Accueil🇫🇷Chercher

Bataille de Froidfond

La bataille de Froidfond se déroule le lors de la guerre de Vendée.

Bataille de Froidfond
Informations générales
Date
Lieu Froidfond
Issue Victoire républicaine
Forces en présence
600 hommes[1]450 hommes[2]
Pertes
Inconnues60 Ă  65 morts[2] - [3]

Guerre de Vendée

Batailles

CoordonnĂ©es 46° 52′ 38,9″ nord, 1° 44′ 25,3″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Froidfond
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Froidfond
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Froidfond

Forces en présence

Du côté des républicains, l'adjudant-général Travot est à la tête de 600 cavaliers nantais, de chasseurs de Cassel et d'une compagnie de guides[1]. Le général vendéen Charette a quant à lui à ses côtés 400 fantassins et 50 à 60 cavaliers[2] - [1].

DĂ©roulement

Le , Charette arrive à Froidfond à six heures du matin[2] dans le but de former un rassemblement[4]. Quatre heures plus tard, Travot arrive à sa suite[2]. Les combats ont lieu à La Chauvière et à La Bironnière, à l'est du bourg[4]. Dès le début de l'action, Charette s'enfuit à cheval avec quelques cavaliers[2] - [3]. La poursuite dure six heures[2]. Ses chevaux étant épuisés, Travot est contraint d'abandonner dans les landes des Chauffetières[2].

Pertes

D'après un rapport[A 1] au Directoire exécutif du général Hoche, 65 Vendéens sont tués et Charette s'enfuit avec 12 à 15 cavaliers[3]. L'historien Lionel Dumarcet évoque une soixantaine de fantassins fauchés[2].

Conséquences

Après ce combat, Travot continue de traquer Charette dans la région[2]. Il le retrouve le 8 mars à un lieu nommé La Grossetière[2], situé soit à Froidfond, soit à Saint-Christophe-du-Ligneron[5]. Charette n'a alors que 15 à 30 hommes à pied avec lui, mais il parvient de nouveau à s'enfuir[2] - [6].

Notes

  1. « Encore une déroute de Charette qui a tenté son dernier effort ; j'ai lieu de croire que c'est la dernière. Travot lui a tué soixante-cinq hommes le 28 février dans la paroisse de Froidefond. Ne pouvant le poursuivre, tant sa cavalerie était fatiguée, il l'a abandonné, ainsi que les douze à quinze cavaliers qui accompagnaient ce chef de rebelles. Travot pense que Charette sera contraint de se déguiser pour échapper aux recherches de nos patrouilles[3]. »

    — Lettre du général en chef Hoche, le 6 mars à Angers, au directoire exécutif.

Références

  1. Gabory 2009, p. 505
  2. Dumarcet 1998, p. 512.
  3. Savary, t. VI, 1827, p. 215.
  4. Dumarcet 1998, p. 519.
  5. Dumarcet 1998, p. 520.
  6. Gabory 2009, p. 506

Bibliographie

  • Lionel Dumarcet, François Athanase Charette de La Contrie : Une histoire vĂ©ritable, Les 3 Orangers, , 536 p. (ISBN 978-2912883001). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Émile Gabory, Les Guerres de VendĂ©e, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1504 p. (ISBN 978-2221113097). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des VendĂ©ens et des Chouans contre la RĂ©publique, t. VI, Paris, Baudoin Frères, Libraires-Ă©diteurs, , 360 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.