Accueil🇫🇷Chercher

Bataille de Pontlieue

La bataille de Pontlieue a lieu le lors de la guerre de Vendée, les Vendéens s'emparant de la ville du Mans.

Bataille de Pontlieue
Description de cette image, également commentée ci-après
Le pont de Pontlieue, lithographie, 1829.
Informations générales
Date
Lieu Pontlieue, Le Mans
Issue Victoire vendéenne
Forces en présence
3 000 Ă  4 000 hommes18 000 hommes
30 canons
Pertes
~ 15 Ă  30 morts
200 prisonniers (relâchés)
~ 3 morts
~ 7 à 8 blessés

Guerre de Vendée

CoordonnĂ©es 47° 58′ 52″ nord, 0° 12′ 42″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Pontlieue
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine
(Voir situation sur carte : Maine)
Bataille de Pontlieue
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Pontlieue
GĂ©olocalisation sur la carte : Sarthe
(Voir situation sur carte : Sarthe)
Bataille de Pontlieue

La bataille

Le pont de Pontlieue ou pont des Vendéens en 2009.

Après leur victoire Ă  la bataille de La Flèche le 8 dĂ©cembre, les VendĂ©ens font route sur le Mans. AlertĂ©s, les dĂ©fenseurs de la ville construisent des fortifications sommaires, une redoute Ă  Pontlieue sur la levĂ©e de la Mission en arrière du pont, une autre de 4 canons sur la route de Foulletourte et un poste et des abattis de bois au guĂ© de Maulny. Au Mans, le maire Pierre Potier de la Morandière aurait ordonnĂ© de faire fusiller 200 Ă  300 prisonniers royalistes, parmi lesquels un grand nombre de femmes, mais le reprĂ©sentant Garnier de Saintes en aurait empĂŞchĂ© l'exĂ©cution. Pour se dĂ©fendre, les forces rĂ©publicaines ne comptent que 3 000[1] Ă  4 000 hommes[1] - [2], dont 200 hussards[2], la Garde nationale, trois bataillons de volontaires l'un de Valenciennes, l'autre de Saint-Denis-d'Orques en Sarthe et un dernier formĂ© rĂ©cemment de jeunes rĂ©quisitionnaires, mal armĂ©s et n'ayant jamais combattu. Ces forces sont commandĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Chabot et le reprĂ©sentant Jacques Garnier dit Garnier de Saintes[2].

Le 10 dĂ©cembre, les VendĂ©ens et les Chouans arrivent au Mans et attaquent sur trois fronts, Pontlieue, Maulny et Saint-Gilles. Cependant, les RĂ©publicains ne sont pas suffisamment nombreux pour rĂ©sister et les positions sont prises en une demi-heure[2] ou trois quarts d'heures[1]. L'affrontement le plus sĂ©rieux a lieu au pont de Pontlieue oĂą notamment 50 hussards sont repoussĂ©s. Les VendĂ©ens s'emparent du Mans dans la poursuite, 1 500 dĂ©fenseurs parviennent nĂ©anmoins Ă  opposer une assez longue rĂ©sistance dans les rues de la ville[2].

Par la suite des milliers de Vendéens accompagnés de blessés, de malades, de femmes et d'enfants se déversent dans la ville. Ils réquisitionnent des logements, des vivres et des vêtements. Des pillages sont commis et le lendemain quelques prisonniers sont fusillés selon le rapport des administrateurs de la Sarthe[1], en petit nombre cependant selon l'historien Émile Gabory, les prisonniers républicains sont relâchés après la bataille[2].

Les RĂ©publicains de Chabot et Garnier se replient sur Alençon oĂą ils entrent avec 2 000 hommes le 12 dĂ©cembre[1].

Articles connexes

Bibliographie

Références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.