Accueil🇫🇷Chercher

Genillé

Genillé (prononcé [ ʒənije]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Habité dès le Néolithique, ce bourg rural de la vallée de l'Indrois fut un important vicus attesté dès l'époque mérovingienne, époque à laquelle on y battait monnaie. L'histoire de la paroisse est marquée par deux personnages, Adam Fumée proche conseiller de Charles VII, Louis XI puis Charles VIII dans la seconde moitié du XVe siècle puis Michel de Marolles au XVIIe siècle, abbé de Villeloin, grand collectionneur, homme de lettres et de salons. Au milieu du XIXe siècle, une grande ferme s'installe à Genillé, mettant en œuvre les techniques de culture les plus modernes et le président Patrice de Mac Mahon y fait une visite en 1877 ; l'exploitation se poursuit, avec des fortunes diverses, jusqu'en 1951.

Genillé
Genillé
L'Ă©glise et le centre.
Blason de Genillé
Blason
Genillé
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Henri Alfandari
2020-2026
Code postal 37460
Code commune 37111
DĂ©mographie
Gentilé Genillois
Population
municipale
1 496 hab. (2020 en diminution de 4,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 11′ 11″ nord, 1° 05′ 46″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 144 m
Superficie 63,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Loches
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Loches
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Genillé
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Genillé
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Genillé
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte administrative d'Indre-et-Loire
Genillé
Liens
Site web genille.fr

    MĂŞme si GenillĂ© a connu, comme la très grande majoritĂ© des communes rurales de France, une baisse importante de sa population dès la fin du XIXe siècle, son statut de « gros bourg » d'environ 1 500 habitants lui a permis de rester suffisamment attractive pour conserver une activitĂ© artisanale et commerciale. Depuis trente-cinq ans, la population augmente Ă  nouveau pour atteindre, en 2014, 1 562 habitants. La commune dispose de rĂ©serves foncières pour la construction de logements et de nouvelles entreprises s'y crĂ©ent, mĂŞme si les nouveaux habitants travaillent pour la plupart en dehors de la commune, notamment Ă  Loches.

    La partition du territoire communal est assez comparable à celle des communes voisines : la vallée de l'Indrois sépare d'ouest en est un plateau dont la partie nord est destinée aux activités agricoles tandis que la partie sud est majoritairement couverte par la forêt domaniale de Loches. La biodiversité y fait l'objet de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et d'un site du réseau Natura 2000.

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de GenillĂ© se trouve dans le quadrant sud-est du dĂ©partement d'Indre-et-Loire, dans la rĂ©gion historique de Touraine. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  38,7 km au sud-est de Tours[1], prĂ©fecture du dĂ©partement d'Indre-et-Loire, Ă  8,7 km Ă  l'ouest de MontrĂ©sor et Ă  9,9 km au nord-est de Loches[2], une des deux sous-prĂ©fectures du dĂ©partement et chef-lieu du canton dont dĂ©pend GenillĂ©. GenillĂ©, limitrophe de neuf autres communes, fait partie du bassin de vie de Loches[Insee 1].

    Vue d'une carte de l'Indre-et-Loire indiquant l'emplacement de Genillé.
    Genillé en Indre-et-Loire.
    Vue d'une carte dessinant des limites territoriales communales
    Limites administratives de Genillé.

    GĂ©omorphologie

    Vue d'une carte répartissant un territoire communal en grandes zones géologiques
    Carte géologique simplifiée de Genillé.
    Traits et croix orange : limites et chef-lieu communaux ;
    Cl : calcaire lacustre éocène ;
    AS : argiles à silex cénozoïques ;
    Eb : Ă©boulis de pente ;
    LP : limon des plateaux ;
    All : alluvions fluviatiles

    Relevant de la Gâtine de Loches, le territoire communal de Genillé (comme l'ensemble de la Touraine) fait partie du Bassin parisien. La géologie de Genillé est marquée par des couches sédimentaires déposées par des avancées maritimes successives, depuis le Mésozoïque jusqu'au Cénozoïque.

    La plus ancienne de ces strates sĂ©dimentaires est constituĂ©e par les sables du CĂ©nomanien (- 95 Ma.) ; elle est prĂ©sente sur l'ensemble du territoire, mais n'affleure pas. Le tuffeau jaune du Turonien supĂ©rieur (- 90 Ma) la recouvre ; il est affleurant sur le flanc des vallĂ©es des cours d'eau qui l'ont mis Ă  nu par Ă©rosion. Sur l'ouest du territoire, le tuffeau est surmontĂ© par la craie de Villedieu d'origine sĂ©nonienne (entre - 89 et - 65,5 Ma)[3]. Ces diffĂ©rentes strates observent un pendage net, leur niveau s'abaissant d'environ 30 m de l'est vers l'ouest du territoire communal[4]. Dans la seconde partie de l'Éocène (- 37 Ă  - 34 Ma), la mer s'avance Ă  nouveau et dĂ©pose sur le nord-ouest du territoire le calcaire lacustre, Ă  l'origine des sols fertiles de la Champeigne tourangelle ; sur les restes des plateaux, ce sont les argiles Ă  silex de la Gâtine de Loches et de MontrĂ©sor qui prĂ©dominent, issus de la dĂ©gradation des strates turoniennes et sĂ©noniennes. Ils sont localement recouverts de dĂ©pĂ´ts limoneux quaternaires, notamment au sud de GenillĂ©, oĂą la forĂŞt de Loches est installĂ©e[5].

    Les vallées de l'Indrois et de ses affluents, sont recouvertes d'alluvions fluviatiles récentes donnant des sols à tendance nettement hydromorphe ; ce caractère est renforcé par la présence fréquente, à faible profondeur sous le lit de la rivière d'une nappe alluviale d'accompagnement. Les affleurements argilo-siliceux et les dépôts limoneux ou caillouteux érodés prédominent sur les pentes de raccordement entre le sommet des plateaux et le fond des vallées[6] ; ce type de sol est appelé « perruche » dans la vallée de la Loire où il se prête particulièrement bien à la culture de la vigne[7].

    L'aire du territoire de GenillĂ© est de 6 312 hectares (au 1er janvier 2014), ce qui en fait une grande commune, la superficie moyenne d'une commune de France mĂ©tropolitaine Ă©tant de 1 510,2 hectares[Insee 2] - [Insee 3] et la quatrième du dĂ©partement par sa superficie[Site 1].

    Son altitude varie entre 71 et 144 mètres[8]. Le point le plus bas se situe au bord de l'Indrois, en limite communale de Saint-Quentin-sur-Indrois et le plus haut sur le plateau, Ă  l'est du territoire. Le plateau s'abaisse d'ailleurs sensiblement de l'est (144 m) vers l'ouest (120 m)[4].

    Hydrographie et hydrologie

    Le territoire communal est arrosĂ© par la rivière Indrois, coulant de l'est-sud-est vers l'ouest-nord-ouest au fond d'une vallĂ©e localement très encaissĂ©e. Six ruisseaux, trois sur chaque rive, viennent grossir le cours de l'Indrois dans sa traversĂ©e de GenillĂ©. Le plus important, le ruisseau de Marolles, est pourtant temporaire dans la partie supĂ©rieure de son cours ; il alimente sur son passage l'Ă©tang de Marolles dans les bois du château. Sur la distance que l'Indrois parcourt sur le territoire genillois, soit environ 11,8 km, son dĂ©nivelĂ© est de 10 m[4] ; sa pente très faible, de l'ordre de 0,8 m/km, a favorisĂ© la crĂ©ation de nombreux mĂ©andres dont l'un, en amont du bourg, prĂ©sente un pĂ©doncule nettement rĂ©trĂ©ci[9] - [Note 1].

    L'Indrois est une rivière moyennement abondante. Son dĂ©bit est suivi depuis 1977 Ă  GenillĂ©. Le module de la rivière y est de 2,22 m3/s, calculĂ© sur 38 ans, mais les fluctuations saisonnières de dĂ©bit sont très marquĂ©es. Les hautes eaux se dĂ©roulent en hiver avec un dĂ©bit mensuel moyen situĂ© entre 3,44 et 4,65 m3/s, de janvier Ă  mars inclus, avec un maximum en janvier. Dès fin mars, le dĂ©bit chute progressivement jusqu'aux basses eaux d'Ă©tĂ©, de juin Ă  octobre ; le dĂ©bit moyen mensuel peut alors descendre jusqu'Ă  0,56 m3/s au mois d'aoĂ»t. L'indrois est Ă©galement soumis Ă  des variations brutales de rĂ©gimes Ă  l'occasion de crues, un dĂ©bit instantanĂ© de 203 m3/s ayant Ă©tĂ© enregistrĂ© le alors que le dĂ©bit moyen, pour cette mĂŞme journĂ©e, Ă©tait de 108 m3/s[10].

    Vue d'une rivière tumultueuse au passage d'un ancien moulin.
    L'Indrois au moulin de Mottage.
    Vue d'un étang avec des arbres s'avançant sur l'eau ; reproduction d'une carte postale sépia.
    L'Ă©tang de Marolles
    (carte postale ancienne).
    DĂ©bit moyen mensuel (en m3/s)
    Station hydrologique : Genillé - données calculées sur 39 ans
    (1977-2015)
    Source : Banque Hydro : Station K7433030

    Six zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs de la Petite Abbée », « la vallée de l'Indrois de Genillé à la Queue des Chevaux », « la vallée de l'Indrois de Montrésor à la Bergerie », « la vallée du Ruisseau de Marolles », « la vallée du Ruisseau des Chênais » et « la vallée du Ruisseau de Frillière de la Frillière à Montperthuis »[11] - [12].

    Paysages naturels

    La répartition des paysages naturels sur le territoire genillois est directement liée à la géologie et au relief de la commune.

    L'importance des bois et des forĂŞts doit ĂŞtre remarquĂ©e ; ce ne sont pas moins de 1 700 hectares qui leur sont consacrĂ©s, soit un peu plus du quart du territoire communal et plus que la superficie moyenne d’une commune mĂ©tropolitaine, dont 1 200 hectares pour la seule forĂŞt domaniale de Loches[4] ; le boisement naturel est composĂ© majoritairement de chĂŞnes et de hĂŞtres, complĂ©tĂ© par l’homme avec du pin sylvestre. Ce massif forestier est le vestige de la forĂŞt de ChĂŞnevose qui couvrait, au Moyen Ă‚ge, tout le sud-est de la Touraine entre les vallĂ©es du Cher au nord et de l'Indre au sud[C 1]. Les bois recouvrent une grande partie du plateau au sud de l'Indrois, mais dĂ©bordent Ă©galement sur la rive droite ; ils couvrent aussi les pentes reliant le plateau aux vallĂ©es oĂą, au dĂ©but du XXe siècle, ils ont repris la place de la vigne jadis plantĂ©e par l'homme.

    Les caractères agronomiques assez médiocres des sols de gâtine[6] donnent, sur la rive nord de l'Indrois, des paysages où l'homme a défriché la forêt pour implanter l'agriculture à partir du Moyen Âge ; les bois ont fait place à des champs, avec un parcellaire de plus en plus grand après les remembrements dans lequel les haies et les boqueteaux disparaissent progressivement.

    Enfin, le fond des vallées est réservé aux prairies, avec localement quelques roselières marécageuses là où la pente faible de l'Indrois et la présence à faible profondeur de la nappe phréatique favorisent la création de mares et d’étangs.

    Climat

    Les donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station MĂ©tĂ©o-France de Tours - Parçay-Meslay, situĂ©e Ă  38,9 km au nord-ouest de GenillĂ©.

    Relevés à Tours - Parçay-Meslay pour la période 1981 - 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température moyenne (°C) 4,7 5,2 8,1 10,4 14,2 17,5 19,8 19,6 16,5 12,2 7,8 5 11,8
    Précipitations (mm) 66,3 55,9 50,2 55,9 62,3 46,1 53,2 42,6 53,3 71 69,7 71,2 695,9
    Source : Météo Centre : Tours[13]

    La situation gĂ©ographique de GenillĂ© soumet la commune Ă  un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dit dĂ©gradĂ©[14] ; la cĂ´te rochelaise est Ă  200 km « Ă  vol d'oiseau » de GenillĂ©. Ce type de climat, soumis Ă  un flux d'ouest dominant sur l'annĂ©e, se caractĂ©rise par des tempĂ©ratures clĂ©mentes, mĂŞme en hiver, les moyennes mensuelles minimales n'Ă©tant jamais nĂ©gatives, alors qu'en Ă©tĂ© il est frĂ©quent d'observer un Ă©pisode caniculaire de quelques jours, comme lors de la canicule europĂ©enne de 2003 oĂą un record inĂ©galĂ© de tempĂ©rature instantanĂ©e a Ă©tĂ© enregistrĂ© Ă  39,8 °C le [15]. Aucun mois n'est vĂ©ritablement sec, les prĂ©cipitations mensuelles moyennes Ă©tant toujours supĂ©rieures Ă  40 mm.

    Liaisons aériennes

    À une heure de trajet routier depuis Genillé[16], l'aéroport de Tours Val de Loire (code IATA : TUF • code OACI : LFOT) propose en 2014 des dessertes régulières à destination de Figari, Marseille, Dublin, Londres-Stansted, Marrakech et Porto[17]. D'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont par ailleurs assurées[17].

    Infrastructure routière

    La commune de GenillĂ© est traversĂ©e, du nord au sud, par la D764 reliant Montrichard Ă  Loches, et d’ouest en est, par la D10, reliant Saint-Quentin-sur-Indrois Ă  MontrĂ©sor ; les deux routes se croisent dans le centre de GenillĂ©. En gagnant Saint-Quentin sur-Indrois Ă  l’ouest par la D10, puis en empruntant la D31 vers le nord, on accède, après 17 km, Ă  l'autoroute A85 par la sortie 11 BlĂ©rĂ© qui permet de gagner Tours et l'autoroute A10 ou Vierzon et l'autoroute A71. L'ouverture du dernier tronçon, le , a permis de raccourcir de 10 minutes environ la durĂ©e du trajet automobile entre GenillĂ© et Tours, que l'on effectue aujourd'hui en 45 minutes[18] - [19].

    Transport en commun

    Depuis la fermeture, le , de la ligne ferroviaire Ligueil - Genillé - Montrésor exploitée par la compagnie de chemins de fer départementaux, Genillé n'est plus desservie par le rail. La commune est desservie par la ligne TC du réseau Touraine Fil vert, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Genillé à Descartes, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine ; elle n'est pas en service le week-end[20]. Elle passe par Ligueil et Loches où elle offre une correspondance avec le réseau TER Centre-Val de Loire (desserte par train ou autocars selon les horaires)[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Genillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [22] - [23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), forêts (32,7 %), prairies (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].

    Morphologie urbaine

    Vue d'un bourg prise d'un point haut, rue et maisons en contrebas, église en arrière plan.
    Vue générale du bourg (carte postale ancienne).
    Plan très schématisé d'un centre urbain montrant le noyau historique et ses extensions récentes.
    Plan schématique du bourg de Genillé.

    Le bourg de Genillé est construit sur une terrasse surplombant légèrement, sur sa rive droite, une boucle de la vallée de l'Indrois, au niveau du confluent de cette rivière avec le ruisseau de Marolles qui borde au sud cette terrasse et traverse la boucle[29]. Des extensions du bourg ont été construites récemment : au nord, sur la pente reliant la vallée au plateau, le lotissement Saint-Pierre, sorti de terre à partir des années 1980, comprend une trentaine de pavillons locatifs ; plus récemment encore, dans la vallée, entre le ruisseau de Marolles et l'Indrois, au pied du bourg, la zone pavillonnaire de la Varenne s'est étendue à partir de 2006 et compte en 2014 une soixantaine de maisons[M 1]. Enfin, une quarantaine d'habitations ont été édifiées vers l'est, le long de la D10, en direction de Montrésor[29].

    Creusées dans le calcaire des coteaux aux pentes abruptes de la rive droite de l'Indrois, au nord et au sud-est du bourg, de nombreuses grottes, parfois aménagées en habitations ou en dépendances, perpétuent la tradition d'habitat troglodytique de la Touraine[30].

    Parmi la cinquantaine de hameaux qui jalonnent le vaste territoire communal de Genillé, une dizaine accueillent encore une dizaine de foyers, comme Hys, qui s'est construit autour d'un prieuré du XIe siècle[30], mais la plupart sont des fermes isolées ou de petits écarts.

    Vue panoramique d'un bourg s'Ă©tageant au flanc d'un coteau.
    Vue générale du bourg à flanc de coteau.

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Genillé et dans l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011, au travers de quelques indicateurs[Insee 4] - [Insee 5] :

    Le logement à Genillé (37) en 2011.
    Genillé Indre-et-Loire
    Part des résidences principales (en %) 78,9 88,4
    Part des logements vacants (en %) 6,9 7,1
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 72,3 58,6
    Vue d'une zone pavillonnaire moderne.
    Le lotissement récent de la Varenne.

    L'habitat à Genillé se caractérise surtout par une très forte proportion de ménages propriétaires de leur habitation, bien supérieure à la moyenne départementale ; le logement locatif ne représente que 27,7 % des résidences principales. En 2011, 58 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de 10 ans. Entre 1991 et 2008, 108 résidences principales ont été construites (presque exclusivement des maisons individuelles), soit une augmentation de 18,1 % du parc, mais le taux de construction de nouvelles résidences principales a été encore bien plus important depuis le milieu du XXe siècle ; depuis 1945, le nombre de résidences principales sur Genillé a doublé, très majoritairement sous forme de résidences individuelles (322 sur les 352 construites). Le taux de logements vacants, conforme à la moyenne départementale en 2011, est en augmentation de deux points depuis 2006 (l'augmentation de ce même taux, au niveau départemental, n'est que d'un point sur la même période)[Insee 4] - [Note 5].

    Les résidences secondaires ou occasionnelles représentent 14,2 % des habitations de Genillé, valeur très nettement supérieure à la moyenne de l'Indre-et-Loire qui s'établit à 4,4 %[Insee 4] - [Insee 5].

    Aménagements récents et en projet

    Vue d'un ruisseau serpentant entre ses berges herbeuses.
    Le ruisseau de Marolles.

    Le ruisseau de Marolles, à l'approche de son confluent avec l'Indrois dans un contexte péri-urbain, avait fait l'objet, à plusieurs reprises, d'opérations de rectification et de calibrage de son lit, se traduisant par un appauvrissement de son écosystème. En 2008, un aménagement inverse de reméandrage[Note 6] a été entrepris, avec des effets rapidement positifs sur la biodiversité. En complément, il est prévu d'aménager sur le site un parc urbain et un sentier pédagogique[31].

    Lors de sa réunion du , le conseil municipal a décidé de mettre en œuvre la révision du plan d'occupation des sols (POS), un temps différée. Au cours de la même séance, il a été également décidé l'enfouissement des réseaux dans une partie du bourg et d'engager des travaux de rénovation de voirie dans plusieurs secteurs[Site 2].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    Entre 1982 et 2007, la commune de Genillé a fait l’objet de cinq arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle pour les motifs suivants (les années mentionnées sont celles des événements ayant abouti à la reconnaissance de la catastrophe naturelle)[32] : en 1985, après des inondations et des coulées de boue (1985), en 1990, 1990-91 et 1992-93 en raison de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse (1990, 1990-91 et 1990-93) et enfin en 1998, après des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain (1999).

    Vue d'une passerelle piétonnière surélevée par rapport à la route qu'elle longe.
    La passerelle de la Bourdillière.

    Le risque inondations et coulées de boue est principalement lié au régime parfois torrentiel de l'Indrois et des ruisseaux qui s'y jettent. Pour permettre aux habitants de certains hameaux de pouvoir accéder au bourg, même lorsque les routes sont inondées, trois passerelles ont été construites dans la première moitié du XIXe siècle[M 2].

    Le risque mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse est dû à des phases successives de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments[33]. Tout le plateau de Genillé, de part et d'autre de l'Indrois, est soumis à un aléa moyen face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), alors que les vallées ne sont pas concernées (aléa « faible » ou « à priori nul »)[34].

    Genillé est située en zone de sismicité faible, soit de niveau 2 sur une échelle de 1 à 5[35] ; le risque sismique en Indre-et-Loire augmente de très faible (niveau 1) au nord-est du département à modéré (niveau 3) au sud-ouest, où les tremblements de terre les plus significatifs de ces derniers siècles se sont produits[36].

    Toponymie et hydronymie

    Toponymie

    Formes successives du nom attestées par la seigneurie ou la paroisse[37] - [38].


    Vue d'une carte ancienne sur laquelle sont dessinées des limites territoriales contemporaines.
    Genillé sur la carte de Cassini
    (limites communales en jaune).

    La première mention de Genillé se trouve sur deux monnaies mérovingiennes du VIIe siècle sous la forme « GENILIACO VICO » que l'on peut traduire par « du village de Geniliaco ».

    Geniliaco représente le type toponymique gallo-roman *GENILIACU[Note 7], nom dérivé avec le suffixe -(i)acum, qui introduit généralement un sens de possession territoriale[38]. -(i)acum ou plutôt *-(I)ACU a évolué de diverses manières selon les régions (y, -ay, -ey, -(i)ac), mais dans l'ouest de la France, il a abouti généralement à une forme notée -é. Le premier élément Genil- s'explique par l'anthroponyme gallo-romain, voire gaulois, Genilius (dérivé du nom de personne gaulois Genos)[38]. On trouvera Genillé sous son orthographe actuelle dès le début du XIIIe siècle[4]. Genillé, dont le nom ne renferme aucune allusion à la noblesse ou au clergé, n'a pas été temporairement débaptisée pendant la Révolution.

    Les microtoponymes locaux, c'est-à-dire les lieux-dits de Genillé, semblent plus récents. Beauchêne, en pleine forêt de Loches, renvoie au caractère particulier de la végétation, bien qu'il puisse s'agir d'un arbre isolé ou d'un « beau bouquet de chênes »[GCe 1]. Le Brouillard ne caractérise pas un secteur souvent couvert par des brumes, mais un breuil (en ancien français, « bois enclos constituant une réserve de chasse », issu du gaulois brogilo)[GCe 2]. Situé en limite de la forêt de Loches, L'Étrape (de l'ancien français estreper, « arracher des souches ») témoigne d'un défrichement ancien[GCe 3]. Marsin dérive directement du latin muro-cinctus (« entouré par des murs »), allusion à un ancien domaine fortifié[GCe 4]. Le lieu-dit Montaigu désigne un promontoire escarpé[GCe 5] même si le château qui porte ce nom est niché au fond de la vallée, en contrebas[39]. Les Ouches, au creux d'un méandre de l'Indrois, est un toponyme évocateur d'une terre labourée utilisée comme jardin[40]. Enfin, Les Terres Noires sont probablement le signe d'une très ancienne exploitation du minerai de fer[41].

    Hydronymie

    C'est Grégoire de Tours qui, au VIe siècle, dans un ouvrage intitulé La Vie des Pères (chap. XVIII), cite initialement l’Indre sous la forme fluvium Angerem[42]. Cet hydronyme résulterait de l'évolution phonétique d'un terme vieux bas francique hypothétique, *anger (« prairie herbeuse »), basé sur un radical *ang- ou *angr-[GCe 6]. L'Indrois, dérivé en -iscus du nom de l'Indre, apparaît dans un cartulaire de l'abbaye de Cormery en 850 (Andriscus)[43]. -iscus (ou plutôt -ISCU) est un suffixe bas-latin d'origine germanique servant à dériver des substantifs, essentiellement des noms propres de nationalité et de pays. C'est l'ancienne forme féminine (-ISCA), le masculin ayant abouti à -ois, dont l'évolution phonétique en français l'a fait se confondre avec le suffixe issu de -ESI (latin -ensis), c'est-à-dire -ois et -ais en français moderne. Indrois signifie donc « (du pays) de l'Indre ».

    Histoire

    Préhistoire et Protohistoire

    Les premières traces de la prĂ©sence humaine sur la commune de GenillĂ© se manifestent sous la forme d'outils, des bifaces datĂ©s de l'AcheulĂ©en, il y a 350 000 ans ; ces dĂ©couvertes, faites Ă  la fin du XIXe siècle, concernent deux sites dans la vallĂ©e de l'Indrois et un troisième sur le plateau. En raison de la raretĂ© de ces vestiges, il est difficile de se prononcer sur le caractère sĂ©dentaire ou nomade des populations qui les ont laissĂ©s[M 3].

    Il y a 6 000 ans, au NĂ©olithique, de nouvelles populations s'installent sur le site de GenillĂ©. Près du château de Marolles fut retrouvĂ© vers la fin du XIXe siècle un polissoir rainurĂ© d'une variĂ©tĂ© de silex du Turonien qui ne se rencontre pas localement[44] ; cette pièce est conservĂ©e au musĂ©e d'archĂ©ologie nationale (MAN) de Saint-Germain-en-Laye ; de la mĂŞme zone proviennent des haches polies et une meule en poudingue ; des traces de dĂ©frichement ont Ă©galement Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es, signes possibles d'un dĂ©but d'agriculture, donc de sĂ©dentarisation[M 4]. Les hommes du NĂ©olithique ont Ă©galement utilisĂ© des abris sous roche dans le coteau de la rive droite de l'Indrois, mettant Ă  profit l'ouverture au sud de ces abris[M 3].

    Plusieurs mégalithes furent certainement érigés sur le territoire communal de Genillé ; ils ont disparu et leur localisation géographique n'est pas certaine, mais des toponymes révélateurs, mentionnés dans des textes ou relayés par la tradition orale, subsistent : la « Pierrelée » (du latin petra lata : large pierre), la « Pierre levée », le « Chillou » (caillou)[M 5] - [C 2]. Le seul mégalithe encore debout, dit « dolmen de Hys », ne se trouve pas sur le territoire communal de Genillé car si Hys est bien un hameau de Genillé, le dolmen lui-même se situe sur le territoire de la commune voisine du Liège.

    Au cours du IVe siècle av. J.-C., les Turons, peuple celte peut-être venu d'une région situé entre Nuremberg et Bayreuth, dans une boucle du Main, en Allemagne, colonise la Touraine à partir de la Loire puis remonte les vallées de ses affluents en se métissant avec les populations autochtones[C 2]. Les traces que laissent ces occupants sont rares, car leurs constructions en bois se dégradent vite ; pourtant, des toponymes comme Logny, Rigny, les Ouches, peuvent avoir une racine gauloise[45].

    Antiquité

    Cette période de l'histoire genilloise est assez mal connue : des villæ (vastes exploitations agricoles) ont été identifiées, mais aucune n'a fait l'objet de fouilles ; de rares toponymes peuvent suggérer une origine latine mais, l'usage du latin s'étant poursuivi bien au-delà de la chute de l'Empire romain, l'argument n'est pas décisif ; les vestiges archéologiques disséminés sur plusieurs sites sont plus convaincants, comme les substructions d'un bâtiment près de Marolles, les vestiges d'un silo à grains, des dolia (grandes amphores), des vases de bronze, des lampes à huile et des monnaies qui permettent de préciser la datation : règnes d'Antonin le Pieux (138-161) et Dioclétien (284-305)[M 6].

    Deux voies secondaires, supposées antiques mais peut-être plus anciennes, se croisent sur le territoire de Genillé. La première relie Loches à Montrichard, du sud-ouest au nord-est en traversant l'Indrois à l'est immédiat du bourg actuel[M 7], alors que l'autre, appelée Chemin chaussé, vient de Bléré au nord-ouest pour se diriger peut-être vers Levroux dans l'Indre mais son tracé est mal connu au sud-est de Genillé[46].

    Moyen Ă‚ge

    L'histoire médiévale de Genillé est très largement documentée par des vestiges archéologiques et des sources écrites. C'est au Moyen Âge, mais une datation plus précise n'est pas permise, que les abris sous roche néolithiques sont réaménagés, soit en habitations qui prennent le nom local de « caves-demeurantes »[47], soit en dépendances (caves ou greniers)[30].

    Haut Moyen Ă‚ge

    La dĂ©couverte de deux monnaies mĂ©rovingiennes[48], un triens[Note 8] en or trouvĂ© Ă  GenillĂ© et un autre en argent dorĂ© trouvĂ© Ă  Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), portant tous deux la mention « GENILIACO VICO », fournit de très intĂ©ressants renseignements sur GenillĂ© Ă  cette Ă©poque : le vicus devait ĂŞtre important puisqu'on y frappait des monnaies et que son rayonnement commercial s'Ă©tendait sur au moins 300 km ; la monnaie en or est nĂ©cessairement antĂ©rieure Ă  750 car, en raison de la raretĂ© de ce mĂ©tal, on a cessĂ© d'en frapper dans toute l'Europe occidentale vers cette date ; la monnaie en argent dorĂ© est postĂ©rieure Ă  750 car le dorure dont elle Ă©tait recouverte lui permettait d'opĂ©rer le change avec les anciennes monnaies en or[C 3]. Ces deux monnaies sont respectivement conservĂ©es Ă  la Bibliothèque nationale de France et au MusĂ©e des beaux-arts de Limoges. Deux sarcophages retrouvĂ©s aux abords de l'Ă©glise actuelle et deux autres mis au jour sur un autre site, tous quatre datĂ©s de l'Ă©poque mĂ©rovingiennes, tĂ©moignent d'une Ă©vangĂ©lisation prĂ©coce car les rites funĂ©raires employĂ©s sont typiques du culte chrĂ©tien : GenillĂ© formait dĂ©jĂ  une paroisse. Cette certitude est encore renforcĂ©e par des Ă©lĂ©ments de dĂ©coration des pièces mĂ©rovingiennes : l'alpha (α) et l'omĂ©ga (ω), symboles utilisĂ©s par les premiers chrĂ©tiens[M 8].

    Moyen Ă‚ge classique

    Une charte de l'abbaye de Marmoutier de 984 prononce l'accession de Genillé, dont c'est l'une des premières mentions écrites, au rang de chef-lieu de viguerie[48] - [49].

    carte représentant les limites de comtés au Moyen Âge et la position d'une commune par rapport à ces limites
    La Touraine en 1030.
    Le point rouge représente Genillé.

    En 987, le comte Foulques III, dit « Foulque Nerra », arrive à la tête du comté d'Anjou, dont il s'attache à multiplier les possessions en Touraine, au détriment de la maison de Blois[C 4]. La bataille de Nouy, en 1044, signe la victoire de Geoffroy II d'Anjou, fils de Foulque Nerra et allié pour la circonstance du roi Henri Ier ; de nombreuses terres, dont Genillé, deviennent la possession des partisans des comtes d'Anjou[C 5]. Contrôler un territoire qui va du Dunois à la Touraine, à l'Anjou et à la Saintonge se révèle difficile. Les petits seigneurs locaux nouent des alliances pour se rebeller contre le pouvoir comtal. Philippe Auguste, à partir de 1180, va tenter d'en profiter pour reprendre en main les possessions de la maison d'Anjou. C'est chose faire en 1190 pour Genillé et sa région[M 9].

    Carte postale sépia représentant un bâtiment au bord d'un cours d'eau caché par des arbres.
    Moulin de la Roche.
    (carte postale ancienne)

    Au XIIe siècle, mais surtout au XIIIe siècle, le paysage genillois se modifie sensiblement ; l'antique forêt de Chenevôse, qui couvrait toute la Touraine du Sud, exception faite des vallées des cours d'eau, est peu à peu défrichée par les seigneurs ainsi que les religieux qui y fondent abbayes, prieurés et fermes monastiques[C 1] — certaines fermes, sur le plateau au nord de l'Indrois, mais encore plus au sud, près de la forêt de Loches, sont d'ailleurs toujours partiellement enclavées dans des bois, les bâtiments occupant le centre de la zone défrichée[50]. Sur l'Indrois, deux moulins banaux sont installés à Genillé au milieu du XIIIe siècle, dont le moulin de la Roche[M 10], toujours debout mais dont les installations de meunerie ont été démontées[39] ; le nombre de ces équipements ira croissant puisqu'au milieu du XIXe siècle il y a sept moulins sur l'Indrois et deux sur le ruisseau de Marolles[M 2].

    Au XIIIe siècle, Genillé est une étape sur l'un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, entre Blois et Poitiers[C 6].

    Moyen Ă‚ge tardif

    Vers 1430[51], voire vers 1416 selon certains historiens[Lau 1], Adam Fumée naît à Tours. Ce personnage-clé de l'histoire de Genillé fait ses études de médecine à Montpellier. Il devient premier médecin à la cour de Charles VII. Tombé en disgrâce deux ans plus tard, il est réhabilité en 1461 par Louis XI qui l'emploie comme médecin mais aussi comme homme de confiance chargé des missions de négociation délicates. Il est nommé garde des sceaux de France en 1479 ; il garde la même charge sous le règne de Charles VIII ; toutes ses activités auprès des rois lui permettent d'accumuler une fortune immense grâce à laquelle il achète, en 1483, la seigneurie de Genillé ; il y fait construire au bord de l'Indrois un château pourvu d'une bibliothèque très richement dotée. Cinq ans plus tard, il achète, sur la commune voisine de Saint-Quentin-sur-Indrois, le château des Roches-Saint-Quentin. Adam Fumée, seigneur des Roches, de Saint-Quentin et de Genillé, meurt à Lyon en 1494. Il est inhumé dans chapelle de son château de Saint-Quentin. Ses descendants, dont la famille de Menou, demeurent propriétaires du château de Genillé jusqu'à la Révolution[M 11].

    Époque moderne

    Portrait en noir et blanc d'un homme en costume ecclésiastique.
    Michel de Marolles, estampe de Robert Nanteuil.

    Attestée dès le XIIe siècle[52], la famille de Marolles va donner à Genillé deux représentants célèbres.

    Claude II de Marolles, né en 1564 à Genillé, militaire de renom, partisan de la Ligue[52], se range aux côtés d'Henri IV dès que celui-ci accède au trône[Lau 2] ; entre deux campagnes militaires — sa carrière se poursuivra jusqu'à sa mort, en 1633 — il revient en Touraine[53].

    Quatrième enfant de Claude, nĂ© en 1600, Michel de Marolles est destinĂ© dès son plus jeune âge Ă  la carrière ecclĂ©siastique. Ă‚gĂ© de neuf ans seulement, il est fait abbĂ© de Beaugerais, une abbaye cistercienne sur la paroisse proche de LochĂ©-sur-Indrois. En 1624, il est nommĂ© Ă©vĂŞque de Limoges Ă  la suite d'une rumeur de vacance du siège Ă©piscopal mais l'information est fausse, l'Ă©vĂŞque en titre est toujours bien vivant. En 1626, il est fait abbĂ© de Villeloin, les revenus de cette riche abbaye bĂ©nĂ©dictine lui permettant d'aider substantiellement sa famille ; il prĂ©fère toutefois rĂ©sider Ă  Paris, oĂą il mène une vie mondaine, vendant mĂŞme son domaine de GenillĂ© en 1647 pour assurer son « train de vie » et satisfaire ses goĂ»ts de collectionneur acharnĂ©. Il amasse, Ă  partir de 1644, une collection de 100 000 estampes que Colbert, pour le compte du roi, lui achète en 1667. Cet achat est souvent regardĂ© comme Ă  l'origine du cabinet des estampes de la bibliothèque royale[54]. Ă€ la fois vulgarisateur et traducteur, Michel de Marolles meurt en 1681 Ă  Paris en laissant de très nombreux manuscrits[M 12].

    De la Révolution française au second Empire

    Le cahier de doléances de Genillé, [M 13].


    Les dix-sept articles des cahiers de doléances de Genillé mentionnent, entre autres sujets de mécontentement ou d'inquiétude des habitants :

    • le poids excessif des impĂ´ts et charges : la suppression de la gabelle, impĂ´t symbolique, est demandĂ©e, ainsi qu'une rĂ©forme des impĂ´ts sur les propriĂ©tĂ©s, voulus « Ă©galement rĂ©partis entre tous les citoyens sans distinction ni privilège, mais Ă  raison seulement de leurs propriĂ©tĂ©s » ;
    • les revenus de l'Église : la suppression du droit d'annates est rĂ©clamĂ©e, remplacĂ©e par un système de rĂ©munĂ©ration des prĂŞtres et vicaires ;
    • la gestion de la paroisse : les officiers locaux ne doivent pas, par intĂ©rĂŞt financier, cumuler plus de charges qu'ils ne peuvent en assumer et la paroisse doit pouvoir gĂ©rer librement ses dĂ©penses d'entretien (voirie notamment) ;
    • la prĂ©servation du patrimoine : la propriĂ©tĂ© doit ĂŞtre un droit « inviolable et sacrĂ© » et les parents doivent ĂŞtre tenus de contribuer aux besoins de leurs enfants mineurs.

    Vue d'un bâtiment isolé à étages ; toiture à quatre pans.
    L'ancien pavillon de l'octroi.

    Le 1er mars 1789, les paroissiens de GenillĂ© se rĂ©unissent pour Ă©lire les quatre dĂ©putĂ©s qui, trois jours plus tard, porteront le cahier de dolĂ©ances Ă  Loches. En dĂ©cembre de la mĂŞme annĂ©e, les biens du clergĂ© sont confisquĂ©s et les nobles fuient le village. Le consacre l'acte de naissance officiel de la commune de GenillĂ© dans ses limites territoriales, qui n'ont pas variĂ© depuis. Les hommes sont enrĂ´lĂ©s de force Ă  plusieurs reprises, les vivres rĂ©quisitionnĂ©s pour nourrir les soldats et approvisionner les grandes villes, les habitants sous le contrĂ´le d'un comitĂ© de surveillance rĂ©volutionnaire[M 14]. Au cours de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, les ventes de biens nationaux sont, Ă  GenillĂ© comme probablement ailleurs, l’occasion pour certains de rĂ©aliser de fructueuses opĂ©rations. C’est ainsi qu’un homme de loi de la commune achète, en , plusieurs biens dont d’anciennes possessions de l’abbaye de la Bourdillière. Il tarde Ă  les payer, ce qui revient Ă  en faire baisser le coĂ»t rĂ©el, leur prix de vente Ă©tant fixĂ© en assignats qui se dĂ©prĂ©cient de jour en jour ; il les revend comptant, prenant toutefois soin d’établir son prix de vente en numĂ©raire, financièrement bien plus solide, alors qu’il n'en est pas encore propriĂ©taire[55]. Dans le cadre de la LevĂ©e des 300 000 hommes, GenillĂ© doit fournir 30 hommes armĂ©s, trois attelages et des vivres[M 15].

    L'Empire ramène calme et stabilité dans la commune ; à la tête de la municipalité se retrouvent les familles de l'ancien régime (la famille « de Menou » a perdu sa particule : elle est devenue la famille « Menou ») ; des travaux importants de voirie sont entrepris sur les chemins à partir de 1812 et un presbytère, deux écoles, une mairie, et un bureau de poste sont construits dans les décennies suivantes. Un pavillon d'octroi est installé, en application d'une ordonnance impériale du , dans un bâtiment du XVe siècle[M 16].

    En 1844, Jacques-Philippe Dubreuil-Chambardel abandonne sa carrière de mĂ©decin, quand il hĂ©rite du domaine de Marolles, pour se lancer dans l’agriculture. En 1849, 400 ha sont ainsi dĂ©frichĂ©s et mis en culture : c’est alors la plus importante exploitation du dĂ©partement. Les productions sont variĂ©es : Ă©levage, cĂ©rĂ©ales et mĂ»riers dont le feuillage est revendu Ă  des Ă©leveurs de vers Ă  soie. En 1849, la ferme devient une ferme-Ă©cole. Malheureusement, de grandes difficultĂ©s financières contraignent Dubreuil-Chambardel Ă  se sĂ©parer petit Ă  petit de certaines de ses terres. La ferme-Ă©cole est supprimĂ©e en 1851 ; elle trouve refuge Ă  ChĂ©digny. Marolles est rachetĂ© en 1851 par le banquier Auguste Dassier. Sa fille Henriette en hĂ©rite en 1862. Elle est l'Ă©pouse de Fernand Raoul-Duval, issu d'une importante famille protestante de nĂ©gociants havrais. De 1863 Ă  1873, le couple constitue Ă  Marolles, un domaine de 1 400 ha qu’il dĂ©cide de mettre en culture par des mĂ©thodes modernes : sur l'image externe de la cour de ferme, on peut voir une charrue-balance Ă  2x6 corps et une Ă©norme locomobile Ă  treuil nĂ©cessaire Ă  sa mise en Ĺ“uvre, il y avait aussi deux Ă©oliennes BollĂ©e[56]. L'exploitation dĂ©marre en 1877, Ă  la suite d’une inauguration fastueuse de la ferme, en prĂ©sence du prĂ©sident de la RĂ©publique Patrice de Mac Mahon. Sur l’exploitation, une grande partie des terres est consacrĂ©e Ă  la culture de la vigne, mais la crise du phylloxĂ©ra, arrivĂ© en 1883, oblige Ă  reconvertir la production vers la cĂ©rĂ©aliculture et l’élevage. L'exploitation sera poursuivie jusqu'en 1951[M 17].

    Genillé possède, au XIXe siècle, deux briqueteries et deux fours à chaux. Si les premières étaient destinées à la fabrication de matériaux de construction, les seconds étaient consacrés à l’élaboration de la chaux dite « agricole », amendement destiné à améliorer la fertilité des sols acides de la gâtine. Ces équipements, dont la mise en service s’est étalée sur toute la première moitié du XIXe siècle, n’ont eu qu’une existence assez brève, les derniers d’entre eux ayant cessé leur activité en 1916, en raison du manque de main-d’œuvre engendré par la Première Guerre mondiale. Trois de ces installations, bien qu’abandonnées, subsistaient encore à la fin du XXe siècle[57]. Deux fours à chaux sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[58] - [59].

    Conflit franco-prussien de 1870 et Première Guerre mondiale

    La commune de Genillé est tenue de participer financièrement à l'effort de guerre lors du conflit franco-prussien en 1870[M 18], qui fait par ailleurs trois victimes parmi sa population. C'est aussi en 1870 que Genillé est reliée à Loches par une ligne télégraphique[M 19].

    En 1889, Genillé est reliée aux voies ferrées qui se sont ouvertes depuis une quarantaine d'années, rayonnant à partir de Tours, grâce à la création d'une ligne transversale reliant Ligueil à Montrésor, exploitée par la Compagnie de chemins de fer départementaux[C 7]. En 1908, l'éclairage public des rues, jusque-là assuré par des réverbères à gaz, devient électrique, grâce à une petite usine hydroélectrique installée sur le ruisseau de Marolles, près du château ; le propriétaire de ce château est alors le maire de Genillé et le concessionnaire de la distribution d'électricité est son fils[M 20]. En 1914, environ 250 hommes sont mobilisés, soit environ 10 % de la population. 81 Genillois mourront lors de la Grande Guerre[M 21].

    Seconde Guerre mondiale

    En , le gouvernement français quitte Paris pour Bordeaux, avec une halte en Touraine du 11 au 14 juin ; c’est là que Paul Reynaud et Winston Churchill auront leur dernière entrevue avant la signature de l'armistice du 22 juin 1940 ; pendant ces quatre jours, Genillé abrite le ministère des Colonies dirigé par Louis Rollin. Lors de la partition de la France par la ligne de démarcation, Genillé se trouve placée en zone libre. Une partie du 32e régiment d'infanterie s'installe dans des baraquements à Genillé, sur les terres du château de Rassay ; son rôle est de sécuriser la ligne de démarcation en empêchant les incursions de soldats allemands en zone libre et en portant secours aux personnes ayant franchi la ligne clandestinement. En 1942, le docteur Georges Giraud, maire de Genillé et frère du général Giraud, est démis de ses fonctions par le régime de Vichy et doit fuir à Alger ; sa femme sera déportée à Ravensbrück, tout comme l'actrice Rosine Deréan, résistante active, qui réside alors à Genillé[M 22].

    Plusieurs réseaux de résistance ont opéré successivement à Genillé. Ainsi, dès 1942, James Thireau (21 ans) travaillant à la ferme de Couasnay[60] et Ginette Marchais, dont les parents habitent la Crépinière et travaillent pour Mademoiselle Raoul-Duval — Ginette n'a que 12 ans, on pense que son jeune âge lui permet d'éviter les soupçons —, s'engagent au réseau Écarlate, puis au réseau Turma-Vengeance de l'abbé Henri Péan, puis au maquis Césario après le démantèlement du groupe Péan[56] par la Gestapo en .

    Le maquis Césario[Note 9] et le maquis d'Épernon (issu du 32e régiment d'infanterie) du surnom de leurs chefs dans la clandestinité — respectivement lieutenant Édouard Bretegnier et commandant René Costantini —, se rattachant à l'organisation de résistance de l'Armée (ORA), opèrent au printemps 1944 dans le sud de la Touraine et recrutent une partie de leurs membres sur Genillé et son secteur[Note 10]. Au mois d'août de la même année, le maquis d'Épernon absorbe le maquis Césario[B88 1]. Le château de Marolles, dont avait hérité Élisabeth Raoul-Duval alors âgée et aveugle, abrita un émetteur-récepteur de radio destiné aux communications du réseau Écarlate, l'un des réseaux de la Résistance[B88 2] ; Ginette Marchais et Élisabeth Raoul-Duval qui parle anglais effectuent les missions d'écoute, reçoivent et transmettent les messages[56]. Le maquis Césario établit l’un de ses camps successifs dans les bois entourant le château[61]. Ginette Marchais brode la Croix de Lorraine sur 400 brassards et participe pleinement au maquis. Le , James Thireau réussit à capturer le chef départemental de la Milice. Ginette et James se marieront en [56].

    Une autre organisation de la Résistance œuvre dans la région. Le très controversé maquis Lecoz, du nom d’emprunt de son chef — Lecoz, de son vrai nom Georges Duboscq, aventurier multirécidiviste autoproclamé capitaine, est arrêté en 1944 à Perrusson, condamné à mort et exécuté à Angers en 1946[62] — réalise de réelles opérations de résistance mais aussi beaucoup d’exécutions sommaires et de pillages. Le château de la Gitonnière, à Genillé, est ainsi mis à sac et ses propriétaires torturés en 1944 par Lecoz en raison de la découverte d’un émetteur radio qu’il pense au service des Allemands ; les propriétaires du château travaillent en réalité pour la Résistance[B88 3].

    Le , Genillé fête sa libération[M 23]. De à , les baraquements de Rassay sont utilisés pour accueillir jusqu'à 432 réfugiés polonais, ce qui en fait le plus grand camp du département pour ces réfugiés[M 24].

    XXe et XXIe siècles

    La période d'importante croissance économique qui accompagne les Trente Glorieuses se traduit dans la commune par l'implantation d'entreprises qui emploient de nombreux salariés : une scierie, une importante entreprise de charpente et de couverture ainsi qu'un fabricant de maroquinerie emploient à eux trois une centaine de personnes. Malgré un contexte global peu favorable au maintien des populations rurales, Genillé compense les effets de l'exode rural grâce à ces pôles d'emploi local[M 25].

    La crise issue du premier choc pĂ©trolier provoque, Ă  la fin des annĂ©es 1970 et au dĂ©but des annĂ©es 1980, la fermeture de deux des trois grosses entreprises de GenillĂ© et une importante rĂ©duction d'effectifs de la troisième[M 25]. La dĂ©mographie communale ne s'en ressent toutefois pas trop car GenillĂ© demeure un lieu de rĂ©sidence Ă  dĂ©faut d'ĂŞtre un bassin d'emploi[M 26] et la construction de nouveaux logements, Ă  population sensiblement Ă©gale, permet de compenser la diminution de la taille des mĂ©nages[Insee 6]. La commune souffre toutefois de sa situation gĂ©ographique Ă  l'Ă©cart de toute voie de communication importante et l'ouverture, en , de l'autoroute A85 Tours-Vierzon Ă  17 km de GenillĂ© ne semble pas devoir ĂŞtre un facteur de dĂ©senclavement, bien au contraire, selon l'opinion de Christophe Meunier, auteur d'une monographie sur la commune de GenillĂ©[M 27].

    Politique et administration

    Vue de la façade d'un bâtiment public.Drapeaux français et européen, inscription « Mairie » au fronton
    La mairie.

    Situation administrative

    À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune de Genillé est désormais rattachée au canton de Loches qui compte 29 communes[63]. À l'issue du second tour des élections départementales de 2015, Valérie Gervès (UMP) et Pierre Louault (UDI, conseiller général sortant) sont élus conseillers départementaux du canton de Loches[64].

    Genillé est rattachée à l'arrondissement de Loches et à la 3e circonscription de l'Indre-et-Loire.

    Tendances politiques et résultats

    Au regard des résultats présentés ci-dessous, aucune tendance claire ne paraît se dégager dans l'électorat genillois qui se prononce en faveur du candidat du parti communiste lors de l'élection cantonale de 2011 mais qui, trois ans plus tard, place en tête de ses suffrages la liste présentée par le front national lors du scrutin européen de 2014. Lors des élections présidentielles, les électeurs ont globalement suivi la tendance nationale. Pour les élections municipales, ni le scrutin majoritaire en vigueur en 2008 ni le scrutin de listes de 2014, compte tenu des listes présentées, ne sont en mesure de faire ressortir une orientation politique décisive[Note 5].

    Élection présidentielle de 2017

    En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 61,91 % des voix et Marine Le Pen (FN), 38,09 %. Le taux de participation s'est élevé à 80,41 %[90].

    Élections municipales les plus récentes

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19 Ă  partir de 2014 ; il ne comptait jusqu'alors que 15 membres (population comprise entre 500 et 1499 habitants)[91] - [Note 11].

    Lors des élections municipales de 2008, les 15 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 76,67 %[92].

    Lors des élections municipales de 2014, les 19 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 77,91 %[93]. Ont obtenu :

    Suffrages exprimés 875 19 sièges à pourvoir
    Liste Tête de liste Tendance politique Suffrages PourcentageSièges acquisVar.
    Genillé tous ensemble Jacques Herbert Divers droite 470 53,71 %
    15 / 19
    -
    Agir pour Genillé Alain Mary Sans étiquette 405 46,29 %
    4 / 19
    -

    Ces deux listes ont obtenu respectivement 4 sièges et 1 siège au conseil communautaire.

    Liste des maires

    Seuls cinq maires se sont succédé à la mairie de Genillé depuis 1942, accomplissant tous plusieurs mandats successifs :

    Liste des maires successifs depuis 1942[M 28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1942 1955 François Chaumier[Note 12] Agriculteur
    1955 1971 Paul Moreau
    1971 1989 Georges Normand
    1989 2001 Jean-Pierre Lafond
    mars 2001 2020 Jacques Herbert DVD Retraité
    2020 En cours Henri Alfandari LR
    puis Horizons[94]
    Conseiller départemental depuis 2021
    Député depuis 2022

    Instances judiciaires et administratives

    Jusqu'en fin 2009, les habitants de Genillé relevaient de la juridiction du tribunal d'instance de Loches. Depuis le 1er janvier 2010 et la réforme de la carte judiciaire, c'est le tribunal d'instance de Tours qui est compétent pour l'ensemble du département ; toutes les juridictions intéressant Genillé sont ainsi regroupées à Tours, à l'exception du tribunal administratif et de la cour d'appel qui siègent à Orléans[95], préfecture de la région Centre-Val de Loire.

    La commune de Genillé se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximité de Loches[96].

    Intercommunalité

    Genillé faisait partie de la communauté de communes de Montrésor (CCM)[97]. Le territoire de compétences de cet organisme intercommunal est celui des dix communes constituant l'ancien canton de Montrésor. Se substituant à partir du à l'ancien SIVOM du canton de Montrésor, elle intervient dans de nombreux domaines : adduction d'eau potable et traitement des eaux usées en régie directe, gestion de la collecte des déchets en remplacement de l'ancien syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMITCOM) du Val d'Indrois[98], entretien de la voirie, développement économique, etc. Au , elle intègre la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

    Le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité. Fondé en 1937, il a progressivement évolué dans le contexte d'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence[99]. Par arrêté préfectoral en date du , toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel.

    Un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU), auquel adhère la commune de Genillé au même titre que 48 autres communes du Lochois, prend en charge le transport des collégiens et lycéens entre leurs communes respectives et les établissements d'enseignement secondaire, publics comme privés, ouverts dans le périmètre de compétences de ce SIVU. Il s'agit du syndicat intercommunal de transport scolaire du Lochois dont le siège se trouve à Ferrière-sur-Beaulieu et qui travaille en convention avec un transporteur professionnel[100].

    Un syndicat mixte regroupant neuf communautés de communes ou syndicats mixtes intercommunaux d'Indre-et-Loire a pour vocation de favoriser et fédérer les actions en matière de réduction et de valorisation des déchets ménagers. La communauté de communes de Montrésor en est adhérente pour le compte des dix communes qu'elle regroupe, dont Genillé[101].

    Politique environnementale

    Ce domaine de compétence est pris en charge par la communauté de communes Loches Sud Touraine pour l'ensemble de son territoire.

    Eau potable et assainissement

    L'alimentation en eau potable des dix communes de l'ancienne communautĂ© de communes de MontrĂ©sor, dont GenillĂ©, est entièrement mutualisĂ©e, Ă  partir de quatre forages exploitant des nappes du CĂ©nomanien ou du Turonien et de deux stations de traitement[102]. Fin 2012, plus de 3 700 foyers Ă©taient raccordĂ©s Ă  ce rĂ©seau sur l'ensemble de la communautĂ© de communes[103].

    Une nouvelle station d'Ă©puration, traitant les effluents domestiques de GenillĂ©, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en . D'une capacitĂ© de 1 800 EH (Ă©quivalent-habitant), elle est de type biologique Ă  boues activĂ©es ; elle remplace un ancien Ă©quipement âgĂ© de 30 ans et sous-dimensionnĂ©. Les boues rĂ©siduelles sont Ă©pandues en zone agricole[104].

    Déchets ménagers

    Une déchèterie, sur le territoire-même de la commune, est accessible aux habitants, de Genillé comme des autres localités de la communauté de communes[Site 3]. Les déchets ménagers recyclables ou non, sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire et des conteneurs pour la collecte du verre, du papier ou des vêtements sont répartis sur le territoire communal[105].

    Finances locales

    Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Genillé, sur une période de neuf ans[106] :

    Capacité d'autofinancement (CAF) à Genillé de 2005 à 2013
    Résultats exprimés en €/habitant.
    Strate : communes de 500 Ă  2 000 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.
    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
    Genillé 200 164 184 175 152 99 156 149 192
    Moyenne de la strate 150 161 167 166 162 173 194 168 187

    ■ CAF de Genillé ■ CAF moyenne de la strate

    La capacité d'autofinancement de la commune[Note 13], comparée à la moyenne de la strate, semble observer des cycles assez longs ; elle est supérieure ou égale à la moyenne pendant quatre ans, puis sensiblement inférieure pendant quatre autres années — presque la moitié de la valeur moyenne en 2010 — elle s'est rétablie à une valeur très légèrement supérieure à la référence de la strate en 2013[Note 5]. Le fonds de roulement[Note 14], par contre, est régulièrement inférieur à la moyenne de la strate ; sa valeur était même négative en 2010[106].

    Le montant de la taxe d'habitation, indicateur de fiscalitĂ© directe, s'Ă©tablit en 2013 Ă  un peu plus de 1 100 â‚¬/habitant, contre 1 060 € en moyenne pour les communes de mĂŞme importance. Cette hiĂ©rarchie est stable sur les cinq annĂ©es prĂ©cĂ©dentes[106].

    Jumelages

    La charte de jumelage a été signée en 1998 et le comité de jumelage genillois est chargé d'organiser et promouvoir les échanges scolaires, sportifs, culturels et sociaux entre les deux communes[109] - [Site 4].

    Population et société

    Évolution démographique

    Les registres d'Ă©tat civil de GenillĂ©, connus dès 1571, mentionnent pour l'annĂ©e 1764 une population de 315 feux pour la paroisse alors que la population communale est de 1 850 habitants en 1793, annĂ©e de mise en place des recensements individuels.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[110]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[111].

    En 2020, la commune comptait 1 496 habitants[Note 15], en diminution de 4,23 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8501 9421 9161 9881 9541 9431 9122 0082 063
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0062 0432 1302 0872 2422 2762 4332 3252 202
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1322 0972 0171 7721 8501 7181 6651 7371 647
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5591 5851 4171 4131 4281 4251 5091 5071 582
    2015 2020 - - - - - - -
    1 5341 496-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[112] puis Insee Ă  partir de 2006[113].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'évolution de la population genilloise, au travers des divers recensements, peut être divisée en quatre périodes[Note 5] :

    • de la RĂ©volution Ă  la fin des annĂ©es 1870, la population augmente, surtout sur la fin de la pĂ©riode, atteignant un maximum historique en 1881, avec 2 433 habitants ;
    • des annĂ©es 1880 au milieu des annĂ©es 1960, la population chute assez rĂ©gulièrement pour atteindre, en 1968, un point bas aux alentours de 1 420 habitants ;
    • entre 1970 au milieu des annĂ©es 1990, la population reste stable ;
    • depuis la fin du XXe siècle, GenillĂ© regagne peu Ă  peu des habitants et, en 2012, a retrouvĂ© son niveau dĂ©mographique du dĂ©but des annĂ©es 1960.

    Genillé confirme ainsi son statut de plus importante commune de l'ancienne communauté de communes de Montrésor, loin devant cette ville[114]. La population de Genillé, relativement stable entre 1975 et 1999, augmente depuis le début du XXIe siècle. Le solde naturel ne devient positif qu'à partir de 2006, sous les effets conjugués d'un taux de natalité en hausse et d'un taux de mortalité en baisse. Le solde migratoire est positif depuis 1975, affichant une valeur record sur la période 2006-2012[Insee 7] - [Note 16].

    Soldes de variation annuelle de la population de Genillé
    exprimés en pourcentages.
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2012
    Taux de variation annuel de la population - 1,6 0,0 + 0,1 0,0 + 0,8 + 1,4
    Solde naturel - 0,2 - 0,3 - 0,4 - 0,3 0,0 + 0,1
    Solde migratoire - 1,4 + 0,3 + 0,5 + 0,2 + 0,9 + 1,3

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,5 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 736 hommes pour 779 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[115]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,5
    90 ou +
    2,2
    9,8
    75-89 ans
    13,3
    24,1
    60-74 ans
    24,2
    19,3
    45-59 ans
    19,2
    16,9
    30-44 ans
    15,2
    12,5
    15-29 ans
    10,9
    16,0
    0-14 ans
    15,0
    Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[116]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    Enseignement

    La commune de Genillé est rattachée à l'académie d'Orléans-Tours. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires.

    Genillé dispose d'une école maternelle (69 élèves inscrits pour l'année scolaire 2013-2014) et d'une école élémentaire (98 élèves en 2013-2014)[117].

    Le collège le plus proche se trouve à Montrésor[118] et les lycées les plus proches à Loches, avec deux lycées d'enseignement général, l'un public et l'autre privé, et un lycée public d'enseignement professionnel[119]. Le transport des collégiens et lycéens entre Genillé et Montrésor ou Loches est assuré par un service de cars.

    Les établissements d'enseignement supérieur sont tous situés à Tours ou dans sa proche périphérie. Parmi eux, l'université pluridisciplinaire François-Rabelais propose, au sein d'une école polytechnique universitaire et de deux instituts universitaires de technologie s'appuyant sur une quarantaine de laboratoires de recherche, sept unités de formation et de recherche ; l'école supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers offre sur ses deux sites des formations Bac+3 ou Bac+5 ; l'école Brassart de Tours est spécialisée dans les arts graphiques[120]. Dans le domaine agricole, le lycée agricole de Tours-Fondettes prépare au diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS, Bac+2)[121].

    Vie associative

    Trente-sept associations interviennent à Genillé[Site 5]. Quinze d'entre elles exercent des activités culturelles, et parmi elles le comité de jumelage Genillé-Urcuit ou l'harmonie municipale, formation créée en 1865 pour « éveiller la population paysanne au beau et éloigner une population exclusivement masculine des cabarets et des bistrots » et déclarée officiellement en 1890[122]. Quatorze autres ont une compétence dans le domaine sportif dont un centre équestre ayant reçu le label École française d'équitation décerné par la Fédération française d'équitation[123]. Huit associations œuvrent dans le domaine scolaire et social. Pour la première fois, au mois de , la municipalité a organisé un forum des associations[124].

    Manifestations culturelles et festivités

    Vers la fin octobre se déroule chaque année à Genillé la traditionnelle Foire aux marrons, avec vide-greniers, animations et stands de dégustation. Elle fête en 2014 sa 54e édition[125]. Cette « foire à thème », comme nombre d'autres, a pris le relais des comices agricoles en tant qu'élément de lien social entre les habitants des petites communes rurales[126].

    Le jumelage conclu en 1998 avec la commune d'Urcuit (Pyrénées-Atlantiques) est l'occasion d'organiser des rencontres annuelles à l'occasion des fêtes dans chacune des deux communes[Site 6].

    Équipements culturels et sportifs

    vue du pignon d'un bâtiment communal ; inscription « Espace Rosine-Deréan ».
    Salle des fêtes Rosine-Deréan.
    Vue d'un grand bâtiment aux murs extérieurs lambrissés ; inscription « Salle omnisports Georges-Normand ».
    Salle omnisports Georges-Normand.

    En 1994, une ancienne salle de sport est aménagée en salle des fêtes ; elle est baptisée du nom de Rosine Deréan en 1998[M 29].

    Depuis le , la nouvelle médiathèque et bibliothèque Prosper-Blanvillain a ouvert ses portes dans le centre du bourg[127] - [Note 17]. Elle est intégrée au réseau départemental des bibliothèques gérées par le conseil général d'Indre-et-Loire, dans le cadre de la direction de la lecture publique et du livre de Touraine[128].

    La commune de Genillé dispose d'une piscine, ouverte en période estivale, d'un stade de football, de deux courts de tennis, de terrains de boules ainsi que d'une salle omnisports Georges-Normand[Site 7] - [Note 18], issue de la reconversion des anciens bâtiments d'une coopérative agricole[M 30].

    Santé et services d'urgence

    Au 1er janvier 2015, deux médecins généralistes, un infirmier, deux masseurs-kinésithérapeutes, deux orthophonistes et une pharmacie sont installés à Genillé[Site 8]. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches[129].

    Genillé dispose, sur son territoire communal, d'un centre d'incendie et secours[Site 3].

    MĂ©dias

    Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest, dans son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, consacre quelques pages à l’actualité de la région de Montrésor. La Renaissance lochoise, « l'hebdomadaire de la Touraine du Sud »[130] est un hebdomadaire d’informations locales sur les cantons du sud de la Touraine.

    Dans le domaine des médias audiovisuels, deux chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) sont accessibles à tous les habitants de Genillé et relaient les informations locales entre autres : France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Touraine et Graffic[131], basée à Loches, plus spécialement consacrée à la musique et aux informations locales dans une zone allant de Tours à Poitiers et à Châteauroux, racheté par Alouette.

    Culte

    Le territoire de la commune dépend de la paroisse Saint-Jean-des-Roches au sein du doyenné de Loches, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés[132]. En 2014, cette paroisse dispose d'un lieu de culte à Genillé, l'église Sainte-Eulalie, où des offices sont célébrés en alternance avec les autres églises paroissiales.

    Monseigneur Bernard-Nicolas Aubertin est à la tête de l'archidiocèse de Tours depuis 2005[133].

    Télécommunications et énergie

    En 2014, l'ensemble du réseau de téléphonie fixe déployé sur Genillé est accessible à l'internet haut débit via la technique ADSL 2+[134].

    Genillé ne bénéficie pas, en 2012, d'une desserte publique et intégrale par un réseau de distribution de gaz naturel. Seuls certains logements, collectifs ou individuels, sont alimentés en gaz propane, dans le cadre d'une gestion par un office public de l'habitat[135].

    Économie

    Genillé est classée en zone de revitalisation rurale par arrêté du [136].

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Genillé selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[Insee 8] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    Total % 0
    salarié
    1 Ă  9
    salariés
    10 Ă  19
    salariés
    20 Ă  49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble 154 100,0 117 34 2 0 1
    Agriculture, sylviculture et pĂŞche 48 31,2 42 6 0 0 0
    Industrie 6 3,9 4 1 1 0 0
    Construction 15 9,7 10 5 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 73 47,4 55 17 0 0 1
    dont commerce et réparation automobile 16 10,4 10 6 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 12 7,8 6 5 1 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Sur les 154 entreprises implantées à Genillé en 2012, 117 ne font appel à aucun salarié, 32 comptent 1 à 9 salariés, 2 emploient entre 10 et 19 personnes ; la dernière a un effectif de 50 employés.

    En 2013, cinq entreprises ont été créées à Genillé, deux dans le secteur de la construction, deux dans le secteur du commerce, du transport et des services divers et une dans celui de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, et de l'action sociale[Insee 9]. Cette tendance semble se confirmer pour 2014[137] - [138]. Fin 2012, 43 % des entreprises de Genillé étaient des structures âgées de moins de 5 ans[Insee 10].

    Agriculture

    Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Genillé, observées sur une période de 22 ans[139] :

    Évolution de l’agriculture à Genillé (37) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Nombre d’exploitations 75 44 34
    Équivalent Unité de travail annuel 82 50 35
    Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 3 509 3 403 3 199
    Cheptel (nombre de tĂŞtes) 804 307 353
    Terres labourables (ha) 3 215 3 320 3 109
    Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 46,8 77,3 94,1

    La superficie agricole utilisĂ©e Ă  GenillĂ© reprĂ©sentait 3 199 ha en 2010, soit 50,7 % de la surface communale totale. L'examen des donnĂ©es prĂ©sentĂ©es rĂ©vèle qu'au cours des vingt-deux dernières annĂ©es, le nombre d'exploitations a diminuĂ© de plus de moitiĂ©[Note 19] - [140] - [Insee 11] ; l'agriculture procure de moins en moins d'emploi sur la commune, les exploitations agricoles Ă©tant dans leur presque totalitĂ© des structures sans salariĂ© ; le cheptel a fortement diminuĂ© sur la pĂ©riode, mĂŞme s'il s'est stabilisĂ© sur la dernière dĂ©cennie ; la taille des exploitations a doublĂ©. L'agriculture genilloise reste tournĂ©e vers les cĂ©rĂ©ales et la culture d'olĂ©agineux et protĂ©agineux. Dans le secteur de la sylviculture, rattachĂ© statistiquement Ă  l'agriculture, il convient de mentionner trois entreprises implantĂ©es Ă  GenillĂ©, en rapport avec la proximitĂ© de la forĂŞt de Loches[141].

    Au XIXe siècle, la culture de la vigne représentait 450 hectares sur le territoire communal, justifiant la création, en 1875, d'une société de secours mutuels également destinée aux « laboureurs, journaliers et travailleurs de Genillé » ; cette société fut l'une des premières associations créées dans le canton de Montrésor[M 31]. L'arrivée du phylloxéra à Genillé en 1883 a fait disparaître presque totalement la viticulture communale[142] même si quelques domaines s'efforcent de maintenir la tradition viticole locale[39].

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[143].

    Artisanat et industrie

    Vue d'une zone d'activités. Hangars et bâtiments divers.
    La zone d'activités de la Vènerie.

    La zone d'activités de la Vènerie cogérée par la communauté de communes, est implantée en bordure de la D10 en direction de Montrésor. Elle regroupe bon nombre d'entreprises genilloises. De nombreuses entreprises opérant dans le domaine du BTP sont installées à Genillé : couverture et charpente, électricité, maçonnerie, plomberie…[Site 9]. Pourtant, le nombre des commerçants, artisans et services de proximité a considérablement diminué au cours des cinquante dernières années : de 39 en 1960, il est passé à 25 en 2005[M 32] mais s'est stabilisé depuis.

    Les activités d'exploitation de la forêt de Loches ont permis le maintien d'une scierie à Genillé. Cet établissement emploie 13 salariés en 2011[144].

    Commerces et services

    Des commerces traditionnels de proximité sont ouverts à Genillé : supérette, boucherie, librairie-tabac…, ainsi qu’une boulangerie-pâtisserie dont la réouverture devrait voir lieu en [Site 10]. Un marché bimensuel est organisé, tourné vers les produits de terroir.

    La plus importante entreprise genilloise dans le secteur des services est aussi le plus gros employeur de la commune, une société spécialisée dans l'entreposage de livres et documents[Site 9], avec 50 salariés au . Dans le même domaine des services, on peut également citer 9 assistantes maternelles pour une capacité de prise en charge de 30 enfants[145].

    Tourisme

    En 2014, l'hébergement touristique proposé sur Genillé regroupe au total 47 lits répartis dans huit établissements chambres d'hôtes et (ou) Gîtes de France[146] - [147] - [148]. Au 1er janvier 2014, la commune ne dispose pas de camping ni d'aire de stationnement pour camping-cars, et ne propose pas d'hébergement hôtelier[Insee 12].

    Six restaurants sont en outre présents dans le centre-bourg[149].

    Revenus et fiscalité

    En 2015, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage est de 29 909 €, alors que la moyenne dĂ©partementale s'Ă©tablit Ă  32 011 € et que celle de la France mĂ©tropolitaine est de 32 409 €[Insee 13].

    Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Genillé et dans l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011 sont présentés ci-dessous[Insee 14] - [Insee 15] :

    Revenus et fiscalité à Genillé et en Indre-et-Loire (2011)
    Genillé Indre-et-Loire
    Revenu net dĂ©clarĂ© par foyer fiscal (en €) 21 057 24 480
    Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %) 50,7 58,3

    Le revenu moyen par foyer fiscal est nettement inférieur à la moyenne départementale, pour une proportion de foyers imposables également beaucoup plus faible[Note 5] et, en 2011, la commune ne comptait aucun contribuable assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune[150].

    Emploi

    Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Genillé et leur évolution sur les six dernières années[Insee 16] - [Insee 17] :

    Structure de la population active de Genillé (37) entre 2006 et 2011
    Genillé 2006 Genillé 2011 Évolution
    Population de 15 Ă  64 ans 854 927 + 8,5 %
    Actifs (en %) 73,4 71,9 - 2,2 %
    dont :
    Actifs ayant un emploi (en %) 67,7 63,8 - 6,1 %
    ChĂ´meurs (en %) 5,7 8,1 - 42,1 %
    Évolution de l'emploi à Genillé (37) en 2006 et 2011
    Genillé 2006 Genillé 2011 Évolution
    Nombre d'emplois dans la zone 303 301 - 0,6 %
    Indicateur de concentration d'emploi 52,4 50,6 - 3,4 %

    Sur six ans, la population active de Genillé a augmenté, mais le taux d'emploi de cette population active est en baisse de 6 points ; le chômage a fortement augmenté.

    Si le nombre d'emplois dans la zone est resté stable, le nombre d'actifs a progressé, ce qui entraîne mathématiquement une diminution de l'indicateur de concentration d'emploi (environ 50 emplois proposés pour 100 actifs)[Note 5].

    En 2011, les actifs résidant à Genillé travaillent en majorité dans la commune (31,6 %), soit près d'un actif sur trois, ou dans une autre commune du département d'Indre-et-Loire (59,5 %). Ils ne sont que 8,9 % à travailler hors du département[Insee 18]. Les déplacements professionnels des Genillois s'inscrivent majoritairement à l'intérieur de la zone d'emploi de Loches[Insee 1] - [M 33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue d'un plan pourvu de repères de localisation)
    Localisation des lieux et monuments de Genillé.

    Les chiffres entre parenthèses se rapportent aux repères de la carte Localisation des lieux et monuments de Genillé.

    Le hameau d'Hys (1), à la limite nord-ouest du territoire communal de Genillé, est de création très ancienne. Désigné au Xe siècle dans une charte de Marmoutier sous le nom d'Yvis, fief de la baronnie de Sennevières, il abrite au XIIe siècle un prieuré dépendant de l’abbaye de Villeloin vendu en 1791 comme bien national[151] ; bien que largement modernisées, certaines de ses maisons conservent des éléments architecturaux du XVe siècle[152].

    L'église Sainte-Eulalie (2) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [153]. La plus ancienne partie de l'église est la tour du clocher, dont les fondations remontent au XIe siècle ; des maçonneries en petit appareil sont encore visibles à sa base, côté nord. L'église est dévastée en 1145 au cours d'une bataille opposant Sulpice II d'Amboise à Geoffroy V, comte d'Anjou. La nef est consolidée au XIIIe siècle. Elle est reconstruite vers 1520 et couverte d'une charpente lambrissée dont les entraits (poutres horizontales) et les poinçons (poutres verticales) sont apparents. Le décor peint remonte au XIXe siècle. L'abside est réalisée en pierre de taille alors que le reste de l'église est composé de moellons. Les statues qui se trouvaient dans les niches ont été détruites à la Révolution. Le chœur est une construction de la Renaissance, peut-être commandée par Adam II Fumée, fils d'Adam Fumée[M 34]. La chapelle seigneuriale des Fumée, accolée au sud du chœur, est transformée en mairie en 1808 puis en sacristie en 1840. Les vitraux sont l'œuvre de Lucien-Léopold Lobin et de J.-P. Florence, son successeur, maîtres verriers à Tours, à la fin du XIXe siècle[154].

    L'ancienne camuserie (2) est un bâtiment, reconnaissable à sa tour d'escalier hexagonale, qui est construit au XVIe siècle au nord de l'église par la famille Menou, mais la façade sud, entièrement remaniée ne comporte plus aucune ouverture d'origine[Mx 1]. Le bâtiment tenait lieu de camuserie, bureau du comptable des domaines du seigneur de Genillé[Site 11]. En 1848, le bâtiment sert à la fois de mairie et de presbytère. Depuis le desservant de la paroisse officie dans plusieurs églises, le presbytère de Genillé, inoccupé, est reconverti en logements.

    Le château de Rassay (3), construit au XVIIe siècle, est partiellement reconstruit dans la première moitié du siècle suivant à la suite d'une tempête dévastatrice dont de nombreux registres paroissiaux, et parmi eux ceux de Genillé, se font l'écho en relatant que « le , sur les huit heures du matin, il s'éleva un vent furieux. La moitié du château de Mersain fut emportée… »[155] - [Note 20].

    Le château de Marolles (4), s'élève sur un fief connu depuis 1130[52]. Réaménagé au XVIIe siècle, il a été très largement remanié au XIXe siècle[155]. À cette époque, il se présente sous la forme de deux corps de bâtiments à angle droit mais séparés et flanqués chacun d'une tour cylindrique ; l'un d'eux comporte une petite chapelle[156]. Vers 1873, une cour couverte est aménagée sur des plans de Gustave Eiffel, qui règle ainsi une dette de jeu envers le propriétaire du château[M 35]. Avant l'avènement des réfrigérateurs, la glace formée en hiver sur l'étang de Marolles était recueillie et conservée plusieurs mois dans un couloir creusé dans le coteau et aménagé en glacière ; dans le parc du château subsiste aussi un ancien souterrain-refuge probablement médiéval[157].

    Le château de Genillé (5) est construit au XVe siècle par la famille Fumée et agrandi deux siècles plus tard par la famille de Menou. Les quatre coins du corps de bâtiment principal sont flanqués de deux tours cylindriques et de deux échauguettes posées sur des culs-de-lampe[48]. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [158]. Une fuie est toujours debout dans le parc près du portail Est.

    L'abbaye de la Bourdillière (6) est une ancienne abbaye de moniales cisterciennes fondée en 1662 par Louis de Menou[Lau 3] ; les 24 premières religieuses appartiennent à sa famille. D’abord simple prieuré, il est érigé en abbaye en 1688 mais supprimé en 1770 pour insuffisance de revenus. Un bâtiment du XVe siècle appartenant à l’ancien château est encore visible, flanqué de deux tours[159]. L'abbaye de la Bourdillière fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [160]. Le logement conventuel, construit pour accueillir un nombre croissant de moniales au XVIIIe siècle, a été réaménagé en habitations individualisées, ce qui modifie profondément son architecture.

    Le fief de Montaigu (7), représenté sur la carte de Cassini sous le nom de Montagu, remonte au moins au XIe siècle[Mx 2]. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, le domaine de Montaigu, fortement endetté, est saisi et attribué aux sœurs des Ursulines de Tours. Bien religieux, il est vendu comme bien national en 1791 à un particulier qui le fait rénover et aménager, au prix de la perte de son caractère originel[Mx 3]. Ne subsistent plus qu'un arc en accolade témoignant d'une construction Renaissance. Dans le parc, une fontaine « dont les eaux auraient des propriétés curatives » a été couverte en 1808 d'une petite construction à fronton triangulaire[Mx 3]. En 1888, Montaigu a été acheté par le maire de Genillé, Anthyme Vénier, important propriétaire foncier, et à qui appartenait entre autres le château de Genillé[Mx 1].

    Les pyramides de Genillé (ou de Beauchêne) et de Montaigu sont des constructions de pierre, de formes élancées, servant de repère de chasse à partir du XVIIIe siècle et implantées sur la route Georges d'Amboise qui matérialise la limite communale sud de Genillé. En dépit de leur appellation, ces deux monuments historiques ne se trouvent pas sur le territoire communal de Genillé, mais sur celui de Ferrière-sur-Beaulieu[161].

    Patrimoine naturel

    Vue d'une carte répartissant un territoire communal en zones naturelles protégées.
    Localisation des ZNIEFF et du site Natura 2000 sur le territoire de Genillé.
    Traits et croix orange : limites et chef-lieu communaux.

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Ayant pour objectif un inventaire des espèces animales ou végétales, la création des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de Genillé comprend trois ZNIEFF.

    La ZNIEFF, de deuxième gĂ©nĂ©ration et de type 2[Note 21], dite du massif forestier de Loches, d'une superficie de 5 066 hectares s'Ă©tend sur 10 communes, dont GenillĂ© pour la partie de son territoire situĂ©e sur la rive gauche de l'Indrois. ConsidĂ©rĂ©e comme l’un des massifs boisĂ©s les plus riches d’Indre-et-Loire, la forĂŞt de Loches hĂ©berge de nombreuses espèces remarquables comme la scolopendre (Asplenium scolopendrium var. scolopendrium), fougère poussant sur le bord des talus humides de la forĂŞt, ainsi que six espèces de chiroptères, dont le Vespertilion de Daubenton (Myotis daubentonii), ; on y trouve aussi des insectes saproxyliques (dĂ©pendants du renouvellement naturel du boisement) comme Akimerus schaefferi, ou des oiseaux qui y nichent, Ă  l'image de l'Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus) ; ce biotope pourrait toutefois ĂŞtre menacĂ© par une exploitation mal raisonnĂ©e du massif forestier ainsi que par la pratique des loisirs de plein air[162].

    La petite ZNIEFF des pelouses des Blavetières (seconde gĂ©nĂ©ration, type 1[Note 22]), propre Ă  GenillĂ©, couvre 4,25 hectares sur les pentes de la rive gauche de l'Indrois, Ă  proximitĂ© immĂ©diate du centre-bourg et en limite de l'urbanisation. Sa fermeture progressive rend son devenir incertain. On y trouve des landes Ă  genĂ©vrier et des pelouses sèches avec au moins plusieurs espèces de plantes rares et (ou) protĂ©gĂ©es, dont une OrchidĂ©e, la CĂ©phalanthère Ă  feuilles Ă©troites (Cephalanthera longifolia)[163], le Polygale du calcaire (Polygala calcarea) et le Fumana Ă©talĂ© (Fumana procumbens)[164].

    Le plateau de Champeigne entre BlĂ©rĂ© et Loches constitue une très grande ZNIEFF (9 032 hectares) de deuxième gĂ©nĂ©ration et de type 2 qui s'Ă©tend sur 11 communes ; elle n'intĂ©resse que la pointe nord du territoire de GenillĂ©, limitrophe des communes de Saint-Quentin sur-Indrois, LuzillĂ© et le Liège. Au moins 50 espèces de plantes Ă  fleurs, dont l'Adonis d'automne (Adonis annua) et le Scandix peigne de VĂ©nus (Scandix pecten veneris), ainsi que 8 espèces d'oiseaux protĂ©gĂ©s ou rares y ont Ă©tĂ© recensĂ©es, parmi lesquelles le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) et l'Outarde canepetière (Tetrax tetrax)[165]. Ce dernier oiseau est devenu l'emblème de cette ZNIEFF[166].

    RĂ©seau Natura 2000

    La commune de Genillé est intégrée depuis 2006 au réseau Natura 2000. La zone de protection spéciale (ZPS) ainsi constituée, dite « site Natura 2000 Champeigne », se superpose à la ZNIEFF du plateau de Champeigne entre Bléré et Loches. Elle vise à la préservation de plusieurs espèces d’oiseaux, dont l’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) et l’Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus)[167], grâce à des mesures agroenvironnementales appropriées imposées aux parcelles de culture concernées[168]. La constitution de cette ZPS s'inscrit dans le cadre de la Directive Oiseaux du édictée par l'Union européenne.

    Autres éléments du patrimoine naturel

    Le Castor d'Eurasie (Castor fiber), en reconquête des cours d'eau de Touraine après sa réintroduction dans la Loire il y a environ trente ans, ainsi que la Loutre d'Europe (Lutra lutra) sont présents sur l'Indrois, à Genillé, pour la saison 2014-2015[169].

    Depuis 1994, un arboretum est ouvert à Genillé, sur les bords de l'Indrois. Ses visiteurs peuvent découvrir environ 80 espèces d'arbres qui peuplent l'Europe de l'Ouest dans cet arboretum d'accès libre et gratuit[170].

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Genillé est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 23] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 24] de 12 produits : les fromages de chèvre de Sainte-Maure de Touraine et Valençay[143] ainsi que dix types de vins différents.

    Le territoire de Genillé est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : rillettes de Tours, volailles du Berry et 22 types de vins[171].

    Personnalités liées à la commune

    • Adam FumĂ©e (v. 1416 ou 1430-1494), mĂ©decin et homme de confiance de Charles VII, Louis XI et Charles VIII, garde des sceaux de France, devient seigneur de GenillĂ© en 1483[M 11].
    • Michel de Marolles (1600-1681), abbĂ© de Villeloin, homme d'Ă©glise, traducteur et historien français, mais aussi personnage mondain, est Ă©galement connu pour sa collection d'estampes[M 12].
    • Victor Le Febvre (1824-1892), avocat et Ă©crivain, rĂ©publicain et anti-clĂ©rical, possède une exploitation agricole Ă  GenillĂ© ; il consacre une partie de son Ĺ“uvre Ă  dĂ©noncer la sociĂ©tĂ© clĂ©ricale tourangelle et l'influence des grands propriĂ©taires terriens[172].
    • Fernand Raoul-Duval (1833-1892), IngĂ©nieur des Mines, industriel, rĂ©gent de la Banque de France en 1888 et
    • Henriette Dassier (1840-1923), son Ă©pouse, qui dĂ©veloppèrent le domaine de Marolles[M 35].
    • Georges Bougault (1893 - 1931), marin et aviateur français, est nĂ© le Ă  GenillĂ©.
    • L'acteur Claude Dauphin (1903-1978) est propriĂ©taire de la Bourdillière de 1939 Ă  1962. Au dĂ©but de la seconde Guerre mondiale, sa famille et lui viennent habiter Ă  GenillĂ©, fuyant l'avancĂ©e allemande sur Paris[Mx 4].
    • Rosine DerĂ©an (1910-2001), actrice et Ă©pouse de Claude Dauphin, rĂ©side Ă  GenillĂ© pendant la seconde Guerre mondiale lorsqu'elle est arrĂŞtĂ©e et dĂ©portĂ©e Ă  RavensbrĂĽck en raison de sa participation active Ă  la RĂ©sistance[M 22]. Après la guerre, elle divorce de Claude Dauphin. Elle passe les dernières annĂ©es de sa vie Ă  GenillĂ© oĂą elle dĂ©cède. Son nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  la salle des fĂŞtes communale[M 29].
    • Ginette Marchais, Ă©pouse James Thireau (1931-2011), rĂ©sistante[56]

    HĂ©raldique

    Blason de Genillé

    Les armes de Genillé se blasonnent ainsi :

    De gueules à la bande d'or, à une épée renversée d'argent, accostée de deux plumes du même, le tout brochant[Site 12].

    Vue d'un blason bleu portant deux plumes argentées et une épée argentée à poignée dorée.
    Michel de Marolles.
    Vue d'un blason rouge barré en diagonale d'une bande jaune.
    Famille de Menou.

    La blason de Genillé a été créé en 1966 par l'abbé Bourderioux, historien local, à partir des armes de Michel de Marolles (D'azur à une épée d'argent, la poignée d'or, posée en pal, la pointe en bas, entre deux pennes, d'argent, aussi posées en pal[173]) et de celles de la famille de Menou (De gueules à la bande d'or[174]).

    Pour en savoir plus

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Édouard BrĂ©tegnier, Le maquis Cesario de l’O.R.A. en Touraine, Bordeaux, Ă©ditions Bergeret, , 123 p..
    • Bernard Briais, Le Lochois pendant la guerre - 1939-1945, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 191 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Jean-Mary-Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2 85443 136 7).
    • Claude Croubois (dir.), L’Indre-et-Loire – La Touraine, des origines Ă  nos jours, Saint-Jean-d’Angely, Bordessoules, coll. « L’histoire par les documents », , 470 p. (ISBN 2 90350 409 1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • StĂ©phane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, Ă©ditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978 2 862 53226 4). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Michel Laurencin, Dictionnaire biographique de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 607 p. (ISBN 2 854 43210 X). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Christophe Meunier, GenillĂ©... au fil des temps, ChemillĂ©-sur-Indrois, Éditions Hugues de ChivrĂ©, , 255 p. (ISBN 2 91604 310 1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • AndrĂ© Montoux, Vieux logis de Touraine, vol. 6, Chambray-lès-Tours, CLD, , 215 p. (ISBN 2 854 43061 1).
    • Robert Ranjard, La Touraine archĂ©ologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention (rĂ©impr. 1986), 9e Ă©d. (1re Ă©d. 1930), 733 p. (ISBN 2 855 54017 8).
    • Sylvie Pouliquen, Dames de Touraine, t. I, ChemillĂ©-sur-Indrois, Ă©ditions Hugues de ChivrĂ©, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La boucle d'un méandre enferme un lobe de terre ; lorsque la base de ce lobe, étranglée, est moins large que son extrémité, elle prend le nom de pédoncule. Cette typologie de méandre se retrouve notamment dans la vallée de la Dordogne où ces méandres fermés sont appelés « cingles ».
    2. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
    6. Le reméandrage est une opération effectuée sur un cours d'eau naturellement sinueux mais rendu plus rectiligne par des aménagements de son cours. Le reméandrage, généralement réalisé dans un but écologique, consiste à recréer des méandres pour que le cours d'eau retrouve ses caractéristiques originelles.
    7. Conventionnellement, le gallo-roman est noté en petites capitales d'imprimerie par les linguistes. L'astérisque est aussi une notation des linguistes pour désigner un mot ou la forme d'un mot nom attesté. La désinence -um résulte d'une latinisation observée dans les textes
    8. Le triens était une pièce de monnaie d’une valeur d’un tiers de sou.
    9. Bretegnier, 1989 : document cité en bibliographie de cet article..
    10. La proximité de la forêt de Loches, dans laquelle les recherches sont difficiles, procure à ces groupes des cachettes nombreuses.
    11. Le chiffre de la population officiellement retenu pour l'Ă©lection municipale de 2008 Ă©tait celui du recensement 1999, soit 1 426 habitants pour GenillĂ©.
    12. François Chaumier, nommé maire délégué en par le préfet de l'Indre (Meunier, p. 216), est réélu à l'issue du scrutin municipal de 1947 (Meunier, p. 234).
    13. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[107].
    14. Le « fonds de roulement », différence entre les financements à plus d'un an et les immobilisations, permet de comble le décalage entre l'encaissement des recettes et le paiement des dépenses[108].
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    16. En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent apparaître inexacts.
    17. Prosper Blanvillain (1861-1906) fut directeur d'école à Genillé ; il a rédigé une monographie consacrée à sa commune (« Publications sur la commune », sur le site de Genillé).
    18. Georges Normand, alors charpentier à Genillé, intégra le maquis d'Épernon en 1944 pour échapper au service du travail obligatoire (STO) (« L'engagement de Georges Normand », sur le site du concours national de la résistance et de la déportation 2006).
    19. On peut constater une différence entre les données fournies par l'Insee et par le ministère de l'Agriculture ; en cause, une définition plus restrictive de l'exploitation agricole par le ministère de l'Agriculture (attribution obligatoire d'un numéro de SIRET) et la prise en compte, dans les enquêtes de l'Insee, des exploitations de sylviculture.
    20. Cette même tempête fit d'importants dégâts sur la côte atlantique, causant la mort de 32 marins dans le naufrage de leur bateau (« Les tempêtes sur le littoral vendéen », sur le site de l'Estran tranchais) ; elle abattit également la flèche de l'église Saint-Laon de Thouars (« , un ouragan destructeur traverse Thouars », sur le site de la ville de Thouars).
    21. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    22. Les ZNIEFF de type 1 sont des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.
    23. Nomenclature européenne.
    24. Nomenclature française.

    Références

    1. « Fiche communale » (consulté le ).
    2. code officiel géographique - présentation [lire en ligne].
    3. Population, superficie et densité des principaux pays du Monde en 2013, [lire en ligne].
    4. « Chiffres clés - Logement en 2011 à Genillé » (consulté le ).
    5. « Chiffres clés - Logement en 2011 en Indre-et-Loire » (consulté le ).
    6. « FAM G1M Évolution de la taille des ménages » (consulté le ).
    7. « POP T2M - Indicateurs démographiques » (consulté le ).
    8. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Genillé (37) au 31 décembre 2012 » (consulté le ).
    9. « DEN T4 - Créations d'établissements par secteur d'activité en 2013 » (consulté le ).
    10. « DEN G2 - Âge des entreprises au 1er janvier 2013. » (consulté le ).
    11. Maurice Desriers, L'agriculture française depuis cinquante ans : des petites exploitations familiales aux droits à paiement unique, in L’agriculture, nouveaux défis, édition 2007, p. 18, [lire en ligne][PDF].
    12. « Chiffres clés Tourisme » (consulté le ).
    13. « Fichier FILO_DEC_COM Revenus déclarés par communes en 2015 » (consulté le ).
    14. « REV T1 Impôt sur le revenu des foyers fiscaux - Genillé » (consulté le ).
    15. « REV T1 Impôt sur le revenu des foyers fiscaux - Indre-et-Loire » (consulté le ).
    16. « EMP T1 - Population de 14 à 64 ans par type d'activité. » (consulté le ).
    17. « EMP T5 - Population Emploi et activité. » (consulté le ).
    18. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone » (consulté le ).
    • Site de la mairie.
    1. « Géographie de la commune » (consulté le ).
    2. « Compte rendu sommaire du conseil municipal du 15 janvier 2015 » [PDF] (consulté le ).
    3. « Services divers » (consulté le ).
    4. « Jumelage avec Urcuit (64) » (consulté le ).
    5. « Page d'accueil » (consulté le ).
    6. « Jumelage avec Urcuit (64) » (consulté le ).
    7. « Équipements » (consulté le ).
    8. « Services de santé », (consulté le ).
    9. « Artisanat, Entreprises » (consulté le ).
    10. « Commerces » (consulté le ).
    11. « Tourisme - Dans la commune » (consulté le ).
    12. « Histoire » (consulté le ).
    • Bernard Briais, Le Lochois pendant la guerre - 1939-1945, 1988.
    • Claude Croubois (dir.), L’Indre-et-Loire, 1986.
    • StĂ©phane Gendron, Les noms de lieux du Centre, 1998.
    • Michel Laurencin, Dictionnaire biographique de Touraine, 1990.
    • Christophe Meunier, GenillĂ©... au fil des temps, 2006.
    1. Vers de nouveaux territoires (de l'après-guerre à nos jours), p. 249.
    2. L'arrivée du train à vapeur et de l'électricité, p. 166.
    3. Des premiers hommes à la première paroisse (de la préhistoire au IXe siècle de notre ère), p. 13.
    4. Des premiers hommes à la première paroisse (de la préhistoire au IXe siècle de notre ère), p. 15 et 16.
    5. Des premiers hommes à la première paroisse (de la préhistoire au IXe siècle de notre ère), p. 19.
    6. Des premiers hommes à la première paroisse (de la préhistoire au IXe siècle de notre ère), p. 23.
    7. Carte des traces celtiques et gallo-romaines sur la commune de Genillé, p. 21.
    8. Guerriers et paysans en pays genillois (IXe – XVe siècles), p. 31-32.
    9. Genillé dans les guerres franco-angevines, p. 39.
    10. Guerriers et paysans en pays genillois (IXe – XVe siècles), p. 39-40.
    11. Guerriers et paysans en pays genillois (IXe – XVe siècles), p. 52 - 58.
    12. Michel de Marolles, abbé de Villeloin, p. 83-96.
    13. Genillé sous la Révolution, p. 106-109.
    14. Genillé sous la Révolution (1789-1848), p. 102-122.
    15. La première République à Genillé, p. 121.
    16. Genillé du Consulat à la restauration, p. 123-132.
    17. Le glorieux XIXe siècle et la gestion républicaine (1848-1939), p. 145-164.
    18. Le glorieux XIXe siècle et la gestion républicaine (1848-1939), p. 191.
    19. Chronologie genilloise, p. 134.
    20. Le glorieux XIXe siècle et la gestion républicaine (1848-1939), p. 165-178.
    21. Le glorieux XIXe siècle et la gestion républicaine (1848-1939), p. 194-195.
    22. La libération, p. 225.
    23. Les années sombres (1935-1955), p. 206-231.
    24. La libération, p. 226-229.
    25. Vers de nouveaux territoires (de l'après-guerre à nos jours), p. 237.
    26. Vers de nouveaux territoires (de l'après-guerre à nos jours), p. 236.
    27. Vers de nouveaux territoires (de l'après-guerre à nos jours), p. 247.
    28. Listes des maires de Genillé, p. 100, 134, 202 et 234.
    29. Chronologie genilloise, p. 234.
    30. Vers de nouveaux territoires (de l'après-guerre à nos jours), p. 249.
    31. Les associations rurales, p. 184.
    32. Inventaire commercial de 1960 et 2005, p. 238.
    33. L'appel de la campagne, p. 248.
    34. Au milieu des querelles intestines, l'Ă©glise Sainte-Eulalie, p. 41-43.
    35. La révolution agricole et la grande ferme de Marolles, p. 159.
    • AndrĂ© Montoux, Vieux logis de Touraine, volume 6, 1984.
    • Autres sources.
    1. « Orthodromie entre "Genillé" et "Tours" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Genillé" et "Loches" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Genillé » sur Géoportail (consulté le 3 février 2015)..
    4. Couderc, p. 417.
    5. « Les sols », sur le site de la chambre départementale d'agriculture d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    6. Étude des paysages de l'Indre-et-Loire faite en 1999-2001 pour la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, chapitre Les gâtines du Sud-Touraine, p. 279-291, [lire en ligne][PDF].
    7. Régis Maury, « Les vignobles de la Touraine », Norois, no 95 ter,‎ , p. 146 (DOI 10.3406/noroi.1977.3644).
    8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    9. « Carte hydrologique de Genillé » sur Géoportail (consulté le 3 février 2015)..
    10. « l'Indrois à Genillé - Station K7433030 », sur le site de la BanqueHydro (consulté le ).
    11. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    12. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    13. « Normes météorologiques pour Tours », sur le site de l'association Météo-Centre (consulté le ).
    14. « Les climats du monde », sur le site de l'encyclopédie Larousse (consulté le ).
    15. « Records météo : Tours », sur www.lameteo.org (consulté le ).
    16. « Calcul d'itinéraire Genillé / Aéroport de Tours Saint-Symphorien », sur le site de ViaMichelin (consulté le ).
    17. « Carte des destinations », sur le site de l'aéroport de Tours Val-de-Loire (consulté le ).
    18. « trajet automobile Genillé-Tours en privilégiant les autoroutes », sur le site ViaMichelin (consulté le ).
    19. « trajet automobile Genillé-Tours en évitant les péages », sur le site ViaMichelin (consulté le ).
    20. Fiche horaire de la ligne TC Genillé-Descartes à partir du 3 septembre 2013, [lire en ligne][PDF].
    21. Fiche horaire de la ligne Tours-Loches pour la période du 14 décembre 2014 au 12 décembre 2015, [lire en ligne][PDF].
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    29. « Carte topographique du bourg de Genillé » sur Géoportail (consulté le 17 février 2015)..
    30. Couderc, p. 419.
    31. « Reméandrage du Marolles à Genillé », sur le portail Internet du système d’information sur l’eau (SIE) de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA) (consulté le ).
    32. Arrêté préfectoral relatif à l’information […] sur les risques naturels et technologiques majeurs dans la commune de Genillé sur le site de la Préfecture d’Indre-et-Loire, [lire en ligne][PDF], consulté le 3 août 2014.
    33. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
    34. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Genillé », sur le site « Géorisques » du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
    35. « Didacticiel de la réglementation parasismique pour Genillé (37) », sur planseisme.fr, le site internet de prévention du risque sismique du BRGM (consulté le ).
    36. Jean-Mary Couderc, La Touraine insolite : série 3, Chambray-lès-Tours, CLD, , 237 p. (ISBN 2 85443 287 8), p. 11-18.
    37. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. II, Société archéologique de Touraine, , 419 p. (lire en ligne), p. 179.
    38. Stéphane Gendron, L'origine des noms de l'Indre-et-Loire, Éditions Hugues de Chivré, , 304 p. (ISBN 978 2 916 04345 6), p. 123-124.
    39. Bernard Briais, Vagabondages en Val d'Indrois, Monts, SĂ©ria, , 127 p. (ISSN 1151-3012), p. 59-72.
    40. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France : essai de toponymie, Éditions Errance, coll. « les Hespérides », , 319 p. (ISBN 2 877 72261 9), p. 227.
    41. Gérard Cordier, « Toponymie paléosidérurgique de la Touraine », Norois, no 119,‎ , p. 421-433 (DOI 10.3406/noroi.1983.4132).
    42. (la) Georgius Florentius Gregorius, Ex vitis patrum (lire en ligne), p. 328.
    43. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : Communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 301 p. (ISBN 978 2 91604 345 6), p. 90.
    44. Gérard Cordier, « Une entrée « historique » au M. A. N. : le polissoir de Genillé (Indre-et-Loire) », Antiquités nationales, no 24,‎ , p. 7-8.
    45. Stéphane Gendron, « Les noms de lieux de la commune de Genillé (étude partielle) », Le Val de l'Indre, no 5,‎ .
    46. Jean-Claude Yvard, « Délimitation de la Champeigne tourangelle historique », Norois, no 167,‎ , p. 552 (DOI 10.3406/noroi.1995.6653).
    47. Daniel Schweitz, « Autour de la cave du troglodyte ligérien. Essai de relecture ethno-historique de quelques cartes postales du début du XXe siècle », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LII,‎ , p. 279 (lire en ligne).
    48. Ranjard, p. 371.
    49. Émile Mabille, « Notice sur les divisions territoriales et la topographie de l'ancienne province de Touraine (troisième article) », Bibliothèque de l'École des chartes, t. XXV,‎ , p. 252 (DOI 10.3406/bec.1864.445931).
    50. Couderc, p. 418.
    51. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. III, Société archéologique de Touraine, , 419 p. (lire en ligne), p. 145.
    52. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. IV, Société archéologique de Touraine, , 430 p. (lire en ligne), p. 192.
    53. abbé Louis Bossebœuf, Un précurseur, Michel de Marolles, abbé de Villeloin : sa vie et son œuvre, Tours, Imprimerie tourangelle, , 312 p., p. 10-14.
    54. « Dessins français du XVIIe siècle : Collections du Département des estampes et de la photographie », sur le site de la BNF (consulté le ).
    55. Bernard Bienvault, « Trafics et spéculations sur les biens nationaux du district de Loches », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XLV,‎ , p. 224-226.
    56. Sylvie Pouliquen, Dames de Touraine, tome 1, Chemillé-sur-Indrois, Éditions Hugues de Chivré, , p. 210-213 et 240-243.
    57. Jacques Thomas, « Fours à chaux, tuileries et briqueteries du Lochois », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XLV,‎ , p. 559-576.
    58. Notice no IA37001595, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. Notice no IA37001596, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. « Résistances en Lochois, L'engagement de James Thireau », sur CNRD, (consulté le ).
    61. Bretegnier, p. 23.
    62. Bernard Briais, Un Dossier Noir de la Résistance : le maquis Lecoz, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 192 p. (ISBN 978 2 842 53800 2).
    63. Décret no 2014-179 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département d'Indre-et-Loire..
    64. « Élections départementales 2015 - Département d'Indre-et-Loire - Canton de Loches (09) - Résultats du second tour », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    65. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    66. Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    67. Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    68. Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    69. Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    70. Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    71. Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    72. Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    73. Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    74. Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    75. Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    76. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    77. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    78. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    79. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    80. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    81. Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    82. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    83. Résultats des élections cantonales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    84. Résultats des élections cantonales de 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    85. Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    86. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    87. Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
    88. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
    89. Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
    90. « Commune de Genillé - Résultats de la commune au 2d tour », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    91. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    92. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    93. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    94. https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
    95. « Les juridictions », sur le site du conseil départemental de l'accès aux droits d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
    96. « Brigade la plus proche / Genillé », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le ).
    97. « La communauté de communes », sur le site de Montrésor (consulté le ).
    98. « La fin du Smitcom du Val d'Indrois », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    99. « Missions et compétences », sur le site du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    100. « Compte rendu de la réunion du SI de transport scolaire du Lochois du 24 novembre 2008 » [PDF], sur le site de la mairie de Beaulieu-les-Loches (consulté le ).
    101. « Les missions », sur le site de Touraine Propre (consulté le ).
    102. « Fiche d'identité d'un service - communauté de communes de Montrésor -eau potable », sur le site de Services Eau France (consulté le ).
    103. « La toile d'araignée du réseau d'eau », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    104. « Biologique, la station d'épuration », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    105. « CC de Montrésor », sur le site de Touraine Propre (consulté le ).
    106. « Comptes de la commune de Genillé », sur le site du ministère des Finances (consulté le ).
    107. [PDF] Mémento financier et fiscal du maire, ministère du Budget, avril 2008, p. 34, [lire en ligne].
    108. [PDF] Mémento financier et fiscal du maire, ministère du Budget, avril 2008, p. 36, [lire en ligne].
    109. Marc Van Loey, « La disparition de Bertrand Michel Irigaray », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
    110. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    111. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    112. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    113. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    114. « Montrésor : Genillé loin devant », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    115. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Genillé (37111) », (consulté le ).
    116. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
    117. « Annuaire des établissements d'enseignement public - Genillé », sur le site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    118. « Annuaire des établissements d'enseignement public - Collège de Montrésor », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    119. « Annuaire des établissements d'enseignement public - Lycées de Loches », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    120. « Découverte du territoire / Enseignement supérieur et recherche », sur le site de la communauté d'agglomération Tour(s) Plus (consulté le ).
    121. « Tours-Fondettes agrocampus », sur le site du ministère de l'Agriculture) (consulté le ).
    122. « Historique de l'harmonie », sur le site de l'harmonie de Genillé (consulté le ).
    123. « Liste des écoles françaises d'équitation », sur le site de la fédération française d'équitation (consulté le ).
    124. « Vingt-trois associations pour une première », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    125. « Chauds, les marrons à la foire ! », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    126. Jacques Feneant et Maryse Leveel, Le folklore de la Touraine : Dictionnaire des rites et coutumes, Chambray-lès-Tours, CLD, , 490 p. (ISBN 2 854 43179 0), p. 200.
    127. « La bibliothèque rayonne », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    128. « Bibliothèque de Genillé », sur Lire en Touraine, le site des bibliothèques d'Indre-et-Loire, (consulté le ).
    129. « Trouver un établissement », sur L'hôpital, un site de la Fédération hospitalière de France (consulté le ).
    130. « Page d’accueil », sur le site de « La Renaissance lochoise » (consulté le ).
    131. « Page de présentation », sur le site de « Graffic » (consulté le ).
    132. « La paroisse Saint-Jean-des-Roches », sur le site de l'archidiocèse de Tours (consulté le ).
    133. « L'archevêque », sur le site de l'archidiocèse de Tours (consulté le ).
    134. « Central de Genillé (37111GE1 - GE137) », sur le site de la société Ariase SARL (consulté le ).
    135. « Rapport d'activité du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL 37) - année 2012 » [PDF], sur le site du SIEIL 37, p. 17.
    136. « Arrêté du 16 mars 2017 constatant le classement de communes en zone de revitalisation rurale », sur Legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    137. « Un nouveau plâtrier », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    138. « Une nouvelle entreprise dans le bourg », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
    139. « Recensement agricole 2010 - Principaux résultats par commune », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    140. Recensement agricole 2010 - MĂ©thodologie, instructions aux enquĂŞteurs, p. 5-8,[lire en ligne][PDF].
    141. « Les entreprises du secteur sylviculture (…) du département d’Indre-et-Loire », sur le site Infogreffe (consulté le ).
    142. James Derouet, Histoire de la vigne en Touraine, Chemillé-sur-Indrois, éditions Hugues de Chivré, , 255 p. (ISBN 978 2 91604 356 2), p. 28.
    143. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 février 2015.
    144. « Établissements Moreau et fils, Genillé », sur le site Infogreffe (consulté le ).
    145. « Recherche par commune : Genillé », sur le site « Assistantes maternelles 37 » du conseil général d'Indre-et-Loire (consulté le ).
    146. « Chambres d'hôtes », sur le site de l'office de tourisme Val d'Indrois-Montrésor (consulté le ).
    147. « Meublés et gîtes », sur le site de l'office de tourisme Val d'Indrois-Montrésor (consulté le ).
    148. « Gîtes de groupe », sur le site de l'office de tourisme Val d'Indrois-Montrésor (consulté le ).
    149. « Gîtes de groupe », sur le site de l'office de tourisme Val d'Indrois-Montrésor (consulté le ).
    150. « Résultats élections départementales 2015 : ce qu'il faut savoir sur Genillé », sur le site de FranceTvInfo - France3 Centre (consulté le ).
    151. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t. III, Société archéologique de Touraine, , 419 p., p. 361-362.
    152. Ranjard, p. 373–374.
    153. Notice no PA00097765, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    154. L. Lhuillier, « La famille Lobin et la peinture sur verre en Touraine », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. IX,‎ 1892-1894, p. 108-109.
    155. Bernard Briais, Découvrir la Touraine – la vallée de l'Indrois, Chambray-lès-Tours, CLD, , 173 p., p. 134.
    156. Henry Faye, « Excursion au château de Marolles et aux grottes de Marsin », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. VI,‎ 1883-1885, p. 40-42 (lire en ligne).
    157. Couderc, p. 420.
    158. Notice no PA00097764, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    159. Ranjard, p. 372–373.
    160. Notice no PA00097763, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    161. « Les pyramides », sur le site de Ferrière-sur-Beaulieu (consulté le ).
    162. « ZNIEFF 240031220 - Massif forestier de Loches », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    163. Jean-Claude Roberdeau (dir.), Les orchidées sauvages de la région Centre, Société d'Orchidophilie Centre Loire, , 190 p. (ISBN 2 95181 880 7), p. 11-20.
    164. « ZNIEFF 240009741 - Pelouses des Blavetières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    165. « ZNIEFF 240030909- Plateau de Champeigne entre Bléré et Loches », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    166. « Outarde canepetière », sur le site de la ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Touraine (consulté le ).
    167. « Le site Natura 2000 de la Champeigne tourangelle », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
    168. « Les mesures agri-environnementales territorialisées », sur le site de l'Atelier technique des espaces naturels du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (consulté le ).
    169. « Arrêté définissant les secteurs où la présence de la loutre ou du castor d'Eurasie est avérée pour la campagne 2014-2015 » [PDF], sur le site de la Fédération régionale des chasseurs du Centre. (consulté le ).
    170. « Arboretum », sur le site de l'agence de tourisme de Loches-Touraine côté Sud (consulté le ).
    171. Liste des produits par commune - Genillé, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), [lire en ligne].
    172. Daniel Schweitz, « Un écrivain républicain à Genillé : Victor Le Febvre (1824-1892) », Bulletin des Amis du pays lochois, no 20,‎ , p. 173-177.
    173. Jacques-Xavier Carré de Busserolle, « Armorial général de la Touraine, précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. », Mémoire de la Société archéologique de Touraine, Tours, t. XIX,‎ 1866-1867, p. 628 (ISSN 1149-4689, lire en ligne, consulté le ).
    174. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. II, Gouda, G.B. van Goor Zonen, 1884-1887, 1316 p. (lire en ligne), p. 199.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.