Bretenoux
Bretenoux est une commune française située dans le nord-est du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.
Bretenoux | |
La maison des Consuls sur la place des Consuls. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Figeac |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Pierre Moles[1] 2020-2026 |
Code postal | 46130 |
Code commune | 46038 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bretenouvien |
Population municipale |
1 370 hab. (2020 ) |
Densité | 241 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 54âČ 54âł nord, 1° 50âČ 21âł est |
Altitude | 136 m Min. 129 m Max. 245 m |
Superficie | 5,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Biars-sur-CÚre (ville-centre) |
Aire d'attraction | Biars-sur-CÚre - Saint-Céré (commune du pÎle principal) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de CĂšre et SĂ©gala |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la CĂšre, le Mamoul et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e de la CĂšre et tributaires ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Bretenoux est une commune rurale qui compte 1 370 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'agglomération de Biars-sur-CÚre et fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Bretenouviens ou Bretenouviennes.
GĂ©ographie
Bastide située au nord du Lot, prÚs de la limite avec le département de la CorrÚze, dans la vallée de la Dordogne, Bretenoux est collée à la ville de Biars-sur-CÚre. Elle est arrosée par la CÚre et le Mamoul, et traversée par les anciennes routes nationales RN 140 et RN 703. Fondée en 1277 par le puissant seigneur de Castelnau, elle a conservé son plan en damier, sa place et ses couverts, des restes de remparts, et deux belles maisons à tourelles devenues l'une l'hÎtel de ville, l'autre la gendarmerie.
Communes limitrophes
Bretenoux est limitrophe de six autres communes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[8] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă 36 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[17] - [18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e de la CĂšre et tributaires »[20], d'une superficie de 3 031 ha, qui prĂ©sente un intĂ©rĂȘt notable largement liĂ© Ă la prĂ©sence de frayĂšres potentielles pour les poissons migrateurs anadromes (Salmo salar, Petromyzon marinus) ainsi que par la prĂ©sence de la loutre[21].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[22] : la « riviĂšre de la CĂšre et ruisseau d'Orgues » (737 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Cantal, quatre dans la CorrĂšze et neuf dans le Lot[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] :
- le « bassin du Mamoul » (2 278 ha), couvrant 11 communes du département[24] ;
- la « vallée et gorges de la CÚre » (6 777 ha), couvrant 22 communes dont quatre dans le Cantal, six dans la CorrÚze et 12 dans le Lot[25].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Bretenoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Biars-sur-CÚre, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 4 545 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (84,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (54,9 %), zones urbanisĂ©es (23,2 %), prairies (16,2 %), forĂȘts (5,4 %), cultures permanentes (0,3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bretenoux est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la CĂšre et le Mamoul. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1999 et 2018[32] - [29].
Bretenoux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 12,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 681 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 65 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 10 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Saint-Ătienne-CantalĂšs et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[38] et 477 millions de mĂštres cubes[39] - . Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[40]
Toponymie
Le toponyme Bretenoux est issu de Brittanorum villa. Il faut comprendre « le domaine, la propriété, la villa des Bretons »[41].
Histoire
Villefranche
Le nom de Bretenoux apparaßt pour la premiÚre fois dans le cartulaire de l'ancienne abbaye bénédictine de Beaulieu-sur-Dordogne conservé actuellement à la BibliothÚque nationale de France. Ce document permet d'affirmer que Bretenoux existait déjà en l'an 866 sous le nom qu'il porte aujourd'hui. C'était une « villa » c'est-à -dire une réunion de propriétés rurales appartenant à la Centaine d'Excidunum (la centaine était d'une subdivision administrative de la vicomté de Turenne, vicomté qui se situait dans le département actuel de la CorrÚze).
Bretenoux pris de l'importance quand les seigneurs de Castelnau y fondĂšrent une bastide du nom de « Villa franca ad Orlindam ». Le baron GuĂ©rin de Castelnau octroya sa premiĂšre charte en 1277 presque aussitĂŽt aprĂšs sa fondation. Cette charte dĂ©finissait et prĂ©cisait dans un accord mutuel les droits des seigneurs et les obligations des habitants de la Bastide. Ces « innovations » Ă©taient Ă lâĂ©poque considĂ©rĂ©es comme libĂ©rales, abolissant dĂ©finitivement le servage. Selon la charte de 1277 la bastide Ă©tait administrĂ©e par quatre consuls Ă©lus par les habitants pour un an. Ceux-ci prĂȘtaient serment de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts du seigneur et ceux de la ville. Les quatre consuls Ă©taient assistĂ©s de huit conseillers. Tous prĂȘtaient serment au seigneur. Comme marque de leur autoritĂ© les consuls Ă©taient chargĂ©s de la police de la citĂ©, de lever la taille (corvĂ©e peu enviable), de sâassurer du bon Ă©tat des places, des rues, de veiller sur les foires et marchĂ©s, de contrĂŽler les marchands, bouchers, boulangers, tailleurs et autres artisans. Ils assuraient Ă©galement la garde de jour et de nuit des remparts et des portes de la ville. Ils Ă©taient consultĂ©s pour la crĂ©ation des officiers de la baronnie des juges, bayles et sergents.
Le seigneur de Castelnau, ayant Ă cĆur de tenir sa Villefranche bien peuplĂ©e, exemptait ses habitants de tout pĂ©age dans les terres de la baronnie ainsi que pour la traversĂ©e de la CĂšre et la Dordogne ; ils jouissaient des droits de pĂȘche dans les riviĂšres et ruisseaux. Ils pouvaient vendre Ă leur grĂ© les denrĂ©es dont ils disposaient et acheter celles dont ils avaient besoin. La dite charte fut confirmĂ©e et plus ou moins modifiĂ©e en 1314 par Manfred et en 1554 par Jacques tous deux seigneurs de Castelnau.
Vieille ville
De ce qui reste du vieux Bretenoux dont le nom se substitua quelques annĂ©es plus tard Ă Villefranche-dâOrlinde, il nous est facile dâen reconstituer le plan primitif. La ville Ă©tait entourĂ©e de rempart Ă crĂ©neaux, de fossĂ©s destinĂ©s Ă fortifier les dĂ©fenses, le tout formant un quadrilatĂšre de 140 mĂštres de cĂŽtĂ©. Chaque cĂŽtĂ© dans son milieu Ă©tait pourvu dâune porte Ă cintre brisĂ©. De nos jours une de ces portes est toujours visible. Il sâagit de la porte de la Guierle donnant sur la riviĂšre CĂšre. Dans la partie sud du bourg subsistent encore quelques pans de murailles fortifiĂ©es. LâintĂ©rieur de la citĂ© Ă©tait constituĂ© de rues en damier pavĂ©es de galets avec caniveau en leur milieu pour lâĂ©coulement des eaux. Les maisons Ă©taient sĂ©parĂ©es par des venelles ou andrones. La place Ă©tait entourĂ©e de couverts ou porches dont la plus grande partie a Ă©tĂ© conservĂ©e.
Guerre de Cent Ans
Pendant la guerre de Cent Ans, le Quercy fut sous occupation anglaise. En 1360, le baron de Castelnau protesta avec dâautres seigneurs du pays contre cette occupation dĂ©clarant que ses terres dont faisait partie Bretenoux Ă©taient inaliĂ©nables et ne pouvaient ĂȘtre sĂ©parĂ©es de la couronne de France. Lors des guerres de religion, il semblerait que Bretenoux fut Ă©pargnĂ© ce qui ne fut pas le cas de communes voisines grĂące en particulier Ă la diplomatie et au prestige du baron de Castelnau.
Confrérie de pénitents
Il manquerait un chapitre Ă l'histoire de Bretenoux si l'on passait sous silence l'existence de la confrĂ©rie des PĂ©nitents bleus « 1602 - 1875 ». Les confrĂ©ries de pĂ©nitents abondaient jadis en France comme en Espagne et en Italie. Elles rĂ©pondaient aux besoins que ressentait la chrĂ©tientĂ© de sâunir dans le malheur pour implorer Dieu et mĂ©riter sa misĂ©ricorde.
PĂ©nĂ©trĂ©es de l'esprit de l'Ăvangile mais laĂŻques et indĂ©pendantes (lâĂ©vĂȘque n'avait quâĂ approuver le statut ou rĂšglement) elles sâadministraient ensuite elles-mĂȘmes. Dans la paroisse elles ne seront pas une entrave mais plutĂŽt un auxiliaire puissant pour le clergĂ© qui pourra compter sur leur dĂ©vouement. Une chapelle leur fut consacrĂ©e. Cette chapelle dont la façade principale donnait sur la place des Consuls fut dĂ©truite en 1920.
Accident de 1749
En 1749 la commune fut endeuillĂ©e par un accident. Ă cette Ă©poque la liaison rive droite et rive gauche de la riviĂšre CĂšre Ă©tait assurĂ©e par bac. Des personnes de communes voisines venues assister Ă lâoffice du dimanche avaient pris place sur « le plus grand vaisseau du port quand celui-ci par un triste accident coula Ă fond ». Sept ou huit personnes furent sauvĂ©es et prĂšs d'une centaine pĂ©rirent noyĂ©es.
De la RĂ©volution Ă nos jours
Sous la RĂ©volution, Bretenoux devint chef-lieu de canton du district de Saint-CĂ©rĂ© puis de lâarrondissement de Figeac. De 1789 Ă nos jours plusieurs faits plus ou moins importants se rattachent Ă lâhistoire locale. En 1848 le rĂ©volutionnaire et socialiste Louis Auguste Blanqui traquĂ© par toutes les polices se rĂ©fugia Ă Bretenoux oĂč grĂące Ă la complicitĂ© dâun habitant le docteur Lacambre il rĂ©ussit Ă Ă©chapper aux gendarmes avant de se faire reprendre. Il est Ă noter Ă©galement la venue Ă Bretenoux de Pierre Loti qui dans son adolescence venait passer ses vacances chez son « oncle du Midi » et dont il relate son sĂ©jour dans Le roman dâun enfant. En 1891 est inaugurĂ©e la gare de Bretenoux - Biars sur une portion de la ligne de chemin de fer reliant Aurillac Ă Saint-Denis prĂšs Martel (combinaison des lignes de Souillac Ă Viescamp-sous-JallĂšs et de Figeac Ă Arvant). Ce service de transport fut complĂ©tĂ© Ă partir de 1907 par la ligne des Tramways du Quercy, reliant cette gare Ă la ville de Saint-CĂ©rĂ©.
Comme dans les campagnes, lors de la guerre de 1914-1918 de nombreux jeunes hommes de la commune furent tués au cours des combats.
La débùcle de 1940 amena sur son territoire une forte colonie de Lorrains et de Polonais.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune subit la rĂ©pression nazie du « rĂ©giment SS Der FĂŒhrer », appartenant Ă la 2e division SS Das Reich. Depuis le au matin, 27 maquisards avaient barrĂ© le pont sur la CĂšre avec d'Ă©normes troncs d'arbres. Le , les Allemands attaquent et utilisent leur artillerie[42]. Au cours des combats qui sâensuivirent 19 maquisards trouvĂšrent la mort ainsi que 13 victimes civiles.
Contrairement Ă ce qui est communĂ©ment admis, cette division quitta ses cantonnements le non pour rejoindre Ă marche forcĂ©e la Normandie, comme la date pourrait le laisser supposer, mais pour mettre fin Ă lâinsĂ©curitĂ© qui rĂ©gnait dans le pĂ©rimĂštre de Brive, Clermont-Ferrand et Limoges. Alors que les maquisards Ă©taient persuadĂ©s que leur action avait pour but de freiner la progression de renfort, câest seulement le que parviendra lâordre de rejoindre cette rĂ©gion.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].
En 2020, la commune comptait 1 370 habitants[Note 10], en diminution de 1,79 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 1691 d'aprÚs un Livre de l'estat des Ames et des registres de catholicité la population de la paroisse était de 590 habitants[49].
Sports
- Tennis Club Bretenoux-Biars : Le club compte 109 adhérents pour la saison 2018/2019. L'école de tennis est encadrée par un moniteur professionnel accompagné d'initiateurs. Sont présents 4 courts extérieur en béton poreux et un court intérieur en béton ;
- Club de rugby Ă XV : le Club de Rugby Bretenoux-Biars CĂ©re et Dordogne (CRBB) Ă©volue dans le Championnat Honneur territorial de la ligue d'Occitanie, pour la saison 2018-2019 ;
- Club de basket-ball : le Dynamic Basket Lot CorrÚze (ou DYBA) évolue en championnat régional du Limousin ; une grande partie de ses équipes jouent dans le gymnase de Bretenoux-Biars. Les autres équipes jouent sur les sites de Meyssac, Saint-Sozy et Vayrac ;
- Club Rassemblement Rugby Nord Quercy (RRNQ), regroupant les cadets et juniors de Bretenoux-Biars, Saint-Céré, Beaulieu et Vayrac.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 625 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 1 289 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 550 âŹ[I 7] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 5,5 % | 8,8 % | 9,1 % |
DĂ©partement[I 10] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 715 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 9,1 % de chÎmeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie du pÎle principal de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 638 emplois en 2018, contre 653 en 2013 et 727 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 454, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,3 %[I 13].
Sur ces 454 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 134 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 13 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
138 établissements[Note 13] sont implantés à Bretenoux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 138 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 13 | 9,4 % | (14 %) |
Construction | 17 | 12,3 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 41 | 29,7 % | (29,9 %) |
Information et communication | 4 | 2,9 % | (1,8 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 5 | 3,6 % | (2,8 %) |
Activités immobiliÚres | 7 | 5,1 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 8 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 28 | 20,3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 12 | 8,7 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,7 % du nombre total d'établissements de la commune (41 sur les 138 entreprises implantées à Bretenoux), contre 29,9 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siÚge social sur le territoire communal qui génÚre le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[50] :
- Adequat 195, activitĂ©s des agences de travail temporaire (3 772 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans la vallée de la Dordogne », une petite région agricole occupant du petite partie (7 communes) du nord du territoire du département du Lot[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 154 ha[53] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Sainte-Catherine ;
- La place des Consuls : de forme carrée, entourée de maisons à arcades et de maisons à colombages ;
- La maison de l'oncle du Midi de Pierre Loti, Ă l'angle de la rue d'Orlinde et de la rue Pierre-Loti ;
- La mairie occupe la façade orientale de l'ancienne maison des Consuls ;
- Le chùteau de Castelnau-Bretenoux est situé sur la commune voisine de Prudhomat.
Galerie
- Vestiges des remparts.
- L'Ă©glise Sainte-Catherine.
- Maisons Ă colombages, place des Consuls.
- Vue d'une maison photographiĂ© par Camille Enlart (1862â1927).
- L'hĂŽtel de ville.
- Le bùtiment voyageurs de la gare de Bretenoux - Biars, cÎté parvis.
Personnalités liées à la commune
- Pierre François de Saint-Priest (1801-1851) est un homme politique français, né à Bretenoux ;
- Louis Auguste Blanqui (1805-1881), rĂ©volutionnaire, fut arrĂȘtĂ© le Ă Bretenoux alors que, malade, il se reposait chez un ami mĂ©decin ;
- Adolphe de Lescure (1833-1892), historien et littĂ©rateur, attachĂ© au secrĂ©tariat du ministĂšre d'Ătat (1865-1868) et chef des secrĂ©taires-rĂ©dacteurs du SĂ©nat (1875-1892), est nĂ© Ă Bretenoux ;
- Pierre Loti (1850-1923), Ă©crivain, passa une partie de son enfance Ă Bretenoux. Il y sĂ©journa chez son oncle, Pierre Bon, durant les vacances scolaires dâĂ©tĂ© de 1861 Ă 1864. Il en garda des souvenirs inoubliables quâil dĂ©crit dans ses derniers ouvrages comme : Le Roman dâun enfant, Prime jeunesse ou Journal intime ;
- EugĂšne Sol (1877-1953), chanoine historien du Lot, mourut Ă Bretenoux ;
- David Moncoutié (1975-), cycliste professionnel, y a vécu.
HĂ©raldique
Blason | D'or au chùteau à trois tours crénelées de gueules, celle du milieu plus élevée, ouvert du champ, surmonté et accosté de trois fleurs de lis d'azur 1 et 2. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Chanoine J.S Gouzou, Bretenoux en Haut-Quercy, Note d'histoire locale imprimerie Salingardes 2e Ă©dition 1955.
- Pierre Laborie, Les Mots de 39-45, Presses universitaires du Mirail .
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- In Situ. Les rendez-vous du CAUE du Lot, Bastide de Bretenoux. L'architecture en pans de bois. Regard sur l'Ă©volution de la technique, .
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[37].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bretenoux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
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- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur Météo-France, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer » [PDF], sur MinistĂšre de l'Ăcologie, (consultĂ© le ).
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- « Les maires de Bretenoux », sur francegenweb.org, (consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le Lot chapitre Centres d'excursion p. 248 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - (ISBN 2-7455-0049-X).
- « Entreprises à Bretenoux », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Bretenoux - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).