Bataille de Beaupréau (1793)
La bataille de Beaupréau se déroule le , lors de la guerre de Vendée.
Date | |
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Lieu | Beaupréau |
Issue | Victoire vendéenne |
République française | Vendéens |
• Jean-Marie Gauvilliers | • Charles de Bonchamps • Maurice d'Elbée • Jean-Nicolas Stofflet • Jacques Cathelineau • Henri de La Rochejaquelein |
Batailles
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- 1re Saint-Florent-le-Vieil
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- 1re Chemillé
- 1re Cholet
- 1re Coron
- 1re Chantonnay
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- 1re Pornic
- 1re Sables-d'Olonne
- 2e Pornic
- 2e Sables-d'Olonne
- 2e Coron
- 2e Chemillé
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- 2e Machecoul
- 1re Beaupréau
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- 2e Luçon
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- 2e Moulins-aux-Chèvres
- 2e Châtillon
- La Tremblaye
- 2e Cholet
- Beaupréau
- Aizenay
- Gesté
- Chauché
- 3e Legé
- 3e Cholet
- 2e Saint-Colombin
- 2e Beaupréau
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- La Vivantière
- Lucs-sur-Boulogne
- 2e La Roche-sur-Yon
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- Les Ouleries
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- 1re Moutiers-les-Mauxfaits
- Chaudron-en-Mauges
- Mormaison
- 3e Challans
- Les Rouchères
- Chanteloup
- 2e La Châtaigneraie
- La Chambaudière
- Les Bauches
- La Roullière
- Fréligné
- 2e Moutiers-les-Mauxfaits
- La Grève
- Chalonnes
- 2e Saint-Florent-le-Vieil
- Les Essarts
- 2e Beaulieu-sous-la-Roche
- Belleville
- Saint-Jean-de-Monts
- ĂŽle d'Yeu
- Saint-Cyr-en-Talmondais
- 2e Mortagne
- Mouilleron-le-Captif
- Les Landes-Genusson
- Saint-Denis-la-Chevasse
- Landes de BĂ©jarry
- 2e Quatre Chemins de l'Oie
- Le bois du DĂ©troit
- Montorgueil
- La Bruffière
- La Créancière
- 3e Chemillé
- La Bégaudière
- Froidfond
- La Chabotterie
Coordonnées | 47° 12′ 10″ nord, 0° 59′ 36″ ouest |
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Prélude
Le 10 avril 1793, les forces républicaines d'Angers, commandées par le général Berruyer, lancent une offensive dans les Mauges avec trois colonnes[2]. Celle du général Gauvilliers, forte de 3 000[1] à 4 000[2] hommes, bouscule les forces de Bonchamps au Mesnil-en-Vallée[2] et se rend maître de Saint-Florent-le-Vieil[6]. Berruyer donne ensuite l'ordre à Gauvilliers de se porter sur Montrevault et Beaupréau, qui seront occupées les 20 et 21 avril[7].
Cependant la colonne du général Leigonyer est battue le 19 avril à Vezins et fuit jusqu'à Doué[8] - [9]. La colonne de Berruyer abandonne Jallais et se replie sur Chemillé[8] - [9]. La colonne de Gauvilliers se retrouve alors soudainement isolée[8] - [5].
DĂ©roulement
Après avoir abandonné Montrevault, la colonne de Gauvilliers est attaquée près de Beaupréau le 22 avril, à deux heures de l'après-midi, par les Vendéens[4] - [10] - [5], forts de 20 000 hommes[3]. Le gros des Vendéens lance une attaque frontale contre les fortifications des bleus, tandis que Bonchamps surgit sur les arrières des défenseurs avec le reste de ses hommes[3]. Les républicains n'opposent qu'une faible résistance et sont rapidement écrasés[4] - [10] - [5]. Ils fuient jusqu'à Chalonnes-sur-Loire[4].
Pertes
Les républicains laissent, selon les sources, 500[3], 1 000[4] ou 1 200[5] prisonniers et cinq canons[3] - [4] - [10] - [5] - [11] aux mains des Vendéens.
Conséquences
Après avoir appris la défaite de Gauvilliers, Berruyer quitte Chemillé et se replie sur Beaulieu-sur-Layon, puis sur Ponts-de-Cé le 26 avril[5] - [10]. Alors qu'il avait donné l'ordre à Leigonyer de réoccuper Vihiers, il lui envoie comme contre-ordre de retourner à Doué[10]. Vihiers est prise le 30 avril par les Vendéens[12].
Fin avril, l'offensive dans les Mauges du général Berruyer est ainsi totalement repoussée, les colonnes républicaines étant revenues à leur point de départ[12]. Le 27 avril, Berruyer est accusé à la Convention nationale de lenteur et de refus de communiquer avec les administrations[13]. Le 30, il est rappelé par le Comité de salut public[13]. Les représentants en mission Choudieu, Richard et Goupilleau de Fontenay prennent cependant sa défense et lui évitent le Tribunal révolutionnaire[4] - [13].
L'historien Émile Gabory estime que Berruyer a trop divisé ses forces et compare la contre-attaque des Vendéens au combat des Horaces et des Curiaces[4].
Références
- Gras 1994, p. 32.
- Gabory 2009, p. 147.
- Dupuy 1988, p. 75.
- Gabory 2009, p. 150-151.
- Gras 1994, p. 35.
- Savary, t. I, 1824, p. 155.
- Savary, t. I, 1824, p. 163.
- Savary, t. I, 1824, p. 165.
- Gras 1994, p. 34.
- Savary, t. I, 1824, p. 167.
- Chassin, t. I, 1893, p. 103.
- Savary, t. I, 1824, p. 171.
- Savary, t. I, 1824, p. 172.
Bibliographie
- Charles-Louis Chassin, La Vendée Patriote 1793-1795, t. I, Paris, OImprimerie Paul Dupont, , 621 p. (lire en ligne).
- Roger Dupuy, La noblesse entre l'exil et la mort, Éditions Ouest-France, , 128 p. (ISBN 978-2737301605). .
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), 1476 p.
- Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5).
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. I, (lire en ligne).