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Gardanne

Gardanne (Gardana en occitan selon la norme classique, Gardano en provençal selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-RhÎne, en région Provence-Alpes-CÎte d'Azur.

Gardanne
Gardanne
La vieille ville vue de la colline des FrĂšres,
d'oĂč l'a peinte Paul CĂ©zanne.
Blason de Gardanne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂŽne
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Hervé Granier
2020-2026
Code postal 13120
Code commune 13041
DĂ©mographie
Gentilé Gardannaises, Gardannais
Population
municipale
21 501 hab. (2020 en augmentation de 7,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 796 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 27â€Č 19″ nord, 5° 28â€Č 36″ est
Altitude 205 m
Min. 170 m
Max. 387 m
Superficie 27,02 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gardanne
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
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Gardanne
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Gardanne
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Gardanne
Liens
Site web www.ville-gardanne.fr

    Ses habitants sont appelés les Gardannais (Gardanen, Gardanenco dans le "trésor du Félibrige"[1])

    Toponymie

    Gart Ana : gart, mot d’origine germanique, hĂ©ritĂ© des Francs et de Charlemagne, signifiant « jardin », et ana, provenant du latin, signifiant « marais » ou « eau ». Les mots « jardin » et « eau » signifiant « terre fertile ». Ce sont les lettres G et A que l'on retrouve dans les armoiries donnĂ©es Ă  la ville par le roi RenĂ©, (Armorial gĂ©nĂ©ral de 1697).

    Microtoponymie

    • le devens : anciens communaux [2]
    Clocher de Gardanne, Place Paul-CĂ©zanne.

    GĂ©ographie

    Situation

    À 15 km au sud d'Aix-en-Provence et 25 km au nord de Marseille, Gardanne est le cƓur gĂ©ographique, administratif et historique du bassin minier de Provence. Son territoire se compose de petits plateaux Ă©tagĂ©s, sĂ©parĂ©s par un affluent gauche de l'Arc, le Saint-Pierre.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gardanne
    Aix-en-Provence Meyreuil Meyreuil
    Bouc-Bel-Air Gardanne Fuveau
    Simiane-Collongue Mimet Gréasque

    Voies de communication et transports

    La ville est situĂ©e au cƓur du nƓud autoroutier du Sud-Est de la France. Les autoroutes sont accessibles en quelques minutes par les dĂ©partementales D 7 et D 6 :

    Marseille est Ă  20 min, Aix Ă  moins d'un quart d’heure, l'aĂ©roport de Marseille Provence Ă  25 min et la gare TGV d'Aix-en-Provence Ă  20 min. Gardanne est aussi reliĂ©e par la SNCF Ă  la gare de Marseille Saint-Charles, ainsi qu'Ă  celle d'Aix-en-Provence.

    En 1989, le premier réseau "Gardanne Bus" créé par la société Autocars Blanc, est un réseau de 2 lignes , remplacé par le réseau Interbus, encore exploité par Autocars Blanc, réseau urbain et interurbain desservant Gardanne, Biver, Gréasque, Mimet et Fuveau en 1994 avec une dizaine de lignes. En 2011, le réseau Interbus fut remplacé par le réseau Omnibus, un réseau de 4 lignes dont la ligne 3 étant du TAD, le réseau étant exploité par Suma fut exploité par la société Transdev CAP Provence en août 2015 puis le réseau fut remplacé par le Réseau Urbain de Gardanne , avec des bus en livrée Pays d'Aix Gardanne en bus . Voici les lignes actuelles du réseau :

    • 182 : Gare SNCF - Collevieille Chauvet
    • 183 : Gare SNCF - Avenue du 8-Mai-1945
    • 184 : École St. Joseph - Z.I. Avon

    Lignes interurbaines passant par Gardanne :

    • 64 : Marseille gare St Charles - Trets
    • 161 : Trets - Pole d'activitĂ© Aix-en-Provence
    • 170 : GrĂ©asque - Fuveau - Aix P+R Krypton
    • 172 : Gardanne - GrĂ©asque - Fuveau
    • 180 : Meyreuil - Gardanne - Aix P+R Krypton
    • 191 : LycĂ©e Fourcade Gardanne - Pole d'activitĂ© Aix-en-Provence
    • 290 : Mimet - Gardanne - Aix P+R Krypton
    • 4002 (Varlib)

    Climat

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :

    Mois J F M A M J J A S O N D année
    Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
    Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
    Températures minimales (°C) 1,2 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
    Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
    Source: Météo France / Station de Salon de Provence

    Urbanisme

    Typologie

    Gardanne est une commune urbaine[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 50 communes[6] et 1 618 479 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Marseille-Aix-en-Provence est la troisiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris et Lyon[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (44,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (45,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (34,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,3 %), zones urbanisĂ©es (19,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (10,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,2 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (1,4 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Faits historiques

    Un site nĂ©olithique, oĂč des vestiges datant de 4000 av. J.-C. ont Ă©tĂ© mis au jour en 2003[13], permet de penser que l'occupation du territoire de l'actuelle commune de Gardanne est trĂšs ancienne.

    Moyen Âge

    Mais il semble que la naissance de la ville date du Moyen Âge, avec la construction d'un castrum sur le versant sud de la colline du Cativel. Dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, il est fait mention dĂšs le XIe siĂšcle de ce castrum, de l'Ă©glise paroissiale Notre-Dame qui y fut transfĂ©rĂ©e, et des terres appartenant Ă  l’abbaye. Pendant tout le Moyen Âge le bourg enfermĂ© dans ses remparts et la seigneurie de Gardanne appartiennent Ă  diffĂ©rentes familles nobles. DĂšs le XIIIe siĂšcle, les habitants revendiquent des franchises et libertĂ©s par l’intermĂ©diaire de leurs magistrats communaux.

    En 1359, AndrĂ© de La Fare, damoiseau originaire de la Celle (baillie de Brignoles) acheta plusieurs terres situĂ©es Ă  Gardanne pour 100 florins d'or. Il fut coseigneur de Gardanne tandis que son pĂšre, le chevalier Boniface de La Fare, Ă©tait coseigneur de La Roque d'AnthĂ©ron. Par la suite, AndrĂ© de La Fare fut condamnĂ© Ă  mort et ses biens furent confisquĂ©s. Il eut au moins un fils, prĂ©nommĂ© Jean, coseigneur de Gardanne en 1379, qui prit part pour Charles Duras[14].

    Le roi RenĂ©, roi de Sicile, comte d'Anjou et de Provence, devient propriĂ©taire du domaine communal et l'administre de 1454 Ă  sa mort en 1480. Le pavillon de chasse, qui existe toujours, communĂ©ment appelĂ© « Pavillon du Roi RenĂ© » ou « Pavillon des Quatre Tours » n'a jamais Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© du roi RenĂ© puisqu'il a Ă©tĂ© construit entre 1573 et 1583, soit 93 ans aprĂšs la mort du souverain. Ce bĂątiment a Ă©tĂ© restaurĂ© rĂ©cemment par la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

    Le chĂąteau du roi RenĂ© Ă  Gardane (Graphie du XVe siĂšcle) est aujourd'hui entiĂšrement dĂ©truit. Il se situait non loin de l'hĂŽtel de ville actuel. Le roi aimait s'y rendre pour s'adonner avec ses hĂŽtes Ă  ses passe-temps favoris : l'agriculture, la culture de la vigne, l'Ă©levage et la chasse. Il y entretenait entre autres un troupeau comptant jusqu'Ă  1 300 brebis. VĂ©ritable ferme modĂšle, cette seigneurie a largement participĂ© au dĂ©veloppement de l'agriculture et de l'Ă©levage en Provence.

    PĂ©riode moderne

    La ville passe ensuite sous contrĂŽle de la famille de Forbin, dont l'un des membres (Claude de Forbin) deviendra corsaire de Louis XIV.

    En 1676, les habitants obtiennent du roi le rachat de leur domaine pour le prix de 134 000 livres et se dĂ©font de la tutelle seigneuriale. C'est aussi Ă  cette Ă©poque que commence l'exploitation (individuelle) du charbon de terre, qui affleure par endroits Ă  la surface. Rapidement, le charbon est recherchĂ© pour compenser la pĂ©nurie de bois qui frappe la rĂ©gion.

    Période post « révolution industrielle »

    Au XIXe siĂšcle, l'exploitation du charbon se modernise et alimente les industries marseillaises (huileries, tuileries, savonneries) trĂšs gourmandes en Ă©nergie.

    Hameau Ă  Payannet prĂšs de Gardanne par Paul CĂ©zanne, 1886-1890, 62,5 Ă— 91 cm, Maison-Blanche, Washington, DC.

    Le village, essentiellement agricole, se métamorphose avec l'extension du centre-ville, la couverture du ruisseau Saint-Pierre qui le traverse et la construction d'une gare (voie ferrée Marseille - Aix-en-Provence). Le peintre Paul Cézanne y habite quinze mois entre 1885 et 1886 et y peint des tableaux considérés comme précurseurs du cubisme.

    Usine d’alumine et extraction de charbon

    L'installation de l'usine d'alumine PĂ©chiney et le fonçage du puits de mine vertical Ă  Biver, Ă  la fin du XIXe siĂšcle, marquent le virage industriel pris par la commune. La population augmente rapidement (1 600 habitants en 1809, 3 500 en 1900, 8 000 en 1946, 20 000 en 1999) et accueille une main-d'Ɠuvre immigrĂ©e venue d'Italie, de Pologne, de TchĂ©coslovaquie, d'ArmĂ©nie, d'Espagne et d'Afrique du Nord. ChassĂ©s de leur pays d'origine par la misĂšre et la guerre, ces nouveaux arrivants s'intĂšgrent en travaillant Ă  la mine, Ă  PĂ©chiney ou en ouvrant des commerces. Les effectifs Ă  la mine atteignent un maximum en 1949 (8 000 pour l'ensemble du bassin minier) puis dĂ©croissent jusqu'Ă  l'arrĂȘt de l'extraction en fĂ©vrier 2003.

    En 2003, Pechiney, dont faisait partie l’usine de Gardanne, est rachetĂ© par le groupe canadien Alcan.

    En 2007, Alcan est racheté par le groupe anglo-australien Rio-Tinto.

    En 2012, l’usine est finalement reprise par le groupe Alteo crĂ©Ă© par le fonds d’investissement amĂ©ricain (en) HIG[15] - [16].

    Fin 2019, l’usine d’alumine Alteo de Gardanne est mise en redressement judiciaire[17] - [18].

    Centrale thermique

    La centrale thermique vue depuis Mimet.

    La production d'aluminium est trĂšs Ă©nergivore. L'aprĂšs-guerre voit naĂźtre une importante centrale Ă©lectrique thermique fonctionnant au charbon, d'une puissance initiale de 165 MWe constituĂ©e de 3 tranches (de 55 MWe chacune); elle sera agrandie en 1967 par l'adjonction d'une tranche 4 de 230 MWe fonctionnant toujours au charbon, puis en 1981 par l'adjonction d'une tranche 5 de 600 MWe aprĂšs la fermeture des 3 premiĂšres tranches, devenues trop vĂ©tustes.

    En 1995, la tranche 4 rĂ©novĂ©e, abrite la chaudiĂšre LFC (lit fluidisĂ© circulant) la plus puissante au monde (230 MWe). Elle est de nouveau rĂ©novĂ©e de 2012 Ă  2016 pour fonctionner Ă  la biomasse mais avec une puissance rĂ©duite Ă  150 MWe.

    En 2005, la tranche 5 est équipée d'unités de dénitrification et de désulfuration afin de limiter les rejets respectivement de NOx et de SOx.

    Le projet de transformation de la centrale thermique en une des plus importantes unitĂ©s europĂ©ennes de production d'Ă©nergie alimentĂ©e par la biomasse est l’objet de controverses quant Ă  son aspect dĂ©mesurĂ©, son efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et aux risques de dĂ©forestation et de dĂ©structuration de la filiĂšre bois locale[19] - [20].

    La ville doit cartographier[21] et gĂ©rer les sĂ©quelles industrielles et environnementales miniĂšres et passer Ă  l'aprĂšs-mine ; elle entame alors une nouvelle mutation dont le point de dĂ©part est l'installation du centre microĂ©lectronique de Provence (CMP) de l'École nationale supĂ©rieure des mines de Saint-Étienne.

    DĂ©but 2021, seule la tranche fonctionnant Ă  la biomasse d’une puissance de 150 MW est en service. La derniĂšre tranche fonctionnant au charbon, a Ă©tĂ© dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©e en dĂ©cembre 2020[22], soit deux ans « plus tĂŽt que ne le (lui) demandait le gouvernement »[23].

    Alumine et environnement

    Conduite qui transportait les boues rouges de l'usine d'alumine de Gardanne Ă  Cassis.

    L'ancienne usine Pechiney de Gardanne, crĂ©Ă©e en 1893 appartient depuis 2012 au fonds d'investissement H.I.G Capital[24]. RenommĂ©e Alteo Gardanne, l'usine emploie 400 salariĂ©s et 250 sous-traitants[25]. Elle est la seule en France Ă  produire de l'alumine Ă  partir de la bauxite importĂ©e de GuinĂ©e (450 000 tonnes d'alumine produites en 2010). L'alumine produite entre notamment dans la composition de cĂ©ramiques industrielles rĂ©fractaires et de verres spĂ©ciaux.

    Les bassins de rĂ©tention des dĂ©chets mĂ©tallurgiques stockent une partie (20 % environ) des boues issues du processus de fabrication (procĂ©dĂ© Bayer). De 1966 Ă  2007, les boues ont Ă©tĂ© stockĂ©es dans une fosse marine ainsi que dans deux vallons Ă  proximitĂ© de l'usine. À la suite de la catastrophe d'Ajka survenue dans une usine similaire en Hongrie Ă  160 km de Budapest le , la sĂ©curitĂ© du stockage des boues a suscitĂ© l'inquiĂ©tude au regard du risque d'effondrement des digues, et de la pollution marine causĂ©e par les rejets dans la baie de Cassis.

    Le site de Gardanne stocke actuellement ses dĂ©chets dans une dĂ©charge de 30 hectares dont les digues de contention sont inspectĂ©es deux fois par an. Les dĂ©chets sont prĂ©alablement sĂ©chĂ©s et traitĂ©s pour les dĂ©barrasser d'environ 96 % de leur soude (selon l'industriel). Ce choix a comme consĂ©quence le rejet depuis 1966 de 80 % des boues rouges produites (la phase la plus liquide) en mer, via un pipe-line majoritairement en surface[26] puis sous-marin de 55 km de long qui dĂ©bouche Ă  km et par 320 mĂštres de fond, au large de Cassis dans la Fosse de Cassidaigne, au cƓur du parc national des Calanques. Depuis 50 ans, plus de 20 millions de tonnes de boues rouges auraient ainsi Ă©tĂ© dĂ©versĂ©es dans les fonds marins de la Fosse de Cassidaigne[25].

    En outre, en zone et saison sÚches, les dépÎts aluminiers sont la source d'envol de poussiÚres qui peuvent aussi contenir divers métaux lourds en concentration supérieure à celle des sols naturels[27].

    Depuis 2007, l'usine s'est dotĂ©e de trois filtres-presses[25] pour retirer la plus grande partie des rejets solides du rejet, mais la phase liquide contient encore des mĂ©taux et substances indĂ©sirables pour les Ă©cosystĂšmes marins, « pour lesquels l'industriel n'a pas encore trouvĂ© de solution technico-Ă©conomique acceptable »[28]. Les 250 000 tonnes de boues rejetĂ©es en mer en 2010 devraient ĂȘtre rĂ©duites Ă  190 000 tonnes en 2011. Mais l'usine doit trouver une autre solution, le rejet de boue en mer devenant interdit par la loi en 2016.

    L'industriel a finalement fait une demande de prolongation pour 30 ans de son autorisation de rejet en mer d'effluents liquides arrivant Ă  Ă©chĂ©ance Ă  la fin de 2015. En aoĂ»t 2014, l'autoritĂ© environnementale a rendu son avis. En le parc national des Calanques a rendu un avis favorable sous certaines conditions[24]. La ministre de l’Écologie, SĂ©golĂšne Royal, a annoncĂ© qu'elle ne donnerait « pas de feu vert » sans « contrĂŽles complĂ©mentaires »[28].

    Le projet d'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral autorisant une dĂ©rogation a Ă©tĂ© soumis le au conseil supĂ©rieur de la prĂ©vention des risques technologiques (CSPRT) qui a rendu un avis favorable[25]. SĂ©golĂšne Royal dĂ©clare le [24] : « Je n’ai pas du tout changĂ© d’avis, je pense que c’est une mauvaise dĂ©cision qui est essentiellement suscitĂ©e par le chantage Ă  l’emploi ».

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur, au grand A, sommé d'une croix haussée et fleuronnée, accostée en fasce de deux roses et soutenue en pointe des deux lettres G et A, le tout d'or.
    Commentaires : Les lettres G et A signifient Gart Ana, selon l'étymologie du nom de la cité. Ces armoiries ont été données à la ville par le roi René. Ce sont elles que l'on retrouve dans l'Armorial général de 1697[29].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Gardanne fait partie de la communauté d'agglomération du pays d'Aix depuis le 1er janvier 2014.

    Tendances politiques et résultats

    Précision : à la suite du recours déposé par Jean-Brice Garella candidat aux élections municipales 2014 de Gardanne, le tribunal administratif de Marseille a annulé les élections municipales de Gardanne du 23 et 30 mars 2014 (décision du 9 octobre 2014). Roger Meï est cependant réélu le 19 juillet 2015 à la suite d'un scrutin partiel[30].

    Liste des maires

    Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Gardanne :

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    août 1944 mars 1971 Victor Savine PS Conseiller général (1919-1976) - Président du conseil général (1964-1967)
    mars 1971 mars 1977 Philémon Lieutaud PS ...
    mars 1977 juillet 2020 Roger Meï PCF Conseiller général (1976-1998) - Député (1996-2002)
    juillet 2020 En cours Hervé Granier LR Responsable sécurité des biens et des personnes à la CARSAT
    Conseiller départemental depuis 2021

    L'ancien maire menait une politique active pour l'intĂ©gration des Roms depuis 2012, Ă  contre-courant de la politique de l'État[31].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[32] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 21 501 habitants[Note 4], en augmentation de 7,99 % par rapport Ă  2014 (Bouches-du-RhĂŽne : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2532 3532 4282 8233 2342 7952 6092 8692 837
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7102 7392 5702 5663 0622 7812 6572 7973 062
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5934 0624 2425 3016 4607 1287 3347 9798 973
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 26112 60114 12015 12217 86419 32321 06220 47320 407
    2020 - - - - - - - -
    21 501--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Gardanne est une ville de formation. Elle compte deux collÚges (Le Pesquier qui compte 800 élÚves et Gabriel-Péri qui accueille 500 élÚves), trois lycées (un polyvalent, un agricole et un professionnel) et une école d'ingénieurs (centre microélectronique de Provence).

    Voici les Ă©tablissements scolaires de la ville de Gardanne :

    Écoles maternelles
    • École maternelle Saint-Joseph (privĂ©e)
    • École maternelle des Aires
    • École maternelle des Terrils-Bleus
    • École maternelle Veline
    • École maternelle Elsa-Triolet
    • École maternelle de Fontvenelle-Lucie-Aubrac
    • École maternelle Beausoleil
    Écoles primaires
    • École primaire Paul-CĂ©zanne
    • École primaire FrĂ©dĂ©ric-Mistral
    • École primaire Albert-Bayet
    • École primaire Jacques-PrĂ©vert
    • École primaire Georges-Brassens
    • École primaire ChĂąteau-Pitty
    • École primaire de Fontvenelle
    • École primaire Saint-Joseph (privĂ©e)
    CollĂšges
    • CollĂšge Le Pesquier (800 Ă©lĂšves)
    • CollĂšge Gabriel-PĂ©ri (500 Ă©lĂšves)
    Lycées
    • LycĂ©e Marie-Madeleine-Fourcade (sections ES, L, S bio, S tec, STIe, STIet, STTg, STTac, BTS Électronique, BTS Électrotechnique)
    • LycĂ©e professionnel de l'Étoile (BEP MĂ©tiers du secrĂ©tariat, BEP MĂ©tiers de la comptabilitĂ©, bac pro comptabilitĂ©, bac pro secrĂ©tariat, BEP MĂ©tiers de la Mode, BEP Bio-services, BEP Sanitaire et social, FCIL agent de thermalisme, FCIL Nouvelles technologies)
    • LycĂ©e agricole de Valabre bac pro en 3 ans Service aux personnes et aux territoires (SAPAT), bac S (option biologie Ă©cologie), bac ST agronomie et environnement, BTSA APV, BTSA protection des cultures, BTSA Gestion et protection de la nature)
    Enseignement supérieur
    • Centre microĂ©lectronique de Provence Georges-Charpak, implantĂ© Ă  Gardanne depuis 2002. Il fait suite Ă  la dĂ©cision du gouvernement de Lionel Jospin de crĂ©er une Ă©cole d’ingĂ©nieurs en microĂ©lectronique sur le bassin minier de Provence. Depuis la rentrĂ©e 2007, le CMP-GC intĂšgre progressivement le site de ChĂąteau-Laurin aprĂšs avoir Ă©tĂ© hĂ©bergĂ© au centre Saint-Pierre Ă  Biver. Il dĂ©pend de l’École des Mines de Saint-Étienne, dans lequel le cycle ISMIN (IngĂ©nieur spĂ©cialisĂ© en microĂ©lectronique, Informatique et Nouvelles technologies) est dispensĂ© aux Ă©lĂšves-ingĂ©nieurs. Il porte le nom du prix Nobel de physique Georges Charpak.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque annĂ©e, se dĂ©roulent plusieurs festivals tels que : le Festival cinĂ©matographique d'automne de Gardanne, la fĂȘte de la musique, ou encore Art et Festin du Monde (prĂ©sentant l'art et la cuisine de plusieurs pays du monde). La municipalitĂ© organise Ă©galement deux feux d'artifice annuels (le 14 juillet et 16 aoĂ»t), la fĂȘte de la Saint-Roch, plusieurs commĂ©morations et concerts/spectacles culturels


    L'office de tourisme organise depuis plus de 20 ans le traditionnel grand marché de Noël. Celui-ci se tient le dernier weekend du mois de novembre à la halle de Gardanne. Il regroupe chaque année plus de 150 exposants (artisans créateurs, santonniers ou encore producteurs du terroir...).

    En 2016 a été créé pour la premiÚre fois Les Indus'3days : trois jours de découverte d'entreprises et d'industries de Gardanne.

    Santé

    Depuis 1994, elle accueille le centre de soins palliatifs la Maison., et plusieurs centres hospitaliers avec divers services.

    Sports

    La ville de Gardanne possÚde un club de loisir et sport multidisciplines nommé le CLES. Avec les CerbÚres, la ville compte un club permettant la découverte ou la pratique du football américain. La ville possÚde aussi des parcours d'orientations, des parcours sportif, des appareils de fitness extérieur et une structure de workout.

    Le sport occupe une grande place dans la commune, plus de 50 sports sont représentés par les clubs, le service des sports propose des animations et des entraßnements pour tous les publics des enfants au seniors.

    Personnalités liées à la commune

    • ƒuvres de Paul CĂ©zanne reprĂ©sentant le village de Gardanne et ses environs vers 1885-1886
    • « Gardanne », 1885-1886, 80 x 64.1 cm, Metropolitan Museum of Art, New York.
      « Gardanne », 1885-1886, 80 x 64.1 cm, Metropolitan Museum of Art, New York.
    • « Gardanne » (vue horizontale), 1885-1886, 64,8 x 100,3 cm, Fondation Barnes, Philadelphie.
      « Gardanne » (vue horizontale), 1885-1886, 64,8 x 100,3 cm, Fondation Barnes, Philadelphie.
    • « Le Village de Gardanne », 1885-1886, 92 x 73 cm, Brooklyn Museum, New York.
      « Le Village de Gardanne », 1885-1886, 92 x 73 cm, Brooklyn Museum, New York.
    • « Hameau Ă  Payennet prĂšs de Gardanne », 1886-1890, 62,5 x 91 cm, Maison-Blanche, Washington, DC.
      « Hameau à Payennet prÚs de Gardanne », 1886-1890, 62,5 x 91 cm, Maison-Blanche, Washington, DC.
    • « Environs de Gardanne », 1886-1890, 60 × 73 cm, collection particuliĂšre.
      « Environs de Gardanne », 1886-1890, 60 × 73 cm, collection particuliĂšre.

    Économie

    La ville de Gardanne dispose de cinq grandes zones d'activités : pÎle d'activités Morandat, parc d'activités Bompertuis, zone d'activités Avon (à Biver, commune de Gardanne), zone d'activités La Palun et le parc d'activités Novactis. De nombreuses entreprises sont présentes dans ces zones d'activités dont l'entreprise Traction Levage qui appartient au groupe Axel Johnson International et qui est spécialisée dans le levage et la manutention[35].

    Culture et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Buste de Claude de Forbin.
      Pavillon de chasse du Roi René, Logo monument historique Inscrit MH (1931)[36]
    • Le Moulin du Cativel
    • Église du SacrĂ©-CƓur de Biver.
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gardanne.
    • Église Saint-Pierre de Gardanne.
    • Le clocher datant du XVIIIe siĂšcle
    • La chapelle des pĂ©nitents
    • Le chĂąteau de Valabre
    • La Tuilerie Bossy
    • Le musĂ©e Gardanne Autrefois
    • La maison oĂč a vĂ©cu Paul CĂ©zanne de 1885 Ă  1886

    Patrimoine culturel

    Le cinéma 3 Casinos en 2006.

    La commune dispose d'une médiathÚque et d'un cinéma : le cinéma 3 Casinos.

    On y trouve Ă©galement un pĂŽle forĂȘt important, avec un Ă©comusĂ©e de la forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne et le Centre interrĂ©gional de la SĂ©curitĂ© civile (CIRCOSC).

    Un musée en plein air sur Paul Cézanne a été créé sur la commune. Il présente les différents tableaux représentants Gardanne, qu'a peint Cézanne.

    Patrimoine industriel

    Films tournés à Gardanne

    • 2001 : TĂȘte de chou (court-mĂ©trage) de StĂ©phane Secq
    • 2016 : Zone rouge, rĂ©alisĂ© par Laetitia Moreau et Olivier Dubuquoy (en)[37].
    • 2022 et 2023 :rouge charbon (court metrage ) rĂ©aliser par Gilles Maugenest

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « gard ‱ Tresor dĂłu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur www.lexilogos.com (consultĂ© le )
    2. « devensoun ‱ Tresor dĂłu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur www.lexilogos.com (consultĂ© le )
    3. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    13. O. Lemercier, R. Furestier, E. Blaise, « Du Néolithique moyen au Néolithique final sur le site de Gardanne - Font de Garach (Bouches-du-RhÎne) », sur researchgate.net, (consulté le )
    14. Coulet, Aix, p. 285
    15. chronologie : Péchiney devient Alteo, site de la ville de Gardanne, consulté le 10 décembre 2019
    16. Alteo a new world of alumina, higeurope.com, consulté le 10 décembre 2019
    17. Alteo Gardanne demande Ă  ĂȘtre placĂ© en redressement judiciaire, Myrtille Delamarche, L’Usine Nouvelle, 10 dĂ©cembre 2019
    18. Bouches-du-RhÎne : Acculée pour ses « boues rouges », Alteo placé en redressement judiciaire, Mathilde Ceilles, 20minutes.fr, 12 décembre 2019
    19. Luc Leroux, « Municipales : A Gardanne, la centrale de la discorde », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    20. « Manifestation contre la désastreuse centrale à biomasse de Gardanne », sur reporterre.net
    21. Samuel ROBERT, CNRS ‐ ECCOREV (2010), Cartographie d’occupation du sol Ă  grande Ă©chelle Ă  partir de la nomenclature OCSOL GE du CRIGE PACA Retour d’expĂ©rience de l'OHM bassin minier de Provence sur la commune de Gardanne ; JournĂ©e interrĂ©gionale sur l'occupation du sol ; NĂźmes, 7 dĂ©cembre 2010
    22. Fin de partie pour la centrale charbon de Gardanne, La Croix, 23 décembre 2020
    23. La centrale biomasse de Gazel Energie Ă  Gardanne se prĂ©pare au redĂ©marrage, L’Usine Nouvelle, 6 janvier 2021
    24. « Royal désapprouve, mais Alteo peut poursuivre ses rejets en mer », sur tempsreel.nouvelobs.com, (consulté le )
    25. « Le rejet de produits toxiques autorisé dans le Parc national des Calanques », sur lemonde.fr, (consulté le )
    26. Cette conduite suit les tracés de la ligne de Gardanne à Carnoules jusqu'à l'ancienne gare de La Barque-Fuveau, puis celui de la ligne de la Barque à Aubagne, via Gréasque, Valdonne, La Bouilladisse et Roquevaire.
    27. Barbara Landrevie, « La MĂ©diterranĂ©e empoisonnĂ©e : Économie circulaire ou recyclage toxique ? », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
    28. « Alteo poursuit ses rejets en mer », sur environnement-magazine.fr, (consulté le )
    29. Les armoiries de Gardanne, sur le site municipal
    30. Sébastien Tronche, « Municipale partielle à Gardanne : aprÚs la victoire du Front de gauche, Cambadélis se félicite que la gauche "étrille le FN" », lelab.fr, 20 juillet 2015.
    31. Marc Bussone, « Roms : le pari de Gardanne », L'HumanitĂ©, 10 juillet 2014, consultĂ© le 19 juillet 2014.
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. « Traction Levage | Spécialiste des produits de levage », sur www.traclev.com (consulté le )
    36. « Pavillon de chasse du Roi René », notice no PA00081279, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    37. Télérama

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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