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Crépy (Aisne)

Crépy, anciennement « Crépy-en-Laonnois », est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Crépy
Crépy (Aisne)
La mairie.
Blason de Crépy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Laon
Maire
Mandat
Fabrice FĂ©ron
2020-2026
Code postal 02870
Code commune 02238
DĂ©mographie
Gentilé Crépynois, Crépynoise
Population
municipale
1 798 hab. (2020 en diminution de 7,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 65 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 36â€Č 18″ nord, 3° 30â€Č 53″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 183 m
Superficie 27,7 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Laon-1
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Crépy
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Crépy

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
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    CrĂ©py est situĂ© Ă  32 km au sud-est de Saint-Quentin, Ă  53 km au nord-ouest de Reims et Ă  trente kilomĂštres au nord-est de Soissons, et est sur le tracĂ© de l'ancienne route nationale 44 (actuelle RD 1044).

    Le bourg est desservi par la gare de CrĂ©py - Couvron, point d'arrĂȘt non gĂ©rĂ© sur la ligne d'Amiens Ă  Laon, desservie par des trains rĂ©gionaux TER Hauts-de-France.

    Le territoire de la commune est limitrophe de neuf communes.

    Hydrographie

    La commune est drainée par un ruisseau, la Buzelle, qui y prend sa source et se jette à Pouilly-sur-Serre dans la Serre, affluent de l'Oise et donc sous-affluent de la Seine.

    Hameaux et Ă©carts

    Les hameaux de Crépy :

    • Vertefeuille, Ă  trois kilomĂštres vers Saint-Quentin ;
    • les fermes de But et Dandry ;
    • le Morieulois et Bellevue.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 731 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aulnois-sous-Laon », sur la commune d'Aulnois-sous-Laon, mise en service en 1988[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 693,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lĂšs-Clercs, mise en service en 1933 et Ă  31 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,3 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Crépy est une commune rurale[Note 6] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (63,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), forĂȘts (28,5 %), zones urbanisĂ©es (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,1 %), prairies (1,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Le site de Crépy est d'origine trÚs ancienne : une hache celtique en silex a été trouvée dans la montagne de Crépy et la présence des Mérovingiens est acquise[21] - [22].

    CrĂ©py, site dĂ©fensif gallo-romain, Ă©tait probablement un vicus (petit bourg) dĂšs le VIIe siĂšcle. Au XIe siĂšcle, la ville Ă©tait propriĂ©tĂ© des moines de Saint-Vincent de Laon puis de ceux de Saint-Jean de la mĂȘme ville, et enfin des rois de France qui la gardĂšrent jusqu’en 1780 [23].

    CrĂ©py a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en commune en 1184 sous le rĂšgne de Philippe Auguste. Elle compte parmi celles qui porteront assistance au roi lors de la bataille de Bouvines[24] - [25]. Le sceau de la commune de CrĂ©py-en-Laonnois Ă©tait de forme ovale, il reprĂ©sentait saint Pierre assis et tenant un livre Ă  senestre et Ă  dextre deux clĂ©s adossĂ©es, on voyait Ă  contre-scel une main tenant Ă©galement deux clĂ©s adossĂ©es ; on lisait l’inscription suivante : « Claves Beati Petri »[26].

    Une des pages du traité de 1544.

    Un traitĂ© de paix, la trĂȘve de CrĂ©py-en-Laonnois, y fut signĂ© entre Charles Quint et François Ier en 1544.

    La ville a été concernée par de nombreux conflits armés, et a été prise par les Anglais en 1373, les Bourguignons, puis les Armagnacs en 1418, les Bourguignons de nouveau en 1420, les calvinistes en 1568, les Ligueurs en 1590 :

    • Guerre de Cent Ans (1337-1453)[27] - [28] - [23] - [24] : dĂ©but de la construction des remparts en 1358, fin de la construction 1377. L’objectif est de fortifier la ville contre l’invasion anglaise avec l’autorisation du rĂ©gent Charles V le Sage, fils du roi Jean II le Bon fait prisonnier des Anglais en 1356. En 1338, CrĂ©py, place forte, est saccagĂ©e par les Anglais. En 1359, ils tentent de nouveau de s’en emparer, et sont repoussĂ©s. Ils pillent la ville en 1373.
    Les habitants de Laon, qui avaient vu de mauvais Ɠil Ă©lever les fortifications de CrĂ©py, saisissent cette occasion pour en demander la dĂ©molition au duc de Bourgogne qui la leur accorde.
    • Conflit entre Royaume de France (François Ier) et le Saint-Empire romain germanique (Charles Quint)[23] - [28] - [24]: un traitĂ© de paix y est signĂ© entre Charles Quint et François 1er le . Charles Quint avait investi la Champagne et faisait route vers Boulogne pour rejoindre Henri VIII.
    • Conflit entre calvinistes et catholiques[23] - [24] : les calvinistes s'emparent de la ville en 1568, le duc de Mayenne et les ligueurs l’assiĂšgent en 1590, puis aprĂšs un premier Ă©chec rĂ©ussissent Ă  s'en emparer. Une partie des habitants est massacrĂ©e. Les habitants de Laon, toujours acharnĂ©s contre leurs voisins, en rasent les fortifications. Henri de Navarre devenu Henri IV fait reconstruire les remparts de la ville. Les guerres de Religion cessent avec l'Édit de Nantes.
    • Conflit entre Français et Espagnols (guerre de Trente Ans 1618-1648)[29] - [24] : la guerre de Trente Ans oppose Espagnols et Français : le nord de l'Aisne et de la Somme sont occupĂ©s.
    • Conflits durant la Fronde[30] : en 1649, le bourg est pillĂ© deux fois par les troupes Ă©trangĂšres au service de France et neuf ans aprĂšs, les soldats du rĂ©giment de Wurtemberg de passage Ă  CrĂ©py y mettent le feu ; soixante-dix maisons sont dĂ©truites par les flammes.
    La commune a subi des destructions pendant la guerre[31] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [32].
    Les activités économiques au XIXe siÚcle[33]

    L'exploitation des actes d'état civil numérisés des Archives départementales de Crépy de 1805 à 1905 donne un bon aperçu sur l'ensemble des activités de la commune. Sur la période étudiée, la population est majoritairement constituée de manouvriers et d'ouvriers sans que les informations données dans les actes nous fournissent un éclairage précis sur les secteurs d'activités dans lesquels ils travaillent.

    Il apparaßt, au regard des indications portées sur les actes, que l'on peut distinguer plusieurs dominantes de la vie économique de la commune sur cette période.

    Jusqu'aux annĂ©es 1860 le vignoble a marquĂ© l'activitĂ© avec ses mĂ©tiers dĂ©rivĂ©s (tonneliers, cerceliers, marchand de vins, vinaigriers...) parallĂšlement Ă  l'Ă©levage avec ses bergers, pĂątres, proyers et bouviers, Ă  la culture sur des exploitations aux mains de quelques familles de propriĂ©taires, au textile avec ses mulquiniers, drapiers, tailleurs d'habits, couturiĂšres et autres activitĂ©s dĂ©rivĂ©es, ainsi qu'Ă  l'exploitation de la forĂȘt, avec bĂ»cherons et scieurs de long et l'exploitation des carriĂšres avec ses chaufourniers, cribleurs et casseurs de grĂšs.

    La gare de Crépy-Couvron.

    Si ces secteurs d'activitĂ© Ă©conomique, Ă  l'exception du vignoble, ont perdurĂ©, l'activitĂ© a ensuite Ă©tĂ© marquĂ©e par la fabrique de sucre et le Chemin de Fer du Nord. Sur l'ensemble de la pĂ©riode l'armĂ©e est Ă©galement trĂšs prĂ©sente bien que les rĂ©giments d’Infanterie soient stationnĂ©s sur La FĂšre.

    Il apparaßt également que la commune était dotée de nombreux services administratifs (Contributions indirectes, Poste et Télégraphe....) et de santé (chirurgiens, officiers de santé, sages-femmes, pharmaciens), et que de nombreux artisans et commerçants avaient pignon sur rue.

    Par ailleurs la commune était au centre d'une activité particuliÚre pour bon nombre de foyers, à savoir celle qui consistait à accueillir en nourrice des enfants abandonnés en provenance des Hospices de Paris et de Laon.

    Toponymie

    Entrée de Crépy.

    CrĂ©py est issu de l'anthroponyme latin Crispus ("Le FrisĂ©"), suivi du suffixe -acum dĂ©signant l’appartenance d’un domaine Ă  un homme[34].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Crépy est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[36]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[36], et de la premiÚre circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1876[38] M. Cardot
    1877[39] aprĂšs 1879 M. Dangenne
    avant 1988 ? Roger Joachim
    mars 2001 mars 2014 Pierre Vivenot[40]
    mars 2014 En cours
    (au 12 juillet 2020)
    Fabrice FĂ©ron SE Cadre
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[41]

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 1 798 habitants[Note 8], en diminution de 7,61 % par rapport Ă  2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1461 3391 2951 3061 4631 5181 5671 6541 528
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4751 6341 7581 7171 7131 6861 7061 6651 711
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6481 5601 5311 5941 4141 2721 3361 3881 689
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5671 5341 4411 5431 5741 7101 8211 8321 946
    2017 2020 - - - - - - -
    1 8371 798-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    La population et les hameaux[33] - [46]

    Preuve de l'importance et de la vitalité de la commune, la population est estimée à 500 feux à la fin du XIIIe siÚcle. Elle reçut une foire franche en 1360.

    La population de la commune n'a cessĂ© d'Ă©voluer environ 600 habitants en 1698, 850 habitants en 1760, 1 518 habitants en 1856, 1 689 habitants en 1954, 1 921 habitants en 2011. Parce qu'elles sont nĂ©es, se sont mariĂ©es ou sont dĂ©cĂ©dĂ©es dans la commune, les personnes dont les patronymes figurent dans les actes d’état civil de la pĂ©riode 1805-1905 ont donnĂ© Ă  CrĂ©py une physionomie particuliĂšre. Certaines de ces familles dont il est fait mention dans les actes de cette pĂ©riode sont prĂ©sentes dans la commune dĂšs avant les annĂ©es 1750, d'autres sont d'implantation plus rĂ©cente mais sont considĂ©rĂ©es aujourd'hui comme des « vieilles Â» familles de CrĂ©py. En tout Ă©tat de cause, le relevĂ© des actes permet de prendre connaissance des communes dont les familles sont issues.

    Si majoritairement les unions se faisaient entre personnes natives de CrĂ©py, ce qui explique les liens existant entre les diffĂ©rentes familles, on allait aussi chercher l'Ăąme sƓur dans les communes avoisinantes (Besny-Loizy, Bucy-lĂšs-Cerny, Cerny-lĂšs-Bucy, CessiĂšres, Couvron, Laon, La FĂšre, Mesbrecourt, Saint Nicolas-aux-bois, Saint-Gobain, Vivaise... et aussi dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1900 Ă  Paris).

    Du fait sans aucun doute des conditions de vie et/ou de la situation sanitaire d'ensemble de nombreuses phases de dĂ©cĂšs (Ă©pidĂ©mies, accidents) touchant adultes et enfants de toutes les classes sociales peuvent ĂȘtre constatĂ©es sur la pĂ©riode.

    AprĂšs la guerre de 1914-1918, la physionomie de la commune change avec l'arrivĂ©e de migrants polonais, italiens et belges venus chercher du travail, participer Ă  la reconstruction du pays et qui faisant souche constitueront avec les familles prĂ©cĂ©demment prĂ©sentes le « noyau dur » de la population. L'essor Ă©conomique et l’élĂ©vation du niveau de vie qui l'accompagne, le dĂ©veloppement du lotissement du Beffroi Ă  partir des annĂ©es 1980 marqueront une nouvelle Ă©tape dans la structure de la population.

    Si la population Ă©tait concentrĂ©e jusqu'Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale Ă  l'intĂ©rieur des remparts de la ville, nombre d’habitants vivaient Ă  l’écart dans les dĂ©pendances (hameaux ou lieux-dits).

    Deux hameaux regroupaient un nombre non négligeable d'habitations et d'activités :

    • le hameau dit « le Morieulois Â» Ă©tait situĂ© sur le chemin qui menait de CrĂ©py Ă  Coucy-le-ChĂąteau au-delĂ  du mont SĂ©rival, actuel Mont Kennedy. Il ne reste aujourd'hui que trĂšs peu d'habitations ;
    • le hameau de « Vertefeuille Â», dĂ©nommĂ© selon les pĂ©riodes « les Vertes Feuilles Â», « la Verte Feuille Â» Ă©tait Ă©galement actif et situĂ© au bord de l’actuelle route dĂ©partementale 1044, jadis route royale 44, puis route impĂ©riale et enfin route nationale 44 de Cambrai Ă  Laon.

    D'autres hameaux ou lieux-dits ne comportaient qu'une ferme, ou qu'un moulin ou encore qu'une maison isolée : Bût, Dandry, le Mont de Joie, Bellevue, le Chaufour, le Lavier, le Moulin de la Tombelle, le Grand moulin, Constantine, Santigny. Ces deux derniÚres appellations ont disparu des cartes actuelles[Note 9].

    Éducation

    • École maternelle de CrĂ©py (rue du 14-Juillet)
    • École primaire Victor-Schoelcher de CrĂ©py (ruelle Hermance-Belseur) Ă©cole publique, acadĂ©mie d'Amiens, zone B 244 Ă©lĂšves

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques :

    Église Notre-Dame.

    Sites :

    • Les remparts : talus entourant le village, ancien systĂšme de dĂ©fense, aujourd'hui plantĂ© de pommiers Ă  cidre.
    Une trace des remparts, dont la construction et le dĂ©mantĂšlement sont trĂšs liĂ©s Ă  l’histoire de CrĂ©py, ville fortifiĂ©e dĂšs le XIVe siĂšcle, subsiste avec les voies dĂ©nommĂ©es aujourd’hui « rempart du nord » et « rempart du midi ».
    Les remparts Ă©taient constituĂ©s d'un mur de maintien, un remblai en pente douce cĂŽtĂ© ville, et un remblai abrupt cĂŽtĂ© extĂ©rieur avec un chemin de ronde, un fossĂ© de fortification permettant d’inonder les marais qui entouraient la ville. Des parties de fossĂ© Ă©taient maintenues en eau en permanence, d’autres Ă©taient inondĂ©es en cas de besoin par trois Ă©cluses situĂ©es Ă  la porte de Saint-Quentin, au lavoir du Parlement et Ă  la porte de Laon.
    Jusqu’en 1590 seules deux portes fortifiĂ©es permettaient d’accĂ©der Ă  la ville : la porte de Saint-Quentin et la porte de Laon[49] - [50] - [28].
    AprÚs 1590 et jusque la construction de la route Laon - La FÚre dans les années 1780 des nouveaux accÚs ont été ouverts : accÚs à la route de La FÚre (la porte Frise), à la route de Laon, à la route de Brie (Pont-Rouge), à la route de Coucy (Porte sablonniÚre), à la route de Couvron (modification de la porte de Saint-Quentin).
    Le dĂ©mantĂšlement dĂ©finitif des remparts a eu lieu, en toute probabilitĂ©, au XVIIe siĂšcle sur ordre de Mazarin Ă  l'instar des remparts d’autres communes de la rĂ©gion.
    • Le lavoir dit du Parlement
    • L'abreuvoir du Fer Ă  cheval. L'abreuvoir dit « du Fer Ă  Cheval » ferme le quartier Notre-Dame avec Ă  l'opposĂ© le lavoir du Parlement. L'abreuvoir est alimentĂ© par le ru, la Buzelle, qui poursuit son cours en voie souterraine de l'abreuvoir jusqu'au lavoir du Parlement.
    • La maison natale d'Émile Dewoitine[51] - [52] : SituĂ©e au no 22 rue Vigneron, face Ă  l’église Notre-Dame, cette maison est la maison natale d'Émile Dewoitine, avionneur, nĂ© le 26 septembre 1892. Émile Dewoitine, qui, aprĂšs de brillantes Ă©tudes sur Laon, avait quittĂ© son pays natal, a pris une photo de sa maison vers 1955, lors d’un passage dans la commune. Il vendit cette maison en 1958 aprĂšs en avoir hĂ©ritĂ©. Une plaque a Ă©tĂ© apposĂ©e sur cette maison en 1987, Ă  l’initiative du conseil municipal et en prĂ©sence de l’épouse d’Émile Dewoitine et quelques membres du personnel de l’AĂ©rospatiale.

    Les Monts :

    • Autrefois dĂ©nommĂ© Mont SĂ©rival, le mont Kennedy a Ă©tĂ© ainsi dĂ©nommĂ© Ă  l'initiative de Roger Joachim, ancien maire de CrĂ©py, en l'honneur et en souvenir des AmĂ©ricains basĂ©s Ă  Couvron. Un monument a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© Ă  la mĂ©moire des frĂšres Kennedy et a Ă©tĂ© ensuite transfĂ©rĂ© prĂšs du monument aux morts Ă  la suite des dĂ©gradations successives Ă  son encontre. Kennedy
    • L'Ermitage, propriĂ©tĂ© communale en partie cultivĂ©e
    • La Tombelle qui abrite une ancienne champignonniĂšre ; tumulus et vestiges celtiques
    • Les Avrilmonts oĂč est situĂ© le rĂ©servoir d'eau qui alimente la commune et plusieurs villages limitrophes.

    Personnalités liées à la commune

    Plaque sur la maison natale d'Émile Dewoitine.
    • Émile Dewoitine, nĂ© Ă  CrĂ©py le . Industriel français, constructeur aĂ©ronautique qui Ă  partir de 1920 a dĂ©veloppĂ© un grand nombre d'avions aussi bien civils que militaires.
      D'importantes usines implantées à Toulouse ont produit plus d'une cinquantaine de modÚles différents jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Poursuivi pour collaboration aprÚs la guerre, il meurt à Toulouse en 1979.
    • Henri Milloux[53], mathĂ©maticien, nĂ© Ă  CrĂ©py le . Élu membre non rĂ©sidant de l'AcadĂ©mie des sciences le 11 mai 1959 (section de gĂ©omĂ©trie). Presque tous ses travaux se rapportent Ă  la thĂ©orie des fonctions analytiques d'une variable complexe (discipline qui a connu un dĂ©veloppement considĂ©rable, notamment en France, Ă  la fin du siĂšcle dernier et au dĂ©but de celui-ci). Henri Milloux est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Bordeaux le 28 juin 1980.

    HĂ©raldique

    Blason de Crépy Blason
    De gueules à trois épis de blé tigés et feuillés d'or passés en pal et en sautoir, au chef cousu de France[54].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Constantine Ă©tait situĂ© en limite de commune Ă  la Haute Borne sur la droite de l’actuelle route dĂ©partementale 1044 en partant de CrĂ©py vers Laon, ce lieu-dit a Ă©tĂ© le siĂšge d’une auberge de 1857 Ă  1890 avant que la maison ne soit vendue Ă  la Sucrerie de CrĂ©py et ne tombe en ruine aprĂšs- guerre ; Santigny, lieu-dit siĂšge d’une abbaye de religieuses bĂ©nĂ©dictines formĂ©e en 1144, situĂ©e sur la commune de CrĂ©py Ă  la limite du territoire de Couvron, dĂ©pendance de l’Abbaye Sainte-Marie de Berteaucourt et dont les biens furent acquis par le chapitre de Laon en 1302

    Références

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « CrĂ©py », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).
    • Carte spĂ©ciale des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es : 22 SE, Laon [Sud-Est], Service gĂ©ographique de l'armĂ©e, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
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