Accueil🇫🇷Chercher

Bataille de Jallais

La bataille de Jallais se déroule le lors de la guerre de Vendée.

Bataille de Jallais
Description de cette image, également commentée ci-après
Prise du château de Jallais, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
Informations générales
Date
Lieu Jallais
Issue Victoire vendéenne
Commandants
• Commandant Bousseau • Jacques Cathelineau
• Jean Perdriau
Forces en présence
34 hommes[1]
1 canon[1]
300 Ă  500 hommes[1] - [2]
Pertes
34 prisonniers[1]
1 canon capturé[1]
Aucune

Guerre de Vendée

Batailles

CoordonnĂ©es 47° 11′ 31,9″ nord, 0° 51′ 43,9″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Jallais
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Jallais
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Bataille de Jallais

Prélude

Le , l'insurrection contre la levée en masse éclate dans les Mauges avec la prise de Saint-Florent-le-Vieil[3]. Au Pin-en-Mauges, les insurgés prennent pour chef un colporteur et voiturier nommé Jacques Cathelineau[3] - [4]. Jean Perdriau, un ancien caporal d'un régiment de ligne, prend quant à lui la tête des insurgés de La Poitevinière[4]. Les deux chefs se réunissent ensuite pour attaquer Jallais[1].

DĂ©roulement

Jallais n'a pour sa défense que 34 gardes nationaux de Chalonnes avec un canon de six livres sous les ordres du commandant Bousseau et du capitaine Bernard[1] - [2]. Les insurgés angevins comptent pour leur part de 300 à plus de 500 hommes[1] - [2].

Les patriotes se postent d'abord au lieu-dit le Calvaire, au sud de Jallais, puis prennent position près du château voisin[1]. Les insurgés entrent dans le bourg par le nord, puis marchent à la rencontre des républicains[1]. Ces derniers placent leur canon derrière une rivière, le Montatais, et font un tir de mitraille, mais les paysans se jettent à plat ventre et ne subissent aucun dommage[1]. Les artilleurs, peu nombreux, n'ont pas le temps de recharger leur pièce[2], les insurgés franchissent le cours d'eau et s'élancent sur les patriotes[1]. En dix minutes, la position est prise[2]. Plusieurs républicains sont blessés et tous sont faits prisonniers[1] - [2]. Les insurgés s'emparent également du canon, qu'ils baptisent le Missionnaire[1] - [2] - [5].

Références

  1. Gabory 2009, p. 102.
  2. Tabeur 2008, p. 69-70.
  3. GĂ©rard 1999, p. 93-94.
  4. Gabory 2009, p. 100-101.
  5. Chassin, t. III, 1892, p. 440.

Bibliographie

  • Charles-Louis Chassin, La prĂ©paration de la guerre de VendĂ©e 1789-1793, t. III, Paris, Imprimerie Paul Dupont, , 628 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Émile Gabory, Les Guerres de VendĂ©e, Robert Laffont, 1912-1931 (rĂ©impr. 2009), 1476 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Alain GĂ©rard, Par principe d'humanitĂ©... : La Terreur et la VendĂ©e, Fayard, , 589 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean Tabeur (prĂ©f. Jean Tulard), Paris contre la province : les guerres de l'ouest, 1792-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratĂ©gies / Les grandes batailles » (no 70), , 286 p. (ISBN 978-2-7178-5641-5). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.