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Chlef

Chlef (prononcĂ© [ʃlɛf]) (en arabe: Ű§Ù„ŰŽÙ„Ù, en berbĂšre : ┛┛┍⎌), anciennement Castellum Tingitanum Ă  l'Ă©poque romaine, puis El Asnam (qui signifie « les idoles » en arabe) et rebaptisĂ©e OrlĂ©ansville Ă  l'Ă©poque française, est une commune algĂ©rienne situĂ©e dans le Nord de l'AlgĂ©rie, dans la wilaya du mĂȘme nom dont elle est le chef-lieu, Chlef est Ă  mi-chemin entre Alger, la capitale, et Oran, deuxiĂšme ville d'AlgĂ©rie.

Chlef
De haut en bas, de gauche à droite : la cité administrative, siÚge de la wilaya de Chlef à gauche ; Esplanade de la solidarité au centre-ville de Chlef ; Centre culturel islamique et mosquée (Chahid Abd El Kader Dahnane) au centre-ville ; HÎtel Mirador, route de la gare ; BD Abd El Hamid Iibn Badis ; La gare ferroviaire à Chlef (HÎtel Les orangers en arriÚre-plan); Rue de la wilaya (à droite le siÚge de la wilaya, à gauche la mosquée "Saoudi" au fond de l'image HÎtel Mirador)
Noms
Nom arabe Ű§Ù„ŰŽÙ„Ù
Nom amazigh ┛┛┍⎌
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Chlef
DaĂŻra Chlef
Président de l'APC
Mandat
Hassen Delihere[1]
(2017-2022)
Code postal 02000
Code ONS 0201
Indicatif 027
DĂ©mographie
Population 289 500 hab. (2018[2])
DensitĂ© 2 227 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 36° 10â€Č 26″ nord, 1° 20â€Č 12″ est
Superficie 130 km2
Divers
Budget 359 712 393.44 DA[3](2005)
Localisation
Localisation de Chlef
Localisation de la commune dans la wilaya de Chlef.
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Chlef
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Chlef
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Chlef

    La ville comptait 289 500 habitants et environ 500 000 avec sa banlieue en 2018, soit environ 20 % de la population de la wilaya de Chlef[4], ce qui en fait la commune la plus peuplĂ©e de la wilaya et la deuxiĂšme du nord-ouest, aprĂšs Oran. En 2018, Chlef est la huitiĂšme grande ville du pays de par sa population, en incluant les villes satellites de Chettia, Oum drou, Oued Fares, Oued sly (aprĂšs : Alger, Oran, Constantine, Annaba, Batna, Blida et SĂ©tif)[5]. Ses habitants sont appelĂ©s les ChĂ©lifiens.

    Se situant dans une zone sismique, la ville a connu deux tremblements de terre dĂ©vastateurs. Le premier, le (bilan : 1 340 morts et 5 000 blessĂ©s)[6], et le second, le qui a ruinĂ© la ville en dĂ©truisant 80 % de sa structure (plus de 3 000 morts et prĂšs de 8 000 blessĂ©s)[6]. AprĂšs ce nouvel Ă©vĂ©nement tragique, la ville a changĂ© de nom de El Asnam Ă  Chlef en 1982, qui provient du nom du cours d'eau qui la traverse, en l'occurrence le Chelif.

    SurnommĂ©e la ville des oranges[7], Chlef cĂ©lĂšbre chaque annĂ©e la « fĂȘte des oranges »[8], la ville Ă©tait considĂ©rĂ©e comme l'une des villes agrumicoles les plus importantes du pays, dĂ©sormais Ă  cause de l'urbanisation massive les terres agricoles commencent Ă  disparaĂźtre. Sur le plan Ă©conomique, la ville est un grand carrefour de transit et d’échange du commerce en pleine croissance[8].

    La ville abrite aussi l'une des plus prestigieuses écoles d'Algérie, El Médersa El Khaldounia fondée en 1935[9], l'école enseigne la jurisprudence religieuse, la grammaire, les mathématiques, l'astronomie, l'histoire, la géographie et la culture arabo-islamique[8].

    Situation

    Chlef est situĂ©e au cƓur de la vallĂ©e du Chelif, au milieu d'une vaste plaine comprise entre les reliefs de Medjadja intĂ©grĂ©e Ă  la chaĂźne du Dahra au nord et les monts de l'Ouarsenis au sud, au lieu de confluence de l'Oued ChĂ©lif et de l'oued Tsighaout.

    Située au centre de la wilaya de Chlef, la commune de Chlef est limitée par les communes de Ouled Fares et Labiod Medjadja au nord, la commune de Chettia à l'ouest, la commune de Oued Sly au sud-ouest, la commune de Sendjas au sud, la commune de Harchoun au sud-est et la commune d'Oum Drou à l'est.

    • Panorama de la ville de Chlef depuis les Collines de la commune limitrophe Chettia.
      Panorama de la ville de Chlef depuis les Collines de la commune limitrophe Chettia.
    Le tableau suivant présente les grands liens routiers autour de la ville de Chlef
    Destination Voie routiĂšre Distance (km) Temps de parcours automobile (sans pause)
    AlgerAutoroute Est-Ouest2052 h
    OranAutoroute Est-Ouest2152 h 15
    MostaganemA1 et N90A1452 h 10
    TiaretN901282 h 40 aujourd'hui, 1 h 30 par 2×2 voies (En cours)[10]
    RelizaneAutoroute Est-Ouest981 h 15
    TlemcenAutoroute Est-Ouest3153 h 10
    SĂ©tifAutoroute Est-Ouest4595 h
    ConstantineAutoroute Est-Ouest5826 h 10
    AnnabaAutoroute Est-Ouest7428 h
    TunisA1 (ALG) et A3 (TUN)101512 h 20

    Relief, géologie, hydrographie

    Relief et géologie

    .
    Chlef vue depuis les bords du Chelif (Entrée Nord Route W3).

    La ville se situe dans la plaine du Chelif appartenant au Tell occidental algérien et correspond à une vaste cuvette intra-montagneuse, ce bassin se caractérise par trois sillons séparés par des chaines montagneuses : les reliefs de Medjadja et la chaßne du Dahra au nord et les monts de l'Ouarsenis au sud[11].

    Implantée dans une vallée alluvionnaire augmentant ainsi le risque sismique, la ville de Chlef a été frappée à deux reprises par des séismes dévastateurs en 1954 et en 1980[12].

    Hydrographie

    Vue aérienne du Chelif, fleuve traversant la ville.

    Au sein de la ville de Chlef coulent plusieurs cours d'eau, le Chelif est le plus important d'entre elles et le plus important en AlgĂ©rie avec ses 700 km de long. Il prend sa source prĂšs de Djebel Amour et se jette dans la mer MĂ©diterranĂ©e Ă  quelques kilomĂštres de Mostaganem[13].

    Autrefois La navigation Ă©tait possible dans ce fleuve, un navire Ă  vapeur y a mĂȘme coulĂ© en 1885[14].

    À Chlef, se trouve le siĂšge de l'agence du bassin hydrographique Cheliff-Zahrez, qui a pour mission de rĂ©aliser toutes actions visant Ă  assurer une gestion intĂ©grĂ©e et concertĂ©e des ressources en eau Ă  l'Ă©chelle de l'unitĂ© hydrographique naturelle qui englobe les wilayas de Wilaya de Chlef, Relizane, AĂŻn Defla, Tissemsilt et Djelfa. L'agence a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par dĂ©cret exĂ©cutif no 96-282 du [15].

    Climat

    Le climat Ă  Chlef est un climat tempĂ©rĂ© chaud d'une variabilitĂ© annuelle et interannuelle on parle gĂ©nĂ©ralement de climat semi-aride, se caractĂ©rise par un Ă©tĂ© trĂšs chaud et d'un hiver pluvieux et froid. La tempĂ©rature moyenne Ă  Chlef est de 19,1 °C[16] et la PrĂ©cipitation totale annuelle se mesure Ă  394 mm[17].

    Distribution de la vitesse du vent Ă  Chlef[18]

    Les températures les plus basses sont donc enregistrées en décembre, janvier et février, avec des températures qui ne dépassent pas les 12 °C. En revanche l'été, le mercure enregistre des températures élevées pouvant atteindre les 44 °C[19] durant les mois de juillet et d'août.

    Rose des vents pour le site de Chlef[20]

    La rĂ©gion a connu durant la derniĂšre dĂ©cennie des cycles de sĂ©cheresse, la plus marquĂ©e est celle qui s'Ă©tale de 1988 Ă  1994, oĂč les prĂ©cipitations moyennes annuelles en pluviomĂ©trie sont restĂ©es infĂ©rieures Ă  260 mm[21]. GĂ©nĂ©ralement, la pluie tombe sous forme d'averses de courte durĂ©e donc de forte intensitĂ© causant ainsi des inondations en quelques endroits de la plaine. Le mois de janvier est le mois le plus pluvieux et le mois d’aoĂ»t est le plus faible.

    La vitesse du vent jouant un rĂŽle sur la dĂ©gradation mĂ©canique du sol et sur l'amplitude de la tempĂ©rature, les variations sont considĂ©rables dans la zone ou le couvert vĂ©gĂ©tal est absent. On peut conclure que Chlef est une rĂ©gion Ă  l'atmosphĂšre peu agitĂ©e, tout au moins pas plus agitĂ©e que celle du reste de l'AlgĂ©rie. Il existe Ă©videmment des jours de vent assez violent, au printemps surtout, mais ils restent exceptionnels. Il constitue ainsi un agent d'Ă©rosion efficace dans les rĂ©gions Ă  couverture vĂ©gĂ©tale faible nulle, surtout durant la pĂ©riode sĂšche oĂč beaucoup de sols acquiĂšrent une structure micro-polyĂ©drique (pseudo sables) Ă  la surface voire poudreuse dans d’autres cas.

    L’humiditĂ© relative de l’air est gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©e le matin pour tous les mois, elle est de l’ordre de 65 Ă  75 % en hiver et prĂšs de 35 % en Ă©tĂ©. Elle peut compenser en un certain degrĂ© l’absence ou la raretĂ© des prĂ©cipitations en favorisant le dĂ©veloppement des plantes. Le mois le plus humide est le mois de dĂ©cembre, par contre, le mois le plus sec est le mois de juillet[22].

    Données climatiques à Chlef.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 6,5 7,3 10,2 13,5 16,4 25,2 24,7 25,2 21,6 16 10,7 7,3 15,38
    Température moyenne (°C) 11 12 13 16 20 25 29 29 26 20 15 11 18,91
    Température maximale moyenne (°C) 13,1 14,3 17 18,6 24,1 29,1 33,4 33,2 29,1 23,5 17,5 13,5 22,2
    Précipitations (mm) 54 44 38 37 35 9 1 2 18 41 58 57 394
    Source : Climate-data.org[23].
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    13,1
    6,5
    54
    14,3
    7,3
    44
    17
    10,2
    38
    18,6
    13,5
    37
    24,1
    16,4
    35
    29,1
    25,2
    9
    33,4
    24,7
    1
    33,2
    25,2
    2
    29,1
    21,6
    18
    23,5
    16
    41
    17,5
    10,7
    58
    13,5
    7,3
    57
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Urbanisme

    La ville de Chlef vue par satellite

    Le tissu urbain de la ville de Chlef qui est formé d'une juxtaposition d'unités distinctes, composés initialement par des anciens quartiers coloniaux, ensuite des sites préfabriqués trÚs éclatés ont été réalisés pour le relogement des sinistrés du tremblement de terre de 1980.

    L’urbanisme dans la ville de Chlef s’étend dĂ©sormais vers les zones agricoles et l’extension de la ville se fait vers les localitĂ©s limitrophes d’Oum Drou et d’Oued Sly. On compte en 2017 plus de 17 000 logements Ă  Chlef[24].

    Il existe trois types de constructions.

    Le bĂąti ancien

    Ce bĂąti ancien est ce bĂąti rescapĂ© des secousses successives qui ont touchĂ© la rĂ©gion. Il est trĂšs rĂ©duit et le plus souvent ce sont des constructions en maçonnerie Ă  un seul niveau. Le mĂȘme type de construction se rencontre parfois au centre des agglomĂ©rations avec un et deux niveaux Ă  la suite des travaux de consolidations des constructions de l'aprĂšs sĂ©isme de 1954.

    Le bùti préfabriqué

    L'important programme d'urgence de relogement en prĂ©fabriquĂ© dans la zone sinistrĂ©e constitue plus de vingt ans aprĂšs le plus grand parc immobilier (13 000 chalets uniquement pour la ville d’El-Asnam, dĂ©sormais Chlef).

    Vue sur l'hÎtel Les Orangers (Hey Meddahi « Zeboudj »).

    Le bĂąti moderne

    On désigne sous ce terme les constructions édifiées aprÚs le et celles ayant fait l'objet de réparation à la suite des dommages du . Ce nouveau bùti obéit à une réglementation antisismique trÚs sévÚre sur la base des enseignements du séisme de 1980.

    Toponymie

    Le nom de la ville provient du nom de Chelif, connu dans l'Antiquité sous le nom Chinalaph, et dérivant probablement du berbÚre asif ou acif, signifiant « oued », « riviÚre » ou « fleuve »[25].

    L'historien Mohamed Tiab, dans un article paru dans l’hebdomadaire "Le Cheliff" avait Ă©crit «Les phĂ©niciens qui avaient installĂ© des comptoirs le long de la cĂŽte algĂ©rienne et qui s’introduisaient de temps Ă  autre dans l’intĂ©rieur du pays, ont baptisĂ© l'actuel Oued Chelif « Chinalaph », qui signifie en phĂ©nicien, le dĂ©versement des torrents en grandes quantitĂ©s Ă  partir des cascades et des pentes abruptes, creusĂ©es dans les monts d’Amor. Le « ChĂ©liff » ou « Chlef », n’est autre que la dĂ©formation du terme Chinalaph.»[26]

    On appelle la ville Ű§Ù„ŰŽÙ„Ù ┛┍⎻⎌ (Ech-lef) en arabe et Cclef en berbĂšre.

    Histoire

    La période romaine

    Durant cette pĂ©riode les romains eurent tendance Ă  exercer leurs autoritĂ© au niveau la rĂ©gion nord africaine Ă  travers des rois berbĂšres Ă©levĂ©s Ă  Rome. L'Afrique du Nord fut divisĂ©e en deux territoires Ă  partir de l'an 40, la MaurĂ©tanie cĂ©sarienne qui rĂ©unissait les rĂ©gions centrales et orientales de l'Afrique du nord, et la MaurĂ©tanie tingitane d’oĂč vient le nom romain de la ville de Chlef Castellum Tingitii qui s'Ă©tendait du Maroc Ă  l'est jusqu'au sud des rĂ©gions de Chlef[27].

    La ville est fondée au premier siÚcle de l'Úre chrétienne, Castellum Tingitanum était un Oppidum bénéficiant de défenses naturelles, constituant une forteresse construite sous forme d'un rectangle percée de portes, flanquée de tours[28].

    La rĂ©gion fut christianisĂ©e au temps de la dĂ©cadence romaine. L'une des plus importantes Basiliques chrĂ©tiennes d'Afrique, la Basilique Saint RĂ©paratus, Ă©difiĂ©e Ă  Castellum Tingitianum en 324[29] - [30]. Puis vint l’invasion vandale et ensuite l’époque byzantine[27].

    Le royaume zianide de Tlemcen au XVIe siĂšcle et la position de l'actuelle ville de Chlef.

    Les structures de la ville furent ensuite réduites à néant à cause d'un trÚs fort séisme[31] qui frappa la région au Ve siÚcle[32].

    La période islamique

    En 674, le gĂ©nĂ©ral arabe Abou al-Mouhajir Dinar Ă  la tĂȘte d'une expĂ©dition des musulmans contre Byzance conquit la rĂ©gion du Maghreb centrale (AlgĂ©rie) et vainquit les Cyziques[33] - [34], la rĂ©gion fut donc islamisĂ©e par les gĂ©nĂ©raux musulmans et la premiĂšre mosquĂ©e en AlgĂ©rie fut Ă©rigĂ©e sur la Basilique de Saint Optat de Milev (Wilaya de Mila)[35]. Puis avec l’installation des royaumes arabo-berbĂšres, la rĂ©gion du ChĂ©liff fut saccagĂ©e par des affrontements de troupes militaires des Zirides d’Achir ou plus tard par les Abdalwadides de Tlemcen qui y traversaient[36].

    La ville de Chlef fut le théùtre d'une bataille dite "Ghazwat El-Achraf [bataille des nobles]" en 740[33] sous le commandement du chef ZénÚte Maysara al-Matghari contre le pouvoir des Omeyyades, Il en résulte une grande victoire des berbÚres sur les Arabes[33].

    Selon Ibn Khaldoun, Chlef a été le royaume de la grande dynastie berbÚre des Maghraouas[37].

    Carte des beyliks de la RĂ©gence d'Alger (1515-1830)

    PĂ©riode Ottomane

    Durant cette pĂ©riode qui s’étend de 1515 Ă  1830, une moitiĂ© de la rĂ©gion du ChĂ©liff dĂ©pendait du Beylik du Titteri (MĂ©dĂ©a) et l’autre du Beylik de l'Ouest (Mazouna, Mascara puis Oran). Le XVe siĂšcle verra l'arrivĂ©e des Ouled Kosseir, une tribu Djouads (noblesse militaire), dite d'origine Koraichite, devient l'une des tribus parmi les plus puissantes et les plus riches de la vallĂ©e du Chelif au point qu'elle dĂ©clara une «rĂ©sistance armĂ©e», en 1774, au bey d'Oran pour une histoire d'impĂŽts[38].

    De vĂ©ritables combats se sont dĂ©roulĂ©s dans la plaine du ChĂ©liff entre les Zianides de Tlemcen et les armĂ©es turques qui se rendaient Ă  l’ouest. GrĂące au concours des habitants du ChĂ©liff, enrĂŽlĂ©s dans les rangs du Bey Mohamed el Kebir, expulsĂšrent en 1708 les Espagnols d’Oran. Le sultan du Maroc, fut mĂȘme refoulĂ©, aprĂšs avoir essayĂ© de s’emparer de l’Oranie. Plusieurs EuropĂ©ens, furent expulsĂ©s au XIXe siĂšcle en voulant s’approcher de la cĂŽte ChĂ©lifienne.

    Occupation française

    Capitale de la plaine du Cheliff, OrlĂ©ansville puis El Asnam (les idoles), chef-lieu de wilaya depuis 1956. Arrondissement depuis . L’antique Castellum Tingitanum (le chĂąteau de Tingitius). Ville fortifiĂ©e des romains. BaptisĂ©e officiellement Ech Cheliff en vertu du dĂ©cret no 81-106 du . Depuis l’arrivĂ©e des arabes (l’historien El Bakri nous indique que c’est une ville verdoyante), puis OrlĂ©ansville Ă  partir du (en mĂ©moire du duc d’OrlĂ©ans, fils du roi de France Louis Philippe), RebaptisĂ©e El Asnam en vertu de l’ordonnance no 63-421 du , puis Chlef le Ă  la suite du sĂ©isme survenue dans la rĂ©gion le [39]. Promue au rang de commune de plein exercice par dĂ©cret impĂ©rial du (elle fut le siĂšge d’un commissariat civil Ă  partir de et de commune mixte du Cheliff dĂšs 1888)[36].

    La région du Chéliff fut occupée par l'armée française en 1840[40], à partir du la ville changea de nom d'El Asnam à Orléansville[41] et fut décrétée comme ville par Ordonnance royale le [41]. AprÚs une guerre féroce livrée aux troupes françaises à partir de 1956 lors de Guerre de libération nationale, la région fut délivrée définitivement en .

    La naissance de la ville 1843-1860

    Lorsque la commune d'OrlĂ©ansville fut constituĂ©e aux termes du dĂ©cret du [41] et commença de vivre de sa vie propre en [42], date de l’installation du premier conseil municipal de la ville, il y avait quatorze ans qu'OrlĂ©ansville avait Ă©tĂ© fondĂ©e sur les ruines de l’ancienne citĂ© romaine de Castellum Tingitanum (1843)[41] et il y avait cinq ans que l’administration civile y avait Ă©tĂ© installĂ©e par la crĂ©ation du commissariat civil d'OrlĂ©ansville (dĂ©cret du )[41].

    Blason Orléansville

    La voirie de la ville et le village de la Ferme (l’actuelle Hay El Houria) Ă©taient en trĂšs mauvais Ă©tat. Le service des eaux potables Ă©tait nul pour le chef-lieu et ce dernier Ă©tait alimentĂ© par trois bornes fontaines ou au moyen de baquets ramenĂ©s de l'Oued du Chelif Et pas un seul puits Ă  la Ferme. Les colons avaient construit eux-mĂȘmes des puits dans leurs propres habitations.

    Le village de la Ferme n’était reliĂ© Ă  OrlĂ©ansville que par un pont de fortune construit en bois[43] dit « Pont Ă  l’amĂ©ricaine » jetĂ© sur le Chelif. Ce pont devenu vĂ©tuste et trĂšs affectĂ© par les formidables crues de l'Oued du Chelif, sera dĂ©moli en cĂ©dant la place Ă  un autre ouvrage construit partie en pierres et partie en mĂ©tal.

    Carte d'Orléansville créée par l'US Army en 1942.

    OrlĂ©ansville ne possĂ©dait ni Ă©cole des garçons, ni mairie, ni presbytĂšre, ni halle, ni marchĂ© couvert, ni lavoir, ni prison civile, ni Ă©gouts. Il n'y avait qu’une Ă©glise de dimensions rĂ©duites, une Ă©cole des filles, un asile dans d’assez bonnes conditions et un service d’éclairage trĂšs mal constituĂ© et abandonnĂ© depuis longtemps par l’entrepreneur. Notons que le rail n’a pas encore traversĂ© l’immense plaine du ChĂ©liff. Le transport se faisait Ă  l’époque en diligence. La ville d'OrlĂ©ansville englobait au , une population totale estimĂ©e Ă  1 286 habitants dont 1 090 agglomĂ©rĂ©s au chef-lieu, soit 84,75 % (la population europĂ©enne citadine reprĂ©sentait prĂšs de 64 % et la population arabe atteignit Ă  peine le chiffre de 20 %). La population Ă©parse de la banlieue ne dĂ©passait pas les 15 % dont prĂšs de 12 % Ă©tait europĂ©enne (tableau de recensement du )[44]. Quatre ans aprĂšs (1857), la population OrlĂ©ansvilloise s’élevait Ă  2 021 habitants dont 1 644 foyers europĂ©ens (82 % de la population totale), soit une hausse de 6 % par rapport Ă  celui du recensement de 1853[44].

    À partir du , le bureau de police instituĂ© en ville depuis quelques annĂ©es est Ă©rigĂ© en commissariat de police[44]. Une annĂ©e aprĂšs (), une justice de paix, qui dĂ©pend du tribunal d'Alger, est mise en place Ă  OrlĂ©ansville[44].

    Revenons à Orléansville, une régie communale d'éclairage public de la ville est créée à partir du pour assurer le bon déroulement du service depuis longtemps fonctionnant mal[44].

    Les premiers noyaux de résistance

    Le colonel EugĂšne Cavaignac est investi par le gĂ©nĂ©ral Bugeaud dĂšs le mois d’[45], du commandement de la subdivision d’El-Asnam (le nom d'OrlĂ©ansville n’est pas encore attribuĂ© Ă  la future ville naissante).

    Bugeaud qui aprĂšs avoir laissĂ© Ă  El-Esnam quatre bataillons sous les ordres du colonel EugĂšne Cavaignac, s’est dirigĂ© sur TĂ©nĂšs pour fonder une nouvelle ville sur l’ancienne citĂ© romaine de Cartenae[46]. Le , par dĂ©cision du ministre de la guerre le marĂ©chal Soult, le camp Ă  demeure d’El Esnam, est baptisĂ© « OrlĂ©ansville », en mĂ©moire du Duc d’OrlĂ©ans Ferdinand-Philippe d'OrlĂ©ans, fils du roi de France tuĂ© accidentellement dans la banlieue parisienne Ă  Neuilly-sur-Seine au mois de [47].

    En , le jeune Mohamed Benabdellah (1821-1890), surnommĂ© – Bou Maza (l’homme Ă  la chĂšvre comme le surnommaient les Français), leva l’étendard de la rĂ©volte dans le Dahra en dĂ©clarant la guerre Ă  l’occupant français[48].

    Une autre personnalité surgit sur la scÚne des opérations dÚs le mois de [49]. Leroy de Saint-Arnaud, colonel du 33e régiment de ligne, futur ministre de la guerre, commandait la nouvelle subdivision d'Orléansville en remplacement de Cavaignac muté à Tlemcen[48].

    Le , Boumaza fait Ă©tablir un siĂšge en rĂšgle autour de la ville d'OrlĂ©ansville[50]. Saint-Arnaud, trĂšs ennuyĂ© par la rĂ©sistance grandissante de Boumaza dans diffĂ©rents points de la subdivision s'en va bivouaquer chez les Beni Merzoug dans les monts du Dahra pour mieux contrĂŽler tous les mouvements des Ă©lĂ©ments de la rĂ©sistance. Il reconnait lui-mĂȘme dans une lettre transmise le de son bivouac Ă  son frĂšre Ă  Paris et dont il avait griffonnĂ© Ă  la hĂąte quelques phrases qui dĂ©montraient son grand embarras : « Je suis depuis le 1er Ă  courir jour et nuit, c’est le mot, car en six jours, j’ai fait trois marches de nuit. Aussi suis-je trĂšs fatiguĂ© et mes troupes aussi, mais nous avons fait beaucoup de mal Ă  l’ennemi. Je poursuis Ă  mort les chĂ©rifs, qui poussent comme des champignons. »[51].

    L’Emir Abdelkader et Boumaza inquiĂ©taient sĂ©rieusement Bugeaud, Saint-Arnaud et les autres colonels. « Je suis devenu l’homme des bivouacs, et l’aspect d’une maison m’effarouche comme un sauvage qui n’a jamais rien vu » reconnait le colonel Saint-Arnaud le [51].

    Orléansville, vue aérienne, coté ouest, quartier des écoles, collÚge (Le )

    AprĂšs des opĂ©rations de grandes envergures, Cheikh Boumaza finit par se rendre le [52]. « BOUMAZA est entre mes mains ! Il est ici depuis deux heures. C’est un beau et fier jeune homme ! Nous nous sommes regardĂ©s dans le blanc des yeux », Ă©crit Leroy de Saint-Arnaud dans une courte lettre du , adressĂ©e Ă  son frĂšre. Plus tard, il prend la peine de s’étendre plus pour dĂ©crire le personnage : « BOUMAZA n’est pas un homme ordinaire. Il y a en lui une audace indomptable jointe Ă  beaucoup d’intelligence, dans un cadre d’exaltation et de fanatisme »[52] - [48]

    Réfugiés de la guerre d'Espagne (1939)

    À la veille de la Seconde Guerre mondiale, des dizaines de milliers d’Espagnols ont fui le rĂ©gime franquiste. Les cĂŽtes marocaines plus proches du territoire espagnol se trouvaient sous domination espagnole des troupes du gĂ©nĂ©ral Franco ce qui a poussĂ© les rĂ©fugiĂ©s espagnols Ă  se diriger vers les cĂŽtes algĂ©riennes les plus voisines, quelques milliers d’entre eux ont dĂ©barquĂ© en AlgĂ©rie entre mars et [53].

    Le , 634 personnes (297 hommes, 184 femmes et 153 enfants) sĂ©journaient dans les camps de Carnot et d’OrlĂ©ansville, dont 297 rĂ©fugiĂ©s espagnols ayant dĂ©barquĂ©s Ă  TĂ©nĂšs le [54].

    Au dĂ©but du mois de , 4 camps sont crĂ©Ă©s dans l’arrondissement d’OrlĂ©ansville[55] - [56], oĂč Ă©taient regroupĂ©es principalement des personnes arrivĂ©es en famille tandis que la caserne BerthezĂšne accueille les hommes[56].

    Des efforts furent entrepris par le sous-préfet d'Orléansville afin d'améliorer les conditions de vie des réfugiés et permettre leur intégration progressive sur le marché local du travail[55].

    La Seconde Guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord française, dont Orléansville, reste sous les ordres de la métropole.

    EmblĂšme de la Twelfth Air Force pendant la seconde guerre mondiale.

    En considĂ©ration de la Seconde Guerre mondiale qui fait rage, et du manque flagrant du ravitaillement, la municipalitĂ© interdit le aux boulangers de vendre plus de cinq kilogrammes de pain au mĂȘme client, sauf autorisation spĂ©ciale. Et Ă  compter du mercredi , la vente des espadrilles est interdite chez les dĂ©taillants et artisans de la commune d’OrlĂ©ansville, pour pouvoir utiliser tout le stock nĂ©cessaire aux besoins de l’armĂ©e.

    Durant l'opĂ©ration Torch en , des unitĂ©s terrestres de soutien ont Ă©tĂ© installĂ©es Ă  OrlĂ©ansville, dans le cadre du plan d'attaque pour rĂ©cupĂ©rer la ville d'Alger du contrĂŽle des gĂ©nĂ©raux du rĂ©gime de Vichy[57]. Selon le quotidien français Le Matin, paraissant le de la mĂȘme annĂ©e, des troupes amĂ©ricaines ont tirĂ© sur des arabes faisant de nombreux tuĂ©s ou blessĂ©s Ă  OrlĂ©ansville et Ă  Sidi Bel AbbĂšs[58]. À la suite de ces comportements rĂ©cidivistes, le quartier gĂ©nĂ©ral des forces alliĂ©es reçoit une plainte française sur des soldats amĂ©ricains ivres qui bivouaquaient Ă  OrlĂ©ansville et ses environs[59].

    Soldat américain à Orléansville en 1943 (Place Paul Robert)

    En , plusieurs convois AlliĂ©s arrivent depuis les villes d'Oran et de Casablanca, en passant par la ville d'OrlĂ©ansville, pour atteindre l'est algĂ©rien. Jusqu'Ă  la fin de ce mois de mars, on compte en moyenne Ă  OrlĂ©ansville le transit de 600 camions par jour[60]. Afin de pouvoir loger les nouveau arrivants, les familles françaises ont Ă©tĂ© obligĂ©es de cĂ©der leurs chambres supplĂ©mentaires aux soldats amĂ©ricains[61].

    À OrlĂ©ansville se situait Ă©galement un AĂ©rodrome militaire (Orleansville Airfield)[62] construit par les ingĂ©nieurs de l'armĂ©e amĂ©ricaine, utilisant de la terre compactĂ©e pour sa piste. l'AĂ©rodrome Ă©tait utilisĂ© par la Twelfth Air Force 52d Fighter Group de l'US Air Force pendant la Campagne d'Afrique du Nord contre les Deutsches Afrikakorps. Il fut opĂ©rationnel entre le 2 et le [63] - [64].

    Messali Hadj à Orléansville

    Le , Messali Hadj, homme politique algérien, fondateur du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et du Mouvement national algérien (MNA), se rend à Orléansville pour y prononcer un discours devant une foule nombreuse.

    DĂšs le matin la police française renforcĂ©e par un contingent de gardes mobiles et de CRS, fouille tous les passants, leur arrache brutalement leurs bĂątons et leur rĂ©clame leurs piĂšces d'identitĂ©. Plusieurs d'entre eux se font arrĂȘter et conduits au commissariat de police et emprisonnĂ©s[65].

    À 13 h 30, Messali arrive aux portes de la ville, il s'est arrĂȘtĂ© pour saluer les gens venus Ă  sa rencontre, ils Ă©taient sept cents Ă  huit cents d'aprĂšs le journal l'Ă©cho d'Alger paru le lendemain des faits. Il leur demande de rentrer chez eux dans le calme. Les assistants se scindent en deux groupes: le premier se dirigeait vers la ville et le second vers le village de PontĂ©ba (Oum Drou). Les gens qui veulent entrer en ville pour reprendre leur travail se heurtent au barrage de police[65].

    À ce moment-lĂ  les forces de l'ordre ouvrent le feu sur les manifestants prĂ©sents[66]. Au bruit de cette fusillade, les gens qui se rendaient Ă  PontĂ©ba s'indignent et rĂ©agissent en jetant des pierres sur les automobilistes venant d'Alger et se dirigeant Ă  OrlĂ©ansville. Il y aura deux morts ce jour-lĂ  : Ali Naghab dit Dja Khia et Mohammed Berberi[65]. Dans la soirĂ©e, Messali est arrĂȘtĂ© dans les faubourg d'OrlĂ©ansville Ă  la Ferme « Hay El Houria » chez Lelou Bouabdellah par le commissaire RenĂ©e Tozza oĂč il est transfĂ©rĂ© Ă  l'AĂ©rodrome de Mouafkia, il sera ensuite acheminĂ© par avion militaire depuis l'aĂ©rodrome de Boufarik vers la ville de Niort en France[67] oĂč il est accusĂ© d’atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure de l’état et placĂ© en rĂ©sidence surveillĂ©e[68].

    SĂ©isme de 1954

    Dans la nuit du , exactement Ă  1 h 11 du matin, la terre a tremblĂ© pendant 12 secondes[69] Ă  OrlĂ©ansville, pour des raisons inconnues[70], dĂ©truisant ainsi les deux tiers de la ville. Le bilan est de 1 500 morts, plus de 1 200 blessĂ©s retrouvĂ©s sous les ruines de leurs maisons et 60 000 sans-abris[71]. Les pluies diluviennes qui vont s'abattre ensuite sur les dizaines de milliers de sans-abri privĂ©s de toit s'ajouteront au sĂ©isme pour constituer la catastrophe d'OrlĂ©ansville[70], qui provoque un Ă©lan de charitĂ© partout dans le monde[70].

    Les populations musulmanes rurales ont été plus particuliÚrement touchées. Certains douars ont été carrément rasés, et les familles généralement nombreuses qui les habitaient, impitoyablement décimées[72].

    Partout en France, en signe de deuil et de solidarité, les drapeaux ont été mis en berne[73] - [71]

    AprĂšs le sĂ©isme de 1954 Ă  OrlĂ©ansville, Jean de Maisonseul, directeur du service d’urbanisme du dĂ©partement d’Alger, met en place une Ă©quipe dynamique, issue de l’Agence du plan d’Alger, dirigĂ©e alors par Dalloz et Hanning, et dĂ©cidĂ©e Ă  mettre en Ɠuvre une ville « neuve »[74].

    Une annĂ©e aprĂšs le sĂ©isme de 1954, Jean Bossu est nommĂ© architecte en chef pour la reconstruction de la ville, il est appelĂ© par GĂ©rald Hanning, alors urbaniste en chef de l’Agence du plan d’Alger, dont le directeur Ă©tait alors Pierre Dalloz. Bossu succĂšde au poste d'architecte en chef Ă  AndrĂ© RavĂ©reau, parti pour la GrĂšce[75].

    De beaux morceaux d’architecture s’érigĂšrent Ă  la place des ruines de la citĂ© : le centre commercial Saint-Reparatus de Jean Bossu, la mosquĂ©e de Robert Hansberger, le centre de jeunesse et de sports de Louis Miquel et Roland Simounet[74].

    Le , un match de football organisé au profit des sinistrés d'Orléansville a eu lieu au Parc des Princes entre l'équipe de France et une équipe formée de joueurs nord-africains[76].

    Guerre d'Algérie: 1954-1962

    MarquĂ©e dans sa chair depuis l’arrivĂ©e de l’occupant français, la rĂ©gion de Chlef, Ă  l’instar de toutes les autres contrĂ©es d’AlgĂ©rie, rĂ©pondra favorablement Ă  l’appel du .

    Carte de l’organisation territoriale datant de la fin 1958, qui reste valable jusqu’au cessez-le-feu.

    Le gouvernement français prĂŽne le recours Ă  la force et envoie des renforts militaires en AlgĂ©rie, le l'Ă©tat d'urgence est proclamĂ© Ă  OrlĂ©ansville comme dans l'ensemble du territoire[77], toutes les routes menant Ă  la ville Ă©taient interdites Ă  la circulation Ă  partir de 18 h[78], en raison de l'extension de la rĂ©bellion armĂ©e. À OrlĂ©ansville se trouvait l'Ă©tat-major de la ZOA (Zone opĂ©rationnelle ouest algĂ©rois), ce dernier contrĂŽlait toutes les forces militaires françaises se trouvant dans le dĂ©partement d'OrlĂ©ansville[79] - [80].

    En , l’aspirant Henri Maillot, militant du Parti communiste (PCF), dĂ©serte les rangs français, pour rejoindre les combattants algĂ©riens dans la rĂ©gion d’OrlĂ©ansville avec un important chargement d’armes[81], tout comme le professeur Michel Martini, chirurgien Ă  l’hĂŽpital d’OrlĂ©ansville, qui depuis 1955, pratique l’aide aux Combattants de la libĂ©ration et Ă  l’ALN. DĂšs la fin de 1955, il reçoit des blessĂ©s et cache des militants sous couvert de raisons mĂ©dicales. Il est ainsi prĂȘt Ă  aider aussi bien les combattants de l’ALN que les partisans communistes qui mettent en place un maquis symbolique, avec des armes provenant du camion dĂ©tournĂ© par l’aspirant Maillot sus-mentionnĂ©. Martini est ensuite mis en rĂ©sidence surveillĂ©e, emprisonnĂ© Ă  Oran, condamnĂ© et expulsĂ© en [82]. Le ,Maillot et Maurice Laban sont tuĂ©s prĂšs d'OrlĂ©ansville par des soldats du RĂ©giment du dĂ©serteur, le 504e Train, lors d’une opĂ©ration montĂ©e avec l’appui des Harkis du Bachagha Boualem[83].

    Entre 1956 et 1962 la ville a connu une vague d'attentats, notamment celui du , attentat aveugle Ă  la grenade ciblant la synagogue[83]. À l'automne de la mĂȘme annĂ©e le FidaĂŻ Bouhamidi Bouaaza rĂ©ussi Ă  Ă©liminer un architecte lors d'un attentat dans un cafĂ© de la citĂ© d'urgence banlieue ouest de la ville[84], puis le , cinq soldats sont tuĂ©s et 3 autres blessĂ©s dans une embuscade tendue par les Ă©lĂ©ments du FLN contre un camion militaire. Le , deux draisines sautent sur des obus piĂ©gĂ©s causant six morts, dont 4 militaires[85] - [86]. En 1959, plus prĂ©cisĂ©ment le lundi , un autre attentat aveugle Ă  la poste d'OrlĂ©ansville situĂ©e dans des baraquements Ă©difiĂ©s au lendemain du sĂ©isme de 1954, fait dix-huit morts dont quatre français tous employĂ©s du PTT[87], un autre attentat Ă  la grenade visant cette fois-ci le moulin indigĂšne de la Bocca Sahnoun, tuant ainsi dix personnes dont trois militaires[88]. Vers la fin de cette mĂȘme annĂ©e, un autre FidaĂŻ Medjahed Ali rĂ©ussi sans encombre la dĂ©flagration d'une grenade au bar central de la ville si frĂ©quentĂ© par les militaires. Bilan quatre morts dont deux parachutistes, la fille de GarĂ©ro un espagnol propriĂ©taire terrien et un enfant de huit ans qui passait avec une gamelle pleine de lait[89]. Enfin le , une bombe dissimulĂ©e dans un sac de toile souffle la cafĂ©tĂ©ria la Rotande situĂ© Ă  la rue d'Isly, exĂ©cutĂ© par les FidaĂŻs Boughrab Djilali et Guendouz Djilali[90]. À la suite de cela de sĂ©rieuses mesures de sĂ©curitĂ© ont Ă©tĂ© prises afin de rĂ©duire le risque d'attentats, allant jusqu’à la fouille minutieuse de chaque individu, sac, cabas et autres bagages Ă  l'entrĂ©e des magasins, cafĂ©s et salles de cinĂ©ma[91].

    Durant cette pĂ©riode, plusieurs responsables locaux, policiers et militaires ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s par les moudjahidines, Ă  l’exemple de Mohamed Ben Cherci, Vice-prĂ©sident de la commission administrative de la Ville, griĂšvement blessĂ© lors d'une attaque, meurt des suites de ses blessures le ou Robert Attard, directeur de la Caisse Agricole, assassinĂ© le [81].

    Le , Ă  l'occasion de la commĂ©moration du deuxiĂšme anniversaire de la guerre de rĂ©volution, un appel de grĂšve a Ă©tĂ© lancĂ© par l'Union gĂ©nĂ©rale des travailleurs algĂ©riens et l'Union gĂ©nĂ©rale des commerçants algĂ©riens. Le mouvement est largement suivi par les commerçants musulmans Ă  OrlĂ©ansville oĂč les portes des boutiques et des cafĂ©s Ă©taient fermĂ©es tout comme Ă  Alger, Blida ou Tizi Ouzou[92].

    DĂšs 1956, l’ALN entame la guerre psychologique (El Harb Al Nafsiya) fondĂ©e essentiellement sur la propagande offensive, dont le but est d’abattre le moral de l’ennemi et ses plans de guerre[93]. OrlĂ©ansville Ă©tait le siĂšge du service dĂ©partemental des Renseignements gĂ©nĂ©raux, dont le principal objectif Ă©tait de renseigner le gouvernement sur tout mouvement pouvant porter atteinte Ă  l'État français. Le centre intercepte le deux tracts dactylographiĂ©s Ă©manant du Front de libĂ©ration nationale, appelant les militaires français et Ă©trangers engagĂ©s dans l'armĂ©e française Ă  ne plus obĂ©ir Ă  leurs supĂ©rieures et Ă  dĂ©serter les rangs[94].

    Face Ă  cette nouvelle stratĂ©gie militaire de l’ALN, Le bureau de la guerre psychologique lance une opĂ©ration test de la Contre-insurrection, qu'il baptise «OpĂ©ration Pilote» Ă  OrlĂ©ansville et sa rĂ©gion dont le but est d'obtenir le soutien de la population, elle devient par la suite le model de la Doctrine Ă  suivre partout en AlgĂ©rie, cette mĂȘme opĂ©ration a menĂ© aprĂšs une procĂ©dure en plusieurs Ă©tapes Ă  Ă©liminer des insurgĂ©s et Ă  reconquĂ©rir une partie de la population grĂące aux aides, aux services sociaux et aux opĂ©rations psychologiques[95], devenu plus tard le Plan Challe en 1959[96].

    En , soit Ă  cinq mois de l’indĂ©pendance du pays, un terrible accrochage a eu lieu Ă  OrlĂ©ansville en plein cƓur de la ville. Khelif Benouali dit Si El hadj M’hamed, militant et commissaire politique dans la rĂ©gion d’OrlĂ©ansville en compagnie de son adjoint Si Allal se font encercler dans une villa au centre-ville par l’armĂ©e française, agissant sur renseignements, ce dernier se replie en compagnie de son adjoint Si Allal dans un local appartenant Ă  une certaine Marie Antoinette (Ex-local de Djezzy), puis dans un bain maure, oĂč ils rĂ©ussissent Ă  brĂ»ler tous les documents en leur possession avant de rĂ©sister hĂ©roĂŻquement aux soldats qui les encerclaient, ils avaient tenu tĂȘte aux forces armĂ©es durant toute la nuit et une journĂ©e[97].

    Parmi les martyrs de la ville figurent notamment Abdelkader Mekkaoui (27 ans, nĂ© le ) et MaĂąmar Sahli (33 ans, nĂ© le Ă  la Ferme) qui seront condamnĂ©s Ă  mort le et guillotinĂ©s le de la mĂȘme annĂ©e, Ainsi que Gaboub Moulay (de son vrai nom Gabour Moulay Tayeb) lui aussi guillotinĂ© le [98]. Ziane Delfi Abdelkader, fusillĂ© lui au Caroubier (Alger) par l’autoritĂ© coloniale le , ce dernier considĂ©rĂ© comme le premier fusillĂ© Ă  l’échelle nationale[81], Messaouada Bedj, nĂ©e le Ă  Chlef. Elle dĂ©croche son baccalaurĂ©at en 1953, elle fait sa 3e annĂ©e de mĂ©decine et rejoint le maquis Ă  l’appel de l’Ugema (l'Union gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants musulmans algĂ©riens) en 1956 dans l'Ouarsenis dans la zone 4 Wilaya IV. Elle sera dĂ©signĂ©e par Youcef Khatib pour mettre en place le premier centre de santĂ© Ă  Tamezguida en zone 1. Elle se dĂ©placera avec Si Khatib au mont Bouzegza. Elle sera rejointe par sa sƓur Fatima dit El Alia nĂ©e le Ă  Chlef. Messaouda tombe dans une embuscade dans le Sersou et meurt les armes Ă  la main, sa sƓur la suivra en 1960 en Chahida[99]. D’autres enfants de Chlef les rejoindront sur l’autel du sacrifice, parmi lesquels beaucoup de sportifs du monde du football ou de l’athlĂ©tisme de la plaine de Chlef, Ă  l’instar de Ferdji, Bibi, Klouche


    La premiĂšre exĂ©cution capitale qui ait eu lieu depuis le Ă  OrlĂ©ansville, Ă©tait celle de Harir Djelloul Ben Mohammed, fusillĂ© mardi le au champ de tir d'OrlĂ©ansville. Il est condamnĂ© Ă  la peine de mort par le tribunal permanent des forces armĂ©es d'OrlĂ©ansville, le , pour l'assassinat de l'ancien garde champĂȘtre de Rouina, le [100].

    Les manifestations du

    Des manifestations violentes ont eu lieu à Orléansville en coïncidence avec la visite du président Charles de Gaulle à la ville[101], entre des européens qui scandaient « Algérie française, à bas De Gaulle, non à l'autodétermination, Morin dégage » et les Algériens qui rétorquaient « l'Algérie Algérienne, liberté, indépendance, libérez Ben Bella et ses compagnons, vive Ferhat Abbas »[102].

    La situation s'aggrave quand les manifestations dégénÚrent en émeutes entre Musulmans et européens qui, acculés, s'enfuirent pour se réfugier prÚs des militaires et des policiers. De Gaulle, trÚs agacé par les scÚnes qui se passent devant ses yeux, donne l'ordre de disperser les manifestations tout en criant avec rage « Qu'est-ce que ça veut dire, Colonel? Je trouve vos militaires un peu compréhensifs, balayez moi cette manifestation, et montrez un peu de fermeté, que diable!... »[102].

    Lors de cette visite, les renseignements gĂ©nĂ©raux informent l'ÉlysĂ©e d'une Ă©ventuelle tentative d'attentat visant Ă  Ă©liminer le chef de l'État par le Front AlgĂ©rie française (Le FAF), opĂ©ration qui a Ă©tĂ© confirmĂ©e par les services secrets israĂ©liens[103].

    La crise de l'été 1962

    AprĂšs une terrible guerre qui a durĂ© sept longues annĂ©es et qui a fait plus de 500 000 morts menant Ă  l'indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie, un cessez-le-feu est signĂ© le entre le gouvernement français et la dĂ©lĂ©gation du Gouvernement provisoire de la RĂ©publique algĂ©rienne (GPRA) prĂ©sidĂ©e par Krim Belkacem dans le cadre des accords d'Évian qui conduiront, le , Ă  un rĂ©fĂ©rendum populaire se prononçant massivement pour l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie.

    Le transfert des responsabilitĂ©s de l'État français Ă  l'exĂ©cutif provisoire prĂ©sidĂ© par Abderrahmane FarĂšs, s'opĂšre aprĂšs le dans une situation chaotique, marquĂ©e par la tentative de sabotage des accords par l'OAS, et l'interprĂ©tation que le FLN en avait, se prĂ©parant Ă  prendre le pouvoir dans une dĂ©sunion croissante, les rivalitĂ©s de tendances, de clans, de personne se renforçant du fait de la libĂ©ration des cinq ministres du GPRA emprisonnĂ©s en France[104], le GPRA appuyĂ© par les wilayas III et IV contre «le clan d'Oujda ».

    Entre le 17 et le , une rĂ©union prend lieu Ă  Chlef afin d’apaiser la situation sans qu'aucun accord de sortie de crise ne soit dĂ©gagĂ©[105].

    La Wilaya IV, qui Ă©tait sous le commandement du colonel Youcef Khatib et dont La ville de Chlef faisait partie, avait brutalement pris le contrĂŽle de la capitale qui relevait jusque-lĂ  de la Zone autonome d’Alger le [105].

    Le , la Wilaya IV décrÚte l'état d'urgence. Les combats s'étant révélé meurtriers, Benbella décide d'aller en compagnie du colonel Youcef Khatib chef de la Wilaya IV à Masséna prÚs des lieux du combat. Ce déplacement suivi de pourparlers à la préfecture d'El Asnam entre Ben Bella et les cadres de l'ALN favorisera une certaine entente entre le bureau politique et les Wilaya III et IV[106].

    Le , Tandis que Rabah Bitat et Mohamed Khider se sont rĂ©fugiĂ©s Ă  l’ambassade d’Égypte, Ahmed Ben Bella gagne Oran et donne l’ordre aux troupes de l’EMG (L'État-major gĂ©nĂ©ral) qu’on appellera aussi l’armĂ©e des frontiĂšres, qui le soutiennent, de marcher sur Alger. Ce mĂȘme jour l'armĂ©e des frontiĂšres conquiert Chlef, et des affrontements violents entre Djounoud (Soldats) de la Wilaya IV qui entend couvrir Alger menacĂ©e et ceux de l’EMG provoquent plusieurs centaines, voire plus d’un millier de morts dans les rĂ©gions de Chlef, Ksar el Boukhari, Sidi AĂŻssa, Sour El Ghozlane[105].

    Incidents du 7 et

    La fin des hostilitĂ©s entre le FLN et la France fut la consĂ©quence des accords d'Évian signĂ©s le . Le texte comprend entre autres la mise en place d'une commission mixte dans chaque dĂ©partement pour rĂ©gler les incidents et la rĂ©duction des forces militaires françaises prĂ©sentes en AlgĂ©rie avant le retrait total dans un dĂ©lai de trois ans[107].

    Plusieurs incidents survenus entre le 7 et le , marquent la période qui précéda les accords à Orléansville. Des accrochages ont eu lieu entre des éléments de l'armée française et des soldats algériens, entraßnant des pertes humaines de part et d'autre. Bilan : six morts et deux blessés.

    Le premier incident a eu lieu dans la nuit du 7 au entre minuit et 1 heure du matin, provoquant la mort d'un algĂ©rien, tuĂ© par une sentinelle française qui aurait tirĂ© sur deux hommes qui voulaient pĂ©nĂ©trer dans le camp. AussitĂŽt aprĂšs la police algĂ©rienne est alertĂ©e et une enquĂȘte est lancĂ©e en prĂ©sence du prĂ©fet et du commandant français d'OrlĂ©ansville. Le lendemain, entre 11 h et midi, un second incident se produit, quand une voiture de la gendarmerie mobile française amenant des enfants sortant de classe s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e en plein centre de la ville, un gendarme se fait abattre Ă  bout portant en sortant d'un magasin par des hommes en uniformes qui semblaient appartenir Ă  la Wilaya IV, ces derniers ouvrent le feu ensuite sur le vĂ©hicule arrĂȘtĂ© tuant deux autres gendarmes et blessant trĂšs lĂ©gĂšrement des enfants selon le quotidien suisse «Feuille d'avis de Neuchatel». Un peu plus tard dans la journĂ©e, un troisiĂšme incident s'est manifestĂ©, cette fois-ci Ă  la sortie ouest d'OrlĂ©ansville prĂšs de la zone d’atterrissage d'hĂ©licoptĂšres. Deux soldats trouvent la mort dans une attaque sur un jeep appartenant Ă  un rĂ©giment d'infanterie.

    À la suite de ces incidents, L'ambassade de France Ă  Alger est intervenue auprĂšs du gouvernement algĂ©rien pour protester contre ces agissements, en demandant que toutes les mesures exigĂ©es par la situation soient engagĂ©es.

    À cet effet, le ministre de l’intĂ©rieur Ahmed Medeghri s'est rendu sur place, afin de procĂ©der personnellement Ă  une enquĂȘte dĂ©taillĂ©e et de s'assurer que toutes les mesures nĂ©cessaires visant Ă  garantir le rĂ©tablissement de l'ordre soient rigoureusement appliquĂ©es[108] - [109].

    Quatre jours aprĂšs les faits, l’ambassade reçoit un rapport Ă©tablissant la responsabilitĂ© de la sentinelle de la mort qui a tirĂ© et tuĂ© sous l’effet de la peur, sans ĂȘtre attaquĂ©e. En revanche, les meurtres des gendarmes et des deux militaires de l’infanterie sont bel et bien de vĂ©ritables raids de reprĂ©sailles lancĂ©s par les hommes de la Wilaya IV[109].

    Une cérémonie de la levée des corps des cinq militaires français tués, s'est déroulée mardi matin le à Orléansvile, dans la cour de la caserne de la gendarmerie, en présence du général Le Masson, commandant le corps d'armée, et du consul général de France à Orléansville, Pierre Travart. Les corps des cinq militaires, tous originaires de France, seront ensuite transférés en métropole[110].

    La tentative de putsch de Tahar Zbiri

    Dans la nuit du jeudi , des chars d'assauts quittent leur campement à El Mouafkia (Chlef) en direction d'Alger. L'objectif était de renverser le pouvoir de Houari BoumédiÚne[111].

    À la tĂȘte de ces troupes, le chef d'Ă©tat-major, gĂ©nĂ©ral Tahar Zbiri, alliĂ© de Houari BoumĂ©diĂšne depuis la crise de l'Ă©tĂ© 1962, et l'un des principaux putschistes de 1965 contre Ben Bella qui venait pourtant de le dĂ©signer chef d'Ă©tat-major.

    Taher Zbiri Ă  gauche

    Tahar Zbiri accusait BoumĂ©diĂšne de « prĂ©dilection individuelle, improvisation, tentative de frapper l'unitĂ© de l'armĂ©e et monopolisation des postes ». En fait, dit-on, BoumĂ©diĂšne s'apprĂȘtait Ă  le relever du commandement de l'Ă©tat-major[111].

    La tentative a Ă©tĂ© avortĂ©e et les troupes furent arrĂȘtĂ©es au niveau d'El Affroun-Chiffa, dans un bain de sang. Plusieurs cadres de l'armĂ©e furent Ă©liminĂ©s et d'autres forcĂ©s Ă  la dĂ©mission[111]. Tahar Zbiri a ensuite pris la fuite vers la capitale tunisienne, avant de se joindre Ă  l'opposition de Ahmed KaĂŻd et Ahmed Mahsas. En 1979, Tahar Zbiri revient en AlgĂ©rie et signe en compagnie de Lakhdar Bentobal la pĂ©tition des « 18 ». Il fut dĂ©signĂ© sous Liamine ZĂ©roual comme membre de la Commission nationale indĂ©pendante de surveillance des Ă©lections lĂ©gislatives (Cnisel) en [111].

    SĂ©isme d'

    Carte de l'intensité du séisme du à El Asnam.

    Vendredi le Ă  13 h 30, El Asnam (Chlef aujourd'hui) est frappĂ©e par de plein fouet par un sĂ©isme d'une force de 7.2 sur l’échelle de Richter, faisant 2 633 morts et des milliers de blessĂ©s, de disparus et de sans-abris[112].

    Toutes les infrastructures de la ville sont rĂ©duites Ă  nĂ©ant, les habitations, les immeubles et les locaux administratifs et commerciaux. La ville s’est retrouvĂ© Ă©galement dĂ©connectĂ©e du reste du pays, plus de liaisons tĂ©lĂ©phoniques, Ă©lectricitĂ© et gaz coupĂ©s et la ligne ferroviaire entre Alger et El-Asnam est hors d’usage[112]. C'est le sĂ©isme le plus important qu’a connu la MĂ©diterranĂ©e occidentale[113].

    À la suite de cette catastrophe, la ville est rebaptisĂ©e Chlef, pour conjurer le mauvais sort d’une appellation jugĂ©e paĂŻenne[112].

    ÉvĂ©nements d'

    Huit ans aprÚs le séisme de 1980, des manifestations qui se dégénÚrent en émeutes, éclatent à Chlef comme partout en Algérie, pour protester contre la hausse généralisée des prix et la raréfaction de produits de premiÚre nécessité[114].

    Ce jour-là le [115], une grande colÚre envahie les rues et les quartiers de Chlef, d'importants dégùts matériels sont enregistrés, les émeutiers ont brûlé et saccagé le palais de justice, la mairie, la banque de l'état et ravagé la moitié du siÚge de la Wilaya[116].

    Officiellement le bilan n'affiche aucune perte humaine, mais du cÎté des manifestants on parle d'une trentaine de morts, rien qu'à Chlef[116].

    DĂ©cennie noire

    Chlef, considĂ©rĂ©e comme un fief des troupes de l'Emir de l'AIS BenaĂŻcha, est devenue une cible privilĂ©giĂ©e des groupes armĂ©s qui, conscients de sa position gĂ©ographique, veulent s'y installer pour pouvoir contrĂŽler les voies de passage vers l'est, l'ouest ou encore le sud du pays. D'autres groupes armĂ©es ont Ă©galement tentĂ© de contrĂŽler la rĂ©gion de Chlef aprĂšs la dissolution de l'AIS en [117], Ă  l'image de Katibat El-Ahouel, Houmat Eddaoua Essalafia ou encore les rescapĂ©s du Groupe islamique armĂ©, en y faisant rĂ©gner la terreur. Leurs premiĂšres cibles semblent ĂȘtre les citoyens[118].

    Le tout premier attentat Ă  la bombe enregistrĂ© dans la ville de Chlef, a eu lieu le soit 4 annĂ©es aprĂšs le premier attentat Ă  l'Ă©chelle nationale Ă  Constantine en , une bombe explose dans la zone d’activitĂ© d'Ouled Mohammed tuant une personne et blessant 16 autres[119].

    Le , un autre attentat est perpĂ©trĂ© devant l'immeuble de la banque de dĂ©veloppement rural au centre-ville, lors de l'explosion d'une voiture piĂ©gĂ©e, causant de sĂ©rieux dommages Ă  l’infrastructure sus-citĂ©e[120].

    Deux autres engins de fabrication artisanale explosent à Chlef, jeudi le , la premiÚre bombe a explosé à lŽentrée sud du marché hebdomadaire (Cité Bensouna), faisant deux blessés, dont un griÚvement atteint, transféré à lŽhÎpital de Ouled Mohamed. Quelques heures aprÚs, une deuxiÚme bombe explose à lŽentrée du jardin public mitoyen à la gare routiÚre SNTV. Bilan, un mort et deux blessés[118].

    Visites officielles Ă  Chlef

    • En , l'empereur NapolĂ©on III, traverse la commune pour se rendre Ă  Oran sans s'y arrĂȘter, poussant le conseil municipal Ă  transmettre une vive protestation lors d'une session extraordinaire, tenue dans les locaux de la mairie[121].
    • En , le prĂ©sident de la RĂ©publique française, Émile Loubet, traverse Ă  deux fois la ville d'OrlĂ©ansville, sans s'y arrĂȘter, lors de sa visite officielle effectuĂ©e en AlgĂ©rie du 15 au [121].
    • Le , le gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle, effectue une visite officielle Ă  la ville d'OrlĂ©ansville[121].
    • Le , visite de travail et d'inspection du prĂ©sident de la RĂ©publique Houari BoumĂ©diĂšne[121].
    • En , le prĂ©sident de la RĂ©publique Chadli Bendjedid effectue une visite Ă  la ville et inaugure le barrage de Sidi Yacoub[121].
    • Le , visite du prĂ©sident Abdelaziz Bouteflika Ă  Chlef[121].
    • Le , le prĂ©sident de la RĂ©publique Abdelaziz Bouteflika effectue une visite de travail et d'inspection Ă  la ville de Chlef[122].

    Administration et politique

    Assemblée populaire communale

    L'Assemblée populaire communale (APC) élue en 2017 s'est vue dominée par les partis politiques dits d'alliance présidentielle.

    RĂ©partition des siĂšges en 2017 (33 siĂšges)[123]

    PartiAbréviationSiÚgesTaux
    1Rassemblement national démocratiqueRND1442,42 %
    2Front de libération nationaleFLN1030,30 %
    3Mouvement populaire algérienMPA0515,15 %
    4Parti algérien vert pour le développement0412,12 %

    Commissaires civils et Maires[124]

    SiĂšge de l'APW Ă  Chlef

    Depuis l'installation d'une administration civile par la création du commissariat civil d'Orléansville en 1851, 45 maires et commissaires civils se sont succédé à Chlef, répartis comme suit :

    • 6 commissaires civils ;
    • 26 maires de l'Ă©poque coloniale ;
    • 13 maires aprĂšs l'indĂ©pendance.

    Ferdinand Duboc, ancien administrateur, chef de bureau auprĂšs de la prĂ©fecture de Constantine. MutĂ© Ă  OrlĂ©ansville, en qualitĂ© de commissaire civil. Lorsque la commune de plein exercice d’OrlĂ©ansville, fut crĂ©Ă©e par le dĂ©cret du , il fut le premier maire de la ville[125].

    Le tableau ci-dessous en présente la liste complÚte.

    Juridictions

    Les principales juridictions sont le palais de justice d’oĂč le siĂšge du prĂ©sident de la Cour et le procureur gĂ©nĂ©ral (qui abrite en son enceinte la cour de Chlef) et le Tribunal administratif de Chlef situĂ© au centre-ville[126].

    Sécurité et criminalité

    Les bilans fournis pĂ©riodiquement par les services de sĂ©curitĂ© (Police et Gendarmerie nationale) indiquent que l’insĂ©curitĂ© Ă  la ville de Chlef croit de maniĂšre inquiĂ©tante[127].

    Parmi les endroits dit sensibles Ă  Chlef, on cite les localitĂ©s de Benhattab, Chegga et CheraĂŻt oĂč plusieurs dĂ©linquants et repris de justice, dont de dangereux malfaiteurs trouvent refuge, profitant de l’absence d'un commissariat de police ou de gendarmerie sur place[128].

    À la suite de cette recrudescence de la criminalitĂ© qui s’est propagĂ©e Ă  Chlef ville et ses banlieues et dans le cadre de la lutte contre la criminalitĂ© et le banditisme, la Police judiciaire mĂšne une lutte sans merci contre le banditisme et la traque des dĂ©linquants Ă  travers les quartiers et banlieues de la ville de Chlef , Ă  savoir Ă  HaĂŻ Arroudj, Chorfa, HaĂŻ Houria, Hai Bensouna, Lala Ouda, les FrĂšres Abad Zeboudj[127] - [128].

    Des chiffres rĂ©vĂ©lĂ©s en 2015 par les services de la gendarmerie nationale donnent rĂ©ellement froid dans le dos et tĂ©moignent de l’expansion de la dĂ©linquance et de la criminalitĂ© Ă  Chlef. En effet, Chlef arrive en 2014 Ă  la deuxiĂšme place des wilayas qui enregistrent le plus grand taux de criminalitĂ© avec 5,46 %, juste derriĂšre Alger premiĂšre et devant SĂ©tif. Le taux a Ă©tĂ© calculĂ© en s’appuyant sur les chiffres des nombreuses arrestations effectuĂ©es durant l’annĂ©e 2014[129].

    Carte d'identité biométrique

    Chlef a Ă©tĂ© choisie en 2016 comme Wilaya pilote Ă  l'Ă©chelle nationale pour la dĂ©livrance de la carte d'identitĂ© biomĂ©trique, favorisĂ©e par la rapiditĂ© et la qualitĂ© du travail effectuĂ© par l’administration locale, la DRAG et les services de documents biomĂ©triques, comme l'avait annoncĂ© le ministre de l’intĂ©rieur Noureddine Bedoui lors de sa visite Ă  Chlef en [130].

    Lieux-dits, quartiers et hameaux

    Quartier administratif au Hay Nasr
    Rond-point du jet d'eau Cité Benssouna (Trémie sur RN4 Vers Oran).
    • Centre-ville (communĂ©ment appelĂ© El-Bled).
    • La Ferme (communĂ©ment appelĂ© El Firem), baptisĂ©e Hay El Houria aprĂšs l'indĂ©pendance, datant de l'Ă©poque coloniale crĂ©Ă©e en vertu du dĂ©cret du , dĂ©finitivement constituĂ©e par dĂ©cret prĂ©sidentiel du [38].
    • Hay Nassr 1 (communĂ©ment appelĂ© Radar "Zones 1,2,3,9,10,11").
    • Hay Nassr 2 (communĂ©ment appelĂ© Ouled Mohamed "Zones 4,5,6,7,8").
    • Hay FrĂšres Abbad (communĂ©ment appelĂ© El-Gaz).
    • El Hamadia - CitĂ© Olympique (Route d'Oran).
    • Hay Meddahi (communĂ©ment appelĂ© Zebboudj).
    • Hay el Badr (communĂ©ment appelĂ© Echorfa).
    • Hay Chegga et Cherayet.
    • El Hassania, importante agglomĂ©ration du sud de la ville de Chlef, limitĂ©e au sud par l'Autoroute Est-Ouest, elle abrite le nouveau pĂŽle urbain, avec les 2 000 logements AADL et la nouvelle universitĂ© des sciences[131].
    • Hay Ben Souna (La CitĂ©).
    • Bocca Sahnoun, l'un des plus anciens quartiers de la ville, rebaptisĂ© Hay Essalam, le quartier existe bien avant 1936, l'annĂ©e Ă  laquelle la commune d’OrlĂ©ansville contracte un emprunt de 352 000 francs, pour l’électrification et l’assainissement de la Bocca Sahnoun[132].
    • La citĂ© Ruiz, baptisĂ©e CitĂ© Cherifi Kaddour le , elle porte le nom d'un martyr syndicaliste (tombĂ© au champ d’honneur en 1959)[133].
    • CitĂ© des vergers.
    • La CIA, baptisĂ©e citĂ© Mohamed Khemisti par la dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale de la commune d’OrlĂ©ansville, le , en hommage au ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Khemisti assassinĂ© Ă  Alger au mois d’avril[134].
    • Lala Aouda, Le quartier est situĂ© Ă  la Banlieue sud de Chlef, durant l'Ă©poque coloniale Lala Aouda appartenait au territoire des Ouled KosseĂŻr, couverte essentiellement de forĂȘts d’une superficie de 325 hectares[135]. En 1846 un pĂ©nitencier militaire fut installĂ© prĂšs d’Oued Lala Aouda[38].
    • Quouasmia.

    DĂ©nomination des boulevards

    DĂ©nomination des Boulevards, Avenues et Rues du centre-ville
    Verticales Horizontales
    Aujourd'hui 1863 1887 1941 Aujourd'hui 1863 1887 1941
    FrĂšres Achitt Mostaganem Mostaganem Mostaganem Ibn Badis Rempart Sud Bd Sud Jugurtha
    Ibn Khaldoun Leblond Leblond Leblond Khelif Benouali Mogador Mogador Mogador
    Chettitah Med BĂ©atrix BĂ©atrix BĂ©atrix Emir Abd El Kader HĂŽpital HĂŽpital Av. Carnot 1894
    Indépendance Ouarsenis Ouarsenis AEK Azzoun Illens Illens Illens
    FrĂšres Medjadji Etourneau Etourneau Martyrs Isly Isly Isly
    Jugurtha Commandeur Commandeur Commandeur Si Mohamed La Colonie La Colonie La Colonie
    La MosaĂŻque La MosaĂŻque FrĂšres Medjadji Ibn Rochd Rome Rome FrĂšres Medjadji
    AEK Mekkaoui Saint-Arnaud Cavaignac Cavaignac Mokrani Miliana Miliana Jugurtha
    Col. BounaĂąma Alma Alma FrĂšres Medjadji Boulevard Pasteur Rempart Nord Bd Nord Bd Nord
    La RĂ©sistance Tiaret Tiaret Jugurtha
    La RĂ©publique La RĂ©publique La RĂ©publique La RĂ©publique
    Asp AEK Dahnane Bugeaud Bugeaud Bugeaud
    ChaĂŻb Eddour Constantine Constantine FrĂšres Medjadji
    Si Allal Bizot Bizot Bizot

    Jumelages et partenariats

    International

    L’ambassade de Turquie Ă  Alger a annoncĂ© mardi le l’ouverture prochaine de nouveaux centres de dĂ©pĂŽt des demandes de Visa en AlgĂ©rie (Bureaux de Gateway) dont un Ă  Chlef[138]. Le centre se situe au boulevard Emir Abdelkader en face du 5e commissariat de police.

    Population et société

    Origines

    La commune de Chlef et les communes qui composent aujourd'hui la Wilaya de Chlef ont Ă©tĂ© soumises depuis des temps anciens Ă  un extraordinaire brassage de populations qui donne Ă  l’élĂ©ment autochtone un caractĂšre hĂ©tĂ©rogĂšne assez largement accentuĂ©e mais oĂč prĂ©domine toutefois, un important fond berbĂšre.

    Il a connu, en effet, trĂšs tĂŽt, les incursions des divers peuples mĂ©diterranĂ©ens. La colonisation romaine y a laissĂ© des traces multiples et remarquables. La conquĂȘte arabe, aprĂšs le onziĂšme siĂšcle, a provoquĂ© une islamisation rapide, puis vint la domination turque, avec d'importants transferts de populations, a provoquĂ© de nouveaux brassages.

    Aujourd'hui, une certaine stabilisation s'est opérée. Le fond berbÚre demeure l'élément dominant[139].

    DĂ©mographie

    Selon le dernier recensement datant de 2018, la population Ă  Chlef est estimĂ©e Ă  215 049 habitants[140].

    Évolution dĂ©mographique de la commune de Chlef[141]
    1853 1857 1858 1859 1901 1911 1926 1931 1936
    1 286[142]2 021[143]1 897[144]2 108[145]3 30012 00017 20018 50022 600
    1948 1954 1966 1974 1987 1998 2008 2013 2018
    32 50040 00069 700114 300129 127[147]125 200178 616[148]200 104[149]215 049[150]

    Sources - ONS et Wilaya de Chlef.

    RĂ©partition de la population par dispersion

    On distingue deux types de communautés urbaines à Chlef à savoir la Communauté urbaine du centre municipal et les Communautés urbaines secondaires.

    Diagramme circulaire: RĂ©partition de la population par dispersion Ă  Chlef

    Données Wilaya de Chlef, 2013[149]

    CUS: Communauté urbaine secondaire

    Communautés urbainesPopulation
    1CommunautĂ© urbaine du centre municipal173 815
    2CUS de ChouiĂšte1 291
    3CUS de Chegga et CheraĂŻet9 628
    4CUS de Mouafkia Tegagra6 249
    5CUS de El Brancia El AzaĂŻzia 1 953
    6CUS de Ramoula El Mekhatria 2 956
    7Autres communautĂ©s 4 212
    Total 200 104

    RĂ©partition par sexes et tranches d'Ăąges

    La rĂ©partition en classes d'Ăąges de la population de la ville est similaire Ă  celle de l'AlgĂ©rie. La population de la commune est jeune et le taux de personnes d'Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans est de 60 % en 2008.

    En 2008, la ville de Chlef comptait 88 764 hommes pour 89 852 femmes, soit 49,7 % de la population est composĂ©e d'hommes et 50,3 % de femmes.

    La pyramide des Ăąges s’établit comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune de Chlef en 2008 en pourcentage[151]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,36
    80 ans et +
    0,40
    2,74
    60 Ă  79 ans
    2,96
    9,19
    40 Ă  59 ans
    9,04
    17,10
    20 Ă  39 ans
    18,02
    10,70
    10 Ă  19 ans
    10,40
    9,51
    0 Ă  9 ans
    9,17
    Livre scolaire géographie de l'enseignement primaire à Orléansville. ()

    Enseignement

    La création de la premiÚre école moderne à Chlef remonte à l'époque coloniale, il s'agit d'une école ouvroir, l'institution Saint-Vincent-de-Paul présente dÚs 1852[152], quant à la premiÚre école publique, elle fut créée en 1859 par décision du conseil municipal de la commune d'Orléansville, lors d'une réunion extraordinaire le [153].

    Enseignement primaire et secondaire

    Chlef relĂšve de la direction de l'Ă©ducation de la Wilaya de Chlef. Celle-ci Ă©volue sous la supervision du MinistĂšre de l'Éducation nationale.

    La ville compte 76 Ă©coles primaires[154], 24 Ă©tablissements moyens[154],13 lycĂ©es[155] et prĂšs de 68 000 Ă©lĂšves en 2017[24].

    Ci-dessous la liste exhaustive des Ă©tablissements scolaires de la commune[156] :

    La ville compte une Ă©cole privĂ©e "Malek Bennabi", elle est situĂ©e Ă  Ouled Mohammed. Elle s’étend sur une superficie de 3 000 m2, abritant un bloc pĂ©dagogique, une salle de confĂ©rences ainsi qu'une grande salle polyvalente destinĂ©e aux activitĂ©s annexes, telles que la musique, le dessin, le thĂ©Ăątre, etc., en plus d’un terrain omnisports en gomme[157].

    On y trouve Ă©galement Ă  Chlef, l’École des non-voyants situĂ©e Ă  Hay Nasr, centre rĂ©gional dans le genre. Elle compte quelque 82 Ă©lĂšves () issus de la Wilaya de Chlef, mais aussi de Relizane, Tiaret, Tissemsilt et AĂŻn Defla, auxquels une prise en charge totale est assurĂ©e en rĂ©gime internat[158].

    Enseignement supérieur

    Chlef possĂšde une universitĂ© publique : l'UniversitĂ© Hassiba Benbouali (UHBC). Son siĂšge est situĂ© dans la commune de Ouled Fares et celle-ci se compose de nombreux campus rĂ©partis entre la commune de Chlef et la commune d'Ouled Fares. L'universitĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le [159] et compte en 2019 plus de 31 300 Ă©tudiants[160].

    L'université est composée de neuf Facultés et un Institut[161] :

    • FacultĂ© des Sciences Exactes et Informatique (FSEI) ;
    • FacultĂ© de Technologie (FT) (SituĂ©e dans la commune de Chlef) ;
    • FacultĂ© de GĂ©nie Civil et d'Architecture (FGCA) ;
    • FacultĂ© des Sciences de la Nature et de la Vie (FSNV) ;
    • FacultĂ© des Sciences Économiques, Commerciales et des Sciences de Gestion (FSECSG) (SituĂ©e dans la commune de Chlef) ;
    • FacultĂ© des Sciences Humaines et Sociales (FSHS) ;
    • FacultĂ© de Droit et Sciences Politiques (FDSP) (SituĂ©e dans la commune de Chlef) ;
    • FacultĂ© des Lettres et des Arts (FLA) ;
    • FacultĂ© des Langues ÉtrangĂšres (FLE) ;
    • Institut d’éducation Physique et Sportive (IEPS).

    Santé

    La ville compte 3 hĂŽpitaux publics (EPH - Établissement public hospitalier), 4 cliniques privĂ©es et un centre hĂ©modialyse.

    HĂŽpitaux publics

    • EPH FrĂšres Khatib (Ouled Mohammed) :
    Les Urgences (HĂŽpital FrĂšres Khalif Ă  Chorfa) - En

    D'une capacitĂ© de 178 lits, l’hĂŽpital compte 6 services[162].

    • EPH FrĂšres Khalif (Chorfa) :

    D'une capacitĂ© de 186 lits, l’hĂŽpital compte 3 services[162], l’hĂŽpital connaĂźt des travaux de reconversion en hĂŽpital mĂšre-enfant, dĂ©diĂ© principalement Ă  la prise en charge de la femme et de l’enfant Ă  travers ses services de maternitĂ©-gynĂ©cologie et de pĂ©diatrie[163], Ă©galement des travaux d'amĂ©nagement sont en cours afin de doter l'hĂŽpital d'un nouveau service des urgences mĂ©dico-chirurgicales, le coĂ»t des travaux est estimĂ© Ă  70 000 000 DA[164]. (MĂ J )

    • EPH SƓurs Bedj (Hay Bensouna)

    L’hĂŽpital a Ă©tĂ© inaugurĂ© en , sa construction a coĂ»tĂ© 4 milliards de dinars aux caisses de l'État[165], d'une capacitĂ© de 240 lits, l’hĂŽpital compte 9 services[162].

    EntrĂ©e principale du centre hospitalier SƓurs Badj Ă  Chlef

    Cliniques privées

    • EHP El Ihsane : situĂ© au niveau de la citĂ© des citronniers, d'une capacitĂ© de 33 lits, l'Ă©tablissement est spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie gĂ©nĂ©rale, la gynĂ©cologie obstĂ©trique l'anesthĂ©sie-rĂ©animation, la cardiologie et la radiologie[166].
    • EHP Dr Abbane : situĂ© au niveau de la citĂ© Cherif, d'une capacitĂ© de 17 lits, l'Ă©tablissement est spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie gĂ©nĂ©rale, la gynĂ©cologie obstĂ©trique et l'anesthĂ©sie-rĂ©animation[166].
    • EHP Les Orangers : situĂ© au niveau de la Zone diffĂ©rĂ©e, d'une capacitĂ© de 24 lits, l'Ă©tablissement est spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie gĂ©nĂ©rale, la gynĂ©cologie obstĂ©trique l'anesthĂ©sie-rĂ©animation et la rĂ©Ă©ducation fonctionnelle[166].
    • EHP El Hikma : situĂ© au niveau de la Zone diffĂ©rĂ©e, d'une capacitĂ© de 46 lits, l'Ă©tablissement est spĂ©cialisĂ© dans la chirurgie gĂ©nĂ©rale, la gynĂ©cologie obstĂ©trique l'anesthĂ©sie-rĂ©animation et la nĂ©phrologie, l’établissement compte aussi un centre d'hĂ©modialyse[166].

    Un centre anti-cancer (C.A.C) est en construction Ă  Hay Bensouna dont la date d'ouverture est prĂ©vue pour le dĂ©but de l'annĂ©e [167], il sera rĂ©alisĂ© en R+3 avec 10 logements de fonction, un budget d'une valeur de 5.32 Md a Ă©tĂ© consacrĂ© pour la construction de ce centre[167].

    L’établissement aura un caractĂšre rĂ©gional puisqu’il accueillera les malades de Chlef et des wilayas voisines : AĂŻn-Defla, Tissemsilt, Tiaret et Relizane[168].

    Manifestations culturelles et festivités

    La municipalité de Chlef encourage toute initiative d'organisation de manifestations culturelles.

    • En janvier, se tenait, jusqu'en 2007, le Festival national des marionnettes qui a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  AĂŻn TĂ©mouchent[169] - [170].
    • Le cirque Amar en AlgĂ©rie
      En janvier, c'est la semaine du patrimoine Amazigh (Depuis 2013), plusieurs activités culturelles et artistiques visant à promouvoir la culture Amazighe sont organisées à cette occasion[171].
    • En mars, c'est le Festival lire en fĂȘte (Depuis 2011), ayant pour objectif principal la promotion de la lecture[172].
    • Entre le et le , se tient Ă  Chlef "Le mois du patrimoine", marquĂ© par l’organisation d’activitĂ©s culturelles multiples, l’évĂ©nement se dĂ©roule au niveau de la maison de la culture, le musĂ©e national de Chlef et sa bibliothĂšque publique[173] - [174].
    • En dĂ©cembre, c'est le Festival national "Brass band", La premiĂšre Ă©dition a Ă©tĂ© organisĂ©e en 2018[175].
    • Rendez-vous annuel, Le Cirque Amar et le cirque italien Florilegio, Plusieurs spectacles sont effectuĂ©s dans ce cirque : Des lions, des acrobaties, des motos, des clowns.

    ÉvĂ©nements scientifiques

    • Le Forum mĂ©dical international Ă  Chlef est l’évĂ©nement scientifique le plus important au niveau de Chlef, il y participe de nombreux professeurs et praticiens nationaux et Ă©trangers (mĂ©decins, chirurgiens dentistes et pharmaciens), il est organisĂ© par l’association du corps mĂ©dical privĂ© de Chlef (ACMPC). L’évĂ©nement est une opportunitĂ© pour Ă©changer des expĂ©riences en la matiĂšre et s’informer des nouvelles avancĂ©es dans le traitement de diverses pathologies. Le forum en est Ă  sa 6e Ă©dition en 2019[176].
    • Le sĂ©minaire international, co-organisĂ© par le ministĂšre de l’Agriculture, du DĂ©veloppement rural et de la PĂȘche, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l’UniversitĂ© Hassiba Benbouali de Chlef, est une rencontre sous-rĂ©gionale qui a Ă©tĂ© organisĂ©e en 2015 Ă  Chlef sous le signe "Des sols sains pour une vie saine" Ă  l'occasion de l'AnnĂ©e internationale des sols. Des experts de la sous-rĂ©gion (AlgĂ©rie, Maroc, Tunisie, Mauritanie et Jordanie) ont pris part Ă  ce sĂ©minaire international visant Ă  sensibiliser, tant la sociĂ©tĂ© civile que les dĂ©cideurs, sur l’importance vitale du sol dans la vie de l’individu[177].

    Football

    L'ASO Chlef est l'équipe de football de la ville, créée le [178]. Elle portait à l'époque le nom Association Sportive Orléansvilloise, l'équipe est incorporée dans la troisiÚme

    Logo ASO Chlef

    division des championnats du dĂ©partement d'Alger durant la saison 1947-1948[179]. Elle accĂšde en deuxiĂšme division en 1949 remportant ainsi le premier titre de son histoire[178]. Puis en 1951 l'Ă©quipe Ă©tant sacrĂ©e championne de la deuxiĂšme division accĂšde en premiĂšre division. En 1955, l'ASO reçoit l'ordre d'abandonner toutes participation aux activitĂ©s sportives[178]. DĂšs le dĂ©but de la premiĂšre saison qui suivit l’indĂ©pendance, l'Ă©quipe reprend ses activitĂ©s sportives et change son appellation le pour devenir Al-Asnam Sportif Olympique[180]. Puis pendant la saison 1981-1982, L'ASO, l'ASTO et DNC deviennent CSO (Chlef sportif olympique)[181]. En 1989, l'ASO rĂ©cupĂšre son sigle d'origine, Association Sportive Olympique Chlef[181]. L'ASO compte dans son palmarĂšs deux trophĂ©es en l’occurrence La Coupe d'AlgĂ©rie obtenue en 2005[182] et la Ligue 1 AlgĂ©rienne obtenue en 2011[183], L'Ă©quipe Ă©volue en Ligue 1 AlgĂ©rienne[184].

    Volley-Ball

    La ville compte quatre clubs de volley à savoir le POC (ProgrÚs Olympique Chlef - Hommes), La GSC (Ghalia Sportif de Chlef - Dames), Le WOC (Wifak Olympique de Chlef - Dames) et le NRC (Nedjmet Riadhi Chlef - Dames)[185] - [186], les centres de formation du Volley-Ball à Chlef sont reconnues à l'échelle nationale et dont sont issus certains des meilleurs joueurs en Algérie à l'instar de Benmokhtar, Bentayeb, Houari Nacer, Kaici, Benbouali, Benyamina Zerika, Dekkiche, Sid-Ahmed Fedlaoui, Hamadouche, Djelloul, Moussaoui, Guemour, Bouhalla Salim, Faïza Tsabet et enfin la célÚbre Fatima Zahra Oukazi[185].

    PalmarĂšs des clubs
    • GSC: Une Coupe d'AlgĂ©rie en 2005 et 2 fois finaliste (2006 et 2010)[187].
    • NRC: 2 fois finaliste en Coupe d'AlgĂ©rie (2016 et 2019)[187].
    • WOC: Finaliste de la Coupe d'AlgĂ©rie en 2013[187].
    • POC: 03 fois Champion d'AlgĂ©rie (1985, 1986 et 2009)[188] - [189].

    Natation

    La ville compte plusieurs clubs affiliés à la Fédération nationale de natation, et abrite l'un des deux clubs de la natation synchronisée à l'échelle nationale en plus de celui d'Alger[190].

    Basket-ball

    Le MR Chlef (Mouloudia Riadhi Chlef), équipe féminine de Basket-ball, elle évolue en 2018 au championnat national senior dames.

    Équipements sportifs

    La ville dispose d’équipements sportifs nombreux et de qualitĂ©, confirmĂ© par le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Hattab, qui dĂ©clarera lors de sa visite Ă  la ville en

    Vue aérienne du stade Boumezerag à Chlef.

    2018 ĂȘtre Ă©merveillĂ© par les infrastructures sportives de proximitĂ© que recĂšle la Wilaya de Chlef[191].

    • Le Stade de football Mohamed-Boumezrag, Construit Ă  la fin des annĂ©es 1970[192] et rĂ©novĂ© en 2004, le stade est dotĂ© d'un terrain revĂȘtu de gazon synthĂ©tique de 5e gĂ©nĂ©ration et peut accueillir 25 000 supporters[193].
    • Le Stade MĂąamar-Sahli situĂ© Ă  Hay El Houria inaugurĂ© le [194], autrefois appelĂ© stade Joseph- Robert de la Ferme[195] - [196], fut l'enceinte principale des Ă©quipes de la ville de l'Ă©poque coloniale en l’occurrence le F.C.O (Football Club OrlĂ©ansvillois)[197] puis le G.S.O (Groupement Sportif OrlĂ©ansvillois)[195] et plus rĂ©cemment de l'Ă©quipe de football ASO Chlef jusqu'en 2004, dĂ©sormais le stade accueille les matchs de l'Ă©quipe locale de l'ES Firm[198].
    • Le Stade Ghedab Sahnoune situĂ© Ă  Hay El Badr, inaugurĂ© en 2017 d'une capacitĂ© de 800 spectateurs, le stade est dotĂ© d'une pelouse synthĂ©tique. En plus de son exploitation dans les rencontres officielles de la ligue de football de la wilaya de Chlef (LFW Chlef), il contribue Ă  la relance de la pratique sportive Ă  Hay Chorfa (Hay El Badr)[199] - [200].
    • Le complexe sportif et de loisirs "Ex-Creps", est un complexe polyvalent entiĂšrement rĂ©novĂ© dont l'inauguration est prĂ©vue pour le
      Salle omnisports Mohamed Nasri
      mois de . Le complexe est composĂ© de deux parties, la premiĂšre est le centre de prĂ©paration et de regroupement de l’élite sportive de Chlef qui comprend un Ă©tablissement hĂŽtelier avec sauna d'une capacitĂ© de 100 lits, un pavillon de rĂ©cupĂ©ration et de remise en forme, une piscine et une salle de sports couvertes, s'ajoute Ă  cela des terrains de sport individuels, la partie loisirs, quant Ă  elle, est munie d'un auberge de jeunesse de 36 lits, d'un thĂ©Ăątre de verdure de 1 000 places avec vue sur piscine[201] - [202]. Les travaux de rĂ©novation et d'amĂ©nagement ont coĂ»tĂ© 225 millions de DA[203].
    • Parcours cross-country Ahmed Klouche, Plusieurs courses sont organisĂ©es chaque annĂ©e sur ce parcours telles le Cross-country – Challenge Ahmed Klouche[204], notant que ce mĂȘme parcours avait accueilli en 2018 les 5es Championnats d'Afrique de cross-
      Statue de l'athlĂšte Ahmed Klouche Ă  Hay Chegga
      country[205].
    • La salle omnisports Mohamed Nasri situĂ©e Ă  la citĂ© des Vergers, rĂ©sidence des clubs de volley-ball, le ProgrĂšs Olympique Chlef (POC - SĂ©niors Hommes), Le Nedjmet Chlef (NRC - SĂ©niors Dames)[206] et le WOC (SĂ©niors Dames)[207], sa capacitĂ© est 2 500 spectateurs. La salle avait accueilli en 2009[208] et en 2013[209] le tournoi qualificatif au championnat du monde masculin de volley-ball de la "zone 1 Afrique". La salle a accueilli Ă©galement en 2016 et 2018 Le championnat national de boxe seniors hommes[210].
    • le Centre rĂ©gional de prĂ©paration des talents et de l'Ă©lite sportive installĂ© dans l'enceinte du complexe olympique Ă  la CitĂ© Olympique, la structure accueille les prĂ©parations des Ă©quipes nationales de plusieurs disciplines sportives pour les grands rendez-vous internationaux. Le centre a accueilli en 2019 les prĂ©parations de la sĂ©lection algĂ©rienne seniors de Boxe en vue des JO 2020[211] et le championnat national de boxe seniors hommes[212].

    Piscines

    • La piscine olympique appartenant au complexe de l'OPOW Chlef (Centre national de prĂ©paration et de groupement de l'Ă©lite sportive et des jeunes talents), elle se situe Ă  proximitĂ© du stade de football Mohamed-Boumezrag. Le centre qui a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2007, a accueilli plusieurs stages de prĂ©paration de l'Ă©quipe nationale de natation. (en cours de rĂ©habilitation en )[213].
    • La piscine de la salle omnisports Mohamed Nasri Ă  la citĂ© "les vergers"[214].
    • La piscine du CREPS de Chlef (travaux de rĂ©habilitation en cours en ).
    • La piscine de proximitĂ© Ă  la citĂ© Chorfa inaugurĂ©e en [215].

    Presse Ă©crite

    Chlef est le siÚge social d'un hebdomadaire intitulé Le Cheliff couvrant toute la région. Son premier numéro voit le jour en [216].

    Depuis la prise de possession de la rĂ©gion chĂ©lifienne par l’armĂ©e française et la fondation de la ville d'OrlĂ©ansville en jusqu’à l’accession de l’AlgĂ©rie Ă  son indĂ©pendance en 1962, pas moins de neuf titres de presse ont parsemĂ© le paysage mĂ©diatique de la rĂ©gion.

    DĂšs 1881[217], un premier hebdomadaire est crĂ©Ă© Ă  OrlĂ©ansville sur initiative propre de colons français et fut baptisĂ© « le ChĂ©liff ». Cet organe de presse cesse de paraitre en 1897[217], soit prĂšs 16 annĂ©es.Un autre hebdomadaire, dĂ©nommĂ© « le ProgrĂšs » parissant tous les jeudis Ă  OrlĂ©ansville[218] va enrichir le champ mĂ©diatique de la rĂ©gion chĂ©liffienne Ă  partir de 1895 et sera considĂ©rĂ© comme le plus illustre de tous. Son premier numĂ©ro est tirĂ© Ă  OrlĂ©ansville le jeudi [219] et continua Ă  paraĂźtre sans discontinue jusqu’en 1940.

    En 1912, la presse chĂ©lifienne est Ă©gayĂ©e par la naissance d’un nouveau titre de presse, dĂ©nommĂ© « l’Avenir du ChĂ©liff ». Cet hebdomadaire aprĂšs avoir fait paraĂźtre 129 numĂ©ros durant ses trente mois d’existence, il cessa de paraĂźtre au no 129, le jeudi [220].

    Enfin, « le RĂ©gional du ChĂ©lif », paraissant les samedis, est un hebdomadaire indĂ©pendant qui a commencĂ© Ă  paraitre Ă  partir de 1954 au lendemain du terrible tremblement de terre du Ă  l’imprimerie Barbry Ă  Alger. Il avait son administration et son siĂšge Ă  Blida, 11 rue Chanzy. Le prix pratiquĂ© Ă  l’époque est 0,10 N.F (Nouveau Franc).

    Autres titres :

    • Journal rĂ©publicain de l’arrondissement d’OrlĂ©ansville ;
    • l’Echo du ChĂ©liff ;
    • HĂ©bdomadaire La Voie du ChĂ©liff et du Sersou ;
    • HĂ©bdomadaire La Voie du ChĂ©liff.

    Radio

    Créée le , Radio Chlef FM (87.7, 89.3, 98.0, 98.2, 98.9) station radio locale diffusant de la ville de Chlef, est une station généraliste d'expression qui fait partie de la Radio algérienne[221].

    Cultes

    Centre culturel islamique et mosquée « Chahid Abd El Kader Dahnane » au centre-ville de Chlef

    Culte musulman

    La vielle mosquĂ©e (El Masjid El Atik), autrefois appelĂ©e la mosquĂ©e d’OrlĂ©ansville, est la moquĂ©e la plus ancienne Ă  Chlef, situĂ©e au centre-ville, fut Ă©difiĂ©e en 1893[222]. ƒuvre architecturale qui Ă©choit Ă  l’architecte Pierre BranliĂšre (Jean-Pierre François), algĂ©rien de naissance (1842 - ) qui s’est installĂ© en 1884 Ă  OrlĂ©ansville mutĂ© de TĂ©nĂšs, ingĂ©nieur des ponts-et–chaussĂ©es de la ville[223].

    La ville compte également un centre culturel islamique qui abrite la plus grande mosquée "Le Martyr Abd El Kader Dahnane" de la ville de par sa superficie.

    Culte chrétien

    La ville (Castellum Tingitanium) abritait la basilique la plus importante de l’Afrique qui fut Ă©difiĂ©e en 324 Ă  Castellum Tingitanium par Saint RĂ©paratus[29]. Des mosaĂŻques qui ornaient la basilique se trouvent actuellement au niveau de l'ancien musĂ©e de Chlef[224].

    D'aprĂšs l’ouvrage « Prosopographie de l'Afrique chrĂ©tienne (303-533) » De Henri-IrĂ©nĂ©e Marrou, AndrĂ© Mandouze et Anne-Marie La BonnardiĂšre, l’évĂȘque Marinus 5 pourrait ĂȘtre le fondateur de cette basilique[225].

    En 1894, des fouilles organisĂ©es par des archĂ©ologues français permirent de mettre au jour les ossements de l'Ă©vĂȘque saint Reparatus et de trĂšs belles mosaĂŻques qui se trouvent actuellement dans la cathĂ©drale du SacrĂ©-CƓur d'Alger. On pense que c’est la plus ancienne Ă©glise du monde chrĂ©tien authentiquement datĂ©e. Les mosaĂŻques qui tapissaient le sol de la basilique Saint-Reparatus ont tapissĂ© les murs de l’église Saint-Jeanne-d’Arc construite par les colons au dĂ©but du XXe siĂšcle. La ville est reconstruite en 1843 sur les ruines du fort romain Castellum Tingitanum[226].

    Culte juif

    En 1882, le consistoire d’Alger sollicite la concession d’un emplacement domanial de 980 mĂštres carrĂ©s Ă  OrlĂ©ansville, Ă  l’angle des rues de la MosaĂŻque et de l’HĂŽpital, afin d’y bĂątir une synagogue, le , le dossier est examinĂ© par le ComitĂ© des inspecteurs gĂ©nĂ©raux des Ă©difices religieux[227]. La synagogue, entiĂšrement dĂ©truite par le sĂ©isme de 1954, fut remplacĂ©e par une autre synagogue construite au centre-ville, l'Ă©difice abrite actuellement les locaux du cinquiĂšme commissariat de police[228]. La ville comptait en 1954 prĂšs de 750 juifs[229].

    Transports

    Transport aérien

    Avion de la compagnie Aigle Azur sur le tarmac de l'aéroport de Chlef (2009)

    Pendant la pĂ©riode coloniale, Chlef (OrlĂ©ansville) figurait parmi les arrĂȘts facultatifs de la ligne aĂ©rienne reliant Alger Ă  Oran exploitĂ©e par les Lignes AĂ©riennes Nord Africaines (L.A.N.A.) depuis 1934[230].

    Aujourd'hui, Chlef dispose d'un aĂ©roport situĂ© Ă  environ 10 km au nord de la ville. L’AĂ©roport de Chlef Aboubakr Belkaied (OpĂ©rationnel depuis le )[231] - [232] est un aĂ©roport civil international desservant la ville de Chlef et sa rĂ©gion (Wilaya de Relizane, Wilaya de Mostaganem, Wilaya de Tissemsilt, Wilaya de Tiaret et Wilaya de AĂŻn Defla) et reliant Chlef aux aĂ©roports français de Paris CDG et l' AĂ©roport Marseille-Provence. Le premier atterrissage sur la piste de l'aĂ©roport longue de 3 400 m[232] - [233] a pris lieu le par la compagnie nationale Air AlgĂ©rie en provenance de Marseille[234], suivi de la compagnie Aigle Azur le [231].

    En 2009, un premier vol pour Le pÚlerinage (Hajj) vers les lieux saints depuis cet aéroport vers la Mecque voit le jour[231].

    L’aĂ©roport est gĂ©rĂ© par l'EGSA d'Alger[234]. Deux compagnies aĂ©riennes desservent la rĂ©gion : ASL Airlines France[235] (Saisonnier) et Air AlgĂ©rie.

    En 2018, une enveloppe financiĂšre de neuf 900 millions de dinars a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e pour la rĂ©novation et l'Ă©largissement de l'aĂ©rogare[233].

    Transport ferroviaire

    Gare d'Orléansville construite en 1868

    La ville est desservie par le rĂ©seau ferroviaire algĂ©rien (SNTF), des liaisons directes la relient Ă  Alger et Oran, elle dispose d'une gare ferroviaire (anciennement appelĂ©e Gare P.L.M d’OrlĂ©ansville) construite en 1868 par l’architecte français et directeur de l’atelier d’architecture Ă  l’École des beaux-arts d’Alger AndrĂ© Mermet (nĂ© le )[236]. Cet Ă©difice a Ă©tĂ© dĂ©vastĂ© par le sĂ©isme de 1954[237] - [238] puis reconstruit et inaugurĂ© en 1956[239].

    La liaison entre la gare de Chlef et ceux d'Alger et d'Oran est assurée par des trains ordinaires (Rapide) et des Autorails de type CAF ZZ 22 qui sont ensuite remplacés par le tout nouveau train Alstom Coradia ZZe-30.

    • Autorail CAF ZZ 22 ligne Chlef-Alger a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par le ministre des Transports, Amar Tou le d'une capacitĂ© de 200 passagers et une vitesse de 160 km/h[240]. Ce train ensuite remplacĂ© en par le nouveau Alstom Coradia ZZe-30.
    • Autorail CAF ZZ 22 ligne Chlef-Oran a Ă©tĂ© mise en service le [241], notant qu'un record de vitesse d'un train AlgĂ©rien a Ă©tĂ© enregistrĂ© entre ces deux villes en atteignant 177 km/h le [242].
    • Alstom Coradia ZZe-30 mis en service par Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane le reliant Alger Ă  Oran[243] en effectuant le seul arrĂȘt le long de son trajet Ă  la gare de Chlef[244].

    Histoire du chemin de fer Ă  Chlef

    Un dĂ©cret impĂ©rial du avait stipulĂ© dans son article premier : « qu’il sera crĂ©Ă© en AlgĂ©rie un rĂ©seau de chemins de fer embrassant les trois provinces ». Ce rĂ©seau se composera essentiellement de deux grandes lignes : Une Ă  l'est reliant Alger Ă  Constantine et une Ă  l’ouest, reliant Alger Ă  Oran, en passant prĂšs d'OrlĂ©ansville (Chlef)[245]. Le tronçon OrlĂ©ansville-Relizane entre en service dĂšs le [246] et Affreville (Khemis Miliana)–OrlĂ©ansville est livrĂ© Ă  l’exploitation le dernier jour de cette mĂȘme annĂ©e[246] notant que l'ingĂ©nieur en chef de la construction des lignes d’Alger Ă  Oran Ă©tait M.Arnaud (Jacques-Joseph), ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es, officier de la LĂ©gion d’honneur. Le passage du premier train Ă  vapeur dans la vallĂ©e du ChĂ©lif fut constatĂ© donc en en provenance d’Oran et celui venant d’Alger le de cette mĂȘme annĂ©e. Pour la petite histoire, il faut rappeler que le train de partance d’Alger Ă  6 heures du matin pour parvenir Ă  destination d’OrlĂ©ansville, il lui faudrait plus de 8 heures de trajet avec une vitesse dĂ©risoire de 25 km/h[247].

    Avant la Seconde Guerre mondiale, la moyenne horaire dépassait 60 km/h et, depuis 1951, un rapide traverse les plaines du Chélif en deux heures (soit plus de 100 km/h).

    BUS

    Chlef dispose d'un rĂ©seau de bus nommĂ© CHLEF BUS "Ű­Ű§ÙÙ„Ű§ŰȘ Ű§Ù„ŰŽÙ„Ù" gĂ©rĂ© par l'ETUC (Entreprise de transport urbain de Chlef "), l'ETUC est une entreprise publique opĂ©rationnelle

    Bus stationnés au terminus (La gare ferroviaire) du réseau CHLEF BUS, 2019.

    depuis le [248], elle opĂšre 20 bus pour desservir 5 lignes[249] :

    Ligne Tracé des lignes réguliÚres
    1 Hay Nasr ⇔ Gare ferroviaire
    2 Hay Hassania ⇔ Nouvelle ville ⇔ Gare ferroviaire
    3 Hay Bradai ⇔ Gare ferroviaire
    4 Gare routiùre (SOGRAL) ⇔ Station du 05 juillet ⇔ Station de Tazgaït ⇔ Gare ferroviaire
    5 Hay El Houria ⇔ Gare ferroviaire

    Les rotations commencent Ă  6 h et se terminent Ă  20 h[248], l'ETUC transporte plus de 10 000 passagers par jour.

    Tramway

    Programmé depuis fin 2014[250], le projet a été gelé à cause de la crise financiÚre que vit le pays, des appels se font entendre afin de relancer le projet[251].

    Transport routier

    Chlef est reliĂ©e au rĂ©seau autoroutier algĂ©rien par l'Autoroute Est-Ouest, qui traverse la ville dans sa partie sud sur une distance de 15 km.

    La ville dispose d'une gare routiĂšre et d'une station de taxis inter wilayas.

    Gare routiĂšre

    Gare routiĂšre de type "A", situĂ©e Ă  la sortie ouest de Hay Bensouna dans, en bordure de la RN-04, mise en exploitation jeudi le , sa capacitĂ© d'accueil des voyageurs avoisine les 40 000 voyageurs/jour et peut abriter 651 bus. La gare dessert 107 lignes inter wilayas et intercommunales[252]. Le budget consacrĂ© Ă  la construction de la gare s’élĂšve Ă  530 000 000,00 DA[253].

    DotĂ©e d’une cafĂ©tĂ©ria, d’un restaurant, de sanitaires et d’une salle de priĂšre, la gare est un vĂ©ritable distributeur de circulation dans le centre-ouest du pays en raison de la situation gĂ©ographique de la ville considĂ©rĂ©e comme un carrefour et un passage obligĂ© reliant le centre du pays Ă  l’ouest[254].

    La gare est facilement accessible aussi bien par la route nationale no 04 ou directement par l’autoroute Est-Ouest via la sortie Chlef Ouest, elle dispose d'un parking payant.

    Gare routiĂšre SOGRAL Ă  Chlef
    • Façade Nord de l'aĂ©roport de Chlef.
      Façade Nord de l'aéroport de Chlef.
    • La gare ferroviaire Ă  Chlef (HĂŽtel Les orangers en arriĂšre plan).
      La gare ferroviaire Ă  Chlef (HĂŽtel Les orangers en arriĂšre plan).
    • Coradia Ă  Chlef
      Coradia Ă  Chlef
    • Autoroute A1 Sortie Chlef Ouest
      Autoroute A1 Sortie Chlef Ouest


    Plan de circulation du centre-ville

    La ville de Chlef enregistre chaque jour un flux important de vĂ©hicules, estimĂ© par les services concernĂ©s Ă  plus de 150 000 voitures quotidiennement[255]. Provoquant ainsi l’étranglement de la circulation, principalement pendant les heures de pointe, consĂ©quence de la prĂ©sence de beaucoup de services vitaux Ă  l’intĂ©rieur du centre-ville telles les diffĂ©rentes administrations, les banques, les assurances, le marchĂ© couvert et autres, devenue gĂ©nĂ©ratrice de mouvement automobile trĂšs dense.

    Le plan de circulation pour le centre-ville de Chlef a Ă©tĂ© mis en place le , rĂ©alisĂ© par l'entreprise spĂ©cialisĂ©e MĂ©tro d'Alger[256]. RĂ©cemment, une commission, prĂ©sidĂ©e par le chef de DaĂŻra de Chlef, a inspectĂ© le centre-ville pour constater les imperfections Ă  l’issue de la mise en place du plan de circulation en vigueur et une modification de ce plan a Ă©tĂ© prĂ©vu, notons que le nouveau plan s’étendra pour toucher les quartiers limitrophes du centre-ville, Ă  l’image de hay El-Houria au nord, hay Bensouna Ă  l’ouest, hay Essalem au sud et le cĂŽtĂ© est de la ville, qui sont des entrĂ©es de la ville de Chlef ()[257].

    Dans le cadre du dĂ©sengorgement de la circulation Ă  Chlef, les autoritĂ©s ont progressivement introduit de nouvelles mesures telles que l’installation de feux tricolores aux carrefours les plus frĂ©quentĂ©s ainsi que le lancement d'un nombre de projets Ă  savoir le dĂ©doublement du pont de Hay Meddahi (Zeboudj) empruntĂ© quotidiennement par plus de 50 000 vĂ©hicules[258] et la rĂ©alisation de 3 trĂ©mies au niveau des accĂšs de la ville[259].

    Boulevard périphérique de Chlef, sortie Centre-ville

    Infrastructures routiĂšres

    Chlef est ceinturĂ©e par un boulevard pĂ©riphĂ©rique, encore inachevĂ© Ă  l'ouest et au nord-ouest, composĂ© en partie par la voie d'Ă©vitement (longueur : 12 km) sur sa partie est et nord-est et par l’autoroute Est-Ouest sur sa partie sud. Le boulevard est directement reliĂ© Ă  l’autoroute Est-Ouest, la route nationale 4, la route nationale 19 et le chemin de wilaya 3. La ville contient une voie express (RN4) en son intĂ©rieur la traversant d'est en ouest.

    Télécommunications

    La ville est entiÚrement couverte par le réseau mobile des 3 fournisseurs opérationnels en Algérie à savoir Mobilis, Ooredoo (Algérie) et Djezzy.

    En ce qui concerne la couverture du réseau Internet mobile, la ville est couverte par le réseau 4G des opérateurs Mobilis[260] et Ooredoo (Algérie)[261] et Djezzy[262]. (Mise à jour ).

    La tĂ©lĂ©phonie et internet fixe est fournie par AlgĂ©rie TĂ©lĂ©com, on compte en 2019, 50 332 abonnĂ©s a internet et 76 085 abonnĂ©s au tĂ©lĂ©phone fixe, comme l'avait soulignĂ© le directeur par intĂ©rim de la direction opĂ©rationnelle des tĂ©lĂ©communications, Khaled Lahcene, lors d’un point de presse qu’il a animĂ© en [263].

    Énergie et environnement

    Le gaz naturel et l'électricité sont fournis par la Sonelgaz. La ville est entiÚrement couverte en électricité et le taux de la couverture en gaz naturel s'élÚve à 60 %[264] - [24].

    Naftal entreprise filiale du groupe pétrolier Sonatrach, est le distributeur exclusif du carburant et du GPL dans la ville[265].

    En 2018, le gouvernement a lancĂ© une initiative visant Ă  rationaliser la consommation d'Ă©nergie, en adoptant un concept de transition Ă©nergĂ©tique liĂ©e Ă  l’usage d’énergies renouvelables[266]. Et justement comme premiĂšre Ă©tape, une convention a Ă©tĂ© signĂ©e, le , entre le ministĂšre de l'Ă©nergie et le prĂ©sident d’APC de Chlef, portant sur le cofinancement des projets d'installation des panneaux solaires et le remplacement des anciennes lampes halogĂšnes de l’éclairage public par des lampes LEDs moins Ă©nergivores, le projet serait financĂ© Ă  hauteur de 50 % par le Fonds National pour la MaĂźtrise de l’Énergie (FNME) tandis que les 50 % restantes seraient Ă  la charge de la commune[267].

    Notant que cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "Eco-LumiĂšre" initiĂ© par l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Énergie (APRUE)[268].

    L'introduction de l'électricité à Chlef

    Chlef est la premiĂšre ville du pays Ă  avoir introduit l’électricitĂ© en 1886 avant mĂȘme Alger, Oran, Constantine et Annaba, c'Ă©tait grĂące au maire d'OrlĂ©ansville de l’époque (ancienne appellation de Chlef) Henri Fourrier qui se trouvant Ă  Paris en visite privĂ©e, avait pris contact avec son collĂšgue et ami le maire de la commune de La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie) qui lui a donnĂ© les renseignements nĂ©cessaires pour une Ă©ventuelle introduction de l’électricitĂ© Ă  OrlĂ©ansville. Fourrier contacte la compagnie Edison qui Ă©tablit un projet en ce sens pour la commune d'OrlĂ©ansville. Puis les entreprises françaises Dalloz et Ganstambide fournirent les plans et devis nĂ©cessaires. Le , la chute d’eau de PontĂ©ba (l’actuelle Oum Drou, situĂ©e Ă  km Ă  l’est de Chlef) est concĂ©dĂ©e Ă  la commune d’OrlĂ©ansville pour rĂ©aliser l’objectif projetĂ© et substituer l’éclairage des rĂ©verbĂšres au gaz par l’éclairage Ă©lectrique[269].

    Cette information est confirmĂ©e par un journal de l’époque, L’Avenir de Bel AbbĂšs du qui notait ceci Ă  la page 2 : « La petite sous-prĂ©fecture de Batna est en train de donner une leçon aux chefs-lieux. Dans quelques jours, Batna sera Ă©clairĂ©e Ă  l’électricitĂ© ; ce sera la premiĂšre ville du dĂ©partement de Constantine dotĂ©e de cet Ă©clairage, et la seconde de l’AlgĂ©rie entiĂšre, OrlĂ©ansville l’étant dĂ©jĂ . »[270] - [269].

    Eau potable

    La distribution de l'eau potable dans la ville est assurée par l'entreprise publique l'Algérienne des eaux (ADE).

    Une station de dessalement de l’eau de mer (SDEM) a Ă©tĂ© mise en service Ă  MaĂŻnis dans la commune de TĂ©nĂšs le , afin d'assurer la couverture des besoins en eau dans la Wilaya de Chlef, ainsi qu'un rĂ©servoir d'une capacitĂ© de 20 000 m3 rĂ©alisĂ© Ă  Chlef (HaĂŻ-Radar) et alimentĂ© Ă  partir de la SDEM[271].

    Le coĂ»t du projet qui a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© espagnole (Befesa 51 %) et Ă  la sociĂ©tĂ© AEC AlgĂ©rie Energy Company (49 %) est estimĂ© Ă  500 000 000 $, les travaux ont Ă©tĂ© lancĂ©s officiellement le [271].

    Depuis 2006, la ville dispose d'une station d'Ă©puration exploitĂ©e par l'office national de l'assainissement (ONA) et rĂ©alisĂ©e sur les berges de l'Oued Chelif, le projet confiĂ© Ă  l’entreprise chinoise Cetic[272] a coĂ»tĂ© pas moins de 2 milliards de DA[273], la capacitĂ© de traitement de cette station est de 34 000 m3/jour[274].

    Pour assurer la bonne qualitĂ© de l’eau, l’AlgĂ©rienne Des Eaux (ADE) dispose de laboratoires d’analyses qui la contrĂŽle en permanence, Ă  Chlef se trouve l'un des quatre laboratoires rĂ©gionaux Ă  l'Ă©chelle nationale, il est situĂ© Ă  la CitĂ© ChĂ©rifi Kaddour[275].

    Gestion des déchets

    Plus de 200 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers et autres sont collectĂ©s quotidiennement au niveau de la commune de Chlef, dont la collecte est du ressort des services de nettoiement de l’APC de Chlef et de la sociĂ©tĂ© privĂ©e Tetach. La ville se dĂ©barrasse de ses immondices dans deux centres d'enfouissement techniques situĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s de la commune l'un Ă  Meknassa qui accueille quotidiennement 140 tonnes de dĂ©chets[276] et l'autre dans la commune d'Oum Drou[277].

    En 2006, une étude expérimentale a été menée au sein de la décharge de Meknassa, dont le but est d'analyser le Lixiviat produit par Percolation dans les déchets de la décharge, l'étude a mis en évidence la présence de l'Azote dans le Lixiviat, avec des teneurs moyennes qui dépassent de loin les concentrations maximales admissibles de l'Organisation mondiale de la santé. L'étude a conclu qu'il pourrait avoir lieu une forte mobilité de cette substance vers les nappes[278].

    En ce qui concerne les dĂ©chets industriels, une usine de traitement des dĂ©chets spĂ©ciaux et dangereux, d’une capacitĂ© de traitement de 6 000 tonnes de dĂ©chets industriels/an, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e au niveau de la zone industrielle d'Oued Sly (Ă  quelques kilomĂštres de la ville) en [279].

    En 2019, une Ă©tude menĂ©e par l'agence nationale des dĂ©chets (AND) dans la wilaya de Chlef et qui s’inscrit dans le cadre de la stratĂ©gie nationale de gestion des dĂ©chets Ă  l’horizon 2035, a estimĂ© la production des dĂ©chets d’activitĂ© de soins (DAS) Ă  Chlef Ă  281 tonnes/an, dont 20,61 tonnes de dĂ©chets anatomiques, 75 tonnes de dĂ©chets Ă  risque infectieux et 29,61 tonnes de dĂ©chets toxiques, le reste constitue la fraction assimilable aux dĂ©chets mĂ©nagers. Plus de 80 % des flux gĂ©nĂ©rĂ©s par les structures sanitaires Ă  Chlef sont collectĂ©s par les prestataires de collecte des DAS[280].

    Le , la ville de Chlef a reçu le prix de la citoyennetĂ©, grĂące Ă  l’association « Dounia », active dans la collecte et le recyclage des dĂ©chets[281].

    Économie

    Agence de la banque Gulf Bank Algeria Ă  Chlef.

    Les recettes fiscales de la commune de Chlef proviennent principalement de la zone d'activités d'Ouled Mohamed (communément appelée la Zone), qui s'étend sur 11,7 ha et constituée de 217 lots[282], la zone regroupe de nombreux travailleurs répartis dans les secteurs de la fabrication et la distribution des produits pharmaceutiques, la distribution des produits parapharmaceutiques et les produit à usage vétérinaire, de la maintenance industrielle et de l'entretien et réparation des véhicules[283].

    La ville compte en outre un nombre d'usines et d'entreprises commerciales, Ă  l'exemple du groupe agroalimentaire Latelloise spĂ©cialisĂ© dans la fabrication agricole depuis 1967, les laiteries Giplait, Sofipal et El-Djamous[284], des usines d’aliments de bĂ©tail et l'entreprise Hamidi Energie spĂ©cialisĂ©e dans la vente, l'installation Et la maintenance de Groupe Ă©lectrogĂšne et piĂšces de rechange.

    Banque BNP Paribas El-djazaĂŻr Ă  Chlef

    Chlef est Ă©galement l'un des principaux centres nationaux pour les entreprises de distribution des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques telles que Chelipharm, Pharmamedic, Cheliparacos, MB Pharm et NMC Pharm.

    D'importantes usines et chaines de production se trouvent Ă  quelques kilomĂštres de la ville Ă  l'image de l'usine de montage de camions Tata-Daewoo-Pengpu Ă  Oum Drou (chiffre d'affaires annuel 3,3 milliards de DA[285]), du groupe Soprec, spĂ©cialisĂ© dans les constructions lĂ©gĂšres et la rĂ©alisation et distribution des Ă©quipements solaires[286] et de la zone industrielle de Oued Sly qui regroupe un nombre important d'usines telles que l'entreprise des Ciments et DĂ©rivĂ©s (ECDE), l'usine de conception, de fabrication et d'installation de Groupes ÉlectrogĂšnes GMI, La briqueterie CTS, l'Entreprise nationale des plastiques et caoutchoucs (ENPC) et NOVER entreprise spĂ©cialisĂ©e dans le verre flaconnage et le verre pressĂ©.

    La ville se trouve Ă  60 km du port de TĂ©nĂšs. Une pĂ©nĂ©trante (Voie rapide) reliant le port Ă  la ville de Chlef est en cours de rĂ©alisation[287].

    GAB de la banque AGB Ă  Chlef

    Banques et compagnies d'assurances

    Toutes ces entreprises ne pourraient fonctionner sans un tissu performant de banques et assurances.

    La banque Robert est l'une des premiĂšres banques qui fut ouverte Ă  Chlef, crĂ©Ă©e par la famille Robert (Famille de Paul Robert le lexicographe et l'auteur du Dictionnaires Le Robert) Ă  la fin du XIXe siĂšcle[288] - [289], la banque fut transformĂ©e plus tard en une filiale de la BNCI-Afrique, elle-mĂȘme filiale de la BNCI de la MĂ©tropole[290].

    En 2019, la ville compte 13 Ă©tablissements et une vingtaine de succursales, dont des banques de renommĂ©e mondiale Ă  l'instar de la BNP Paribas, la Natixis ou la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale.

    Des Guichets automatiques bancaires (GAB) acceptant les cartes Visa, MasterCard, China UnionPay, Discover et Diners Club, sont installés aux quatre coins du centre-ville.

    Le dĂ©veloppement de l’industrie dans la rĂ©gion a Ă©galement entraĂźnĂ© l’ouverture d'un nombre de compagnies d’assurance publiques et privĂ©es telles que Axa assurances, la Compagnie AlgĂ©rienne d'Assurance et de RĂ©assurance (CAAR) et la SociĂ©tĂ© AlgĂ©rienne d'Assurance (SAA).

    Terre agricole Ă  Hay El Ramlia (Au nord de la ville de Chlef)

    Agriculture

    La surface agricole Ă  Chlef ne cesse de diminuer Ă  cause de l'urbanisation massive, les terres agricoles se localisent essentiellement au nord de la commune (El Quoasmia, BokĂąat El Mekhatria, Hay El Ramlia et Tegagra). La superficie agricole totale couvre environ 75 km2 (7 500 ha) soit 60 % de la superficie de la commune[291].

    Terres agricoles Ă  BokĂąat El Mekhatria (Au nord de la ville de Chlef)

    Marché de gros de fruits et légumes

    Le marchĂ© d'intĂ©rĂȘt national (MIN) appelĂ© communĂ©ment marchĂ© de gros de Chlef est un marchĂ© Ă  caractĂšre rĂ©gional[292] opĂ©rationnel depuis 1987, il est situĂ© Ă  l’entrĂ©e est de la ville de Chlef, Ă©tendu sur une superficie de 18 875 m2 (dont 8 640 m2 couverte)[293] et compte 222 grossistes (MĂ j ). Les revenus rĂ©sultant de la location des espaces commerciales du marchĂ© rapporte mensuellement Ă  la commune de Chlef un montant Ă©quivalent Ă  1 300 000,00 DA[294].

    Tourisme

    Le tourisme d'affaires représente à Chlef une grande part des visiteurs, disposant de salles de conférences et d'expositions, la ville est

    HĂŽtel les orangers en construction ()

    devenue un endroit prisĂ© oĂč sont organisĂ©s un nombre important de congrĂšs et de rĂ©unions chaque annĂ©e Ă  l’exemple du Forum mĂ©dical international de Chlef, en outre la ville se trouve Ă  quelque 50 km de la ville cĂŽtiĂšre (mer MĂ©diterranĂ©e) de TĂ©nĂšs, elle compte Ă©galement un nombre d'hĂŽtels Ă©quipĂ©s de piscines et de spa dont un classĂ© 5 Ă©toiles.

    On y trouve également un parc d'attraction à Hay El Badr, un parc de loisirs à Hay Nasr, un Hammam & Spa (Le Sultan) orné d'un décor exceptionnel aux allures des palais d'orient et un nombre important de restaurants gastronomiques et de fast-foods.

    La ville figure sur le nouveau circuit touristique, Ă©ditĂ© Ă  l'occasion de la saison estivale de 2019 par la direction de la culture de la wilaya de Chlef, proposant de visiter les objets archĂ©ologiques au MusĂ©e public national Abdelmadjid-Meziane, et au MusĂ©e El Asnam (ex-Dar El Baroud) qui renferme des objets de la plus ancienne basilique en Afrique du Nord, Saint-RĂ©paratus, et la maison de l’Artisanat, Ă  la citĂ© Bensouna[295].

    Une pĂ©nĂ©trante (voie rapide) menant Ă  la ville de TĂ©nĂšs est en cours de rĂ©alisation, elle devrait rĂ©duire le temps d'accĂšs Ă  la mer MĂ©diterranĂ©e Ă  35 minutes.

    Espaces verts et parcs

    Parc de loisirs Hay Nasr Chlef
    • Jardin Dounia (Centre-ville)
    • Jardin (La CIA)
    • Jardin public de Chlef
    • Jardin public du boulevard Abdelhamid Ben Badis
    • Place de la solidaritĂ©
    • Place du (CitĂ© Aroudj)

    Culture et patrimoine

    BibliothĂšques

    • La bibliothĂšque municipale situĂ©e au centre-ville, dont les travaux de rĂ©alisation confiĂ©s Ă  l’entreprise « SaĂŻah Ahmed Benyoucef » ont commencĂ© le [296]. La bibliothĂšque est un lieu de lecture oĂč est organisĂ© plusieurs Ă©vĂ©nements culturels Ă  l'image de la « Kheima (tente) de lecture »[297] et « Mon livre, mon compagnon durant mes vacances »[298]. Elle organise Ă©galement une caravane pendant la pĂ©riode estivale dĂ©nommĂ©e « Lire Ă  la plage », l'idĂ©e est de mettre un bibliobus Ă  la disposition de la population au niveau des plages les plus frĂ©quentĂ©es[299].
    • La bibliothĂšque de Wilaya « Mohamed Mahdi ».

    Théùtre, salles de spectacle et cinéma

    • Le centre culturel Larbi TĂ©bessi, autrefois appelĂ© Centre Albert Camus, construit entre 1955 et 1960 par les architectes Louis Miquel (NĂ© en 1913 Ă  AĂŻn TĂ©mouchent, et dĂ©cĂ©dĂ© en 1986 Ă  SĂšte en France[300]) et Roland Simounet, inaugurĂ© le [301].
    • La salle de cinĂ©ma El Djamel, situĂ©e au centre-ville, utilisĂ©e autant pour la projection de films que pour les activitĂ©s culturelles et artistiques. Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 2008[302].
    • La maison de la culture, situĂ©e Ă  Hai Nasr, inaugurĂ©e le , l'infrastructure culturelle a coĂ»tĂ© pour sa rĂ©alisation une enveloppe financiĂšre de 680 millions de dinars, elle abrite trois galeries d'exposition quotidiennement et permanentes, une salle de confĂ©rence trĂšs sophistiquĂ©e aux normes internationales et deux salles d'honneur[303].

    Musées et lieux d'exposition majeurs

    La ville abrite deux Musées à savoir le musée régional « Abdelmadjid Méziane », situé à la cité Aroudj et le musée El Asnam.

    Le musée El Asnam
    StÚle au musée El Asnam

    Ancienne poudriÚre pendant l'époque coloniale convertie en musée depuis 1996[304], il dispose d'une précieuse collection de vestiges de différents ùges.

    Les piĂšces archĂ©ologiques prĂ©sentes Ă  l’intĂ©rieur de la poudriĂšre et dans sa petite cour que prolonge l’actuel siĂšge de l’APC de Chlef sont un condensĂ© de l’histoire tumultueuse de la vallĂ©e du ChĂ©lif. L’une des curiositĂ©s du musĂ©e d’El Asnam est sans conteste les restes de l'ancienne basilique Saint-Reparatus qui a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 324 aprĂšs J-C, et dĂ©truite par un violent tremblement de terre en 475.

    En pĂ©nĂ©trant Ă  l’intĂ©rieur du bĂątiment de forme circulaire, le visiteur est transportĂ© vers une autre Ă©poque, celle des vestiges, dont des fours Ă  briques, des cercueils en bois de cĂšdre, des moulins en pierre tronconiques, des lampes funĂ©raires, des poteries, des mĂ©dailles d’or, d’argent et de bronze, et des tablettes de marbres reprĂ©sentant des autels.

    Bas-relief au musée d'El Asnam

    Le regard est attirĂ© aussi par le piano qui trĂŽne Ă  l’intĂ©rieur de l’édifice ramenĂ© dans les bagages d’un colon en 1849. On peut admirer Ă©galement une collection d’armes de guerre constituĂ©e de fusils et de lames utilisĂ©es durant la colonisation de la vallĂ©e du ChĂ©lif. PĂȘle-mĂȘle sont exposĂ©s des ustensiles de cuisine, des tapisseries anciennes du sud du pays, des objets usuels en cuir et des tenues traditionnelles de plusieurs rĂ©gions d’AlgĂ©rie[226].

    En vĂ©ritĂ©, le musĂ©e El Asnam est une halte obligĂ©e pour tous ceux et celles qui s’intĂ©ressent Ă  l’histoire de l’AlgĂ©rie. Certes, la collection musĂ©ologique n’est pas trĂšs riche comparĂ©e Ă  celles qu’abritent les grands musĂ©es nationaux, mais le dĂ©tour vaut la peine.

    La poudriÚre ou « Dar El Baroud », comme appelée en arabe, a été construite en 1847 sur ordre du général Cavaignac dont un buste en bronze est exposé au musée national Abdelmadjid Méziane de Chlef.

    C’est au lendemain de l’indĂ©pendance que l’idĂ©e de faire de ce lieu un musĂ©e local a germĂ©. SituĂ© en plein cƓur de la ville, pratiquement Ă  quelques mĂštres de la vieille mosquĂ©e, la poudriĂšre est un Ă©difice qui attire le regard par sa forme architecturale atypique et par les matĂ©riaux avec lesquels il a Ă©tĂ© construit. Quoi de mieux donc pour en faire un lieu de mĂ©moire qui rappelle aux AlgĂ©riens les sombres annĂ©es de la conquĂȘte coloniale qui a vu une armĂ©e moderne massacrer des centaines de milliers de civils qui refusaient la soumission et l'esclavage[226].

    Autres structures culturelles

    • Le conservatoire El Hachemi-Guerouabi de Chlef, annexe de l’Institut rĂ©gional de formation musicale d’Alger[305]. CrĂ©Ă© en 2006[306], le conservatoire est aussi un centre de
      Pont du Chelif.
      formation des enseignants de la musique pour les établissements culturels et scolaires de la région[307].

    Ponts

    Vestiges du culée de l'ancien pont de la Ferme, construit en 1864 (Photo prise 1999)

    La ville de Chlef est traversĂ©e par deux fleuves Le Chelif et l'Oued Tsighaouet, L'un des plus anciens ponts de la ville est celui qui relie Hay El Houria au centre-ville, construit en bois dans les premiĂšres annĂ©es de l’occupation de la ville plus exactement en 1844 par le capitaine Renou[308] puis en 1860 la circulation sur le pont du Chelif a Ă©tĂ© interdite en raison de la grande crue de la riviĂšre et la vĂ©tustĂ© de l’ouvrage[309], le pont en bois est ensuite remplacĂ© en 1864[310] par un pont dont les culĂ©es et la pile Ă©taient construites en maçonnerie et les hauts entiĂšrement en mĂ©tal, emportĂ© par une forte crue en [311] ce dernier est mis hors service et remplacĂ© par le pont actuel construit exclusivement en bĂ©ton dont les travaux ont dĂ©butĂ© en [312].

    CimetiĂšres

    • CimetiĂšre de Chouhada (Martyrs de la guerre d'AlgĂ©rie), situĂ© Ă  Hey Bensouna.
    • CimetiĂšre français de Chlef, l'un des plus importants du pays, il a Ă©tĂ© visitĂ© en 2006 par le Consul-gĂ©nĂ©ral de France qui a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie de rĂ©-inhumation des morts français de confession ChrĂ©tienne transfĂ©rĂ©s des cimetiĂšres chrĂ©tiens d'Oum Drou et de Ouled Fares et regroupĂ©s dĂ©sormais dans le cimetiĂšre de Chlef[313].

    Gastronomie

    Les traditions culinaires Ă  Chlef sont jalousement prĂ©servĂ©es. La cuisine nous renseigne sur les coutumes sĂ©culaires de la rĂ©gion, auxquelles restent pleinement attachĂ©es les familles de Chlef. Parmi les principaux plats, on peut citer la Berouilla, H’rira, R’fis, El Merdoud, M’besses et le couscous variĂ©.

    Galerie

    • BD Abd El Hamid Iibn Badis
      BD Abd El Hamid Iibn Badis
    • HĂŽtel Mirador, route de la gare
      HĂŽtel Mirador, route de la gare
    • Vue sur le BD Abd El Hamid Ibn Badis vers la RN4.
      Vue sur le BD Abd El Hamid Ibn Badis vers la RN4.
    • Centre Culturel Islamique et mosquĂ©e « Chahid Abd El Kader Dahnan » au centre-ville de Chlef
      Centre Culturel Islamique et mosquée « Chahid Abd El Kader Dahnan » au centre-ville de Chlef
    • Centre-ville de Chlef
      Centre-ville de Chlef
    • TrĂ©mie sur la RN4 (Sortie ouest, vers Oran, Hay Bensouna)
      Trémie sur la RN4 (Sortie ouest, vers Oran, Hay Bensouna)
    • CalĂšche de tourisme et cĂ©rĂ©monie de mariage devant l'hĂŽtel Mirador au centre-ville de Chlef
      CalÚche de tourisme et cérémonie de mariage devant l'hÎtel Mirador au centre-ville de Chlef
    • Rue 1er-Novembre au centre-ville de Chlef.
      Rue 1er-Novembre au centre-ville de Chlef.
    • Vue sur le siĂšge d'APW (AssemblĂ©e populaire de la wilaya)
      Vue sur le siÚge d'APW (Assemblée populaire de la wilaya)
    • EntrĂ©e Est de la ville (RN4)
      Entrée Est de la ville (RN4)
    • EntrĂ©e nord de la ville (W3) (Pont du Oued du Chlef)
      Entrée nord de la ville (W3) (Pont du Oued du Chlef)
    • Jardin public de Chlef, boulevard des Martyrs (ex-rue d'Isly).
      Jardin public de Chlef, boulevard des Martyrs (ex-rue d'Isly).
    • Croisement de la rue du 20-aoĂ»t (ex-rue Jean-JaurĂšs) et de la rue Azzoun (ex-rue d'Illens).
      Croisement de la rue du 20-août (ex-rue Jean-JaurÚs) et de la rue Azzoun (ex-rue d'Illens).

    Personnalités

    • Youcef Khatib, a dirigĂ© la wilaya IV d', Ă  l'indĂ©pendance, en 1962.
    • Hassiba Ben Bouali, militante indĂ©pendantiste algĂ©rienne durant la guerre d'AlgĂ©rie, y est nĂ©e en 1938 Ă  OrlĂ©ansville. L'universitĂ© de Chlef porte son nom.

    Les Ă©crivains

    • Paul Robert, avocat, lexicographe et Ă©diteur français, y est nĂ© en 1910.
    • Xavier Yacono, auteur de la colonisation de la plaine du ChĂ©lif, des confluents de Lavigerie Ă  la Mina, paru aux Ă©ditions Imbert (Al, 1955, en deux tomes).
    • Yves DĂ©bia, ancien sous-prĂ©fet d'OrlĂ©ansville, auteur de l'ouvrage " OrlĂ©ansville, naissance et dĂ©struction d'une villee, paru aux Ă©ditions Baconniers, Alger, 1955.
    • Djelid M'hamed (1943-1990), nĂ© Ă  Bocca Sahnoun (Chlef), DEA en sciences sociales en 1981 Ă  l'universitĂ© d'Oran. Auteur de l'ouvrage intitulĂ© "La plaie" paru en 1968 aux Ă©ditions SNED. Homme de thĂ©Ăątre, grand ami du dĂ©funt Abdelkader Alloula.
    • Mohamed Tiab, Ă©crivain & historien, nĂ© en 1957 Ă  Oued-Fodda, auteur de la chronologie algĂ©rienne 1830-1962, tome 1, paru en 1999, 363 pages. BNF. Les 2804 jours de la guerre d'AlgĂ©rie 1954-1962, cdrom en multimĂ©dia, histoire par l'image, le son et la vidĂ©o, paru en 2005.
    • Medjedoub Ali
    • Boudia Mohamed
    • Guerine Abdelkader, auteur de l'ouvrage " BouĂąrara, le cĂ©lĂšbre homme inconnu.
    • Djazouli Boudjelthia, nĂ© Ă  OrlĂ©ansville en 1947, auteur de l'ouvrage " la Lueur du jour, l'ASO , club phare de la vallĂ©e du ChĂ©lif, Ă©ditions Tadj El Wakar, Chlef, 2017, 280 pages.

    Notes et références

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    Voir aussi

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