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Massacre de Beaupréau

Le massacre de Beaupréau a lieu les et pendant la guerre de Vendée.

Massacre de Beaupréau
Image illustrative de l’article Massacre de Beaupréau
Le collège de Beaupréau (aujourd'hui collège Charles de Foucauld), au XVIIIe siècle.

Date -
Lieu Beaupréau
Victimes Blessés et prisonniers vendéens
Morts 400 Ă  800[1] - [2]
Auteurs RĂ©publicains
Guerre Guerre de Vendée
CoordonnĂ©es 47° 12′ 10″ nord, 0° 59′ 36″ ouest
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Massacre de Beaupréau
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Massacre de Beaupréau
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Massacre de Beaupréau

DĂ©roulement

Le massacre se produit dans la nuit du au , après la victoire des républicains sur les Vendéens lors de la bataille de Cholet[3] - [4]. L'Armée catholique et royale, vaincue, se replie alors sur Saint-Florent-le-Vieil[3].

Les forces républicaines des généraux Haxo, Beaupuy et Westermann se lancent à la poursuite des fuyards et atteignent avant minuit la petite ville de Beaupréau, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Cholet[3]. L'arrière-garde vendéenne est enfoncée et se replie sur Saint-Florent-le-Vieil[3]. Le lendemain matin, à 9 heures, le gros de l'armée républicaine fait son entrée dans Beaupréau[5].

Les blessés de l'armée vendéenne laissés à Beaupréau sont massacrés par les troupes républicaines[1] - [4] - [3]. Le général républicain Jean-Baptiste Kléber écrit dans ses mémoires : « A Beaupréau, on trouva quatre cents blessés à l'hôpital, qui furent immolés à la vengeance en représailles d'un pareil nombre de Républicains, égorgés sur les chariots de l'ambulance, à la retraite de Clisson »[1] - [4] - [3].

AmĂ©dĂ©e de BĂ©jarry, petit-fils de l'officier vendĂ©en AmĂ©dĂ©e-François-Paul de BĂ©jarry, rapporte dans ses Souvenirs, publiĂ©s en 1884, que le massacre se dĂ©roula dans le collège de BeauprĂ©au, qui avait Ă©tĂ© transformĂ© en hĂ´pital : « Après la bataille de Cholet, les rĂ©publicains s'en emparèrent et massacrèrent sans pitiĂ© tous les blessĂ©s — sept Ă  huit cents! - qu'on y avait entassĂ©s : On les sabrait sur leurs lits, puis on les jetait, par les fenĂŞtres, dans la cour de la maison. On disposa cette cour pour nous et sous nos yeux. J'ai pu assister plusieurs fois Ă  l'exhumation de quelques-unes des nombreuses victimes de cette boucherie et compter sur leurs ossements le nombre ou la nature des coups sous lesquels elles avaient succombĂ©. J'ai vu jusqu'Ă  dix coups de sabre sur un seul crâne! [...] Cette boucherie s'accomplissait au moment mĂŞme oĂą Bonchamp faisait grâce Ă  6 000 prisonniers rĂ©publicains »[2].

Bilan humain

Dans ses mémoires, le général républicain Jean-Baptiste Kléber écrit que le massacre fait 400 morts[1] - [3] - [4]. Amédée de Béjarry porte quant à lui le nombre des blessés massacrés entre 700 et 800[2].

Notes et références

Références

  1. Laborieux 2010, p. 403.
  2. BĂ©jarry 1884, p. 9 et 98.
  3. Kléber 1989, p. 147.
  4. Gras 1994, p. 89.
  5. Kléber 1989, p. 149-150.

Bibliographie

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