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Bataille des Landes-Genusson

La bataille des Landes-Genusson se déroule le lors de la guerre de Vendée. Elle s'achève par la victoire des républicains qui repoussent une attaque des Vendéens contre le bourg des Landes-Genusson.

Bataille des Landes-Genusson
Informations générales
Date
Lieu Les Landes-Genusson
Issue Victoire républicaine
Forces en présence
200 hommes[1]1 000 hommes[1]
Pertes
2 morts[2]20 à 30 morts[1] - [3]

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 57′ 59″ nord, 1° 07′ 02″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille des Landes-Genusson
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille des Landes-Genusson
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille des Landes-Genusson

Déroulement

Menacé par les forces républicaines de l'adjudant-général Watrin, Charles Sapinaud de La Rairie, le commandant de l'armée catholique et royale du Centre, rencontre Charette à La Gaubretière, le 23 ou le [1]. Ce dernier lui prête quelques troupes et de la cavalerie[1].

Le , l'armée du Centre attaque le cantonnement républicain des Landes-Genusson, défendu par 200 hommes du 3e bataillon de volontaires des Vosges[1] - [2]. Menés par Sapinaud et Fleuriot, les Vendéens sont estimés à environ un millier d'hommes par les républicains[1]. Charette ne participe quant à lui probablement pas à l'action[4], mais des cavaliers de son armée, vêtus pour les uns de manteaux blancs et pour les autres de manteaux rouges, sont signalés[1]. Les combats durent une heure[3], sous une forte pluie[2], et s'achèvent par la victoire des républicains qui repoussent les assaillants[1].

Pertes

Selon le rapport des administrateurs du département de la Loire-Inférieure[A 1], daté du 18 frimaire (), les Vendéens laissant 30 morts et emportent un plus grand nombre de blessés[3]. Dans un rapport à Hoche, l'adjudant-général François Watrin indique que les rebelles ont perdu une vingtaine d'hommes, contre deux tués chez les républicains[2]. L'historien Lionel Dumarcet évoque pour sa part une vingtaine de tués, dont beaucoup de déserteurs[1].

Conséquences

Sapinaud bat en retraite et trouve refuge auprès de Stofflet au May-sur-Èvre, près de Cholet, le [5]. Il démissionne de son poste de général et signe la paix en [6].

Notes et références

Notes

  1. « Nous avons annoncé que plus de trente communes s'étaient soumises à nos lois ; leur exemple trouve cliaqoe jour des imitateurs d'une manière si rapide, que déjà les routes de Nantes jusqu'à la Rochelle, dans les districts de Clisson, de Machecoul et de Montaigu, sont carfaltement rétablies. Sapinaud, un des principaux chefs de la Vendée, avait formé des rassemblements dans le dessein d'altaqncr un de nos postes. Deux cents républicains sont avertis de son projet ; ils marchent au-devant de lui, quoiqu'il fût à la tcte de plus de mille rebelles ; l'action s'engage, la résistance est opiniâtre ; en moins d'une heure l'ennemi est en pleine déroute, après avoir laissé trente hommes sur le champ de bataille et fait enlever un plus grand nombre de blessés. Le résultat de cette affaire nous a procuré des munitions, des chevaux, du bétail et des grains ; on espère qu'elle décidera quelques communes encore incertaine à remettre bientôt leurs armes[3]. »

    — Rapport des administrateurs du département de la Loire-Inférieure, le 18 frimaire.

Références

Bibliographie

  • A. Ray, Réimpression de l'ancien Moniteur, t. XXVII, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Armand du Chatellier, Correspondance de François Watrin: adjudant général de Hoche, pendant les guerres de Vendée, Dumoulin, Guillaumin et Cie, , 100 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Lionel Dumarcet, François Athanase Charette de La Contrie : Une histoire véritable, Les 3 Orangers, , 536 p. (ISBN 978-2912883001). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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