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Miramas

Miramas [miʁamas] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. Elle fait partie de la mĂ©tropole d'Aix-Marseille-Provence. La ville s'Ă©tend sur 25,74 km2 et compte 25 864 habitants en 2012. Le territoire de la commune se situe au nord de l'Ă©tang de Berre, Ă  environ 40 km au nord-ouest de Marseille. Au croisement des quatre chemins (voie romaine) s'Ă©rige un petit mont Miramas le Vieux oĂč l'on peut voir l'Ă©tang de Berre, car il n'est pas visible de Miramas ville appelĂ©e aussi Miramas Gare. SituĂ©e sur la plaine de la Crau, elle marque la fin de la derniĂšre couronne pĂ©riphĂ©rique marseillaise.

Miramas
Miramas
La chapelle Saint-Julien située dans le cimetiÚre de Miramas-le-Vieux, Logo monument historique Inscrit MH (1928).
Blason de Miramas
Blason
Miramas
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Bouches-du-RhĂŽne
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Frédéric Vigouroux
2020-2026
Code postal 13140
Code commune 13063
DĂ©mographie
Gentilé Miramasséen
Population
municipale
26 433 hab. (2020 en augmentation de 3,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 027 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 34â€Č 56″ nord, 5° 00â€Č 07″ est
Altitude 49 m
Min. 0 m
Max. 125 m
Superficie 25,74 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Miramas
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Salon-de-Provence-2
LĂ©gislatives SeiziĂšme circonscription
Localisation
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Miramas
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Miramas
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Miramas
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Miramas
Liens
Site web http://www.miramas.fr

    Ses habitants sont appelés les Miramasséens.

    GĂ©ographie

    Climat

    Comme la majoritĂ© des villes proches du pourtour mĂ©diterranĂ©en, dans le Midi de la France, le climat de Miramas est mĂ©diterranĂ©en. L’étĂ© y est chaud et sec avec des tempĂ©ratures variant de 17 °C Ă  30 °C et l’hiver est doux et humide avec des tempĂ©ratures variant de 3 °C Ă  12 °C.

    SituĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud de la vallĂ©e du RhĂŽne, le mistral y souffle trĂšs souvent, par rafales violentes.

    Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000

    Mois J F M A M J J A S O N D année
    Températures maximales (°C) 11,0 12,4 15,2 17,4 21,8 26,0 29,6 29,3 25,2 20,0 14,4 11,8 19,5
    Températures moyennes (°C) 6,8 7,9 10,3 12,6 16,7 20,6 23,9 23,7 20,1 15,5 10,3 7,8 14,7
    Températures minimales (°C) 2,6 3,4 5,3 7,7 11,6 15,2 18,1 18,1 14,9 11,0 6,2 3,8 9,9
    Précipitations (hauteur en mm) 62 48 47 56 40 37 15 31 64 99 54 56 606,2
    Source : Météo France / Station d'Istres[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Miramas est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 50 communes[5] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Marseille-Aix-en-Provence est la troisiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris et Lyon[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Miramas, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (42,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (27,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (23,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (20 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (15,4 %), forĂȘts (8,2 %), cultures permanentes (5,1 %), prairies (4,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,1 %), terres arables (1,9 %), zones humides intĂ©rieures (1,2 %), eaux maritimes (0,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[14].

    Morphologie urbaine

    Insuffisamment desservie par la circulation routiĂšre et la navigation fluviale, Marseille souhaitait depuis longtemps l’établissement d’une voie ferrĂ©e la reliant au RhĂŽne. Plusieurs tracĂ©s furent proposĂ©s. M. Kermaingant, ingĂ©nieur en chef des Ponts et ChaussĂ©es, proposa d’abord de relier Arles Ă  Marseille par le sud de l’étang de Berre. Mais en 1841, ce territoire fut envahi par les inondations du RhĂŽne et l’on abandonna le projet. Une deuxiĂšme Ă©bauche voulait faire passer la ligne par Aix, mais on lui prĂ©fĂ©ra le tracĂ© conçu par les ingĂ©nieurs Didion et Talabot, directeurs du PLM, qui passait par Rognac, Saint-Chamas, Miramas, Arles et Tarascon. De cette façon, Miramas se trouva intĂ©ressĂ©e par l’établissement d’une voie ferrĂ©e, appelĂ©e Ă  devenir l’une des principales artĂšres du rĂ©seau national.

    La ligne traversait le territoire communal de Miramas sur 4,7 kilomĂštres, dans une zone oĂč l’irrigation avait donnĂ© de la valeur Ă  la terre. On procĂ©da Ă  des expropriations, non sans provoquer l’hostilitĂ© des propriĂ©taires ; mais trĂšs vite les habitants de Miramas prirent conscience de l’utilitĂ© du rail. D’ailleurs le , le maire soulignait, dans le registre des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal, « l’intĂ©rĂȘt du site de Miramas pour l’établissement d’un dĂ©barcadĂšre Â».

    On pensa d’abord installer la station du quartier du Moutonnet, situĂ© Ă  un kilomĂštre du village. Mais la topographie de ce lieu ne s’y prĂȘtant guĂšre, on lui prĂ©fĂ©ra la ferme du Paty, sise au lieu-dit « la Bivoie d’Entressen Â» Ă  3,5 kilomĂštres du village de Miramas. On baptisa la station Constantine, mais l’origine de ce nom reste obscure. Il aurait Ă©tĂ© donnĂ© au dĂ©barcadĂšre soit en l’honneur de l’ancienne propriĂ©taire de la ferme, dame Constance, soit parce que la ferme avait Ă©tĂ© remise en Ă©tat peu aprĂšs la victoire des troupes françaises en AlgĂ©rie. Ainsi c’est autour de cette station qu’allait naĂźtre et se dĂ©velopper une nouvelle citĂ©.

    La mise en place des lignes

    Les premiĂšres Ă©tudes pour le passage du chemin de fer dans la commune de « Miramas-le-haut Â», au lieu-dit Constantine, remontaient Ă  1842. Pourtant il fallut attendre le pour que soit mis en service le tronçon Rognonas-Constantine-Rognac. La ligne Arles-Marseille fut inaugurĂ©e le et la gare de marchandises de Constantine ouvrit quelques mois plus tard, le . Les travaux, interrompus par les Ă©vĂ©nements de , reprirent l’annĂ©e suivante et le , la ligne Avignon - Marseille Ă©tait ouverte Ă  la circulation.

    Cette ligne terminĂ©e, on projeta de relier Miramas Ă  Avignon par Salon-de-Provence et Cavaillon. En 1863, le projet faillit chavirer, mais on le rĂ©examina Ă  la suite des protestations vigoureuses du conseil municipal de Miramas, de plus en plus intĂ©ressĂ© par l’avenir ferroviaire de sa commune.

    Le , la concession en Ă©tait accordĂ©e au PLM et la ligne fut mise en service le . Ainsi, dĂ©jĂ  gare de passage, Miramas devint tĂȘte de ligne avec la crĂ©ation d’un embranchement la reliant Ă  Avignon via Salon-de-Provence et Cavaillon.

    De son cĂŽtĂ©, la SociĂ©tĂ© des Salins entreprenait la construction d’une voie ferrĂ©e, en fait simple embranchement de particulier, vers Port-de-Bouc.

    La compagnie ne s’intĂ©ressait alors pas Ă  ces rĂ©seaux d’intĂ©rĂȘts locaux et laissait donc leur construction et leur exploitation Ă  des entreprises moins importantes. DĂšs 1877, Marseille avait sollicitĂ© la crĂ©ation d’une ligne Miramas - Port-de-Bouc, puis en 1883 d’une ligne Miramas l’Estaque. En effet, Marseille, « Porte de l’Orient Â» depuis l’ouverture du canal de Suez en 1869, et premier port colonial français depuis 1870, souffrait de plus en plus de l’insuffisance de ses relations avec l’intĂ©rieur. GrĂące Ă  cette nouvelle ligne, le port pouvait Ă©vacuer plus rapidement ses produits, Miramas le garantissant contre un Ă©ventuel blocage.

    Les travaux de la ligne Ă  voie Ă©troite reliant Miramas Ă  Port-de-Bouc commencĂšrent en 1880. Le tronçon Miramas-Rassuen fut inaugurĂ© le et celui reliant Rassuen Ă  Port-de-Bouc en 1882. La ligne fut exploitĂ©e par diverses sociĂ©tĂ©s, toutes dĂ©ficitaires, dont la derniĂšre fut la Compagnie du Miramas-Port-de-Bouc (MPB) qui avait sa propre gare Ă  Miramas. En 1904, la compagnie PLM sollicita la concession d’une ligne Miramas-l’Estaque, et l’utilisation de la ligne Miramas-Port-de Bouc Ă©tant nĂ©cessaire, le PLM racheta la Compagnie MPB.

    La ligne Miramas - Marseille via Port-de Bouc fut achevĂ©e en 1914 et la section de Port-de Bouc Ă  l’Estaque, ouverte Ă  l’exploitation Ă  deux voies le .

    Ainsi, Ă  la veille de la PremiĂšre Guerre mondiale, les principales lignes du rĂ©seau ferroviaire dĂ©partemental sont rĂ©alisĂ©es. Dans le mĂȘme temps, les hommes, attirĂ©s par l’activitĂ© rĂ©gnant Ă  Constantine, vont matĂ©rialiser, par leurs installations, la rupture entre le village de Miramas et Constantine.

    Une nouvelle cité née du rail : Constantine

    Constantine, agglomĂ©ration crĂ©Ă©e ex nihilo autour du dĂ©barcadĂšre, est l’exemple parfait de la ville nĂ©e du rail, ou plutĂŽt, ayant tirĂ© du rail une importance nouvelle Ă  un emplacement nouveau.

    Tout d’abord, l’arrivĂ©e des ouvriers itinĂ©rants employĂ©s Ă  la pose du rail provoqua une augmentation de la population de Miramas-Village. Mais l’ouverture de la gare dĂ©tourna ces hommes vers Constantine et quelques ouvriers agricoles du village en chĂŽmage se joignirent Ă  eux. En 1849, la nouvelle citĂ© ne regroupe que quelques baraquements oĂč logent une quarantaine d’ouvriers et une quinzaine d’employĂ©s du chemin de fer. Certains des hommes, amenĂ©s lĂ  pour les travaux de la voie ferrĂ©e, y restĂšrent une fois celle-ci achevĂ©e, et Constantine devint rapidement un hameau regroupant quelque 400 habitants.

    Rapidement, Constantine prit l’aspect d’une minuscule banlieue et ce noyau de population, nĂ© du rail, se dĂ©veloppa au rythme de l’extension du rĂ©seau. En 1854, le dĂ©barcadĂšre fut remplacĂ© par une gare plus spacieuse et lors de l’annĂ©e 1855, cette gare vit transiter 22 00 voyageurs et 20 000 tonnes de marchandises. Pourtant, en 1860, Miramas-gare n’était encore qu’une petite agglomĂ©ration sans forme.

    Une seconde agglomĂ©ration voit le jour grĂące au chemin de fer. Par la suite, Miramas-Village et Miramas-Gare Ă©voluĂšrent en sens contraire. La dĂ©cadence de Miramas-Village s’accĂ©lĂ©ra, ses habitants Ă©migrants vers Constantine. Le village dont la population chuta de 500 Ă  100 habitants, n’attira plus alors que quelques ouvriers du chemin de fer qui ne trouvaient pas Ă  se loger dans la nouvelle agglomĂ©ration. Le centre de gravitĂ© de la commune se dĂ©plaça vers la nouvelle citĂ©, dotĂ©e d’une population jeune et dynamique, alors que le village, dĂ©nommĂ© dĂ©sormais « Miramas-le-Vieux Â», continua inexorablement sa chute. La rupture Ă©tait consommĂ©e, et dĂšs 1870, la commune, avec l’installation d’un bureau de vote Ă  Constantine, possĂ©dait deux sections Ă©lectorales.

    Une intense animation rĂ©gnait aux abords de la gare, oĂč un va-et-vient continuel de rouliers apportait les produits agricoles d’Istres et de Salon et les produits industriels de Rassuen et de Salon. Ainsi en 1913, Miramas expĂ©diait fruits et lĂ©gumes, fourrages, bĂ©tail et matĂ©riaux de construction. D’ailleurs, la ville Ă©tait, aprĂšs Arles, le plus important point d’embarquement de moutons de la Crau.

    L’implantation des lignes de chemin de fer a ainsi fait naĂźtre, aux portes de la Crau, un hameau, lĂ  oĂč rien ne prĂ©disposait la population Ă  se fixer.

    Mais vers 1880, Constantine n’est encore qu’un village-gare, somme toute banal. Pourtant de nouvelles activitĂ©s ferroviaires vont s’y dĂ©velopper, transformant la petite gare en une vĂ©ritable agglomĂ©ration ferroviaire.

    L’évolution de Miramas.

    Le village-gare de Miramas ne prit les traits d’une citĂ© cheminote qu’aprĂšs implantation d’un triage.

    De Constantine à Miramas, ou du village gare- à la cité cheminote

    Le trafic de la gare ne cessait d’augmenter. Pour l’annĂ©e 1869 par exemple, le trafic des marchandises s’élevait Ă  80 512 tonnes. De plus, le commerce et le trafic de Marseille se dĂ©veloppant largement, il fallut rĂ©soudre le problĂšme du triage des wagons et de la formation des trains de marchandises que la citĂ© phocĂ©enne, faute de place, ne pouvait assurer. Les produits expĂ©diĂ©s par fer ayant des destinations lointaines et diverses, un travail de triage s’imposait pour les importations dĂ©barquĂ©es Ă  Marseille et les produits industriels destinĂ©s Ă  l’exportation.

    Jusque-lĂ , le tri des wagons s’effectuait Ă  petite Ă©chelle dans plusieurs gares : Ă  Miramas et Arles pour le trafic Nord-Sud, Ă  la Joliette, Ă  Marseille Saint-Charles et Ă  la gare du Prado dans le sens Sud-Nord ; mais, avec l’augmentation du trafic, un triage unique s’imposait.

    L’emplacement de la gare de triage devait ĂȘtre choisi par rapport Ă  Marseille.

    Enfin, en 1923, l'Armée de terre installe une zone d'entrepÎt en lieu et place de l'aérodrome (devenant l'EntrepÎt de réserve générale de munitions de Miramas, ERGMu en 1935).

    Miramas, Ă©loignĂ©e des combats de la Grande Guerre, subit au cours de son dĂ©veloppement plusieurs explosions de la Poudrerie nationale de Saint-Chamas dont celle du [15] et aussi le [16] avec celle d'un dĂ©pĂŽt de 240 tonnes de nitrate d'ammonium pur en sacs, gĂ©nĂ©rant un cratĂšre de m de profondeur (et jusqu'Ă  39 m de diamĂštre).

    Miramas, en raison de ses installations ferroviaires et militaro-industrielles, devint une cible stratégique lors de la préparation du débarquement des Alliés en Provence. Le puis le , on dénombrera 17 morts aprÚs les bombardements[17] de la 15e USAAF. La ville est libérée le .

    Routes et transports

    Miramas le Vieux, pin d'Alep.

    Transport ferroviaire

    La gare de Miramas est une gare ferroviaire française des lignes de Paris - Lyon à Marseille-Saint-Charles, d'Avignon à Miramas et de Miramas à l'Estaque.

    C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des TGV. Elle est également une gare régionale desservie par trains express régionaux TER Provence-Alpes-CÎte d'Azur circulant entre Miramas et Marseille-Saint-Charles.

    Gare de bifurcation, elle est situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 809,280 de la ligne de Paris - Lyon Ă  Marseille-Saint-Charles et au PK 68,536 de la ligne d'Avignon Ă  Miramas. Elle est Ă©galement l'origine de la ligne de Miramas Ă  l'Estaque. Son altitude est de 49 m.

    L'entrée de la gare de Miramas.

    Miramas est desservie par plusieurs types de relations : deux TGV quotidiens Paris - Miramas dans les deux sens, et des trains TER PACA sur la ligne 07 Marseille - Miramas (via Port-de-Bouc ou Rognac), la ligne 08 Marseille - Arles - Tarascon - Avignon, la ligne 09 Marseille - Avignon (via Salon-de-Provence ou Cavaillon), la ligne 10 Marseille - Avignon - Orange (Vaucluse) - Valence (DrĂŽme) et la ligne 11 Marseille - NĂźmes - Montpellier. Elle est aussi desservi par les trains TER Occitanie avec la ligne Marseille - Narbonne et une ligne TER assurant la liaison Marseille - Lyon.

    Transport en commun

    Le rĂ©seau de bus Ulysse a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le , par le regroupement de la rĂ©gie des bus municipaux de Martigues, les bus du Soleil, avec le rĂ©seau des transports de Ouest Provence le bus, au sein du syndicat mixte de gestion et d'exploitation des transports urbains Ouest-Étang de Berre. Le rĂ©seau est gĂ©rĂ© par La MĂ©tropole MobilitĂ© depuis 2017.

    Le réseau est constitué des lignes urbaines suivantes :

    10 : Village des Marques ↔ Camus

    11 : Village des Marques ↔ Pont de la Gare

    Et des lignes inter-urbaine suivantes :

    1 ou IntercitĂ© : Salon de Provence (depuis 2022 et qui remplace le tronçon Salon de Provence - Miramas de la ligne 25 Aix-en-Provence - Miramas dont le terminus est, aujourd'hui, Ă  Salon de Provence) ↔ Miramas ↔ Istres ↔ Fos-sur-Mer ↔ Port Saint Louis du RhĂŽne

    1bis : Miramas ↔ Istres via Entressen

    9 : Entressen ↔ Istres Gare SNCF

    11 : Miramas ↔ Saint-Chamas

    12 : Istres ↔ Saint-Chamas

    13 : Miramas ↔ Istres par le Z.I. du TubĂ©

    25 : Miramas ↔ Istres ↔ Saint-Mitre-les-Remparts ↔ Martigues

    La commune est également desservie par le réseau départemental Libébus avec les lignes suivantes, qui a fusionné avec La Métropole Mobilité :

    6 : Saint-Chamas ↔ Salon-de-Provence

    RĂ©seau routier

    Le rĂ©seau autoroutier permet de desservir la ville. Au nord, l’autoroute A54 (France) qui relie NĂźmes Ă  Salon-de-Provence se situe Ă  moins de 10 km de Miramas. La sortie 12 permet de rejoindre la ville par la route dĂ©partemental 113 sans barriĂšre de pĂ©age alors que la sortie 13 avec pĂ©age rejoint Miramas par la nationale 569.

    Un nouveau tronçon de 3.3 km en 2x2 voies permet également de contourner la ville du nord à l'ouest.

    Transport aérien

    Miramas est principalement desservie par l'aéroport de Marseille Provence à Marignane.

    Histoire

    1118-1850 : Miramas-le-Vieux

    Village originel perchĂ©, Miramas-le-Vieux demeure un endroit chargĂ© d’histoire, terrain de jeu des amoureux de vieilles pierres. InstallĂ© sur un « mamelon » rocheux dominant l’étang de Berre (versant cĂŽte sauvage), Miramas-le-Vieux pourrait ĂȘtre classĂ© comme l’un des plus beaux villages de France.

    La citĂ© mĂ©diĂ©vale de Miramaris est nommĂ©e pour la premiĂšre fois dans une charte mĂ©diĂ©vale datĂ©e de 1118. Elle devient trĂšs vite une place forte dĂ©fensive. La commune restera longtemps une possession des moines de l’abbaye de Montmajour jusqu’à la RĂ©volution. PeuplĂ©e alors d’environ 400 habitants, 1590 marque un tournant historique avec le siĂšge des armĂ©es de Savoie et la prise de la ville.

    La crĂ©ation de la ligne de chemin de fer au milieu du XIXe siĂšcle entraĂźne le dĂ©laissement progressif du site primitif du village. Aujourd’hui, avec sa centaine d’habitants, il conserve les traces du passĂ©. Avec ses vestiges de rempart, les ruines du chĂąteau ou encore la porte Notre-Dame, la chapelle Saint-Julien, le vieux village est un petit bijou mĂ©diĂ©val provençal.

    L’abandon du site primitif

    La ville de Miramas ne s’est pas dĂ©veloppĂ©e, comme ailleurs, autour du noyau historique. L’arrivĂ©e du rail et la crĂ©ation d’un dĂ©barcadĂšre Ă  3,5 kilomĂštres du site primitif ont provoquĂ©, en effet, un transfert de population et l’abandon progressif du site historique. En 1821, le village regroupait 200 habitants environ et l’on en comptait 200 dispersĂ©s dans la commune. Mais, dĂšs 1850, trois ans seulement aprĂšs l’ouverture du « dĂ©barcadĂšre », le village n’abritait plus que 150 Ăąmes, alors que le lieu-dit Constantine en comptait le double.

    Le site du Vieux Miramas est un site dĂ©fensif dominant toute la rĂ©gion, mais oĂč l’espace manque. L’installation d’une population sur cet oppidum remonte aux IXe et Xe siĂšcles, lorsque les invasions sarrasines de la Basse Provence poussĂšrent les habitants Ă  trouver refuge sur les hauteurs. La dĂ©fense et la juridiction du village furent assurĂ©es par l’abbaye de Montmajour et le castrum de Miramas lui resta infĂ©odĂ© jusqu’en 1481, date Ă  laquelle la Provence fut rattachĂ©e Ă  la couronne de France.

    Cette annexion au royaume rĂ©tablit la sĂ©curitĂ© et la stabilitĂ© politique, et dĂšs lors, le site dĂ©fensif sur lequel s’était Ă©tabli le village perdit sa raison d’ĂȘtre.

    Les moines de l’abbaye avaient entrepris de gigantesques travaux d’irrigation qui permirent le dĂ©veloppement de la cĂ©rĂ©aliculture et de la viticulture dans la plaine. Des mas s’y implantĂšrent, mais la mise en valeur de la Crau ne suffit pas Ă  faire naĂźtre une nouvelle citĂ© et l’habitat y resta dispersĂ©. Ce n’est qu’avec l’arrivĂ©e du chemin de fer dans la commune que se dĂ©veloppa Ă  3,5 kilomĂštres Ă  l’ouest du village, un nouveau noyau urbain. Et, Ă  partir de ce moment lĂ , le site historique ne put rĂ©sister Ă  l’attraction exercĂ©e par la plaine[18].

    « 1869-aujourd’hui : du vieux village Ă  la ville nouvelle, nĂ©e du rail »

    La ville de Miramas est nĂ©e du rail. En effet, c’est autour du « dĂ©barcadĂšre Â» implantĂ© Ă  la « porte de la Crau Â» que se dĂ©veloppa, dans la commune, une nouvelle agglomĂ©ration appelĂ©e Ă  un brillant avenir.

    Le sort de la commune fut trĂšs intimement liĂ© Ă  la mise en place des chemins de fer qui, dans le dĂ©partement, comme sur l’ensemble du territoire national, fut longue et mouvementĂ©e. La loi instituant la charte des chemins de fer, votĂ©e le , crĂ©ait un rĂ©seau d’envergure nationale, soumis Ă  un systĂšme d’exploitation mixte. L’acquisition des terrains, les terrassements et les ouvrages d’art Ă©taient Ă  la charge de l’État qui laissait aux compagnies les travaux de superstructure (voies, bĂątiments et Ă©quipements), la fourniture du matĂ©riel roulant et l’exploitation des lignes. La charte provoqua une vĂ©ritable ruĂ©e sur les concessions et l’on compta jusqu’à 33 compagnies diffĂ©rentes. Mais Ă  la suite de remaniements, de disparitions et d’absorptions, elles n’étaient plus que six en 1857 : la Compagnie du Nord, crĂ©Ă©e en 1842 ; le Paris-OrlĂ©ans et la Compagnie du Midi, fondĂ©es en 1852 ; la Compagnie de l’Est, crĂ©Ă©e en 1854, celle de l’Ouest constituĂ©e en 1855 et la Compagnie PLM (Paris-Lyon Ă  la MĂ©diterranĂ©e) nĂ©e en 1857.

    La Poudrerie Royale

    Dans le cadre de ses objectifs politiques et militaires, en 1690[19], Louis XIV réquisitionne les moulins de la région dans le but de fabriquer de la poudre noire à canon grùce à la force hydraulique. Ainsi est créé la Poudrerie Royale[20].

    En 1917, sa surface s'Ă©tend de 2,5 ha Ă  135 ha. Des explosifs y sont alors Ă©galement produits. Deux accidents graves sont survenus en 1936 et 1940. Pour soutenir l'effort de guerre Ă  la veille de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, l'Etat français rĂ©quisitionne 20 000 ressortissants indochinois dont certains seront affectĂ©s au travail Ă  la Poudrerie.

    Ce n'est qu'en 1974 qu'elle ferme définitivement et sera démantelée par l'armée. En 2001, le MinistÚre de la Défense la cÚde au Conservatoire du littoral. Sur l'ensemble du site, abandonné et interdit au public, la nature s'est réappropriée l'environnement sur une période de 30 ans. En partie aménagé, il est possible au public de s'y rendre et d'y voir une tour creusée dans la falaise, des aqueducs et des moulins remis en eau[21].

    Blason

    Le blason fait son apparition au XIe siĂšcle. Il est issu des armoiries qui existent depuis l’AntiquitĂ©. Les armoiries permettaient de diffĂ©rencier les troupes de combattants ; les soldats identifiaient ainsi leurs camarades.

    Petit Ă  petit, Ă  partir du XIIe siĂšcle, les villes vont se parer d’un blason. Le blason est constituĂ© d’un Ă©cu ou bouclier, de meubles (les piĂšces), et d’émaux (couleurs, mĂ©taux fourrures). Il va se modifier au cours du temps.

    Pour Miramas, le blason originel est composĂ© d’un Ă©cu couleur azur. À l’intĂ©rieur, les meubles sont : le « M Â» d’argent, la clĂ© d’or, et sept besans d’argent. La clĂ© d’or est posĂ©e en pal, son anneau est en losange et se trouve Ă  dextre de la lettre M. À dextre du panneton, il y a trois besans et quatre Ă  senestre.

    Les couleurs et les meubles ont une signification particuliĂšre selon l’hĂ©raldique (science qui Ă©tudie les composantes d’un blason). L’azur, couleur de la Vierge, symbolise la beautĂ©, la fidĂ©litĂ©, la persĂ©vĂ©rance. L’or est le symbole du soleil, de l’intelligence, de la vertu, de la grandeur, du prestige. L’argent signifie la puretĂ©, la sagesse, la nettetĂ©. Le gueules (rouge) reprĂ©sente l’amour, le dĂ©sir de servir sa patrie.

    Quant Ă  Miramas :

    • L’azur rappelle la Provence
    • La lettre M (lettre parlante) est mise pour Miramas (Miramaris au Moyen Âge)
    • La clĂ© indique que la citĂ© est fortifiĂ©e et son appartenance Ă  l’abbaye de Montmajour.
    • Les besans indiquent la participation du seigneur de Miromaris aux Croisades, et sont un signe de prospĂ©ritĂ©.

    Sous Louis XIV, un impĂŽt est prĂ©levĂ© sur les blasons. C’est certainement Ă  cette Ă©poque, que les deux tours apparaissent au-dessus de l’écu. Ce signe rappelle les fortifications de la ville.

    Blason de la ville de Miramas.

    AprĂšs la RĂ©volution française de 1789, vient s’ajouter l’oriflamme oĂč est inscrit « Miramaris Â» de couleur gueules, rĂ©fĂ©rence tardive et non officielle Ă  l’époque fĂ©odale.

    Toponymie

    En provençal, Miramas se nomme Miramàs selon la norme classique ou Miramas selon la norme mistralienne)

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Résultat des élections présidentielles françaises de 2012.

    François Hollande arrive en tĂȘte du scrutin au second tour avec 52,75 % des voix devant Nicolas Sarkozy avec 47,25 % des voix. Lors du premier tour, Marine Le Pen avait rĂ©uni 31,16 % des voix devant François Hollande avec 24,72 % des voix. Le taux d’abstention Ă©tait de 21,44 % pour le 1er tour et de 21,35 % pour le second tour[22].

    RĂ©sultat des Ă©lections municipales de 2014 dans les Bouches-du-RhĂŽne.

    • Maire sortant : FrĂ©dĂ©ric Vigouroux (PS)
    • 35 siĂšges Ă  pourvoir au conseil municipal (population lĂ©gale 2011 : 25 265 habitants)
    • 11 siĂšges Ă  pourvoir au conseil communautaire
    RĂ©sultats de l'Ă©lection municipale du Ă  Miramas
    TĂȘte de liste Liste Premier tour SiĂšges
    Voix % CM CC
    FrĂ©dĂ©ric Vigouroux * PS 5 151 50,68 28 9
    BĂ©atrix Espallardo FN 2 853 28,07 5 2
    CĂ©cile Dumas DVG 962 9,46 1
    Marilyne Keraudy UMP-UDI 797 7,84 1
    François Martinez DVD 399 3,92
    Inscrits 16 234 100,00
    Abstentions 5 814 35,81
    Votants 10 420 64,19
    Blancs et nuls 258 2,48
    ExprimĂ©s 10 162 97,52
    * Liste du maire sortant

    Lors des Ă©lections rĂ©gionales françaises de 2015, le Front National reprĂ©sentĂ© par Marion MarĂ©chal Le Pen arrive en tĂȘte au premier tour avec 49,01 % et 54,13 % pour le deuxiĂšme tour.

    Résultat de l'élection présidentielle française de 2017

    Marine Le Pen arrive Ă  36,88 % des suffrages lors du premier tour. Jean-Luc MĂ©lenchon arrive deuxiĂšme avec 26.68% des voix et Emmanuel Macron troisiĂšme avec 13,91 % des voix. Lors du deuxiĂšme tour, Marine Le Pen arrive en tĂȘte des suffrages avec 54,27 % des voix contre Emmanuel Macron avec 45.73% des voix. Sur l'ensemble des votants, 5,83 % ont votĂ© blanc. Le taux de participation Ă©tait de 71,68 % lors du deuxiĂšme tour et de 75,15 % pour le premier tour[23].

    Liste des maires

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 Joseph Pourchier
    1791 1792 Jean-Baptiste PĂ©trier
    1792 1795 Joseph Pourchier
    1795 1795 Jean-Baptiste PĂ©trier
    1795 1797 Denis Boyer Municipalité de canton
    1797 1797 Jean-Pierre Cournand Municipalité de canton
    1797 1798 Etienne Cournand Municipalité de canton
    1798 1799 Jean-Baptiste Reyne Municipalité de canton
    1799 1800 Louis Sapet Municipalité de canton
    1800 1808 Denis Boyer
    1808 1813 Joseph Moyroux
    1813 1821 Joseph Lavison
    1821 1833 Bruno Amé Conseiller d'arrondissement d'Aix (1822-1824), Conseiller général (1824-1833), meurt en fonction
    1833 1833 François-Xavier Jourdan adjoint, maire par intérim
    1833 1838 François Joseph Amphoux de Belleval démissionne
    1838 1846 Augustin Amé
    1846 1848 Louis Castagne démissionne
    1848 1848 François-Xavier Jourdan conseiller municipal, maire par intérim
    1848 1850 Honoré-Marius Saint-Etienne démissionne
    1850 1850 Louis-Henri Sabat adjoint, maire par intérim
    1850 1858 Louis Castagne meurt en fonction
    1858 1858 Napoléon Mariton adjoint, maire par intérim
    1858 1870 François Joseph Amphoux de Belleval suspendu en 1870
    1870 1871 Alexandre Guiran maire provisoire
    1871 1871 Joseph-Honoré Jauffret maire provisoire
    1871 1874 Jean-Baptiste Simian
    1874 1876 Joseph-Honoré Jauffret
    1876 1878 Jean-Louis Chiron
    1878 1880 Louis Jourdan démissionne
    1880 1880 Edouard Jauffret adjoint, maire par intérim
    1880 1881 Auguste Villemus démissionne
    1881 1882 Alexandre Guiran Conseiller général du canton d'Istres (1871), démissionne
    1882 1884 François-Joseph Pourchier meurt en fonction
    1884 1885 Henri Pons Rép. démissionne
    1885 1888 François Corty Rép. démissionne
    1888 1892 François Cartier Rép. démissionne
    1892 1934 Marius Sauvaire Rad-Soc PrĂ©sident du conseil d’arrondissement d’Aix (1912-1934), chevalier de la LĂ©gion d'honneur, dĂ©missionne
    1934 1939 Isidore Blanc PCF suspendu (1939) puis déchu (1940) de son mandat
    1939 1944 Jean Quercy délégation municipale (1939) puis nommé par l'Etat français (1941)
    1944 1945 Charles Chabany PCF délégation municipale, président du Comité local de Libération
    1945 1953 Isidore Blanc PCF
    1953 1958 Roger Lazard MRP meurt en fonction
    1958 1965 Henri Coste SFIO
    1965 1977 Pierre Tristani UDR MĂ©decin
    1977 1989 Georges Thorrand PCF
    1989 1995 Pierre Carlin UDF MĂ©decin
    1995 2001 Georges Thorrand PCF Conseiller général du canton d'Istres-Nord (1994-2001)
    2001 2008 Pierre Carlin UDF MĂ©decin
    2008 En cours
    (au 15 décembre 2020)
    Frédéric Vigouroux PS puis DVG Fonctionnaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Istres-Nord (2008 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental du canton de Salon-de-Provence-2 (2015 → 2021)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Canton

    Depuis le nouveau découpage territorial des Bouches-du-RhÎne entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, Miramas fait partie du canton de Salon-de-Provence-2 regroupant les communes de Salon-de-Provence, Grans et de Saint-Martin-de-Crau.

    MĂ©tropole d'Aix-Marseille-Provence

    Créée le par la loi MAPTAM, elle est issue de la fusion de six intercommunalités afin de mettre fin à la fragmentation administrative du territoire, la Métropole d'Aix-Marseille-Provence est composé de six territoires. La ville fait partie du territoire Istres-Ouest-Provence regroupant les communes d'Istres, Fos-sur-Mer, Grans, Cornillon-Confoux et Port-Saint-Louis-du-RhÎne et de Miramas.

    Environnement

    La ville de Miramas fait partie des premiĂšres communes de France Ă  se fixer une politique exemplaire de qualitĂ© environnementale. LancĂ©e par le ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire et portĂ©e par l'ADEME avec le projet « Territoires zĂ©ro dĂ©chet, zĂ©ro gaspillage Â» dont Miramas fait partie pour permettre de prĂ©venir les risques (incendie, inondation, ruissellement, transports de matiĂšres dangereuses...) et rĂ©duire les nuisances (sonores, pollutions...), de valoriser le littoral (l'Ă©tang de Berre, le parc de la Poudrerie) Ă  travers l'application de la loi Littoral et protĂ©ger le Vieux Miramas et son socle.

    Les premiĂšres rencontres internationales se sont tenues Ă  Miramas du 23 au en prĂ©sence de l'adjoint au maire de Roubaix chargĂ© du dĂ©veloppement durable, du maire de l'arrondissement Rosemont- La Petite- Patrie de MontrĂ©al, du coordinateur des projets ZĂ©ro DĂ©chets de la ville de San Francisco, du maire de Hernani, de la province de Guipuzkoaen Espagne ainsi que du dĂ©putĂ© des Bouches-du-RhĂŽne, vice-prĂ©sident de la commission DĂ©veloppement Durable et AmĂ©nagement du Territoire de l'AssemblĂ©e nationale, PrĂ©sident de l’institut de l’économie circulaire, de la conseillĂšre rĂ©gionale, membre de la Commission Environnement, Mer et ForĂȘt, Conseil RĂ©gional Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur, du prĂ©sident du Conseil Scientifique de la Fondation pour la Nature et l'Homme et professeur Ă  l’UniversitĂ© de Lausanne et de bien d'autres. Ces rencontres ont permis de rassembler plus de 3000 personnes autour de dĂ©bats, de rĂ©union de travail et de table ronde pour rĂ©flĂ©chir aux perspectives de l’économie circulaire, Ă©changer les bonnes pratiques, inventer les solutions et les mĂ©tiers de demain[24].

    RĂ©novation urbaine

    Depuis 2008, la politique municipale est axée sur la rénovation urbaine des quartiers de la ville.

    Quartiers nord

    Les quartiers nord, plus dĂ©favorisĂ©s que les autres, ont vu une transformation complĂšte. Le quartier prioritaire de la Maille rĂ©unit les cours de la PĂ©ronne et de la Rousse ainsi que la Ruche, avec 5 500 habitants en 2018 pour un taux de pauvretĂ© de 47 %[25]. Avec l'Agence nationale pour la rĂ©novation urbaine (ANRU), 117 logements sociaux ont Ă©tĂ© dĂ©truits pour reconstruire 186 logements neufs, 388 logements rĂ©habilitĂ©s et 315 logements sociaux concernĂ©s par la rĂ©sidentialisation. De plus, la rĂ©novation du quartier a permis de reconstruire une nouvelle Ă©cole de 2 700 m2 avec 5 classes de maternelle et 7 classes de primaire ainsi qu'une salle de sport, un bassin d'apprentissage de natation et d'une maison de l'enfance et de la jeunesse avec tous les services municipaux dĂ©diĂ©s Ă  la petite enfance, Ă  l'Ă©ducation et aux sports. D'un coĂ»t de plus de 100 millions d'euros d'investissement, financĂ© par l'ANRU, de l'Agence nationale de l'habitat, du conseil dĂ©partemental des Bouches-du-RhĂŽne, de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽtes d'Azur, des bailleurs sociaux et de la Caisse des dĂ©pĂŽts.

    Centre-ville

    En dĂ©but d'annĂ©e 2018, un grand projet de rĂ©habilitation va voir le jour. Le projet prĂ©voit de remettre des logements vacants sur le marchĂ© et la construction de logements neufs comme un grand Ă©coquartier. Le projet permettra Ă©galement de redynamiser le centre-ville en dĂ©veloppant le commerce et l'artisanat avec la recherche de nouvelles enseignes non prĂ©sentes. La place principale est ainsi l'avenue Charles-de-Gaulle oĂč se trouve principalement les magasins, qui seront reliĂ©s en rĂ©amĂ©nageant les espaces publics avec un nouveau plan de circulation.

    La gare

    Dans le projet de rénovation du centre-ville, la gare de Miramas sera rénovée et transformée en pÎle d'échanges multimodal passagers, d'envergure régionale pour porter le trafic passagers à plus de 1 million de passagers/an. Un nouveau parking de plus de 800 places sera construit ainsi que la mise en place d'une passerelle piétonne de la gare au centre-ville pour une meilleure connexion.

    En août 2021, le préfet de la région Christophe Mirmand a annoncé dans une lettre que l'Etat, à travers le ministÚre des Transports, avait accepté un financement supplémentaire de 2,3 millions d'euros pour la rénovation de la gare de triage de Miramas[26].

    Maison de l'enfance et de la jeunesse

    Pour tout ce qui concerne les enfants et la jeunesse, cette structure regroupe les services de la petite enfance et du Programme rĂ©ussite Ă©ducative (PRE) du Centre communal d’action sociale (C.C.A.S), la direction Ă©ducation jeunesse. Ensemble, ils proposent un guichet unique privilĂ©giant ainsi la transversalitĂ© et un travail cohĂ©rent. Inscriptions en crĂšche, assistantes maternelles, cantine, pĂ©riscolaire, parcours de dĂ©couverte dans le cadre du Projet Éducatif de Territoire, mais aussi vacances, accueils de loisirs, programme rĂ©ussite Ă©ducative[27].

    Centre Communal d'Action Sociale

    Le centre communal d’action sociale joue un rĂŽle de premier plan pour aider chaque MiramassĂ©en Ă  trouver, quel que soit son Ăąge et sa condition, toute sa place dans la ville. Service de proximitĂ©, il est le creuset dans lequel s’incarne la solidaritĂ© Ă  Miramas. Le Centre Communal d’action sociale (C.C.A.S) a dĂ©veloppĂ© ses services dans trois secteurs d’activitĂ© : la petite enfance, les personnes ĂągĂ©es et les personnes handicapĂ©es, ainsi que l’aide sociale et la santĂ©[28].

    Sécurité

    Miramas dispose d'un centre de secours, d'un poste de police nationale (ouvert uniquement le jour en semaine) et de police municipale (24/7). Jusqu'en 2015, une brigade de BMO gendarmerie nationale (Escadron Départemental de Sécurité RoutiÚre) y était également installé prÚs de la caserne des pompiers.

    Police nationale

    Le poste du secteur de Miramas dispose d'un effectif de 22 agents venant principalement des villes de Salon-de-Provence et Istres voire les BAC (N) 13.

    Durant le 1er semestre de l'année 2017, une augmentation d'effectif supplémentaires sera mise en place à la suite de l'ouverture du village des marques[29].

    Police municipale

    La police municipale disposait fin 2015 d'un effectif de 35 agents de police, de 8 agents de surveillance de la voie publique, de deux agents de police cynophile et d'un chien. Une brigade motorisée ainsi qu'une brigade en VTT est opérationnelle toute l'année.

    Depuis 2012, la ville de Miramas a mis en place un systĂšme de vidĂ©oprotection sur l'ensemble du territoire pour lutter contre la dĂ©linquance et les dĂ©gradations sur la voie publique. Depuis le , la mairie a mis en place dans le centre-ville ainsi qu'aux alentours du thĂ©Ăątre et du lycĂ©e Jean-Cocteau la vidĂ©overbalisation contre tous types de stationnements interdits, les non-respects des feux tricolores oĂč des stops, sens interdits, excĂšs de vitesse.

    Centre de secours

    Le centre de secours de Miramas est situĂ© sur l'avenue du 8-Mai-1945, il est composĂ© d'un effectif de 126 sapeurs pompiers rĂ©partis entre 33 sapeurs pompiers professionnels, 90 sapeurs pompiers volontaires et de 3 infirmiers sapeurs pompiers venant du SMUR Salon-de-Provence. Le centre compte environ 6 300 interventions par an sur trois communes (Miramas, Saint-Chamas et Cornillon-Confoux soit 38 000 habitants environ). Il est implantĂ© Ă©galement une Ă©cole des jeunes sapeurs pompiers (JSP). Les sapeurs pompiers de Miramas disposent de 30 engins (victimes, secours routiers, incendie, feux de forĂȘts...).

    Enseignement

    La ville est située dans l'académie d'Aix-Marseille. La ville a sur son territoire le siÚge de l'inspection de l'éducation nationale pour la circonscription de Miramas regroupant les communes de Miramas, Saint-Chamas, Cornillon, Berre.

    La ville compte :

    • deux Ă©coles maternelles : Garouvin, Les MoliĂšres.
    • quatre Ă©coles Ă©lĂ©mentaires : Jules-Ferry, Jean-MacĂ©, Miramas Village, Jean-Moulin.
    • huit Ă©coles primaires (maternelle + Ă©lĂ©mentaire) Paul-CĂ©zanne, Marcel-Gresset, La Maille 3, GĂ©rard-Philippe, Jeanne-d'Arc, La Carraire, Chantegrive, Jean-Giono,

    Pour la rentrĂ©e 2017-2018, 2 925 Ă©coliers sont inscrits dans les Ă©coles de la ville regroupĂ©s dans les 212 classes. La commune a investi 2 126 654 â‚Ź dans des travaux de rĂ©novations dont 474 733 € de subventions du conseil dĂ©partemental des Bouches-du-RhĂŽne. La Direction Éducation Jeunesse reprĂ©sente un budget de fonctionnement de 4 613 830 â‚Ź par an, soit un investissement de 1 577,40 € par enfant.

    La ville compte trois collĂšges. Miramaris (Nord de la ville), La Carraire (Centre-ville), Albert-Camus (Sud de la ville).

    La ville compte deux lycées. Lycée Jean-Cocteau en enseignement général puis le lycée Les Alpilles en enseignement professionnel.

    Campus Fontlongue

    Le campus Fontlongue[30] est implantĂ© sur la commune depuis plus de 100 ans. L'Ă©tablissement est sous contrat avec l'Ă©ducation nationale et c'est Ă©galement un Ă©tablissement de l'enseignement catholique. Le campus accueille 390 Ă©lĂšves dont plus de cent internes encadrĂ©s par 45 professeurs et 25 personnels. Les formations concernent principalement l'enseignement agricole mĂȘme si d'autres enseignements sont prĂ©sentĂ©s comme la petite enfance,l’amĂ©nagement paysager, bac gĂ©nĂ©ral et BAC technologique STAV. le sport (Ă©quitation, football et la danse).

    L’enseignement supĂ©rieur y est Ă©galement prĂ©sent avec 2BTS

    École Nationale de Commerce du sport

    Le CNPC offre du niveau bac au master 2, la prĂ©paration Ă  30 mĂ©tiers diffĂ©rents en lien direct avec PĂŽle emploi et en bĂ©nĂ©ficiant du tissu de partenaires du CNPC soit plus de 4 000 entreprises, en France comme Ă  l’étranger[31]. L'Ă©cole de Miramas sera la huitiĂšme de France aprĂšs celle de Pau, Grenoble, Paris, Quimper, OrlĂ©ans, Mulhouse et Saint-Denis Ă  la RĂ©union[32].

    Grande école du numérique

    Dans le cadre de sa formation « Booster vers le numĂ©rique Â» labellisĂ©e Grande École du NumĂ©rique, Corallis[33] Formation Professionnelle prĂ©sentera les mĂ©tiers du numĂ©rique (numĂ©rique hardware et software, dĂ©couverte langages informatiques, assistance informatique, dĂ©veloppement Web, infrastructure et rĂ©seaux, dĂ©veloppement durable, compĂ©tences clĂ©s pour les mĂ©tiers numĂ©riques, Internet et initiation Word Press)[34].

    Santé

    La municipalitĂ© a crĂ©Ă© en 2012 avec le soutien de la rĂ©gion une maison rĂ©gionale de santĂ© conjointement avec le centre de santĂ© mutualiste. Le but du centre de santĂ© et de la maison rĂ©gionale de santĂ© est d'offrir Ă  tous les assurĂ©s sociaux les soins mĂ©dicaux, dentaires et d'infirmiers selon les tarifs conventionnels sans dĂ©passement oĂč pour les actes non remboursĂ©s, des tarifs maĂźtrisĂ©s.

    Établissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes

    Miramas dispose de deux établissements d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes sur son territoire.

    EHPAD « Les jardins fleuris » est un Ă©tablissement de 4 700 m2 avec une structure qui comporte 72 lits d'hĂ©bergements banalisĂ©s, d'une unitĂ© Alzheimer de 12 lits et d'un pole d'activitĂ©s et de soins adaptĂ©s de 10 places[35].

    EHPAD « Les jardins de la Crau » est géré par le groupe Orpea. L'établissement offre une unité de soins adaptés spécialisée dans la prise en charge de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles apparentés. La résidence offre une qualité de prestation hÎteliÚre.

    DĂ©fense

    Établissement principal des munitions « Provence »

    La ville abrite l'établissement principal des munitions « Provence » du service interarmées des munitions, comprenant environ 150 personnes civiles et militaires, depuis le . Auparavant, le site était habité par le 4e régiment du matériel, un régiment de soutien de l'Armée de Terre dissous en 1999.

    L'Ă©tablissement de Miramas a trois missions principales :

    • La fonction infrastructure :

    L’infrastructure Ă  Miramas Ă©volue vers un dĂ©pĂŽt munitions en igloos, et vers une zone de regroupement et d’attente plus moderne et moins spartiate, tout en continuant les travaux programmĂ©s antĂ©rieurement (plan VIVIEN, rĂ©amĂ©nagement de la fonction commandement ou modernisation de la zone technique). Ce dynamisme montre tout l’intĂ©rĂȘt portĂ© par le commandement Ă  ce dĂ©tachement.

    • La fonction logistique :

    La fonction logistique (outre la fonction munitions) est axĂ©e sur la rĂ©ception et la distribution de matĂ©riels (EOT par exemple), au profit des thĂ©Ăątres extĂ©rieurs. Ces centaines de tonnes de matĂ©riels, en rĂ©serves rĂ©gionales ou nationales, doivent ĂȘtre en mesure d’ĂȘtre expĂ©diĂ©es dans des dĂ©lais trĂšs brefs.

    • La zone de regroupement et d’attente (ZRA) : Le 4e RMAT est un passage obligĂ© pour de nombreuses formations en dĂ©part ou retour de missions extĂ©rieures ; en effet, il a aussi comme mission le soutien (hĂ©bergement et alimentation) de l’homme en ZRA. Sur cette zone, transitent troupes et matĂ©riels organiques en partance ou au retour de missions extĂ©rieures, gĂ©nĂ©rant de nombreux mouvements par voies ferrĂ©es. Pouvant accueillir 600 passagers (300 aujourd’hui pour raisons de travaux), la ZRA est vouĂ©e Ă  monter en puissance pour atteindre une cible potentielle de 1200 passagers.

    Durant l'opĂ©ration Serval au Mali, la plupart des vĂ©hicules blindĂ©s, les camions, les armes et autres matĂ©riels des diffĂ©rentes unitĂ©s de l'armĂ©e française ont transitĂ© par le site de Miramas, pour ĂȘtre acheminĂ©s soit par avion depuis la base aĂ©rienne d'Istres, soit par bateau en dĂ©part de la base navale de Toulon. Le [36], le ministre de la DĂ©fense, Jean-Yves Le Drian, s'Ă©tait rendu Ă  Miramas pour superviser les opĂ©rations de logistique.

    Économie

    L'Ă©conomie de Miramas est principalement axĂ©e sur le transport ferroviaire par sa gare de triage. CrĂ©Ă©e au 19e siĂšcle en mĂȘme temps que la crĂ©ation de la ligne Paris - Lyon - Marseille (PLM), elle a Ă©tĂ© automatisĂ©e depuis pour environ 15 millions d'euros d'investissement. Dans les annĂ©es 1990-2000, Miramas traitait 30 000 wagons par mois avec 600 cheminots. Maintenant, la gare traite 15 000 wagons avec 160 cheminots, c'est la principale gare de triage de la rĂ©gion marseillaise et du bassin mĂ©diterranĂ©en.

    Mais depuis quelques annĂ©es, le transport routier et les entrepĂŽts de logistique se sont implantĂ©es sur la commune crĂ©ant ClĂ© Sud, une plate-forme logistique pour rĂ©pondre aux enjeux de la logistique de demain. Étendue sur une surface de 28 hectares, ClĂ© Sud offre une zone d'entrepĂŽts de 720 000 m2 et d'un centre de vie avec restaurants et station-service. Les principaux groupes de logistiques mondiaux et europĂ©ens sont implantĂ©s sur Miramas comme Rexel, XPO Logistics, Carrefour (enseigne), intermarchĂ©, gifi.

    La sociĂ©tĂ© Novatrans exploite le terminal combinĂ© d'une superficie de 495 000 m2 avec deux cours Ă  autogrues, de trois voies ferroviaires avec quatre autogrues pour le chargement et le dĂ©chargement. Les relations ferroviaires sont Dourges, Valenton, Avignon, Lyon, Rennes, Le Mans, ChĂąteau-Gontier, Vintimille et Modane.

    Le SMED 13 (Syndicat mixte de l'énergie du département des Bouches-du-RhÎne a installé son siÚge social sur Clé Sud.

    Depuis 1986, la firme allemande Bayerische Motoren Werke (BMW) exploite le circuit de Miramas en centre d'essais. Le site compte plus de 52 kilomĂštres de pistes en tout genre. Les ingĂ©nieurs allemands apprĂ©cient le climat trĂšs favorable (2 jours de neige et 20 jours de pluie en moyenne par an), ainsi que la proximitĂ© du mont Ventoux qui permet des tests en conditions rĂ©elles. Le circuit possĂšde mĂȘme une rĂ©plique exacte du Karussell, le mythique virage du NĂŒrburgring.

    ImplantĂ©e depuis 1990, la sociĂ©tĂ© STVA, concentrĂ©e sur le marchĂ© de la logistique automobile internationale de vĂ©hicules finis, exploite un d'une superficie de 36 hectare comprenant un atelier de 6 000 m2, d'un parc de stockage pouvant accueillir 15 000 vĂ©hicules et d'une embranchement ferroviaire de 1 250 mĂštres sur cinq voies.

    Le parc d'activité des MoliÚres étendu sur 25 hectares, héberge environ 130 entreprises, 700 emplois ont été créés sur la zone[37]. Plusieurs sociétés ont implanté leur siÚge social sur la ville comme Techno Tunnel[38], Avielec[39].

    La ville a deux grandes surfaces. L'une au nord de la ville autour de l'hypermarché Intermarché et la deuxiÚme au sud autour de l'hypermarché Carrefour Market. Ces deux grandes surfaces sont ouvertes le dimanche matin.

    Revenus

    Le nombre de mĂ©nages fiscaux sur la commune Ă©tait de 9648 en 2013. La part des mĂ©nages fiscaux imposĂ©s Ă©tait de 47,9 % et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation Ă©tait de 17 538,9 euro et le taux de pauvretĂ© de 20,3 % selon des chiffres de 2013 de l'Insee[40].

    Emplois

    En 2013, on comptait 7 276 emplois sur la commune parmi lesquels on comptait 68, etc. 6 % d'actifs et 18 % de chĂŽmage.

    Nombre d'établissements actifs au : 1 738 répartis

    • Part de l'agriculture : 1,7 %
    • Part de l'industrie : 5,2 %
    • Part de la construction : 13,2 %
    • Part du commerce, transports et services divers : 63 %
    1. Commerce et réparation automobile : 23,2 %
    2. Administration publique, enseignement, santé et action sociale : 16,9 %

    Nombre d'établissements de 1 à 9 salariés : 20,1 %

    Nombre d'établissements de dix salariés ou plus : 5,8 %

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[41] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 26 433 habitants[Note 4], en augmentation de 3,32 % par rapport Ă  2014 (Bouches-du-RhĂŽne : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    416376391489547498585858669
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7349181 0571 1701 0401 2501 3181 5202 129
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3242 4872 9755 0655 1615 9226 5947 3108 325
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 94310 54415 58520 41421 60222 52624 51725 26525 756
    2020 - - - - - - - -
    26 433--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Logement

    Le nombre de logements sur Miramas s’établit Ă  11 090 logements, la part des rĂ©sidences principales est de 91,4 %, des rĂ©sidences secondaires (y compris les logements occasionnels) est de 0,9 % et la part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale est de 42,4 % selon les chiffres Insee, RP2013 exploitation principale en gĂ©ographie au 01/01/2015[40].

    Tourisme

    Miramas-le-Vieux, village perchĂ© mĂ©diĂ©val authentique, est une pĂ©pite pour la ville. Il regorge de tout ce qui fait le charme des villages provençaux : pierre, placette, glaciers
 et offre un panorama fabuleux de la Provence Ă  360°. Vous pourrez y dĂ©couvrir :

    • La chapelle Saint-Julien : classĂ©e monument historique Logo monument historique Inscrit MH (1928)
    • Le chĂąteau du XIIe siĂšcle : il ne reste qu'une construction basse et voĂ»tĂ©e, un mur de la grande salle avec l'imposte de la voĂ»te curieusement traitĂ©e Ă  l'encadrement des fenĂȘtres, et un passage voĂ»tĂ© sur croisĂ©e d'ogives qui dĂ©bouche sur l'ancienne cour
    • L’église paroissiale Saint-Julien, dite Notre-Dame de Beauvezer (nom de l'ancien prieurĂ© de Miramas) : date probablement du XVe siĂšcle. À l'entrĂ©e de l'Ă©glise se trouve une statue de la Vierge dans une petite niche surmontĂ©e de l'Ă©cusson aux armes de l'abbaye de Montmajour, propriĂ©taire du chĂąteau jusqu'au rĂšgne de Louis XVI.
    • La chapelle des PĂ©nitents noirs.
    • Maison villageoise typique du XIIe siĂšcle.
    • Le moulin Ă  huile des Pourchier : il est signalĂ© par une Ă©norme meule de plus d'une tonne et deux autres plus petites taillĂ©es avec un grand art dans le poudingue de Crau.
    • La placette principale avec sa fontaine trĂŽne en buste, impavide et immortel, Castagne, Jean, Louis, Martin, ancien maire du village avec son lavoir.
    • Maison de l'Ă©poque Renaissance avec fenĂȘtre encadrĂ©e d'un larmier. En face, des murs de soutĂšnement construits au XIXe siĂšcle.
    • La porte Notre-Dame, l'ancienne entrĂ©e du village avec son pin centenaire juste en face.
    • La gastronomie a un choix consĂ©quent sur place avec ses restaurants et surtout ses artisans glaciers reconnus dans toute la rĂ©gion. Durant la pĂ©riode estivale, un point d'information et une boutique de souvenirs accueille les touristes.

    Sur le site internet TripAdvisor, Miramas-le-Vieux obtient la note de 4.5/5.

    • Miramas-le-Vieux

    Parc de la Poudrerie

    La Poudrerie, propriĂ©tĂ© du Conservatoire du Littoral, est un site qui regorge de surprises naturelles et un potentiel majeur d’attractivitĂ©, notamment en lien avec les enjeux de dĂ©veloppement durable. Le site abrite l’ancienne Poudrerie royale qui s’étend sur 135 hectares. Cette somptueuse couverture vĂ©gĂ©tale de l’espace induit une faune riche et variĂ©e. Elle comprend quasiment toutes les familles europĂ©ennes : de nombreux insectes, des poissons, des batraciens (grenouilles et crapauds), des reptiles, des mammifĂšres (chauves-souris, lapins, Ă©cureuils, renards, fouines, ragondins et mĂȘme sangliers), mais surtout des oiseaux avec plus de 130 espĂšces reprĂ©sentĂ©es. Outre les flamants roses, on peut admirer des cygnes, hĂ©rons et aigrettes, de nombreuses espĂšces de canards, et de rapaces[44]...

    Le parc propose différentes activités toute l'année :

    • Fabrication de boules de graisse pour les oiseaux (fĂ©vrier)
    • Taille d’oliviers (avril)
    • Festival de l’oiseau (juin)
    • FĂȘte du jeu (juin)
    • JournĂ©es du Patrimoine (septembre)
    • Cueillette des olives (dĂ©cembre)
    • Courses VTT et des expositions sur l’eau Ă  la Poudrerie, Adam de Craponne, les oiseaux, les serpents, l’olivier, la faune et la flore et les insectes.

    Ouvert au public de tous Ăąge, le parc est ouvert tous les 1er et 3e dimanches de chaque mois de 9h Ă  18h et tous les mercredis de 9h Ă  17h[44].

    McArthurGlen Provence

    McArthurGlen Provence Outlet est le premier village des marques du Sud de la France. ImplantĂ© sur le ZAC Mas de PĂ©ronne -Boule Noire, il s'Ă©tend sur 20 000mÂČ comprenant 100 boutiques de luxe comme Giorgio Armani, Calvin Klein, Columbia, Converse, IZAC, Desigual, De Fursac, Diesel, Guess, Boss entre autres, de 6 magasins de moyennes surfaces et des restaurants et bars comme Starbucks, Bistrot Provence, The Burger Federation, Dubble restaurant, Farinella, Illy CafĂ© et Olivadors. Le centre comprend Ă©galement plusieurs espaces de dĂ©tente ombragĂ©s, d'une aire de jeux et d'aventure pour les enfants. À l'entrĂ©e, un parc public amĂ©nagĂ© de 1,6 hectare sera mis Ă  disposition. Le centre est facile d'accĂšs avec ses 1600 places de stationnement.

    Le village est ouvert tous les jours du lundi au samedi de 10 h à 20 h l'hiver et de 10 h à 21 h 30 l'été. Depuis son ouverture en , le village a déjà eu plus de 2 millions de visiteurs. Fin 2017, la marque Le Printemps a ouvert sa premiÚre boutique outlet et en , Lacoste (entreprise) a ouvert sa boutique sur le village.

    Golf

    Le golf Ouest Provence Miramas dĂ©ploie son 18 trous dans un cadre serein, apaisant et naturel avec des parcours variĂ©, avec une partie en plaine oĂč des plans d’eau entrent en jeu et une autre partie boisĂ©e et escarpĂ©e dans la pinĂšde, oĂč il n’est pas bon de s’égarer.

    Manifestations culturelles et festivités

    Ville festive et de traditions, la traditionnelle fĂȘte provençale Racino e Jitello rend hommage Ă  la langue et Ă  la culture provençales autour de Farandole (danses provençales), les musiques traditionnelles, de stand et de messe provençal et les fameux Jeux de gardian. Vitrine de l'identitĂ© provençale, elle se dĂ©roule traditionnellement au printemps. Fin juillet, durant quatre jours en plein cƓur de la saison estivale, la ville vit au rythme des fĂȘtes votives. ManĂšges, corso, musique, animations de rues, apĂ©ros-concerts, spectacle camarguais, jeux pour enfants, concours de chant. Clos par un magnifique feu d'artifice au plan d’eau Saint-Suspi. Fin aoĂ»t, durant trois jours, le Vieux-Miramas vous fait vivre une aventure mĂ©diĂ©vale dans un cadre exceptionnel. Spectacles, animations, dĂ©monstrations et stands de cadeaux vous sont proposĂ©s au cƓur et aux abords du village. Sons et lumiĂšres, bals, camp de chevaliers, dĂ©monstrations de combats, ateliers variĂ©s (calligraphie, herboristerie, armements, tir Ă  l’arc et Ă  l’arbalĂšte, jeux en bois, spectacle de marionnettes, dĂ©ambulations musicales, stands de restauration et restaurants du vieux village se mettent aux couleurs mĂ©diĂ©vales. Et en fin d'annĂ©e, pour les fĂȘtes de noĂ«l, la ville organise un marchĂ© de noĂ«l autour d’une vingtaine de chalets sur plusieurs jours (six Ă  neuf jours), avec piste de luge, mini-ferme, ateliers jeux, chants de NoĂ«l, spectacles et animations musicales sons et lumiĂšres.

    Culture

    Théùtre

    Le thĂ©Ăątre de la Colonne inaugurĂ© le . Conçu par l'architecte Jean-Jacques Morisseau, oĂč brique, bois et velours crĂ©ent une harmonie et une acoustique exceptionnelle avec plus de 1 700 000 briques rouges et brutes non jointĂ©es Ă©pousent les murs pour y dessiner profils et moulures selon trente modĂšles diffĂ©rents[45]. Salle modulable offre la possibilitĂ© de prĂ©senter tous les styles de spectacle vivant. La scĂšne, d’une ouverture possible jusqu’à 21 mĂštres, s’adapte avec la salle et selon les besoins des mises en scĂšne : Ă  l’italienne, Ă  plat, en gradins pour 150 comme pour 750 personnes. De septembre Ă  juin, il offre une programmation riche et variĂ©e : thĂ©Ăątre, danse, musique, orchestre, concert


    MĂ©diathĂšque et artothĂšque

    La mĂ©diathĂšque ouverte depuis plus de 30 ans, collectionne 266 000 documents en prĂȘt sur diffĂ©rents supports. L'artothĂšque, quant Ă  elle, a pour mission, la diffusion de l'art contemporain et de l'aide Ă  la crĂ©ation. Elle est chargĂ©e de constituer un fonds d'Ɠuvres d'art contemporain, de les prĂ©senter et de les diffuser. Depuis 1983, elle a enrichi un ensemble de 1 900 Ć“uvres. Elle organise trois fois par an, des expositions individuelles ou collectives dans une salle de 230 m2 environ[46].

    Musique

    Miramas est une ville oĂč la musique a sa place. Toutes les musiques du monde sont prĂ©sentes. Pour cĂ©lĂ©brer l'Ă©tĂ© en musique, en juin est organisĂ© le festival Nuits MĂ©tis. Ce sont trente spectacles gratuits en trois jours et trois nuits regroupant les couleurs des cinq continents. InstallĂ© sur les rives du plan d'eau de Saint-Suspi, le festival se dĂ©ploie sur sa grande scĂšne ses concerts d’exception avec des tĂȘtes d’affiche de renom. Chaque annĂ©e, ce festival populaire attire jusqu'Ă  12 000 personnes.

    L’Électrode est une salle de concert d'une capacitĂ© de 200 personnes dĂ©diĂ©e aux musiques actuelles. Une programmation rĂ©solument Ă©clectique qui va du folk Ă  l’électro au Rock, reggae, chansons, pop, mĂ©tal, hard, punk se veut ouverte sur l’ensemble des musiques actuelles de tous les horizons.

    • La rĂ©gie Ă©questre du Mas de Combe crĂ©e en 2002 s'Ă©tend sur trois hectares. Le club est composĂ© de 217 adhĂ©rents.

    Personnalités liées à la commune

    • Mgr. Marius Chalve, (1881-1970) : prĂȘtre fondateur de la "communautĂ© sacerdotale de Miramas", initiateur de l'association Saint-Louis de Football, de la caisse Mutuelle des Secours, de l’orphelinat puis sĂ©minaire de "vocations tardives " Fontlongue, devenu lycĂ©e technique, etc.
    • Francis MĂ©ano, nĂ© le et sacrĂ© jeune espoir du football français, commença sa carriĂšre Ă  la SSMC Miramas puis au Stade de Reims. Il dĂ©cĂ©da le dans un accident de la route. Un stade de Miramas porte son nom.
    • Le footballeur professionnel Jean-Luc Fournier a Ă©tĂ© joueur puis entraineur du SSMC Miramas.
    • Le footballeur HervĂ© FlorĂšs est nĂ© dans la commune.
    • Le gardien de but de handball Bruno Martini champion du monde avec les « Barjots » en 1995 et avec les « Costauds » en 2001.
    • Le chanteur Shurik'n du groupe de rap IAM est nĂ© Ă  Miramas puis est parti vivre Ă  Marseille.
    • La chanteuse Marjorie du groupe des L5 formĂ© par l'Ă©mission Popstars sur la chaĂźne M6.
    • La chanteuse Sonia Lacen est nĂ©e Ă  Miramas en 1983.
    • L'acteur comique et rĂ©alisateur Pierre-François Martin-Laval de la troupe des Robins des Bois a souvent citĂ© la ville et son thĂ©Ăątre de la Colonne dans ses sketchs.
    • Sakina Karchaoui footballeuse internationale française a connu sa formation Ă  l'Ăąge de 10 ans Ă  l'US Miramas et a aussi grandi dans les quartiers de la ville.

    Gastronomie

    L'A.O.C D'Aix-en-Provence du Domaine de Sulauze s'Ă©tend sur 27 hectares dans la garrigues.

    Les dragées de Provence propose un large choix de produits, avec des dragées aux amandes de toutes les couleurs, à la pùte de fruits, à la nougatine, à la noisette, au chocolat et des dragées avola.

    L'huile d'olive A.O.C d’Aix-en-Provence du Domaine du Montau.

    Cultes

    • Église Notre-Dame-de-Beauvezer de Miramas-le Vieux.
    • Église Saint-Louis de Miramas.

    La paroisse de Miramas est crĂ©Ă©e en 1866, elle dĂ©pend de l'archidiocĂšse d'Aix-en-Provence et Arles. Chapelle construite en 1862 sur un terrain donnĂ© par Louis Jourdan, propriĂ©taire du domaine de Fontlongue. Elle est Ă©rigĂ©e en Ă©glise lorsque la paroisse de Constantine (Miramas-Gare) est crĂ©Ă©e en 1866. Elle devient rapidement trop exiguĂ« Ă  cause du dĂ©veloppement de la citĂ© ferroviaire, et souffre de dĂ©fauts de construction qui la rendent insalubre. Cette premiĂšre Ă©glise est dĂ©saffectĂ©e en 1915, puis rasĂ©e vers 1920 pour amĂ©nager la place Barbusse, et y Ă©lever le monument aux morts en 1923. Finalement on dĂ©cidera de la construction de l'Ă©glise actuelle plus vaste. Les travaux dĂ©butent en . Elle est inachevĂ©e lorsqu'elle est livrĂ©e au culte en . Sa construction est terminĂ©e en 1932, lorsqu'elle reçoit enfin son clocher. Elle fut l’Ɠuvre des prĂȘtres communautaires de Miramas fondĂ©s par M.M. Mazel, Audran et Chalve en 1909. Cette communautĂ© aura une influence durable sur le clergĂ© Ă  travers leur revue "L'ouvrier de la Moisson" et diffĂ©rents congrĂšs, portant au monde l'intuition de la vie en commun pour les prĂȘtres qui desservent des paroisses. Le PĂšre Marius Chalve portera certaines des intuitions que le concile Vatican II fera siennes, comme la notion de « Corps Mystique du Christ » pour parler de l'Église, dans un de ses ouvrages. Au cours de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, son attention Ă  toutes les misĂšres l’amĂšneront Ă  sauver quelques juifs des persĂ©cutions nazies, parmi lesquels le grand rabbin de Marseille, Israel Salzer. Cela lui vaudra le titre de « Juste parmi les nations » en IsraĂ«l. Lors des Ă©purations d'aprĂšs guerre, il sera dĂ©clarĂ© « Pacificateur » de Miramas et recevra Ă  ce titre, la LĂ©gion d'honneur. Il contribua Ă  la formation d'une centaine de prĂȘtres qui demeurĂšrent dans le sĂ©minaire de Fontlongue, avant que celui-ci ne devienne un lycĂ©e technique. Vicaire gĂ©nĂ©ral du diocĂšse pendant de nombreuses annĂ©es, il reçut le titre honorifique de "PrĂ©lat de Sa SaintetĂ©" le Pape, en reconnaissance pour les nombreux services accomplis au service de l’Église. Il meurt Ă  Aix-en-Provence en 1970.

    Le culte protestant se célÚbre au Centre protestant évangélique de Miramas, rue Pierre Tristani[47].

    Sport

    Tennis de table

    • L'ASTT Miramas Ă©volue en Pro B.En 2011 et 2012, ils sont vice-champion de Pro B et vainqueur de la TT Intercup en 2008.

    Handball

    • Miramas Handball Ouest Provence (handball fĂ©minin) Ă©volue en championnat dĂ©partementaux.

    Rugby Ă  XV

    • Le RC Miramas (Rugby Ă  XV masculin) Ă©volue en championnat territorial - Provence sĂ©rie 2.

    Halle d'athlétisme

    À l'initiative de la FĂ©dĂ©ration française d'athlĂ©tisme, homologuĂ©e par l'Association internationale des fĂ©dĂ©rations d'athlĂ©tisme pour organiser de grandes compĂ©titions internationales. Avec une salle principale d'environ 17 000 m2, elle comprend une piste circulaire de 200 mĂštres, une deuxiĂšme de 60 mĂštres, des sautoirs Ă  la perche, en longueur avec triple saut et en hauteur ainsi qu'un atelier mobile de lancer de poids. Une piste dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©chauffement est installĂ©e sous les gradins, une premiĂšre en France. Totalement modulable avec une capacitĂ© variant de 5 500 Ă  7 500 spectateurs. À l'extrĂ©mitĂ© de la halle, une seconde salle est construite pour les scolaires et les associations de la ville.

    Mais aussi

    Un cyclo-cross s'y déroule, il a été le support d'un championnat de France de cyclo-cross en 1982 et de deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2010 et 2012.

    Autrefois :

    MĂ©dias

    Presse

    Miramas a sa propre actualitĂ© dans la presse Ă©crite dans le quotidien rĂ©gional La Provence dans son Ă©dition locale Salon-de-Provence / Étang de Berre et dans l'Ă©dition de Marseille du quotidien rĂ©gional La Marseillaise.

    La ville de Miramas diffuse tous les deux mois son journal d'informations Miramas-Info.

    Radio

    • Radio Maritima, crĂ©Ă©e en 1982, est aujourd'hui la premiĂšre radio de l'agglomĂ©ration martĂ©gale et du pourtour de l'Ă©tang de Berre avec une audience cumulĂ©e de 33,7 % et 64 000 auditeurs en 2007.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    3. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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    15. celle de 1936
    16. 5 août 1940
    17. Bombardements de l'Us Air France
    18. « 964-1850 : Miramas-le-Vieux », Mairie de Miramas,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
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