Service interarmées des munitions
Le Service interarmĂ©es des munitions (SIMu) est un organisme interarmĂ©es des forces armĂ©es françaises crĂ©Ă© par un arrĂȘtĂ© le [1]. Il est constituĂ© de pyrotechniciens (ex-artificiers) de l'ArmĂ©e de Terre, des mĂ©caniciens armements de l'ArmĂ©e de l'Air et de l'Espace, de pyrotechniciens de la Marine et de personnel civil de la DĂ©fense, dont des ouvriers d'Ătat en pyrotechnie.
Service interarmées des munitions | |
Insigne du SIMu | |
Création | |
---|---|
Pays | France |
AllĂ©geance | Ătat-major des armĂ©es |
Branche | Forces armées françaises |
Type | Organisme interarmées |
RÎle | Assurer le soutien munitions des armées |
Effectif | 1 289 (31 octobre 2 015) |
Garnison | Versailles |
Surnom | SIMu |
Commandant | Général de Brigade Eric Laval |
Mission
L'objectif opérationnel du SIMu est :
- de mettre à disposition des forces, en tous lieux et en tout temps, des munitions et explosifs de toutes natures en quantité et en qualité requises ;
- de projeter des pyrotechniciens militaires qualifiés et entraßnés appartenant au SIMu.
Ce service participe Ă l'acquisition des munitions et des dispositifs pyrotechniques au profit des armĂ©es. Il en assure la gestion, le stockage, la maintenance, ainsi que le ravitaillement des forces et l'Ă©limination des munitions dĂ©classĂ©es. Il contribue Ă la rĂ©glementation concernant les munitions et reprĂ©sente le ministĂšre français de la DĂ©fense dans les accords dans le domaine des munitions de lâOTAN[2].
Les marchés relevant de la responsabilité de la direction générale de l'Armement ainsi que les armes nucléaires et leurs vecteurs sont exclus de sa compétence.
Le SIMu est aussi chargĂ© de l'exploitation des sites pyrotechniques en mĂ©tropole, en outre-mer et Ă l'Ă©tranger. Les dĂ©pĂŽts et groupements munitions sont des zones de dĂ©fense hautement sensibles, des sites SEVESO ainsi que des installations classĂ©es pour la protection de lâenvironnement (ICPE). Leurs dĂ©fenses et leurs gardes sont assurĂ©s par les trois armĂ©es et principalement par les sections cynophiles de l'ArmĂ©e de Terre appartenant au 132e rĂ©giment d'infanterie cynotechnique et aux fusiliers-commandos de l'ArmĂ©e de l'Air.
En 2015, il gĂšre 120 000 tonnes de munitions, dont plus de 20 000 Ă Ă©liminer, pour une valeur totale de 8,5 milliards dâeuros[3].
Au sein de chaque emprise, les munitions sont stockĂ©es selon les rĂšgles de sĂ©curitĂ© pyrotechniques en vigueur[4] et lâĂ©tude de sĂ©curitĂ© pyrotechnique approuvĂ©e par l'IPE, prenant en compte les donnĂ©es techniques de chaque munition, en particulier, leur classe de stockage, leur division de risque et leurs effets en cas dâexplosion. Les bĂątiments sont sĂ©parĂ©s par des merlons et comportent une partie soufflable en cas dâexplosion.
Structure
Ce service [5] dont la direction[6] se situe à l'allée des Matelots à Versailles[7] est rattaché à l'état-major des armées par le biais de la Division "Munitions" [8].
Son directeur est le général de brigade Eric LAVAL.
La direction du SIMu (DSIMu) regroupe les sous-directions « conduite », « ingénierie », « performance et ressources ». Il dispose d'un état-major opérationnel (EMO) au sein de la sous-direction conduite depuis le .
Plusieurs types dâinfrastructures de stockage sont mises en Ćuvre par le SIMu pour conserver les munitions. En 2019, on compte 376 igloos, la structure idĂ©ale[note 1]. Le site de Brienne-le-ChĂąteau en compte 241 de 400 m2[9], ce qui reprĂ©sente plus de la moitiĂ© du stock national quant Ă la capacitĂ©. Il existe par ailleurs dâautres types dâinfrastructures parmi lesquelles 40 magasins enterrĂ©s ou semi-enterrĂ©s, 388 magasins aĂ©riens ou bien encore 38 dâune autre nature : cavernes, shelters, poudriĂšres ou structures mĂ©tallo-textiles[10]. Trois ateliers sont chargĂ©s de la fabrication de munitions pour le NEDEX tandis que 78 autres sont consacrĂ©s Ă la maintenance de munitions de diffĂ©rente nature, quâil sâagisse de missiles ou de petites munitions.
Le SIMu disposait dâun budget de fonctionnement de 9,5 millions dâeuros en 2015. Ce budget lui permet de rĂ©pondre aux besoins principaux suivants : la fabrication dâĂ©lĂ©ments NEDEX, les fournitures nĂ©cessaires aux opĂ©rations de MCO rĂ©alisĂ©es en interne, lâacquisition et lâentretien des Ă©quipements nĂ©cessaires Ă lâexĂ©cution de ses tĂąches, ses frais de dĂ©placements et frais divers, les Ă©liminations de munitions (soit 3,6 millions dâeuros par an), les visites dĂ©taillĂ©es effectuĂ©es par la DGA/TT (soit environ un million dâeuros par an)[3].
Format actuel du SIMu
Le service dispose de 4 Ă©tablissements principaux depuis 2017[11] - [10] - [5].
Ătablissement principal des munitions « Champagne-Lorraine »
Créé le , de la fusion de l'EPMu « Alsace-Lorraine » et de l'EPMu « Champagne-Picardie »[12] - [13].
Il comprend :
- une direction située à Brienne-le-Chùteau (BdD de Saint Dizier - Chaumont) ;
- le Groupement Munitions de Brienne-le-ChĂąteau ;
- le Groupement de Soutien et de Formation (ex- Groupement de Soutien et de Projection) de Brienne-le-ChĂąteau ;
- le Groupement Munitions du Rozelier (BdD de Verdun) ;
- le Groupement Munitions de Neubourg (BdD de Strasbourg-Haguenau).
Ătablissement principal des munitions « Centre - Aquitaine »
Créé le , de la fusion de l'EPMu « Centre » et de l'EPMu « Aquitaine »[12].
Il comprend :
- une direction située à Savigny-en-Septaine sur le site de la base aérienne no 702 ;
- le Groupement Munitions de Savigny-en-Septaine ;
- le Groupement Munitions de Cazaux ;
- le Groupement Munitions de Sedzere.
Ătablissement principal des munitions « Bretagne »
Créé le .
Il comprend :
- une direction située à la pyrotechnie de Saint-Nicolas à Guipavas ;
- la Section Munitions de Coëtquidan ;
- le Groupement Munitions de Saint-Nicolas.
Ătablissement principal des munitions « Provence-MĂ©diterranĂ©e »
Crée le , de la fusion de l'EPMu « Provence » et de l'EPMu « Méditerranée »[12].
Il comprend :
- une direction située dans l'emprise du port militaire de Toulon ;
- le Groupement Munitions de Toulon. Il est aussi nommée Pyrotechnie de Toulon ;
- le Groupement Munitions de Tourris ;
- le Groupement Munitions de Canjuers (installé dans le camp de Canjuers) ;
- le Groupement Munitions de Solenzara ;
- le Groupement Munitions de Fontvieille ;
- le Groupement Munitions de Miramas.
DĂ©pĂŽts de munitions outre-mer
Rattachés à la direction du SIMu, les dépÎts de munitions outre-mer sont sous le commandement des six officiers DL SIMu (détachement de liaison du SIMu) pour le soutien des forces. Ils sont au nombre de neuf :
- Zone Pacifique
- le dépÎt de munitions de Nandaï, Nouméa, Nouvelle-Calédonie. Ce dépÎt du SIMu est implanté dans un camp du Régiment d'infanterie de marine du Pacifique - Nouvelle-Calédonie.
- le dépÎt de munitions de Papeari, Teva I Uta, Tahiti.
- Zone Sud de l'océan Indien
- le dépÎt de munitions de la plaine des Cafres, Bourg-Murat, Le Tampon, La Réunion[14].
- Zone Antilles-Guyane
- le dépÎt de munitions de la Pointe des Sables, Fort-de-France, Martinique[15] inauguré le [16] ;
- le dépÎt de munitions de la Montagne des Serpents, Roura, Guyane.
- Zone Afrique centrale et de l'ouest
- le dépÎt de Port Bouët en CÎte d'Ivoire ;
- le dépÎt de Senghor au Sénégal. Ce dépÎt n'est plus exploité par le SIMu depuis le 1er juillet 2020 et a été entiÚrement déconstruit le 24 septembre 2020 ;
- le dépÎt du Camp de Gaulle au Gabon.
- Ă Djibouti
- le dépÎt de La Doudah à Djibouti.
- le dépÎt de Zayed Military City.
DépÎts de munitions en opérations
Les dépÎts de munitions en opérations extérieures sont placés sous la responsabilité des commandants des forces des opérations (COMANFOR).
Histoire
Le service des Poudres
Le Service des Poudres est le premier service qui s'occupe des poudres et explosifs en France dĂšs le XIVe siĂšcle.
- 1338 : le grand maßtre des arbalétriers est chargé de développer une nouvelle arme, l'artillerie, ainsi que les moyens de fabriquer les canons et la poudre noire nécessaire à son utilisation.
- 1420 : le roi nomme un « général maßtre de l'artillerie », toujours subordonné au Grand Maßtre des Arbalétriers, mais le développement de la nouvelle arme conduit à la fin du siÚcle à la création d'une « Grande Maßtrise » indépendante.
Divers textes, dont notamment des Ă©dits ou ordonnances d'Henri II (1547), Charles IX (1566, 1572), Henri III (1582), Henri IV (1601), Louis XIII (1628)⊠rĂ©glementent la collecte du salpĂȘtre, les conditions de son raffinage et de sa conservation, le contrĂŽle de sa qualitĂ©, Ă partir de cette pĂ©riode. La rĂ©colte du salpĂȘtre destinĂ© aux « maĂźtres poudriers », petits industriels indĂ©pendants exploitant les nombreux moulins Ă poudres Ă©tablis sur l'ensemble du territoire.
- 1601 : la charge de grand maßtre de l'artillerie apparaßt en remplacement de celle de grand maßtre des arbalétriers. Elle est érigée en grand office de la couronne en 1601 par Henri IV en faveur du duc de Sully.
- 1633 : Louis XIV confie l'ensemble de la production des poudres et salpĂȘtres Ă un Fermier GĂ©nĂ©ral unique, dont le premier fut François Berthelot. Il crĂ©e aussi des offices de surintendant et de commissaire gĂ©nĂ©ral des poudres et salpĂȘtres, membres du Conseil d'Ătat.
- 1775 : crĂ©ation de la « RĂ©gie royale des poudres et salpĂȘtres », organisme Ă financement privĂ© ayant Ă sa tĂȘte quatre RĂ©gisseurs nommĂ©s par le Roi, parmi lesquels Antoine Lavoisier tenait un rĂŽle primordial pour l'organisation technique des productions[18] - [19].
- 1791 : la Révolution « nationalise » la Régie, les employés deviennent fonctionnaire de l'administration des Finances.
- 1794 : crĂ©ation en deux temps de l'« Agence des Poudres et SalpĂȘtres » (une agence publique et une agence privĂ©e qui seront fusionnĂ©e la mĂȘme annĂ©e).
- 13 fructidor an V(30 août 1797) : Loi sur le régime des Poudres et Explosifs.
- 1800 : le Consulat recrée une Régie.
- 1819 : recrĂ©ation du Services des Poudres et SalpĂȘtres[note 2].
- 1914 : appel aux munitionnettes pour pallier l'effort de guerre de production de munitions.
- 1941: crĂ©ation de l'Omnium des Produits Azotiques (OPA), intermĂ©diaire entre lâEtat français et la Kölner Rottweil Aktien Gesellschaft (KR), filiale allemande de lâIG Farben, reprĂ©sentant le gouvernement allemand pour lâachat de poudres et dâexplosifs aux poudreries nationales dâAngoulĂȘme, Blancpignon, Saint MĂ©dard, Toulouse, Ripault et Bergerac. Elle commande 37 tonnes de Zyklon B Ă l'usine française d'Ugine[20]. Son siĂšge social est au 11, rue de TĂ©hĂ©ran Ă Paris et ses bureaux au 91, rue Jouffroy d'Abbans[21].
- 1970 : suppression du monopole d'Ătat.
- 1971 : transmission des activités industrielles à la Société nationale des poudres et des explosifs.
Il subsista cependant jusque dans les années 1990 un « Service technique des poudres et explosifs » chargé de la gestion des tùches restant à la charge des Armées (études long terme, gestion de personnels sous statut et de sites non apportés à la SNPE, etc.)[22] - [23].
Les unitĂ©s ancĂȘtres du SIMu
De 1971 à 2010, les dépÎts munitions ainsi que les sections munitions sont rattachés par armée.
- L'armĂ©e de Terre rattachera ses artificiers Ă l'arme du MatĂ©riel et les compagnies et sections de munitions feront partie intĂ©grante des rĂ©giments du matĂ©riel. Ceux-ci sont principalement spĂ©cialisĂ©s en gestion de stockage, en dĂ©sobusage et en destruction de munitions conventionnelles ne pouvant plus ĂȘtre dĂ©livrĂ©es aux unitĂ©s de par leurs instabilitĂ©s ou leurs Ă©tat.
- L'armée de l'Air rattachera ses pétaf. aux bases aériennes. Ceux-ci sont principalement spécialisés en montage de bombes et missiles et en approvisionnement en munitions des aéronefs.
- La Marine n'utilisera quasiment que des personnels civils ouvriers d'Ătat spĂ©cialisĂ©s en pyrotechnie qui seront principalement employĂ©s sur les pyrotechnies de Brest et Toulon. Ceux-ci ne sont pas des personnels navigants ni des personnels projetables en opĂ©rations du fait de leurs statuts.
Les dĂ©pĂŽts de l'armĂ©e de l'Air et de l'armĂ©e de Terre sont constituĂ©s pour moitiĂ© de personnels militaires et pour moitiĂ© de personnels civils aux statuts de fonctionnaires ou d'ouvriers d'Ătat.
Création du SIMu
Dans le cadre d'une rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques lancĂ©e en 2007, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de fusionner les services s'occupant des munitions conventionnelles des branches de lâarmĂ©e française en une seule entitĂ©. Un document du indique que ce service aurait dĂ» ĂȘtre crĂ©Ă© le , comprendre 6 sites et employer 1 763 personnes dont 725 militaires et 1 038 civils[25].
Depuis sa crĂ©ation et, en vertu du plan « SIMu 2019 », le service a vu ses effectifs rĂ©duits de 22 %, soit environ 500 pyrotechniciens en moins de 2008 Ă 2019, alors que ses missions sont restĂ©es identiques, avec un trĂšs lourd surcroĂźt dâactivitĂ© dĂ» au regroupement des dĂ©pĂŽts. Le rĂ©fĂ©rentiel des effectifs en organisation (REO) 2015 dĂ©crit 1 390 postes, dont 85 officiers, 298 sous-officiers, 149 militaires du rang et 858 civils (51 de catĂ©gorie A, 49 de catĂ©gorie B, 122 de catĂ©gorie C et 636 ouvriers de lâĂtat). Au , les effectifs rĂ©alisĂ©s sont de 1 289 personnes composĂ©s Ă hauteur de 40 % par du personnel militaire et de 60 % par du personnel civil. Le nouveau projet de service s'appelle « SIMu 2025 ».
DépÎt dissous aprÚs la création du SIMu
Le dĂ©pĂŽt de munitions de l'armĂ©e de l'Air de CrĂ©pey en Meurthe-et-Moselle. UtilisĂ© dĂšs 1919, il est achevĂ© en 1936 puis fermĂ© le . Il porta les noms suivants : Compagnie de Munitions 642, DRMu 04.651, ESMu 04.651[26]. Il faisait partie de l'Ătablissement principal des munitions Alsace-Lorraine.
Le dĂ©pĂŽt de munitions de l'armĂ©e de l'Air de CrĂ©py-en-Laonnois dans l'Aisne[note 3].Construit en 1935, il porta les noms suivants : DRMu 04.652, DRMu Emile Dewoitine, ESMu 04.652[26]. Il faisait partie de l'Ătablissement principal des munitions Champagne-Picardie.
Le dĂ©pĂŽt de Allemant dans la Marne[note 4]. Il faisait partie de l'Ătablissement principal des munitions Champagne-Picardie.
Format 2011 Ă 2019
Les vingt dĂ©pĂŽts de munitions des trois armĂ©es en service en 2010 (dix de lâarmĂ©e de Terre, six de lâarmĂ©e de lâAir et quatre de la Marine) et sept dĂ©pĂŽts outre-mer et Ă lâĂ©tranger sont regroupĂ©s au sein de sept Ă©tablissements principaux des munitions (EPMu) en 2011[27] et dix dĂ©pĂŽts outre-mer. Dans le cadre du plan « SIMu 2019 », la fusion des Ă©chelons de direction des Ătablissements principaux des munitions (EPMu) a lieu pour permettre de passer de sept EPMu Ă quatre[28].
Ătablissement principal des munitions « Alsace-Lorraine »
Créé le , il était situé au Rozelier à Sommedieue (Meuse)[29], sur la base de Défense de Verdun. L'effectif à sa création était de 102 militaires et de 80 civils[26].
Il comprenait :
- une direction située au Rozelier (BdD de Verdun).
- le Groupement Munitions du Rozelier (BdD de Verdun). Construit par les forces américaines en 1959-1960, repris par les forces françaises en 1967. Il porta les noms suivants : 14e compagnie munitions du 9e régiment du matériel puis 5e compagnie munitions du 1er RMAT[30].
- le Groupement Munitions de Neubourg (BdD de Strasbourg-Haguenau). Construit en 1932 pour stocker les munitions de la ligne Maginot. Il porta les noms suivants : groupement technique de l'établissement régional du matériel de Gresswiller puis 14e compagnie munitions du 6e RMAT puis 7e compagnie munitions du 1er RMAT[30].
Lors des annonces du , est annoncée la fusion des EPMu « Champagne-Picardie » et « Alsace-Lorraine » entre 2015 et 2019[13].
La section de munitions (SMu) 33-870 de CrĂ©pey, dissoute le , Ă©tait rattachĂ©e Ă lâĂtablissement principal des munitions Alsace-Lorraine depuis 2011. Son insigne de tradition ainsi quâune maquette de missile air-air Matra R.511 sont conservĂ©s au Rozelier.
LâĂ©tablissement principal des munitions Alsace-Lorraine a Ă©tĂ© dissous le . Les groupements munitions Le Rozelier et Neubourg sont dĂ©sormais rattachĂ©s Ă lâĂ©tablissement principal des munitions Champagne-Lorraine, dont le commandement est situĂ© Ă Brienne-le-ChĂąteau.
Ătablissement principal des munitions « Aquitaine »
Créé le , il est situé sur le site de la base aérienne no 120. Il emploie, en 2011, 54 militaires et 38 civils[26].
Il comprend :
- le Groupement Munitions de Cazaux. Construit en 1974, il porta les noms suivants : DMu no 04/653, ESMu 04/653 et comprend neuf groupes de munitions de l'Armée de l'air française[31] ;
- le Groupement Munitions de Sedzere. Construit en 1954, il fut reconstruit en 2003. Il porta les noms suivants : 5e compagnie munitions de SedzÚre du 3e régiment du matériel[26].
Ătablissement principal des munitions « Bretagne »
Créé le , il est situé à l'ex pyrotechnie Saint-Nicolas à Guipavas. Il emploie, en 2011, 11 militaires et 179 civils[26].
Il comprend :
- la Section Munitions de Coëtquidan. Il porta les noms suivants : 14e compagnie munitions du 2e régiment du matériel[26] ;
- le Groupement munitions de Saint-Nicolas. Créé en 1860, il fut occupée par l'armée allemande de 1940 à 1944, il fut sous la responsabilité de la DGA à partir de 1997 puis sous la responsabilité du service de soutien de la flotte de l'arsenal de Brest[32] à partir de 2000.
Ătablissement principal des munitions « Centre »
Créé le , il est situé à Savigny-en-Septaine sur le site de la base aérienne 702 Avord. Il emploie, en 2011, 94 militaires et 90 civils et il est réparti sur 400 hectares[26].
Il comprend :
- le Groupement Munitions de Savigny-en-Septaine. Construit en 1957, il porta les noms suivants : entrepÎt de munitions no 605, EntrepÎt de l'Armée de l'Air no 605, équipe technique armements munitions 63.600, section de transit et de contrÎle no 11.605 ;
- le Groupement Munitions de Salbris issue de l'ex-détachement munitions Terre à Salbris[33] - [34].
Lors des annonces du , est annoncé la fermeture à l'été 2017 du Groupement Munitions de Salbris[13].
Ătablissement principal des munitions « Champagne-Picardie »
Créé le , il est situé à Brienne-le-Chùteau (Aube), il emploie, en 2011, 170 militaires et 134 employés civils[35] - [26].
Il comprend :
- le Groupement Munitions de Brienne-le-ChĂąteau, issue de l'ETAMAT de Brienne-le-ChĂąteau. Celui-ci abrite la zone dâentraĂźnement « mĂ©tier munitions » du SIMu[36] ;
- le Groupement Munitions de Connantray-Vaurefroy. Construit en 1960 par les forces américaines, il porta les noms suivants : en 1975, 771e Compagnie Munitions ; en 1977, 771e Groupement de Munitions ; en 1985, 4e CMu du 8e RMAT ; en 1990, 4e CMu du 4e RMAT ; en 1992, détachement de l'ETAMAT de Brienne-le-Chùteau ; en 1996, 6e Compagnie de Munitions du 1er RMAT ; en 1999, 4e CMu du 8e RMAT puis en 2005, 6e CMu du 1er RMAT[26] - [note 5] - [37].
Lors des annonces du , est annoncé la fermeture à l'été 2016 du Groupement Munitions de Connantray[34], ainsi que le regroupement des EPMu « Champagne-Picardie » et « Alsace-Lorraine » entre 2015 et 2019[13].
Ătablissement principal des munitions « MĂ©diterranĂ©e »
CrĂ©e le , il est situĂ© dans la pyrotechnie de Toulon. Il emploie, en 2011, 3 ingĂ©nieurs de lâarmement, 64 militaires des trois armĂ©es et 238 civils[38].
Il comprend :
- le Groupement Munitions de Toulon dans l'emprise du port militaire de Toulon. Il est aussi nommée Pyrotechnie de Toulon. Son emprise est de 90 hectares et, en 2008, environ 2 000 t de munitions y sont entreposées[39] ;
- le Groupement Munitions de Tourris ;
- le Groupement Munitions de Canjuers (installé dans le camp de Canjuers). Il porta les noms de : 5e compagnie munitions de Canjuers du 4e régiment du matériel et de ERGMu de Canjuers ;
- le Groupement Munitions de Solenzara issue de la base aérienne 126 Solenzara.
Ătablissement principal des munitions « Provence »
Créé le , il est situé à Miramas (Bouches-du-RhÎne). Il emploie, en 2011, environ 120 militaires et 101 personnels civils[26].
Il comprend :
- le Groupement Munitions de Billard. Créé le , il a été évacué en 1966 puis reconstruit en 1985. Il a été rattachée à l'ETAMAT de St EgrÚve puis de Lyon et enfin devient une section munitions du 7e RMAT[note 6] - [34] ;
- le Groupement Munitions de Fontvielle issue du dépÎt Marine de Fontvieille ;
- le Groupement Munitions de Miramas. Créé en 1923 en tant que parc d'artillerie d'Istres-Miramas. Il porta les noms suivants : détachement du 4e régiment du matériel[40] et ERGMu de Miramas[26].
Lors des annonces du , est annoncé la fermeture à l'été 2015 du Groupement Munitions de Billard ainsi que la fermeture du Groupement Munitions de Fontvieille à l'été 2019[13]. En , la fermeture de Fontvielle est reporté en attente de la fin des travaux de modernisation à Miramas[28].
Directeur du SIMu depuis sa création
Année de commandement | Grade durant son commandement | Prénom Nom |
---|---|---|
au 01 | général de division | Stéphane Ovaere |
[41] au | général de division aérienne | Philippe Toubin |
[42] au 14 août 2022 | général de division | Noël Olivier |
15 août 2022[43] | général de brigade | Eric Laval |
Faits divers
Traditions et patrimoine
CrĂ©Ă© par arrĂȘtĂ© le , son fanion a Ă©tĂ© remis Ă son premier directeur le [45].
HĂ©raldique
- Description de l'insigne du SIMu (visible en haut de cette page) : de forme gĂ©nĂ©rale, Ă©cu français ancien dâor. Rempli de bleu roi. En abĂźme, une explosion sang et or. Au centre, les insignes du services des poudres et l'insigne interarmĂ©es fusionnĂ©s.
La forme générale rappelle la forme d'un obus, le bleu est la couleur de l'interarmées, l'insigne du services des poudres lie le service au passé et l'explosion confirme la spécificité technique du services.
FĂȘte d'arme
Les personnels du SIMu sont placĂ©s sous le patronage de sainte Barbe qui, pour avoir refusĂ© d'abjurer sa foi fut enfermĂ©e dans une tour. Son pĂšre y mit le feu pour la punir. Sainte Barbe rĂ©ussit Ă s'enfuir mais fut retrouvĂ©e par son pĂšre, qui lui arracha les seins puis la dĂ©capita. Le ciel aussitĂŽt foudroya ce pĂšre indigne. Elle est cĂ©lĂ©brĂ©e le , et il s'agit donc de la fĂȘte de tous les artilleurs, les sapeurs, les canonniers, les artificiers, les pyrotechniciens, les ingĂ©nieurs de combat, les mĂ©tallurgistes, les dĂ©mineurs et autres corporations liĂ©es au feu.
Calot de tradition
Les personnels issus de l'Armée de Terre peuvent porter le calot de tradition de l'arme du Matériel. Les calots, aussi appelés bonnets de police, sont de couleur bleu foncé avec un fond et un passepoil de couleur gris de plomb.
Surnoms et appellations
Le personnel constituant le service est issu des différentes spécialités liées aux munitions de chaque armée. De ce fait, il porte des appellations différentes en fonction de leurs armées d'origine :
Les artificiers issus de l'Armée de Terre sont surnommés artifs, pétardiers.
Les mĂ©caniciens armements issus de l'ArmĂ©e de l'Air[note 7] sont surnommĂ©s PĂ©taf (Pyro Ălectro Technicien en Armement et FusĂ©e).
Les pyrotechniciens sont issus de la Marine et sont surnommés Boum.
Le personnel civil issu des trois armĂ©es sont ouvriers d'Ătat en pyrotechnie ou fonctionnaires.
Amicale des Pyrotechniciens des Armées (APYRA)
L'APYRA, association loi 1901 rĂ©putĂ©e dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, a pour buts :
- de conserver et de resserrer les liens d'amitié fraternelle entre les artificiers et les pyrotechniciens des Armées ;
- de développer l'esprit de solidarité ;
- de conserver au mieux le contact entre tous ses membres ;
- dâĆuvrer en toutes circonstances pour le renom de la spĂ©cialitĂ© ;
- d'améliorer l'information afin de faire mieux connaßtre les spécificités de la spécialité ;
- de concourir à la formation des jeunes générations et à la sensibilisation du grand public sur les risques présentés par les engins pyrotechniques.
Fort de son dynamisme, lâamicale accueille tous les pyros des armĂ©es et donc le personnel du SIMu.
Pour en savoir plus voir le site internet : http://www.amicaledespyrotechniciens.fr/
Les munitions tu serviras, avec amour et tendrement ;
Grande douceur tu leurs devras, en les couvant obstinément.
Douche ou bain leur Ă©viteras, coup de soleil pareillement ;
Bon toit, bon lit, leur choisiras, te conduisant bien galamment.
Le feu du ciel redouteras, la cigarette Ă©galement ;
Le désherbage effectueras, avec grand soin, fidÚlement.
Fils de Bacchus tu ne seras, sous peine d'Ă©miettement ;
De l'eau bien pure tu boiras, afin de vivre longuement.
Les B.O. douze éplucheras, et les D.M. assidûment ;
En chaque jour tu puiseras une leçon modestement.
Chaque matin travailleras plus que la veille prudemment ;
Ainsi le soir tu reviendras à tes amours, passionnément.
Obus et bombes charmeras, mines et piĂšges mĂȘmement ;
Sage astucieux te montreras en les cueillant frivolement.
En campagne tu livreras tous tes trésors rapidement ;
Un Ćil ouvert tu garderas mĂȘme en dormant, nonchalamment.
Les combattants tu serviras jusqu'Ă complet Ă©puisement ;
Digne d'eux te rĂ©vĂšleras, bien qu'en Ćuvrant obscurĂ©ment.
Sur tout, sur tous tu veilleras, partout, toujours, activement ;
Et puis un jour tu partiras, sans artifice... tristement...
Capitaine Henri MARTIN,
professeur Ă l'Ă©cole des Munitions
Quartier LariboisiĂšre
Lieux de mémoire
En France
- Ă la suite de la fermeture du dĂ©pĂŽt de Novo Selo, la plaque apposĂ©e, le , par le gĂ©nĂ©ral de Kermabon, reprĂ©sentant les Ă©lĂ©ments français du Kosovo et baptisant ce dĂ©pĂŽt du nom de l'adjudant Patrice Villeminot, mort en service, est revenu en France et est exposĂ©e dans le hall d'accueil de lâĂchelon central du SIMu, Ă Versailles[16].
Notes et références
Notes
- En matiÚre de sécurité pyrotechnique et de sécurité militaire (test effectué par les Américains sur des igloos stradley)
- Le rattachement administratif fluctuera entre les Armées et le MinistÚre des Finances jusqu'en 1971.
- Dissous en 2012.
- Dissous en 2013.
- Dissous le 30 juin 2016.
- Dissous en 2015.
- Et n'ont pas tous été intégrés au service, une partie étant dans le CSFA.
Références
- GĂ©rard Longuet, « ArrĂȘtĂ© du 25 mars 2011 portant crĂ©ation, organisation et fonctionnement du service interarmĂ©es des munitions », LĂ©gifrance, (consultĂ© le )
- « INSTRUCTION N° 11-830/DEF/SIMu/RES/JUR fixant les missions, l'organisation et le fonctionnement du service interarmées des munitions. », sur boc.sga.defense.gouv.fr
- Nicolas Bays et Nicolas Dhuicq, Rapport d'information dĂ©posĂ© en application de lâarticle 145 du RĂšglement par la commission de la dĂ©fense nationale et des forces armĂ©es en conclusion des travaux dâune mission dâinformation sur la filiĂšre munitions, AssemblĂ©e nationale, , 86 p. (lire en ligne).
- Décret no 2013-973 du 29 octobre 2013 relatif à la prévention des risques particuliers
- ArrĂȘtĂ© du 27 dĂ©cembre 2019 fixant les missions et l'organisation du service interarmĂ©es des munitions (lire en ligne)
- « ArrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 2020 fixant les missions et l'organisation du service interarmĂ©es des munitions - LĂ©gifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le )
- « Service interarmées des munitions (SIMU) », Service-public, (consulté le )
- ArrĂȘtĂ© du 27 dĂ©cembre 2019 portant organisation de l'Ă©tat-major des armĂ©es (lire en ligne)
- Lefebvre et S. Deperrois, « VIDĂO - PlongĂ©e au cĆur du plus grand dĂ©pĂŽt de munitions de lâarmĂ©e française », sur TF1, (consultĂ© le ).
- « Organisation du SIMu », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Fusionnement des EPMu du SIMu. », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Fusionnement des etablissements principaux du service interarmees des munitions. », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
- MinistÚre de la Défense, « Restructurations 2015 », sur defense.gouv.fr
- [PDF]MinistĂšre de la DĂ©fense, « ArrĂȘtĂ© PPRT signĂ© le 2 mai 2013 », sur Direction de lâenvironnement, de lâamĂ©nagement et du logement de La RĂ©union, (consultĂ© le )
- [PDF]« INSTRUCTION N° 3786/DEF/SIMu/TECH/LM relative aux mesures applicables par le service interarmées des munitions lors des versements ou mises en dépÎt dans ses établissements principaux des munitions de métropole et dépÎts de munitions outre-mer, de munitions et d'éléments constitutifs de munitions n'appartenant pas au ministÚre de la défense et dites de saisie. », sur Bulletin officiel des armées, (consulté le )
- Amicale des Artificiers du Matériel de l'Armée de Terre., L'Espolette, vol. N°150, 3e trimestre 2014, 26 p.
- L'Espolette, vol. n° 144, Amicale des Artificiers du Matériel de l'Armée de Terre, 1er trimestre 2013
- Lucien Scheler, « Lavoisier et la rĂ©gie des poudres », Revue d'histoire des sciences, vol. 26, no 3,â , p. 192-222 (lire en ligne).
- « MĂ©morial des poudres et salpĂȘtres, tome 7, 1894 - France | Artillerie | Poudre Ă canon », sur Scribd (consultĂ© le )
- « La France a produit pour les nazis des quantitĂ©s massives de Zyklon B », L'HumanitĂ©,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Omnium des Produits Azotiques, France Archives
- « La grande tenue ou tenue de ville des officiers du Service des Poudres. », sur tenue31.fr (consulté le )
- « MĂ©morial des poudres et salpĂȘtres, tome 5, 1892 - France | Piston | mesure de pression », sur Scribd (consultĂ© le )
- « Leyment...Histoire de l'entrepÎt de réserve générale de munitions (E.R.G.Mu) », sur Amicale des Artificiers (consulté le ).
- « SIMu : le fanion remis », FĂ©dĂ©ration nationale des travailleurs de l'Ătat CGT, (consultĂ© le )
- L'Espolette : Spécial SIMu, vol. n° 139, Amicale des Artificiers du Matériel de l'Armée de terre, 4e trimestre 2011, 24 p.
- Philippe Chapleau, « La Bretagne a son EPMu, l'un des 7 établissements principaux des munitions », Ouest-France, (consulté le )
- RESTRUCTURATIONS DU MINISTĂRE DE LA DĂFENSE Principales mesures 2017, , 15 p. (lire en ligne), p. 6.
- [PDF] « L'établissement principal des munitions est né. », L'Est républicain, (consulté le )
- « ArrĂȘtĂ© du 24 dĂ©cembre 2010 fixant la liste des opĂ©rations de restructuration ou de rationalisation des fonctions d'administration gĂ©nĂ©rale et de soutien commun des services et Ă©tablissements du ministĂšre de la dĂ©fense ouvrant droit Ă certaines indemnitĂ©s de restructuration », Journal Officiel, (consultĂ© le )
- [PDF] « Ădition Chronologique n°18 du 6 mai 2011 PARTIE PERMANENTE ArmĂ©e de l'air Texte n°17 », Bulletin officiel des armĂ©es, (consultĂ© le )
- MinistÚre de la Défense, « La Bretagne a son EPMu, l'un des 7 établissements principaux des munitions », sur https://www.defense.gouv.fr
- « Question N° : 1204 de M. Patrice Martin-Lalande (Union pour un Mouvement Populaire - Loir-et-Cher) », Assemblée nationale française, (consulté le )
- Henri Weill, « Restructurations 2015 », sur Ainsi va le monde, (consulté le ).
- « Le dĂ©pĂŽt de munitions de Brienne-le-ChĂąteau fait grĂšve », L'Est-Ăclair, (consultĂ© le )
- MinistĂšre de la DĂ©fense, « Inauguration de la nouvelle zone dâentraĂźnement « mĂ©tier munitions » », sur https://www.defense.gouv.fr
- www.lest-eclair.fr, « Le dépÎt de munitions de Connantray dans la Marne ferme définitivement » (consulté le )
- « CĂ©rĂ©monie de crĂ©ation de lâEtablissement Principal Munitions MĂ©diterranĂ©e », TV83, (consultĂ© le )
- « Toulon Immersion en zone interdite », sur Var-Matin, (consulté le )
- Florian Dacheux, « Le régiment de Miramas devient un établissement du service interarmée des munitions (vidéo) », Maritima-Info, (consulté le )
- « Philippe Toubin - Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
- Décret du 21 février 2018 portant promotion et affectation, nomination et affectation, promotions dans la 1re section, nominations dans la 2e section d'officiers généraux (lire en ligne)
- Décret du 11 août 2022 portant affectations d'officiers généraux
- Luc Leroux (Marseille correspondant), « Double enquĂȘte sur le vol dâexplosifs sur un site militaire Ă Miramas », Le Monde.fr,â (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le )
- « SIMu : le fanion remis », Union nationale des syndicats autonomes-Défense du CMG de Brest, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- « Mémorial des poudres (Paris) », sur gallica.bnf.fr
- IG Vannetzel, Le Service des Poudres, .
Articles connexes
Liens externes
- « Amicale des pyrotechniciens des armées (APYRA) », sur amicaledespyrotechniciens.fr
- « AF3P : l'association des spécialistes en produits explosifs et en pyrotechnie », sur af3p.org