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Bataille de Chauché

La bataille de Chauché se déroula lors de la guerre de Vendée. Le à Chauché, les Vendéens repoussent l'attaque d'une colonne infernale républicaine.

Bataille de Chauché
Informations générales
Date
Lieu Chauché
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
France RépublicainsDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Jean-Baptiste Lachenay• François-Athanase de Charette
• Charles Sapinaud de La Rairie
Forces en présence
1 000 hommes[1]2 600 hommes[2] - [3]
Pertes
~ 30 Ă  100 morts[1]inconnues

Guerre de Vendée

CoordonnĂ©es 46° 49′ 48″ nord, 1° 16′ 19″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Chauché
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Chauché
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Chauché

La bataille

RescapĂ© de la VirĂ©e de Galerne, Charles Sapinaud de La Rairie regagne la VendĂ©e et parvient Ă  reconstituer l'ArmĂ©e du Centre, il rĂ©unit 1 800 hommes[2]. InformĂ© de ce rassemblement, Charette, qui se cache depuis plusieurs jours Ă  Touvois avec quelques partisans, rassemble 800 hommes[3] et se porte Ă  la rencontre de Sapinaud afin d'opĂ©rer une jonction avec ses troupes[2].

La division du général Grignon occupe alors Saint-Fulgent et Les Essarts, Grignon détache alors 500 hommes de sa colonne et un même nombre d'hommes de sa colonne de gauche partent attaquer les Vendéens signalés à Chauché[1].

Sapinaud est attaqué à Chauché à 1 heure de l'après-midi par la première colonne envoyée par Grignon depuis Saint-Fulgent, mais le renfort de Charette permet aux Vendéens de repousser les Républicains qui perdent 30 hommes selon le rapport de Grignon[1] - [2]. La deuxième colonne, partie des Essarts et commandée par l'adjudant-général Lachenay, arrive en retard et n'attaque qu'à 5 heures du soir, elle est également mise en déroute et se replie sur sa position d'origine[1].

Le lendemain de la bataille, Grignon rallie les fuyards et se replie sur Chantonnay[4]. Les prisonniers républicains, au moins deux selon Lucas de La Championnière, sont fusillés par les Vendéens, en représailles des massacres qu'ils ont commis[3] - [4].

Références

Bibliographie

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