Accueil🇫🇷Chercher

Bataille de Beaupréau (1793)

La bataille de Beaupréau se déroule le , lors de la guerre de Vendée.

Bataille de Beaupréau
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de Beaupréau, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
Informations générales
Date
Lieu Beaupréau
Issue Victoire vendéenne
Forces en présence
3 000 Ă  4 000 hommes[1] - [2]20 000 hommes[3]
Pertes
Inconnues
500 Ă  1 200 prisonniers[3] - [4] - [5]
5 canons capturés[3] - [4] - [5]
Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

CoordonnĂ©es 47° 12′ 10″ nord, 0° 59′ 36″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Beaupréau
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Beaupréau
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Bataille de Beaupréau

Prélude

Le 10 avril 1793, les forces rĂ©publicaines d'Angers, commandĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Berruyer, lancent une offensive dans les Mauges avec trois colonnes[2]. Celle du gĂ©nĂ©ral Gauvilliers, forte de 3 000[1] Ă  4 000[2] hommes, bouscule les forces de Bonchamps au Mesnil-en-VallĂ©e[2] et se rend maĂ®tre de Saint-Florent-le-Vieil[6]. Berruyer donne ensuite l'ordre Ă  Gauvilliers de se porter sur Montrevault et BeauprĂ©au, qui seront occupĂ©es les 20 et 21 avril[7].

Cependant la colonne du général Leigonyer est battue le 19 avril à Vezins et fuit jusqu'à Doué[8] - [9]. La colonne de Berruyer abandonne Jallais et se replie sur Chemillé[8] - [9]. La colonne de Gauvilliers se retrouve alors soudainement isolée[8] - [5].

DĂ©roulement

Après avoir abandonnĂ© Montrevault, la colonne de Gauvilliers est attaquĂ©e près de BeauprĂ©au le 22 avril, Ă  deux heures de l'après-midi, par les VendĂ©ens[4] - [10] - [5], forts de 20 000 hommes[3]. Le gros des VendĂ©ens lance une attaque frontale contre les fortifications des bleus, tandis que Bonchamps surgit sur les arrières des dĂ©fenseurs avec le reste de ses hommes[3]. Les rĂ©publicains n'opposent qu'une faible rĂ©sistance et sont rapidement Ă©crasĂ©s[4] - [10] - [5]. Ils fuient jusqu'Ă  Chalonnes-sur-Loire[4].

Pertes

Les rĂ©publicains laissent, selon les sources, 500[3], 1 000[4] ou 1 200[5] prisonniers et cinq canons[3] - [4] - [10] - [5] - [11] aux mains des VendĂ©ens.

Conséquences

Après avoir appris la défaite de Gauvilliers, Berruyer quitte Chemillé et se replie sur Beaulieu-sur-Layon, puis sur Ponts-de-Cé le 26 avril[5] - [10]. Alors qu'il avait donné l'ordre à Leigonyer de réoccuper Vihiers, il lui envoie comme contre-ordre de retourner à Doué[10]. Vihiers est prise le 30 avril par les Vendéens[12].

Fin avril, l'offensive dans les Mauges du général Berruyer est ainsi totalement repoussée, les colonnes républicaines étant revenues à leur point de départ[12]. Le 27 avril, Berruyer est accusé à la Convention nationale de lenteur et de refus de communiquer avec les administrations[13]. Le 30, il est rappelé par le Comité de salut public[13]. Les représentants en mission Choudieu, Richard et Goupilleau de Fontenay prennent cependant sa défense et lui évitent le Tribunal révolutionnaire[4] - [13].

L'historien Émile Gabory estime que Berruyer a trop divisé ses forces et compare la contre-attaque des Vendéens au combat des Horaces et des Curiaces[4].

Références

  1. Gras 1994, p. 32.
  2. Gabory 2009, p. 147.
  3. Dupuy 1988, p. 75.
  4. Gabory 2009, p. 150-151.
  5. Gras 1994, p. 35.
  6. Savary, t. I, 1824, p. 155.
  7. Savary, t. I, 1824, p. 163.
  8. Savary, t. I, 1824, p. 165.
  9. Gras 1994, p. 34.
  10. Savary, t. I, 1824, p. 167.
  11. Chassin, t. I, 1893, p. 103.
  12. Savary, t. I, 1824, p. 171.
  13. Savary, t. I, 1824, p. 172.

Bibliographie

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.