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IIIe millénaire av. J.-C.


Le IIIe millénaire av. J.-C. s'étend de 3000 à 2001 av. J.-C. En Mésopotamie, les cités-États sont unifiées brièvement par l’empire d'Akkad, le premier exemple d’empire connu, auquel succède la troisième dynastie d'Ur et la « période néo-sumérienne ». Les civilisations urbaines s’étendent le long des voies fluviales, le Nil, la Mésopotamie, la vallée de l’Indus, la vallée de l’Oxus. En Asie de l'Ouest et du Sud, elles sont connectées entre elles par un trafic maritime attesté en Méditerranée, dans la mer Rouge, le golfe Persique, et l'océan Indien. En Chine, les premières villes semblent autosuffisantes grâce à des espaces agricoles souvent intégrés dans leurs enceintes.

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Liste de chronologies par périodes | Liste des siècles


Évènements

  • 3050-700 av. J.-C. : subborĂ©al ; climat sec et tempĂ©rĂ© alternant avec des pĂ©riodes plus froides et humides (nĂ©oglaciaire). Refroidissement climatique vers 2550 av. J.-C. marquĂ© par des conditions plus humides, de hauts niveaux lacustres et l’expansion des glaciers[1]. En -3000, en MĂ©sopotamie et en Egypte, l'Ă©criture a Ă©tĂ© inventĂ©e hiĂ©roglyphes et l'Ă©criture cunĂ©iforme. Et en MĂ©sopotamie encore en -3500 les pictogrammes ont Ă©tĂ© inventĂ©s.

Afrique

Femmes de Tassili. Peinture rupestre découverte par l'équipe archéologique d'Henri Lhote. Période bovidienne. Station de Ouan-Derbaouen.
  • 3000-2500 av. J.-C. : arrivĂ©e dans la boucle du Niger des premières populations de pasteurs venus du Nord-Est du Sahara Ă  la suite de la dĂ©gradation climatique initiĂ©e au milieu du IVe millĂ©naire[2]. Devant la disparition des pâturages, les pasteurs bovidiens du Tassili des Ajjers doivent descendre vers le sud. Les uns auraient gagnĂ© le SĂ©nĂ©gal en longeant l’Atlantique. D’autres auraient atteint l’Afrique occidentale en descendant la vallĂ©e du Tilemsi ou de l’oued Azaouak. Selon les thèses d'Henri Lhote, ces nĂ©olithiques seraient les ancĂŞtres des Peuls qui vivent actuellement dans la partie soudanaise et sahĂ©lienne de l’Afrique occidentale[3]. L'historien Abdoulaye Bathily Ă©voque une origine saharienne des SoninkĂ©s, qui auraient migrĂ© vers le Sahel au fur et Ă  mesure de l'assèchement du climat[4]. Selon Henry Gravrand, les SĂ©rères auraient eux aussi une origine saharienne[5].
  • 3000-1500 av. J.-C. : première phase de l'expansion bantoue Ă  partir du Sud-Est du NigĂ©ria actuel et du sud du Cameroun vers la forĂŞt Ă©quatoriale et le bassin du Congo par les voies fluviales[6].
  • 2800-1200 av. J.-C. : nĂ©olithique final au Maroc[7]. La culture campaniforme atteint la partie occidentale de l’Afrique du Nord, sur le littoral marocain, depuis le dĂ©troit de Gibraltar jusque dans la rĂ©gion de Casablanca, au dĂ©but du millĂ©naire (vase campaniforme de Dar es Soltane). Les techniques de la mĂ©tallurgie du cuivre, puis du bronze, venues d’Espagne (poignards Ă  rivet, hallebardes d'El Argar et de Carrapatas reprĂ©sentĂ©s dans les gravures du Haut Atlas) se rĂ©pandent durant le IIe millĂ©naire avant notre ère[8].
  • 2700-2200 av. J.-C. : Ancien Empire[9]. Memphis est la capitale des pharaons. Les premières pyramides sont construites : pyramide Ă  degrĂ©s du roi DjĂ©ser Ă  Saqqarah (vers 2650 av. J.-C.), pyramide de MeĂŻdoum (vers 2600 av. J.-C.), pyramide rhomboĂŻdale, pyramide rouge, pyramides de Gizeh (KhĂ©ops, KhĂ©phren et MykĂ©rinos) (de 2530 Ă  2200 av. J.-C.). Ces rĂ©alisations architecturales nĂ©cessitent l’existence d’un État fortement centralisĂ© et d’une administration capable d’en organiser la logistique : de nombreux travailleurs sont recrutĂ©s pendant la saison creuse des travaux agricoles pour rĂ©aliser ces projets[10]. Sous SnĂ©frou, les Égyptiens font la conquĂŞte de la Nubie et du SinaĂŻ. Le dĂ©veloppement de la technique du labour est attestĂ© par les dessins dans les tombes de cette Ă©poque.
  • 2500-2000/1500 av. J.-C. : aride post-nĂ©olithique[11]. PĂ©riode d’assĂ©chement de la rĂ©gion saharienne, surtout Ă  partir de 2300 av. J.-C., avec un pic prononcĂ© en 2000, causĂ© par une forte activitĂ© volcanique vers 2400-2300 av. J.-C. Ouverture du Dahomey Gap et progression rapide du pastoralisme du nord-est vers le sud-ouest, sur la rive droite du Niger, atteinte en 2500-2250 av. J.-C., puis le centre du Ghana oĂą les nĂ©olithiques de la culture de Kintampo cohabitent avec les chasseurs-cueilleurs de la culture de Punpun, et la Mauritanie en 2250-2000 av. J.-C. L'agriculture est attestĂ©e sur la basse vallĂ©e du Tilemsi vers 2500 av. J.-C. et suit l'avancĂ©e des Ă©leveurs dans le nord de la boucle du Niger entre 2250 et 2000 av. J.-C.[2].
  • 2500-2000 av. J.-C. :
    • installation des Ă©leveurs de bovins, d’ovins et de caprins dans le Dhar Tichitt, le Dhar Oualata et le Dhar NĂ©ma, en Mauritanie sud-centrale[12]. Le pastoralisme se diffuse Ă  partir de l’AĂŻr sur un axe ouest/sud-ouest[13].
    • des Ă©leveurs de bovins, d’ovins et de caprins sont prĂ©sents dans le bassin du lac Turkana de 4500 Ă  4000 ans avant le prĂ©sent[14]. Des populations de chasseurs-cueilleurs-pĂŞcheurs du nord du Kenya adoptent le pastoralisme diffusĂ© du Sahara oriental par la vallĂ©e du Nil sur un axe nord-sud (Cattle Complex). Après 4000 ans AP, l’élevage gagne le sud du Kenya et le nord de la Tanzanie et commence son expansion vers le sud, en lien avec l’expansion bantoue Ă  partir de 3000 ans AP (Bantu Cattle Culture System)[15].
  • Vers 2500-2050 av. J.-C. : culture du Kerma ancien en Haute-Nubie[16]. La mĂ©tallurgie du bronze est attestĂ© Ă  la fin du millĂ©naire. Kerma, la capitale, la plus ancienne ville d’Afrique subsaharienne, se dĂ©veloppe autour d’un sanctuaire qui devient au cours des siècles un Ă©norme complexe religieux[17].
  • 2400-1550 av. J.-C. : culture de l’Horizon-C ou du Groupe C en Basse-Nubie[18].
  • Vers 2300 av. J.-C. : site de chasseurs-cueilleurs de Gwisho, en Zambie, appartenant Ă  la culture Wilton[19] : bâton Ă  fouir utilisĂ© pour dĂ©terrer les racines et les tubercules, flèche de bois, montĂ©e probablement jadis d’une pointe de roseau et empoisonnĂ©e.
  • Vers 2200-2050 av. J.-C. : Première PĂ©riode intermĂ©diaire : dislocation du pouvoir central, fin de l'unitĂ© Ă©gyptienne. Vers 2050 av. J.-C., Ă©tablissement du Moyen Empire[9].

Amérique

Les pyramides de Caral.
  • Vers 2600-1800 av. J.-C.: civilisation de Caral[24]. Construction de vastes complexes cultuels et religieux sous forme de terrasses et de temples sur la cĂ´te centrale du PĂ©rou. Caral est considĂ©rĂ©e comme la première citĂ© andine. Ă€ la Huaca Prieta, dans la vallĂ©e de la Chicama, sur la cĂ´te nord du PĂ©rou, apparaissent les plus anciennes architectures monumentales (terrasses-temples)[25]. VĂŞtements de coton et gourdes dĂ©corĂ©es de motifs gĂ©omĂ©triques sont dĂ©couverts Ă  Huaca Prieta. Après 2500 av. J.-C., les Ă©tablissements permanents de la cĂ´te du PĂ©rou se dĂ©placent plus haut vers les vallĂ©es pour profiter des alluvions fertiles. De petits ouvrages d’irrigation apparaissent. Ă€ Aspero, SechĂ­n Alto (es), Huaca de los Reyes (es) et Huaca Garagay, plates-formes, cours en contrebas et fosses diverses se groupent en vastes ensembles d’habitations, faits de pierre et de torchis[26].
  • 2600-1000 av. J.-C. : occupation du site de La Gruta-RonquĂ­n, sur cours moyen de l’OrĂ©noque. Il livre de la cĂ©ramique saladoĂŻde peinte de motifs gĂ©omĂ©triques blanc sur rouge et d’adornos (ornements) zoomorphes, avec de larges incisions appliquĂ©es sur les bords des vases. La cĂ©ramique de La Gruta est datĂ©e de 2100 av. J.-C., celle de RonquĂ­n de 1600-1100 av. J.-C. Au Suriname, les premières cĂ©ramiques se trouvent dans le site de Kaurikreek vers 2200-1750 av. J.-C. Elles partagent certains aspects avec la tradition saladoĂŻde vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, et leur dĂ©coration est caractĂ©risĂ©e par de fines bandes d'argile appliquĂ©es sur les rĂ©cipients et des adornos zoomorphes très stylisĂ©s (grenouilles, jaguars oiseaux). La cĂ©ramique saladoĂŻde se rĂ©pand vers l’intĂ©rieur du Suriname (Wonotobo, sur la rive orientale du fleuve Corantijn, vers 70-200) et du Guyana[27].
Vers 2500 av. J.-C., dans toute l'Amérique du Sud, la sélection et l'hybridation des céréales et en particulier du maïs, permettent de grandes améliorations de la production, autorisant une croissance de la population et l'apparition d'importants villages permanents. Une plus grande partie de la population peut s'adonner à l'artisanat et on assiste à des innovations technologiques dans le tissage (métier à tisser), dans la fabrication d'outils de pierre polie et dans l'irrigation. Le commerce de longue distance se développe, et des objets de valeurs sont réalisés pour être vendus dans tout le continent. Certains se retrouvent dans de riches sépultures.
  • 2500-1900 av. J.-C. : complexe culturel prĂ©cĂ©ramique Purron de la vallĂ©e de Tehuacán, au Mexique. Apparition de la cĂ©ramique. Les plantes cultivĂ©es prennent dĂ©finitivement le pas sur les plantes sauvages ans l’alimentation[28].
  • 2500-1200 av. J.-C. : prĂ©classique ancien ou pĂ©riode formative en MĂ©soamĂ©rique. Les peuples de MĂ©soamĂ©rique vivent d'agriculture (maĂŻs-haricot-courge) dans des hameaux ou villages, fabriquent de la cĂ©ramique et des pierres taillĂ©es (obsidienne, silex ou basalte)[29].
  • 2500-2000 av. J.-C. : villages permanents sur la cĂ´te du PĂ©rou (Culchas, Las Haldas)[30].
  • 2500- 1000 av. J.-C. : tradition Stallings au sud-est des États-Unis, de la Caroline du Nord au nord-ouest de la Floride, première cĂ©ramique attestĂ©e en AmĂ©rique du Nord[31].
  • 2500 av. J.-C.- 1800 : culture des AlĂ©outes en Alaska[32]. Outils sur plaques de pierre, harpons, cĂ©ramique et lampes en pierre. Abondant vestiges organiques. Économie essentiellement maritime : chasse de lions de mer, loutres, baleines, phoques ; pĂŞche et rĂ©colte des coquillages.
  • Vers 2500 av. J.-C.: dĂ©buts de la cĂ©ramique en AmĂ©rique centrale (site de Monagrillo, Ă  Panama)[33]. Fils, cordages et filets de pĂŞche en coton au PĂ©rou[34].
  • Vers 2200-750 av. J.-C.: composition picturale polychrome de l’abri du White Shaman sur le cours infĂ©rieur du Pecos, au Texas, dont les personnages et les animaux fantastiques renvoient aux mythes cosmogoniques de populations d’AmĂ©rique centrale, Huichols et Aztèques en particulier. Elle Ă©voque la naissance du Soleil et le commencement des temps[35].
  • 2200-600 av. J.-C.: culture de Poverty Point dans la basse vallĂ©e du Mississippi et la cĂ´te environnante du golfe du Mexique. Civilisation de chasseurs-cueilleurs Mound Builders, elle doit son nom au site de Poverty Point, en Louisiane. Elle dĂ©veloppe une organisation complexe et construit des pyramides de terre et des enceintes cĂ©rĂ©monielles monumentales. Elle produit des poteries et des figurines en argile cuite, mais ne pratique pas l'agriculture[36].

Asie et Pacifique

Pot incisé découvert à Burzahom, au Cachemire, vers 2700 av. J.-C. Les motifs peints aux cornes recourbées laissent supposer des liens avec des sites tels que Kot-Diji, dans le Sind. Musée National, New Delhi
  • 3000-2600 av. J.-C. : apogĂ©e des cultures chalcolithiques du Baloutchistan et de la vallĂ©e de l’Indus (phase Faiz Muhammad Ă  Mehrgarh, phase de Damb Sadaat dans la vallĂ©e de Quetta)[37] ; artisanat de qualitĂ©, progrès de l’agriculture, intensification des Ă©changes. Poteries grises Ă  dĂ©cor noir animal, vĂ©gĂ©tal ou gĂ©omĂ©trique du style de Faiz Muhammad. Un vaste ensemble culturel est constituĂ© par l’Indus, le Baloutchistan, le Sistan, l’Afghanistan et le Turkestan mĂ©ridional. L’augmentation des Ă©changes se traduit par la prĂ©sence de sceaux-cachets en terre cuite, en pierre, en os et en mĂ©tal. Ă€ Mehrgarh, les figurines deviennent de plus en plus rĂ©alistes. La diversitĂ© des bijoux et des coiffures semble indiquer l’existence d’une sociĂ©tĂ© raffinĂ©e. Les rĂ©gions de montagne aux hivers froids (plateaux de Kalat et de Quetta, vallĂ©es de la Zhob et de la Loralai), qui ont vĂ©cu en Ă©troite relation avec les plaines alluviales, semblent se dĂ©peupler Ă  l’époque de la phase finale de Mehrgarh (3000-2500 av. J.-C.) au profit de la vallĂ©e de l’Indus, dont la couverture forestière a sans doute constituĂ© un frein important Ă  l’exploitation agricole. Le nĂ©olithique atteint le Cachemire, oĂą les sites de Burzahom et Gufkral semblent liĂ©s Ă  la vallĂ©e de l’Indus par leur Ă©conomie (blĂ©, orge, mouton, chèvre, bovin) et leur artisanat (poterie, haches de pierre, outils en os) mais dĂ©veloppe des traits particuliers (architecture en bois et en clayonnage, dalles de pierre gravĂ©es) ou proche de la culture de Yangshao (couteaux en demi-lune en pierre polie). Une expansion vers les sites nĂ©olithiques de la plaine du Ghaggar-Hakra (fin du IVe-dĂ©but du IIIe millĂ©naire av. J.-C., alors un fleuve puissant, du Gujarat, du Rajasthan et du Penjab est envisageable, malgrĂ© les particularismes rĂ©gionaux[13].
  • Vers 3000-2500 av. J.-C. : les microlithes apparaissent en Australie, par l'ouest de la Terre d'Arnhem vers 3000 av. J.-C., Kimberley vers 2500 av. J.-C., et le Sud du continent vers 3000 av. J.-C.[38]. L’inhumation et la crĂ©mation sont davantage pratiquĂ©es. L’art rupestre se rĂ©pand.
  • Vers 3000 av. J.-C. : l’usage de la cĂ©ramique et la domestication du porc sont attestĂ©s sur les sites de Uai Bobo, Lie Siri et de Bui Ceri Uato près de Baucau dans l’est de Timor. Le nombre d’outils de pierre s’accroĂ®t, reflĂ©tant peut-ĂŞtre un accroissement de la population favorisĂ© par l’horticulture (?). On passe alors Ă  une exploitation rationnelle de champs de tubercules et de cĂ©rĂ©ales (ignames et riz, par exemple)[39].
Principaux sites de la civilisation de l'Indus et aire d'expansion.
Le « grand bain », une piscine rectangulaire entourée de galeries, retrouvée dans les ruines de Mohenjo-daro.
Plateformes de broyage des grains en briques cuites du site de Harappa.
  • 2600-1900 av. J.-C. : Ă©panouissement de la civilisation de la vallĂ©e de l'Indus en Inde et au Pakistan[40]. DĂ©veloppement d'une civilisation urbaine avec des villes importantes comme Harappa et Ganweriwala (Pendjab), Mohenjo-daro et Chanhu Daro (Sind), Dholavira (Gujarat) et Rakhigarhi (Haryana), entourĂ©es de murs dĂ©fensifs en briques cuite. La population de Mohenjo-daro a Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  environ 40 000 habitants[41]. Une Ă©criture pictographique utilisĂ©e sur les sceaux en stĂ©atite, toujours pas dĂ©chiffrĂ©e, tĂ©moigne de la gestion rigoureuse des produits collectĂ©s[42]. Des tissus de coton teint en rouge ont Ă©tĂ© trouvĂ©s Ă  Mohenjo-daro[43]. Les traces de sillons parallèles dans un champ proche du site de Kalibangan tĂ©moignent de l’utilisation de la charrue[44]. Cette civilisation commerce par voie maritime avec Sumer, et serait la Meluhha des textes mĂ©sopotamiens[45].
  • 2500-1800/1700 av. J.-C. : civilisation de l’Oxus ; des cultivateurs-Ă©leveurs apparus au VIIe millĂ©naire av. J.-C. au TurkmĂ©nistan mĂ©ridional se sont progressivement urbanisĂ©s. Au milieu du millĂ©naire, de grands palais, sortes de forteresses-entrepĂ´ts, protĂ©gĂ©s par des murs et des tours en briques crues apparaissent, comme Dashly en Bactriane, Gonur-depe et Togolok en Margiane. Ils sont composĂ©s de cours intĂ©rieures, d’entrepĂ´ts et d’habitations, et entourĂ©s d’agglomĂ©rations avec des quartiers dĂ©diĂ©s Ă  l’artisanat, elles-mĂŞmes clos par une enceinte extĂ©rieure[46].
  • Vers 2500 av. J.-C. :
    • les cultures de LungshanoĂŻd (ouest et sud) et de Yuanshan (nord et est) succèdent Ă  la culture de Dapenkeng Ă  TaĂŻwan. Riziculture, couteaux Ă  moisson de pierre et tessons de poterie cordĂ©e[47].
    • dĂ©but de l'introduction de la cĂ©ramique et de la riziculture dans les Ă®les d'Asie du Sud-Est par les migrants austronĂ©siens venus de TaĂŻwan : Philippines (vers 2500 av. J.-C.), Palawan, Borneo (vers 2300 av. J.-C.) et le reste de l'Insuline[48]. Leur arrivĂ©e est concomitante avec celle d'animaux domestiques exogènes, et marque le dĂ©veloppement des installations permanentes de population agricoles au dĂ©triment des populations de chasseurs-cueilleurs.
La danseuse de Mohenjo-daro, statuette de bronze, 14 cm, trouvée en 1926 dans une maison de Mohenjo-daro. 2500-1500 av. J.-C. Musée national (New Delhi).
  • Vers 2500-1700 av. J.-C. : statuette en bronze d’une danseuse de Mohenjo-daro[49]. Torse d’un homme en stĂ©atite, trouvĂ© Ă  Mohenjo-Daro, qui pourrait reprĂ©senter un « prĂŞtre-roi »[42].
Figurine d'argile (Dogū), Musée Jomon de Sannai Maruyama.
  • 2500-1500 av. J.-C. : pĂ©riode JĹŤmon moyen au Japon[50]. Apparition de petites figurines en argile Ă  formes humaines (souvent de femmes) et animales et appelĂ©es DogĹ«. Le site de Sannai Maruyama (3500-2000 av. J.-C.) au nord de HonshĹ« est un grand village oĂą ces figurines ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes en grande quantitĂ© associĂ©es Ă  des « cĂ©ramiques cylindriques » et Ă  des outils lithiques, des objets en os, en bois, en laque et en jade, ainsi que des restes d'animaux et de plantes[51]. Ses habitants, des chasseurs-collecteurs, exploitent un riche milieu forestier : glands, noix, marrons, conservĂ©s dans des silos. Les glands doivent ĂŞtre prĂ©parĂ©s pour en extraire l'acide tannique, opĂ©ration impliquant une organisation collective du travail. Des meules et des broyeurs sont utilisĂ©s pour la production de farines][13].
  • 2400-1000 av. J.-C. : nĂ©olithique au Karnataka dans le sud de l’Inde[52]. Une sociĂ©tĂ© pastorale (zĂ©bus, buffles, moutons, chèvres) se dĂ©veloppe Ă  partir d’une base mĂ©solithique locale. Les principaux sites (Brahmagiri (en), Piklihal (en), Sanganakallu (en)-Kupgal) sont caractĂ©risĂ©s par des tas de cendres de fumier pĂ©riodiquement incendiĂ©, combustions probablement liĂ©es Ă  des pratiques rituelles. Les premières cultures (millet, plantes fourragères, pois, haricot mungo), issues d’une domestication locale, apparaissent vers 1900 av. J.-C. ; des cĂ©rĂ©ales (blĂ©, orge, sorgho) et du pois d'Angole sont introduits alors que la rĂ©gion devient plus aride. Production et exportation de haches en dolĂ©rite[13].

Chine

  • 3000-2000 av. J.-C. : nĂ©olithique final. L’activitĂ© agricole s’accroit dans les vallĂ©es du Fleuve Jaune et du Yangzi Jiang, la population s’accroit, les sociĂ©tĂ©s nĂ©olithiques deviennent plus complexes et se dĂ©veloppent, alors que les chasseurs-cueilleurs restent majoritaires dans le Nord-Est, au Xinjiang, sur la plus grande partie du Tibet et certaines parties Chine mĂ©ridionale. Les sociĂ©tĂ©s nĂ©olithiques sont dominĂ©es par des Ă©lites qui dĂ©tiennent le pouvoir politique, cultuel et matĂ©riel ; elles Ă©changent des objets de prestige et les guerres entre aristocrates se multiplient[13].
  • Vers 3000-1900 av. J.-C. : la culture de Longshan se dĂ©veloppe sur les bases de la culture de Yangshao simultanĂ©ment dans le bassin infĂ©rieur et moyen du Fleuve Jaune (culture de Longshan dite « du Henan », 2900-2000) et sur la cĂ´te orientale (culture de Longshan dite « du Shandong » 2600-1900)[53]. Culture sĂ©dentaire, relativement avancĂ©e, elle se caractĂ©rise par des agglomĂ©rations protĂ©gĂ©es d’une enceinte en terre damĂ©e. La sociĂ©tĂ© y paraĂ®t hiĂ©rarchisĂ©e, dotĂ©e d’un haut degrĂ© d’organisation, les rituels religieux y jouant un rĂ´le primordial. HabiletĂ© technique importante (taille du jade, travail des mĂ©taux, cĂ©ramique faite au tour).
  • Vers 3000 av. J.-C. : dĂ©but possible de l'utilisation du soc en agriculture (rĂ©gion de Hangzhou)[54].
  • 2700-2350 av. J.-C. : phase Banshan de la culture de Majiayao[55]. CĂ©ramique Ă  spirales rouges et noires.
  • Vers 2650 av. J.-C. : première occurrence de la culture du blĂ© et de l'orge, sur le site de Xishanping (en), appartenant Ă  la culture de Majiayao[56].
  • 2570 av. J.-C. : le plus vieux fragment de tissu de soie connu est dĂ©couvert sur le site de Qianshanyang, près de Huzhou[57]. La lĂ©gende attribue Ă  l’impĂ©ratrice Leizu, Ă©pouse de Huángdì, la dĂ©couverte des premières techniques du tissage de la soie vers 2700 av. J.-C.
Vase à deux anses, peint en brun rouge et noir, au col se terminant par une tête dont le visage humain et les oreilles sont en léger relief. Culture de Majiayao, phase Machang. Gansu-Qinghai, 2400-1950 av. J.-C. Museo d'Arte Orientale. Turin.
  • 2400-2000 av. J.-C. : phase Machang de la culture de Majiayao[55]. CĂ©ramiques dĂ©corĂ©es de figures stylisĂ©es en zigzag et de figures humaines en relief.
  • 2300-1800 av. J.-C. : le site de Taosi dans le Shanxi, phase tardive de la culture de Longshan, livre des petites clochettes, les plus anciens objets en bronze dĂ©couverts en Chine[58]. C’est une citĂ© fortifiĂ©e de 300 hectares entourĂ©e de 53 agglomĂ©rations divisĂ©es en quatre niveaux hiĂ©rarchiques. La stratification est nette entre les trois classes sociales rĂ©vĂ©lĂ©es par les tombes. Les Ă©lites sont enterrĂ©es avec des centaines d’objets : jades, poteries fines, tambours en peu de crocodile, objet en pierre et en bois, produits exotiques. Elles rĂ©sident dans des palais construits Ă  l’écart de la population qui vit dans des maisons semi-souterraines. Le site livre ce qui pourrait ĂŞtre le plus ancien observatoire astronomique connu, composĂ© d’une tour d’observation de terre tassĂ©e placĂ©e sur une terrasse et entourĂ©e par 13 piliers en pierre de 4 mètres de haut disposĂ©s en demi-cercle. Il permettait de dĂ©terminer les changements de saisons. Taosi est un centre de production d’outil en pierre polie (pelles, haches, herminettes, ciseaux, couteaux)[13].

Proche-Orient

La dame de Warka ou dame d’Uruk.
  • 3000-2800 av. J.-C. : pĂ©riodes de Uruk III et de Ninive V en MĂ©sopotamie[60]. Éclosion de l’art : statue de « la dame d’Uruk », peut-ĂŞtre le visage d’une statue cultuelle composite, première manifestation de la grande statuaire (vers 3000 av. J.-C.). Vase d’Uruk, avec ses registres superposĂ©s traitĂ©s en bas-relief. « Exaltation de l’épi », sceau-cylindre en calcaire.
    • Augmentation notable des objets en mĂ©tal retrouvĂ©s en fouille, particulièrement dans les tombes, au dĂ©but du IIIe millĂ©naire au Proche orient : ce ne sont plus seulement des parures mais aussi des armes et des outils. Usage du bronze Ă  l’étain (Iran, MĂ©sopotamie, Syrie du Nord et Cilicie) et du bronze Ă  l’arsenic (Caucase, Anatolie orientale, MĂ©sopotamie mĂ©ridionale et Palestine) Ă  la fin du IVe et au dĂ©but du IIIe millĂ©naire. Sumer est placĂ© au croisement des routes des deux techniques. Ă€ la fin du IIIe millĂ©naire, le bronze Ă  l’étain d’Iran dominera le bronze arsenical[60].
    • DĂ©couvertes sporadiques de perles en fritte au dĂ©but du IIIe millĂ©naire en MĂ©sopotamie. C’est un produit d’aspect un peu grĂ©seux, dont on peut varier les couleurs, obtenu par un tout dĂ©but de vitrification. Cette production indique que l’on commence Ă  savoir conduire un feu au-delĂ  de la simple dĂ©shydratation de terre. Les objets en fritte se multiplieront pendant la fin du Bronze Ancien et au cours du Bronze Moyen[60].
  • 3000-2500 av. J.-C. : dĂ©veloppement de la ville d’Ebla (Mardikh II) en Syrie après une importante lacune stratigraphique[61].
Site de Tel Yarmout.
  • Vers 3000-2300 av. J.-C. : phase d'urbanisation du pays de Canaan. La civilisation cananĂ©enne passe de la culture pastorale et villageoise encore archaĂŻque du Chalcolithique, Ă  une civilisation de type urbain, celle du Bronze ancien (vers 3400-2300 av. J.-C.) ; elle passe ainsi du stade de chefferies centrĂ©es sur de gros villages (comme Hartouv) Ă  celui de citĂ©s-Ă©tats. Par les Ă©changes avec l'Égypte, la rĂ©gion se dĂ©veloppe et s'enrichit, et se spĂ©cialise dans le commerce de la cĂ©ramique et de nombreuses constructions voient le jour. De nombreuses villes cananĂ©ennes se dĂ©veloppent et se fortifient, comme Tel Yarmout ou JĂ©rusalem, citĂ©e par des textes d'exĂ©cration Ă©gyptiens sous le nom de Rushalimum dès le XIXe siècle av. J.-C.[62]. Tel Yarmout est abandonnĂ©e brusquement vers 2300 av. J.-C., en mĂŞme temps que tous les sites de Palestine Ă  l'ouest du Jourdain, et les populations reviennent Ă  une civilisation pastorale[63].
  • 3000-2500 av. J.-C. : âge du bronze ancien en Anatolie[64]. La rĂ©gion apparaĂ®t divisĂ©e en principautĂ©s, sortes de citĂ©s-États assez petites mais souvent belliqueuses (murailles), qui tirent l’essentiel de leurs revenus des ressources minĂ©rales ou forestières, tandis que l’agriculture assure la base de la vie quotidienne[60]. CĂ©ramiques monochromes rouges et noires, polies, faites au tour en Cilicie[65]
L'Étendard d'Ur, retrouvé dans une des sépultures du complexe des tombes royales d'Ur.

Europe

La dague en cristal de roche de Montelirio.
  • 3000-2500 av. J.-C. : la tombe PP4 du tholos de Montelirio (es) Ă  Valencina de la ConcepciĂłn en Andalousie livre un riche mobilier funĂ©raire dont trente-neuf objets en ivoire d’élĂ©phant d’Asie parmi lesquels un manche de poignard associĂ© Ă  une lame en cristal de roche[85]. Cet objet exceptionnel marque Ă  la fois le statut particulier de l’individu inhumĂ© et l’ampleur des rĂ©seaux d’échanges Ă©tablis[86].
  • 3000-1900 av. J.-C. : exploitation des mines de silex de Grime's Graves (en) dans le Norfolk, près de Brandon en Angleterre.
Vase campaniforme.
Débitage sur « livre de beurre » du Grand-Pressigny.
  • Vers 2800-2400 av. J.-C. : pĂ©riode d'exploitation intensive du silex du Grand-Pressigny en Touraine. Le dĂ©bitage pressignien produit de grandes lames par percussion indirecte pouvant atteindre près de 40 cm, dĂ©bitĂ©es Ă  partir de nuclĂ©us dits en « livre de beurre »[89]
  • Vers 2800-2100 av. J.-C. : construction de la phase nĂ©olithique de la structure en pierres dressĂ©es de Stonehenge, site mĂ©galithique dans l'actuel Wessex en Angleterre (Stonehenge I)[90].
Idole cycladique enceinte, Cycladique Ancien, entre 2700 et 2300 av. J.-C.
  • 2800-2300 av. J.-C. : deuxième pĂ©riode de la civilisation des Cyclades en mer ÉgĂ©e. Cycladique Ancien II (CA II) dit aussi Culture KĂ©ros-Syros. ApogĂ©e de la production des idoles cycladiques[91].
  • 2700 Ă  1855 av. J.-C. : civilisations d’Abealzu-Filigosa et de Monte Claro en Sardaigne[92].
  • 2600-1900 av. J.-C. : pĂ©riode prĂ©-palatiale de la civilisation minoenne en Crète (Minoen Ancien). Introduction de la mĂ©tallurgie du bronze par des immigrants venus d’Égypte ou d’Asie mineure. Échanges commerciaux avec l’Égypte (or), l’Asie mineure (cuivre) et les Cyclades (argent, obsidienne)[93]. L’utilisation du tour de potier pendant la troisième phase du Minoen Ancien (vers 2100-1900 av. J.-C.) permet l’industrialisation de la cĂ©ramique[94].
  • Vers 2600-2400 av. J.-C. : constitution des premiers centres miniers et de mĂ©tallurgie d’Europe occidentale rĂ©vĂ©lĂ©s par la dĂ©couverte de creusets utilisĂ©s pour la fonte du cuivre dans plusieurs rĂ©gions d'Italie (Monte d'Accodi en Sardaigne, lac de Ledro dans le Trentin, Buccino), Ă  Terrina IV près d'Aleria en Corse[95], Los Millares près de Murcie au sud de l’Espagne, Ă  Zambujal au Portugal, Ă  Cabrières en Languedoc[96]. Certaines perles de cuivre auraient servi d’étalon pour les Ă©changes dès cette Ă©poque.
  • Vers 2500-1200 av. J.-C. : pĂ©riode III-B-C-D de la phase camunienne des gravures rupestres du Val Camonica, dans la province de Brescia, dans le Nord de l'Italie, correspondant Ă  l'âge du bronze. Disparition des statues-menhirs. Le choix des thèmes et le style artistique montrent une sociĂ©tĂ© plus hiĂ©rarchisĂ©e avec la prĂ©dominance des guerriers (armes)[97].
  • 2300-2000 av. J.-C. : cycladique ancien III (CA III) dit aussi culture Phylakopi. Les Cyclades subissent l’influence de la civilisation crĂ©toise[98].
  • 2300-2050 av. J.-C. : bronze Ancien III en Grèce[75].
  • 2300-1800 av. J.-C. : culture de Fontbouisse[99]. Enceintes de pierres sèches en Provence et en Languedoc. Les villages chalcolithiques de Fontbouisse comprennent 10 Ă  15 maisons en dalles de calcaire, de forme allongĂ©e avec des absides ovalaires de 10 Ă  22 m. La couverture Ă©tait composĂ©e d’une charpente de bois recouverte de lauzes, complĂ©tĂ©e par des chaumes ou roseaux. Certains villages Ă©taient fortifiĂ©s par des enceintes trapĂ©zoĂŻdales renforcĂ©es de tours circulaires.
Motilla del Azuer (es), site de l’âge du bronze manchego situé près de Daimiel, en Espagne, occupé entre 4200 à 3500 ans avant le présent[100]. Il permet à ses habitants de stocker et protéger les réserves alimentaires, notamment les céréales et l’eau.
  • Vers 2300 av. J.-C. : tombe de l’archer d’Amesbury, un homme de 35 Ă  45 ans enterrĂ© dans une riche sĂ©pulture campaniforme près de Stonehenge, en Angleterre. L’analyse de son Ă©mail dentaire montre qu’il est originaire d’une rĂ©gion alpine ; des poignards fabriquĂ©s avec du cuivre venu d’Espagne et du sud-ouest de la France ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans sa tombe. Cette dĂ©couverte Ă©taye la thĂ©orie que l’Europe du Bronze ancien est alors un vaste espace relationnel intĂ©grĂ© oĂą des voyageurs Ă©changent des biens matĂ©riels, mais aussi des idĂ©es et des cultes. Une tombe contemporaine, dite de l’archer de Stonehenge contient le corps d’un homme de 25 Ă  30 ans, originaire du sud de l’Angleterre. Ila Ă©tĂ© tuĂ© par trois flèches Ă  pointes de silex tirĂ©es Ă  bout portant, ce qui suggère une exĂ©cution[101] - [102].
  • Vers 2200–2000 av. J.-C. : de grandes quantitĂ©s de lunules en or sont produites pour la plupart en Irlande, mais aussi en Grande-Bretagne et près des cĂ´tes atlantiques du continent[103].
  • 2200-1890 av. J.-C. : le dolmen de Son Oleza (en) Ă  Majorque, associĂ© Ă  la culture campaniforme, est le plus ancien dolmen des BalĂ©ares, qui ne compte que sept spĂ©cimens connus dont deux ont une datation au radiocarbone d'environ 1750 Ă  1550 av. J.-C.[104].
  • 2150-1800 av. J.-C. : âge du bronze ancien en Europe occidentale[87]. Plusieurs foyers de civilisation se dĂ©veloppent sur les secteurs riches en cuivre ou en Ă©tain du nord-ouest de la France (tumulus armoricains), du sud de l’Angleterre (Wessex), d’Europe centrale (UnĂ©tice), du sud de l’Espagne (El Argar), du sud des Carpates... Des rĂ©seaux d’échanges Ă©conomiques et culturels s’établissent entre les diffĂ©rentes rĂ©gions, bien visibles dans les tombes des Ă©lites de culture campaniforme (Bush Barrow (en), Kernonen, Sögel près de Drouwen aux Pays-Bas)[102].
  • Vers 2100-2000 av. J.-C. : construction de la phase chalcolithique de Stonehenge (Stonehenge II)[90].

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