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Provence-Alpes-Côte d'Azur

Provence-Alpes-Côte d'Azur[3] - [4] (prononcé /pʁɔ.vɑ̃.salp(ə) kot da.zyʁ/ en français standard) est une région administrative du Sud-Est de la France. Son chef-lieu est Marseille, deuxième commune la plus peuplée de France.

Provence-Alpes-Côte d'Azur est formée de six départements issus des anciennes provinces de Provence, du Comté de Nice, du Comtat Venaissin et d'une partie du Dauphiné : les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse. Elle est créée sous le nom de Provence-Côte d'Azur-Corse en 1960. Elle devient Provence-Côte d'Azur à la suite de la constitution de la région Corse en 1970 puis est rebaptisée Provence-Alpes-Côte d'Azur en 1976[5]. Depuis 2018, le conseil régional utilise le nom « région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur » (« région Sud » en abrégé) sur ses documents de communication, bien que le nom officiel de la région reste inchangé[6] - [7].

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est baignée au sud par la mer Méditerranée. Elle est limitrophe à l'est des régions italiennes de Ligurie et Piémont et est bordée au nord par la région Auvergne-Rhône-Alpes et à l'ouest par la région Occitanie, le Rhône formant la limite régionale. Son territoire couvre une grande partie des Alpes du Sud.

Provence-Alpes-Côte d'Azur compte 5 081 101 habitants en 2019, ce qui en fait la septième région française la plus peuplée. Densément peuplée, elle compte par ailleurs trois des plus grandes métropoles du pays : Aix-Marseille, Nice et Toulon. En 2013 et en tenant compte de la fusion des régions de 2016, c'est la cinquième région de France par le PIB (152,13 milliards d'euros) et la troisième par le PIB par habitant (30 688 ). L'économie et la société de Provence-Alpes-Côte d'Azur sont marquées par l'immigration venue à la fois d'autres régions et d'autres pays : 47 % des habitants de la région ne sont pas nés sur son territoire et la proportion d'immigrés y est de 10,2 %[8] - [9].

Toponymie

Après le décret du [10], la région Provence-Côte d'Azur-Corse est créée : elle comprend alors les départements des Basses-Alpes, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de la Corse, du Var et de Vaucluse. La Corse en est détachée par le décret du .

La dénomination « Provence-Alpes-Côte d'Azur » est utilisée par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur[11], les organismes de l'État et de l'Union européenne. Elle s'écrit avec deux traits d'union. La graphie « Provence-Alpes-Côte-d'Azur », avec trois traits d'union, est peu usitée bien que préconisée par la Commission nationale de toponymie[12] conformément aux règles de la typographie française qui prescrivent des traits d'union entre tous les mots composant un nom de territoire politique ou administratif déterminé.

En , Michel Vauzelle, président du conseil régional, lance une consultation afin de rebaptiser la région, à la demande de plusieurs associations de promotion de l'identité régionale qui rappellent que « pacan » signifie « paysan » en provençal[13] et jugeant que « Provence-Alpes-Côte d'Azur est un beau nom, mais il est trop long et peu pratique. L'acronyme PACA n'illustre ni la richesse, ni la diversité de ses territoires et de son patrimoine culturel exceptionnel et ne permet pas non plus de nommer ses habitants »[14]. Les termes « Provence » et « Méditerranée » se dégagent, laissant de côté « Alpes » et « Côte d'Azur », ce qui provoque la protestation d'élus des zones délaissées[15]. Finalement, le projet est abandonné quelques mois plus tard[15] et le nom de la région reste inchangé.

Le conseil régional a voté le 15 décembre 2017 l'utilisation du nom « région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur » sur tous les supports de communication, afin de promouvoir l'utilisation de l'abréviation « région Sud » au lieu de l'acronyme « PACA »[16].

Géographie

Carte topo de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Carte topographique de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Les provinces après dislocation de la Provence historique et avant la Révolution au sein de la région actuelle.

Provence-Alpes-Côte d'Azur recouvre une superficie de 31 400 km2 et s'étend du Rhône à l'ouest à la frontière italienne à l'est. Son territoire comprend[17] :

La principauté de Monaco est une encoche côtière indépendante.

L'ensemble de ces territoires intégraient tous durant l'ère médiévale la Provence ancienne mais furent séparés à cause des partages entre nobles et la guerre civile de l'Union d'Aix. La Drôme, l'Ardèche et le sud de l'Isère furent également provençales au début du comté de Provence mais sont aujourd'hui dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Reliefs

Provence-Alpes-Côte d'Azur accueille une grande diversité de paysages.

À l'ouest, le relief est relativement plat, baigné par le Rhône et ses affluents (Aygues, Durance notamment). Les plaines de Vaucluse sont des plaines alluviales alors que la Crau est une plaine caillouteuse sèche[17]. Le delta du Rhône forme la Camargue, formée d'étangs (étang de Vaccarès) et de pâturages amphibies[17].

La Côte d'Azur compte deux massifs forestiers, l'Esterel et le massif des Maures. Plus à l'ouest, le littoral est dominé par des falaises de calcaires blancs accidentées de gorges : les Calanques[17].

Les Préalpes forment la moyenne et la haute Provence : Ventoux, montagne de Lure, préalpes de Digne et de Castellane, plateau de Valensole, plan de Canjuers (coupé des gorges du Verdon), plan de Caussols. Plus au sud se trouvent les reliefs du Luberon, des Alpilles, de la montagne Sainte-Victoire et de la Sainte-Baume. À l'est, les Préalpes s'achèvent près de la mer, vers Nice et Menton[17].

Enfin, la région comprend plusieurs zones de moyenne et haute montagne : le Mercantour à l'est, avec son point culminant à 3 143 m : la cime du Gélas, le massif des Écrins au nord qui culmine à plus de 4 000 m d'altitude (barre des Écrins à 4 101 m, Pelvoux à 3 946 m), et les massifs moins étendus du Dévoluy, du Queyras et des Cerces[17].

Climat

La région se caractérise par un climat méditerranéen au niveau du littoral et à l'intérieur des terres et par un climat montagnard qui décline vers le froid en fonction de l'altitude. Sur la période 1971-2000, les secteurs les plus chauds en moyenne se situent sur le littoral, de Nice à Cassis, avec des températures moyennes annuelles[18] d'environ 16 °C; les hivers sont doux (de 7 à 14 °C) et les étés chauds (de 21 à 29 °C en moyenne). Les températures moyennes décroissent en s'enfonçant dans les terres avec des valeurs comprises entre 13 et 15 °C mais les étés y sont particulièrement chauds (31 °C en moyenne l'après-midi au Luc qui détient le record de France avec 42,7 °C en 1982). Les Alpes connaissent des températures plus ou moins froides en fonction de l'altitude avec des températures moyennes annuelles d'environ 10 °C à 1 000 m ; 4 °C à 2 500 m.

La région est particulièrement ensoleillée : de 2 700 à 3 000 heures d'ensoleillement par an[17].

Les hivers sont froids, voire rudes et neigeux en montagnes, mais doux sur le littoral, notamment sur la Côte d'Azur. La vallée du Rhône et une partie de la côte subissent le mistral, vent froid et fort soufflant du nord.

Les précipitations annuelles varient de 600 mm (delta du Rhône) à 1 000 mm (Alpes) mais sont très inégalement réparties dans l'année : s'il pleut autant à Nice et Marseille qu'à Brest et Paris, la sécheresse est très marquée l'été mais les averses sont violentes[17], notamment à l'automne.

Environnement

La montagne occupe la moitié du territoire régional et le littoral s'étend sur 700 km. Provence-Alpes-Côte d'Azur compte quatre parcs nationaux, huit parcs naturels régionaux dont quatre sont contigus, douze réserves naturelles nationales et six réserves naturelles régionales[19]. Certains sites font aussi l'objet de classements en zones Natura 2000, etc.

Du fait de l'urbanisation, les territoires agricoles subissent une forte pression : entre 1970 et 2000, la surface agricole productive a été réduite de 20 %. C'est particulièrement le cas sur le littoral et dans le pays d'Avignon[19].

Population

Démographie

Provence-Alpes-Côte d'Azur compte 5 081 101 habitants, ce qui en fait la septième région de France la plus peuplée. Sa population est essentiellement concentrée sur le littoral autour des agglomérations de Marseille - Aix-en-Provence, Toulon, Fréjus, Cannes - Antibes et Nice, et dans la vallée du Rhône autour de l'agglomération d'Avignon. La partie nord alpine est très peu densément peuple et les deux départements alpins sont parmi les départements français les moins peuplés.

Bien que son dynamisme soit aujourd'hui en diminution, la région se caractérise par une très forte croissance démographique dans la seconde moitié du XXe siècle : elle est la région de France qui a connu la plus forte progression de sa population entre 1962 et 2009[19]. Elle représentait 4,5 % du total de la population française en 1975 contre 7,8 % en 2014. Cette croissance est le fruit à la fois de l'excédent naturel et d'un fort apport migratoire.

Contrairement aux idées reçues, les migrations résidentielles ont contribué à ralentir le vieillissement de la population régionale[19]. Reste que près de 27 % des habitants ont plus de 60 ans (le taux national s'élevant à 24 %)[20] et la région compte plus de 500 000 personnes de 75 ans et plus. On estime qu'en 2030, un habitant de la région sur trois aura plus de 60 ans[19].

L'immigration internationale joue également un rôle important dans la démographie de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il y a aujourd'hui environ 430 000 immigrés dans la région, soit près de 10 % de la population. L'histoire de l'immigration est ancienne : dès le XIXe siècle, un tiers des employés des arsenaux de Toulon sont italiens, tout comme 43 % des ouvriers des parfumeries de Grasse au début du XXe siècle[21]. Marseille en particulier accueille de nombreux migrants au cours des 150 dernières années : travailleurs italiens puis nord-africains à partir des années 1920 et surtout 1950, comoriens plus récemment, réfugiés arméniens, espagnols puis Pieds-Noirs. Nice et la Côte d'Azur connaissent une immigration de luxe, composée de Britanniques, Russes et Allemands principalement[21].

La géographie, l'exode rural et l'industrialisation font que la population de cette région est aujourd'hui très inégalement répartie. 75 % des habitants se concentrent sur 10 % du territoire[19] et 80 % de la population de la région habite sur le littoral, qui abrite les plus grandes villes régionales : Marseille, Nice, Toulon. La population de Provence-Alpes-Côte d'Azur est d'ailleurs très urbanisée, avec un taux de 94,3 %[20] et une périurbanisation très marquée[19].

Villes

Liste des communes de plus de 20 000 habitants
Nom Code
Insee
Département Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Marseille 13055 Bouches-du-Rhône 240,62 870 321 (2020) 3 617 modifier les donnéesmodifier les données
Nice 06088 Alpes-Maritimes 71,92 343 477 (2020) 4 776 modifier les donnéesmodifier les données
Toulon 83137 Var 42,84 179 659 (2020) 4 194 modifier les donnéesmodifier les données
Aix-en-Provence 13001 Bouches-du-Rhône 186,08 147 122 (2020) 791 modifier les donnéesmodifier les données
Avignon 84007 Vaucluse 64,91 90 597 (2020) 1 396 modifier les donnéesmodifier les données
Cannes 06029 Alpes-Maritimes 19,62 72 435 (2020) 3 692 modifier les donnéesmodifier les données
Antibes 06004 Alpes-Maritimes 26,48 74 709 (2020) 2 821 modifier les donnéesmodifier les données
La Seyne-sur-Mer 83126 Var 22,17 62 232 (2020) 2 807 modifier les donnéesmodifier les données
Hyères 83069 Var 132,38 54 615 (2020) 413 modifier les donnéesmodifier les données
Fréjus 83061 Var 102,27 55 750 (2020) 545 modifier les donnéesmodifier les données
Arles 13004 Bouches-du-Rhône 758,93 50 968 (2020) 67 modifier les donnéesmodifier les données
Cagnes-sur-Mer 06027 Alpes-Maritimes 17,95 52 100 (2020) 2 903 modifier les donnéesmodifier les données
Grasse 06069 Alpes-Maritimes 44,44 48 708 (2020) 1 096 modifier les donnéesmodifier les données
Martigues 13056 Bouches-du-Rhône 71,44 48 506 (2020) 679 modifier les donnéesmodifier les données
Aubagne 13005 Bouches-du-Rhône 54,90 47 190 (2020) 860 modifier les donnéesmodifier les données
Salon-de-Provence 13103 Bouches-du-Rhône 70,30 45 009 (2020) 640 modifier les donnéesmodifier les données
Istres 13047 Bouches-du-Rhône 113,73 44 438 (2020) 391 modifier les donnéesmodifier les données
Le Cannet 06030 Alpes-Maritimes 7,71 42 125 (2020) 5 464 modifier les donnéesmodifier les données
Gap 05061 Hautes-Alpes 110,43 40 111 (2020) 363 modifier les donnéesmodifier les données
Draguignan 83050 Var 53,75 39 434 (2020) 734 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Raphaël 83118 Var 89,59 35 881 (2020) 401 modifier les donnéesmodifier les données
La Ciotat 13028 Bouches-du-Rhône 31,46 36 441 (2020) 1 158 modifier les donnéesmodifier les données
Six-Fours-les-Plages 83129 Var 26,58 35 339 (2020) 1 330 modifier les donnéesmodifier les données
Vitrolles 13117 Bouches-du-Rhône 36,58 34 418 (2020) 941 modifier les donnéesmodifier les données
Marignane 13054 Bouches-du-Rhône 23,16 32 515 (2020) 1 404 modifier les donnéesmodifier les données
Menton 06083 Alpes-Maritimes 14,05 30 679 (2020) 2 184 modifier les donnéesmodifier les données
Carpentras 84031 Vaucluse 37,92 29 865 (2020) 788 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Laurent-du-Var 06123 Alpes-Maritimes 10,11 30 141 (2020) 2 981 modifier les donnéesmodifier les données
Orange 84087 Vaucluse 74,20 28 454 (2020) 383 modifier les donnéesmodifier les données
Vallauris 06155 Alpes-Maritimes 13,04 27 970 (2020) 2 145 modifier les donnéesmodifier les données
Miramas 13063 Bouches-du-Rhône 25,74 26 433 (2020) 1 027 modifier les donnéesmodifier les données
Cavaillon 84035 Vaucluse 45,96 25 832 (2020) 562 modifier les donnéesmodifier les données
La Garde 83062 Var 15,54 25 563 (2020) 1 645 modifier les donnéesmodifier les données
La Valette-du-Var 83144 Var 15,50 24 114 (2020) 1 556 modifier les donnéesmodifier les données
Manosque 04112 Alpes-de-Haute-Provence 56,73 23 018 (2020) 406 modifier les donnéesmodifier les données
Mandelieu-la-Napoule 06079 Alpes-Maritimes 31,37 21 772 (2020) 694 modifier les donnéesmodifier les données
Les Pennes-Mirabeau 13071 Bouches-du-Rhône 33,66 21 897 (2020) 651 modifier les donnéesmodifier les données
Gardanne 13041 Bouches-du-Rhône 27,02 21 501 (2020) 796 modifier les donnéesmodifier les données
Allauch 13002 Bouches-du-Rhône 50,30 21 546 (2020) 428 modifier les donnéesmodifier les données
Pertuis 84089 Vaucluse 66,23 20 498 (2020) 309 modifier les donnéesmodifier les données
L'Isle-sur-la-Sorgue 84054 Vaucluse 44,57 20 029 (2020) 449 modifier les donnéesmodifier les données

Grandes zones urbaines

L'acte III de la décentralisation renforce essentiellement deux types de collectivités : la région grâce à la loi NOTRe et l'intercommunalité grâce à la loi MAPTAM. Le premier volet a donné lieu à la création des nouvelles grandes régions française qui n'a pas changé les limites administratives de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur tandis que le second est axé sur les grandes agglomérations régionales. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur compte en effet quatre grandes agglomérations de plus de 400 000 habitants au centre de grandes aires d'attraction des villes qui sont répartis sur cinq zones. Il s'agit de Marseille - Aix-en-Provence, Nice, Toulon, Cannes - Antibes et Avignon. Ces cinq agglomérations forment les six grandes zones économiques régionales qui correspondent aux six grandes zones d'emploi[22]. Pour être considérée comme une grande zone d'emploi, la zone doit dépasser les 400 000 habitants, seuil requis pour la création d'une métropole.

Liste des quatre grandes zones urbaines (population au )[23]
Ville centre Aires d'attraction des villes (2017) Unités urbaines 2018 Zone d'emploi Zones d'Emploi 2017
Population

(hab.)

Superficie

(km²)

Densité

(hab./km²)

Population

(hab.)

Superficie

(km²)

Densité

(hab./km²)

Population

(hab.)

Superficie

(km²)

Densité

(hab./km²)

Marseille - Aix-en-Provence 1 851 736[24] 3 971,8 466,2 1 607 292[25] 1 758 914 Marseille 1 219 590[26] 934,1 1 305,7
Aix-en-Provence 401 780[27] 1 913,8 209,9
Nice 606 494[28] 2 073,0 292,6 944 321[29] 744 1 270 Nice 600 571[30] 3 014,0 199,3
Toulon 561 968[31] 1 003,9 559,8 580 281[32] 764 760 Toulon 568 921[33] 1 302,1 436,9
Cannes 391 751[34] 432,2 906,4 Unité urbaine de Nice Cannes 432 118 1 248,5 346,1
Avignon 334 289[35] 964,3 347,7 456 651[36] 1 364 335 Avignon 281 434[37] 678,1 415,1

Ces agglomérations concentrent l'essentiel des services déconcentrés de l'État, des zones commerciales, des infrastructures culturelles, des zones industrielles, des technopoles, des ports fluviaux et maritimes, et des infrastructures aéroportuaires. Afin de piloter la dynamique de ces grandes agglomérations (politique de l'habitat, de mobilité, aménagement du territoire, etc.), une partie importante des communes qui les composent se sont regroupées au sein d'établissements publics de coopération intercommunale.

La métropole d'Aix-Marseille-Provence (1 876 019 habitants) est une fusion de six anciennes intercommunalités : la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (1 045 823 habitants), la communauté d'agglomération du pays d'Aix (402 040 habitants), Agglopole Provence (140 879 habitants), la communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile (103 497 habitants), le syndicat d'agglomération nouvelle Ouest Provence (98 113 habitants), la communauté d'agglomération du pays de Martigues (70 457 habitants) sur le territoire de l'aire urbaine de Marseille - Aix-en-Provence mais également celle de Salon-de-Provence et celle de Toulon (La Ciotat et Ceyreste).

La métropole Nice Côte d'Azur (538 555 habitants), quant à elle, n'englobe que la partie est de son aire urbaine. La partie ouest est divisée en trois communautés d'agglomérations : Pays de Lérins (158 812 habitants) autour de Cannes, Sophia-Antipolis (176 647 habitants) autour d'Antibes et Pays de Grasse (101 101 habitants) autour de Grasse.

La Métropole Toulon Provence Méditerranée (427 839 habitants) est positionnée sur le territoire très central de l'aire urbaine de Toulon. Cette dernière s'étend sur le centre Var autour du Val de l'Issole anciennement communauté de communes du Val d'Issole (22 903 habitants), actuellement réuni à la communauté d'agglomération de la Provence Verte, et du Gapeau avec la communauté de communes de la Vallée du Gapeau (30 315 habitants). Elle s'étend aussi à l'est de Toulon avec la communauté de communes Méditerranée Porte des Maures (39 891 habitants) ainsi qu'à l'ouest de Toulon avec la communauté d'agglomération Sud Sainte Baume (60 013 habitants) jusque dans les Bouches-du-Rhône (La Ciotat et Ceyreste). Le , l'Assemblée nationale donne son accord pour la création de sept nouvelles métropoles dont Toulon, afin qu'elles rejoignent les 15 métropoles déjà existantes.

La communauté d'agglomération du Grand Avignon (193 563 habitants) est centrée uniquement sur Avignon et ses communes avoisinantes. Son aire urbaine s'étend aussi autour de Carpentras et la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (68 641 habitants), d'Orange et la communauté de communes des Pays de Rhône et Ouvèze (44 901 habitants), L'Isle-sur-la-Sorgue et la communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (32 161 habitants), Cavaillon et la communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse (54 717 habitants), mais aussi autour de Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône et sa communauté d'agglomération Terre de Provence (57 602 habitants).

Zone urbaine de Marseille
Vieux-Port de Marseille

La zone urbaine de MarseilleMarselha / Marsiho en provençal — se situe dans les Bouches-du-Rhône et dans la Var. Marseille est le chef-lieu du département des Bouches-du-Rhône et de la région, ainsi que le siège de sa préfecture.

Marseille se place au deuxième rang des communes de France les plus peuplées, avec 858 120 habitants, la troisième agglomération avec 1 578 584 habitants et la troisième aire urbaine après celles de Paris et Lyon avec 1 743 990 habitants en 2014. Marseille est depuis le 1er janvier 2016 le siège de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, la seconde plus peuplée de France avec 1 859 922 habitants.

Étang de Berre depuis Vitrolles

Plus ancienne ville de France, fondée sous le nom de Μασσαλία (Massalía) vers 600 av. J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée, Marseille est depuis l'Antiquité un important port de commerce et de passage. Elle connaît notamment un essor commercial considérable au cours du XIXe siècle devenant une ville industrielle et négociante prospère.

Héritage de ce passé, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) et l'économie maritime sont encore des pôles majeurs de l'activité régionale et nationale et Marseille reste le premier port français, le deuxième port méditerranéen et le cinquième port européen.

L'ouverture de Marseille sur la mer Méditerranée en fait depuis ses origines une ville cosmopolite d'échanges culturels et économiques avec l'Europe du Sud, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie. Elle est d'ailleurs souvent considérée comme la « Porte de l'Orient ».

Baie des Anges de Nice
Zone urbaine de Nice

La zone urbaine de NiceNissa / Niça en niçois — se situe dans les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence. Nice le chef-lieu du département des Alpes-Maritimes et siège de sa préfecture, ainsi que la deuxième plus grande ville de la région derrière Marseille.

Nice se place au cinquième rang des communes de France les plus peuplées, avec 343 895 habitants, la cinquième plus grande agglomération avec 943 695 habitants et la septième plus grande aire urbaine avec 1 006 402 habitants. La ville est le centre d'une métropole, Nice Côte d'Azur, qui rassemble quarante-neuf communes et 536 327 habitants.

Vallée du Var et Alpes d'Azur

Capitale historique du Comté de Nice, elle a appartenu à la Provence avant d'en faire sécession et de choisir de rejoindre les États de Savoie en 1388 (Acte de Dédition). Nice ne devient française qu'en 1860, un an avant la réalisation de l'unité italienne.

Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de la Côte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Le tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou privées) occupent une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, après Paris, et accueille chaque année 4 millions de touristes. Elle dispose également du troisième aéroport de France (le premier de Province) et de deux palais des congrès consacrés au tourisme d'affaires. La ville possède aussi une université et plusieurs quartiers d'affaires. Nice est enfin dotée de certains équipements culturels importants. Elle possède ainsi de nombreux musées (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris), un théâtre national, un opéra, une bibliothèque à vocation régionale, un conservatoire à rayonnement régional et des salles de concert.

Elle se situe à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l'embouchure du Paillon.

La Rade de Toulon
Zone urbaine de Toulon

La zone urbaine de ToulonTolon / Touloun en provençal — se situe dans le Var. Toulon est le chef-lieu du département du Var et siège de sa préfecture. Elle abrite également le siège de la préfecture maritime de la Méditerranée.

Aéroport de Toulon à Hyères

Toulon se place au quinzième rang des communes de France les plus peuplées, avec 165 584 habitants, la neuvième agglomération avec 561 155 habitants et a treizième aire urbaine avec 611 237 habitants. La ville est le siège d'une communauté d'agglomération, Toulon Provence Méditerranée, la première de France, qui rassemble douze communes et 425 612 habitants.

Située entre mer et montagnes, capitale économique du Var, Toulon bénéficie de nombreux atouts naturels. La base navale (plus grand port militaire français), le commerce, les administrations (publiques ou privées), le tourisme et la recherche (pôle Mer PACA, IFREMER…) sont l'essentiel de l'activité économique de la ville, qui partage avec Hyères un aéroport par lequel transitent environ 500 000 passagers par an.

La ville possède aussi une université (sciences, sciences humaines, lettres, droit, Staps et des pôles d’enseignement supérieur : les classes préparatoires aux grandes écoles des lycées Dumont-d'Urville et Rouvière, l’Institut supérieur de l'électronique et du numérique (ISEN Toulon) et l'école d'ingénieurs SeaTech.

Toulon est enfin dotée d'un Opéra, d'un Conservatoire national de région, de plusieurs musées, salles de concert (Palais Neptune et Zénith-Omega) et d'un théâtre labellisé « scène nationale » : le Théâtre Liberté.

La ville de Toulon est située dans le Midi de la France dans le sud-ouest du département du Var sur le littoral méditerranéen, à mi-chemin entre Marseille, à l'ouest, et Saint-Tropez, à l'est. On la considère parfois comme la première ville à l'ouest de la Côte d'Azur.

Pont d'Avignon
Zone urbaine d'Avignon

La zone urbaine d'AvignonAvinhon / Avignoun en provençal — se situe dans le département du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et du Gard. Avignon est le chef-lieu du département du Vaucluse et siège de sa préfecture.

Avignon se place au quarante-cinquième rang des communes de France les plus peuplées, avec 92 209 habitants, la quatorzième agglomération avec 453 296 habitants et la seizième aire urbaine avec 518 981 habitants. La ville est le siège d'une communauté d'agglomération, Grand Avignon, qui rassemble dix-sept communes et 193 563 habitants.

Confluent Rhône (gauche) et Durance (Droite)

Surnommée la « cité des papes » en raison de la présence des papes de 1309 à 1423, elle est actuellement la plus grande ville et le chef-lieu du département de Vaucluse. C'est l'une des rares villes françaises à avoir conservé ses remparts, son centre historique, composé du palais des papes, de l'ensemble épiscopal, du Rocher des Doms et du pont d’Avignon. Elle a été classée patrimoine mondial de l'UNESCO sous les critères I, II et IV.

La renommée de son festival, véritable vitrine artistique et culturelle de la ville, a largement dépassé les frontières françaises. La ville fut capitale européenne de la culture en 2000.

Elle est installée sur la rive gauche du Rhône qui marque la limite avec le Gard et la région Occitanie. Au sud d'Avignon, c'est la Durance qui sépare la ville des Bouches-du-Rhône.

Port de Cannes et la Croisette
Zone urbaine de Cannes

La zone urbaine de CannesCanas / Cano en provençal — se situe dans le département des Alpes-Maritimes, du Var et des Alpes-de-Haute-Provence.

Vue depuis Grasse

Cannes se place au soixante-neuvième rang des communes de France les plus peuplées, avec 73 744 habitants. Elle fait partie de la même aire urbaine que Nice qui comptait 1 004 941 habitants. La ville est le siège d'une communauté d'agglomération, Cannes Pays de Lérins, qui rassemble cinq communes et 158 812 habitants. À noter que les trois communautés d'agglomération de l'ouest des Alpes-Maritimes (Pays de Lérins, Sophia-Antipolis, Pays de Grasse) rassemblent cinquante-deux communes et 436 560 habitants.

Village de pêcheurs ligure pendant l’Antiquité, liée aux légendes de Saint-Honorat et de l’homme au masque de fer sur les îles de Lérins au large de la baie de Cannes, station climatique et balnéaire de la Côte d'Azur au XIXe siècle, la ville prend son essor avec la construction de résidences de villégiature par les aristocrates anglais et russes puis, dès le début du XXe siècle, d'hôtels de luxe destinés aux touristes fortunés, constituant son patrimoine architectural.

Dotée d'une industrie de pointe, d’un petit aéroport d'affaires, de plusieurs ports et d’un palais des congrès, Cannes est aujourd’hui mondialement connue pour ses festivals du film et de la plaisance et pour sa Croisette bordée de quelques palaces.

Centre-ville d'Aix-en-Provence et vue sur la Sainte-Victoire
Zone urbaine d'Aix-en-Provence

La zone urbaine d'Aix-en-ProvenceAis de Provença / Ais de Prouvènço en provençal — se situe dans le département des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse.

Logo du Pays d'Aix
Logo du Pays d'Aix

Aix-en-Provence se place au vingt-quatrième rang des communes de France les plus peuplées, avec 142 149 habitants. Elle fait partie de la même aire urbaine que Marseille qui comptait 1 743 990 habitants La ville fait partie depuis le 1er janvier 2016 de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, la seconde plus peuplée de France avec 1 859 922 habitants. À noter que l'ancienne communauté d'agglomération du Pays d'Aix rassemblait trente-six communes et 402 040 habitants.

Fondée en 122 av. J.-C. sous le nom d'Aquae Sextiae par la garnison romaine de Caius Sextius Calvinus, Aix devient par la suite la capitale du comté de Provence.

Ville thermale depuis l'Antiquité, Aix-en-Provence dispose d'un important patrimoine culturel (architecture, festival d'art lyrique, Grand Théâtre de Provence, etc.) et constitue un important pôle touristique.

Autres zones urbaines

Liste des autres aires d'attraction des villes régionales de plus de 50 000 habitants (population au )[23]

Ville centre Aires urbaines 2018 Unités urbaines 2016 Zone d'emploi Zones d'emploi 2017
Population

(hab.)

Superficie

(km²)

Densité

(hab./km²)

Population

(hab.)

Superficie

(km²)

Densité

(hab./km²)

Population

(hab.)

Superficie

(km²)

Densité

(hab./km²)

Fréjus 124 220[38] nc nc 96 229[39] 219 440 Fréjus 112 850[40] nc 307
Gap 80 555 nc nc Gap 105 118 nc 31
Draguignan 75 875[41] nc nc 80 913[42] 340 238 Draguignan 117 598[43] nc 80
Salon-de-Provence 68 881[44] nc nc 61 555[45] 140 440 Martigues - Salon 313 844[46] nc 322
Manosque 68 299 nc nc Manosque 90 021 nc 44
Capentras 61 946 nc nc Unité urbaine d'Avignon Carpentras 94 184 nc 151
Arles 59 508[47] nc nc 55 753[48] 798 70 Arles 141 086[49] nc 73
Orange 54 762 nc nc Unité urbaine d'Avignon Orange 68 075 nc 167,3

Cohésion sociale

Provence-Alpes-Côte d'Azur est une des régions les plus touchées par la pauvreté : 15 habitants sur 100 vivent sous le seuil de pauvreté. Les inégalités sont également plus marquées que la moyenne nationale[19].

La région est par ailleurs une des régions où l'accès au logement est le plus difficile. On compte seulement 10 % de logements sociaux (contre 14 % en France) et Provence-Alpes-Côte d'Azur est la région où le logement est le plus cher après l'Île-de-France[19].

Politique et administration

Collectivités territoriales

La région est administrée par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur dont le siège est à Marseille. Il compte 123 conseillers régionaux et est présidé depuis 2017 par Renaud Muselier.

Provence-Alpes-Côte d'Azur compte six départements :

Liste des départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur au
Nom Code
Insee
Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Alpes-Maritimes 06 4 299,00 1 097 410 (2020) 255 modifier les données
Alpes-de-Haute-Provence 04 6 925,00 165 451 (2020) 24 modifier les données
Bouches-du-Rhône 13 5 087,00 2 048 070 (2020) 403 modifier les données
Hautes-Alpes 05 5 549,00 140 605 (2020) 25 modifier les données
Var 83 5 973,00 1 085 189 (2020) 182 modifier les données
Vaucluse 84 3 567,00 561 941 (2020) 158 modifier les données
Provence-Alpes-Côte d'Azur 93 31 399,80 5 098 666 (2020) 162 modifier les données

On compte 18 arrondissements, 237 cantons et 963 communes, elles-mêmes regroupées en 86 intercommunalités. Provence-Alpes-Côte d'Azur compte trois métropoles : Nice Côte d'Azur (créée en 2011), Aix-Marseille-Provence et Toulon Provence Méditerranée.

Administration déconcentrée

Le préfet de région, également préfet des Bouches-du-Rhône, est basé à Marseille. En plus des directions régionales, la région est du ressort du Centre d'études techniques de l'Équipement Méditerranée, de la Direction interdépartementale des Routes Méditerranée, de la Direction interrégionale de la mer Méditerranée, de la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille et de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse Sud-Est.

Pour l'Éducation nationale, la région est divisée en deux académies : Aix-Marseille et Nice.

Tendances politiques

Le département des Alpes-Maritimes a longtemps été dirigé par des hommes politiques centristes, bien que, depuis les années 1980, les partis de droite n'aient cessé de progresser. Les Bouches-du-Rhône et le Var ont longtemps été considérés comme appartenant au « Midi rouge ». Le courant socialiste y est influent dès la fin du XIXe siècle, comme le rappelle l'élection en 1881 du premier député socialiste de France, Clovis Hugues. Plus tôt, en 1851, le département des Basses-Alpes, ainsi que le Var et le Vaucluse, s'étaient distingués par une résistance républicaine au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte.

Le Parti communiste a longtemps dirigé de nombreuses communes de la région (comme Aubagne, Draguignan, La Ciotat, Beausoleil) et maintient quelques bastions (Martigues, Gardanne, Arles notamment).

À partir des années 1980, la région a progressivement glissé à droite avec les changements démographiques et économiques, à l'exception des Alpes-de-Haute-Provence. Le Front national y enregistre également des scores particulièrement élevés. Si ce glissement est particulièrement fort pour les élections nationales, la gauche résiste cependant bien aux élections locales et conserve de nombreuses collectivités (conseil régional de 1998 à 2015, conseils généraux des Bouches-du-Rhône, de Vaucluse jusqu'en 2015, des Alpes-de-Haute-Provence, certaines communes).

Élection / collectivitésCentreExtrême droite
Élection présidentielle de 2017 (2d tour)55,47 % (Emmanuel MACRON)44,53 % (Marine LE PEN)
Conseil régional de 2015123 (LR-UDI-FN)0
Conseils départementaux de 201551
Députés2715
Sénateurs139
Villes chefs-lieux de département42

Jumelages

Régions jumelées avec la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Drapeau de la CalifornieCalifornieÉtats-Unis1990États-Unis[50]
Carte de GuangdongGuangdongRépublique populaire de Chine1985République populaire de Chine[51]
Carte du MarocTanger-Tétouan-Al HoceimaRoyaume du Maroc2000Royaume du Maroc[52]

Culture

Langues

Variétés du provençal.

Selon la classification ancienne de la linguistique romane classique, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur appartient à l'aire linguistique d'oc ou occitane, à l'exception de la frange frontalière italienne qui relève du domaine ligure (Tende, Roya, Menton). Cependant, il existe une école sociolinguistique qui démontre que la population considère plutôt le provençal et le niçois comme langues distinctes de l'occitan, et distinctes entre elles-mêmes, (en contradiction avec le travail ancien de Frédéric Mistral sur le sujet[53]) tout en appartenant à la famille des langues d'Oc, sur le modèle des langues par élaboration ou langues ausbau ou polynomiques. Saisi de cette question comme la plupart des élus de la région, le conseil régional a adopté en décembre 2003 une motion affirmant « que la langue occitane ou langue d’Oc est la langue régionale de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur : le provençal rhodanien, le provençal maritime, le niçard et l’alpin sont les formes régionales de la langue occitane ou langue d’Oc en Provence-Alpes-Côte d'Azur » après avoir deux mois plus tôt retenu les langues provençales et niçoises[54]. En 2016, le Conseil régional a finalement voté la reconnaissance « des langues qui ont su véhiculer (…) les traditions et les spécificités culturelles de l’histoire de notre région et de ses divers territoires : le provençal, le gavot ou le nissard. Cette pluralité linguistique est la spécificité de notre région dans l’espace de la langue d’oc » (24/06/2016).

La langue régionale est généralement appelée provençal. Mais ce fût longtemps aussi l'ancienne appellation de l'ensemble de la langue d'Oc qui a ensuite été renommé Occitan vers 1930, sous l'impulsion de Languedociens. Par ailleurs, les populations ont longtemps cité la langue du Midi par le nom de leur dialecte, à titre d'exemple, les Catalans surnommèrent la langue d'Oc de « Limousin » du fait de la notoriété de leurs troubadours. Le terme d'Occitan provoque, notamment en Provence, des critiques car il est étymologiquement un synonyme de languedocien[55]. Toutefois, il faut préciser que « provençal » comme « occitan » ou « oc » sont deux termes qui renvoient à la langue du Midi en général et qui se sont par la suite réduits à des provinces particulières : Languedoc (linguae occitanae), Provence (provinciae narbonensis). Les Italiens avaient tendance à appeler la langue du Midi « provenzale ». On distingue plusieurs variétés du provençal : rhodanien, maritime (ou marseillais), niçard, vivaro-alpin (ou provençal alpin). Si la pratique du provençal est aujourd'hui réduite comme langue maternelle (environ 200.000 personnes, 5% de la population), il subsiste cependant dans la création littéraire et musicale (Massilia Sound System, Moussu T e lei Jovents, Lo Còr de la Plana, Crous e Pielo, Fatche d'eux, Zou mai Aqui, Guy Bonnet, André Chiron, etc.) ou littéraire (Mas-Felipe Delavouet, Jean-Pierre Tennevin, Roland Pécout ou précédemment Théodore Aubanel, Frédéric Mistral, Joseph d'Arbaud, Victor Gelu). Des associations, dont le Félibrige, l'Union provençale, le Collectif Provence, l'IEO Provence, l''Astrado prouvençalo, l'Ostau dau País marselhés, Parlarèn, etc., entretiennent ce patrimoine linguistique.

Cuisine

Partie intégrante du bassin méditerranéen et proche de l'Italie, la cuisine de Provence-Alpes-Côte d'Azur est marquée par ces influences : utilisation d'huile d'olive, d'olives (tapenade…), d'ail, d'herbes aromatiques (thym, romarin, laurier, sauge, etc.). La consommation de légumes d'été et des légumes secs l'hiver est importante : aubergines, poivrons, courgettes, tomates, etc. Dans le sud et le centre, l'agneau et le mouton sont très utilisés ainsi que les produits de la mer. Dans les Alpes, la cuisine comporte une abondance de salaisons et de fromages et certaines recettes traditionnelles font partie de la cuisine dauphinoise.

Parmi les produits locaux : la truffe (dont le Vaucluse est le premier producteur en France), le pastis, les herbes de Provence, l'huile d'olive (la région compte plusieurs AOC).

Littérature

De nombreuses œuvres littéraires évoquent la région, dont l'œuvre littéraire (mais aussi théâtrale et cinématographique) de Marcel Pagnol. Ses Souvenirs d'enfance, par exemple (La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, etc.), se déroulent principalement à Marseille et dans les collines environnantes, de même que le diptyque L'Eau des collines. On peut noter aussi les nouvelles qui composent les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet et qui se situent pour la plupart dans les environs de Beaucaire (20 km à l'est de Nîmes et en face de Tarascon), et reprennent parfois des récits tirés du folklore provençal.

De nombreuses autres œuvres s'inspirent ou racontent la Provence, les Alpes du sud ou encore le territoire de l'ancien comté de Nice et dont les auteurs sont Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, René Char, Théodore Aubanel, Clovis Hugues, Henri Bosco, Marie Mauron, Yvan Audouard, Pierre Magnan, Jean-Yves Royer, Jean Giono et bien d'autres. D'autres œuvres prennent place dans les diverses zones de montagnes de la région.

Il existe aussi une littérature provençale, en langue provençale, très importante et dynamique.

Musique

La musique en provençal est très créative, aussi bien dans les genres traditionnels que dans les genres plus modernes, avec une vague folk depuis les années 1970 (Miquèla e lei Chapacans, Jan Nouvè Mabelly, Daumas…) et une seconde vague renouvelée depuis les années 1990 avec des genres nouveaux (comme Jean-Bernard Plantevin et les groupes Massilia Sound System, Nux Vomica, Gacha-Empega, Dupain, Crous e Pielo, Terro de Sau, lo Còrou de Berra, D'Aquí Dub, lo Còr de la Plana par exemple).

On retrouve une riche production de rap dans la région, à la fois ancienne (depuis le début des années 1990) et dynamique (avec de nombreux disques d'or et de platine), avec des groupes comme IAM (Akhenaton, Kheops, Freeman, Imhotep, Shurik'n, ce dernier étant originaire de Miramas), Psy'4 de la Rime (Alonzo, Soprano, Vincenzo, Sya Styles) ou la Fonky Family (Le Rat Luciano, Sat l'Artificier, Don Choa, Menzo, Pone, DJ Djel, Fel) à Marseille, Chiens de Paille (Sako et Hal) à Cannes, le collectif D'en Bas Fondation[56] (Veust Lyricist, Infinit', Mr Agaz..), les artistes solo Jul, Bouga, REDK, Keny Arkana et l'Algerino à Marseille, SCH à Aubagne, Saigne J[57], Dialectic Pimp et Deen Burbigo à Toulon, Hooss[58] à Fréjus, Kalash l'Afro à Berre-l'Etang et bien d'autres encore

Cinéma

Les frères Lumière, qui possédaient une maison à la Ciotat, y ont réalisé leurs premières œuvres cinématographiques avec celles tournées à leur usine de Lyon : L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, L'Arroseur arrosé. La première salle de cinéma de l'histoire, L'Éden, se situe à La Ciotat.

De nombreux films ont été réalisés dans la région, notamment de Marcel Pagnol et d'Henri Verneuil : Napoléon d'Abel Gance, Toni, réalisé et tourné à Martigues par Jean Renoir, La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, tourné au Castellet.

Symboles

Blasonnement :
parti, au premier d’or aux quatre pals de gueules, au second coupé en premier d’or au dauphin d'azur crété, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, et en second d’argent à l’aigle couronné de gueules, empiétant une montagne aux trois coupeaux de sable issant d’une mer d'azur et ondée d’argent

Le blason adopté par le conseil régional rassemble les armes anciennes de la Provence avec celles du comté de Nice et du Dauphiné. Sur le drapeau, les couleurs de Provence occupent les deux tiers de la surface à la hampe :

Le drapeau de la région est présent sur quelques établissements institutionnels mais les plus utilisés restent les drapeaux traditionnels de la Provence, de Nice et du Dauphiné dans les anciens territoires respectifs qui représentent la pluralité provençale, après la dislocation progressive de la Provence au Moyen-Âge.

Identité visuelle

En 2018, le président du Conseil régional promeut la marque « Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur » illustrée par le logo ci-après[59]. Il ne s'agit pas du logo ni du nom officiel de la région, celui-ci, en opposition du préfet, ne pouvant être modifié que par décret en Conseil d'État qui n'a pas été saisi[60].

  • Logo de la marque « Région Sud »
    Logo de la marque « Région Sud »

Anciens logos

Économie

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur produit 7 % du PIB français, ce qui la situe au troisième rang national et 16e européen[19].

L'économie régionale a été touchée par la crise économique de 2008, mais moins que le reste du pays. Toutefois, la croissance démographique forte crée un déficit d'emplois et un chômage structurellement plus important[19].

Agriculture

L'agriculture est diversifiée : viticulture (Côtes-du-Rhône, Côtes-de-Provence), maraîchage (Vaucluse), primeurs (Var), fleurs à parfums (Côte d'Azur), riziculture (Camargues). L'élevage reste extensif[61] : bovins et chevaux (Camargue) ou ovins (Alpes). Les champs de lavande, cliché largement véhiculé par les offices de tourisme ou les opérateurs touristiques ne représentent en réalité que 0,51 % des surfaces de la région soit 160 km2[62]. La forêt occupe un tiers du territoire régional, mais est peu utilisée par l'agriculture[17]. La région PACA est par ailleurs la première région de France, proportionnellement, en termes d'agriculture biologique, avec en 2012 13 % de la surface agricole utile (SAU) certifiée, contre 3,6 % en moyenne sur le territoire national[63]. Des initiatives ont été prises afin de favoriser les commandes publiques, notamment en restauration scolaire, de produits issus du bio[64].

  • Vignes dans la vallée du Rhône.
    Vignes dans la vallée du Rhône.
  • Paysage provençal touristique, lavande.
    Paysage provençal touristique, lavande.
  • Élevage dans la Crau.
    Élevage dans la Crau.

Industries

Longtemps, l'activité industrielle s'est concentrée autour des ports (construction navale, industries alimentaires et savonneries) puis dans la vallée du Rhône (chimie). Après la Seconde Guerre mondiale, le port de Marseille s'est étendu vers l'étang de Berre et le golfe de Fos, débouchant sur la création d'un important complexe pétrolier et industriel. Le secteur pétrochimique est ainsi particulièrement important (butadiène, chlore gazeux, propylène, éthylène, caoutchouc)[17].

L'industrie de l'aluminium est implantée à Gardanne, né de la proximité d'un bassin houiller et des mines de bauxite du Var[17], et qui subsiste même si les mines sont aujourd'hui fermées, ainsi que l'industrie du parfum à Grasse et, plus récemment, des activités liées aux télécommunications (micro-électrique, multimédia, informatique)[17].

L'agroalimentaire est présent par la production de fruits confits, lentilles en conserve, conserves de truffes, semoule, pâtes, confiserie, plats cuisinés[17]. Enfin, on note la présence d'industries liées à la mer, telle la Comex[17].

Comme ailleurs en France, l'emploi industriel est en déclin en Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais moins que dans le reste du pays car les secteurs les plus touchés par ce déclin (automobile, textile) sont moins présents dans la région[19].

Un très important développement des industries chimiques notamment a eu lieu sur le quartier des Riaux.

Commerce et services

L'économie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est dominée par le secteur tertiaire, qui représente plus de 80 % des emplois[19].

Le tourisme est un secteur particulièrement important : forte de son climat et de la variété de ses paysages, Provence-Alpes-Côte d'Azur est la deuxième région touristique de France, après l'Île-de-France. Un tourisme d'hiver a émergé sur la côte d'Azur dès le XIXe siècle pour une riche clientèle étrangère, qui a lancé la réputation du littoral, en particulier pour son climat. Il a été remplacé par un tourisme d'été populaire à partir des années 1950, qui a gagné l'ensemble du littoral. Un tourisme de luxe caractérise aussi la région, qui bénéficie du renom de lieux tels que Saint-Tropez, Nice ou Cannes. Les sports d'hiver et la randonnée sont largement pratiqués dans les départements montagnards.

  • La plage publique de Cannes en été.
    La plage publique de Cannes en été.
  • Un restaurant à Salon-de-Provence.
    Un restaurant à Salon-de-Provence.
  • Parapente en Haute-Provence.
    Parapente en Haute-Provence.
  • Une résidence secondaire.
    Une résidence secondaire.

Recherche et enseignement supérieur

Provence-Alpes-Côte d'Azur compte quatre universités :

À cela s'ajoutent des écoles d'ingénieurs (notamment l'École centrale de Marseille et Polytech Marseille) et 14 organismes publics de recherche, pour un total de 17 000 chercheurs et enseignants-chercheurs[65]. La région abrite également six technopôles ainsi qu'un centre du Commissariat à l'énergie atomique à Cadarache où est conduit le projet international ITER de réacteur nucléaire utilisant la fusion.

Transports

Lignes de trains dans la région

Provence-Alpes-Côte d'Azur est desservie par les aéroports de Nice-Côte d'Azur et Marseille Provence, respectivement les premier et troisième aéroports de France hors région parisienne, ainsi que des aéroports moins importants (Toulon-Hyères, Avignon-Provence, Cannes-Mandelieu).

La ligne de train à grande vitesse Méditerranée relie Paris à Marseille Saint-Charles en trois heures et dessert Avignon et Aix-en-Provence. Le projet de LGV jusqu'à Nice a été abandonné récemment au profit du renforcement de lignes classiques sur lesquelles pourront rouler les TGV.

Les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur comptent un réseau de 1 008 km et environ 64 300 voyageurs par jour. Ce réseau souffre toutefois de retards fréquents[66]. La ligne de Nice à Digne est exploitée par les Chemins de fer de Provence. Le réseau ferroviaire régional est complété par des lignes d'autobus.

Marseille est la seule ville de la région dotée d'un métro. Elle dispose également d'un réseau de tramway, tout comme Aubagne, Avignon et Nice.

Les principales autoroutes de la région sont l'A7 (Lyon à Marseille via Avignon), l'A8 (A7 vers Nice et l'Italie), l'A50 (Marseille à Toulon), l'A51 (Marseille à Gap), l'A52 (Aubagne à Aix), l'A54 (Salon de Provence vers Saint-Martin-de-Crau, Arles et Nîmes), l'A55 (Marseille à Martigues) et l'A57 (Toulon à l'A8).

Provence-Alpes-Côte d'Azur est une importante région portuaire : le port de Marseille, qui s'étend du Vieux-Port de Marseille à Fos-sur-Mer, est le premier port de France, le deuxième de Méditerranée et le quatrième d'Europe. Le port militaire de Toulon est la principale base navale française.

  • Port de la Joliette à Marseille.
    Port de la Joliette à Marseille.
  • Un TGV près de Cavaillon.
    Un TGV près de Cavaillon.
  • Aéroport de Nice, 2e aéroport français.
    Aéroport de Nice, 2e aéroport français.

Sports

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur compte de nombreux clubs de sport importants :

Provence-Alpes-Côte d'Azur a accueilli plusieurs compétitions internationales :

La région accueille par ailleurs de nombreuses épreuves cyclistes, dont certaines étapes du Tour de France et parfois des étapes du Tour d'Italie.

La pétanque est un sport particulièrement associée à la région et Marseille accueille chaque année le Mondial la Marseillaise qui en est une des plus importantes compétitions.

Stades Capacité Club résident
Stade Vélodrome 67 394 places Olympique de Marseille
Allianz Riviera 35 624 places OGC Nice
Stade Mayol 18 200 places RC Toulon
Parc des Sports 17 518 places AC Arles-Avignon
Stade Parsemain 17 170 places FC Istres

Notes et références

  1. « Renaud Muselier rejoint officiellement Renaissance, le parti présidentiel », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  2. « Christophe Mirmand, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud, préfet des Bouches-du-Rhône », Préfecture des Bouches-du-Rhône, .
  3. La Commission nationale de toponymie utilise la version Provence-Alpes-Côte-d'Azur, conformément à l'usage français des traits d'unions.
  4. occitan : Provença-Aups-Còsta d'Azur (norme classique) ou Prouvènço-Aup-Costo d'Azur (norme mistrallienne)
  5. [PDF] Décret no 76-722 du 2 août 1976 portant modification du nom d'une région, publié au Journal officiel de la République française du .
  6. « On dirait "le Sud" mais c'est bien PACA.... », sur La Gazette des Communes (consulté le ).
  7. « La Provence-Alpes-Côte-d'Azur ne sera plus surnommée « PACA » mais « région Sud » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  8. « Provence-Alpes-Côte d'Azur : on y naît, on y (re)vient et souvent on y reste », Insee Provence-Alpes-Côtes d'Azur - Synthèse Flash, no 6, janvier 2011, consulté le 11 novembre 2016.
  9. Insee - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration en Provence-Alpes-Côte d'Azur, consulté le 11 novembre 2016.
  10. Décret no 60-516 du 2 juin 1960 portant harmonisation des circonscriptions administratives.
  11. Le changement de nom a été voté lors de la première séance du conseil régional le 8 janvier 1974 : http://jcautran.free.fr/archives_familiales/elections/regionales/1974/installation_conseil_regional_8%20janvier_1974.pdf
  12. Liste des collectivités territoriales françaises, Commission nationale de toponymie.
  13. (oc-provenc + et + fr) Philippe Blanchet, « Provence et pas "PACA" », sur you tube, (consulté le )
  14. « La région PACA va changer de nom », Le Monde, 4 août 2009.
  15. Vauzelle renonce à changer le nom de Paca, Var-Matin, 29 septembre 2010.
  16. Régine Meunier, « Les conseillers régionaux rebaptisent PACA en Région Sud », sur nicematin.com, .
  17. « Provence-Alpes-Côte d'Azur », sur Larousse.fr.
  18. « PACA CLIMAT », sur pacaclimat.blogspot.fr (consulté le )
  19. « Portrait de la région PACA », sur pas.regionpaca.fr.
  20. « Le découpage en unités urbaines de 2010 », sur le site de l'Insee.
  21. Yvan Gastaut, Histoire de l’immigration en PACA, Université de Nice.
  22. « Zones d'emploi PACA », sur INSEE.
  23. « Zone d'emploi PACA », sur Gouv.
  24. « Comparateur de territoire − Comparez les territoires de votre choix - Résultats pour les communes, départements, régions, intercommunalités... | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
  25. « Dossier complet − Unité urbaine de Marseille - Aix-en-Provence (00759) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
  26. « Comparateur de territoire − Zone d'emploi 2020 de Marseille (9312) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
  27. « Dossier complet − Zone d'emploi d'Aix-en-Provence (9308) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
  28. « Comparateur de territoire − Comparez les territoires de votre choix - Résultats pour les communes, départements, régions, intercommunalités... | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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