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Bataille de Vrines

La bataille de Vrines, parfois aussi appelée deuxième bataille de Thouars, se déroula le lors de la première guerre de Vendée et fut une victoire de l'armée républicaine.

Bataille de Vrines
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue du village de Vrines, depuis la vallée du pressoir, entre Mauzé-Thouarsais et Thouars
Informations générales
Date
Lieu Thouars
Issue Victoire républicaine
Belligérants
RépublicainsDrapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Louis Emmanuel Rey• Louis de Lescure
Forces en présence
25 000 hommes2 000 hommes
2 canons
Pertes
4 Ă  6 morts
15 blessés
20 Ă  30 morts

Guerre de Vendée

CoordonnĂ©es 47° 00′ nord, 0° 15′ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Vrines
GĂ©olocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
(Voir situation sur carte : Poitou-Charentes)
Bataille de Vrines
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
(Voir situation sur carte : Deux-Sèvres)
Bataille de Vrines

La bataille

Le , le gĂ©nĂ©ral vendĂ©en Louis de Lescure rassembla 2 000 hommes au camp de Saint-Sauveur et tenta une attaque sur Thouars. La ville avait 20 000 hommes pour se dĂ©fendre, cependant, mis Ă  part 2 000 gardes nationaux et soldats de ligne, il s'agissait en grande majoritĂ© de paysans mal armĂ©s et mobilisĂ©s dans les territoires non insurgĂ©s de l'Est. Les VendĂ©ens passèrent Ă  l'attaque au pont de Vrines Ă  l'ouest de la ville mais malgrĂ© tout en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique, ils battirent en retraite par suite des renforts, sur leur flanc par la route de Saint-Loup-LamairĂ© et la porte de Paris, de 5 000 hommes de bonnes troupes commandĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Rey qui Ă©tait en poste Ă  Airvault. Celui-ci avait Ă©tĂ© averti, la nuit prĂ©cĂ©dente, d'un rassemblement de VendĂ©ens du cĂ´tĂ© de Thouars. Lescure ordonna alors la retraite qui fut exĂ©cutĂ©e en bon ordre.

Les pertes

Les pertes vendĂ©ennes furent de 20 morts selon Berthre de Bourniseaux et de 30 selon un tĂ©moin rĂ©publicain. Le gĂ©nĂ©ral Rey les Ă©leva Ă  100 dans son rapport ce qui semble ĂŞtre une exagĂ©ration. Selon le rapport du gĂ©nĂ©ral en chef Jean Antoine Rossignol, les pertes des RĂ©publicains sont de 4 Ă  6 morts[1] et 15 blessĂ©s[1].

Selon les états, cependant incomplets, du 14e bataillon de Paris, dit de la République, anciennement des Piquiers, trois hommes du bataillon sont tués le 14 septembre 1793 à Thouars, dont le chef de bataillon John Oswald. Un autre volontaire est porté blessé d'un coup de fusil à l'œil gauche[2].

Sources

Références

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