avant de premiĂšres pertes de mĂ©moire et troubles neurologiques dĂ©tectables. Les malades pourraient alors bĂ©nĂ©ficier de traitements spĂ©cifiques plus prĂ©coces pour freiner l'Ă©volution.

  • En 2014, on estime que de nouveaux critĂšres combinant des tests de mĂ©moire, donnĂ©es d'imagerie cĂ©rĂ©brale et marqueurs biologiques, pourraient dĂ©tecter la maladie dĂšs les premiers symptĂŽmes, « avec un taux de certitude diagnostique supĂ©rieur Ă  90 % »[225] - [226].
  • En 2017, sachant que les rĂ©tines de patients dĂ©cĂ©dĂ©es de cette maladie sont anormalement fines, avec un nerf optique dĂ©gradĂ©, en corrĂ©lation, et sachant que c'est aussi dans la rĂ©tine que les plaques amyloĂŻdes commencent Ă  s'accumuler, avant qu'elles ne le fassent dans le cerveau. il a Ă©tĂ© proposĂ© (par le Centre mĂ©dical Cedars-Sinai de Los Angeles) de les dĂ©tecter prĂ©cocement pour amĂ©liorer le diagnostic ; aprĂšs administration de curcumine, un colorant fluorochrome se liant aux plaques de protĂ©ines bĂȘta-amyloĂŻdes. De quoi rĂ©vĂ©ler leur prĂ©sence par des points de fluorescence par un simple examen du fond de l'Ɠil.
  • En 2018, une Ă©tude[227] publiĂ©e dans JAMA Ophthalmology montre que l'angiographie (l'angio-OCT ou OCTA, pour Optical coherence tomographic angiography qui offre une vue 3D de la vascularisation de la rĂ©tine) permet de dĂ©tecter un dĂ©ficit de vascularisation rĂ©tinienne dans la fovĂ©a, dĂ©ficit qui est l'une des signatures de la maladie ; la tache sans vaisseaux sanguins est significativement plus large chez les personnes Alzheimer en phase prĂ©clinique. Reste Ă  montrer qu'une telle tache est toujours rĂ©vĂ©latrice de la maladie qui peut ne se rĂ©vĂ©ler que dix voire vingt ans plus tard[228].

Projets de calcul distribué

Le projet international neuGRID est un systĂšme d'analyse des images d'imageries cĂ©rĂ©brale. Il est financĂ© par l'Union europĂ©enne, prĂ©voit le dĂ©veloppement d’une infrastructure numĂ©rique pour la recherche scientifique, fondĂ©e sur le systĂšme Grid. Il est Ă©quipĂ© d’une interface d’utilisation facile, qui permettra aux chercheurs europĂ©ens de neurosciences de faire avancer la recherche pour l’étude de la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives.

Immunothérapie et vaccin

Aucun vaccin ou mĂ©dicament immunogĂ©nique n'est aujourd'hui commercialisĂ©. Un vaccin pouvant soigner cette maladie semble envisageable d'aprĂšs des Ă©tudes menĂ©es chez l'animal. Les premiers tests sur l'homme ont Ă©tĂ© trĂšs dĂ©cevants avec des effets secondaires majeurs (dĂ©cĂšs observĂ©s sans empĂȘcher l'Ă©volution de la maladie d'Alzheimer).

En 1999, le chercheur amĂ©ricain Dale Schenk prĂ©sente dans la revue Nature une mĂ©thode semblant guĂ©rir la maladie chez des souris. En immunisant contre le peptide A bĂȘta des souris transgĂ©niques qui le surexpriment, il arrive Ă  prĂ©venir l'apparition de dĂ©pĂŽts chez les animaux jeunes et Ă  limiter et mĂȘme rĂ©duire leur extension chez les individus ĂągĂ©s.

Un premier essai clinique de phase 1 chez l'humain conduit en Angleterre a permis l'analyse suivante : les 80 patients traitĂ©s supportent bien la vaccination et le quart d'entre eux produisent bien des anticorps. Un second essai a Ă©tĂ© interrompu en raison d'effets indĂ©sirables graves (mĂ©ningoencĂ©phalites). Le suivi ultĂ©rieur des patients qui ont reçu le vaccin est plus mitigĂ© : mĂȘme si chez certains patients traitĂ©s les dĂ©pĂŽts amyloĂŻdes intracĂ©rĂ©braux sont moins importants, le vaccin n'a pas empĂȘchĂ© la progression de la dĂ©tĂ©rioration intellectuelle jusqu'au stade terminal[229].

Un autre espoir, porté par le Japonais Tohru Hasegawa[230] est d'utiliser l'acide homocystéique comme cible d'un vaccin. Cet acide - chez des souris 3xTg-AD (transgéniques, modifiées de maniÚre à mimer les symptÎmes de la maladie humaine) - semble en effet nécessaire à la progression de la dégénérescence typique de cette affection[231] - [232].
Le taux de cet acide est plus Ă©levĂ© dans le cerveau des souris 3xTg-AD de 4 mois que chez les souris tĂ©moins normales. Quand des souris 3xTg-AD sont soumises Ă  une carence en vitamine B6 (ce qui augmente la quantitĂ© d'acide homocystĂ©ique dans leur cerveau), cela aggrave aussi leurs troubles mĂ©moriels, sauf en cas d'injection d'anticorps anti-acide homocystĂ©ique. Injecter ces mĂȘmes anticorps Ă  des souris 3xTG-AD plus vieilles et normalement alimentĂ©es a Ă©galement un effet curatif, en tous cas pour les troubles mĂ©moriels. Les chercheurs restent prudents, car il a Ă©tĂ© vu dans le passĂ© que la souris n'Ă©tait pas un modĂšle parfait pour cette maladie. Le vaccin devrait ĂȘtre testĂ© sur des singes avant tout essai clinique sur l'homme.

La crĂ©ation d'une 2e gĂ©nĂ©ration de vaccin est pour l'instant en dĂ©veloppement dans des Ă©tudes cliniques. Ces vaccins ont pour but d'offrir une forte production d'anticorps sans effets indĂ©sirables liĂ©s Ă  l'inflammation crĂ©Ă© par les lymphocytes T spĂ©cifiques aux plaques amyloĂŻde ÎČ (mĂ©ningoencĂ©phalites (en)). De nouvelles stratĂ©gies de dĂ©veloppement de vaccins basĂ©es sur la modification d'antigĂšnes semblent prometteuses[159].

Une Ă©quipe de chercheurs amĂ©ricains a publiĂ© une Ă©tude dans Science Advances du [233] dans laquelle ils pointent la bactĂ©rie Porphyromonas gingivalis, responsable de maladies chroniques des gencives. La bactĂ©rie migrerait dans le cerveau et y provoquerait des inflammations cĂ©rĂ©brales, des lĂ©sions neuronales et donc un dĂ©clin cognitif. L'entreprise pharmaceutique Cortexyme, basĂ©e Ă  San Francisco, a trouvĂ© les enzymes toxiques, les gingipaines (produites par Porphyromonas gingivalis) dans 96 % des 54 Ă©chantillons de cerveaux atteints par la maladie d’Alzheimer. De plus, ils ont trouvĂ© les bactĂ©ries elles-mĂȘmes dans trois cerveaux. Les chercheurs ont Ă©galement trouvĂ© la bactĂ©rie dans le liquide cĂ©rĂ©brospinal de personnes vivantes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Un bloqueur de la gingipaĂŻne a Ă©tĂ© testĂ© sur l’humain. Les participants atteints de la maladie d’Alzheimer ont vu leur Ă©tat s'amĂ©liorer. Les chercheurs poursuivent leurs recherches, notamment en augmentant le nombre d'Ă©chantillons testĂ©s[234] - [235]. En Australie, une Ă©quipe de Melbourne, a dĂ©veloppĂ© un vaccin contre la bactĂ©rie, en test depuis 2018. Cette Ă©tude de piste « Une bactĂ©rie buccale Ă  l'origine de la maladie d'Alzheimer ? » est reprise par Sciences et vie[236].

Champs magnétiques

Selon une Ă©tude de 2010[237], des souris (normales, et transgĂ©niques prĂ©sentant des troubles jugĂ©s comparables Ă  ceux induits par la maladie d'Alzheimer) exposĂ©es plusieurs mois Ă  certaines ondes Ă©lectromagnĂ©tiques (de type tĂ©lĂ©phone portable ; 918 MHz ; 0,25 W/kg) amĂ©liorent leur mĂ©moire, perdent moins de capacitĂ© cognitive en vieillissant et produisent moins de plaques amyloĂŻdes dans leur hippocampe (-35 %) et leur cortex entorhinal (-32 %). Une tempĂ©rature cĂ©rĂ©brale plus Ă©levĂ©e de 1 °C et une accĂ©lĂ©ration du dĂ©bit sanguin cĂ©rĂ©bral sont constatĂ©es, mais le mĂ©canisme global n'est pas compris. Si un effet similaire Ă©tait constatĂ© chez l'humain, une piste nouvelle de traitement, non mĂ©dicamenteuse et non chirurgicale s'ouvrirait.

La voie du cholestérol cérébral

Un nouvel axe thérapeutique est envisagé par une équipe française de l'Inserm, dirigée par le Dr Nathalie Cartier-Lacave, qui a montré que le cholestérol cérébral, quand il est en excÚs, était impliqué dans le développement de la maladie. Leur stratégie consiste donc à sur-exprimer l'enzyme CYP46A1 responsable de la dégradation du cholestérol cérébral, par thérapie génique. Les résultats sur les souris se sont avérés trÚs prometteurs[238].

La voie de l'insuline

MĂȘme si le rĂŽle des plaques amyloĂŻdes-ÎČ (AÎČ) dans la Maladie d'Alzheimer n'est pas complĂštement clarifiĂ©, il est raisonnable de croire que leur diminution dans le cerveau de patients atteints de la maladie d'Alzheimer pourrait diminuer le dĂ©veloppement des symptĂŽmes neurocognitifs de la maladie. Normalement l'Ă©vacuation de l'AÎČ se fait par la barriĂšre hĂ©mato-encĂ©phalique (BHE), mais dans la maladie d'Alzheimer, des dysfonctions reliĂ©es Ă  l'Ăąge et Ă  la maladie sont prĂ©sentes et empĂȘchent la BHE d'effectuer son travail. Des donnĂ©es rĂ©centes dĂ©montrent que l'administration d'une seule dose d'insuline en pĂ©riphĂ©rie permettait d'augmenter l'Ă©vacuation de l'AÎČ au niveau du cerveau. Par contre, l'effet Ă  court terme de l'insuline et le phĂ©nomĂšne de dĂ©sensibilisation des rĂ©cepteurs aprĂšs une utilisation chronique permet difficilement de considĂ©rer l'insuline seul comme un traitement viable pour l'amĂ©lioration des fonctions cognitives en maladie d'Alzheimer. Ces rĂ©sultats dĂ©montrent tout de mĂȘme qu'un contrĂŽle de l'Ă©vacuation de l'AÎČ est possible et pourraient ouvrir de nouvelles perspectives de traitement dans le futur[239].

Fluoxetine

Un autre potentiel traitement trÚs prometteur de la maladie d'Alzheimer est la Fluoxétine, qui n'est actuellement pas préconisé ou commercialisé pour cet usage. De nombreux patients atteints de maladie d'Alzheimer sont sous Fluoxetine pour le traitement d'un des symptÎmes secondaires, à savoir la dépression ou les troubles de l'humeur[240]. Cependant, il semble d'aprÚs plusieurs recherches menées sur ces patients que ce médicament travaille directement vers la réduction de la maladie par la neurogenÚse dans l'hippocampe adulte agissant sur les cellules souches neurales[241] et la régulation des astrocytes (principales cellules gliales) dans le cerveau[242].

Lutte contre la plaque amyloĂŻde

L'intĂ©rĂȘt de cette voie thĂ©rapeutique est d'attaquer la maladie Ă  son point d'origine et non sur ses dĂ©gĂąts secondaires. De nombreux traitements ayant pour but de rĂ©duire l'accumulation des plaques amyloĂŻdes ou de les Ă©liminer sont en cours d'Ă©tude. À l'heure actuelle aucun n'a pu montrer d'efficacitĂ© sur les symptĂŽmes de façon nette et durable. Devant l'importance Ă©pidĂ©miologique et Ă©conomique que prend la maladie, la Food and Drug Administration, aux États-Unis a autorisĂ© la mise sur le marchĂ© de l'Aducanumab. Il s'agit d'un anticorps de synthĂšse anti-AmyloĂŻde qui a fait preuve d'une possible efficacitĂ© et de peu de risques toxiques. Cette autorisation est soumise Ă  la garantie d'Ă©tudes plus poussĂ©es sur l'efficacitĂ© et sera suspendue si les rĂ©sultats ne sont pas concluant[243]. Ce traitement n'est pas utilisable en France (sauf en recherche thĂ©rapeutique Ă©ventuellement).

Donanemab

Le donanemab est un mĂ©dicament expĂ©rimental dĂ©veloppĂ© par Eli Lilly pour rĂ©duire les protĂ©ines bĂȘta-amyloĂŻdes du cerveau. Il est en phase II de tests.

Lutte contre la protéine Tau

La protéine Tau étant soupçonnée d'avoir des conséquences sur la maladie d'Alzheimer, des études de phase II sont menées sur des produits anti-Tau, notamment Semorinemab.

Aducanumab

La firme pharmaceutique amĂ©ricaine Biogen a demandĂ© une mise sur le marchĂ© de l'Aducanumab le 22 octobre 2019[244], un anticorps monoclonal qui cible le peptide amyloĂŻde bĂȘta ; certains rĂ©sultats suggĂšrent qu'il pourrait ralentir le dĂ©clin cognitif de personnes dans la phase initiale de la maladie[245] - [246] - [247]. Un nouvel essai clinique est autorisĂ©[248]. AprĂšs des doutes sur la pertinence des rĂ©sultats des Ă©tudes cliniques, il est finalement reconnu, aux États-Unis, que les patients ayant reçu la plus forte dose d'Aducanumab (nom commercial Aduhelm) connaissent une amĂ©lioration clinique statistiquement significative (23 %), selon l'Ă©tude EMERGE et Ă  l'opposĂ© de l'Ă©tude ENGAGE. Le produit est approuvĂ© par la FDA le pour son action constatĂ©e sur la plaques amyloĂŻdes. Toutefois la FDA demande une nouvelle Ă©tude pour confirmer que cette diminution des plaques amyloĂŻdes se traduit par une rĂ©elle amĂ©lioration des fonctions cognitives des patients[249] - [250].

Traitement précoce

En 2022, les efforts se concentrent sur un traitement précoce de la maladie (avant l'apparition des symptÎmes), notamment chez des personnes présentant un risque supérieur à la moyenne en raison de diverses anomalies génétiques, ou chez qui des marqueurs de la maladie (dont les plaques amyloïdes) sont présents (jusqu'à 25 ans avant les premiers symptÎmes)[251].

ÉpidĂ©miologie

Nombre de malades attendus, selon un scénario tendanciel (World Alzheimer Report 2010[252]).

Deux formes de la maladie d'Alzheimer sont séparées :

  • la forme familiale, plus prĂ©coce, d'origine principalement gĂ©nĂ©tique et donc assez rare ;
  • la forme sporadique, forme la plus rĂ©pandue de la maladie et dont le risque augmente fortement avec l'Ăąge.

Dans le monde, le nombre de cas de malades d'Alzheimer est passĂ© de 11 millions en 1980 Ă  18 millions en 2000 et 25 millions en 2004[253]. Il est estimĂ© que 35,6 millions de personnes vivent dĂ©sormais avec une maladie d'Alzheimer dans le monde. Elles seront 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050[252]. À l'Ă©chelle mondiale, la maladie d’Alzheimer est la troisiĂšme cause d'invaliditĂ© pour les plus de 60 ans (aprĂšs les atteintes de la moelle Ă©piniĂšre et les cancers en phase terminale[254]) avec une prĂ©valence de l'ordre de 4 Ă  6 % Ă  cet Ăąge[254]. Ces chiffres proviennent essentiellement des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques effectuĂ©es dans les pays dĂ©veloppĂ©s, en effet bien que cette maladie s'observe sur tous les continents, elle est peu caractĂ©risĂ©e dans les pays en dĂ©veloppement oĂč l'espĂ©rance de vie est souvent plus courte et les enquĂȘtes Ă©pidĂ©miologiques plus rares. La maladie d'Alzheimer est cependant considĂ©rĂ©e comme une pandĂ©mie[186].

À part l'Ăąge, les facteurs de risque gĂ©nĂ©tique Ă©voquĂ©s plus haut comme l'ApoE-e4, la petite taille, le tabagisme, certaines maladies prĂ©existantes (diabĂšte, hypertension, taux de cholestĂ©rol Ă©levĂ©)[255], l'alimentation (viande et sucre) et l'inactivitĂ© physique, n'expliquent pas entiĂšrement les variations de prĂ©valence constatĂ©es, et les autres facteurs de risque de la maladie sont mal connus. Les chercheurs se tournent de plus en plus vers la recherche de causes environnementales[256].

Dans ce but ils examinent les prĂ©valences de la maladie par pays[257] - [258] — les pays nordiques europĂ©ens et les États-Unis sont les plus touchĂ©s —, ou par État aux États-Unis[259], oĂč l'État de Washington est inexplicablement le plus touchĂ©.

L’incidence — aux mĂȘmes Ăąges — est toujours plus forte dans les pays riches qu'ailleurs (sauf au Japon oĂč l'incidence est trĂšs faible, et moindrement en AmĂ©rique centrale et du Sud). Ceci est vrai pour les populations urbaines supposĂ©es plus exposĂ©es aux pollutions, mais aussi pour les populations rurales (qui par exemple en Inde dĂ©veloppent 5,4 fois moins d'Alzheimer qu'en Pennsylvanie[260]).

De mĂȘme, les Afro-AmĂ©ricains vivant aux États-Unis sont beaucoup plus touchĂ©s que les Yorubas du Nigeria. Des chercheurs ont comparĂ© l'incidence de Maladie d'Alzheimer (MA) dans une population Yoruba du Nigeria et chez des Afro-AmĂ©ricains gĂ©nĂ©tiquement proches (frĂ©quence comparable (26 Ă  29 %) et Ă©levĂ©e d'allĂšles APOE4)[261]. Le risque de maladie d’Alzheimer pour ces individus est deux fois moindre au Nigeria (1,15 %) qu'en AmĂ©rique du Nord (2,52 %) Ă  Ăąge Ă©gal, ce qui plaide aussi pour une cause environnementale, au moins dans 50 % des cas[262].

Cette maladie est plus rare en Asie[263]. Le Japon est notamment une exception parmi les pays industrialisĂ©s et riches. La prĂ©valence de la maladie y est presque 10 fois plus faible qu'en France. Cependant, un Japonais vivant Ă  HawaĂŻ ou aux États-Unis voit son niveau de risque augmenter (5,4 % pour les Japonais d’HawaĂŻ) et se rapprocher de celui d'un AmĂ©ricain moyen, d'un Caucasien ou EuropĂ©en[263] - [264]). De mĂȘme, 5,7 % des Japonais ayant Ă©migrĂ© au BrĂ©sil ont aprĂšs quelques dĂ©cennies le mĂȘme risque de dĂ©velopper la maladie qu'un BrĂ©silien moyen[265] - [266]. Cette analyse montre, comme pour l'Ă©tude sur les populations nigĂ©rianes, la prĂ©pondĂ©rance de l'environnement dans le dĂ©clenchement de la maladie. Au Japon, la maladie d'Alzheimer est rare, mais la dĂ©mence vasculaire est — comme aux États-Unis — trĂšs Ă©levĂ©e, probablement en raison d'une consommation trop importante de sel. Cette maladie diminue au Japon grĂące Ă  la prĂ©vention et Ă  une prise en charge plus efficace de l'hypertension[267].

Aux États-Unis, pays trĂšs touchĂ©, 5,3 millions de personnes ont la maladie d'Alzheimer[268], avec une prĂ©valence double chez les africains-amĂ©ricains et chez les hispaniques, par rapport Ă  la population d'origine anglo-saxonne.

Des études récentes mettent en évidence un recul de la prévalence dans les pays développés[269] - [270], ce qui serait lié aux efforts de traitement de l'hypertension et à un meilleur niveau d'études. Cela ne signifie pas que le nombre de personnes atteintes va baisser, mais que l'ùge moyen du diagnostic recule.

Impact Ă©conomique

Comparaison du coût de la maladie dans le monde (2010) avec le budget de différents états (World Alzheimer Report 2010)[252].

La maladie d'Alzheimer Ă©tait, en 2010, dans les pays dĂ©veloppĂ©s, l'une des maladies les plus coĂ»teuses : 604 milliards de dollars. Aux États-Unis, elle a coĂ»tĂ© 94 milliards de dollars Ă  l'assurance maladie amĂ©ricaine en 2008[271].

Perspectives en Europe

En Europe, l’incidence des dĂ©mences devrait croĂźtre en 50 ans de 1,9 million de nouveaux cas par an Ă  4,1 millions, selon les scĂ©narios[272].

En Belgique, 5 Ă  10 % des plus de 65 ans sont touchĂ©s et prĂšs de 20 % des plus de 80 ans[273].

En France, l'Ă©tude « PAQUID » (1988-2001) a fait ressortir que 17,8 % des personnes de plus de 75 ans sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'un syndrome apparentĂ©. D'aprĂšs une Ă©valuation ministĂ©rielle de 2004, environ 860 000 personnes seraient touchĂ©es par la maladie d’Alzheimer en France. Un chiffre qui pourrait atteindre 1,3 million en 2020 et 2,1 millions en 2040. Le nombre de nouveaux cas est d'environ 225 000 par an[274]. Ceci reprĂ©sente environ 900 000 malades (et dans les annĂ©es 2000 environ 220 000 nouveaux cas par an), avec des tendances et projections suivantes : 1 200 000 malades en 2020, et plus de 2 000 000 vers 2040[275]. Ces chiffres s'expliquent par l'allongement de la durĂ©e de la vie, alors que la prĂ©valence des dĂ©mences chez les plus de 75 ans qui Ă©tait de presque 18 % (maladie d’Alzheimer Ă  80 %)[276] a en revanche rĂ©guliĂšrement baissĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies, autrement dit, pour un individu, le risque d'ĂȘtre malade diminue fortement, jusqu'Ă  25 % de moins[277].

Histoire et société

Personnes célÚbres décédées de la maladie d'Alzheimer

Voir la catégorie « Mort de la maladie d'Alzheimer »

Au cinéma

Dans la littérature

Depuis 1997, on note une forte augmentation des Ɠuvres comportant des personnages atteints de la maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentĂ©e[278].

RĂ©cits
  • Still Alice, de Lisa Genova, Pocket Books 2007
  • Histoire de ma mĂšre, de Yasushi InouĂ©, Stock 1997, 2004 et 2007
  • Je ne suis pas sortie de ma nuit, de Annie Ernaux, Gallimard 1997 et Folio 1999
  • Ton chapeau au vestiaire, de Nadine Trintignant, Fayard 1997 et Pocket 1999
  • Small World, de Martin Suter, Christian Bourgois 1998, et Points Seuil 2000
  • Quel jour sommes-nous ? de Firmin Le Bourhis, Chiron 2000
  • La Cavale du gĂ©omĂštre, d'Arto Paasilinna, Gallimard/folio 2000
  • ÉlĂ©gie pour Iris, de John Bayley (en), L’Olivier 2001
  • Les jours heureux, de Laurent Graff, La Dilettante 2001 et J’ai Lu 2003
  • L’Effacement de l’aube, de Ronald Nossintchouk, E-Dite 2002
  • Les Corrections, de Jonathan Franzen, L’Olivier 2002 et Points Seuil 2003
  • L’Éclipse, de Serge Rezvani, Actes Sud 2003
  • Ultime amour, de Serge Rezvani, Les Belles Lettres 2012
  • Mon vieux, de Thierry Jonquet, Seuil 2004
  • Le Dernier qui part ferme la maison, de MichĂšle Fitoussi, Grasset 2004 et Poche 2006
  • Les CƓurs dĂ©cousus, de Jacqueline Girard-FrĂ©sard, Le Cherche Midi 2004
  • Les QuantitĂ©s NĂ©gligeables (Le combat ordinaire, Tome 2), de Manu Larcenet, Dargaud 2004
  • SƓurs, de Catherine Locandro, Gallimard 2005
  • MĂ©morial, de CĂ©cile Wajsbrot, Zulma 2005
  • Le Piano dĂ©saccordĂ©, de Christine Devars, Anne CarriĂšre 2005
  • Devant ma mĂšre, de Pierre Pachet, Gallimard 2007
  • Rides, de Paco Roca, Delcourt 2007
  • ÉlĂ©gie : 1996-2006. La maladie d’Alzheimer vĂ©cue Ă  deux, de Jean Sauvy, L’harmattan 2007
  • Les Artistes de la mĂ©moire, de Jeffrey Moore, Philippe Rey, 2007
  • Les Madones de Leningrad, de Debra Dean, Grasset, 2007
  • Le vieux roi en son exil : rĂ©cit, de Arno Geiger, Gallimard (Du monde entier), 2012
  • La mĂ©moire de ma mĂšre Annie Girardot, de Giulia Salvatori, M. Lafon 2007
  • Rainbows end, de Vernor Vinge, Robert Laffont 2007
  • On n’est pas lĂ  pour disparaĂźtre, de Olivia Rosenthal, Gallimard (Verticales) 2007
  • La Vie sur terre, de DorothĂ©e Janin, DenoĂ«l 2007
  • La Plume du silence - Toi et moi
 et Alzheimer, de Jean Witt, Presses de la Renaissance 2007
  • L'Homme inquiet de Henning Mankell, Seuil Policier 2010
  • De Peur que j'oublie, de Marie-NoĂ«l Rio, Les Éditions du Sonneur, 2014
  • Puzzle : journal d’une Alzheimer, de Claude Couturier, Josette Lyon 2004
  • Pourquoi ma mĂšre me rend folle, de Françoise Laborde, Ramsay 2002 et J’ai Lu 2003
  • Ma mĂšre n’est pas un philodendron, de Françoise Laborde, Fayard 2003 et J’ai Lu 2005
  • Alzheimer, mode d'emploi, de Jean-Pierre Polydor, L'esprit du temps 2009
  • Somebody I Used to Know: A Memoir, de Wendy Mitchell, 2018[279]
  • Croix Rouges de Sacha Filipenko, Ă©ditions des Syrtes, 2018
Poésie
  • GeneviĂšve Laurencin, Au bras de l'ombre : sur les rivages de la maladie d'Alzheimer, Ă©d. du Rocher, 2011.
  • Christian Bobin, La prĂ©sence pure (1999), Gallimard, « PoĂ©sie », 2008.
  • François Lacore, La Lente progression des eaux, F. Lacore, 2012.
Fiction
  • « L'Ours traversa la montagne » nouvelle de la romanciĂšre canadienne Alice Munro, publiĂ©e dans le recueil Un, peu, beaucoup, pas du tout, 2001, trad. de l'anglais, 2006, Ă©d. Payot / Rivages.
  • Confiteor de Jaume CabrĂ©, 2011, trad du catalan en 2013, Actes Sud.
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En musique
  • Everywhere at the end of time de « The Caretaker » est un projet musical composĂ© de 6 albums, chacun reprĂ©sentant une phase de la maladie[280].
  • L'Ă©tranger dans la glace d'Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine, chanson parue sur l'album Scandale mĂ©lancolique en 2005. Sur scĂšne, en 2011, le chanteur explique que le texte de cette chanson lui a Ă©tĂ© inspirĂ© par un proche et la dĂ©die Ă  "Tous ceux qui souffrent de la maladie d'Alzheimer et Ă  leurs familles"[281].

Représentation de la maladie d'Alzheimer dans les médias

Beaucoup de gens ne savent pas ce qu'est la maladie d'Alzheimer, comment elle affecte les gens, quels sont les symptĂŽmes et quelles sont ses causes. (WHO 2022).

Préjugés

La maladie d'Alzheimer s'accompagne de son propre lot de stigmates et de prĂ©jugĂ©s (une idĂ©e ou une pensĂ©e prĂ©conçue sur quelqu'un ou un groupe de personnes sans aucune connaissance ou expĂ©rience prĂ©alable). Pour ceux qui n'ont pas reçu l'Ă©ducation appropriĂ©e, qui n'ont pas fait de recherches ou qui ne sont pas eux-mĂȘmes atteints de la maladie, il peut ĂȘtre facile de faire des suppositions sur ce qu'elle implique et sur la façon dont elle affecte ceux qui en souffrent. La façon dont la maladie d'Alzheimer est dĂ©peinte dans les mĂ©dias anglophones n'aide pas Ă  rĂ©soudre ce problĂšme. Une Ă©tude menĂ©e par Low et Purwaningrum s'est penchĂ©e sur des articles qui examinaient la maniĂšre dont la dĂ©mence Ă©tait reprĂ©sentĂ©e au cinĂ©ma, Ă  la tĂ©lĂ©vision et dans la littĂ©rature (2017). Leurs rĂ©sultats ont montrĂ© que les personnes atteintes de la maladie Ă©taient dĂ©peintes comme agissant anormalement, ce qui les conduisait Ă  ĂȘtre exclues socialement, incomprises ou moquĂ©es. Ils ont mĂȘme constatĂ© que les gens les considĂ©raient comme ayant "perdu leur personnalitĂ©". La façon dont les dĂ©mences (ou la maladie d'Alzheimer) sont dĂ©peintes dans les mĂ©dias amĂšne les gens Ă  craindre ceux qui en souffrent, ce qui peut entraĂźner des biais. Par exemple, le biais de disponibilitĂ© s'applique ici (lorsque l'on s'appuie sur des informations facilement disponibles pour prendre des dĂ©cisions (Lu, 2020)), car il se produit lorsque nous portons des jugements basĂ©s sur des informations facilement disponibles, au lieu de faire des recherches nous-mĂȘmes. De mĂȘme, elle entraĂźne un favoritisme de groupe - lorsque nous prĂ©fĂ©rons les personnes qui nous ressemblent (ou qui font partie de notre "groupe") aux autres (Lu, 2020) - car les gens prĂ©fĂšrent gĂ©nĂ©ralement les personnes non atteintes de dĂ©mence Ă  celles qui le sont (Low & Purwaningrum, 2020).

Sous-reprĂ©sentation aux États-Unis

Non seulement les mĂ©dias aiment montrer tous les aspects nĂ©gatifs de la maladie d'Alzheimer, mais ils ont aussi tendance Ă  sous-reprĂ©senter certaines cultures. Une Ă©tude menĂ©e par Choi et al. s'est intĂ©ressĂ©e Ă  la maniĂšre dont la maladie est reprĂ©sentĂ©e dans les vidĂ©os postĂ©es sur YouTube. Ils ont constatĂ© que de nombreuses ethnies n'Ă©taient pas reprĂ©sentĂ©es autant que les Blancs, mĂȘme si les Afro-AmĂ©ricains et les Hispaniques sont plus susceptibles de contracter la maladie (2017). Ils ont constatĂ© que 89,9 % de toutes les vidĂ©os reprĂ©sentaient des Blancs, tandis que seulement 5,9 % et 5,3 % reprĂ©sentaient des Africains et des Asiatiques, respectivement. Les 6,4 % restants Ă©taient qualifiĂ©s d'"autres" (Choi et al., 2017). Cependant, Bahorik et al. ont constatĂ© que les risques que ces races dĂ©veloppent la maladie d'Alzheimer sont de 12,5 % pour les Blancs, 16,8 % pour les Noirs, 14,6 % pour les Asiatiques et 25,1 % pour les Hispaniques (2022). Ainsi, mĂȘme si les Blancs ont le moins de chances de dĂ©velopper la maladie, ils sont les plus reprĂ©sentĂ©s dans les vidĂ©os sur la MA. Les auteurs de l'Ă©tude affirment que ce facteur de risque est en partie dĂ» Ă  un certain nombre de facteurs, notamment les prĂ©jugĂ©s en matiĂšre de mĂ©decine et d'Ă©ducation et une qualitĂ© de vie infĂ©rieure. Il peut s'agir de racisme dans l'industrie mĂ©dicale et d'un accĂšs moindre Ă  l'Ă©ducation ou Ă  l'aide mĂ©dicale (Bahorik et al., 2022). Bien que certaines ethnies soient plus susceptibles d'ĂȘtre diagnostiquĂ©es avec la maladie d'Alzheimer, elles sont largement sous-reprĂ©sentĂ©es dans les mĂ©dias.

DĂ©sinformation

De nombreux dĂ©tails sont omis dans la prĂ©sentation de la maladie d'Alzheimer par les mĂ©dias, dont certains nous Ă©chappent. Lorsqu'ils lisent un article ou regardent une vidĂ©o, beaucoup de gens ne s'arrĂȘtent pas pour se demander "quelle est la source de cette information" ou "quelles sont les rĂ©fĂ©rences de cette personne pour parler de ce sujet ?" La mĂȘme Ă©tude de Choi et al. s'est penchĂ©e sur ces questions. Ils ont constatĂ© que non seulement les informations provenaient d'une source non crĂ©dible, mais aussi que le format des vidĂ©os Ă©tait discutable. Seules 9,6 % des vidĂ©os examinĂ©es Ă©taient qualifiĂ©es de "prĂ©sentation formelle", tandis que la majoritĂ© Ă©tait qualifiĂ©e de "prĂ©sentation informelle" (Choi et al., 2017). En outre, seules 3,3 % des vidĂ©os provenaient d'un chercheur, 25,5 % d'une organisation Ă  but non lucratif ou d'une universitĂ©, et 21 % d'un profane. Les chercheurs ont Ă©galement constatĂ© que de nombreuses informations manquaient dans toutes ces vidĂ©os, notamment le fait que certains choix de mode de vie peuvent contribuer Ă  rĂ©duire le risque de dĂ©clin cognitif qui accompagne la maladie d'Alzheimer. Il est important d'ĂȘtre bien informĂ© sur cette maladie pour Ă©viter les prĂ©jugĂ©s et les stĂ©rĂ©otypes (une idĂ©e trop simplifiĂ©e ou gĂ©nĂ©ralisĂ©e d'un groupe ou d'une personne), et pour ĂȘtre en mesure de comprendre les personnes qui en souffrent et de les traiter sur un pied d'Ă©galitĂ©.

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