Riec-sur-BĂ©lon
Riec-sur-BĂ©lon [ÊjÉk syÊ belÉÌ] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, en Cornouaille, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. Riec-sur-BĂ©lon dĂ©pendait autrefois du diocĂšse de Cornouaille. La commune est surtout connue pour sa production d'huĂźtres plates appelĂ©es « belons ».
Riec-sur-BĂ©lon | |||||
L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Quimper | ||||
Intercommunalité | Quimperlé Communauté | ||||
Maire Mandat |
SĂ©bastien Miossec 2020-2026 |
||||
Code postal | 29340 | ||||
Code commune | 29236 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Riécois ou Rieccois | ||||
Population municipale |
4 240 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 50âČ nord, 3° 42âČ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 94 m |
||||
Superficie | 54,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Riec-sur-Bélon (ville isolée) |
||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Moëlan-sur-Mer | ||||
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
| |||||
Liens | |||||
Site web | riecsurbelon.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Riec-sur-Bélon est situé en Cornouaille et dans le sud-est du FinistÚre. Son territoire est délimité par l'Aven à l'ouest et le Bélon à l'est, deux petits fleuves cÎtiers dont les vallées partiellement envahies par la mer forment deux rias qui se rejoignent à l'extrémité sud de la commune au niveau de la pointe de Penquernéo. Les communes limitrophes ont pour nom Moëlan-sur-Mer à l'est que sépare le Bélon, Nevez et Pont-Aven à l'ouest que sépare en partie l'Aven, Bannalec et Le Trévoux au nord, Baye au nord-est. Le bourg est situé à vol d'oiseau à 12 km à l'ouest de Quimperlé, à 17 km à l'est de Concarneau, à 27 km à l'ouest de Lorient et à 35 km à l'est de Quimper.
- L'anse de Kerdru, anse annexe située sur la rive droite de l'anse de Penmor.
- L'anse de Penmor vue de sa rive droite prĂšs du moulin Ădouard.
- Le fond de l'anse de Penmor Ă marĂ©e haute (vue depuis la passerelle situĂ©e devant le moulin Ădouard).
- La presqu'Ăźle de confluence entre l'anse de Penmor et la riviĂšre (ria) de BĂ©lon.
- La confluence BĂ©lon (Ă droite sur la photographie) - Anse de Penmor (au premier plan et Ă gauche de la photographie).
- La riviĂšre (ria) du Belon vue depuis les environs de Ker Anna.
- L'anse de Keristinec.
- La partie amont de la riviĂšre (ria) du Belon vue depuis les environs de l'anse de Keristinec.
- Les parcs à hußtres du chùteau de Bélon (rive droite du Bélon, cÎté Riec-sur-Bélon) ; à l'arriÚre-plan le port du Bélon, cÎté Moëlan-sur-Mer).
- La ria du Bélon vue vers l'aval depuis le port de Bélon en Riec-sur-Bélon, à marée basse.
- La ria du Bélon et le port de Bélon (en Riec-sur-Bélon) vus depuis la pointe de Porscouric à marée basse.
- La ria du Belon, vue vers l'amont depuis la pointe de Questélan (rive droite, cÎté Riec-sur-Bélon).
- La ria du Bélon : la plage de Questélan (rive droite, cÎté Riec-sur-Bélon).
- La ria du Bélon : vue vers l'aval depuis la pointe de Questélan (rive droite, cÎté Riec-sur-Bélon).
Le bourg s'est établi à une certaine distance de la cÎte, sur le plateau ; c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Trégunc, Moëlan-sur-Mer, Névez, Beuzec-Conq, Nizon, Clohars-Carnoët, etc.), les premiers émigrants bretons fixÚrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons[1].
Riec-sur-Bélon fait partie de la communauté d'agglomération Quimperlé communauté depuis 1996.
|
Hydrographie et relief
La commune de Riec-sur-Bélon est, pour sa partie Sud en situation péninsulaire entre les rias de l'Aven à l'Ouest et du Bélon à l'Est ; cette presqu'ßle, paradoxalement encastrée dans les terres de la commune de Névez à l'Ouest et de Moëlan-sur-Mer à l'Est ; elle se termine au sud par la Pointe de Perquernéo qui donne sur l'Océan Atlantique.
La partie nord de la commune, plus continentale, est limitée à l'Ouest par la partie fluviale de l'Aven et à l'Est par la partie fluviale de la riviÚre du Bélon.
D'autres petits cours d'eau, affluents de rive gauche de l'Aven ou de rive droite du Bélon drainent le territoire communal, le plus important étant le Dourdu qui, dans sa partie amont forme un temps la limite communale avec Le Trévoux, puis passe à l'ouest du bourg de Riec avant de se jeter dans l'anse de Penmor, anse annexe de la ria du Bélon.
Le finage de Riec-sur-BĂ©lon est constituĂ© essentiellement d'un plateau situĂ© vers 80 mĂštres d'altitude dans sa partie Nord (les points les plus hauts sont Ă 91 mĂštres, l'un Ă l'Ouest de Keranguyader, dans l'extrĂȘme nord de la commune et l'autre dans la zone industrielle de KĂ©randrĂ©o) et s'abaissant progressivement jusqu'Ă une quarantaine de mĂštres dans sa partie sud ; ce plateau est trouĂ© par les vallĂ©es des cours d'eau prĂ©citĂ©s dont les cours aval s'encaissent quelque peu pour rejoindre leurs embouchures. Le bourg est vers une cinquantaine de mĂštres d'altitude.
GĂ©ologie
Le sous-sol est essentiellement de constitution granitique mais du gneiss y affleure par endroits.
Un gisement de kaolin a Ă©tĂ© exploitĂ© Ă Riec-sur-BĂ©lon par la "SociĂ©tĂ© anonyme des terres rĂ©fractaires, grĂšs et Kaolins du FinistĂšre", crĂ©Ă©e en 1919 par Jean de Saisy de Kerampuil ; le minerai Ă©tait acheminĂ© par voie ferrĂ©e jusqu'Ă QuimperlĂ© ; l'extraction fut arrĂȘtĂ©e en 1927 car le kaolin de Riec n'avait pas la finesse requise pour la fabrication de la porcelaine[2]. L'Ă©tang des Kaolins occupe dĂ©sormais le trou de l'ancien site d'extraction ; c'est dĂ©sormais un site de pĂȘche rĂ©putĂ©[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bannalec », sur la commune de Bannalec, mise en service en 1984[10] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 221 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, dans le dĂ©partement du Morbihan, mise en service en 1952 et Ă 22 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 12 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Transports
La voie express RN 165 (axe routier Nantes-Brest) traverse l'extrĂȘme-nord du territoire communal et Riec-sur-BĂ©lon est desservi, via la D 4 et la D 104, par l'Ă©changeur de KerandrĂ©o.
Le bourg de Riec-sur-Vélon est traversé par la D 783 (ancienne RN 783) venant de Quimper, via Concarneau et continuant vers Quimperlé, via Pont-Aven. La D 24 part de Riec en direction de Moëlan-sur-Mer et Clohars-Carnoët.
La ligne ferroviaire Concarneau-Quimperlé, à voie métrique, desservie par les Chemins de fer départementaux du FinistÚre, a ouvert en 1908 ; sa construction fut difficile au niveau de la traversée de la tourbiÚre du Guily, ce qui en retarda la mise en service[17] ; fermée au trafic voyageurs le , la voie ferrée est désormais totalement désaffectée ; elle desservait Riec-sur-Bélon ; son tracé est, pour le tronçon allant de Pont Guily à Kerléon, est désormais utilisé par un sentier de randonnée.
- La chaussée de l'ancienne ligne ferroviaire allant de Quimperlé à Concarneau dans la vallée du Guily ; désormais c'est un sentier de randonnée.
- La chaussée de l'ancienne ligne ferroviaire allant de Quimperlé à Concarneau dans la vallée du Guily ; désormais c'est un sentier de randonnée.
Le sentier de grande randonnée 34 (GR 34) longe les rias du Bélon et de l'Aven.
Paysage et habitat
Riec-sur-Bélon présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat rural dispersé constitué d'écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et de fermes isolées. Le bourg de Riec a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec la création de nombreux lotissements à sa périphérie, principalement au sud du bourg en direction de Penmor. Une rurbanisation importante a transformé la campagne en zone résidentielle, principalement dans le secteur de Lanmeur-Coat Pin, mais aussi le long de la route menant au port de Rrosbraz.
- ChaumiĂšre dans le bourg de Riec-sur-BĂ©lon.
- Maison dans le hameau de Kergroes.
Urbanisme
Typologie
Riec-sur-Bélon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Riec-sur-Bélon, une unité urbaine monocommunale[21] de 4 185 habitants en 2017, constituant une ville isolée[22] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24] - [25].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[27] - [28].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 5,2 % | 283 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,7 % | 36 |
Extraction de matériaux | 0,6 % | 33 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 44,0 % | 2392 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 3,0 % | 163 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 30,5 % | 1660 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,3 % | 127 |
ForĂȘts de feuillus | 9,6 % | 519 |
ForĂȘts de conifĂšres | 2,0 % | 111 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 1,7 % | 93 |
Estuaires | 0,4 % | 23 |
Source : Corine Land Cover[29] |
En 2022, le département du FinistÚre a décidé de planter 5 000 arbres sur un terrain de 4 hectares abandonné et en friches surplombant l'anse de Penmor, créant ainsi un nouveau bois, dans le cadre de sa lutte contre le réchauffement climatique[30].
Toponymie
Le nom de la commune vient de « Rioc », un saint breton du VIe siĂšcle qui vĂ©cut comme ermite prĂšs de Camaret aprĂšs avoir Ă©tĂ© sauvĂ© sur les rives de l'Ălorn des griffes d'un dragon qui s'apprĂȘtait Ă le dĂ©vorer par saint Derien et saint NĂ©venter, et de BĂ©lon, la riviĂšre bordant la commune. Riec devient Riec-sur-BĂ©lon en 1898 pour Ă©viter les confusions postales avec la commune de Briec.
Jusqu'à correction en 2013, le nom de la commune, tel qu'indiqué par le Code officiel géographique était Riec-sur-Belon.
Le nom breton de la commune est Rieg[31].
Ses habitants sont appelés les Riécois ou Rieccois.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
De nombreux monuments mégalithiques sur le territoire de la commune attestent d'une occupation humaine dÚs le Néolithique, notamment l'allée couverte de Keriantec, longue d'une dizaine de mÚtres, qui date du 3e millénaire avant notre Úre et qui servit de sépulture collective à un groupe d'agriculteurs ou d'éleveurs. Son originalité tient dans le choix architectural de faire reposer une paroi de l'allée couverte par l'autre (la paroi sud, trÚs inclinée), ce qui permit de faire l'économie de dalles de couverture. Ce type d'allée couverte n'existe qu'en 8 exemplaires situés dans le Morbihan et le sud du FinistÚre. Cette allée couverte est classée monument historique depuis le [32].
- L'allée couverte de Keriantec 1.
- L'allée couverte de Keriantec 2.
- Le dolmen de Kerscao.
- Haches à douille trouvées à Saint-Caradec en Riec-sur-Bélon (ùge du bronze final, Musée départemental breton de Quimper).
- La stĂšle protohistorique de Penlann.
Le menhir de Kerregenn Ron ("Chapeau breton") se trouve le long de la route D 783 entre le bourg de Riec et Baye.
La mise au jour au XIXe siÚcle de vestiges d'une villa gallo-romaine prÚs de la chapelle Saint-Léger attestent d'une présence gallo-romaine.
Une ancienne voie gallo-romaine, allant de la Porte-Neuve Ă Vorgium (Carhaix), ouverte vers le IIIe siĂšcle, est restĂ©e utilisĂ©e au Moyen-Ăge comme le montre l'emplacement des bois de justice du baron de Riec, sire de Porte-Neuve. Elle est Ă©galement indiquĂ©e sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siĂšcle) qui indique les amĂ©liorations faites par le duc d'Aiguillon, alors gouverneur de la Bretagne (son tracĂ© coĂŻncide pour l'essentiel avec celui des actuelles routes D 104 au nord du bourg et D 24 au sud du bourg)[33].
Le Haut Moyen-Ăge
Riec a été une paroisse de l'Armorique primitive.
L'époque féodale
Selon Jean-Baptiste OgĂ©e « en 1400 le sire de Rosmadec Ă©tait seigneur de l'endroit, oĂč l'on remarquait alors les manoirs de CoĂ«taffan, Ă Quequen-Richard ; Godener, Ă Guillaume Bizien ; Kerturgoal, au sire Demur (...). Alain Morel[Note 5] et Alain Angal, nĂ©s dans cette paroisse, occupĂšrent le siĂšge Ă©piscopal de Quimper, le premier dans le treiziĂšme siĂšcle et le second dans le quatorziĂšme »[34].
La plus grande partie des terres de la paroisse de Riec dĂ©pendaient Ă l'Ă©poque fĂ©odale de la seigneurie de la Porte-Neuve. Le chĂąteau de la Porte-Neuve, situĂ© en bordure du BĂ©lon, constituait avec les chĂąteaux du Poulguin et du HĂ©nant un systĂšme dĂ©fensif contre les envahisseurs venus de la mer. Les noms des seigneurs de la Porte-Neuve ne nous sont connus qu'Ă partir de 1298. Les premiers seigneurs de la Porte-Neuve Ă©taient les Morillon. L'un d'entre eux, Thibaud de Morillon, eut la tĂȘte tranchĂ©e Ă Paris en 1343, probablement sur ordre du roi Philippe VI. Il avait eu le malheur d'assister Ă un tournoi organisĂ© par le duc de Normandie, fils aĂźnĂ© du roi de France. Au cours de ce tournoi, lui et d'autres chevaliers bretons furent arrĂȘtĂ©s puis dĂ©capitĂ©s. Leur unique tort Ă©tait d'avoir pris parti pour Jean de Montfort, dans le conflit qui l'opposait Ă Charles de Blois pour la possession du duchĂ© de Bretagne. Charles de Blois, neveu du roi de France, avait le soutien de ce dernier. Ă la suite du mariage en 1445 de Catherine de Morillon, unique hĂ©ritiĂšre de la seigneurie de la Porte-Neuve, avec Guillaume de Guer, seigneur du Parc en RĂ©denĂ©, celle-ci passa dans les mains de la famille de Guer. Elle le restera jusqu'Ă la RĂ©volution française. Alain de Guer (nĂ© en 1628, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă La Porte-Neuve en Riec), seigneur de la Porte-Neuve, du HĂ©nant, de Pontcallec et de bien d'autres lieux, Ă©cuyer de la Grande Ăcurie du roi, fut Ă©levĂ© au rang de marquis en 1657 pour ses terres de Pontcallec. Ce mĂȘme Alain de Guer se retrouvera ruinĂ© peu de temps aprĂšs pour avoir donnĂ© sa caution Ă son cousin le marquis de KermĂ©no de Garo, seigneur de Baud. Il abandonnera alors tous ses titres Ă son fils et au dĂ©cĂšs de sa femme, Françoise de Lannion, il entra en religion. Le pĂšre Julien Maunoir, qui organisa en 1676 une mission Ă Riec, l'a probablement influencĂ© dans son choix. Il fut recteur de Riec de 1678 Ă 1681 puis de MoĂ«lan de 1681 Ă 1702.
Samuel Billette, seigneur de Kerouel (en Trégunc), de Kerustum (en Riec), de Kermeur et de Villeroche[35] (en Moëlan), avocat, procureur-syndic, sénéchal de Carnoët, procureur fiscal de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, fut maire de Quimperlé entre 1679 et 1683 et député représentant Quimperlé aux états généraux de 1681 tenus à Nantes ; il fut aussi afféagiste de la moitié des grands moulins de Quimperlé à partir de 1689, jusqu'à sa mort survenue en 1722. Il est le grand-pÚre de Vincent Samuel Billette de Villeroche, qui fut député aux états généraux de 1789, puis à l'Assemblée nationale[36].
Riec au XVIIIe siĂšcle
En 1759, la paroisse de Riec devait chaque année fournir 41 hommes pour servir de garde-cÎtes[37].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Riec en 1778 :
« Riec ; sur une hauteur, Ă 8 lieues au Sud-Est de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© ; Ă 34 lieues de Rennes, et Ă trois lieues de QuimperlĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation et son ressort. On y compte 2 500 communiants[Note 6]. La cure est Ă l'alternative. M. le marquis de Pontcallec est seigneur de cette paroisse, oĂč il possĂšde le beau chĂąteau de la Porte-Neuve. Le territoire, bordĂ© au Sud par la mer, offre Ă la vue des terres bien cultivĂ©es, des prairies, des vallons, des coteaux, et quelques landes. (...) Le chĂąteau de Bellon [Belon] appartient Ă M. de TintĂ©niac[Note 7], Ă©poux de Anne Antoinette de Kersulgen[34]. »
Jacques Cambry écrit que « des gabares de cent vingt tonneaux peuvent se rendre à une demi-lieue de cette commune [du bourg de Riec, le port se trouvant à la Porte-Neuve][38].
Révolution française
En 1790, la paroisse de Riec est érigée en commune. Elle cÚde le quartier de Saint-Guénolé et le couvent de Saint-Guénolé, soit environ 180 hectares par prélÚvement sur la paroisse de Riec (rive gauche de l'Aven) et sur la paroisse de Nizon (rive droite de l'Aven), soit en tout 180 hectares, pour constituer la commune de Pont-Aven.
L'aménagement portuaire et les passeurs du Bélon
Pendant tout le XIXe siÚcle, et encore au début du XXe siÚcle, deux bacs permettaient de franchir la ria du Bélon, l'un à Bélon, entre Bélon (en Riec-sur-Bélon) et Bélon (en Moëlan-sur-Mer), depuis au moins 1789 et jusqu'aprÚs 1920, l'autre à la Porte-Neuve (depuis au moins 1789 et jusqu'à 1907). Le bac de la Porte-Neuve (long de 7 mÚtres et large de 2,50 mÚtres) permettait de traverser l'estuaire du Bélon pour accéder à la presqu'ßle de Brigneau et Kerfany ; le , le bac, chargé d'une quarantaine de paroissiens de Moëlan, de Clohars-Carnoët et de Riec qui se rendaient au pardon de Saint-Léger, coula au milieu de la riviÚre, et 21 personnes, dont de nombreux enfants, se noyÚrent[39]. Une gwerz racontant ce malheur fut écrite et publiée par un éditeur de Morlaix[40].
Une cale fut construite sur la rive gauche de l'Aven à Rosbraz entre 1847 et 1849, remplaçant une cale antérieure en trÚs mauvais état et à l'accÚs difficile en raison de la pente escarpée du chemin qui y conduisait ; elle fut surtout utilisée par les navires qui ne pouvaient pas remonter jusqu'au port de Pont-Aven en raison de la profondeur d'eau insuffisante à marée basse. Une autre cale fut construite, cette fois-ci sur la rive droite de la Belon, à Belon (hameau de Riec-sur-Belon), en 1872, pour faciliter le dépÎt du maërl et le transit des marchandises. La construction d'une cale en face sur la rive gauche à Bélon (hameau de Moëlan-sur-Mer) permit la mise en place d'un bac grùce à un batelet assurant le passage des piétons et d'un chaland pour le passage des bestiaux et des voitures[41].
Riec vers le milieu du XIXe siĂšcle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée ont décrit Riec en 1853 :
« Riec : Commune formĂ©e de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui curĂ© de 2e classe. (...) Principaux villages : Kernaour, Keranguyader, Kermarec, Sainte-Marguerite, Loctudy, le Penquer, Kerludaouen, Saint-Carru, le Ruec. Manoirs de la Porte-Neuve, de TrĂ©diec, de Kerlaouen, de BĂ©lon. Chapelles Saint-LĂ©ger, Saint-Jean, de TrĂ©mor. Superficie totale 5 429 hectares, dont (...) terres labourables, prĂ©s et pĂąturages 290 ha, vergers et jardins 75 ha, bois 293 ha, landes ou incultes 2 935 ha. Moulins: 8 (de Poulfanq, de Penanrun, du Haut Bois, Bazouin, de TrĂ©diec, de Saint-Houarneau, de Lescouat et Nezet ; Ă eau). Cette commune produit surtout des sarrasins et du seigle ; situĂ©e Ă peu de distance de la mer, elle tire grand parti des engrais marins. Quelques « sĆurs blanches », Ă©tablies Ă Riec, donnent leurs soins aux malades de Pontaven [Pont-Aven] et des alentours. La route de Concarneau Ă QuimperlĂ© traverse la commune. GĂ©ologie : constitution gĂ©nĂ©ralement granitique ; le gneiss se montre çà et lĂ . On parle le breton[42]. »
Une épidémie de choléra qui démarra à Moëlan-sur-Mer fit 23 morts à Riec en 1865.
L'exploitation du maërl
Les bancs de maĂ«rl de la ria du BĂ©lon sont exploitĂ©s depuis au moins 1863, annĂ©e oĂč les habitants de Riec-sur-BĂ©lon et MoĂ«lan-sur-Mer obtiennent une autorisation d'exploitation. L'extraction, guĂšre aisĂ©e, se fait en fonction du rythme des marĂ©es Ă l'aide de dragues Ă marĂ©e haute et de pelles Ă marĂ©e basse. Le maĂ«rl est acheminĂ© au port de Pont-Aven, ainsi qu'aux cales de BĂ©lon et de la Porte-Neuve. Des traces de cette activitĂ© sont encore visibles, des vestiges d'embarcadĂšres datant des annĂ©es 1880 subsistent sur la rive droite du BĂ©lon entre Keristinec et Pont Guily. L'Ă©puisement des bancs de maĂ«rl a provoquĂ© dans le courant du XXe siĂšcle le dĂ©placement de cette activitĂ© vers l'archipel des GlĂ©nan[41].
Les débuts de l'ostréiculture
Par le passĂ© les bancs d'huĂźtres sauvages Ă©taient pĂȘchĂ©s pour la consommation locale, mais ces bancs naturels commencĂšrent Ă s'Ă©puiser peu Ă peu ; au XVIIIe siĂšcle une loi interdit la pĂȘche des huĂźtres pendant la pĂ©riode de reproduction : c'est l'origine du dicton des "Mois sans R" qui conseille de ne pas manger d'huĂźtres pendant les mois concernĂ©s en raison de leur laitance, mais en fait les huĂźtres sont consommables toute l'annĂ©e.
L'activitĂ© ostrĂ©icole commence dans la ria du BĂ©lon vers le milieu du XIXe siĂšcle : le sieur du Balay installe son premier parc Ă huĂźtres en 1857, la famille de Solminihac (Auguste de Solminihac et son beau-frĂšre Hippolyte de Mauduit) commencent cette activitĂ© en 1864 en mettant en pratique les mĂ©thodes prĂ©conisĂ©es par les scientifiques Coste et de Bon ; la famille Cadoret commence cette mĂȘme activitĂ© en 1872. En une vingtaine d'annĂ©es, la ria du BĂ©lon se mĂ©tamorphose avec la crĂ©ation de nombreux parcs Ă huĂźtres en lieu et place des vasiĂšres antĂ©rieures, grĂące notamment Ă plusieurs grands prix de gastronomie gagnĂ©s lors de diffĂ©rentes expositions universelles vers la fin du XIXe siĂšcle, parvenant Ă supplanter les huĂźtres d'Ostende sur les tables des grands restaurants parisiens[43]. Vers 1900, la rĂ©putation de la Belon, une huĂźtre plate, est dĂ©jĂ grande. TransportĂ©es initialement par tombereau Ă la gare de QuimperlĂ©, les huĂźtres, vendues initialement principalement en Belgique, trouvent Ă la Belle Ăpoque un dĂ©bouchĂ© sur les plus grandes tables parisiennes, par exemple au restaurant Prunier. Plusieurs maisons de gardes sont alors construites sur les rives de la Belon pour assurer la surveillance des parcs. Cet Ăąge d'or ostrĂ©icole prit fin en 1922, annĂ©e oĂč 90 % des huĂźtres pĂ©rirent[41].
La rixe de Noël 1874
La nuit de Noël 1874, alors que les femmes assistaient à la messe de minuit, 300 Riécois s'attroupÚrent prÚs du bourg et attaquÚrent les jeunes de Pont-Aven qui prétendaient entrer dans l'église de Riec, bravant la rÚgle du chacun chez soi. Tous se battirent allÚgrement avant de se retourner contre deux gendarmes en patrouille qui tentaient d'intervenir[44].
Les Ă©coles Ă la fin du XIXe siĂšcle
Fin XIXe, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le FinistÚre par deux décrets :
- le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bùties dont 3 à Riec (Lothan, Loyan et Saint-Gilles) ;
- le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Chùteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bùties[45].
En 1893 un scandale concernant les nombreux abus sexuels commis à l'encontre d'enfants par un FrÚre de Ploërmel dans l'école privée congréganiste Saint-Joseph de Riec défraya la chronique[46] et suscita de nombreuses polémiques entre partisans de l'école privée et de l'école laïque[47]. L'auteur des faits fut condamné à dix ans de travaux forcés par les Assises du FinistÚre[48].
« Si vous mettez vos enfants Ă l'Ă©cole du diable, Dieu vous punira d'une façon aussi terrible qu'effrayante » dĂ©clare Ă ses ouailles le recteur de Riec en 1893[49]. La mĂȘme annĂ©e pourtant, le directeur de l'Ă©cole congrĂ©ganiste de la paroisse abuse de trois enfants et s'enfuit Ă Anvers ; le recteur convoque les parents des trois enfants concernĂ©s et leur enjoint de ne rien rĂ©vĂ©ler[50]. En 1898 le curĂ© de Riec jeta l'interdit sur l'Ă©cole laĂŻque et ses cours d'adulte[51].
De Riec Ă Riec-sur-BĂ©lon
C'est en 1898 que Riec change son nom en Riec-sur-BĂ©lon[52], afin d'Ă©viter les confusions avec la commune de Briec[53].
Le XXe siĂšcle
Ă partir de 1900 quatre foires annuelles sont organisĂ©es Ă Riec le 3e vendredi de CarĂȘme, le lundi de la TrinitĂ©, le lundi aprĂšs le 8 septembre et le 3e lundi de dĂ©cembre[54].
Lors du pardon de la Saint-Pierre, dĂ©but juillet de chaque annĂ©e, des fĂȘtes publiques Ă©taient organisĂ©es : celles de 1905 par exemple duraient deux jours pendant lesquelles diverses courses d'hommes, d'enfants, de chevaux Ă©taient organisĂ©es aisi que divers concours de lutte bretonne, de fumeurs, de danses bretonnes, etc[55].
Les querelles liées à la laïcité
Le Journal officiel du indique que Louis FĂ©lix Ollivier, dĂ©putĂ© des CĂŽtes-du-Nord, a dĂ©posĂ© sur le bureau de l'AssemblĂ©e nationale une pĂ©tition hostile Ă la politique menĂ©e par le gouvernement d'Ămile Combes signĂ©e entre autres par 641 habitant de Riec-sur-Belon[56].
Le journal La Croix du Ă©crit :
« Des commissaires de police, envoyĂ©s par le gouvernement[Note 8], viennent de se rendre dans ceux des Ă©tablissements enseignants du FinistĂšre dirigĂ©s par les anciens FrĂšres de PloĂ«rmel, qui devaient se fermer le 31 mai dernier, pour voir si la fermeture avait eu lieu rĂ©ellement. (...) Ă Riec (...), les commissaires ont trouvĂ© les FrĂšres revĂȘtus d'habits laĂŻques, continuant Ă faire l'Ă©cole, se dĂ©clarant sĂ©cularisĂ©s et libres, par consĂ©quent, d'enseigner[57]. »
En décembre 1904, le marquis de Brémond d'Ars[Note 9], conseiller général, qui habitait le chùteau de la Porte-Neuve, devenu propriétaire de l'école privée afin d'en maintenir l'activité, poursuivi pour reconstitution d'une école congrégationniste, fut acquitté par le tribunal de Quimperlé[58].
- la minoterie de Poulfanq et l'anse de Penmor au début du XXe siÚcle (carte postale colorisée).
- Une noce à Riec au début du XXe siÚcle (carte postale).
La culture des pommiers
La culture des pommiers Ă©tait alors une activitĂ© importante : par exemple en octobre 1907, Ă QuimperlĂ©, appartenant Ă des cultivateurs des environs de Clohars, MoĂ«lan et Riec, « on voit, emplissant la cour de la gare ou rangĂ©s des deux cĂŽtĂ©s de la route quand la cour se trouve insuffisante pour les contenir, des chargements de pommes, attendant qu'on leur donne accĂšs auprĂšs d'un wagon qui se fait longtemps attendre ; et il n'est pas rare de voir ces braves gens attendre durant un jour entier et mĂȘme quelquefois pendant deux jours qu'on en mette enfin un Ă leur disposition »[59].
Le journal L'Ouest-Ăclair Ă©crit en 1936 :
« Dans la rĂ©gion quimperloise comprise entre Guilligomarc'h et Mellac de l'est Ă l'ouest, Nizon et Clohars-CarnoĂ«t du nord au sud, la culture du pommier est poussĂ©e trĂšs activement. Les crus de Clohars et de Riec surtout sont reconnus unanimement pour ĂȘtre les meilleurs, avec ceux du secteur voisin de Fouesnant. Cette annĂ©e, contrairement Ă 1935, la rĂ©colte s'annonce magnifique. (...) Une dĂ©lĂ©gation s'est rendue Ă Paris dans le but de faire revaloriser la pomme Ă cidre et pour obtenir du gouvernement que les mĂȘmes ressources soient prises dans les annĂ©es d'abondance comme pour le vin[60]. »
PremiĂšre Guerre mondiale
La commune paie un lourd tribut en vies humaines. Sur le monument aux morts communal figure les noms de 170 Riecois morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale[61]. Le colonel François de Brémond d'Ars, tué en Belgique dÚs le n'est pas comptabilisé parmi les victimes de Riec-sur-Bélon[62]. Le monument aux morts est inauguré le dimanche [63].
L'Entre-deux-guerres
En 1921, Mélanie Rouat[64] ouvre un restaurant, « Chez Mélanie », qui acquit rapidement une grande réputation et fut fréquenté par de nombreux peintres séjoirnant dans la région, ainsi que par des célébrités telles que Mistinguett, Raimu, Cocteau, Colette, Louis Jouvet, etc. ou, aprÚs la Seconde Guerre mondiale, par d'autres telles que Vincent Auriol, Georges Pompidou, Yves Montand, le critique gastronomique Curnonsky, etc., son restaurant étant aussi transformé en un véritable musée. Sa fille Marie lui succéda entre 1955 et 1973. L'endroit, racheté par la commune, est désormais l'« Espace Mélanie », la médiathÚque de Riec-sur-Bélon[65].
- La salle à manger et d'exposition de peintures du restaurant Chez Mélanie à Riec-sur-Bélon ayant hébergé notamment 7 toiles de Léon Broquet.
- MĂ©lanie Rouat Ă ses fourneaux vers 1930.
- Danses sur une place de Riec un jour de pardon vers 1925.
L'"Association sportive de Riec-sur-Bélon" existait déjà en 1922[66].
L'approvisionnement en eau des habitants du bourg de Riec était des plus précaires : 11 puits de particuliers avaient un débit des plus irréguliers. « Les habitants en sont réduits à utiliser uniquement la fontaine de Glaoutan, située à 500 mÚtres du bourg et d'accÚs dificile. Il en résulte que toute l'eau consommée est transportée sur ce long parcours à bras d'homme et que sa quantité par habitant ne dépasse pas le chiffre presque dérisoire de 10 litres par jour »[67]. En 1926 la construction d'un réservoir en béton armé pouvant contenir 120 m³ d'eau permit aux habitants du bourg de Riec de ne plus avoir besoin de se déplacer jusqu'à la fontaine de Glaoutan (Feunteun Glaouden) pour leurs besoins en eau[68].
Le gisement de kaolin de Riec est exploité depuis 1919 à ciel ouvert sur une profondeur d'une vingtaine de mÚtres par la "Société des kaolins du FinistÚre" ; aprÚs avoir été lavé « dans des laveries outillées supérieurement et, de là , par des conduites aménagées, dans de vastes bassins de concentration », la matiÚre premiÚre (65 000 tonnes produites en 1925), exportée par le chemin de fer qui traverse la propriété, sert à divers usages, notamment la fabrication de papier, de porcelaine, de pneumatiques, etc.[69]
En 1927 François Cadoret, maire, proteste contre les horaires des trains de la ligne ferroviaire reliant Riec, qui empĂȘchent notamment les passagers de faire un aller-retour dans la journĂ©e Ă Concarneau, sauf Ă y rester trĂšs peu de temps ; il dĂ©plore aussi que « les cours des gares sont de vĂ©ritables cloaques dans lesquelles on patauge lamentablement »[70].
Un « CongrĂšs panceltique » se tint les 14 et Ă Riec-sur-BĂ©lon, dans une propriĂ©tĂ© appartenant au vicomte Jean de Saisy de Kerampuil, auquel assistĂšrent des dĂ©lĂ©gations venues d'Irlande, d'Ăcosse et du Pays de Galles, en prĂ©sence de l'archidruide gallois Cynan et de son coadjuteur breton Taldir[71], prĂ©cĂ©dĂ© d'un « Festival interceltique » le [72]. Une chapelle votive dĂ©diĂ©e Ă sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant JĂ©sus fut construite pour cette circonstance.
- Les cinq "menhirs" édifiés au Bois de pins lors du CongrÚs panceltique de 1927 (carte postale).
- Le défilé organisé autour des cinq "menhirs" installés pour l'occasion lors du festival interceltique de 1927 organisé dans le Bois de pins à Riec-sur-Bélon (photographie Agence Rol).
- La chapelle votive de Sainte-ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus construite pour ces fĂȘtes celtiques (photographie Agence Rol).
- Discours d'une bretonne sur un "menhir" lors du festival interceltique organisé à Riec-sur-Bélon le 13 août 1927 (photographie agence Rol).
- Couple en costumes bretons lors des fĂȘtes celtiques d'aoĂ»t 1927 (photographie Agence Rol).
En 1928 la faillite du vicomte de Saisy de Kerampuil, jusque-lĂ propriĂ©taire de la sociĂ©tĂ© exploitant les kaolins de Riec, expulsĂ© de ses propriĂ©tĂ©s en raison de ses dettes, donna lieu Ă des incidents, le vicomte se barricadant dans sa maison situĂ©e prĂšs de la gare de Riec et tentant en vain un vĂ©ritable fort Chabrol ; il vit tous les notables qu'il avait invitĂ© lors des FĂȘtes celtiques de Riec l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente lui tourner le dos et l'ignorer dĂ©sormais. La gendarmerie dut mĂȘme le protĂ©ger contre la fureur populaire[73].
La chapelle Saint-Fiacre (XVIe siÚcle), située au Cabellou en Concarneau, se trouvait initialement à Riec-sur-Bélon ; elle a été déplacée dans les années 1930[74]
Seconde Guerre mondiale
Les Allemands arrivÚrent à Riec le . Les jeunesses hitlériennes s'installÚrent en janvier 1943 au chùteau de la Porte-Neuve tandis que leurs officiers s'installÚrent à l'hÎtel Ostréa. Le arrivÚrent des Russes à bord de charrettes. Il s'agissait d'anciens prisonniers de guerre qui avaient préféré servir l'armée allemande plutÎt que de se savoir condamnés à mourir de faim. à partir de 1944, un régime de terreur se mit en place. L'école de Kerguern fut transformée en caserne de feldgendarmes et servit de prison. Le , les Allemands quittÚrent Riec pour se replier sur Lorient. Des accrochages avec les résistants, suivis d'incendies, accompagnÚrent leur départ. Plusieurs habitants de la poche de Lorient furent réfugiés à Riec-sur-Bélon pendant les combats.
Le le conseil municipal, sous la prĂ©sidence de François Cadoret, maire, « adressent au chef de l'Ătat leur salut respectueux, l'assurant de l'indĂ©fectible fidĂ©litĂ© Ă la mĂšre patrie des Bretons de race et de langue qu'ils sont, et de leur concours entier Ă l'Ćuvre de relĂšvement du pays par l'union de tous les Français »[75].
Le monument aux morts de Riec-sur-Bélon porte les noms de 30 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale et de Guillaume Sellin, mort des suites d'un accident aérien aprÚs la capitulation allemande du 8 mai 1945 le à Tuttlingen (Allemagne). Parmi ces morts Marcel Bisquay, matelot mécanicien à bord du croiseur Dunkerque, mort lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le [76].
Alphonse Tanguy, dit Alex, fut le chef du secteur lorientais du réseau de résistance Confrérie Notre-Dame et prépara depuis Riec la premiÚre liaison maritime avec l'Angleterre le qu'il fit avec la barque Les deux Anges en partant clandestinement de Pont-Aven, laquelle fut suivie de plusieurs autres ; il fut tué par la Gestapo le à Paris.
Alain Berthou, nĂ© le Ă Riec, fut membre du rĂ©seau de rĂ©sistance "CND-Castille" ; arrĂȘtĂ© et torturĂ© par la Gestapo il est dĂ©portĂ© au camp de concentration de Neuengamme ; rentrĂ© en juin 1945, dans un Ă©tat de santĂ© prĂ©occupant aprĂšs tant de souffrances, il mourut quelques annĂ©es plus tard ; une rue Alain Berthou commĂ©more sa mĂ©moire[77].
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Six soldats originaires de Riec-sur-Bélon (Jean Dorven, Paul Fraval, Fernand Guernalec, Louis Mahé, Pierre Pézennec et Corentin Rannou) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux (Jean Herledan et Jean Le Gac) pendant la Guerre d'Algérie[76].
Vers 1970, une douzaine d'ostréiculteurs exploitent environ 25 ha de parcs sur les deux rives de la Belon, tant cÎté Riec-sur-Belon que cÎté Moëlan-sur-Mer.
Le XXIe siĂšcle
Plusieurs ostréiculteurs renommés sont toujours en activité à Riec-sur-Bélon, dont la maison Thaëron, le chùteau de Bélon (famille Solminihac), Anne de Bélon, les établissements Noblet (tous les quatre à Bélon) et les établissements Cadoret (à la Porte-Neuve)[78].
Politique et administration
Liste des maires
Sébastien Miossec, élu pour la premiÚre fois en 2008 à 25 ans, était à l'époque l'un des plus jeunes maires de France. Il est réélu aux municipales de 2014 au premier tour de scrutin avec plus de 66 % des suffrages exprimés. Puis réélu à nouveau en 2020, une seule liste étant candidate aux élections municipales.
DĂ©mographie
à la réformation des fouages de 1427, la paroisse de Riec compte 53 feux. On dénombre 135 ménages imposables. Il y a aussi 4 nobles, 11 métayers et 8 pauvres. Ces derniers sont tous exonérés d'impÎt. On en déduit que la population de la paroisse avoisine les 800 ùmes.
Vers 1780, la paroisse de Riec comptait environ 2 500 communiants.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[87].
En 2020, la commune comptait 4 240 habitants[Note 24], en augmentation de 2,39 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
En 1927, le vicomte Jean de Saisy de Kerampuil a été à l'initiative d'une société, « les GrÚs, kaolins et terres réfractaires du FinistÚre », qui a commencé à exploiter un gisement de kaolins au nord de la commune en bordure de la voie de chemin fer à voie étroite Quimperlé-Pont-Aven. Il a aussi créé à proximité une centrale électrique gérée par la société « Les Forces motrices de l'Ellé ». Ces deux industries ont disparu avec la faillite du "Consortium breton", une société à participations qu'il avait imaginée pouvoir réunir plusieurs entreprises complémentaires exploitant les richesses locales.
Les deux principales richesses économiques restent l'ostréiculture et le tourisme. La fréquentation touristique est trÚs élevée pendant la saison estivale grùce aux plages et aux activités nautiques sur le Bélon (port de Bélon) et l'Aven (port de Rosbras). La proximité de Pont-Aven et les hußtres du Bélon sont un des éléments d'attraction.
Cinq Ă©tablissements ostrĂ©icoles sont aujourdâhui installĂ©s Ă Riec sur la rive droite de la ria du BĂ©lon : ChĂąteau du BĂ©lon (famille de Solminihac), Anne de Belon et Nobletz, tous trois au port de Belon ; ThaĂ«ron (Ă l'embouchure du Dourdu, un peu plus en amont sur le BĂ©lon) et Cadoret Ă la Porte-Neuve.
L'agriculture et l'agroalimentaire sont aussi des secteurs importants : le premier employeur de la commune est l'entreprise Duc avec environ 240 salariés et il existe encore prÚs d'une quarantaine d'exploitations agricoles dans tous les domaines, y compris en agriculture biologique.
Culture locale et patrimoine
Monuments remarquables
- Allée couverte arc-boutée de Kerantiec (Néolithique)
- Dolmen de Loyan
- Ancienne villa gallo-romaine située à la Porte-Neuve
- Ăglise paroissiale Saint-Pierre : le chĆur et la nef ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s en 1771, remplaçant une Ă©glise plus ancienne ; la façade occidentale, le clocher et deux travĂ©es de la nef datent du XIXe siĂšcle (architecte Joseph Bigot), mais ont Ă©tĂ© construites dans le mĂȘme style ; le clocher ajourĂ© est flanquĂ© d'une tourelle cĂŽtĂ© sud qui comrend un escalier menant Ă la chambre des cloches ; le plan d'ensemble est en forme de croix papale. La croix situĂ©e cĂŽtĂ© sud de l'Ă©glise a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e en 1996 ; son socle servait par le passĂ© de piĂ©destal au tambour de ville. Sur le placĂźtre se trouve une stĂšle gallo-romaine.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure d'ensemble.
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, vue intĂ©rieure (le chĆur).
- L'église paroissiale Saint-Pierre, vue intérieure en direction du fond de l'église.
- Les chapelles :
- Chapelle Notre-Dame-de-Trémor : située sur la rive gauche de la ria de l'Aven, dans un site boisé, c'était un lieu de dévotion pour les marins. Jusque vers 1950, lors du pardon célébré le jour de la PentecÎte, une procession partait du bourg pour rejoindre la chapelle. Elle a conservé deux bateaux de procession et des ex-votos[90].
- La chapelle Notre-Dame de Trémor : vue extérieure d'ensemble.
- La ria de l'Aven prÚs de la chapelle de Trémor.
- Chapelle Saint-Gilles, reconstruite en 1865 d'aprĂšs des plans de Joseph Bigot[91]. Avant la PremiĂšre Guerre mondiale, une fĂȘte y Ă©tait organisĂ©e chaque annĂ©e[92]. Ces fĂȘtes reprirent pendant quelques annĂ©es aprĂšs cette guerre[93]. Une fĂȘte du quartier de Saint-Gilles Ă©tait encore organisĂ©e en 1941[94].
- Chapelle Saint-LĂ©ger (XVIe siĂšcle). La chapelle Saint-LĂ©ger, des XIVe et XVe siĂšcles, a Ă©tĂ© reconstruite au XIXe siĂšcle avec des pierres appartenant aux deux chapelles qui existaient, avant 1850, Ă cet emplacement : l'ancienne chapelle Saint-LĂ©ger et la chapelle Notre-Dame-de-GrĂąces, trĂšs proches l'une de l'autre, sĂ©parĂ©es par le ruisseau coulant depuis la fontaine Notre-Dame-de-GrĂąces. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, deux pardons trĂšs frĂ©quentĂ©s Ă©taient encore organisĂ©s, les pĂšlerins venant en procession depuis le bourg : celui de saint LĂ©ger, invoquĂ© pour soulager les douleurs, les plaies aux jambes et pour les enfants qui tardaient Ă marcher, d'oĂč les nombreux ex-votos de cannes, bĂ©quilles, etc.. dans la chapelle ; l'autre pardon Ă©tait organisĂ© en juillet[43].
- :François Hippolyte Lalaisse : Jour de pardon (avant 1884). Sur ce tableau, Lalaisse représente les deux anciennes chapelles voisines Saint-Léger et Notre-Dame de Grùces avant leur démolition.
- Chapelle Saint-Léger : cÎté sud.
- Chapelle Saint-Léger : cÎté nord et la fontaine de dévotion.
- La fontaine de dévotion Notre-Dame-de-Grùces.
- La fontaine Saint-LĂ©ger.
- Chapelle Sainte-Marguerite : son pardon est célébré le troisiÚme dimanche de juillet. Un nouveau vitrail y a été installé en 2019 à l'initiative du "Comité de sauvegarde de la chapelle Sainte-Marguerite"[95].
- La stÚle christianisée devant la chapelle Sainte-Marguerite.
- La chapelle Sainte-Marguerite : vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle de TrĂ©bellec : son clocher est Ă flĂšche gothique. La clĂŽture du chĆur Ă balustres et des stalles datent du XVIIIe siĂšcle et entourent un autel en pierre de taille. Un pardon aux chevaux y Ă©tait organisĂ© chaque annĂ©e jusque vers 1960 et un pardon y est toujours cĂ©lĂ©brĂ© dĂ©but juillet[96].
- Chapelle Notre-Dame de Trébellec : façade occidentale.
- La fontaine de dévotion prÚs de la chapelle de Trébellec.
- Vestiges de la batterie de Bélon qui défendait l'accÚs aux rias de l'Aven et du Bélon (1678).
- Vestiges de la batterie de BĂ©lon.
- ChĂąteau de la Porte-Neuve (XVe siĂšcle)[97] ; ce chĂąteau fut au Moyen Ăge la propriĂ©tĂ© successive des familles Morillon (en 1298), de Guer (en 1445), de Pontcallec (en 1598)[98] ; le plus connu fut Alain de Guer, nĂ© vers 1620, Ă©poux de RenĂ©e-Françoise de Lannion, « chevalier seigneur de Pont-Callec, la Porte-Neuve, du HĂ©nant, de Kergunus et de plusieurs autres belles terres »[99], qui fut fait marquis de Pont-Callec par le roi Louis XIV en 1657, mais il connut des revers de fortune qui le contraignirent Ă vendre certaines de ses propriĂ©tĂ©s dont la seigneurie du HĂ©nant. Armand de Malestroit de Bruc, fils adoptif du dernier seigneur de Pont-Callec vendit en 1834 le domaine de la Porte-Neuve Ă de riches armateurs nantais, les Arnaud. En 1860, AglaĂ« Arnaud, hĂ©ritiĂšre du domaine, Ă©pouse Anatole de Bremond d'Ars, marquis de MigrĂ© (1823-1911), sous-prĂ©fet et conseiller gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre. En 1924, le domaine devient la propriĂ©tĂ© du docteur Henriquet et en 1968 un centre de vacances de la MGEN[100].
- Le chùteau de la Porte-Neuve au début du XXe siÚcle (carte postale colorisée).
- Le chùteau de la Porte-Neuve, façade sud (carte postale Villard, 1932).
- Le chùteau de la Porte-Neuve, façade nord (carte postale Villard, 1932).
- Le chĂąteau de la Porte-Neuve.
- Les manoirs :
- Le manoir de Trédiec (date du XVe siÚcle)[101].
- Le manoir de Keraoret (date du XVe siĂšcle)[102].
- Le manoir du Belon[100] : ce fut à l'origine, au moins dÚs le XVe siÚcle, un rendez-vous de chasse des seigneurs de Quimerc'h en Bannalec ; le manoir fut construit au XVIIIe siÚcle par la famille de Tinténiac dont le représentant le plus célÚbre fut Vincent de Tinténiac surnommé "Le loup blanc", un des chefs de la chouannerie[103].
- Le four à pain de Guéric[104].
Lieux pittoresques
- Les ports :
- Port du BĂ©lon(ria du BĂ©lon).
- Port de Rosbraz (ria de l'Aven).Il armait des chalutiers, par exemple en 1933[105]
- Le chùteau de Bélon et le port de Bélon (cÎté Riec-sur-Bélon).
- Le port de Rosbraz vu depuis la ria de l'Aven.
- Berges du BĂ©lon et de l'Aven
- Circuits de randonnée : sentier cÎtier du fort de Bélon (avec une belle vue à la pointe de Penquernéo sur Kerfany et Port Manec'h - 10 km) et circuit des moulins sur les bords du Bélon - 5 km)
Langue et culture bretonne
- L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 16 décembre 2008.
- Le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
- Riec sur BĂ©lon : le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
- Riec sur BĂ©lon : le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven.
- Petit costume de fille de Riec-sur-Bélon, brodé de perles de bois.
- Le cercle BleunioĂč Lann an Aven au festival Gouel an Eost le .
ĂvĂ©nements
Riec-sur-BĂ©lon est connue pour son histoire culinaire. En effet, la commune a eu un succĂšs fou auprĂšs de nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s qui ont apprĂ©ciĂ© la cuisine de MĂ©lanie. MĂ©lanie, une aubergiste du bourg, a en effet offert le couvert Ă une troupe d'artistes arrivĂ©s lĂ par hasard au dĂ©but du XXe siĂšcle. Ceux-ci, enchantĂ©s par les talents culinaires de leur hĂŽte, ont contribuĂ© Ă faire d'elle une restauratrice reconnue. Curnonsky (« le prince des gastronomes »), devenu un de ses meilleurs amis, l'a mĂȘme surnommĂ©e « meilleur cordon bleu de France » ! Le Restaurant « chez MĂ©lanie » a accueilli entre autres Georges Pompidou, Colette⊠à la mort de MĂ©lanie, sa fille Marie a pris la suite jusqu'en 1973.
13-14 aoĂ»t 1927 : Le Consortium breton a organisĂ© une FĂȘte interceltique sur la lande de Kerco. Les cĂ©rĂ©monies et manifestations diverses auraient attirĂ© 15 000 personnes le premier jour et 30 000 le second.
Ăquipements culturels
Un centre culturel (Espace MĂ©lanie) et une bibliothĂšque sont les lieux permanents de l'activitĂ© culturelle. La saison culturelle est marquĂ©e par divers Ă©vĂ©nements associatifs, comme la FĂȘte de l'HuĂźtre ou le Festival des Rias, festival d'arts de la rue coorganisĂ© avec les communes voisines de MoĂ«lan-sur-Mer et Clohars-CarnoĂ«t et l'association Le Fourneau.
Toute l'annĂ©e, les animations sont nombreuses, notamment grĂące Ă celles offertes par le cercle celtique BleunioĂč Lann an Aven. Cette association fondĂ©e en 1936 assure la transmission et la mise en valeur de la culture bretonne au travers de la danse, de la musique et des chants traditionnels.
Depuis octobre 2007, le siÚge de la Confédération War'l Leur est installé à Riec-sur-Bélon.
Riec-sur-Bélon dans la littérature
- L'intrigue de La Fille du voleur d'huĂźtres d'Ămile DanoĂ«n se situe Ă Riec-sur-BĂ©lon.
- Le patriarche du BĂ©lon de Nathalie de Broc.
Tableaux représentant Riec-sur-Bélon et ses environs
- Henry Moret : Brume Ă Riec[106].
Personnalités liées à la commune
- Thibaud de Morillon (â 1343), seigneur de la Porte Neuve, partisan de Jean de Montfort, dĂ©capitĂ© Ă Paris.
- Alain de Guer, marquis de Pontcallec, recteur de Riec de 1678 Ă 1681.
- Jean de Saisy de Kerampuil (1881-1933), entrepreneur régionaliste et militant de la culture bretonne.
- Léonard Corentin-Guyho (né le à Jonzac (Charente-Inférieure), décédé le à Riec-sur-Bélon), fils d'un conseiller à la Cour de cassation, fut conseiller général du canton de Pont-Aven et député du FinistÚre de 1876 à 1885 et de 1914 à 1922. Il fut aussi avocat général auprÚs de la Cour d'appel d'Amiens à partir de 1889, puis procureur de la République à Nantes à partir de 1894[107].
- Affaire Seznec au hameau de Rudeval.
- Patrick Morvan, (1944-), navigateur français y est né.
- Françoise Marie Mélanie Rouat, née le à Riec, célÚbre aubergiste, tient le restaurant : Chez Mélanie.
Jumelage
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Alain Rivelen, dit Morel, Ă©vĂȘque de Cornouaille entre 1290 et 1320.
- Personnes en Ăąge de communier.
- François-Hyacinthe de Tinténiac, né le à Quimper, capitaine de la noblesse de Quimper en 1784 puis lieutenant général des armées du roi, propriétaire du chùteau de Quimerc'h en Bannalec, émigra à Londres et ses biens furent saisis pendant la Révolution française ; il décéda ruiné en 1794 à Paris
- Il s'agit du gouvernement d'Ămile Combes et c'est la consĂ©quence de la Loi sur les Associations votĂ©e en 1901
- Anatole de Brémond d'Ars, marquis de Migré, né le à Saintes (Charente-Inférieure), décédé le à Riec-sur-Bélon.
- Probablement Corentin Guillochel, né en 1749 à Riec, décédé ùgé de 55 ans le 7 brumaire an XII au bourg de Riec
- Charles Le Frotter, né le en la paroisse Saint-Yves de Pontrieux, décédé le à Riec-sur-Bélon
- Pierre Le Frotter, peut-ĂȘtre nĂ© le , paroisse Saint-Yves Ă Pontrieux.
- Yves Marie Le Tallec, né le à Riec-sur-Bélon, cultivateur à Kerségalou, décédé le à Riec-sur-Bélon
- Hippolyte de Mauduit (fils de Thomas Casimir de Mauduit de Kervern, qui fut maire de Moëlan), né le à Moëlan, décédé le à Riec-sur-Bélon
- Probablement Yves Boulic, né le à Riec-sur-Belon, décédé le 3 janvier 1916 à Kergrip en Riec-sur-Belon
- Joseph Julien Gestalin, né le à Riec
- Louis Joseph Boulic, né le à Riec-sur-Bélon, décédé le à Riec-sur-Bélon
- Christophe Joseph Berthou, né le à Riec-sur-Bélon
- François Pierre Cadoret, né le à Riec-sur-Bélon, décédé le à Riec-sur-Bélon
- Jacques Cadoret, né le au bourg de Riec-sur-Bélon, décédé le à Gérone (Espagne).
- Yves Loudoux, né le à Guéméné-sur-Scorff, décédé le à Riec-sur-Bélon.
- Francis Marrec, né en 1930, décédé le à Riec-sur-Bélon.
- Jean-Yves Kersulec, né en 1943 au Trévoux.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- René LargilliÚre, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/riec-sur-belon-29340/riec-sur-belon-la-carriere-des-kaolins-bientot-ouverte-au-public-5747712
- « Ătang des Kaolins. Un site de pĂȘche privilĂ©giĂ© », sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « DĂ©finition dâune normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Bannalec - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Riec-sur-Bélon et Bannalec », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Bannalec - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Riec-sur-Bélon et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Le chemin de fer de QuimperlĂ© Ă Pont-Aven », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Riec-sur-Bélon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole communes; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- « Le dĂ©partement crĂ©e un nouveau bois Ă Riec-sur-BĂ©lon en plantant 5 000 arbres », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- RĂ©sultats concernant « Riec-sur-BĂ©lon » dans la base KerOfis de lâoffice public de la langue bretonne.
- D'aprÚs un panneau d'information touristique situé sur place.
- https://www.pontaven.fr/Histoire-de-rues.
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 4, Nantes, Vatar Fils Aßné, (lire en ligne), pagez 129.
- Villeroche est la francisation de Kerroc'h, lieu-dit de Moëlan
- RenĂ© Kerliver, Recherches et notices sur les dĂ©putĂ©s de la Bretagne aux Ătats-gĂ©nĂ©raux et Ă l'AssemblĂ©e nationale constituante de 1789, 1885-1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5840458m/f75.image.r=moelan?rk=5729642;0
- "Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4
- Jacques Cambry, Voyage dans le FinistĂšre ou Ătat de ce dĂ©partement en 1794 et 1795 (rĂ©Ă©dition), Quimper, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du FinistĂšre (ISBN 2-906790-04-4), page 421.
- Marie-Claude Colliou-Guermeur, Terres et gens du Bélon, Imprimerie régionale, Bannalec, 2003, déclaration de M. de Mauduit, conseiller général, Projet d'installation d'un bac charretier à Bénodet, "Rapports et délibérations du Conseil général du FinistÚre", août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f441.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR
- http://memoiresetphotos.free.fr/Articles/Passeurs/Passeurs-1.html, http://memoiresetphotos.free.fr/Articles/Passeurs/Belon-1.html
- Cyrille Maguer, Chroniques du Pays de Pont-Aven. Entre Aven et Belon, Alan Sutton, 2007, [ (ISBN 978-2-84910-596-2)].
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 677.
- D'aprÚs une notice d'information touristique située sur place.
- Annick Le Douguet, Violence au village. La société finistérienne face à la justice (1815-1914), PURennes, 2014, [ (ISBN 978-2-7535-3294-6)].
- Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siÚcle dans le FinistÚre, revue Le Lien, Centre généalogique du FinistÚre, no 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu
- « Assises du FinistĂšre », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le scandale de Riec », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Assises du FinistĂšre », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), Ă©ditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN 978-2-918135-37-1).
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, Ă©ditions Ouest-France, (ISBN 978-27373-3908-0).
- « Histoire de la semaine », L'Enseignement pratique : journal pĂ©dagogique et scolaire,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- http://cassini.ehess.fr/fr/html/fiche.php?select_resultat=29122.
- « Commune de Riec », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Riec-sur-BĂ©lon. CrĂ©ation de foires », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Riec-sur-BĂ©lon. Le pardon de la Saint-Pierre », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Journal officiel de la République française, n° du 13 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64666920/f15.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
- Journal La Croix no 6184 du 9 juin 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220044r/f3.zoom.r=Clohars%20Fouesnant.langFR
- Journal Le Gaulois, n° du 12 décembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k532718t/f3.image.r=Mo%C3%ABlan?rk=321890;0
- Journal L'Ouest-Ăclair no 3202 du 21 octobre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6415937/f4.image.r=moelan?rk=9420648;2
- Journal L'Ouest-Ăclair no 14558 du 15 septembre 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k631542w/f12.image.r=Clohars%20Fouesnant.langFR
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7238&dpt=29
- « Riec-sur-BĂ©lon », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Riec-sur-BĂ©lon », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Mélanie Rouat, née le à Riec-sur-Bélon, décédée le à Riec-sur-Bélon
- http://biblio-finistere.cg29.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=exploitation&PORTAL_ID=erm_portal_inaugurationriecsurbelon.xml
- « La fĂȘte de Riec-sur-BĂ©lon », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Département du FinistÚre, ProcÚs-verbaux et rapports du Conseil départemental d'hygiÚne et des commissions sanitaires du FinistÚre : lois des 15 février 1907 et 7 avril 1903 relatives à la protection de la santé publique 1923 (lire en ligne), pages 64 à 66.
- « "La FĂȘte de l'eau" Ă Riec-sur-BĂ©lon », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ) et « Une enquĂȘte sur l'alimentation en eau des communes du FinistĂšre », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Les richesses rĂ©gionales de la France. Les kaolins du FinistĂšre », Journal Le Temps,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Les chemins de fer dĂ©partementaux. Trop de fantaisies dans les horaires », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- La Pensée française, août 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5595884p/f14.image.r=Pont-Aven
- « Les fĂȘtes interceltiques de Riec-sur-BĂ©lon (FinistĂšre) », Journal L'Ouest-Ăclair,â (lire en ligne, consultĂ© le ) et « Les fĂȘtes interceltiques de Riec-sur-BĂ©lon », Journal L'Ouest-Ăclair,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Par surprise, le fort Chabrol de Riec-sur-BĂ©lon est pris d'assaut », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ) et « Le fort Chabrol de Riec-sur-BĂ©lon », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le )..
- « La chapelle Saint-Fiacre au Cabellou », Journal Ouest-France,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Riec-sur-BĂ©lon. L'installation du nouveau conseil municipal », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7238&dpt=29.
- http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=55220.
- http://www.riecsurbelon.fr/Des-ostreiculteurs-de-renom.html
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122/f334.item.r=Villemoro.
- Charles du Boisguéhéneuc, baptisé le à Quimper, décédé le à Quimper.
- Peut-ĂȘtre Yves Boulic, mariĂ© le Ă Riec-sur-BĂ©lon avec Louise Le Nardou
- « NĂ©crologie. Francis Marrec, ancien maire », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « « Riec ensemble » : Jean Le Meur prĂ©sente sa liste », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « « Vivre et agir Ă Riec » : Xavier Le Durand prĂ©sente sa liste », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le premier de cordĂ©e : Jean-Yves Kersulec », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- https://www.paroissesquimperle.fr/%C3%A9glises-chapelles/riec-sur-b%C3%A9lon/
- L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Chapelle Saint-Gilles, à l'est de Kernescop (Riec-sur-Belon) », sur Bretania (consulté le ).
- « Riec-sur-BĂ©lon. L'assemblĂ©e de Saint-Gilles », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Riec-sur-BĂ©lon », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « FĂȘte du quartier de Saint-Gilles », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/riec-sur-belon-29340/riec-sur-belon-chapelle-sainte-marguerite-inauguration-du-vitrail-6376235.
- https://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimperle-concarneau/qleregion/riecsurbelon/trebellec-beaucoup-de-monde-au-pardon-03-07-2013-2158918.php.
- L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Chùteau de la Porte Neuve (Riec-sur-Belon) », sur Bretania, (consulté le ).
- « Les Seigneurs de Pont-Callec et de la Porte-Neuve », sur asso.fr (consulté le ).
- Lettre d'érection au marquisat d'Alain de Guer, signée par Louis IX
- http://www.riecsurbelon.fr/Les-manoirs.html
- http://fr.topic-topos.com/manoir-trediec-riec-sur-belon
- http://fr.topic-topos.com/manoir-de-keraoret-riec-sur-belon
- « Noblesse de Tinténiac propriétaire du manoir du Cleuyou avant la Révolution - GrandTerrier », sur grandterrier.net (consulté le ).
- L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, « Four à pain de Guéric à Riec-sur-Belon », sur Bretania (consulté le ).
- « Rosbras-en-Riec>. ArrivĂ©e d'un chalutier », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- http://www.thierry-lannon.com/catalogue/vente/390.pdf
- « Léonard Corentin-Guyho - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Annick Fleitour, Le petit train de Pont-Aven, Ăditions Ressac, Quimper, 1999. (historique de la petite ligne de chemin de fer Ă voie Ă©troite qui desservait Riec-sur-BĂ©lon de 1903 Ă 1935).
- Marie France Bosser, Riec Ă travers les Ăąges, 1974.
- Martine RouellĂ© et Didier Pensec, Riec-sur-BĂ©lon, entre deux rives, Liv'Ăditions, Le Faouet, 2012.
Article connexe
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :