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Bataille de La Tremblaye

La bataille de La Tremblaye se déroule le , lors de la guerre de Vendée[1]. Les Républicains sont victorieux et s'emparent de la ville de Cholet.

Bataille de La Tremblaye
Description de cette image, également commentée ci-après
Lescure blessé à la bataille de La Tremblaye, vitrail de Jean Clamens, Le Pin-en-Mauges, v.1890.
Informations générales
Date
Lieu Cholet
Issue Victoire républicaine
Belligérants
RépublicainsDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Forces en présence
15 000 hommes~ 30 000 Ă  40 000 hommes
Pertes
500 morts ou blessĂ©s1 200 Ă  1 500 morts

Guerre de Vendée

CoordonnĂ©es 47° 00′ 52″ nord, 0° 54′ 05″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de La Tremblaye
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de La Tremblaye
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Bataille de La Tremblaye

Prélude

L'armĂ©e de Mayence[2] - [3] continuait de progresser et incendiait tout sur son passage. Le 13 octobre, elle prenait Clisson puis Tiffauges et Torfou le 14. Le 13 octobre, Royrand et les 3 000 hommes de l'armĂ©e du Centre, repoussĂ©s par la division de Luçon du gĂ©nĂ©ral Bard, forte de 3 500 soldats qui avaient incendiĂ© Les Herbiers et La Verrie, se rĂ©fugia Ă  Mortagne.

Cependant les gĂ©nĂ©raux vendĂ©ens dĂ©cidèrent d'Ă©vacuer cette ville, de se replier sur Cholet et d'envoyer l'artillerie Ă  BeauprĂ©au. L'ordre fut rapidement exĂ©cutĂ©, le 15 octobre les troupes du gĂ©nĂ©ral KlĂ©ber entrèrent dans Mortagne qu'ils trouvèrent abandonnĂ©e, exceptĂ© par 1 500 prisonniers rĂ©publicains que les VendĂ©ens avaient oubliĂ©s dans leurs cellules.

De son côté, le général Alexis Chalbos avait reformé ses troupes à Bressuire et reprit sa marche. Les trois armées républicaines convergeaient vers Cholet où la bataille décisive semblait devoir se jouer.

La bataille

D'Elbée, Lescure, Bonchamps et Royrand déployèrent leurs troupes à Saint-Christophe-du-Bois. D'Elbée avait envoyé un courrier à Charette lui demandant de prendre les Républicains à revers mais il n'avait reçu aucune réponse.

Le 15 octobre, les troupes de l'armée de Mayence[2] - [3] et de la division de Luçon passèrent à l'attaque près du château de La Tremblaye, au Sud-Ouest de Cholet. Cependant Lescure parvint à faire reculer la division de Luçon, épuisée par plusieurs journées de marche. Le général Bard, blessé, dut être remplacé par son lieutenant, l'adjudant-général Marceau. Mais Beaupuy arriva ensuite en renfort et repoussa les Vendéens. Lescure s'occupait de rallier ses hommes lorsqu'une balle l'atteignit à la tête et le blessa grièvement. Cela acheva de démoraliser les Vendéens qui crurent leur général mort et se replièrent sur Cholet.

Conséquences

Dans la soirée, le conseil vendéen se réunit à Cholet alors que les soldats républicains campaient devant la ville. Les généraux voulaient défendre la place mais les troupes manquaient de munitions, l'artillerie et la poudre se trouvaient à Beaupréau avec le général Marigny. Le Prince de Talmont, général de cavalerie, fut donc chargé d'aller chercher ces munitions mais à quatre heures du matin, il n'était toujours pas revenu.

Finalement les généraux vendéens durent se résoudre à évacuer Cholet et à se replier sur Beaupréau, abandonnant la ville aux républicains.

Selon les MĂ©moires de KlĂ©ber, les RĂ©publicains ont perdu plus de 500 hommes contre 1 200 Ă  1 500 morts pour les VendĂ©ens[4].

Bibliographie

  • Émile Gabory, Les Guerres de VendĂ©e, Robert Laffont, Ă©dition de 2009, p. 274-275.
  • Charles-Louis Chassin, La VendĂ©e Patriote (1793-1800), Tome III, Ă©dition Paul Dupont, 1893-1895, p. 202-206.
  • Jean-Baptiste KlĂ©ber, MĂ©moires politiques et militaires 1793-1794, Tallandier, coll. « In-Texte », , p. 134-138.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Ă©ditions Economica, 2008, p. 145-146.
  • Yves Gras, La guerre de VendĂ©e : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratĂ©gies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 83.

Lien externe

Notes, sources et références

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  1. Ernest Colon : Cartes de lieux de batailles durant la guerre de Vendée
  2. L'armée de Mayence est le nom donné couramment aux soldats de l'Armée du Rhin qui formaient la garnison de Mayence de 1792 à 1793, et qui, après que la ville eut été reprise par les coalisés, furent laissés libres et purent être envoyés combattre l'insurrection vendéenne. Libérée par l'ennemi sous le serment de ne plus combattre contre lui durant un an, elle est donc envoyée sur le théâtre d'opérations intérieur de la guerre de Vendée, précisément dans le département de la Loire-Inférieure en soutien de l'armée des Côtes de Brest d’août à octobre 1793, puis elle est fondue dans l’armée de l’Ouest.
  3. 12 aoĂ»t : deux colonnes de l'armĂ©e française venant de Mayence (18 675 hommes). 1793 pages 5 et 6
  4. Jean-Baptiste Kléber, Mémoires politiques et militaires 1793-1794, p. 134-138.
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