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Les Essarts (Vendée)

Les Essarts est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Les Essarts
Les Essarts (Vendée)
L'Ă©glise Saint-Pierre.
Blason de Les Essarts
Blason
Les Essarts (Vendée)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Commune Essarts-en-Bocage
Intercommunalité Communauté de communes du Pays-de-Saint-Fulgent-les-Essarts
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Nathalie Bodet
Depuis 2022
Code postal 85140
Code commune 85084
DĂ©mographie
Gentilé Essartais
Population 5 395 hab. (2015)
DensitĂ© 95 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 46′ 28″ nord, 1° 13′ 37″ ouest
Altitude 89 m
Min. 55 m
Max. 116 m
Superficie 56,54 km2
Élections
DĂ©partementales Chantonnay
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Essarts-en-Bocage
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

    Au , elle devient l’une des 4 communes déléguées d’Essarts-en-Bocage[1].

    GĂ©ographie

    Le territoire municipal des Essarts s’étend sur 5 654 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 89 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 55 et 116 mètres[2] - [3].

    La commune des Essarts se trouve au croisement des autoroutes A83 et A87, sur la route dĂ©partementale 160 (ancienne route nationale 720) entre La Roche-sur-Yon et Les Sables, Ă  55 km des Sables-d’Olonne et Ă  30 km du Puy du Fou.

    Communes limitrophes

    La commune des Essarts est proche de 10 communes :

    Toponymie

    Le mot essart peut avoir différentes significations. Il désigne aussi bien les terres nouvellement défrichées[4], les défrichements de terrain définitifs ou les temporaires, le simple abattage de bois, l'éclaircissement de la forêt ou même de terrains vagues. L'essart désigne aussi des cultures mobiles, accompagnées de brûlements de végétaux. Le sens le plus généralement accepté aujourd'hui est celui de défrichement dans un but agricole. Mais on essartait aussi pour faire du charbon, élargir les routes ou installer une communauté humaine[5]. L'article Essart détaille les variantes de ses toponymes et leur versions étrangères.

    Histoire

    Pré-révolution, 1789

    Les premières traces de la ville datent de l’époque romaine. La première mention historique des Essarts est datée de 1099 ou il est fait mention de l'église de Exartis[6]. Au Moyen Âge, on trouvait une seigneurie dans le centre de la ville, d’où l’existence d’un château-fort. Au XVe siècle la seigneurie des Essarts était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise.

    Post-révolution, 1789

    Pendant les guerres de Vendée, le , une bataille eut lieu au château des Essarts. Charette avait chargé Louis Pageot, un de ses lieutenants, de surprendre la garnison des Essarts. Plusieurs républicains furent faits prisonniers, puis fusillés lors du massacre de Belleville, en représailles de l’exécution de 748 émigrés et chouans lors de l'expédition de Quiberon.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupaient le moulin de l’Ansonnière.

    La commune s’est ensuite développée dans le secteur tertiaire.

    Dans le cadre du projet de loi Notre, le conseil municipal ainsi que ceux des communes de Boulogne, L’Oie et Sainte-Florence, ont décidé de la création d’une commune nouvelle à compter du [7] ; la nouvelle collectivité prendra le nom d’Essarts-en-Bocage.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1869 ? Louis-Armand de Lespinay Maréchal de camp, baron de Lespinay et de l’Empire
    Conseiller général (1848-1869), élu dans le canton des Essarts[8]
    Vice-président du conseil général de la Vendée (1856)
    Marie-Joseph Mignen
    Paul Drouin Sans Ă©tiquette
    Jean-Maurice Daviet Divers droite
    Yolande Pineau Divers droite Employée de mairie[9]
    [10] Freddy Riffaud[7] Divers droite Responsable de systèmes et réseaux
    Les données manquantes sont à compléter.

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    [1] - [11] - [12] [13]
    (démissionnaire)
    Freddy Riffaud Maire d’Essarts-en-Bocage (depuis 2016)
    [13] En cours Nathalie Bodet
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[15] - [Note 1].

    En 2015, la commune comptait 5 395 habitants, en augmentation de 9,08 % par rapport Ă  2008 (VendĂ©e : 5,39 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 8441 5892 1292 1922 2232 3902 5262 7272 816
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 8382 8312 7602 9953 1623 3293 4783 4753 391
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 4423 3372 9692 8492 8422 8332 8412 7512 801
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015 -
    3 0713 3593 6313 9074 1864 7305 1235 395-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2010, Les Essarts comptait 5 063 habitants (soit une augmentation de 20 % par rapport Ă  1999). La commune occupait le 2 030e rang au niveau national, alors qu'elle Ă©tait au 2 242e en 1999, et le 19e au niveau dĂ©partemental sur 282 communes.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,9 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 20,8 %, 15 Ă  29 ans = 18,5 %, 30 Ă  44 ans = 24,1 %, 45 Ă  59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 15,8 %) ;
    • 50,1 % de femmes (0 Ă  14 ans = 19,3 %, 15 Ă  29 ans = 18,7 %, 30 Ă  44 ans = 22 %, 45 Ă  59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 19,4 %).
    Pyramide des âges à Les Essarts en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ans ou +
    1,3
    5,7
    75 Ă  89 ans
    8,0
    9,8
    60 Ă  74 ans
    10,1
    20,7
    45 Ă  59 ans
    20,6
    24,1
    30 Ă  44 ans
    22,0
    18,5
    15 Ă  29 ans
    18,7
    20,8
    0 Ă  14 ans
    19,3
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,2
    7,3
    75 Ă  89 ans
    10,6
    14,9
    60 Ă  74 ans
    15,7
    20,9
    45 Ă  59 ans
    20,2
    20,4
    30 Ă  44 ans
    19,3
    17,3
    15 Ă  29 ans
    15,5
    18,9
    0 Ă  14 ans
    17,4

    Enseignement

    On trouve dans la commune deux écoles maternelles et primaires (école privée Notre-Dame ; école publique Gaston-Chaissac) ainsi qu'un collège privé pour Les Essarts et les communes avoisinantes (collège Saint-Pierre). Le collège public Georges-Clemenceau ouvre à la rentrée 2015[20].

    Économie

    Commerces

    • Alimentaire :2 supermarchĂ©s (Super U, Lidl,) une boucherie, 2 boulangeries, un marchand de vins
    • Habillement : un cordonnier, un magasin de chaussures, une maroquinerie, un pressing, une mercerie.
    • Autres commerces : 6 cafĂ©s-restaurants, 3 cafĂ©s, 5 agences immobilières, 3 assureurs, 2 auto-Ă©coles, 5 banques, 6 salons de coiffure + 2 coiffeuses Ă  domicile, 2 fleuristes, 3 magasins d’informatique, 1 opticien, 2 agences notariales, 1 imprimerie, 1 librairie papeterie, 2 stations service, 4 paysagistes-pĂ©piniaires, 1 couturière

    Environnement

    Les Essarts a obtenu deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le Vieux-Château : l'histoire du château remonte Ă  l'Ă©poque romaine selon des fouilles menĂ©es en 1935 qui ont conclu Ă  la crĂ©ation d'un suovetaurilia : un autel sacrificiel pour l'imploration du dieu Mars. Ensuite, le premier château fort des Essarts (un simple donjon en bois) fut construit sur une butte Ă  l'Ă©poque fĂ©odale. Ă€ partir du XIIIe siècle, les Seigneurs des lieux firent bâtir un château en pierre. Pendant les guerres de VendĂ©e, (1793-1796) le château fut en partie dĂ©truit. Les descendants des familles de Lespinay et de RougĂ© possèdent toujours le château.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre : l'Ă©glise fut construite au XIXe siècle. On trouvait auparavant au mĂŞme endroit une Ă©glise romane, Ă©difiĂ©e aux XIe et XIIe siècles. Elle fut incendiĂ©e pendant les Guerres de VendĂ©e, par les Colonnes infernales. Le portail de l'ancienne Ă©glise existe toujours ; il fut transportĂ© pierre par pierre dans le parc du château.
    • La crypte : la crypte, situĂ©e près de la sacristie, date du XIIe siècle. Elle fut classĂ©e monument historique en 1971.
    • Le lavoir : Ă  l'origine, le lavoir Ă©tait un bac en granit qui servait au lavage des chevaux. Plus tard, le maire Armand de RougĂ© y fait rajouter un lavoir avec rĂ©servoir. Les femmes du quartier s'y retrouvaient pour laver leur linge. En 1990, celui-ci fut restaurĂ© et appartient dĂ©sormais Ă  notre patrimoine.
    • L'ancienne gare : en 1898, une voie ferrĂ©e fut installĂ©e le long de la route dĂ©partementale 160, reliant Cholet aux Sables-d'Olonne. Ă€ mi-chemin entre La Roche-sur-Yon et Les Herbiers, la gare des Essarts Ă©tait l'une des sept stations de cette ligne ferroviaire. Le train disparait aux Essarts en 1950 au profit des autres moyens de transport. La gare devient un logement du garde-champĂŞtre oĂą seront construits en 1955 des bains-douches. Ceux-ci ferment en 1976, le bâtiment, aujourd'hui restaurĂ© sert d'habitation.
    • Le moulin de l'Ansonnière : le moulin de l'Ansonnière est l'un des derniers vestiges des moulins Ă  vent que l'on trouvait sur la commune autrefois. En 1926, Alcide Gautron, dernier meunier, cesse son activitĂ©. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands l'occupent, le fortifient et le transforment en poste d'observation. En 1992, l'ensemble est rachetĂ© et rĂ©habilitĂ© par la commune.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'hermine au chef de gueules chargé d'une grappe de raisin d'argent, feuillée de sinople, accostée de deux épis de blé d'or mouvant du trait du chef.

    Personnalités liées à la commune

    Associations

    La commune des Essarts est dotée d’associations ayant des objectifs variés. Ainsi sont présentes des associations sportives, telles que Les Korrigans Danse, le Football Club essartais, le Basket-ball essartais ou le Pays des Essarts Handball, des associations culturelles et de loisirs, telle qu’un club de musique ou un club de palets… La commune a par exemple accueilli le 13 et le Championnat du monde de Footmania. Certaines associations agissent dans le domaine agricole. D’autres encore dans le domaine social, comme le Téléthon. Enfin, des associations représentent le domaine militaire ou l’enseignement.

    La commune des Essarts est également le lieu de siège social de l’équipe cycliste Vendée U, et de l’Équipe cycliste Total Direct Énergie (dont l'ancien leader Thomas Voeckler a terminé 4e à l’issue du Tour de France 2011) gérée par Jean-René Bernaudeau.

    Jumelages

    Le canton des Essarts est jumelé avec Neunkirchen-Seelscheid, en Allemagne, depuis 1991 et Bicester au Royaume-Uni depuis 1992. Neunkirchen-Seelscheid se situe dans le Land Rhénanie-du-Nord-Westphalie, près de Cologne et Bicester dans la région d'Oxford, celles-ci sont également jumelées entre elles.

    Événements

    La commune des Essarts a été ville étape du Tour de France en 2005 et en 2011.

    Tout d’abord, la ville a été l’arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2005, reliant Challans aux Essarts.

    Le dimanche , la deuxième étape du Tour de France 2011, un contre-la-montre par équipe, avait pour point de départ et d’arrivée la ville des Essarts. Le départ s’est effectué au Vieux-Château, puis les cyclistes sont allés direction Boulogne, Dompierre-sur-Yon et La Merlatière, sont revenus vers le centre-ville des Essarts. L’arrivée s’est effectuée au parc du Manoir.

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Essarts en Bocage, un mois avant sa création », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    2. « Commune 21926 », Géofla, version 2.1, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2015 [lire en ligne].
    3. « Les Essarts », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    4. Les défrichements du Moyen Âge et la toponymie - Thierry Sabot - 2004 -
    5. Blache Jules. L'essartage, ancienne pratique culturale dans les Alpes dauphinoises. In: Revue de géographie alpine. 1923, tome 11 no 3. pp. 553-575. doi : 10.3406/rga.1923.5526- Consulté le 26 juin 2012.
    6. Louis Delhommeau : Églises de Vendée, vocables, titulaires et liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours. 2000-2001.
    7. Jean-Marcel Boudard, « Ce gars du sud qui bouscule le bocage », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    8. « Lespinay, Louis Armand de Â», Dictionnaire des VendĂ©ens, , sur le site des archives dĂ©partementales de la VendĂ©e [lire en ligne]
    9. « Yolande Pineau, 44 ans au service de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    10. Loïc Tissot, « Freddy Riffaud élu maire devant deux cents Essartais », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    11. Association des maires et présidents de communautés de la Vendée, Annuaire des maires et présidents de communautés de Vendée : Édition 2020-2026, , 128 p. (lire en ligne [PDF]), p. 35.
    12. « Un deuxième mandat pour Freddy Riffaud », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    13. Claire Haubry, « Freddy Riffaud est le nouveau maire délégué de Boulogne », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    14. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    18. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    19. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le )
    20. Julie L’Hostis, « Rentrée historique pour les collèges de Vendée », Ouest-France,‎ (lire en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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