Diocèse de Cahors
Le diocèse de Cahors (en latin : Dioecesis Cadurcensis ; en occitan : diocèsi de Caors) est un diocèse de l'Église catholique en France.
Diocèse de Cahors (la) Dioecesis Cadurcensis | |
Cathédrale Saint-Étienne de Cahors. | |
Pays | France |
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Église | catholique |
Rite liturgique | romain |
Type de juridiction | diocèse |
Création | IIIe siècle |
Affiliation | Église catholique en France |
Province ecclésiastique | Toulouse |
Siège | Évêché de Cahors 73, cours de la Chartreuse 46000 Cahors |
Diocèses suffragants | aucun |
Conférence des évêques | Conférence des évêques de France |
Titulaire actuel | Laurent Camiade |
Langue(s) liturgique(s) | français |
Calendrier | grégorien |
Territoire | Lot |
Population totale | 176 562 (2009) |
Site web | site officiel |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Histoire
Érigé dès le IIIe siècle, il est le diocèse historique du Haut-Quercy, pays traditionnel de l'ancienne province de Haute-Guyenne. En 1676, il devient suffragant de l'archidiocèse métropolitain d'Albi, créé par démembrement de celui de Bourges.
À la suite du concordat de 1801, par la bulle Qui Christi Domini du , le pape Pie VII maintient le siège épiscopal de Cahors et étend le territoire du diocèse qui couvre les trois départements de l'Aveyron, du Lot et du Tarn-et-Garonne.
Le , le siège épiscopal de Montauban est rétabli pour le département de Tarn-et-Garonne.
Par la bulle Paternae charitatis du , Pie VII rétablit le siège épiscopal de Rodez pour le département de l'Aveyron. Le diocèse de Cahors est ainsi réduit au département du Lot. Le diocèse garde la mémoire du missionnaire lazariste saint Jean-Gabriel Perboyre né à Montgesty en 1802 et martyrisé en Chine en 1840.
Depuis 2002, le diocèse devient suffragant de l'archidiocèse métropolitain de Toulouse.
Le siège du diocèse est occupé par Laurent Camiade depuis le [1].
Territoire
Le diocèse de Cahors est composé de cinq doyennés :
- Doyenné de la Basse Vallée du Lot (quatre groupements paroissiaux)
- Montcuq
- Grézels
- Prayssac, Puy-l'EvĂŞque, Luzech
- Catus
- Doyenné de Cahors (huit groupements paroissiaux)
- Doyenné de Cère et Dordogne (cinq groupement paroissiaux)
- Doyenné de Figeac (sept groupements paroissiaux)
- Doyenné du Causse central (trois groupements paroissiaux).
Cathédrale et basilique
La cathédrale majeure est Saint-Étienne de Cahors, du nom du saint patron du diocèse, le protodiacre et protomartyr Étienne.
Le diocèse compte une basilique mineure : la basilique Saint-Sauveur du sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour.
Évêque originaire du diocèse de Cahors
Statistiques
- En 1950, le diocèse comptait 154.500 baptisés pour une population de 155.000 habitants (99,7%), servis par 271 prêtres (260 diocésains et 11 réguliers), 31 religieux et 645 religieuses dans 480 paroisses.
- En 1970, le diocèse comptait 145.000 baptisés pour une population de 151.000 habitants (96%), servis par 201 prêtres (193 diocésains et 8 réguliers), 13 religieux et 358 religieuses dans 405 paroisses.
- En 1999, le diocèse comptait 140.350 baptisés pour une population de 155.813 habitants (90,1%), servis par 110 prêtres (98 diocésains et 12 réguliers), 3 diacres permanents, 12 religieux et 123 religieuses dans 403 paroisses.
- En 2006, le diocèse comptait 144.000 baptisés pour une population de 161.600 habitants (89,1%), servis par 99 prêtres (90 diocésains et 9 réguliers), 1 diacre, 9 religieux et 81 religieuses dans 403 paroisses.
- En 2016, le diocèse comptait 172.300 baptisés pour une population de 183.568 habitants (93,9%), servis par 64 prêtres (57 diocésains et 7 réguliers), 2 diacres, 8 religieux et 88 religieuses[2].
- En juin 2019, deux nouveaux prêtres diocésains sont ordonnés pour le diocèse[3].
Notes et références
- Salle de presse du Saint-Siège, « Mgr Laurent Camiade nommé évêque de Cahors », sur press.vatican.va, (consulté le )
- Annuaire pontifical
- Ordinations presbytérales du 30 juin 2019
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la religion :
- « Cahors, un diocèse marqué par les chemins de Compostelle », Nicolas Senèze, La Croix (10/2015)