Michel de Beaupuy
Armand-Michel Bacharetie de Beaupuy, né le à Saint-Médard-de-Mussidan (Dordogne), tué le au Val d'Enfer (Forêt-Noire), est un général de division de la Révolution française.
Michel de Beaupuy | ||
Michel Armand Bacharetie de Beaupuy, lieutenant du régiment de Bassigny, miniature anonyme, XVIIIe siècle. | ||
Naissance | Saint-MĂ©dard-de-Mussidan (Dordogne) |
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Décès | (à 41 ans) Val d'Enfer, près d'Emmendingen (Bade-Wurtemberg) Mort au combat |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1771 – 1796 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française | |
Faits d'armes | Siège de Mayence Bataille de Clisson Bataille de La Tremblaye Bataille de Cholet Bataille de Croix-Bataille Bataille d'Entrammes Siège d'Angers Bataille de Savenay |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 18e colonne. | |
Biographie
RĂ©publicain d'origine noble
Michel Beaupuy est né dans une famille appartenant à la noblesse du Périgord. À 16 ans il s'engage comme simple soldat dans l'armée du Roi, et deux ans plus tard il est sous-lieutenant au régiment de Bassigny[1].
Soldat républicain
En 1792, commandant d'un bataillon de volontaires de la Dordogne, il est remarqué, puis fait général de brigade le . Il participe au siège de Mayence, puis après la reddition de la ville, il est envoyé en Vendée avec l'armée de Mayence[Note 1]. Il y remporte une victoire à La Tremblaye. Il est blessé une première fois à Château-Gontier et une deuxième fois au siège d'Angers.
Il passe sa convalescence auprès de sa famille à Mussidan, puis regagne la Vendée en mai 1794, comme chef d'état-major du général Vimeux, commandant en chef par intérim de l'Armée de l'Ouest[3].
En 1794, il est appelé à l'Armée de Rhin-et-Moselle, pour combattre en Allemagne et se distingue au combat de Frankental le . Il est blessé de 7 coups de sabre au combat de Kork le . Il participe au combat de Neresheim les 10, 11 et . Il décide de la victoire au combat de Geisenfeld le 1er septembre et contribue à la victoire de Biberach le . Il commande l'arrière-garde lors de la retraite du général Moreau dans la Forêt-Noire. C'est là qu'il est tué par un boulet de canon au Val d'Enfer à la bataille d'Emmendingen le .
Hommages
- Monument Ă Volgelsheim (Haut-Rhin)
En 1801, construction d'un monument sur le territoire de la commune de Volgelsheim, non loin de Neuf-Brisach. À la fin des années 1850, le monument est inachevé, dégradé et couvert de végétation, il est remis en état et terminé à l'initiative du colonel Ferru, à la tête du 63e régiment d'infanterie arrivé en garnison à Neuf-Brisach en 1861[1]. La dépense est prise en charge par les militaires du régiment, et les villes de Neuf-Brisach et Mussidan. Lors de cette reconstruction où seul un boulet est trouvé dans le sol[1], le monument achevé[Note 3], comporte quatre faces et des inscriptions, l'une d'elles indique « L'armée de Rhin et de Moselle au général de division Bachartie[Note 4] de Beaupuy[Note 5] né à Mussidan, Dordogne le ». Il est détruit par les Allemands en 1940, et en 1979 est inauguré le monument visible actuellement.
- Monument inauguré en 1897 (sans la statue du sculpteur Adolphe Rivet, fondue en 1943) à Mussidan, sur la place qui porte son nom[6].
Bibliographie
- Charles-Louis Chassin, La Vendée Patriote 1793-1795, t. III, Paris, Paul Dupont, éditeur, , 575 p. (lire en ligne).
- Jacques de Feytaud, Études sur le sang royal. Les De Brégeas, monographie imprimée, BnF[7], p. 95-96.
- Paul Huot, des Vosges au Rhin, excursions et causeries alsaciennes, Veuve Berger-Levrault & Fils, Paris, 1868, p. 284 Ă 287.
Notes et références
Notes
- L'armée de Mayence est le nom donné couramment aux soldats de l'Armée du Rhin qui formaient la garnison de Mayence de 1792 à 1793, et qui, après que la ville eut été reprise par les coalisés, furent laissés libres et purent être envoyés combattre l'insurrection vendéenne. Libérée par l'ennemi sous le serment de ne plus combattre contre lui durant un an, elle est donc envoyée sur le théâtre d'opérations intérieur de la guerre de Vendée, précisément dans le département de la Loire-Inférieure en soutien de l'armée des Côtes de Brest d’août à octobre 1793, puis elle est fondue dans l’armée de l’Ouest[2].
- En réalité Beaupuy ne fut que blessé lors de cette bataille - au contraire du général Louis Blosse[4].
- Le site officiel de Volgelsheim, n'indique pas cette reconstruction mais donne une description de son aspect : « Ce monument dont la forme rappelait les mausolées de Rome et d'Athènes »
- Paul Huot écrit « Beauchartie » sans faire de remarques.
- Paul Huot écrit « Beaupuis », et signale qu'il doit s'agir d'une erreur l'écriture devant être « Beaupuy »[5].
Références
- Paul Huot, Des Vosges au Rhin : excursions et causeries alsaciennes, Veuve Berger-Levrault & fils, , 597 p. (lire en ligne)
- 12 août : deux colonnes de l'armée française venant de Mayence (18.675 hommes). 1793 pages 5 et 6
- Chassin, t. III, 1894, p. 500.
- Patrick Daum, « La Chouannerie sous le regard de la IIIe République », L'Histoire en images,‎ (lire en ligne)
- d'après divers biographie et A. Coste, Notice historique et topographique sur la ville de Vieux-Brisach, avec plan de la ville en 1692
- https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/5185
- BnF notice n° FRBNF33006199, libre de droits, gallica lien du 13/07/2009, citation ou lien