Jacques Garnier dit Garnier de Saintes
Jacques Garnier dit Garnier de Saintes (ou de Xantes), né à Saintes le et mort noyé dans l'Ohio en 1818, est un homme politique français.
Jacques Garnier | |
Fonctions | |
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Député de la Charente-Inférieure | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (2 ans, 7 mois et 4 jours) |
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Député à la Chambre des Cent-Jours | |
– (2 mois et 1 jour) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saintes (Saintonge) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Ohio |
Nature du décès | Noyade |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Gauche Bonapartiste |
Profession | Avocat Magistrat |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Chevalier de la LĂ©gion d'honneur |
députés de la Charente-Inférieure | |
Biographie
Avocat à Saintes en 1784, Jacques Garnier se distingue dès le début de la Révolution en créant et présidant un comité chargé de rechercher les stocks de blé et les vendre à l'encan. Maire de Saintes en 1790, procureur général-syndic de la Charente-Inférieure, il est élu député à la Convention par le département de la Charente-Inférieure. Membre du Club des Jacobins, siégeant aux côtés des Montagnards, Jacques Garnier se montre très violent, demandant le bannissement à perpétuité des émigrés des deux sexes et leur exécution s'ils reviennent en France, réclamant aux Jacobins la création d'une "faction de salut public", souhaitant que Louis XVI de France ne soit pas traité en accusé mais en ennemi, qu'il soit "sacrifié à la sûreté et à la justice". Haineux, incohérent, bavard, il se voit interdire la tribune pendant vingt-quatre heures durant le Procès de Louis XVI. Après avoir voté pour la mort, il entre au Comité de sûreté générale, le . Ses collègues excédés s'en débarrassent en l'envoyant en mission à l'Armée des côtes de La Rochelle à la fin . Il ne participe donc pas à l'élimination des Girondins.
On le trouve ensuite à l'Armée des côtes de Brest, dans la Manche, dans l'Orne. De passage à Paris, le , il propose de déclarer le Premier ministre britannique William Pitt le Jeune « ennemi du genre humain ». Chargé d'organiser le gouvernement révolutionnaire dans le Loir-et-Cher et la Sarthe en mars et , il se heurte constamment à ses collègues, de même que lors de son passage à Bordeaux. Ayant appris la chute de Maximilien de Robespierre (9 thermidor an II - ), il s'empresse de dénoncer son collègue Marc-Antoine Jullien comme « suppôt de Robespierre », mais ne renie pas ses opinions montagnardes et, toujours aussi incohérent, s'en prend violemment aux insurgés de l'Insurrection du 12 germinal an III et de l'Insurrection du 1er prairial an III.
Représentant de la Mayenne au Conseil des Cinq-Cents, il approuve le coup d'État du 18 fructidor an V ().
À la sortie du Conseil, il préside le tribunal criminel de la Charente-Inférieure. Napoléon Bonaparte le fait chevalier.
Lors du retour du roi Louis XVIII est proclamée l'ordonnance d'exil du 24 juillet 1815, puis elle est confirmée par une ordonnance du 17 janvier 1816. Ces dernières condamne Jacques Garnier à s'exiler dans un bref délais[1]. Il s'établit aux États-Unis et là -bas il se noie accidentellement.
Notes et références
- Eugène (1851-1935) Auteur du texte Réveillaud, Histoire politique et parlementaire des départements de la Charente et de la Charente-Inférieure : de 1789 à 1830 / par Eug. Réveillaud,..., (lire en ligne)
Bibliographie
- « Jacques Garnier dit Garnier de Saintes », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Fiche sur Assemblée nationale
Liens externes
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