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Mayrac

Mayrac (prononcĂ© /mɛjʁak/) est une commune française, situĂ©e dans le nord du dĂ©partement du Lot en rĂ©gion Occitanie.

Mayrac
Corps de logis du chùteau de Mayrac (Lot) datant du quinziÚme siÚcle, prise du cÎté sud, au début d'automne. monument aux morts de la premiÚre guerre mondiale de Mayrac (Lot).
Eglise de Mayrac (Lot) datant du douziÚme siÚcle, sans clocher séparé.  Nouvelle mairie de Mayrac (Lot).
De gauche Ă  droite et de haut en bas :
le chĂąteau, le monument aux morts
la place de l'Ă©glise et la mairie.
Image illustrative de l’article Mayrac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Christophe LacarriĂšre
2020-2026
Code postal 46200
Code commune 46337
DĂ©mographie
Gentilé Mayracois
Population
municipale
261 hab. (2020 en diminution de 3,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 53â€Č 59″ nord, 1° 33â€Č 33″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 287 m
Superficie 7,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Souillac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Souillac
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Mayrac
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Mayrac
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Mayrac
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Mayrac
Liens
Site web mayrac.fr

    Mayrac est comprise dans l'ancienne province du Quercy, plus précisément dans le Haut Quercy, sur le causse de Martel, une région naturelle constituant le plus septentrional des quatre causses du Quercy, entre Limousin, vallées de la Tourmente et de la Dordogne.

    La plus ancienne mention de Mayrac date de 930, elle a fait partie de la vicomtĂ© de Turenne jusqu'au XVIIIe siĂšcle. AprĂšs une brĂšve existence pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, elle a de nouveau Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en commune en 1946. Commune essentiellement rurale Ă  l'activitĂ© agricole, loin des grands centres, elle a subi prĂšs de deux siĂšcles de baisse dĂ©mographique, mais l'effectif de sa population croĂźt de nouveau au dĂ©but du XXIe siĂšcle, en particulier du fait de l'attraction de la zone d'emploi de Brive-la-Gaillarde. Elle compte 261 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Souillac. Ses habitants sont appelĂ©s les Mayracois ou Mayracoises.

    Elle est intĂ©grĂ©e depuis sa crĂ©ation dans la communautĂ© de communes Causses et VallĂ©e de la Dordogne. Mayrac, situĂ©e au cƓur de la rĂ©gion touristique de la vallĂ©e de la Dordogne est une villĂ©giature trĂšs proche de hauts lieux du patrimoine national comme Rocamadour, Padirac, Sarlat, Collonges-la-Rouge, etc.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est entiĂšrement situĂ©e sur le causse de Martel, lui-mĂȘme partie des causses du Quercy. NĂ©anmoins, elle forme le rebord du causse plongeant sur la vallĂ©e de la Dordogne Ă  ses limites est et sud-est avec Creysse et Saint-Sozy.

    Mayrac est distant Ă  vol d'oiseau (orthodromie[1]) de 5,5 km de Martel et 6,3 km de Souillac (chef-lieu de canton, siĂšge de la communautĂ© de communes et centre du bassin de vie -code 46309-[Insee 1]). Mais aussi Ă  28,7 km de Brive-la-Gaillarde (centre de la zone d'emploi -code 0057-[Insee 2]), 51 km de Cahors (prĂ©fecture), 144,6 km de Toulouse (capitale rĂ©gionale) et 444,2 km de Paris. La commune française mĂ©tropolitaine la plus Ă©loignĂ©e est Bonifacio Ă  728,6 km[1].

    • Carte reprĂ©sentant la surface de Mayrac en bleu et celle du canton de Souillac en rouge au sein du dĂ©partement du Lot.
      Mayrac (en bleu) dans le nouveau canton (en rouge) de Souillac (2015).
    • Carte reprĂ©sentant le territoire de Mayrac et des communes limitrophes
      Mayrac et les communes limitrophes.
      .
    • Carte indiquant l'emplacement de Mayrac en bleu dans son intercommunalitĂ© en rouge au sein du dĂ©partement du Lot.
      Mayrac (en bleu) dans la CC Causses et vallée de la Dordogne (en rouge) de 2017.
    Communes limitrophes de Mayrac[2]
    Lachapelle-Auzac Baladou
    Souillac Mayrac Creysse
    Pinsac
    (sur 15 m)
    Saint-Sozy

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 786 hectares ; son altitude varie de 120 Ă  287 mĂštres[3]. Le point le plus bas se situe Ă  sa limite avec le lieu-dit du Malpas (commune de Saint-Sozy) et le plus haut au lieu-dit la Pierre PlantĂ©e.

    carte montrant par un jeu de couleur les types de sols, bleu le Jurassique, ocre le Tertiaire et gris les dépÎts récents
    Carte géologique simplifiée de Mayrac.

    L’entablement calcaire des causses du Quercy, constituĂ© principalement par des calcaires et des dolomies du Jurassique moyen et supĂ©rieur, supporte localement des formations superficielles tertiaires, ce qui donne un caractĂšre propre Ă  chaque causse. Ainsi le causse de Martel a piĂ©gĂ©, dans de vastes cuvettes (ouvalas, dolines), des formations dĂ©tritiques argilo-sableuses Ă  l’origine de sols fertiles[4].

     paysage du hameau du Faget montrant un affaissement typique de doline
    Doline Ă  la limite ouest du Faget.

    La feuille Souillac (no 809) de la carte géologique de France[5] recense cinq types de sols sur le territoire de la commune[6] dont la répartition est la suivante.

    D'abord en pĂ©riphĂ©rie du territoire communal, un socle calcaire formant grossiĂšrement un anneau. Il est estimĂ© dans la notice explicative de la feuille 809 comme datant de l'Ă©tage Callovien (Jurassique moyen, sĂ©rie Dogger, entre −160 et −150 millions d'annĂ©es, en bleu roi sur la carte simplifiĂ©e) et est constituĂ© de calcaires micritiques en bancs ; mais aussi de l'Ă©tage Oxfordien (Jurassique supĂ©rieur, sĂ©rie Malm, entre −154 et −146 millions d'annĂ©es, en bleu ciel sur la carte simplifiĂ©e), constituĂ© de calcaires oolithiques massifs. Ce socle constitue la ligne de crĂȘte entre le Pigeon-Haut et la Pierre PlantĂ©e, puis s'Ă©tend vers le sud sur la commune de Pinsac jusqu'au surplomb du Roc Coulon (non visible sur la carte simplifiĂ©e), et remonte par l'est constituant (sur la commune de Saint-Sozy) le Roc de Monges, le Pech Grand, le Pech Touloumo (sur le territoire de la commune) et le bourg de Mayrac ; et enfin il affleure entre le Garrit-Bas et le Pigeon-Bas.

    Au centre de cet anneau, une zone plus rĂ©cente et plus basse, estimĂ©e entre le PalĂ©ocĂšne et l'Ă©tage LutĂ©tien supĂ©rieur (Tertiaire PalĂ©ogĂšne, sĂ©ries PalĂ©ocĂšne et ÉocĂšne, entre −65 et −40 millions d'annĂ©es, en bistre sur la carte simplifiĂ©e) caractĂ©ristique des argiles Ă  graviers du bassin de Martel (galets de quartz, sables grossiers et argileux) constitutive des terroirs du versant est du Pigeon-Haut, du MaynĂ©, du Faget, de Lascoux, du Mas Rambert, du Mas del Sol et du Mas del Pech (ces 3 derniers hameaux Ă©tant parties de Saint-Sozy). Ces argiles sont partiellement recouvertes de formations superficielles rĂ©centes (en gris sur la carte simplifiĂ©e) faites, soit de remplissage de cailloutis Ă  matrice argilo-sableuse, soit de nappes de sables Ă©oliens.

    Au nord-est de la commune, tous les territoires autour et Ă  l'est du Castanet sont essentiellement recouverts de nappes de sables Ă©oliens[6].

    Hydrographie

    Il n'y a sur le territoire de la commune que deux petits ruisseaux. Le premier d'une longueur de 1 051 m descend sous le bourg de Mayrac dans la combe de la Garenne, faisant partiellement la limite entre Mayrac et Saint-Sozy, ses eaux allant ensuite rejoindre la Dordogne au Malpas[7]. Le second, long de quelques centaines de mĂštres, apparaĂźt au Pit, fait partiellement la limite entre Mayrac et Creysse en bordure de la route D 33, et disparaĂźt au gouffre de Las Aydes, ses eaux faisant ensuite rĂ©surgence au Malpas au bord de la Dordogne[8].

    La commune se trouve au droit de deux masses d'eau souterraines (Meso)[7]. D'une part la Meso FRFG039 dĂ©nommĂ©e « Calcaires et Causses du Quercy BV Dordogne » de type sĂ©dimentaire Ă  Ă©coulement libre d'une superficie de 910 km2. D'autre part, et plus profondĂ©ment, la trĂšs vaste Meso FRFG078 dĂ©nommĂ©e « Sables, grĂšs, calcaires et dolomies de l'infra-toarcien » de type sĂ©dimentaire Ă  Ă©coulement majoritairement captif qui couvre 24 914 km2.

    L'actualisation en 2009, par le Bureau de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres (BRGM) de sa synthĂšse hydrogĂ©ologique du Lot, a comportĂ© l'actualisation de l’inventaire des points d’eau par le ComitĂ© dĂ©partemental de spĂ©lĂ©ologie du Lot, permettant de recenser 1 466 points d’eau et cavitĂ©s, dont une majoritĂ© d’igues et de grottes pĂ©nĂ©trables tandis que 79 sources pĂ©rennes ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es. Au terme de ce travail aucune riviĂšre souterraine n'a Ă©tĂ© dĂ©crite sous le territoire communal de Mayrac[9].

    L'irrigation des terres agricoles de Mayrac se fait par pompage des eaux de la Dordogne. La chambre d'agriculture de Dordogne est l'organisme unique de gestion collective (OUGC) des prélÚvements en eau pour l'irrigation agricole de tout le bassin versant de la riviÚre Dordogne. Au sens de cet organisme, Mayrac se trouve plus précisément dans le sous-bassin de la Dordogne karstique[10].

    Climat

     diagramme en radar montrant les axes principaux des vents dans la région, principalement de nord-ouest et sud-est
    Rose des vents enregistrés à Gourdon d'août 2002 à septembre 2017 (à chaque azimut est associée la proportion -en %- de relevés correspondant).

    Le climat de Mayrac peut ĂȘtre approchĂ© Ă  partir des relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de Gourdon[11] (distance orthodromique de 22,7 km[1]). L'ensoleillement est trĂšs apprĂ©ciable avec une moyenne annuelle de 1 930 heures. La station a relevĂ©, entre 1970 et 2017, de 94 Ă  136 jours de pluie par an (nombre de journĂ©es ayant un RR>1 mm). Le nombre moyen de jours de neige est faible et l'Ă©paisseur du manteau neigeux n'y a jamais dĂ©passĂ© 19 centimĂštres depuis 1941. La vallĂ©e de la Dordogne est souvent le lieu privilĂ©giĂ© de formations des brouillards durant les nuits calmes et Ă©toilĂ©es de la pĂ©riode automnale et hivernale[12].

    Le dĂ©partement n'est pas trĂšs ventĂ©, les vitesses supĂ©rieures Ă  10 kilomĂštres par heure ne reprĂ©sentent que 40 % des enregistrements. Les enregistrements faits Ă  Gourdon dĂ©crivent un vent soufflant le plus souvent du secteur nord-ouest (30,6 % des relevĂ©s biquotidiens compris entre WNW et NNW)[13], associĂ© gĂ©nĂ©ralement aux pĂ©riodes pluvieuses ; et ensuite du Sud-Est (21,7 % des relevĂ©s biquotidiens compris entre ESE et SSE)[13], c’est le vent d'autan. Ce dernier est le vent le plus fort, il souffle en rafales et se dĂ©clenche principalement Ă  l'approche des perturbations atlantiques, il assĂšche les basses couches de l'atmosphĂšre et retarde l'arrivĂ©e des pluies. Son influence se fait sentir dans les relevĂ©s de tempĂ©ratures : les tempĂ©ratures nocturnes sont douces sur les versants exposĂ©s au vent d'Autan mais fraĂźches dans les vallons abritĂ©s, ce fort contraste peut atteindre 6 Ă  8 degrĂ©s[12].

    Températures moyennes, ensoleillement et précipitations enregistrées à la station météorologique de Gourdon, 1973 - 2016.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 2 3,9 5,9 9,3 12,2 14,1 14,1 11,4 9 4,9 2,5 7,6
    Température moyenne (°C) 5,1 5,9 8,8 11,3 14,8 17,9 20,3 20 17,2 13,5 8,4 5,7 12,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 10,3 14 16,6 20,5 24,2 26,9 26,9 23,4 18,4 12,2 9,2 17,6
    Ensoleillement (h) 80,6 109,7 154,6 164,6 193,3 234,8 246,2 224,1 192,8 150,9 85,3 90,7 161
    Précipitations (mm) 47 36,6 45,1 64,1 55,6 65,9 39,2 40,9 48,4 49 58 43 592,8
    Source : « Normales et records pour la période 1973-2016 à Gourdon », sur le site de l'information InfoClimat (consulté le ).
    Records climatiques enregistrés à la station météorologique de Gourdon.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,9
    16/1/1985
    −14,2
    9/2/2012
    −11,7
    1/3/2005
    −8,4
    27/4/1982
    −7,1
    22/5/1985
    2
    2/6/1975
    6
    5/7/1984
    3,8
    30/8/1986
    −3,1
    15/9/1984
    −4,7
    25/10/2003
    −8,7
    22/11/1998
    −11,9
    16/12/2001
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,9
    5/1/1999
    25,2
    24/2/1990
    27,5
    21/3/1990
    31,3
    30/4/2005
    32,9
    30/5/2001
    40,7
    22/6/2003
    40,7
    1/7/1952
    35,8
    19/7/1998
    36,8
    3/9/2005
    31,7
    3/10/1985
    24,5
    8/11/2015
    19,4
    8/12/2010
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    24/1/2009
    112
    13/2/2017
    103,7
    7/3/1991
    107,4
    2/4/2000
    90,7
    21/5/2014
    79,6
    24/6/2003
    87
    18/7/2015
    72,2
    7/8/2003
    114,8
    26/9/1992
    107,4
    10/10/1987
    125,9
    7/11/1982
    103,7
    27/12/1999
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    28,2
    29/1/2015
    28,4
    3/2/2003
    37,6
    3/3/2017
    35,2
    25/4/2009
    63,8
    19/5/2012
    569
    10/6/1992
    102,6
    4/7/2001
    43,8
    9/8/2004
    46,2
    23/9/2006
    33,4
    24/10/2011
    30
    2/11/2008
    28,2
    8/12/2007
    Source : « Normales et records pour la période 1973-2016 à Gourdon », sur le site de l'information InfoClimat (consulté le ).

    Voies de communication et transports

    carte des voies communales (en rouge) de la commune avec leurs connexions avec les routes départementales (en jaune)
    Carte des voies communales de Mayrac (2014) et des routes départementales la traversant (Lot, France).

    Voies de communication

    La commune est traversée par quatre routes départementales. La D 803 (de Souillac à Bretenoux) borde le nord de la commune, globalement d'ouest en est, entre le Pigeon-Haut et le Roucaillou. La D 15 (du Pigeon-Bas à Saint-Sozy) traverse la commune globalement du nord-ouest au sud-est, de son origine jusqu'au Garrit-Haut. La D 96 (de Pinsac à Pomié) traverse la commune du sud-ouest au nord-est, du Garrit-Haut à Labrunie en traversant le bourg de Mayrac dont elle constitue l'axe principal. Enfin la D 33 longe la limite orientale de la commune.

    La voirie communale comporte, depuis une dĂ©libĂ©ration de 2014, un ensemble de 25 voies communales (VC) numĂ©rotĂ©es de VC 1 Ă  VC 4, VC 4E, et de VC 5 Ă  VC 24. Ces voies, toutes asphaltĂ©es, reprĂ©sentent un rĂ©seau de 18,106 km. La plus courte est longue de 55 m et la plus longue de 3 880 m. Ce classement ne comporte pas les chemins ruraux[14].

    paysage expliqué dans la légende
    Depuis le promontoire de la Motte féodale du Pigeon, on aperçoit vers l'ouest le viaduc de Bramefont de l'autoroute A 20.

    La sortie no 55 de l'autoroute A 20 se situe Ă  7,5 km du bourg de Mayrac.

    Transports

    La ligne de chemin de fer de Souillac Ă  Saint-Denis-les-Martel qui assurait la continuitĂ© du trajet ferroviaire de Bordeaux Ă  Aurillac a Ă©tĂ© mise en service en 1889. Elle comportait une gare au hameau du Pigeon (partie situĂ©e sur le territoire de la commune de Baladou). Le trafic voyageur a Ă©tĂ© interrompu en 1980 et la section fermĂ©e en 1989. Depuis lors, la SNCF assure un desserte par bus de Souillac Ă  Martel avec arrĂȘt au Pigeon-Bas[15].

    Le département du Lot assure une ligne du réseau Lot'O Bus de Mayrac (le Pigeon) à Figeac[16].

    L'aĂ©roport de Brive-VallĂ©e de la Dordogne est distant de 21 km du bourg de Mayrac.

    Urbanisme

    Typologie

    Mayrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Souillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (77,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (63,4 %), forĂȘts (22,5 %), terres arables (14,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    carte en couleur de la commune oĂč chaque territoire d'un lieu-dit est affectĂ© d'une couleur diffĂ©rente
    Lieux-dits et hameaux de Mayrac.

    Mayrac est une commune rurale, dont les sols sont, en 2012, occupĂ©s Ă  77,5 % par des surfaces agricoles et Ă  22,5 % par des forĂȘts[23]. L'habitat est organisĂ© autour du bourg de Mayrac, de deux hameaux principaux (le Pigeon[Note 3] et le Faget) et de plus de 40 lieux-dits dont : les Agasses, les Barnicoux, la Bessouille, les Blagours, Bois de la Roche, les Bouygues, le Castanet, la Chicanerie, le Colombier et Labrunie, le Colombier-Haut, la Combe, Combe du Puit, Comberade, CourrĂšge, le DĂ©bat, Donnix, Douce Mande, les Esperes, le Fustier, le Garrit-Bas, le Garrit-Haut, la Goursette, les GrĂ©zals, Lac Redon, Lac Tenenc, la Lande, Lascoux, LaumĂšde, MalegrĂšze, le MaynĂ©, le Pech, le Pech Maury, le Pech Touloumo, la PeyriĂšre, les Peyruges, le Picadis, la Pierre PlantĂ©e, le Pit, le Pouzadou, les PrĂšzes, Rayjade, la Rochelle, le Ruard, le Sarragous, les Tourelles et Virat.

    La commune s'est dotée en 2005 d'une carte communale révisée en 2013 ; elle identifie neuf zones ouvertes à la construction principalement le long des axes routiers et deux zones réservées aux loisirs (le Pit et le Lac Redon) ; il n'y a pas de zone réservée aux activités et l'essentiel du territoire communal est fermé à la construction[27]. Un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) est en cours d'élaboration depuis 2017[28] dont l'approbation est prévue pour l'année 2024[29].

    carte présentant en rose les 9 zones constructibles, et en bleu les 2 zones protégées pour les loisirs
    Carte communale de 2013 montrant les zones constructibles et le périmÚtre protégé du chùteau[27].

    Fin 2022, la municipalitĂ© a lancĂ© un projet d'amĂ©nagement urbain visant Ă  renforcer la centralitĂ© du bourg par le rĂ©amĂ©nagement de l'ancienne Ă©cole et de la salle des fĂȘtes avec la crĂ©ation d'un square favorisant la convivialitĂ©, la valorisation du pĂ©rimĂštre de l'Ă©glise, l'amĂ©lioration des communications intra-communales en particulier les liaisons douces et la sĂ©curisation des abords de la route dĂ©partementale 15[30].

    Logement

    En 2015, le nombre total de logements dans la commune est de 176, alors qu'il Ă©tait de 173 en 2009[Insee 3].

    Parmi ces logements, 67,8 % sont des résidences principales, 27,3 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements sont pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,7 % des appartements[Insee 3].

    En 2015, 38,2 % des résidences principales sont construites avant 1946 ; 30 % construites entre 1946 et 1990 ; et 31,8 % construites depuis 1991[Insee 4].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants, est de 78,8 %, en hausse par rapport à 2010 (70,3 %)[Insee 5].

    Il n'y a pas de logements HLM Ă  Mayrac, ni d'immeuble d'habitat collectif.

    Risques naturels et technologiques

    Le dossier dĂ©partemental des risques majeurs (DDRM) du Lot de 2005 inscrit la commune pour les seuls risques naturels liĂ©s aux mouvements de terrain (glissement, affaissement, chute de bloc et tassement de terrain liĂ© au retrait-gonflement de l'argile)[31]. Il y a eu deux arrĂȘtĂ©s de catastrophes naturelles, liĂ©es Ă  des Ă©coulements de boue entre 1982 et 2013[32].

    La commune n'est pas concernĂ©e par les risques naturels que sont les inondations et les feux de forĂȘt. Par ailleurs, aucun risque technologique n'est retenu[31].

    La seule cavitĂ© naturelle recensĂ©e par le site ministĂ©riel GĂ©oRisques concerne le gouffre de Las Aydes Ă  l'extrĂȘme Est de la commune prĂšs de la route D 33[33].

    Selon le nouveau zonage sismique de la France dĂ©fini par l’article D. 563-8-1 du code de l’environnement (crĂ©Ă© par le dĂ©cret no 2010-1255 du et modifiĂ© par le dĂ©cret no 2015-5 du ), Mayrac, comme tout le dĂ©partement du Lot, se situe en zone de sismicitĂ© trĂšs faible[34] (sur une Ă©chelle de 1 Ă  5 allant de trĂšs faible Ă  forte).

    Toponymie

    Attestations anciennes

    • Mayracum 937 (dans un texte possiblement rĂ©digĂ© vers 930)[35] - [36].

    Étymologie

    Toponyme mĂ©diĂ©val en -acum (Ă©lĂ©ment issu du gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-) qui localise[Note 4].

    L’identification du premier Ă©lĂ©ment ne fait pas l’unanimitĂ© parmi les spĂ©cialistes. En rĂ©sumĂ©, du plus ancien au plus rĂ©cent on retient.

    • François-Maurice Lacoste (1851-1924)[41] pense que Mayraco dĂ©signe le lieu de la villa de la mayre (mĂšre, du latin Mater).
    • Jean-Baptiste Champeval de Vyers (1847-1915)[24] pense que le nom dĂ©rive de Maisiracum pour un lieu abondant en bois.
    • Albert Dauzat (1877-1955)[42] recherche l’origine dans Matrona dĂ©esse-mĂšre de l’eau, appliquĂ© le plus souvent Ă  la source d’une riviĂšre. Cette hypothĂšse est plus acceptable pour des toponymes trĂšs proches de Mayrac comme Meyronne ou Mayronne (commune de Saint-Sozy) qui sont pourvus de sources et cours d’eau mais semble peu crĂ©dible Ă  Mayrac Ă  l’hydrologie trĂšs pauvre.
    • Michel Roblin (1910-1998)[40] invite Ă  choisir entre les anthroponymes Matrius et Materna, ou le terme rural materia, (bois de construction, futaie).
    • Ernest NĂšgre (1907-2000) [43] considĂšre l’ensemble des hypothĂšses Ă©mises par ses prĂ©dĂ©cesseurs (Matrona ou Matras comme dĂ©esse-mĂšre de l'eau, maseiro comme masure ou grange proche de la ferme, Matrinius ou Marius comme nom de personne) et s’en tient prĂ©fĂ©rentiellement aux anthroponymes romains Matrinius ou Marius.
    • Gaston Bazalgues (1938-)[44], profitant des travaux de NĂšgre, s’en tient Ă  l'anthroponyme Marius ou Matrius.

    Pour mémoire en occitan la graphie est Mairac[45].

    Histoire

    Préhistoire

    schéma d'une pierre taillée de type biface retrouvée à Mayrac
    Biface découvert en 1992 au lieu-dit la PeyriÚre (Mayrac).

    La cuvette qui s'Ă©tend entre le bourg de Mayrac et le hameau du Pigeon-Haut, sur le territoire de la commune, a Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©e depuis le PalĂ©olithique infĂ©rieur et moyen et encore au NĂ©olithique[46] - [47]. Ainsi un biface moustĂ©rien de tradition acheulĂ©enne en silex gris a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  environ 300 m du sud du bourg sur une crĂȘte en limite du causse de Martel, surplombant des ravins tombant sur la vallĂ©e de la Dordogne dans un site propice Ă  l'habitat[46]. Un autre biface, de mĂȘme type, entier, a Ă©tĂ© dĂ©couvert au lieu-dit la PeyriĂšre, soit Ă  peine plus d'un kilomĂštre du prĂ©cĂ©dent[48]. Ces objets tĂ©moignent d'une prĂ©sence nĂ©anderthalienne sur le causse mayracois[48]. Plus rĂ©cemment, trois outils nĂ©olithiques ont Ă©tĂ© trouvĂ©s ; d'une part au village du Faget, une hache en silex et une herminette en dolĂ©rite, et d'autre part au lieu-dit le Lac Redon une herminette (ou pic) en silex[47].

    Moyen Âge

    blason d'azur, au loup rampant d'or, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or
    Blason de la famille Luquet Du Chaylar[C 1], seigneurs de Mayrac et RĂ©veillon.

    La plus ancienne référence écrite qui nous soit parvenue faisant mention de Mayrac (ou Meyrac) date de . Il s'agit du legs testamentaire du vicomte Adhémar des Echelles[35] au bénéfice de l'abbaye de Tulle (qu'il avait rétabli aprÚs sa destruction par les Normands) et dont Bernard, son fils naturel, était l'abbé régulier. Adhémar était l'arriÚre-petit-fils de Raoul, premier comte de Turenne, et dernier descendant de la branche cadette (branche des Echelles) issue de Raoul. Dans son testament, rédigé plusieurs années avant sa mort (probablement survenue en 937), on observe qu'il avait de grandes possessions dans le Quercy dont Meyrac[49].

    En 1241, Guillaume de Gourdon fait don des terres qu'il possÚde à Mayrac et Blanzaguet à l'abbé d'Obasine[C 2].

    Mayrac est ensuite partie de la vicomté de Turenne entre Limousin et Haut-Quercy. Le vicomte de Turenne en est Haut justicier du XVe siÚcle jusqu'en 1738, date d'acquisition de la vicomté par le roi de France.

    AprÚs la guerre de Cent Ans, le Quercy est dépeuplé et les seigneurs appellent des émigrants d'Auvergne pour combler les vides survenus entre 1439 et 1455[C 2]. Annet de La Tour[Note 5] est justement seigneur d'Oliergues en Auvergne et vicomte de Turenne. Il fait ainsi venir Jean Luquet, écuyer de la ville d'Oliergues, pour lui confier la gouvernance de la vicomté. Jean Luquet devient, par alliance, seigneur de Réveillon et acquiert de nombreux biens dont certains à Mayrac. DÚs 1445, le vicomte lui donne l'investiture de tous les biens acquis, renonce en sa faveur au droit de retraite par possession de fief, et lui accorde les biens qu'il avait de concert avec son épouse dans la terre de Mayrac avec le tiers des émoluments de justice et lui permet d'y bùtir un chùteau avec fossés et fortifications (cf. Lieux et monuments). Il prend par la suite le nom de Luquet du Chaylar[50].

    Temps modernes

    Les Guerres de Religion n'ont pas laissé de traces écrites dans l'histoire de Mayrac.

    En 1576, Balthazare du Chaylar, dame de Mayrac, épouse Jacques de Maschat de la Meschaussée, seigneur de Lacoste. Elle apporte en dot les terres de Mayrac et Réveillon et sera la derniÚre représentante de la branche des Chaylar de Mayrac[C 3].

    En 1671, Diane de la Meschaussée épouse Henry-Joseph de Fénelon, marquis de Salignac[L 1]. En entrant dans la puissante famille La Mothe-Fénelon, la seigneurie de Mayrac ne sera pas concernée par la vente de la vicomté de Turenne en 1738. Louise-Charlotte de Salignac-Fénelon (1758-1840), dame de Mayrac, Creysse, Montvalent, Lacastaudie et Rignac, épouse en 1778 Charles Bouquet de Surville, marquis de Campigny. Le marquis vend toutes ses possessions dans le Quercy à partir de 1782[L 2].

    Au XVIIe siĂšcle, le seul hameau du Faget compte 37 feux[51]. À la veille de la RĂ©volution, Mayrac compte 100 feux (378 habitants) sur 786 hectares[L 3].

    Révolution française et Empire

    extrait de la plus vieille carte de France montrant Mayrac
    Mayrac représentée sur la carte de César-François Cassini de Thury, XVIIIe siÚcle.

    La seigneurie de Mayrac est depuis 1785 la propriĂ©tĂ© de Pierre-Joseph de LachĂšze, lieutenant gĂ©nĂ©ral de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e de Martel en 1770, sieur de Murel depuis 1783. DĂ©putĂ© du Tiers Ă©tat aux États-GĂ©nĂ©raux, royaliste, il est emprisonnĂ© sous la Terreur. Ses biens sont saisis et vendus aux enchĂšres Ă  Guillaume Cabanel (fermier du lieu). LibĂ©rĂ© le 9 Thermidor il rentre dans ses foyers. Il est ensuite prĂ©sident de l'administration dĂ©partementale du Lot sous NapolĂ©on Ier.

    Mayrac est pendant la Révolution une municipalité du canton de Martel de 1790 à 1800[52].

    Lorsque Ă©clate la RĂ©volution, le curĂ© de Mayrac est depuis 1773, Pierre Calmels, docteur en thĂ©ologie. PrĂȘtre rĂ©fractaire, il sera remplacĂ© par Jean MaturiĂ©, prĂȘtre jureur[C 4]. Pierre Calmels, qui se cache dans la paroisse, sera arrĂȘtĂ© le lorsqu'un dĂ©tachement de gardes nationaux est envoyĂ© Ă  Mayrac. Il est dĂ©livrĂ© sur place Ă  la suite des menaces de la population et de l'intervention de Clavel[C 5] - [L 4](officier, propriĂ©taire au Pigeon). Le , Ă  la suite de ces incidents les administrateurs de Martel dĂ©cident que les cloches seront brisĂ©es, ce qui fut fait le lendemain avec la protection de 150 fantassins et de 50 cavaliers[L 5].

    Époque contemporaine

    copie de deux pages d'un livre imprimé en 1789 donnant une liste de nom de députés avec la profession
    Liste des députés de la sénéchaussée du Quercy à l'Assemblée Nationale de 1789, Pierre-Joseph de La ChÚze, seigneur de Mayrac, est le dernier des douze[53].
    Fusion et défusions de Saint-Sozy, Meyronne et Mayrac.
    À la RĂ©volution il y avait 3 communes, Saint-Sozy, Meyronne, Mayrac
    1790 : la RĂ©volution Ă©rige les paroisses en communes.
    En 1800 une seule commune, Saint-Sozy
    1800 : Création de la grande commune de Saint-Sozy.
    En 1845, Meyronne redevient commune
    1845 : Meyronne est de nouveau autonome.
    En 1946, Mayrac redevient commune, retour au pont de départ
    1946 : Mayrac est recréée en commune.
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    Pierre-Joseph de LachĂšze rĂ©cupĂšre ses biens Ă  Mayrac en 1815. Louis XVIII le nomme maĂźtre des requĂȘtes au Conseil d’État. Élu dans la Chambre introuvable, il reçoit des lettres d'anoblissement[54]. Il revend, avant son dĂ©cĂšs en 1833, le chĂąteau de Mayrac Ă  Jean-Baptiste Fayette (maire de Saint-Sozy entre 1848 et 1870). Le chĂąteau devient la propriĂ©tĂ© de Charles Nouailhac, notaire Ă  Martel, par son mariage avec Aricie Fayette, le [C 6] - [L 6].

    Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, dix-neuf Mayracois ĂągĂ©s de 20 Ă  47 ans, meurent pour la France[55]:5-9. Le premier d'entre eux tombe en Lorraine (annexĂ©e par l'Empire allemand depuis 1871) aprĂšs seulement 8 jours au front, le [55]:10-11. Lors de la premiĂšre bataille de Champagne, trois d'entre eux meurent aux environs des Hurlus en l'espace d'une semaine entre le et le [55]:17-21. Quatre poilus de Mayrac sont morts Ă  Verdun en 1916 et 1917, trois sur le front de l'Aisne en 1917 et 1918, et deux Ă  Ypres en 1915 et 1917. Un poilu est mort en captivitĂ© victime d'une Ă©pidĂ©mie de diphtĂ©rie ou de typhus[55]:22-23, un autre est tombĂ© en Serbie[55]:36-39. Une famille a perdu deux de ses trois fils en l'espace de 10 mois[55]:12-15. Un monument aux morts rappelle leur sacrifice, ainsi qu'une plaque Ă©maillĂ©e dans l'Ă©glise[55]:68-70.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale Mayrac n'a subi ni combats ni pertes humaines. L'envahissement de la zone libre le , puis la crĂ©ation progressive du STO, faisant suite Ă  la RelĂšve, qui devient complĂšte en , pousse de nombreux jeunes Lotois Ă  entrer dans la clandestinitĂ© puis Ă  participer Ă  la constitution de maquis[56]. Un maquis, affiliĂ© dĂ©but 1944 aux FTP (comme de nombreux maquis du Lot)[57]:113-123, et commandĂ© par Antoine Delpeyroux[Note 6], alias Tony[58], est actif dans le secteur de Souillac-Gourdon. Il intervient Ă  Mayrac dont il utilise les salles du chĂąteau (Ă  l'Ă©poque inhabitĂ©) comme base et lieu de dĂ©tention provisoire de prisonniers. Il combat sous l'autoritĂ© de Robert Noireau (alias Colonel Georges), compagnon de la LibĂ©ration, qui dirige les maquis du Lot[59] - [60]. À partir du , les activitĂ©s s'intensifient car, d'un cĂŽtĂ© on prĂ©pare le dĂ©barquement (sabotages d'usines d'armement Ă  Figeac, coupures des voies ferrĂ©es et des routes), et de l'autre cĂŽtĂ© la 2e Panzerdivision SS Das Reich, arrivant du front russe oĂč elle a Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e, est redĂ©ployĂ©e Ă  partir d'avril autour de Montauban oĂč elle doit Ă  la fois se reconstituer et rĂ©duire les maquis, en particulier du Lot[61]. Elle mĂšne alors de nombreuses opĂ©rations et exactions dans le Lot et la rĂ©gion, en particulier Ă  partir du dĂ©barquement du 6 juin, alors qu'elle doit faire route vers le front de Normandie (dĂ©portĂ©s de Figeac, massacre de Gabaudet, combat du pont de Bretenoux[62], pendus de Tulle, massacre d'Ouradour-sur-Glane), avant de rejoindre le front de Normandie.

    Carte en couleurs du parcours de la 2e SS-Panzer-Division Das Reich en mai et juin 1944
    Parcours de la 2e SS-Panzer-Division Das Reich en mai et . Le quadrilatĂšre Cahors - Cressensac - Sousceyrac - Capdenac est entiĂšrement compris dans le Lot, Mayrac se situe Ă  l'Est de Souillac.

    Le , un accrochage a lieu en deux endroits de Saint-Sozy (Mayrac est alors intégrée à cette commune)[63] entre des maquisards qui convoient de l'armement récemment parachuté (Opération Cadillac)[57]:173-174 - [63] et les troupes d'occupation. Six résistants meurent ce jour-là à Saint-Sozy.

    Dans le mĂȘme temps, Édouard Laval (1894-1963), nĂ© Ă  Lacave, forgeron et mĂ©canicien au Pigeon est un ancien combattant de 1914-1918, gueule cassĂ©e, grand mutilĂ© de guerre, titulaire de la MĂ©daille militaire[64]. Ayant adhĂ©rĂ© au Parti communiste français (PCF) vers 1936[65]. Il participe au regroupement des forces du PCF dans le Lot lorsque celui-ci est interdit, en 1939[66]. TrĂšs actif dans la RĂ©sistance[67] plusieurs fois arrĂȘtĂ©, jugĂ© une premiĂšre fois Ă  Cahors il bĂ©nĂ©ficie d'un non-lieu[65]. Il est finalement arrĂȘtĂ© le , condamnĂ© le Ă  Agen Ă  1 an de prison et 1 200 francs d'amende. EmprisonnĂ© au centre de dĂ©tention d'Eysses puis Ă  celui de Saint-Sulpice-la-Pointe, il tient en prison auprĂšs des jeunes rĂ©sistants dĂ©tenus un rĂŽle de mentor qui participe au maintien du moral de ceux-ci[68], finalement Ă  50 ans il parvient Ă  s'Ă©vader[Note 7].

    D'autres Mayracois s'illustrent par leur esprit de rĂ©sistance Ă  l'envahisseur. Ainsi de Gilbert Varlan (1898-1974), prĂȘtre catholique, ordonnĂ© en 1922, et curĂ© de Mayrac de 1926 (et aussi de Saint-Sozy, Blanzaguet, Meyronne, Creysse) jusqu'Ă  sa mort[70]. TrĂšs engagĂ© dans la RĂ©sistance pendant la Seconde Guerre mondiale, sa cure de Saint-Sozy servant de prĂ©cieux relais[57]:126 - [Note 8]. Il en est encore ainsi de Lucie Constanty Ă©pouse Grandou (1901-1985) et de son mari Marcellin Grandou (1898-1965), couple d'agriculteurs au FustiĂ©, qui font partie des 51 lotois reconnus en 2017[74] - [75] Juste parmi les nations, comme LĂ©a Grandou (sƓur de Marcellin) Ă©pouse Louradour et son mari Élie Louradour, Ă©tablis Ă  quelques centaines de mĂštres plus loin au Mas Rambert (commune de Saint-Sozy). Les deux couples ont hĂ©bergĂ© en 1944 et sauvĂ© les deux enfants Hess, Claude et Danielle[75] - [76]. Elie Louradour met le pĂšre des enfants Hess en contact avec Antoine Delpeyroux, Monsieur Hess en devient l'adjoint dans la rĂ©sistance[76].

    Mayrac a Ă©tĂ© rĂ©unie Ă  la commune de Saint-Sozy en 1801 (ou avant) au sein du canton de Souillac et jusqu'en 1946. Pendant cette pĂ©riode, le conseil municipal de Saint-Sozy comporte un adjoint spĂ©cial et trois conseillers municipaux, reprĂ©sentants de la communautĂ© de Mayrac. Elle est Ă©rigĂ©e Ă  nouveau en commune par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [52]. Au terme des Ă©lections des et , le premier conseil municipal de 10 membres est installĂ©, Louis CĂ©lliĂ© est Ă©lu premier maire de la nouvelle commune[L 7]. Pendant les annĂ©es qui s'ensuivent, et en l'absence de locaux spĂ©cifiques, la propriĂ©taire du chĂąteau de Mayrac met Ă  la disposition du conseil municipal une salle du rez-de-chaussĂ©e pour accueillir la maison commune. En 1956, la construction d'une mairie par allongement du bĂątiment de l'Ă©cole est dĂ©cidĂ©e[L 8], son entrĂ©e en service date de 1961. Les exigences rĂ©glementaires, en particulier d’accessibilitĂ©, imposent la construction d'une nouvelle maison commune qui est inaugurĂ©e en 2014[77].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Dans cette petite commune rurale il est usuel qu'une seule liste, sans étiquette partisane, se présente aux scrutins municipaux, la totalité des candidats étant élus au premier tour[78].

    Au premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielles, depuis 1974 Ă  2012, les Ă©lecteurs mayracois, comme l'ensemble de ceux du dĂ©partement du Lot, ont toujours majoritairement portĂ© leur choix vers le (la) candidat(e) prĂ©sentĂ©(e) par le Parti Socialiste. Au rang des exceptions ; l'Ă©lection de 1969, oĂč Georges Pompidou, domiciliĂ© Ă  Cajarc (Lot), est en tĂȘte au premier tour dans le dĂ©partement du Lot, et celle de 2017 oĂč Emmanuel Macron fait de mĂȘme, Ă  Mayrac et dans le dĂ©partement[78] - [79]. En 2022, au premier tour de la prĂ©sidentielle les mayracois portent en tĂȘte Marine Le Pen devant le prĂ©sident sortant qui termine nĂ©anmoins en tĂȘte au second tour[80].


    Au premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives de 2002, 2007 et 2012, pour la seconde circonscription du Lot, les Ă©lecteurs mayracois ont toujours placĂ© en tĂȘte le candidat du Parti Socialiste. En 2017, dans le contexte de l'Ă©lection Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique d'Emmanuel Macron, la candidate de La RĂ©publique en Marche est arrivĂ©e en tĂȘte, immĂ©diatement suivie par le candidat socialiste[78]. En 2022, la dĂ©putĂ©e sortante, soutenue par le parti prĂ©sidentiel, est placĂ©e en tĂȘte par les Ă©lecteurs mayracois au premier tour mais au terme d'une triangulaire elle termine en deuxiĂšme position Ă  Mayrac au second tour devant deux candidats reprĂ©sentants la gauche[81].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[82].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[83] - [L 9]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 Jean Castagné
    1793 1794 Jean Borne
    1794 1800 Jean Castagné
    1800 1946 Fusionnée à Saint-Sozy
    1946 1965 Louis Céllié Sans Agriculteur
    1965 1971 Paul Céllié Sans Agriculteur puis banquier
    1971 1989 Roger Grenaille Sans Agriculteur
    1989 1995 Jean-Marie Lavergne Sans Agriculteur
    1995 2020 Thierry Laverdet Entrepreneur agricole
    2020 En cours
    (au 6 juin 2020)
    Christophe LacarriÚre Ingénieur

    Rattachements administratifs, Ă©lectoraux et statistiques

    Du point de vue des collectivitĂ©s territoriales, Mayrac fait partie de la communautĂ© de communes Causses et VallĂ©e de la Dordogne (code Insee 200066371)[Insee 1]. Cette collectivitĂ©, crĂ©Ă©e le puis Ă©largie Ă  compter du , est surnommĂ©e en abrĂ©gĂ© Cauvaldor[84]. Elle succĂšde Ă  la communautĂ© de communes du Pays de Souillac crĂ©Ă©e en 1994 et Ă  laquelle Mayrac adhĂšre depuis sa crĂ©ation, communautĂ© Ă©largie Ă  la commune de Rocamadour en 2010, puis Ă©largie Ă  sept communes de Haute Bouriane en 2013. Cauvaldor, qui regroupe 79 communes et 45 583 habitants en 2018, est organisĂ©e en cinq pĂŽles territoriaux. La commune est reprĂ©sentĂ©e par un de ses conseillers municipaux au conseil du pĂŽle territorial de Souillac et par son maire au conseil communautaire[85].

    Du point de vue administratif, Mayrac fait partie de l'arrondissement de Gourdon.

    Du point de vue Ă©lectoral, Mayrac fait partie du canton de Souillac et de la deuxiĂšme circonscription du Lot.

    Du point de vue judiciaire, Mayrac relĂšve du tribunal d'instance de Cahors, du tribunal de grande instance de Cahors, de la cour d'appel d'Agen, du tribunal pour enfants de Cahors, du conseil de prud'hommes de Cahors, du tribunal de commerce de Cahors, du tribunal administratif de Toulouse et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[86].

    Du point de vue du découpage statistique territorial, l'Insee classe Mayrac comme commune rurale, dans le bassin de vie de Souillac (code 46309) et dans la zone d'emploi de Brive-la-Gaillarde (code 0057)[Insee 1].

    Eau potable et assainissement

    vue du chĂąteau d'eau qui imite le style quercynois avec une toiture conique en tuiles plates
    Le chĂąteau d'eau, fruit d'un effort d'insertion architecturale.

    La commune est membre du syndicat intercommunal d’adduction d’eau potable (SIAEP) de la moyenne vallĂ©e de la Dordogne, originellement crĂ©Ă© en 1958 par les quatre communes de Saint-Sozy, Meyronne, Creysse et Mayrac, auxquelles s'est adjoint en 1968 la commune de Pinsac pour la desserte de son hameau de Blanzaguet. L'actuel syndicat procĂšde d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de 1982[87], regroupant huit communes puisqu'il dessert dorĂ©navant quelques petites parties de Souillac, Lachapelle-Auzac et Baladou. Son siĂšge est transfĂ©rĂ© en 2017 Ă  Creysse. L'exploitant du rĂ©seau de distribution d'eau potable Ă©tant SAUR Midi-PyrĂ©nĂ©es qui gĂšre la facturation, la relĂšve des compteurs d'eau et le rĂ©seau[88].

    Il n'y a pas d'assainissement collectif, le service public d'assainissement non collectif (SPANC), basé au siÚge de la communauté de communes à Souillac) est chargé depuis de contrÎler les dispositifs individuels d'assainissements et de veiller à leur bon état de fonctionnement.

    Collecte des déchets

    La gestion des dĂ©chets est dĂ©lĂ©guĂ©e au syndicat mixte dĂ©partemental pour l'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (SYDED)[89], crĂ©Ă© en 1996. La collectivitĂ© chargĂ©e de la collecte des dĂ©chets est la communautĂ© de communes Causses et VallĂ©e de la Dordogne, laquelle dispose de plusieurs dĂ©chĂšteries Ă  la disposition des Mayracois, les plus proches Ă©tant l'une Ă  Souillac et l'autre Ă  Martel. Les verres sont recueillis dans des points d'apport volontaire rĂ©partis sur le territoire communal. Sous l'Ă©gide du SYDED, engagĂ© dans le projet « Territoires zĂ©ro dĂ©chet, zĂ©ro gaspillage », lancĂ© par le ministĂšre de l’Environnement et portĂ© par l'Agence de l'environnement et de la maĂźtrise de l'Ă©nergie (ADEME), le tri est dans le Lot particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©. Des containers spĂ©cifiques de couleur verte, aussi nombreux que les containers bruns rĂ©servĂ©s aux dĂ©chets putrescibles, sont largement rĂ©partis sur le territoire communal, permettant une collecte de l'intĂ©gralitĂ© des matiĂšres plastiques (y compris polystyrĂšne, sachets, blisters, films, opercules divers, etc.)[90].

    Feux

    La pratique des feux de vĂ©gĂ©taux est interdite par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de 2012[91].

    Budget

    En 2021, selon la Direction gĂ©nĂ©rale des Finances publiques (DGFiP), les opĂ©rations de fonctionnement ont entraĂźnĂ© un rĂ©sultat comptable bĂ©nĂ©ficiaire arrondi Ă  26 000 €. Les recettes de fonctionnement s'Ă©levaient Ă  159 000 € tandis que les dĂ©penses de fonctionnement Ă©taient de 132 000 €.

    Toujours en 2021, la capacitĂ© de financement de la section d'investissement Ă©tait nĂ©gative de 6 000 €. Les recettes d'investissement s'Ă©levaient Ă  13 000 € tandis que les dĂ©penses d'investissement s'Ă©levaient Ă  45 000 €. Dans ces dĂ©penses d'investissement, le remboursement d'emprunts s'Ă©lĂšve Ă  9 000 €[92].

    Capacité d'autofinancement par habitant

    Depuis les années 2000, la capacité d'autofinancement[Note 9] qui était dans les premiÚres années à un niveau équivalent à la moyenne de la strate (communes de 250 à 500 habitants appartenant à un groupement fiscalisé) s'est dégradée ensuite jusqu'à devenir quasiment nulle en 2015 mais se redresse depuis[92] :

    Capacité d'autofinancement par habitant.
    RĂ©sultats exprimĂ©s en € et par habitant. Strate des communes de 200 Ă  500 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.
    2021 2020 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
    Mayrac 101 10 43 88 11 5 4 40 7 46 49 91 77 114 120 155 138 145 110 161 165 155
    Moyenne de la strate[Note 10]. 170 167 167 158 156 146 148 150 156 168 162 140 145 196 206 209 180 171 163 153 166 172

    Fiscalité

    Taux et produits des impĂŽts locaux Ă  Mayrac (en 2021)[92].
    Taxe Taux appliquĂ© (part communale) Taux moyen dans la strate Recettes dĂ©gagĂ©es en €
    Taxe d'habitation (TH, rĂ©sidences secondaires et logements vacants)7,98 %11,20 %9 000
    Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties (TFPB, aprĂšs coefficient correcteur)40,83 %34,41 %55 000
    Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties (TFPNB)137,25 %38,12 %18 000
    Cotisation fonciĂšre des entreprises (CFE)0,00 %0,00 %0

    Jumelage

    Au , Mayrac n'est jumelée avec aucune commune[94].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[95]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[96].

    En 2020, la commune comptait 261 habitants[Note 11], en diminution de 3,33 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    484485264209225214215201209
    1999 2006 2007 2012 2017 2020 - - -
    207248254272249261---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[97] puis Insee Ă  partir de 2006[98].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Entre 1800 et 1946, la commune disparaßt, intégrée dans celle de Saint-Sozy dont elle constitue une section communale. DÚs lors aucune donnée officielle individualisant l'effectif de population de Mayrac n'est disponible. Mais à partir de 1841, les formulaires enregistrant les listes nominatives de recensement de chaque commune spécifient le bourg, hameau et lieu-dit de domiciliation de chaque foyer recensé et la derniÚre page du livret résume les effectifs de population par section de commune. Il est donc possible de reconstituer un tableau des effectifs du territoire de la section de commune de Mayrac au sein de la commune de Saint-Sozy, à partir des sections A (du Pigeon) et B (de Mayrac) constitutives de la commune recréée en 1946[99].

    Évolution de la population de la section de commune de Mayrac (commune de Saint-Sozy)[99].
    1841 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    458 393 364 344 362 346 324

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  27,7 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (26,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,7 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 37,6 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 123 hommes pour 133 femmes, soit un taux de 51,95 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,43 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[100]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    0,0
    6,7
    75-89 ans
    14,0
    18,3
    60-74 ans
    19,4
    29,2
    45-59 ans
    22,5
    15,8
    30-44 ans
    17,8
    12,5
    15-29 ans
    8,5
    16,7
    0-14 ans
    17,8
    Pyramide des ùges du département du Lot en 2018 en pourcentage[101]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    2,9
    10,8
    75-89 ans
    13,6
    23,3
    60-74 ans
    23,1
    21,2
    45-59 ans
    20,9
    15,2
    30-44 ans
    14,7
    13,4
    15-29 ans
    11,3
    14,8
    0-14 ans
    13,3

    Importance relative de la commune en France

    Le tableau rĂ©sume le rang qu'occupe la commune parmi les communes de France au regard de la population, de la superficie et de la densitĂ© d'habitat Ă  diffĂ©rents niveaux administratifs en 2016[102]. Ainsi, Mayrac est, en 2016, parmi les 18 communes du nouveau canton de Souillac, la 14e au regard de la population, mais la 7e pour la densitĂ© de l'habitat.

    Rangs de Mayrac parmi les communes françaises en 2016.
    Niveau administratif Population Superficie Densité Nombre de communes en 2016
    France 23591e 23201e 20026e 35885
    Occitanie 2428e 3022e 1922e 4487
    Lot 174e 249e 92e 326
    Arrondissement de Gourdon 53e 69e 24e 81
    Canton de Souillac 14e 16e 7e 18

    Enseignement et niveaux d'Ă©tudes

    Mayrac a une Ă©cole primaire publique Ă  partir de 1910. Une Ă©cole privĂ©e catholique existait dĂ©jĂ  et a encore fonctionnĂ© quelques annĂ©es avant de disparaĂźtre[L 10]. En 1933, les classes deviennent mixtes[L 11] et les Ă©lĂšves sont rĂ©partis en classes de niveaux. En 1956, le bĂątiment de l'Ă©cole est agrandi pour accueillir la mairie. De 1956 Ă  2013, l'Ă©cole est colocalisĂ©e avec la mairie. Depuis les annĂ©es 1970, les quatre communes de Mayrac, Creysse, Meyronne et Saint-Sozy, puis celle de Lacave (Lot), ont mutualisĂ© leurs ressources en matiĂšre d'enseignement primaire pour l'accueil de 86 enfants en 2016, et 83 en 2017. Un service de transport scolaire en car est organisĂ© entre les diverses communes. Depuis la rentrĂ©e de , les Ă©lĂšves de ces 5 localitĂ©s sont scolarisĂ©s dans un nouveau groupe scolaire intercommunal primaire, d'une capacitĂ© d'accueil de 100 Ă©lĂšves et de 4 classes, situĂ© Ă  Saint-Sozy[103] - [104] - [105]. Emmanuel Macron, prĂ©sident de la RĂ©publique, visite l’école le [106].

    Mayrac dĂ©pend de la circonscription de l'Éducation nationale de Gourdon[107].

    Pour l'enseignement secondaire, la carte scolaire lotoise établie en 2016 prévoit la scolarisation des élÚves sur la commune de Souillac, respectivement au collÚge Le Puy d'Alon[108], et pour le lycée, au lycée polyvalent Louis Vicat pour l'enseignement général et technologique, et au lycée hÎtelier Quercy Périgord pour l'enseignement professionnel[109].

    En 2019, 21% de la population non scolarisée de la commune ne possÚde aucun diplÎme, prÚs d'un tiers dispose d'un diplÎme professionnel et plus des deux cinquiÚmes (en augmentation) ont un diplÎme de niveau baccalauréat ou supérieur[Insee 6].

    Distribution de la population non scolarisée de Mayrac en fonction du plus haut diplÎme détenu, en 2019.
    Aucun diplÎme Brevet des collÚges CAP et BEP Baccalauréat et Brevet professionnel DiplÎme de l'enseignement supérieur
    Mayrac 21,3 % 4,7 % 32 % 22,2 % 20 %
    Sources des données : Insee.

    Manifestations culturelles et festivités

     cour de l'école avec au rez-de-chaussée une ancienne salle de classe transformée en salle polyvalente
    La salle des fĂȘtes, intĂ©grĂ©e dans le bĂątiment de l'ancienne Ă©cole.

    La commune s'est dotĂ©e d'une salle des fĂȘtes mise Ă  la disposition des associations ou des particuliers mayracois ou extĂ©rieurs Ă  la commune[110]. Cinq associations Ă  caractĂšre culturel ont leur domiciliation administrative Ă  Mayrac : un comitĂ© des fĂȘtes, deux associations de chasse, un club de thĂ©Ăątre et un club des aĂźnĂ©s[111]. Le comitĂ© des fĂȘtes organise chaque annĂ©e une fĂȘte votive qui prend place autour du premier weekend de juillet. Le comitĂ© porcin du Lot organise depuis 2017 sa FĂȘte du cochon le dernier vendredi de juillet Ă  Mayrac[112] - [113], en 2019, pour sa 17e Ă©dition, prĂšs de 1 000 personnes ont participĂ© Ă  cette manifestation[114]. Par ailleurs, plusieurs soirĂ©es Ă  thĂšme sont organisĂ©es durant l'annĂ©e[115].

    Bonhomme de 3 mĂštres de haut fait de bottes et de balles rondes de paille annonçant la fĂȘte de la terre des 11 et 12 aoĂ»t.
    Bienvenue Ă  Mayrac pour la FĂȘte de la terre, aoĂ»t 2018.

    Du au , Mayrac a accueilli la 23e Ă©dition de la FĂȘte de la Terre organisĂ©e pour la seconde fois en 4 ans par les Jeunes agriculteurs du Lot au Pigeon [116] - [117], au cours de laquelle se sont dĂ©roulĂ©s : les championnats de France de tonte de moutons (tonte Ă  la machine, tonte aux forces, tri de toisons de laine), qualificatifs pour les championnats du monde de 2019 en France[118] - [119], le Tournoi des 6 Nations de tonte, et le concours dĂ©partemental de labour[120]. La manifestation a rassemblĂ© 8 000 visiteurs et 150 tondeurs tandis que les tondeurs locaux se sont illustrĂ©s avec les titres de champions de France de LoĂŻc Leygonie (Cuzance) en tonte Ă  la machine et de LoĂŻc Jauberthie (Mayrac) en tonte aux forces[121] - [122]. Ce dernier est par ailleurs vainqueur de plusieurs concours de tonte aux forces en France (catĂ©gorie senior) et en Nouvelle-ZĂ©lande (catĂ©gorie junior)[123].

    Santé

    Il n'y a pas de professionnel de santé ni d'établissement de santé à Mayrac. Le centre de secours desservant est celui de Souillac. Les cabinets médicaux, cabinets dentaires et les pharmacies de proximité sont situés à Souillac[124] et Martel[125]. Des cabinets para-médicaux sont présents aussi dans ces villes ainsi qu'à Saint-Sozy[126].

    Les hÎpitaux et cliniques médico-chirurgicales de proximité sont à Brive-la-Gaillarde et Gourdon.

    En 2020, pour faire face Ă  la crise liĂ©e Ă  la pandĂ©mie de covid-19, la commune de Mayrac se mobilise en mettant Ă  la disposition de Cauvaldor des locaux communaux pour crĂ©er avec la participation de l'atelier couture de la vallĂ©e des Rocs, un atelier de confection de masques de protection faciale dans lequel des bĂ©nĂ©voles locales confectionnent jusqu'Ă  400 masques par jour [127] - [128] - [129].

    Sports

    grand panneau explicatif pour les randonneurs, comportant la carte détaillée de tous les chemins de randonnée balisés par l'association Vallée des Rocs
    Au Pouzadou, l'ensemble des sentiers pédestres gérés par Vallée des Rocs, Saint-Sozy (Lot, France).

    Il n'y a pas de club ou d'association sportive ayant leur siĂšge Ă  Mayrac, hormis les deux associations de chasse. L'office dĂ©partemental du tourisme du Lot a balisĂ© un circuit de randonnĂ©e largement consacrĂ© Ă  la commune de Mayrac, dĂ©nommĂ© « À la dĂ©couverte des chĂąteaux du causse de Martel »[130], ainsi qu'un circuit de randonnĂ©e Ă©questre de 5 jours dĂ©nommĂ© « À cheval dans la vallĂ©e de la Dordogne » qui longe la commune au sud-est[131]. De plus, Mayrac participe avec les cinq communes voisines Ă  la vie de l'association « VallĂ©e des Rocs »[132], dont le siĂšge est Ă  Saint-Sozy, qui gĂšre 120 km de sentiers pĂ©destres entre causse et vallĂ©e de la Dordogne. Le circuit balisĂ© dit de la « Grande boucle », long de 60 km, traverse la commune depuis le Pech Touloumo jusqu'Ă  la D 33 en passant par le bourg, le Pouzadou et le Pit[133].

    MĂ©dias

    L'actualitĂ© de Mayrac est couverte par deux journaux. D'une part, La DĂ©pĂȘche, grand quotidien rĂ©gional, au moyen des correspondants locaux du bureau de Souillac. Le plus illustre de ces correspondants Ă©tant le mayracois RenĂ© Yronde[134] qui a ƓuvrĂ© pendant prĂšs de 50 ans. Et d'autre part, La Vie Quercynoise, hebdomadaire imprimĂ©[135], et son Ă©dition en ligne sur ActuLot[136] lequel traite aussi de sujets en relations avec Mayrac.

    La municipalité édite depuis 1995 un journal municipal intitulé Mayrac Aujourd'hui, distribué gratuitement dans tous les foyers et dont les parutions récentes sont disponibles sur le site web de la mairie.

    Culte catholique

    Le territoire de la commune dĂ©pend du « groupement paroissial de Martel et Cressensac », au sein du « doyennĂ© de CĂšre Dordogne », lui-mĂȘme partie du diocĂšse de Cahors[137]. À Mayrac, le lieu de culte de ce groupement paroissial est l'Ă©glise Saint-Martin ; en 2019 la messe dominicale y est cĂ©lĂ©brĂ©e une fois par mois, gĂ©nĂ©ralement le premier samedi[138].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2015, le revenu disponible mĂ©dian par unitĂ© de consommation est de 19 997 € pour les 104 mĂ©nages fiscaux de la commune (regroupant 243,5 personnes), pour mĂ©moire il Ă©tait en 2013 de 20 175 € pour les 107 mĂ©nages fiscaux de la commune (regroupant 249 personnes)[Insee 7].

    Emploi

    En 2015, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  158 personnes, parmi lesquelles on compte 80,7 % d'actifs dont 71,3 % ayant un emploi et 9,3 % de chĂŽmeurs[Insee 8]. Depuis 2010, le taux de chĂŽmage communal est infĂ©rieur Ă  celui de la France[139].

    On compte alors 51 emplois dans la commune, contre 44 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 115, l'indicateur de concentration d'emploi est de 44,7 %, ce qui signifie que la commune offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[Insee 9].

    Entreprises et commerces

    Au , la commune accueille 33 établissements actifs, dont 13 dans le domaine de l'agriculture-sylviculture, 7 dans le secteur industriel, 3 dans la construction, 5 dans le commerce, 2 dans l'immobilier, 2 dans les activités spécialisées et de services et 1 dans l'administration, l'enseignement et l'action sociale[Insee 10].

    Agriculture

    image montrant un bĂątiment cylindrique rĂ©cent surmontĂ© d'une coupole qui est le cƓur de l'unitĂ© de fabrication de mĂ©thane
    Unité de méthanisation des effluents d'élevage au Garrit-Bas.

    L'Ă©volution de l'agriculture entre 1988 et 2020, montre un secteur toujours en mutation, mĂȘme si cette activitĂ© est encore importante au sein de la commune, puisqu'elle reprĂ©sente 39 % des entreprises ; ainsi les exploitations ont vu leur nombre diminuer de 50 % sur la pĂ©riode[Note 12] - [140] :

    Évolution de l’agriculture à Mayrac (46) entre 1988 et 2020.
    1988 2000 2010 2020
    Nombre d’exploitations 28 23 17 13
    Équivalent UnitĂ© de travail annuel 59 27 27 14
    Surface Agricole Utilisée (SAU) (ha) 513 452 488 434
    Cheptel (nombre de tĂȘtes de gros bĂ©tail) 1201 1256 1157 1060
    Terres labourables (ha) 354 351 342
    Superficie moyenne d'une exploitation (ha) 18,3 19,7 28,7 31

    La production agricole de la commune soutient l'élevage local, producteur de canards gras, agneaux fermiers du Quercy (IGP et Label Rouge)[141] de la race Causse du Lot, porcs au grain du Sud-Ouest (IGP-2013- Label Rouge)[142] - [143], noix (Mayrac est dans l'aire d'implantation de l'AOC 2002 et de l'AOP 2007 de la Noix du Périgord), chÚvres dont le lait entre dans la fabrication du Rocamadour (AOC-1995). Mayrac est enfin dans la zone d'appelation du Bleu d'Auvergne, fromage persillé au lait de vache (AOC-1975, AOP-1996)[144].

    Depuis , la SARL Le Garrit Environnement Energie (LG2E) exploite une unitĂ© de mĂ©thanisation agricole sur la commune de Mayrac. Cette installation a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  cĂŽtĂ© d'un Ă©levage porcin et des serres horticoles d'un groupement agricole familial. La proximitĂ© de ces diffĂ©rentes unitĂ©s permet : d’une part, de valoriser le lisier de l’élevage par mĂ©thanisation pour produire de l’énergie Ă©lectrique et de la chaleur par cogĂ©nĂ©ration, et d’autre part de valoriser la chaleur produite pour chauffer les serres et la nurserie de la porcherie[145]. Deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux, un provisoire en 2011[146] puis un dĂ©finitif le [Note 13], autorisent une exploitation de 30 tonnes de biodĂ©chets par jour. Un projet d’extension de l'activitĂ© Ă  60 tonnes de biodĂ©chets par jour est dĂ©posĂ© le . L'enquĂȘte publique est close par un avis favorable[147] ; dans un contexte local dĂ©gradĂ© par le projet contestĂ© de Bioquercy[148]. L'autorisation d'exploitation pour le traitement de 60 tonnes/jour de biodĂ©chets est donnĂ©e par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , modifiĂ© par arrĂȘtĂ© du [149] - [150].

    En 2018, un magasin de produits fermiers locaux, proposĂ©s en circuit court, a ouvert sur la D 15 entre le Pigeon et Saint-Sozy. Attenant Ă  une salle de dĂ©coupe, le Cass’Dale propose les produits du GAEC du Bourg, de Mayrac, et de quelques exploitations avoisinantes : viande de porc, noix et cerneaux, huile de noix, pintades et poulets Ă©levĂ©s en plein air, miel de Saint-Germain-du-Bel-Air, biĂšres de Martel, pain de Creysse, lĂ©gumes de Souillac, conserves de Gignac, crĂšmes chocolatĂ©es au lait de chĂšvre et yaourts bio de Lachapelle-Auzac, Rocamadours fermiers de Saint-Sozy, mais aussi foies gras cuisinĂ©s, canard et charcuteries locales, jus de fruits et vins du Lot, etc[151] - [152].

    Industrie et artisanat

    En dehors des entreprises du secteur agricole, le tissu économique de la commune est constitué par l'artisanat (antiquités, poterie, espaces verts et paysagistes), les services à domicile, les travaux publics et bùtiments, et un garage de réparation automobile et agricole[153].

    Tourisme

    Mayrac est membre de l'office de tourisme « VallĂ©e de la Dordogne »[154] qui, depuis 2016, regroupe 148 communes constituant le plus grand office de tourisme de France[155].

    En 2018, l'hĂ©bergement touristique proposĂ© sur Mayrac se rĂ©partit entre deux Ă©tablissements offrant des chambres d'hĂŽtes, six gĂźtes[156] - [154] - [157], et un camping 3 Ă©toiles (comportant 51 emplacements et offrant aussi des gĂźtes et chalets)[158] - [Insee 11].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments remarquables

    La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[159] et un autre répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[160]. Par ailleurs, elle ne compte aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[161] ni à l'inventaire général du patrimoine culturel[162].

    Le chĂąteau de Mayrac date du XVe siĂšcle. SituĂ© au centre du bourg, face Ă  l'Ă©glise, il comprend deux corps de logis formant Ă©querre et une tour ronde Ă  demi engagĂ©e reliant ces corps. L'entrĂ©e se fait au bas de la tour par une porte aux montants moulurĂ©s, surmontĂ©e d'une accolade et d'un fronton dont les armoiries ont Ă©tĂ© mutilĂ©es. Les ouvertures sont en accolades ou Ă  meneaux. L'escalier Ă  vis de la tour dessert les trois Ă©tages. La vaste salle du premier Ă©tage comporte une cheminĂ©e dont le manteau est sculptĂ© de trois Ă©cus, dont au centre les armoiries des Luquet (d'azur, au loup rampant de sable, au chef cousu de gueules, chargĂ© de trois Ă©toiles d'or)[C 7]. Ses façades et toitures sont inscrites par arrĂȘtĂ© du Ă  l'inventaire des monuments historiques[163].

    L'Ă©glise paroissiale est sous le vocable de saint Martin, elle dĂ©pendait de Souillac[164]. Le bĂątiment primitif roman et rectangulaire (peut-ĂȘtre du XIIe siĂšcle) comprenait deux travĂ©es avec chevet plat[C 8]. Dans les pouillĂ©s les plus anciens, le prieurĂ© et l'Ă©glise de Mayrac apparaissent en taxation dĂšs 1526. PassĂ© le portail, se trouve un palier surĂ©levĂ© par rapport au sol de l'Ă©glise. L'ancienne table de communion, Ɠuvre de la famille Luquet du Chaylar, a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e pour former la balustrade du palier. Au XVe siĂšcle, une troisiĂšme travĂ©e fut ajoutĂ©e au levant de mĂȘme qu'une chapelle seigneuriale au nord, dont la clĂ© de voĂ»te, comme celle du chƓur, porte les armoiries des Luquet. Le mur pignon porte deux ouvertures campanaires munies de cloches respectivement de 400 et 250 kg, fondues en 1804 en remplacement de celles dĂ©truites en 1796[C 9]. Le portail en bois date de 1775[C 9]. Le vitrail du chƓur est l'Ɠuvre de Georges-Émile Lebacq ; rĂ©alisĂ© en 1942, il a Ă©tĂ© offert par la Jeunesse agricole catholique de Mayrac. Une chapelle a existĂ© au Pigeon vers 1500, mais il n'en reste aucune trace[164]. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral de la rĂ©gion Occitanie[165].

    Monuments mémoriaux

    Plaque blanche portant en bleu la photo du couple Grandou jeunes, les logos de Mayrac et du Comité français Yad Vashem et une exhortation des passants à se souvenir.
    Plaque sérigraphiée apposée sur la mairie de Mayrac honorant la mémoire de Marcellin et Lucie Grandou

    Mayrac comporte deux monuments faisant mĂ©moire. D'une part le monument en mĂ©moire des 19 morts de la PremiĂšre Guerre mondiale dont la construction a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© par le conseil municipal en 1922 alors mĂȘme que Mayrac n'est pas Ă  l'Ă©poque une commune (les deux sections de Mayrac et du Pigeon Ă©tant alors partie de Saint-Sozy)[55]. D'autre part la plaque apposĂ©e en 2019 par le ComitĂ© français pour Yad Vashem en mĂ©moire de Marcellin et Lucie Grandou, Justes parmi les Nations de Mayrac. Celle-ci est fixĂ©e sur la façade de la mairie Ă  l'entrĂ©e du bourg[166].

    Autres lieux et monuments

    Les monolithes du Pigeon[Note 14] et de Lascoux (lieu-dit la Pierre PlantĂ©e[Note 15]) sont situĂ©s sur un itinĂ©raire antique passant par ces deux hameaux, dĂ©couvert et dĂ©crit par Armand VirĂ© en 1925. Sur ce chemin qui pourrait ĂȘtre partie de la route antique de Rodez Ă  PĂ©rigueux, et traversait la Dordogne au guĂ© de Blanzaguet, trois bornes de pierres de 1,75 m et 1,9 m de haut pour un diamĂštre de 0,82 m sont dressĂ©es dont deux Ă  Mayrac, et la troisiĂšme Ă  Rignac (commune de Cuzance). Elles ressemblent Ă  des milliaires romains[167] - [168] mais leur intervalle variable (1650 et 1 675 m) ne correspond ni Ă  un mille romain, ni Ă  une lieue gauloise. Il pourrait s'agir de marques de limites entre communautĂ©s paroissiales anciennes car elles se trouvent toutes Ă  un point de jonction de trois communes[169]. Elles sont communĂ©ment appelĂ©es « Pierres plantĂ©es ».

    La motte mĂ©diĂ©vale du Pigeon-Haut[Note 16] - [170] - [171] est situĂ©e stricto sensu sur le territoire souillaguais, tandis que le puits et la mare qui la desservaient sont mayracois, sur un point culminant Ă  249 m, et Ă  l'entrĂ©e du chemin du Pigeon Ă  Pinsac qui suit la ligne de crĂȘte et qui est bordĂ© par les pierres plantĂ©es sus-nommĂ©es. L'ensemble forme un tertre entourĂ© d'un fossĂ©, le premier Ă©tant obtenu par l'amoncellement de terre rĂ©cupĂ©rĂ©e du second. Le tout de forme ovoĂŻde mesure 42 Ă— 28 m, orientĂ© nord-sud. Scientifiquement fouillĂ©e en 1997, un trĂšs important matĂ©riel archĂ©ologique y a Ă©tĂ© rĂ©coltĂ© (plus de 9 000 tessons de cĂ©ramiques, 6 pointes de fer de trait Ă  douille, une pointe de flĂšche Ă  douille, une fusaĂŻole, une houe, une clĂ© forĂ©e, de la quincaillerie en mĂ©tal, un Ă©peron Ă  molette, des objets de parure et de toilette, des objets de jeu, etc.) ainsi qu'une monnaie datant de la premiĂšre moitiĂ© du XIIIe siĂšcle. Les essais d'interprĂ©tation de ce site sont dĂ©licats. Jean-Pierre Girault et Pierre Billiant[171] penchent pour une construction de l'abbaye de Souillac visant Ă  protĂ©ger ses intĂ©rĂȘts (partie du Pigeon et tutelle de l'Ă©glise de Mayrac), sur un sommet dominant la cuvette.

    La grange de Lascoux et sa charpente en carĂšne, dite Ă  la Philibert Delorme, date de 1846 et a sans doute Ă©tĂ© remaniĂ©e par la suite[172]. La grange fait partie d'une ferme Ă  logis et grange dissociĂ©s. Sa structure de plain-pied, avec trois ouvertures en façade et une organisation intĂ©rieure en travĂ©es, est de type limousin. Elle permettait de dĂ©charger les gerbes et le foin dans le comble tout en donnant accĂšs aux crĂšches oĂč se rĂ©partissent les Ă©tables. Sa charpente est formĂ©e de couples de chevrons-arbalĂ©triers courbes, en planches de peuplier assemblĂ©es en quinconce par des chevilles, et ennoyĂ©s en pied dans la maçonnerie des surcroĂźts. Ces couples portent directement le voligeage sans l'intermĂ©diaire de liernes. Le comble a probablement Ă©tĂ© entiĂšrement reconstruit Ă  l’époque de la diffusion massive de l’ardoise. Avant sa restauration en 2016, des piĂšces moisĂ©es avaient Ă©tĂ© rapportĂ©es et modifiaient le galbe initial ainsi que la ligne de faĂźtage[172]. La restauration de 2016, effectuĂ©e avec le soutien du dĂ©partement[173], a permis de restituer le dispositif d'origine et d'amĂ©liorer la structure de la «lucarne feniĂšre»[Note 17].

    Patrimoine culturel

     deux brebis typiques de la race caussenarde avec leurs toison noire autour des yeux faisant penser Ă  des lunettes
    Caussenard, agneau et brebis du Lot.

    Sise dans le Haut-Quercy, Mayrac se trouve à la limite nord de l'aire du dialecte languedocien de la langue occitane, encore trÚs parlé au milieu du XXe siÚcle.

    Sa gastronomie est celle du Quercy, faite de canards gras, foie gras, rillettes de canard et d'oie, confits, agneau fermier du Quercy de la race Causse du Lot[175], porc au grain du Sud-Ouest[143], truffes noires du Périgord, cÚpes, noix, cabécous de Rocamadour, mique, tourain, chabrot, eau de vie de prune, etc.

    Patrimoine naturel

     paysage pris sur le cÎté de l'église montrant que Mayrac domine la vallée de la Dordogne
    Balcon sur la vallée de la Dordogne depuis l'église de Mayrac, au fond Saint-Sozy.

    Mayrac est incluse dans l'aire de transition de la plus grande rĂ©serve de biosphĂšre de France, le « Bassin de la Dordogne »[176]. Par ailleurs, elle est limitrophe de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) des « Coteaux de Creysse »[177] qui affleure la commune de Mayrac au niveau de la route D 33 ; et enfin de la zone de la « VallĂ©e de la Dordogne quercynoise » du rĂ©seau Natura 2000[178].

    Du point de vue floristique et faunistique, l'inventaire du patrimoine naturel connu de la commune (observations faites entre 1985 et 2012)[179], recense 43 espĂšces, dont 40 espĂšces indigĂšnes et 3 espĂšces introduites envahissantes. Ces derniĂšres sont le frelon asiatique, le cerf sika et le groseillier Ă  grappes. Parmi les espĂšces indigĂšnes recensĂ©es il n'y a que deux espĂšces animales ; le chevreuil europĂ©en et le cerf Ă©laphe.

    Les 38 taxons vĂ©gĂ©taux indigĂšnes recensĂ©s sont : Érable champĂȘtre, Gouet d'Italie ou Pied-de-veau, FougĂšre femelle (Polypode femelle), LaĂźche des bois, Charme, Cornouiller sanguin, Noisetier, AubĂ©pine Ă  un style (Épine blanche), Gaillet croisette, Sceau de Notre Dame (Dioscoreaceae), FougĂšre mĂąle, Bonnet-d'Ă©vĂȘque (Fusain d'Europe), FrĂȘne commun, Gaillet gratteron, Herbe Ă  Robert, BenoĂźte commune, Lierre terrestre, Lierre grimpant, Houlque molle, TroĂšne, ChĂšvrefeuille des bois, Lysimaque des bois, Myosotis faux scorpion, Grande ListĂšre, Peuplier noir, Merisier vrai, FougĂšre aigle, Renoncule des bois, Rosier des champs, Ronce commune, Petit houx, Sureau noir, Scrophulaire noueuse, Stellaire holostĂ©e, Petit Orme, Grande ortie, Vesce des haies, Vigne cultivĂ©e.

    Par ailleurs, les prĂ©sences de l'Orchis tachetĂ© (Dactylorhiza maculata subsp. maculata) et de la Pulmonaire Ă  longues feuilles (Pulmonaria longifolia) ont Ă©tĂ© signalĂ©es en 2003 le long de la D 33, prĂšs du gouffre de las Aydes[180]. Mais l’orchidĂ©e commune Ă  Mayrac, et sur le Causse, reste l’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis, cf. image).

    petite orchidĂ©e mauve dont l’inflorescence composĂ©e de trĂšs petites fleurs prend la forme d’une petite pyramide.
    Orchis pyramidal, trĂšs commune sur les Causses du Quercy, ici Ă  la limite entre Mayrac et Baladou.

    Aucune espÚce menacée, animale ou végétale, n'est présente sur le territoire communal[179].

    Personnalités liées à la commune

     portrait du poĂšte Mathieu Clavel
    Mathieu Clavel dit Clavel d'Haurimonts, poÚte montmartrois né à Mayrac en 1755.
    • Pierre-Joseph de LachĂšze-Murel (1744-1835), Ă©cuyer, dernier seigneur de Murel, Mayrac et Falgairoux, homme politique de la RĂ©volution Ă  la Restauration.
    • Mathieu Clavel dit Alexandre-Mathieu-Victor Clavel d'Haurimonts (1755-1834), successivement professeur, mĂ©decin, comptable aux postes, Ă©crivain et poĂšte montmartrois. Personnage original, il indique, dans le premier de ses deux ouvrages, ĂȘtre nĂ© Ă  Mayrac le [Note 18][182].
    • Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste et post-impressionniste. Il a rĂ©alisĂ© le vitrail « Saint Martin partageant son manteau » du maĂźtre-autel de l'Ă©glise paroissiale.
    • Édouard Laval (1894-1963), grand mutilĂ© de guerre, rĂ©sistant, militant communiste, prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental du Lot Ă  la LibĂ©ration, entrepreneur.
    • Marcellin et Lucie Grandou, Elie et LĂ©a Louradour, rĂ©sistants, Justes parmi les Nations, exploitants agricoles Ă  Mayrac et Saint-Sozy.
    • RenĂ© Yronde (1915-2003), chroniqueur local, instituteur et journaliste local pendant 50 ans[134], ami de Pierre Betz. Il est nĂ© Ă  Mayrac.
    • Patrick Boutot dit Patrick SĂ©bastien (1953), imitateur, humoriste, acteur, rĂ©alisateur, chanteur, auteur-compositeur, Ă©crivain, producteur-animateur. Il a ouvert le restaurant La table au Fou situĂ© au Pigeon-Bas, dont sa mĂšre Ă©tait la gĂ©rante jusqu'Ă  sa retraite.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Mayrac n'a ni blason, ni devise mais s'est dotĂ©e d'un logotype utilisĂ© pour tous les documents et publications de la communication municipale. Ce logotype est rectangulaire, bleu d'azur traversĂ© d'un M blanc surmontant le nom de Mayrac du mĂȘme bleu. Ce logotype n'a toutefois pas Ă©tĂ© dĂ©posĂ© Ă  l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle (INPI) dans la base des marques[183].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    Publications consacrées à Mayrac

    • Jean Calmon, Mayrac en Quercy, Saint Yrieix, FabrĂšgue, , 30 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Fabien Lesage, Journal du cinquantenaire. Notre village de Mayrac, Souillac, Ayrolles, , 57 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • RenĂ© Yronde, MĂ©moires de feu et de glace. Une tendre enfance plutĂŽt rude, , 224 p. (ISBN 978-2-9522507-0-2).

    Publications consacrées au Quercy

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le hameau du Pigeon a toujours été réparti entre plusieurs paroisses, dépendant des seigneuries ou prieurés divers, dont les seigneurs de Mayrac et l'abbaye de Souillac, au gré des aléas de l'histoire[24]. Il est toujours à cheval sur les communes de Souillac, Mayrac, Lachapelle-Auzac et Baladou. Un glissement toponymique est intervenu au cours du XXe siÚcle. Alors que le hameau historique est dorénavant dénommé le Pigeon-Haut ; le hameau dénommé le Débat et des constructions avoisinantes sont dorénavant dits le Pigeon-Bas. Tel n'était pas le cas jusqu'au XIXe siÚcle comme le montrent les feuilles du cadastre napoléonien de 1830[25] (il faut préciser néanmoins qu'au XVIIIe siÚcle les cartes de Cassini portent la mention unique « le Pigeon » entouré des mots Haut et Bas sans qu'il soit possible de situer ces lieux[26].
    4. Ernest NĂšgre (1907-2000) considĂšre que ce suffixe a principalement Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  des noms de personnes ou de divinitĂ© et a, parfois seulement, Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  des noms communs[39], en cela il s’oppose Ă  Michel Roblin (1910-1998) qui rejette l'idĂ©e selon laquelle les toponymes avec ce suffixe sont principalement formĂ©s Ă  partir des noms de propriĂ©taires, mais qu'il faut aussi considĂ©rer l'apport de noms communs de relief, paysage, etc.[40].
    5. Annet de la Tour est le fondateur de la branche cadette de la Maison de La Tour d'Auvergne, devenu vicomte de Turenne par mariage, il est le trisaïeul d'Henri de la Tour d'Auvergne vicomte de Turenne, devenu prince de Sedan et duc de Bouillon par mariage, et donc le quadrisaïeul du Maréchal Henri de La Tour d'Auvergne dit Turenne.
    6. NĂ© Ă  Estivals (CorrĂšze) en 1917, dans une famille de douze enfants, ses parents sont cheminots et il est trĂšs jeune quand sa famille emmĂ©nage au Pigeon oĂč sa mĂšre devient garde-barriĂšre. RĂ©fractaire du STO, il se cache avec son frĂšre RenĂ© et un troisiĂšme comparse dans la ferme Clavel au Pigeon-Haut[58], chez Marie Chapelle veuve Clavel, lĂ  mĂȘme oĂč 150 ans plus tĂŽt se cachait Pierre Calmels le curĂ© rĂ©fractaire de Mayrac[L 4]. De lĂ , il va progressivement constituer et commander un maquis FTP, puis une compagnie FFI qui atteint en 1944, l'effectif de 140 hommes et participe Ă  la libĂ©ration du Lot puis de Toulouse[57]:118. Il fait ensuite une carriĂšre de garagiste Ă  Saint-Sozy et enfin de concessionnaire Ă  Souillac oĂč il meurt en 2018[58].
    7. Président du Comité départemental de Libération du Lot[69], il est ensuite conseiller général de Souillac, et candidat malheureux à la députation[65].
    8. Historien et amateur d'art, il est membre correspondant de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes du Lot dĂšs 1931[71]. Il Ɠuvre Ă  la restauration et au classement aux monuments historiques de ses Ă©glises ce qu'il obtient pour l'Ă©glise Saint-Germain de Creysse en 1949, et ne cesse de se soucier de leur embellissement[72]. Son oeuvre est saluĂ© en 1959 par l'attribution du diplĂŽme d'honneur des Amis de la plus belle France[73] dĂ©cernĂ© par la Ligue urbaine et rurale.
    9. La « capacitĂ© d'autofinancement » (CAF) est l’excĂ©dent dĂ©gagĂ© en fonctionnement. Cet excĂ©dent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dĂ©penses d’équipement. Ce montant reprĂ©sente le financement disponible de la commune[93].
    10. Communes de 250 Ă  500 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. On peut constater une différence entre les données fournies par l'Insee et par le ministÚre de l'Agriculture ; en cause, une définition plus restrictive de l'exploitation agricole par le ministÚre de l'Agriculture (attribution obligatoire d'un numéro de SIRET).
    13. ArrĂȘtĂ© du prĂ©fet du Lot en date du , insĂ©rĂ© dans le recueil des actes administratifs de 2013 en cours de publication au .
    14. Les coordonnĂ©es du monolithe du Pigeon sont : 44° 54â€Č 20″ N, 1° 31â€Č 24″ E.
    15. Les coordonnĂ©es du lieu-dit la Pierre PlantĂ©e sont : 44° 53â€Č 26″ N, 1° 31â€Č 09″ E.
    16. Les coordonnĂ©es de la motte mĂ©diĂ©vale sont : 44° 54â€Č 09″ N, 1° 31â€Č 13″ E.
    17. Lucarne par oĂč l'on peut faire passer le foin dans la feniĂšre, c'est-Ă -dire le grenier (ou comble) rĂ©servĂ© Ă  cet effet[174].
    18. Il y a dĂ©bat sur son lieu de naissance, car sa fiche au Fichier Bossu de la franc-maçonnerie le fait naĂźtre Ă  Souillac en 1757[181], or il y a bien dans le registre des baptĂȘmes, mariages et sĂ©pultures de la paroisse de Mayrac (cote 4E272, page 115) en date du un acte de baptĂȘme de Mathieu Clavel, nĂ© au Pigeon la veille , et lui-mĂȘme Ă©crit dans un acrostiche ĂȘtre nĂ© Mathieu.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

      Site web de l'Insee

      1. « Commune de Mayrac (46337) commune actuelle », (consulté le ).
      2. « Base des zones d'emploi », (consulté le ).
      3. LOG T2 - Catégories et types de logements.
      4. LOG T5- Résidences principales en 2015 selon la période d'achÚvement.
      5. LOG T7- RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
      6. FOR T2 - DiplÎme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2019.
      7. REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2015.
      8. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
      9. EMP T5 - Emploi et activité.
      10. DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2020.
      11. TOU T2 - Nombre et capacité des campings.

      Mayrac en Quercy

      • Ouvrage de Jean Calmon (cf. Bibliographie),
      1. p. 14-15.
      2. p. 23.
      3. p. 28.
      4. p. 18.
      5. p. 11.
      6. p. 30.
      7. p. 19-20.
      8. p. 13.
      9. p. 16.

      Journal du cinquantenaire

      • Ouvrage de Fabien Lesage (cf. Bibliographie),
      1. p. 18.
      2. p. 25.
      3. p. 26.
      4. p. 27.
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      6. p. 30.
      7. p. 43.
      8. p. 46.
      9. p. 43,49.
      10. p. 31.
      11. p. 36.

      Autres sources

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      2. Carte IGN sous GĂ©oportail
      3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
      4. Jean-Guy Astruc, « Géologie », sur le site de l'association Quercy.net, (consulté le ).
      5. Jean-Guy Astruc, AndrĂ©e Lefavrais-Raymond, Carte gĂ©ologique de France (1/50 000), feuille Souillac (809), OrlĂ©ans, BRGM, 1995.
      6. Jean-Guy Astruc, René Cubaynes et al., Notice explicative, Carte géologique de France (1/50000), feuille Souillac (809), Orléans, BRGM, , 76 p. (ISBN 2-7159-1809-7, lire en ligne), p. 19,25,30,46,49.
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        .
      36. (ln) Etienne Baluze, Historiae Tutelensis, vol. Libri tres, Paris, , 922 p. (lire en ligne), p. 333-339.
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      38. Edmond Albe, « Titres et documents concernant le Limousin et le Quercy du temps des Papes d’Avignon d’aprĂšs les archives du Vatican : Les comptes de Jean de Cavagnac. L'exercice du droit de dĂ©pouille sur les biens d'un Ă©vĂȘque de Tulle », Bulletin de la SociĂ©tĂ© scientifique historique et archĂ©ologique de la CorrĂšze,‎ , p. 276 (lire en ligne).
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