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Riec-sur-BĂ©lon

Riec-sur-BĂ©lon [ʁjɛk syʁ belɔ̃] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, en Cornouaille, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. Riec-sur-BĂ©lon dĂ©pendait autrefois du diocĂšse de Cornouaille. La commune est surtout connue pour sa production d'huĂźtres plates appelĂ©es « belons ».

Riec-sur-BĂ©lon
Riec-sur-BĂ©lon
L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
Blason de Riec-sur-BĂ©lon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Quimperlé Communauté
Maire
Mandat
SĂ©bastien Miossec
2020-2026
Code postal 29340
Code commune 29236
DĂ©mographie
Gentilé Riécois ou Rieccois
Population
municipale
4 240 hab. (2020 en augmentation de 2,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 78 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 50â€Č nord, 3° 42â€Č ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 94 m
Superficie 54,64 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Riec-sur-Bélon
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Moëlan-sur-Mer
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Riec-sur-BĂ©lon
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Riec-sur-BĂ©lon
Liens
Site web riecsurbelon.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La Pointe de Penquernéo (entre les rias de l'Aven et du Bélon) et à l'arriÚre-plan la pointe de Port-Manech vus de Kerfany-les-Pins, pointe de Minbriz.

    Riec-sur-BĂ©lon est situĂ© en Cornouaille et dans le sud-est du FinistĂšre. Son territoire est dĂ©limitĂ© par l'Aven Ă  l'ouest et le BĂ©lon Ă  l'est, deux petits fleuves cĂŽtiers dont les vallĂ©es partiellement envahies par la mer forment deux rias qui se rejoignent Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la commune au niveau de la pointe de PenquernĂ©o. Les communes limitrophes ont pour nom MoĂ«lan-sur-Mer Ă  l'est que sĂ©pare le BĂ©lon, Nevez et Pont-Aven Ă  l'ouest que sĂ©pare en partie l'Aven, Bannalec et Le TrĂ©voux au nord, Baye au nord-est. Le bourg est situĂ© Ă  vol d'oiseau Ă  12 km Ă  l'ouest de QuimperlĂ©, Ă  17 km Ă  l'est de Concarneau, Ă  27 km Ă  l'ouest de Lorient et Ă  35 km Ă  l'est de Quimper.

    La rive droite du BĂ©lon en amont du port de BĂ©lon
    • L'anse de Kerdru, anse annexe situĂ©e sur la rive droite de l'anse de Penmor.
      L'anse de Kerdru, anse annexe située sur la rive droite de l'anse de Penmor.
    • L'anse de Penmor vue de sa rive droite prĂšs du moulin Édouard.
      L'anse de Penmor vue de sa rive droite prùs du moulin Édouard.
    • Le fond de l'anse de Penmor Ă  marĂ©e haute (vue depuis la passerelle situĂ©e devant le moulin Édouard).
      Le fond de l'anse de Penmor Ă  marĂ©e haute (vue depuis la passerelle situĂ©e devant le moulin Édouard).
    • La presqu'Ăźle de confluence entre l'anse de Penmor et la riviĂšre (ria) de BĂ©lon.
      La presqu'Ăźle de confluence entre l'anse de Penmor et la riviĂšre (ria) de BĂ©lon.
    • La confluence BĂ©lon (Ă  droite sur la photographie) - Anse de Penmor (au premier plan et Ă  gauche de la photographie).
      La confluence BĂ©lon (Ă  droite sur la photographie) - Anse de Penmor (au premier plan et Ă  gauche de la photographie).
    • La riviĂšre (ria) du Belon vue depuis les environs de Ker Anna.
      La riviĂšre (ria) du Belon vue depuis les environs de Ker Anna.
    • L'anse de Keristinec.
      L'anse de Keristinec.
    • La partie amont de la riviĂšre (ria) du Belon vue depuis les environs de l'anse de Keristinec.
      La partie amont de la riviĂšre (ria) du Belon vue depuis les environs de l'anse de Keristinec.
    La rive droite du BĂ©lon en aval du port de BĂ©lon
    • Les parcs Ă  huĂźtres du chĂąteau de BĂ©lon (rive droite du BĂ©lon, cĂŽtĂ© Riec-sur-BĂ©lon) ; Ă  l'arriĂšre-plan le port du BĂ©lon, cĂŽtĂ© MoĂ«lan-sur-Mer).
      Les parcs à hußtres du chùteau de Bélon (rive droite du Bélon, cÎté Riec-sur-Bélon) ; à l'arriÚre-plan le port du Bélon, cÎté Moëlan-sur-Mer).
    • La ria du BĂ©lon vue vers l'aval depuis le port de BĂ©lon en Riec-sur-BĂ©lon, Ă  marĂ©e basse.
      La ria du Bélon vue vers l'aval depuis le port de Bélon en Riec-sur-Bélon, à marée basse.
    • La ria du BĂ©lon et le port de BĂ©lon (en Riec-sur-BĂ©lon) vus depuis la pointe de Porscouric Ă  marĂ©e basse.
      La ria du Bélon et le port de Bélon (en Riec-sur-Bélon) vus depuis la pointe de Porscouric à marée basse.
    • La ria du Belon, vue vers l'amont depuis la pointe de QuestĂ©lan (rive droite, cĂŽtĂ© Riec-sur-BĂ©lon).
      La ria du Belon, vue vers l'amont depuis la pointe de Questélan (rive droite, cÎté Riec-sur-Bélon).
    • La ria du BĂ©lon : la plage de QuestĂ©lan (rive droite, cĂŽtĂ© Riec-sur-BĂ©lon).
      La ria du Bélon : la plage de Questélan (rive droite, cÎté Riec-sur-Bélon).
    • La ria du BĂ©lon : vue vers l'aval depuis la pointe de QuestĂ©lan (rive droite, cĂŽtĂ© Riec-sur-BĂ©lon).
      La ria du Bélon : vue vers l'aval depuis la pointe de Questélan (rive droite, cÎté Riec-sur-Bélon).

    Le bourg s'est établi à une certaine distance de la cÎte, sur le plateau ; c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Trégunc, Moëlan-sur-Mer, Névez, Beuzec-Conq, Nizon, Clohars-Carnoët, etc.), les premiers émigrants bretons fixÚrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons[1].

    Riec-sur-Bélon fait partie de la communauté d'agglomération Quimperlé communauté depuis 1996.

    • Carte reprĂ©sentant par des couleurs diffĂ©rentes l'emplacement d'une commune au sein de son dĂ©partement.
      Localisation de Riec-sur-BĂ©lon sur une carte des communes du FinistĂšre.
    • Carte en couleurs reprĂ©sentant les limites d'une commune.
      Carte de la commune de Riec-sur-Bélon (tracé en orange de la limite communale).
    Carte de la commune de Riec-sur-BĂ©lon.

    Hydrographie et relief

    Le Dourdu juste avant son embouchure à Moulin Édouard.

    La commune de Riec-sur-Bélon est, pour sa partie Sud en situation péninsulaire entre les rias de l'Aven à l'Ouest et du Bélon à l'Est ; cette presqu'ßle, paradoxalement encastrée dans les terres de la commune de Névez à l'Ouest et de Moëlan-sur-Mer à l'Est ; elle se termine au sud par la Pointe de Perquernéo qui donne sur l'Océan Atlantique.

    La partie nord de la commune, plus continentale, est limitée à l'Ouest par la partie fluviale de l'Aven et à l'Est par la partie fluviale de la riviÚre du Bélon.

    D'autres petits cours d'eau, affluents de rive gauche de l'Aven ou de rive droite du Bélon drainent le territoire communal, le plus important étant le Dourdu qui, dans sa partie amont forme un temps la limite communale avec Le Trévoux, puis passe à l'ouest du bourg de Riec avant de se jeter dans l'anse de Penmor, anse annexe de la ria du Bélon.

    Le finage de Riec-sur-BĂ©lon est constituĂ© essentiellement d'un plateau situĂ© vers 80 mĂštres d'altitude dans sa partie Nord (les points les plus hauts sont Ă  91 mĂštres, l'un Ă  l'Ouest de Keranguyader, dans l'extrĂȘme nord de la commune et l'autre dans la zone industrielle de KĂ©randrĂ©o) et s'abaissant progressivement jusqu'Ă  une quarantaine de mĂštres dans sa partie sud ; ce plateau est trouĂ© par les vallĂ©es des cours d'eau prĂ©citĂ©s dont les cours aval s'encaissent quelque peu pour rejoindre leurs embouchures. Le bourg est vers une cinquantaine de mĂštres d'altitude.

    GĂ©ologie

    Épidote trouvĂ©e Ă  Riec-sur-BĂ©lon.

    Le sous-sol est essentiellement de constitution granitique mais du gneiss y affleure par endroits.

    Un gisement de kaolin a Ă©tĂ© exploitĂ© Ă  Riec-sur-BĂ©lon par la "SociĂ©tĂ© anonyme des terres rĂ©fractaires, grĂšs et Kaolins du FinistĂšre", crĂ©Ă©e en 1919 par Jean de Saisy de Kerampuil ; le minerai Ă©tait acheminĂ© par voie ferrĂ©e jusqu'Ă  QuimperlĂ© ; l'extraction fut arrĂȘtĂ©e en 1927 car le kaolin de Riec n'avait pas la finesse requise pour la fabrication de la porcelaine[2]. L'Ă©tang des Kaolins occupe dĂ©sormais le trou de l'ancien site d'extraction ; c'est dĂ©sormais un site de pĂȘche rĂ©putĂ©[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 11,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 1 044 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bannalec », sur la commune de Bannalec, mise en service en 1984[10] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 221 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, dans le dĂ©partement du Morbihan, mise en service en 1952 et Ă  22 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  12 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[16].

    Transports

    La voie express RN 165 (axe routier Nantes-Brest) traverse l'extrĂȘme-nord du territoire communal et Riec-sur-BĂ©lon est desservi, via la D 4 et la D 104, par l'Ă©changeur de KerandrĂ©o.

    Le bourg de Riec-sur-Vélon est traversé par la D 783 (ancienne RN 783) venant de Quimper, via Concarneau et continuant vers Quimperlé, via Pont-Aven. La D 24 part de Riec en direction de Moëlan-sur-Mer et Clohars-Carnoët.

    La ligne ferroviaire Concarneau-Quimperlé, à voie métrique, desservie par les Chemins de fer départementaux du FinistÚre, a ouvert en 1908 ; sa construction fut difficile au niveau de la traversée de la tourbiÚre du Guily, ce qui en retarda la mise en service[17] ; fermée au trafic voyageurs le , la voie ferrée est désormais totalement désaffectée ; elle desservait Riec-sur-Bélon ; son tracé est, pour le tronçon allant de Pont Guily à Kerléon, est désormais utilisé par un sentier de randonnée.

    • La chaussĂ©e de l'ancienne ligne ferroviaire allant de QuimperlĂ© Ă  Concarneau dans la vallĂ©e du Guily ; dĂ©sormais c'est un sentier de randonnĂ©e.
      La chaussée de l'ancienne ligne ferroviaire allant de Quimperlé à Concarneau dans la vallée du Guily ; désormais c'est un sentier de randonnée.
    • La chaussĂ©e de l'ancienne ligne ferroviaire allant de QuimperlĂ© Ă  Concarneau dans la vallĂ©e du Guily ; dĂ©sormais c'est un sentier de randonnĂ©e.
      La chaussée de l'ancienne ligne ferroviaire allant de Quimperlé à Concarneau dans la vallée du Guily ; désormais c'est un sentier de randonnée.

    Le sentier de grande randonnée 34 (GR 34) longe les rias du Bélon et de l'Aven.

    Paysage et habitat

    Riec-sur-Bélon présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat rural dispersé constitué d'écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et de fermes isolées. Le bourg de Riec a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec la création de nombreux lotissements à sa périphérie, principalement au sud du bourg en direction de Penmor. Une rurbanisation importante a transformé la campagne en zone résidentielle, principalement dans le secteur de Lanmeur-Coat Pin, mais aussi le long de la route menant au port de Rrosbraz.

    • ChaumiĂšre dans le bourg de Riec-sur-BĂ©lon.
      ChaumiĂšre dans le bourg de Riec-sur-BĂ©lon.
    • Maison dans le hameau de Kergroes.
      Maison dans le hameau de Kergroes.

    Urbanisme

    Les halles de la place Yves Loudoux.

    Typologie

    Riec-sur-BĂ©lon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Riec-sur-BĂ©lon, une unitĂ© urbaine monocommunale[21] de 4 185 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[22] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24] - [25].

    La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 5,2 % 283
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,7 % 36
    Extraction de matériaux 0,6 % 33
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 44,0 % 2392
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,0 % 163
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 30,5 % 1660
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,3 % 127
    ForĂȘts de feuillus 9,6 % 519
    ForĂȘts de conifĂšres 2,0 % 111
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 1,7 % 93
    Estuaires 0,4 % 23
    Source : Corine Land Cover[29]

    En 2022, le département du FinistÚre a décidé de planter 5 000 arbres sur un terrain de 4 hectares abandonné et en friches surplombant l'anse de Penmor, créant ainsi un nouveau bois, dans le cadre de sa lutte contre le réchauffement climatique[30].

    Toponymie

    Le nom de la commune vient de « Rioc », un saint breton du VIe siĂšcle qui vĂ©cut comme ermite prĂšs de Camaret aprĂšs avoir Ă©tĂ© sauvĂ© sur les rives de l'Élorn des griffes d'un dragon qui s'apprĂȘtait Ă  le dĂ©vorer par saint Derien et saint NĂ©venter, et de BĂ©lon, la riviĂšre bordant la commune. Riec devient Riec-sur-BĂ©lon en 1898 pour Ă©viter les confusions postales avec la commune de Briec.

    Jusqu'à correction en 2013, le nom de la commune, tel qu'indiqué par le Code officiel géographique était Riec-sur-Belon.

    Le nom breton de la commune est Rieg[31].

    Ses habitants sont appelés les Riécois ou Rieccois.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    De nombreux monuments mégalithiques sur le territoire de la commune attestent d'une occupation humaine dÚs le Néolithique, notamment l'allée couverte de Keriantec, longue d'une dizaine de mÚtres, qui date du 3e millénaire avant notre Úre et qui servit de sépulture collective à un groupe d'agriculteurs ou d'éleveurs. Son originalité tient dans le choix architectural de faire reposer une paroi de l'allée couverte par l'autre (la paroi sud, trÚs inclinée), ce qui permit de faire l'économie de dalles de couverture. Ce type d'allée couverte n'existe qu'en 8 exemplaires situés dans le Morbihan et le sud du FinistÚre. Cette allée couverte est classée monument historique depuis le [32].

    Le menhir de Kerregenn Ron ("Chapeau breton") se trouve le long de la route D 783 entre le bourg de Riec et Baye.

    La mise au jour au XIXe siÚcle de vestiges d'une villa gallo-romaine prÚs de la chapelle Saint-Léger attestent d'une présence gallo-romaine.

    Une ancienne voie gallo-romaine, allant de la Porte-Neuve Ă  Vorgium (Carhaix), ouverte vers le IIIe siĂšcle, est restĂ©e utilisĂ©e au Moyen-Âge comme le montre l'emplacement des bois de justice du baron de Riec, sire de Porte-Neuve. Elle est Ă©galement indiquĂ©e sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siĂšcle) qui indique les amĂ©liorations faites par le duc d'Aiguillon, alors gouverneur de la Bretagne (son tracĂ© coĂŻncide pour l'essentiel avec celui des actuelles routes D 104 au nord du bourg et D 24 au sud du bourg)[33].

    Le Haut Moyen-Âge

    Riec a été une paroisse de l'Armorique primitive.

    L'époque féodale

    Selon Jean-Baptiste OgĂ©e « en 1400 le sire de Rosmadec Ă©tait seigneur de l'endroit, oĂč l'on remarquait alors les manoirs de CoĂ«taffan, Ă  Quequen-Richard ; Godener, Ă  Guillaume Bizien ; Kerturgoal, au sire Demur (...). Alain Morel[Note 5] et Alain Angal, nĂ©s dans cette paroisse, occupĂšrent le siĂšge Ă©piscopal de Quimper, le premier dans le treiziĂšme siĂšcle et le second dans le quatorziĂšme »[34].

    Le chùteau de la Porte Neuve, cÎté nord, vers 1900 (carte postale Villard).

    La plus grande partie des terres de la paroisse de Riec dĂ©pendaient Ă  l'Ă©poque fĂ©odale de la seigneurie de la Porte-Neuve. Le chĂąteau de la Porte-Neuve, situĂ© en bordure du BĂ©lon, constituait avec les chĂąteaux du Poulguin et du HĂ©nant un systĂšme dĂ©fensif contre les envahisseurs venus de la mer. Les noms des seigneurs de la Porte-Neuve ne nous sont connus qu'Ă  partir de 1298. Les premiers seigneurs de la Porte-Neuve Ă©taient les Morillon. L'un d'entre eux, Thibaud de Morillon, eut la tĂȘte tranchĂ©e Ă  Paris en 1343, probablement sur ordre du roi Philippe VI. Il avait eu le malheur d'assister Ă  un tournoi organisĂ© par le duc de Normandie, fils aĂźnĂ© du roi de France. Au cours de ce tournoi, lui et d'autres chevaliers bretons furent arrĂȘtĂ©s puis dĂ©capitĂ©s. Leur unique tort Ă©tait d'avoir pris parti pour Jean de Montfort, dans le conflit qui l'opposait Ă  Charles de Blois pour la possession du duchĂ© de Bretagne. Charles de Blois, neveu du roi de France, avait le soutien de ce dernier. À la suite du mariage en 1445 de Catherine de Morillon, unique hĂ©ritiĂšre de la seigneurie de la Porte-Neuve, avec Guillaume de Guer, seigneur du Parc en RĂ©denĂ©, celle-ci passa dans les mains de la famille de Guer. Elle le restera jusqu'Ă  la RĂ©volution française. Alain de Guer (nĂ© en 1628, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  La Porte-Neuve en Riec), seigneur de la Porte-Neuve, du HĂ©nant, de Pontcallec et de bien d'autres lieux, Ă©cuyer de la Grande Écurie du roi, fut Ă©levĂ© au rang de marquis en 1657 pour ses terres de Pontcallec. Ce mĂȘme Alain de Guer se retrouvera ruinĂ© peu de temps aprĂšs pour avoir donnĂ© sa caution Ă  son cousin le marquis de KermĂ©no de Garo, seigneur de Baud. Il abandonnera alors tous ses titres Ă  son fils et au dĂ©cĂšs de sa femme, Françoise de Lannion, il entra en religion. Le pĂšre Julien Maunoir, qui organisa en 1676 une mission Ă  Riec, l'a probablement influencĂ© dans son choix. Il fut recteur de Riec de 1678 Ă  1681 puis de MoĂ«lan de 1681 Ă  1702.

    Samuel Billette, seigneur de Kerouel (en Trégunc), de Kerustum (en Riec), de Kermeur et de Villeroche[35] (en Moëlan), avocat, procureur-syndic, sénéchal de Carnoët, procureur fiscal de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, fut maire de Quimperlé entre 1679 et 1683 et député représentant Quimperlé aux états généraux de 1681 tenus à Nantes ; il fut aussi afféagiste de la moitié des grands moulins de Quimperlé à partir de 1689, jusqu'à sa mort survenue en 1722. Il est le grand-pÚre de Vincent Samuel Billette de Villeroche, qui fut député aux états généraux de 1789, puis à l'Assemblée nationale[36].

    Riec au XVIIIe siĂšcle

    En 1759, la paroisse de Riec devait chaque année fournir 41 hommes pour servir de garde-cÎtes[37].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Riec en 1778 :

    « Riec ; sur une hauteur, Ă  8 lieues au Sud-Est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă  34 lieues de Rennes, et Ă  trois lieues de QuimperlĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 2 500 communiants[Note 6]. La cure est Ă  l'alternative. M. le marquis de Pontcallec est seigneur de cette paroisse, oĂč il possĂšde le beau chĂąteau de la Porte-Neuve. Le territoire, bordĂ© au Sud par la mer, offre Ă  la vue des terres bien cultivĂ©es, des prairies, des vallons, des coteaux, et quelques landes. (...) Le chĂąteau de Bellon [Belon] appartient Ă  M. de TintĂ©niac[Note 7], Ă©poux de Anne Antoinette de Kersulgen[34]. »

    Jacques Cambry écrit que « des gabares de cent vingt tonneaux peuvent se rendre à une demi-lieue de cette commune [du bourg de Riec, le port se trouvant à la Porte-Neuve][38].

    Révolution française

    En 1790, la paroisse de Riec est érigée en commune. Elle cÚde le quartier de Saint-Guénolé Page d'aide sur l'homonymie et le couvent de Saint-Guénolé, soit environ 180 hectares par prélÚvement sur la paroisse de Riec (rive gauche de l'Aven) et sur la paroisse de Nizon (rive droite de l'Aven), soit en tout 180 hectares, pour constituer la commune de Pont-Aven.

    L'aménagement portuaire et les passeurs du Bélon

    Pendant tout le XIXe siĂšcle, et encore au dĂ©but du XXe siĂšcle, deux bacs permettaient de franchir la ria du BĂ©lon, l'un Ă  BĂ©lon, entre BĂ©lon (en Riec-sur-BĂ©lon) et BĂ©lon (en MoĂ«lan-sur-Mer), depuis au moins 1789 et jusqu'aprĂšs 1920, l'autre Ă  la Porte-Neuve (depuis au moins 1789 et jusqu'Ă  1907). Le bac de la Porte-Neuve (long de 7 mĂštres et large de 2,50 mĂštres) permettait de traverser l'estuaire du BĂ©lon pour accĂ©der Ă  la presqu'Ăźle de Brigneau et Kerfany ; le , le bac, chargĂ© d'une quarantaine de paroissiens de MoĂ«lan, de Clohars-CarnoĂ«t et de Riec qui se rendaient au pardon de Saint-LĂ©ger, coula au milieu de la riviĂšre, et 21 personnes, dont de nombreux enfants, se noyĂšrent[39]. Une gwerz racontant ce malheur fut Ă©crite et publiĂ©e par un Ă©diteur de Morlaix[40].

    La "fontaine du chat" ("feunteun c'haz") prĂšs de la pointe de PenquernĂ©o. Les pĂȘcheurs locaux dĂ©barquaient leur pĂȘche Ă  proximitĂ© ; la fontaine servait aussi Ă  leur approvisionnement en eau.

    Une cale fut construite sur la rive gauche de l'Aven à Rosbraz entre 1847 et 1849, remplaçant une cale antérieure en trÚs mauvais état et à l'accÚs difficile en raison de la pente escarpée du chemin qui y conduisait ; elle fut surtout utilisée par les navires qui ne pouvaient pas remonter jusqu'au port de Pont-Aven en raison de la profondeur d'eau insuffisante à marée basse. Une autre cale fut construite, cette fois-ci sur la rive droite de la Belon, à Belon (hameau de Riec-sur-Belon), en 1872, pour faciliter le dépÎt du maërl et le transit des marchandises. La construction d'une cale en face sur la rive gauche à Bélon (hameau de Moëlan-sur-Mer) permit la mise en place d'un bac grùce à un batelet assurant le passage des piétons et d'un chaland pour le passage des bestiaux et des voitures[41].

    Riec vers le milieu du XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée ont décrit Riec en 1853 :

    « Riec : Commune formĂ©e de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui curĂ© de 2e classe. (...) Principaux villages : Kernaour, Keranguyader, Kermarec, Sainte-Marguerite, Loctudy, le Penquer, Kerludaouen, Saint-Carru, le Ruec. Manoirs de la Porte-Neuve, de TrĂ©diec, de Kerlaouen, de BĂ©lon. Chapelles Saint-LĂ©ger, Saint-Jean, de TrĂ©mor. Superficie totale 5 429 hectares, dont (...) terres labourables, prĂ©s et pĂąturages 290 ha, vergers et jardins 75 ha, bois 293 ha, landes ou incultes 2 935 ha. Moulins: 8 (de Poulfanq, de Penanrun, du Haut Bois, Bazouin, de TrĂ©diec, de Saint-Houarneau, de Lescouat et Nezet ; Ă  eau). Cette commune produit surtout des sarrasins et du seigle ; situĂ©e Ă  peu de distance de la mer, elle tire grand parti des engrais marins. Quelques « sƓurs blanches », Ă©tablies Ă  Riec, donnent leurs soins aux malades de Pontaven [Pont-Aven] et des alentours. La route de Concarneau Ă  QuimperlĂ© traverse la commune. GĂ©ologie : constitution gĂ©nĂ©ralement granitique ; le gneiss se montre çà et lĂ . On parle le breton[42]. »

    Une épidémie de choléra qui démarra à Moëlan-sur-Mer fit 23 morts à Riec en 1865.

    L'exploitation du maërl

    Les bancs de maĂ«rl de la ria du BĂ©lon sont exploitĂ©s depuis au moins 1863, annĂ©e oĂč les habitants de Riec-sur-BĂ©lon et MoĂ«lan-sur-Mer obtiennent une autorisation d'exploitation. L'extraction, guĂšre aisĂ©e, se fait en fonction du rythme des marĂ©es Ă  l'aide de dragues Ă  marĂ©e haute et de pelles Ă  marĂ©e basse. Le maĂ«rl est acheminĂ© au port de Pont-Aven, ainsi qu'aux cales de BĂ©lon et de la Porte-Neuve. Des traces de cette activitĂ© sont encore visibles, des vestiges d'embarcadĂšres datant des annĂ©es 1880 subsistent sur la rive droite du BĂ©lon entre Keristinec et Pont Guily. L'Ă©puisement des bancs de maĂ«rl a provoquĂ© dans le courant du XXe siĂšcle le dĂ©placement de cette activitĂ© vers l'archipel des GlĂ©nan[41].

    Les débuts de l'ostréiculture

    Par le passĂ© les bancs d'huĂźtres sauvages Ă©taient pĂȘchĂ©s pour la consommation locale, mais ces bancs naturels commencĂšrent Ă  s'Ă©puiser peu Ă  peu ; au XVIIIe siĂšcle une loi interdit la pĂȘche des huĂźtres pendant la pĂ©riode de reproduction : c'est l'origine du dicton des "Mois sans R" qui conseille de ne pas manger d'huĂźtres pendant les mois concernĂ©s en raison de leur laitance, mais en fait les huĂźtres sont consommables toute l'annĂ©e.

    L'activitĂ© ostrĂ©icole commence dans la ria du BĂ©lon vers le milieu du XIXe siĂšcle : le sieur du Balay installe son premier parc Ă  huĂźtres en 1857, la famille de Solminihac (Auguste de Solminihac et son beau-frĂšre Hippolyte de Mauduit) commencent cette activitĂ© en 1864 en mettant en pratique les mĂ©thodes prĂ©conisĂ©es par les scientifiques Coste et de Bon ; la famille Cadoret commence cette mĂȘme activitĂ© en 1872. En une vingtaine d'annĂ©es, la ria du BĂ©lon se mĂ©tamorphose avec la crĂ©ation de nombreux parcs Ă  huĂźtres en lieu et place des vasiĂšres antĂ©rieures, grĂące notamment Ă  plusieurs grands prix de gastronomie gagnĂ©s lors de diffĂ©rentes expositions universelles vers la fin du XIXe siĂšcle, parvenant Ă  supplanter les huĂźtres d'Ostende sur les tables des grands restaurants parisiens[43]. Vers 1900, la rĂ©putation de la Belon, une huĂźtre plate, est dĂ©jĂ  grande. TransportĂ©es initialement par tombereau Ă  la gare de QuimperlĂ©, les huĂźtres, vendues initialement principalement en Belgique, trouvent Ă  la Belle Époque un dĂ©bouchĂ© sur les plus grandes tables parisiennes, par exemple au restaurant Prunier. Plusieurs maisons de gardes sont alors construites sur les rives de la Belon pour assurer la surveillance des parcs. Cet Ăąge d'or ostrĂ©icole prit fin en 1922, annĂ©e oĂč 90 % des huĂźtres pĂ©rirent[41].

    La rixe de Noël 1874

    La nuit de Noël 1874, alors que les femmes assistaient à la messe de minuit, 300 Riécois s'attroupÚrent prÚs du bourg et attaquÚrent les jeunes de Pont-Aven qui prétendaient entrer dans l'église de Riec, bravant la rÚgle du chacun chez soi. Tous se battirent allÚgrement avant de se retourner contre deux gendarmes en patrouille qui tentaient d'intervenir[44].

    Les Ă©coles Ă  la fin du XIXe siĂšcle

    Fin XIXe, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le FinistÚre par deux décrets :

    • le dĂ©cret du qui a dĂ©lĂ©guĂ© une subvention pour 18 Ă©coles de hameaux sur l'arrondissement de QuimperlĂ© ; toutes ont Ă©tĂ© bĂąties dont 3 Ă  Riec (Lothan, Loyan et Saint-Gilles) ;
    • le dĂ©cret du qui a dĂ©lĂ©guĂ© une subvention pour 50 Ă©coles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du dĂ©partement (Brest, ChĂąteaulin, Morlaix, Quimper) Ă  choisir dans les communes « dont le territoire est le plus Ă©tendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont Ă©tĂ© bĂąties[45].

    En 1893 un scandale concernant les nombreux abus sexuels commis à l'encontre d'enfants par un FrÚre de Ploërmel dans l'école privée congréganiste Saint-Joseph de Riec défraya la chronique[46] et suscita de nombreuses polémiques entre partisans de l'école privée et de l'école laïque[47]. L'auteur des faits fut condamné à dix ans de travaux forcés par les Assises du FinistÚre[48].

    « Si vous mettez vos enfants Ă  l'Ă©cole du diable, Dieu vous punira d'une façon aussi terrible qu'effrayante » dĂ©clare Ă  ses ouailles le recteur de Riec en 1893[49]. La mĂȘme annĂ©e pourtant, le directeur de l'Ă©cole congrĂ©ganiste de la paroisse abuse de trois enfants et s'enfuit Ă  Anvers ; le recteur convoque les parents des trois enfants concernĂ©s et leur enjoint de ne rien rĂ©vĂ©ler[50]. En 1898 le curĂ© de Riec jeta l'interdit sur l'Ă©cole laĂŻque et ses cours d'adulte[51].

    De Riec Ă  Riec-sur-BĂ©lon

    C'est en 1898 que Riec change son nom en Riec-sur-BĂ©lon[52], afin d'Ă©viter les confusions avec la commune de Briec[53].

    Le XXe siĂšcle

    À partir de 1900 quatre foires annuelles sont organisĂ©es Ă  Riec le 3e vendredi de CarĂȘme, le lundi de la TrinitĂ©, le lundi aprĂšs le 8 septembre et le 3e lundi de dĂ©cembre[54].

    Lors du pardon de la Saint-Pierre, dĂ©but juillet de chaque annĂ©e, des fĂȘtes publiques Ă©taient organisĂ©es : celles de 1905 par exemple duraient deux jours pendant lesquelles diverses courses d'hommes, d'enfants, de chevaux Ă©taient organisĂ©es aisi que divers concours de lutte bretonne, de fumeurs, de danses bretonnes, etc[55].

    Les querelles liées à la laïcité

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre : vente de gateaux Ă  la sortie de la messe (vers 1900, carte postale).

    Le Journal officiel du indique que Louis FĂ©lix Ollivier, dĂ©putĂ© des CĂŽtes-du-Nord, a dĂ©posĂ© sur le bureau de l'AssemblĂ©e nationale une pĂ©tition hostile Ă  la politique menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes signĂ©e entre autres par 641 habitant de Riec-sur-Belon[56].

    Le journal La Croix du Ă©crit :

    « Des commissaires de police, envoyĂ©s par le gouvernement[Note 8], viennent de se rendre dans ceux des Ă©tablissements enseignants du FinistĂšre dirigĂ©s par les anciens FrĂšres de PloĂ«rmel, qui devaient se fermer le 31 mai dernier, pour voir si la fermeture avait eu lieu rĂ©ellement. (...) À Riec (...), les commissaires ont trouvĂ© les FrĂšres revĂȘtus d'habits laĂŻques, continuant Ă  faire l'Ă©cole, se dĂ©clarant sĂ©cularisĂ©s et libres, par consĂ©quent, d'enseigner[57]. »

    En décembre 1904, le marquis de Brémond d'Ars[Note 9], conseiller général, qui habitait le chùteau de la Porte-Neuve, devenu propriétaire de l'école privée afin d'en maintenir l'activité, poursuivi pour reconstitution d'une école congrégationniste, fut acquitté par le tribunal de Quimperlé[58].

    • la minoterie de Poulfanq et l'anse de Penmor au dĂ©but du XXe siĂšcle (carte postale colorisĂ©e).
      la minoterie de Poulfanq et l'anse de Penmor au début du XXe siÚcle (carte postale colorisée).
    • Une noce Ă  Riec au dĂ©but du XXe siĂšcle (carte postale).
      Une noce à Riec au début du XXe siÚcle (carte postale).

    La culture des pommiers

    PĂȘcheurs dĂ©barquant leur pĂȘche Ă  la fontaine du Chat prĂšs de la pointe de PenquernĂ©o au dĂ©but du XXe siĂšcle.

    La culture des pommiers Ă©tait alors une activitĂ© importante : par exemple en octobre 1907, Ă  QuimperlĂ©, appartenant Ă  des cultivateurs des environs de Clohars, MoĂ«lan et Riec, « on voit, emplissant la cour de la gare ou rangĂ©s des deux cĂŽtĂ©s de la route quand la cour se trouve insuffisante pour les contenir, des chargements de pommes, attendant qu'on leur donne accĂšs auprĂšs d'un wagon qui se fait longtemps attendre ; et il n'est pas rare de voir ces braves gens attendre durant un jour entier et mĂȘme quelquefois pendant deux jours qu'on en mette enfin un Ă  leur disposition »[59].

    Le journal L'Ouest-Éclair Ă©crit en 1936 :

    « Dans la rĂ©gion quimperloise comprise entre Guilligomarc'h et Mellac de l'est Ă  l'ouest, Nizon et Clohars-CarnoĂ«t du nord au sud, la culture du pommier est poussĂ©e trĂšs activement. Les crus de Clohars et de Riec surtout sont reconnus unanimement pour ĂȘtre les meilleurs, avec ceux du secteur voisin de Fouesnant. Cette annĂ©e, contrairement Ă  1935, la rĂ©colte s'annonce magnifique. (...) Une dĂ©lĂ©gation s'est rendue Ă  Paris dans le but de faire revaloriser la pomme Ă  cidre et pour obtenir du gouvernement que les mĂȘmes ressources soient prises dans les annĂ©es d'abondance comme pour le vin[60]. »

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Monument aux morts de la guerre 1914-1918.

    La commune paie un lourd tribut en vies humaines. Sur le monument aux morts communal figure les noms de 170 Riecois morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale[61]. Le colonel François de Brémond d'Ars, tué en Belgique dÚs le n'est pas comptabilisé parmi les victimes de Riec-sur-Bélon[62]. Le monument aux morts est inauguré le dimanche [63].

    L'Entre-deux-guerres

    En 1921, Mélanie Rouat[64] ouvre un restaurant, « Chez Mélanie », qui acquit rapidement une grande réputation et fut fréquenté par de nombreux peintres séjoirnant dans la région, ainsi que par des célébrités telles que Mistinguett, Raimu, Cocteau, Colette, Louis Jouvet, etc. ou, aprÚs la Seconde Guerre mondiale, par d'autres telles que Vincent Auriol, Georges Pompidou, Yves Montand, le critique gastronomique Curnonsky, etc., son restaurant étant aussi transformé en un véritable musée. Sa fille Marie lui succéda entre 1955 et 1973. L'endroit, racheté par la commune, est désormais l'« Espace Mélanie », la médiathÚque de Riec-sur-Bélon[65].

    • La salle Ă  manger et d'exposition de peintures du restaurant Chez MĂ©lanie Ă  Riec-sur-BĂ©lon ayant hĂ©bergĂ© notamment 7 toiles de LĂ©on Broquet.
      La salle à manger et d'exposition de peintures du restaurant Chez Mélanie à Riec-sur-Bélon ayant hébergé notamment 7 toiles de Léon Broquet.
    • MĂ©lanie Rouat Ă  ses fourneaux vers 1930.
      MĂ©lanie Rouat Ă  ses fourneaux vers 1930.
    • Danses sur une place de Riec un jour de pardon vers 1925.
      Danses sur une place de Riec un jour de pardon vers 1925.

    L'"Association sportive de Riec-sur-Bélon" existait déjà en 1922[66].

    L'approvisionnement en eau des habitants du bourg de Riec était des plus précaires : 11 puits de particuliers avaient un débit des plus irréguliers. « Les habitants en sont réduits à utiliser uniquement la fontaine de Glaoutan, située à 500 mÚtres du bourg et d'accÚs dificile. Il en résulte que toute l'eau consommée est transportée sur ce long parcours à bras d'homme et que sa quantité par habitant ne dépasse pas le chiffre presque dérisoire de 10 litres par jour »[67]. En 1926 la construction d'un réservoir en béton armé pouvant contenir 120 m³ d'eau permit aux habitants du bourg de Riec de ne plus avoir besoin de se déplacer jusqu'à la fontaine de Glaoutan (Feunteun Glaouden) pour leurs besoins en eau[68].

    Le gisement de kaolin de Riec est exploité depuis 1919 à ciel ouvert sur une profondeur d'une vingtaine de mÚtres par la "Société des kaolins du FinistÚre" ; aprÚs avoir été lavé « dans des laveries outillées supérieurement et, de là, par des conduites aménagées, dans de vastes bassins de concentration », la matiÚre premiÚre (65 000 tonnes produites en 1925), exportée par le chemin de fer qui traverse la propriété, sert à divers usages, notamment la fabrication de papier, de porcelaine, de pneumatiques, etc.[69]

    En 1927 François Cadoret, maire, proteste contre les horaires des trains de la ligne ferroviaire reliant Riec, qui empĂȘchent notamment les passagers de faire un aller-retour dans la journĂ©e Ă  Concarneau, sauf Ă  y rester trĂšs peu de temps ; il dĂ©plore aussi que « les cours des gares sont de vĂ©ritables cloaques dans lesquelles on patauge lamentablement »[70].

    Le vicomte Jean de Saisy de Kerampuil le 13 aoĂ»t 1927 lors des fĂȘtes interceltiques de Riec-sur-BĂ©lon au cours desquelles il prononça un discours (photographie Agence Rol).

    Un « CongrĂšs panceltique » se tint les 14 et Ă  Riec-sur-BĂ©lon, dans une propriĂ©tĂ© appartenant au vicomte Jean de Saisy de Kerampuil, auquel assistĂšrent des dĂ©lĂ©gations venues d'Irlande, d'Écosse et du Pays de Galles, en prĂ©sence de l'archidruide gallois Cynan et de son coadjuteur breton Taldir[71], prĂ©cĂ©dĂ© d'un « Festival interceltique » le [72]. Une chapelle votive dĂ©diĂ©e Ă  sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant JĂ©sus fut construite pour cette circonstance.

    • Les cinq "menhirs" Ă©difiĂ©s au Bois de pins lors du CongrĂšs panceltique de 1927 (carte postale).
      Les cinq "menhirs" édifiés au Bois de pins lors du CongrÚs panceltique de 1927 (carte postale).
    • Le dĂ©filĂ© organisĂ© autour des cinq "menhirs" installĂ©s pour l'occasion lors du festival interceltique de 1927 organisĂ© dans le Bois de pins Ă  Riec-sur-BĂ©lon (photographie Agence Rol).
      Le défilé organisé autour des cinq "menhirs" installés pour l'occasion lors du festival interceltique de 1927 organisé dans le Bois de pins à Riec-sur-Bélon (photographie Agence Rol).
    • La chapelle votive de Sainte-ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus construite pour ces fĂȘtes celtiques (photographie Agence Rol).
      La chapelle votive de Sainte-ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus construite pour ces fĂȘtes celtiques (photographie Agence Rol).
    • Discours d'une bretonne sur un "menhir" lors du festival interceltique organisĂ© Ă  Riec-sur-BĂ©lon le 13 aoĂ»t 1927 (photographie agence Rol).
      Discours d'une bretonne sur un "menhir" lors du festival interceltique organisé à Riec-sur-Bélon le 13 août 1927 (photographie agence Rol).
    • Couple en costumes bretons lors des fĂȘtes celtiques d'aoĂ»t 1927 (photographie Agence Rol).
      Couple en costumes bretons lors des fĂȘtes celtiques d'aoĂ»t 1927 (photographie Agence Rol).

    En 1928 la faillite du vicomte de Saisy de Kerampuil, jusque-lĂ  propriĂ©taire de la sociĂ©tĂ© exploitant les kaolins de Riec, expulsĂ© de ses propriĂ©tĂ©s en raison de ses dettes, donna lieu Ă  des incidents, le vicomte se barricadant dans sa maison situĂ©e prĂšs de la gare de Riec et tentant en vain un vĂ©ritable fort Chabrol ; il vit tous les notables qu'il avait invitĂ© lors des FĂȘtes celtiques de Riec l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente lui tourner le dos et l'ignorer dĂ©sormais. La gendarmerie dut mĂȘme le protĂ©ger contre la fureur populaire[73].

    La chapelle Saint-Fiacre (XVIe siÚcle), située au Cabellou en Concarneau, se trouvait initialement à Riec-sur-Bélon ; elle a été déplacée dans les années 1930[74]

    Seconde Guerre mondiale

    Les Allemands arrivĂšrent Ă  Riec le . Les jeunesses hitlĂ©riennes s'installĂšrent en janvier 1943 au chĂąteau de la Porte-Neuve tandis que leurs officiers s'installĂšrent Ă  l'hĂŽtel OstrĂ©a. Le arrivĂšrent des Russes Ă  bord de charrettes. Il s'agissait d'anciens prisonniers de guerre qui avaient prĂ©fĂ©rĂ© servir l'armĂ©e allemande plutĂŽt que de se savoir condamnĂ©s Ă  mourir de faim. À partir de 1944, un rĂ©gime de terreur se mit en place. L'Ă©cole de Kerguern fut transformĂ©e en caserne de feldgendarmes et servit de prison. Le , les Allemands quittĂšrent Riec pour se replier sur Lorient. Des accrochages avec les rĂ©sistants, suivis d'incendies, accompagnĂšrent leur dĂ©part. Plusieurs habitants de la poche de Lorient furent rĂ©fugiĂ©s Ă  Riec-sur-BĂ©lon pendant les combats.

    Le le conseil municipal, sous la prĂ©sidence de François Cadoret, maire, « adressent au chef de l'État leur salut respectueux, l'assurant de l'indĂ©fectible fidĂ©litĂ© Ă  la mĂšre patrie des Bretons de race et de langue qu'ils sont, et de leur concours entier Ă  l'Ɠuvre de relĂšvement du pays par l'union de tous les Français »[75].

    Le monument aux morts de Riec-sur-Bélon porte les noms de 30 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale et de Guillaume Sellin, mort des suites d'un accident aérien aprÚs la capitulation allemande du 8 mai 1945 le à Tuttlingen (Allemagne). Parmi ces morts Marcel Bisquay, matelot mécanicien à bord du croiseur Dunkerque, mort lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le [76].

    Alphonse Tanguy, dit Alex, fut le chef du secteur lorientais du réseau de résistance Confrérie Notre-Dame et prépara depuis Riec la premiÚre liaison maritime avec l'Angleterre le qu'il fit avec la barque Les deux Anges en partant clandestinement de Pont-Aven, laquelle fut suivie de plusieurs autres ; il fut tué par la Gestapo le à Paris.

    Alain Berthou, nĂ© le Ă  Riec, fut membre du rĂ©seau de rĂ©sistance "CND-Castille" ; arrĂȘtĂ© et torturĂ© par la Gestapo il est dĂ©portĂ© au camp de concentration de Neuengamme ; rentrĂ© en juin 1945, dans un Ă©tat de santĂ© prĂ©occupant aprĂšs tant de souffrances, il mourut quelques annĂ©es plus tard ; une rue Alain Berthou commĂ©more sa mĂ©moire[77].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Six soldats originaires de Riec-sur-Bélon (Jean Dorven, Paul Fraval, Fernand Guernalec, Louis Mahé, Pierre Pézennec et Corentin Rannou) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Jean Herledan et Jean Le Gac) pendant la Guerre d'Algérie[76].

    Vers 1970, une douzaine d'ostréiculteurs exploitent environ 25 ha de parcs sur les deux rives de la Belon, tant cÎté Riec-sur-Belon que cÎté Moëlan-sur-Mer.

    Le XXIe siĂšcle

    Plusieurs ostréiculteurs renommés sont toujours en activité à Riec-sur-Bélon, dont la maison Thaëron, le chùteau de Bélon (famille Solminihac), Anne de Bélon, les établissements Noblet (tous les quatre à Bélon) et les établissements Cadoret (à la Porte-Neuve)[78].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1948 1960 Jacques Cadoret[Note 20] Ostréiculteur. Fils de François Cadoret, maire précédent.
    1960 1965 Jacques Decaux
    1965 août 1982 Yves Loudoux[Note 21]. Médecin militaire, puis médecin généraliste à Riec-sur-Bélon.
    Décédé en fonction
    septembre 1982 juin 1995 Francis Marrec[Note 22] DVD Marin d'Ă©tat, puis chef de fabrication Ă  la conserverie Le Glouanec de Pont-Aven[82].
    juin 1995 mars 2001 Jean-Yves Le Meur PS Agriculteur retraitĂ©. Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Pont-Aven (1988 → 2001). Battu lors des Ă©lections municipales de 2001[83].
    mars 2001 octobre 2005 Xavier Le Durand DVD Officier de la marine Ă  la retraite. Battu lors de l'Ă©lection municipale partielle de 2005[84]
    octobre 2005 mars 2008 Jean-Yves Kersulec[Note 23] DVG Instituteur, puis professeur des Ă©coles[85].
    mars 2008 En cours Sébastien Miossec PS Permanent politique. Maire, Président de la Communauté d'Agglomération
    Les données manquantes sont à compléter.

    Sébastien Miossec, élu pour la premiÚre fois en 2008 à 25 ans, était à l'époque l'un des plus jeunes maires de France. Il est réélu aux municipales de 2014 au premier tour de scrutin avec plus de 66 % des suffrages exprimés. Puis réélu à nouveau en 2020, une seule liste étant candidate aux élections municipales.

    DĂ©mographie

    À la rĂ©formation des fouages de 1427, la paroisse de Riec compte 53 feux. On dĂ©nombre 135 mĂ©nages imposables. Il y a aussi 4 nobles, 11 mĂ©tayers et 8 pauvres. Ces derniers sont tous exonĂ©rĂ©s d'impĂŽt. On en dĂ©duit que la population de la paroisse avoisine les 800 Ăąmes.

    Vers 1780, la paroisse de Riec comptait environ 2 500 communiants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[87].

    En 2020, la commune comptait 4 240 habitants[Note 24], en augmentation de 2,39 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5102 6252 3052 5912 7502 8552 7343 1103 108
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1093 1783 1553 1353 4033 7803 9014 2054 418
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 6194 8244 9394 5204 5324 4584 3014 4184 206
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 3894 3084 1584 0594 0144 0084 1294 1154 190
    2020 - - - - - - - -
    4 240--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puis Insee Ă  partir de 2006[89].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Parcs Ă  huĂźtres Ă  Riec-sur-BĂ©lon, sur le BĂ©lon.

    En 1927, le vicomte Jean de Saisy de Kerampuil a été à l'initiative d'une société, « les GrÚs, kaolins et terres réfractaires du FinistÚre », qui a commencé à exploiter un gisement de kaolins au nord de la commune en bordure de la voie de chemin fer à voie étroite Quimperlé-Pont-Aven. Il a aussi créé à proximité une centrale électrique gérée par la société « Les Forces motrices de l'Ellé ». Ces deux industries ont disparu avec la faillite du "Consortium breton", une société à participations qu'il avait imaginée pouvoir réunir plusieurs entreprises complémentaires exploitant les richesses locales.

    Les deux principales richesses économiques restent l'ostréiculture et le tourisme. La fréquentation touristique est trÚs élevée pendant la saison estivale grùce aux plages et aux activités nautiques sur le Bélon (port de Bélon) et l'Aven (port de Rosbras). La proximité de Pont-Aven et les hußtres du Bélon sont un des éléments d'attraction.

    Cinq Ă©tablissements ostrĂ©icoles sont aujourd’hui installĂ©s Ă  Riec sur la rive droite de la ria du BĂ©lon : ChĂąteau du BĂ©lon (famille de Solminihac), Anne de Belon et Nobletz, tous trois au port de Belon ; ThaĂ«ron (Ă  l'embouchure du Dourdu, un peu plus en amont sur le BĂ©lon) et Cadoret Ă  la Porte-Neuve.

    L'agriculture et l'agroalimentaire sont aussi des secteurs importants : le premier employeur de la commune est l'entreprise Duc avec environ 240 salariés et il existe encore prÚs d'une quarantaine d'exploitations agricoles dans tous les domaines, y compris en agriculture biologique.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments remarquables

    Allée couverte de Kerantiec.
    • AllĂ©e couverte arc-boutĂ©e de Kerantiec (NĂ©olithique)
    • Dolmen de Loyan
    • Ancienne villa gallo-romaine situĂ©e Ă  la Porte-Neuve
    • Église paroissiale Saint-Pierre : le chƓur et la nef ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s en 1771, remplaçant une Ă©glise plus ancienne ; la façade occidentale, le clocher et deux travĂ©es de la nef datent du XIXe siĂšcle (architecte Joseph Bigot), mais ont Ă©tĂ© construites dans le mĂȘme style ; le clocher ajourĂ© est flanquĂ© d'une tourelle cĂŽtĂ© sud qui comrend un escalier menant Ă  la chambre des cloches ; le plan d'ensemble est en forme de croix papale. La croix situĂ©e cĂŽtĂ© sud de l'Ă©glise a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e en 1996 ; son socle servait par le passĂ© de piĂ©destal au tambour de ville. Sur le placĂźtre se trouve une stĂšle gallo-romaine.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, vue extĂ©rieure d'ensemble.
      L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure d'ensemble.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, vue intĂ©rieure (le chƓur).
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, vue intĂ©rieure (le chƓur).
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, vue intĂ©rieure en direction du fond de l'Ă©glise.
      L'église paroissiale Saint-Pierre, vue intérieure en direction du fond de l'église.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, piĂ©tĂ  et retable.
      L'église paroissiale Saint-Pierre, piétà et retable.
    L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, banniĂšre de procession montrant l'Ă©glise et les chapelles de Riec.
    • Les chapelles :
      • Chapelle Notre-Dame-de-TrĂ©mor : situĂ©e sur la rive gauche de la ria de l'Aven, dans un site boisĂ©, c'Ă©tait un lieu de dĂ©votion pour les marins. Jusque vers 1950, lors du pardon cĂ©lĂ©brĂ© le jour de la PentecĂŽte, une procession partait du bourg pour rejoindre la chapelle. Elle a conservĂ© deux bateaux de procession et des ex-votos[90].
    • La chapelle Notre-Dame de TrĂ©mor : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      La chapelle Notre-Dame de Trémor : vue extérieure d'ensemble.
    • La ria de l'Aven prĂšs de la chapelle de TrĂ©mor.
      La ria de l'Aven prÚs de la chapelle de Trémor.
      • Chapelle Saint-Gilles, reconstruite en 1865 d'aprĂšs des plans de Joseph Bigot[91]. Avant la PremiĂšre Guerre mondiale, une fĂȘte y Ă©tait organisĂ©e chaque annĂ©e[92]. Ces fĂȘtes reprirent pendant quelques annĂ©es aprĂšs cette guerre[93]. Une fĂȘte du quartier de Saint-Gilles Ă©tait encore organisĂ©e en 1941[94].
      • Chapelle Saint-LĂ©ger (XVIe siĂšcle). La chapelle Saint-LĂ©ger, des XIVe et XVe siĂšcles, a Ă©tĂ© reconstruite au XIXe siĂšcle avec des pierres appartenant aux deux chapelles qui existaient, avant 1850, Ă  cet emplacement : l'ancienne chapelle Saint-LĂ©ger et la chapelle Notre-Dame-de-GrĂąces, trĂšs proches l'une de l'autre, sĂ©parĂ©es par le ruisseau coulant depuis la fontaine Notre-Dame-de-GrĂąces. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, deux pardons trĂšs frĂ©quentĂ©s Ă©taient encore organisĂ©s, les pĂšlerins venant en procession depuis le bourg : celui de saint LĂ©ger, invoquĂ© pour soulager les douleurs, les plaies aux jambes et pour les enfants qui tardaient Ă  marcher, d'oĂč les nombreux ex-votos de cannes, bĂ©quilles, etc.. dans la chapelle ; l'autre pardon Ă©tait organisĂ© en juillet[43].
    • :François Hippolyte Lalaisse : Jour de pardon (avant 1884). Sur ce tableau, Lalaisse reprĂ©sente les deux anciennes chapelles voisines Saint-LĂ©ger et Notre-Dame de GrĂąces avant leur dĂ©molition.
      :François Hippolyte Lalaisse : Jour de pardon (avant 1884). Sur ce tableau, Lalaisse représente les deux anciennes chapelles voisines Saint-Léger et Notre-Dame de Grùces avant leur démolition.
    • Chapelle Saint-LĂ©ger : cĂŽtĂ© sud.
      Chapelle Saint-Léger : cÎté sud.
    • Chapelle Saint-LĂ©ger : cĂŽtĂ© nord et la fontaine de dĂ©votion.
      Chapelle Saint-Léger : cÎté nord et la fontaine de dévotion.
    • La fontaine de dĂ©votion Notre-Dame-de-GrĂąces.
      La fontaine de dévotion Notre-Dame-de-Grùces.
    • La fontaine Saint-LĂ©ger.
      La fontaine Saint-LĂ©ger.
      • Chapelle Sainte-Marguerite : son pardon est cĂ©lĂ©brĂ© le troisiĂšme dimanche de juillet. Un nouveau vitrail y a Ă©tĂ© installĂ© en 2019 Ă  l'initiative du "ComitĂ© de sauvegarde de la chapelle Sainte-Marguerite"[95].
    • La stĂšle christianisĂ©e devant la chapelle Sainte-Marguerite.
      La stÚle christianisée devant la chapelle Sainte-Marguerite.
    • La chapelle Sainte-Marguerite : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      La chapelle Sainte-Marguerite : vue extérieure d'ensemble.
      • Chapelle de TrĂ©bellec : son clocher est Ă  flĂšche gothique. La clĂŽture du chƓur Ă  balustres et des stalles datent du XVIIIe siĂšcle et entourent un autel en pierre de taille. Un pardon aux chevaux y Ă©tait organisĂ© chaque annĂ©e jusque vers 1960 et un pardon y est toujours cĂ©lĂ©brĂ© dĂ©but juillet[96].
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©bellec : façade occidentale.
      Chapelle Notre-Dame de Trébellec : façade occidentale.
    • La fontaine de dĂ©votion prĂšs de la chapelle de TrĂ©bellec.
      La fontaine de dévotion prÚs de la chapelle de Trébellec.
    • Vestiges de la batterie de BĂ©lon qui dĂ©fendait l'accĂšs aux rias de l'Aven et du BĂ©lon (1678).
    • Vestiges de la batterie de BĂ©lon.
      Vestiges de la batterie de BĂ©lon.
    • ChĂąteau de la Porte-Neuve (XVe siĂšcle)[97] ; ce chĂąteau fut au Moyen Âge la propriĂ©tĂ© successive des familles Morillon (en 1298), de Guer (en 1445), de Pontcallec (en 1598)[98] ; le plus connu fut Alain de Guer, nĂ© vers 1620, Ă©poux de RenĂ©e-Françoise de Lannion, « chevalier seigneur de Pont-Callec, la Porte-Neuve, du HĂ©nant, de Kergunus et de plusieurs autres belles terres »[99], qui fut fait marquis de Pont-Callec par le roi Louis XIV en 1657, mais il connut des revers de fortune qui le contraignirent Ă  vendre certaines de ses propriĂ©tĂ©s dont la seigneurie du HĂ©nant. Armand de Malestroit de Bruc, fils adoptif du dernier seigneur de Pont-Callec vendit en 1834 le domaine de la Porte-Neuve Ă  de riches armateurs nantais, les Arnaud. En 1860, AglaĂ« Arnaud, hĂ©ritiĂšre du domaine, Ă©pouse Anatole de Bremond d'Ars, marquis de MigrĂ© (1823-1911), sous-prĂ©fet et conseiller gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre. En 1924, le domaine devient la propriĂ©tĂ© du docteur Henriquet et en 1968 un centre de vacances de la MGEN[100].
    • Le chĂąteau de la Porte-Neuve au dĂ©but du XXe siĂšcle (carte postale colorisĂ©e).
      Le chùteau de la Porte-Neuve au début du XXe siÚcle (carte postale colorisée).
    • Le chĂąteau de la Porte-Neuve, façade sud (carte postale Villard, 1932).
      Le chùteau de la Porte-Neuve, façade sud (carte postale Villard, 1932).
    • Le chĂąteau de la Porte-Neuve, façade nord (carte postale Villard, 1932).
      Le chùteau de la Porte-Neuve, façade nord (carte postale Villard, 1932).
    • Le chĂąteau de la Porte-Neuve.
      Le chĂąteau de la Porte-Neuve.
    • Les manoirs :
      • Le manoir de TrĂ©diec (date du XVe siĂšcle)[101].
      • Le manoir de Keraoret (date du XVe siĂšcle)[102].
      • Le manoir du Belon[100] : ce fut Ă  l'origine, au moins dĂšs le XVe siĂšcle, un rendez-vous de chasse des seigneurs de Quimerc'h en Bannalec ; le manoir fut construit au XVIIIe siĂšcle par la famille de TintĂ©niac dont le reprĂ©sentant le plus cĂ©lĂšbre fut Vincent de TintĂ©niac surnommĂ© "Le loup blanc", un des chefs de la chouannerie[103].
    • Le four Ă  pain de GuĂ©ric[104].

    Lieux pittoresques

    • Les ports :
      • Port du BĂ©lon(ria du BĂ©lon).
      • Port de Rosbraz (ria de l'Aven).Il armait des chalutiers, par exemple en 1933[105]
    • Le chĂąteau de BĂ©lon et le port de BĂ©lon (cĂŽtĂ© Riec-sur-BĂ©lon).
      Le chùteau de Bélon et le port de Bélon (cÎté Riec-sur-Bélon).
    • Le port de Rosbraz vu depuis la ria de l'Aven.
      Le port de Rosbraz vu depuis la ria de l'Aven.
    • Berges du BĂ©lon et de l'Aven
    • Circuits de randonnĂ©e : sentier cĂŽtier du fort de BĂ©lon (avec une belle vue Ă  la pointe de PenquernĂ©o sur Kerfany et Port Manec'h - 10 km) et circuit des moulins sur les bords du BĂ©lon - km)

    Langue et culture bretonne

    • L'adhĂ©sion Ă  la charte Ya d'ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le conseil municipal le 16 dĂ©cembre 2008.
    • Le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
    • Riec sur BĂ©lon : le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
      Riec sur BĂ©lon : le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
    • Riec sur BĂ©lon : le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
      Riec sur BĂ©lon : le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
    • Petit costume de fille de Riec-sur-BĂ©lon, brodĂ© de perles de bois.
      Petit costume de fille de Riec-sur-Bélon, brodé de perles de bois.
    • Le cercle BleunioĂč Lann an Aven au festival Gouel an Eost le 12 aoĂ»t 2012.
      Le cercle BleunioĂč Lann an Aven au festival Gouel an Eost le .

    ÉvĂ©nements

    La ria du BĂ©lon Ă  Riec.

    Riec-sur-BĂ©lon est connue pour son histoire culinaire. En effet, la commune a eu un succĂšs fou auprĂšs de nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s qui ont apprĂ©ciĂ© la cuisine de MĂ©lanie. MĂ©lanie, une aubergiste du bourg, a en effet offert le couvert Ă  une troupe d'artistes arrivĂ©s lĂ  par hasard au dĂ©but du XXe siĂšcle. Ceux-ci, enchantĂ©s par les talents culinaires de leur hĂŽte, ont contribuĂ© Ă  faire d'elle une restauratrice reconnue. Curnonsky (« le prince des gastronomes »), devenu un de ses meilleurs amis, l'a mĂȘme surnommĂ©e « meilleur cordon bleu de France » ! Le Restaurant « chez MĂ©lanie » a accueilli entre autres Georges Pompidou, Colette
 À la mort de MĂ©lanie, sa fille Marie a pris la suite jusqu'en 1973.

    13-14 aoĂ»t 1927 : Le Consortium breton a organisĂ© une FĂȘte interceltique sur la lande de Kerco. Les cĂ©rĂ©monies et manifestations diverses auraient attirĂ© 15 000 personnes le premier jour et 30 000 le second.

    Équipements culturels

    Un centre culturel (Espace MĂ©lanie) et une bibliothĂšque sont les lieux permanents de l'activitĂ© culturelle. La saison culturelle est marquĂ©e par divers Ă©vĂ©nements associatifs, comme la FĂȘte de l'HuĂźtre ou le Festival des Rias, festival d'arts de la rue coorganisĂ© avec les communes voisines de MoĂ«lan-sur-Mer et Clohars-CarnoĂ«t et l'association Le Fourneau.

    Toute l'annĂ©e, les animations sont nombreuses, notamment grĂące Ă  celles offertes par le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven. Cette association fondĂ©e en 1936 assure la transmission et la mise en valeur de la culture bretonne au travers de la danse, de la musique et des chants traditionnels.

    Depuis octobre 2007, le siÚge de la Confédération War'l Leur est installé à Riec-sur-Bélon.

    Riec-sur-Bélon dans la littérature

    • L'intrigue de La Fille du voleur d'huĂźtres d'Émile DanoĂ«n se situe Ă  Riec-sur-BĂ©lon.
    • Le patriarche du BĂ©lon de Nathalie de Broc.

    Tableaux représentant Riec-sur-Bélon et ses environs

    Personnalités liées à la commune

    Jumelage

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Alain Rivelen, dit Morel, Ă©vĂȘque de Cornouaille entre 1290 et 1320.
    6. Personnes en Ăąge de communier.
    7. François-Hyacinthe de Tinténiac, né le à Quimper, capitaine de la noblesse de Quimper en 1784 puis lieutenant général des armées du roi, propriétaire du chùteau de Quimerc'h en Bannalec, émigra à Londres et ses biens furent saisis pendant la Révolution française ; il décéda ruiné en 1794 à Paris
    8. Il s'agit du gouvernement d'Émile Combes et c'est la consĂ©quence de la Loi sur les Associations votĂ©e en 1901
    9. Anatole de Brémond d'Ars, marquis de Migré, né le à Saintes (Charente-Inférieure), décédé le à Riec-sur-Bélon.
    10. Probablement Corentin Guillochel, né en 1749 à Riec, décédé ùgé de 55 ans le 7 brumaire an XII au bourg de Riec
    11. Charles Le Frotter, né le en la paroisse Saint-Yves de Pontrieux, décédé le à Riec-sur-Bélon
    12. Pierre Le Frotter, peut-ĂȘtre nĂ© le , paroisse Saint-Yves Ă  Pontrieux.
    13. Yves Marie Le Tallec, né le à Riec-sur-Bélon, cultivateur à Kerségalou, décédé le à Riec-sur-Bélon
    14. Hippolyte de Mauduit (fils de Thomas Casimir de Mauduit de Kervern, qui fut maire de Moëlan), né le à Moëlan, décédé le à Riec-sur-Bélon
    15. Probablement Yves Boulic, né le à Riec-sur-Belon, décédé le 3 janvier 1916 à Kergrip en Riec-sur-Belon
    16. Joseph Julien Gestalin, né le à Riec
    17. Louis Joseph Boulic, né le à Riec-sur-Bélon, décédé le à Riec-sur-Bélon
    18. Christophe Joseph Berthou, né le à Riec-sur-Bélon
    19. François Pierre Cadoret, né le à Riec-sur-Bélon, décédé le à Riec-sur-Bélon
    20. Jacques Cadoret, né le au bourg de Riec-sur-Bélon, décédé le à Gérone (Espagne).
    21. Yves Loudoux, né le à Guéméné-sur-Scorff, décédé le à Riec-sur-Bélon.
    22. Francis Marrec, né en 1930, décédé le à Riec-sur-Bélon.
    23. Jean-Yves Kersulec, né en 1943 au Trévoux.
    24. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. René LargilliÚre, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR
    2. https://www.ouest-france.fr/bretagne/riec-sur-belon-29340/riec-sur-belon-la-carriere-des-kaolins-bientot-ouverte-au-public-5747712
    3. « Étang des Kaolins. Un site de pĂȘche privilĂ©giĂ© », sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « DĂ©finition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Bannalec - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Riec-sur-Bélon et Bannalec », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Bannalec - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Riec-sur-Bélon et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Le chemin de fer de QuimperlĂ© Ă  Pont-Aven », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Unité urbaine 2020 de Riec-sur-Bélon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    22. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    26. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
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    28. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    29. « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    30. « Le dĂ©partement crĂ©e un nouveau bois Ă  Riec-sur-BĂ©lon en plantant 5 000 arbres », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    31. RĂ©sultats concernant « Riec-sur-BĂ©lon » dans la base KerOfis de l’office public de la langue bretonne.
    32. D'aprÚs un panneau d'information touristique situé sur place.
    33. https://www.pontaven.fr/Histoire-de-rues.
    34. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 4, Nantes, Vatar Fils Aßné, (lire en ligne), pagez 129.
    35. Villeroche est la francisation de Kerroc'h, lieu-dit de Moëlan
    36. RenĂ© Kerliver, Recherches et notices sur les dĂ©putĂ©s de la Bretagne aux États-gĂ©nĂ©raux et Ă  l'AssemblĂ©e nationale constituante de 1789, 1885-1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840458m/f75.image.r=moelan?rk=5729642;0
    37. "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
    38. Jacques Cambry, Voyage dans le FinistĂšre ou État de ce dĂ©partement en 1794 et 1795 (rĂ©Ă©dition), Quimper, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du FinistĂšre (ISBN 2-906790-04-4), page 421.
    39. Marie-Claude Colliou-Guermeur, Terres et gens du Bélon, Imprimerie régionale, Bannalec, 2003, déclaration de M. de Mauduit, conseiller général, Projet d'installation d'un bac charretier à Bénodet, "Rapports et délibérations du Conseil général du FinistÚre", août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f441.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR
    40. http://memoiresetphotos.free.fr/Articles/Passeurs/Passeurs-1.html, http://memoiresetphotos.free.fr/Articles/Passeurs/Belon-1.html
    41. Cyrille Maguer, Chroniques du Pays de Pont-Aven. Entre Aven et Belon, Alan Sutton, 2007, [ (ISBN 978-2-84910-596-2)].
    42. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 677.
    43. D'aprÚs une notice d'information touristique située sur place.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Marie France Bosser, Riec Ă  travers les Ăąges, 1974.
    • Martine RouellĂ© et Didier Pensec, Riec-sur-BĂ©lon, entre deux rives, Liv'Éditions, Le Faouet, 2012.

    Article connexe

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