Bataille de Vrines
    La bataille
Le , le gĂ©nĂ©ral vendĂ©en Louis de Lescure rassembla 2 000 hommes au camp de Saint-Sauveur et tenta une attaque sur Thouars. La ville avait 20 000 hommes pour se dĂ©fendre, cependant, mis Ă  part 2 000 gardes nationaux et soldats de ligne, il s'agissait en grande majoritĂ© de paysans mal armĂ©s et mobilisĂ©s dans les territoires non insurgĂ©s de l'Est. Les VendĂ©ens passèrent Ă  l'attaque au pont de Vrines Ă  l'ouest de la ville mais malgrĂ© tout en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique, ils battirent en retraite par suite des renforts, sur leur flanc par la route de Saint-Loup-LamairĂ© et la porte de Paris, de 5 000 hommes de bonnes troupes commandĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Rey qui Ă©tait en poste Ă  Airvault. Celui-ci avait Ă©tĂ© averti, la nuit prĂ©cĂ©dente, d'un rassemblement de VendĂ©ens du cĂ´tĂ© de Thouars. Lescure ordonna alors la retraite qui fut exĂ©cutĂ©e en bon ordre.
 
    Les pertes
Les pertes vendĂ©ennes furent de 20 morts selon Berthre de Bourniseaux et de 30 selon un tĂ©moin rĂ©publicain. Le gĂ©nĂ©ral Rey les Ă©leva Ă  100 dans son rapport ce qui semble ĂŞtre une exagĂ©ration. Selon le rapport du gĂ©nĂ©ral en chef Jean Antoine Rossignol, les pertes des RĂ©publicains sont de 4 Ă  6 morts[1] et 15 blessĂ©s[1].
Selon les états, cependant incomplets, du 14e bataillon de Paris, dit de la République, anciennement des Piquiers, trois hommes du bataillon sont tués le 14 septembre 1793 à Thouars, dont le chef de bataillon John Oswald. Un autre volontaire est porté blessé d'un coup de fusil à l'œil gauche[2].
 
    Sources
- Émile Gabory, Les Guerres de Vendée : la révolution et la Vendée. Napoléon et la Vendée. Les Bourbons et la Vendée. L'Angleterre et la Vendée, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1476 p. (ISBN 978-2-221-11309-7), p. 261.
- Hervé Coutau-Bégarie (dir.) et Charles Doré Graslin (dir.), Histoire militaire des guerres de Vendée, Paris, Economica, coll. « Bibliothèque stratégique. », , 649 p. (ISBN 978-2-7178-5828-0), p. 242-243.
- A. Ray, Réimpression de l'ancien Moniteur, t. XVII, p. 676. texte en ligne sur google livres.
- Charles-Louis Chassin et Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, t. II, L. Cerf (Paris), , p. 354. lire en ligne sur gallica
    Références
 
 
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