Mouvement populaire algérien
Le Mouvement populaire algérien (MPA) une formation politique algérienne crée en juillet 2003.
Mouvement populaire algérien | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Amara Benyounès |
Fondation | |
Siège | Hydra (Alger) Algérie |
Positionnement | Centre Ă centre gauche |
Idéologie | Social-démocratie Laïcisme Fédéralisme |
Site web | www.mpa-dz.org |
Histoire
Le Mouvement populaire algérien (nommé ainsi depuis 2012) est issu de l'ancienne Union pour la démocratie et la République (UDR) créée officiellement le à Béjaïa, à l’issue d'une réunion des membres fondateurs.
Membres fondateurs
- Arezki Abboute[1] - [2]
- Amara Benyounès[2]
- Hamid Ouazar[2]
Ligne politique
Le MPA s’inscrit d’emblée dans le courant social-démocrate. Il se réclame des valeurs de la liberté du culte, de la laïcité, de la réappropriation de l’identité algérienne pleine et entière ainsi que l’égalité entre les citoyennes et les citoyens par l’abrogation du code de la famille et la défense des droits de l’homme.
En novembre 2018, le parti est intégré, avec d'autres partis de la majorité, dans une nouvelle alliance présidentielle « afin de formaliser leurs relations dans le cadre d’une coalition de soutien à M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République » de l'époque[3]. Par la suite, en février 2019, le MPA confirme son soutien à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat lors de l'élection présidentielle prévue initialement le [4], élection qui sera finalement reportée à la suite de la démission du président de la République.
Cela conduit au départ d'Arezki Abboute, membre fondateur, qui selon lui, estime que « celui-ci s’était tout bonnement transformé en comité de soutien du président Bouteflika »[1].
Polémiques
Le , dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie, Amara Benyounès, secrétaire général du parti, est renvoyé devant la Cour suprême[5]. Il est placé le en détention provisoire dans le cadre d'affaires de corruption[6]. Il a été condamné dans le cadre de l'affaire Haddad par le tribunal de Sidi M'Hamed à trois ans d'emprisonnement[7]. Sa peine est réduite en appel à une année de prison le , ce qui lui permet de quitter la prison[8].
Objectifs
Entre autres objectifs, le MPA s’assigne la construction d’un grand rassemblement des forces démocratiques et l’édification d’un État fédéral permettant de prendre en charge la diversité au sein de l’unité de la nation.
Notes et références
- « Arezki Abboute : "Oui je crois que l'explosion populaire est inéluctable si..." », sur Le Matin d'Algérie (consulté le )
- Kamel aït Bessaï, « Un parti pour un État fédéral », sur L'Expression, (consulté le )
- Les partis de la majorité présidentielle lancent une «alliance de soutien» à Bouteflika : L’option d’un 5ème mandant se précise, site de Algerieeeco, 8 novembre 2018.
- « Présidentielle 2019 : le MPA annonce son soutien à la candidature du Président Bouteflika », sur aps.dz, (consulté le )
- « Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice », sur VOA (consulté le )
- Le Point, magazine, « L'ex-Premier ministre algérien Sellal écroué à son tour », sur Le Point (consulté le )
- « 18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal », sur Liberté Algérie (consulté le )
- « Amara Benyounès retrouve la liberté », sur TSA, (consulté le )