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Liste des races chevalines de France

La liste des races chevalines de France recense l'ensemble des races de chevaux présentes sur le territoire français, qu'elles soient autochtones ou d'origine étrangère. La France compte un assez grand nombre de races, élevées et modifiées selon les besoins de chaque époque. Les premières véritables races de chevaux françaises, définies par une unité de modèle, de lieu d'élevage et de caractère, remontent au XVIIIe siècle[1]. Les premières races reconnues en France sont le Pur-sang et l'Arabe d'origine étrangère. L'Anglo-arabe, issu du croisement des deux, est bien une création française, reconnue comme les deux précédentes en 1833. Peu réputée jusqu'au XXe siècle pour ses chevaux de selle et ses poneys, la France compte en revanche des chevaux de trait largement exportés. Neuf races de trait perdurent et constituent un patrimoine unique au monde. Le Percheron est considéré comme le fleuron historique de l'élevage chevalin national, mais l'élevage a nettement évolué. La race de course du trotteur français représente, au début du XXIe siècle, la principale race nationale et une spécificité française liée aux courses de trot.

Des chevaux de trait Percherons, l'une des nombreuses races chevalines de France.

La France perd la plupart de ses poneys aux XIXe et XXe siècles. La montée en puissance des sports équestres pousse à fusionner tous les chevaux régionaux issus du Pur Sang (dits « de demi-sang ») dans la race nationale du Selle français en 1958. Le Selle français est devenu la principale race de sport avec l'Anglo-arabe depuis lors. Une décennie plus tard, le succès de l'équitation sur poney entraîne la reconnaissances des premières races de poneys étrangères, puis la création du poney français de selle grâce à différents croisements.

Depuis les années 1970, des initiatives publiques ou privées permettent de sauvegarder ou de re-découvrir des races locales, menacées de disparition en raison des progrès et de la motorisation. Le Mérens, le poney landais, le Pottok et le Castillonnais ont été récemment reconnus, de même qu'une race récente créée par croisement, le Henson. Des populations de chevaux préservées continuent régulièrement à être reconnues comme races de chevaux françaises à part entière. Le cheval corse et le cheval d'Auvergne ont été officialisés en 2012. L'Anglo-normand et le cheval miniature français, issus quant à eux de croisements, le sont depuis 2015.

Races d'origine française

La France est riche en races de chevaux, grâce à sa position géographique en Europe et à son climat tempéré, favorisant les migrations animales et les déplacements de populations ou d'envahisseurs accompagnés d'équidés[2]. Le cheval ibérique et le cheval arabe ont particulièrement influencé le cheptel national[3]. Le premier a été considéré comme l'améliorateur universel des chevaux d'élevage du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. L'élevage du second s'est développé au XIXe siècle[4].

En 2021, la France reconnaît au total 54 races de chevaux, dont 25 races de chevaux de sang, 11 races de poneys et 10 races de chevaux de trait, parmi lesquelles 9 ont leur berceau d'origine en France. Chez les poneys, seuls 2 sont d'origine française, le Pottok et le Landais. Les races de chevaux de trait françaises sont au nombre de 9[5].

Cartes des races de chevaux françaises de trait et de territoire.


Chevaux de sang

La notion de « cheval de sang », utilisée par les haras nationaux, regroupe aussi bien des races de sport comme le Selle français que des races de terroir rustiques, telles que le Camargue[3].

Visuel Nom Officialisation du stud-book Association nationale de la race Effectif RĂ©gion d'Ă©levage Description
Anglo-normand Anglo-normand 1950-1958, 2015-[6] Stud-book du cheval de sport anglo-normand[6] En attente d'enregistrements[7]. Normandie Grand cheval gĂ©nĂ©ralement alezan, race formĂ©e dans les annĂ©es 1830 par mĂ©tissage de juments normandes et d'Ă©talons Pur Sangs et Trotteurs du Norfolk. 1,55 m Ă  1,70 m[8]. Il est la principale race Ă  l'origine du Selle français et le demi-sang le plus rĂ©pandu[9]. Après une longue fusion parmi le stud-book du Selle-français, l'Anglo-normand est de nouveau reconnu comme un stud-book distinct en 2015[6]
Anglo-arabe Anglo-arabe[Note 1] 1833[10] ANAA
Association nationale des éleveurs et propriétaires d’Anglo-Arabes (ANAA)[11].
693 naissances en 2011[10] Surtout le Sud-ouest[12] Toise de 1,58 m Ă  1,65 m, gĂ©nĂ©ralement bai, alezan ou gris. L'Anglo-arabe est l'une des deux races françaises de sport. Il brille en concours complet d'Ă©quitation et dans des courses spĂ©ciales[13].
Autre que pur sang Autre que pur sang 2005[14] Association des éleveurs et propriétaires de chevaux AQPS
Association des éleveurs et propriétaires de chevaux AQPS[14]
Environ 1100 naissances par an[14] Grand Ouest et Bourgogne[14] À l'origine, il s'agissait d'un registre distinguant des chevaux « très près du sang » des Pur-sang. C'est devenu une race à part entière, destinée aux courses hippiques d'obstacle[15].
Cheval d'Auvergne Cheval d'Auvergne 2012[16] ANCRA
Association nationale du cheval de race Auvergne (ANCRA)[17]
300 tĂŞtes en 2012[17] Auvergne[17] Cheval de terroir, toisant de 1,43 m Ă  1,57 m pour 500 kg en moyenne, de robe baie ou noire pangarĂ©e[18]. Bon cheval de randonnĂ©e, d'attelage et de travaux agricoles lĂ©gers[17].
Camargue Camargue 1978[19] AECRC
Association des Ă©leveurs de chevaux de race Camargue (AECRC)[20]
674 naissances en 2011[20] Principalement la Camargue[20] Petit cheval gris toisant de 1,35 m Ă  1,50 m, symbole de sa rĂ©gion d'origine dont il participe Ă  l'image de traditions et de libertĂ©, en particulier Ă  travers l'Ă©quitation camarguaise, le tourisme Ă©questre et le film Crin-Blanc[21] - [20].
Castillonnais Castillonnais 1996[22] Association pyrénéenne ariégeoise du cheval de Castillon
Association pyrénéenne ariégeoise du cheval de Castillon[23]
21 naissances en 2011[23]. Principalement l'Ariège[23] Petit cheval rustique et bien charpentĂ©, 1,35 m Ă  1,55 m, robe baie ou noire pangarĂ©e avec un nez de renard. Très proche du MĂ©rens et originaire comme lui de l'Ariège, il ne s'en distingue que par une nuance de robe[22]. Bon cheval d'Ă©quitation de loisir, apte Ă  l'attelage et sĂ»r en montagne[23].
Cheval corse Cheval corse 2012[24] U Cavallu Corsu
U Cavallu Corsu[24]
100 juments et 7 Ă©talons en 2011[25] Corse[24] Petit cheval de selle montagnard au pied sĂ»r, 1,30 Ă  1,50 m environ, robe baie, noir pangarĂ© ou noire, allures rapides et Ă©tendues. DestinĂ© avant tout au tourisme Ă©questre, il peut aussi pratiquer l'Ă©quitation western et l'endurance[24].
Henson Henson 2003[26] Association du Cheval Henson
Association du Cheval Henson[27]
Environ 400 tĂŞtes au dĂ©but du XXIe siècle[27] Principalement la baie de Somme[27] Race rĂ©cente, 1,50 m Ă  1,60 m, robe toujours Isabelle, pas encore très homogène[28]. Issu de croisement directs entre Fjords et chevaux de sang, il se reproduit depuis plusieurs annĂ©es entre individus de la race. DestinĂ© avant tout au tourisme Ă©questre, il pratique aussi l'attelage, le horse-ball et le TREC[27].
MĂ©rens MĂ©rens 1948[29] SHERPA
Syndicat hippique des éleveurs de la race pyrénéenne ariégeoise (SHERPA)[30]
423 naissances en 2011[30] Principalement Midi-PyrĂ©nĂ©es[30] Petit cheval noir très ancien au dos large et aux reins solides, toisant d' 1,45 m Ă  1,55 m. Deux sĂ©lections distinctes existent, l'une pour le sport et la seconde, plus rustique, pour la randonnĂ©e avec pratique de la transhumance[31].
Selle français Selle français 1958[32] ANSF
Association nationale du selle français (ANSF)[32]
6978 naissances en 2011[32] Toute la France, avec prĂ©dominance en Basse-Normandie[32] Principale race de sport française, le Selle français est un grand cheval athlĂ©tique et polyvalent d'1,65 m Ă  1,70 m en moyenne, gĂ©nĂ©ralement bai ou alezan, qui s'illustre en saut d'obstacles et en concours complet d'Ă©quitation de manière internationale[32].
Trotteur français Trotteur français 1922[33] SECF
Société d’encouragement à l’élevage du cheval français (SECF)[34]
11031 naissances en 2011[34] Principalement la Basse-Normandie[34] Surtout bai-brun ou alezan, compact et assez charpentĂ©, 1,58 Ă  1,70 m en moyenne. DestinĂ©e aux courses de trot, un sport typiquement français, il peut ĂŞtre reconverti en cheval de loisir, de centre Ă©questre, de randonnĂ©e ou de concours après rĂ©forme[34] - [35].

Chevaux de trait

Les races de chevaux de trait françaises reconnues sont au nombre de neuf, ce qui constitue un record dans l'union européenne. L'une des raisons invoquée pour le succès de leur sauvetage est le soutien des haras nationaux à l'hippophagie et à la production de viande alors que la motorisation anéantissait l'élevage du cheval de trait dans les années 1970. Les neuf races qui perdurent constituent un patrimoine unique au monde, à tel point qu'il a été proposé (mais non retenu) sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[36]. Le Percheron est considéré comme le fleuron de l'élevage chevalin national[37].

Visuel Nom Officialisation du stud-book Association nationale de race Effectifs RĂ©gion d'Ă©levage Description
Ardennais Ardennais 1908[38] UECRA
Union des Éleveurs de Chevaux de la Race Ardennaise (UECRA)[39]
659 naissances en 2011, relativement stable[40] Surtout le quart Nord-Est français, Ă©galement Massif Central et PyrĂ©nĂ©es[40] Trait rustique, 1,61 m en moyenne, de robe gĂ©nĂ©ralement bai ou rouan. L'une des plus anciennes races de trait europĂ©ennes[40], il est Ă©galement prĂ©sent en Belgique et au Luxembourg[38]. Il a donnĂ© naissance au trait du Nord et Ă  l'Auxois.
Auxois Auxois 1913[38] Syndicat d'Ă©levage du Cheval de Trait Auxois
Syndicat d'Ă©levage du Cheval de Trait Auxois[41]
120 naissances en 2011[42] Presque uniquement la Bourgogne[42] Trait agricole massif issu de l'Ardennais, plus grand que ce dernier (1,60 m Ă  1,70 m), gĂ©nĂ©ralement bai ou rouan[42]. Très confidentiel, l'Auxois n'est pas du tout exportĂ©[43].
Boulonnais Boulonnais 1886, restructuration en 1902[38] Syndicat Hippique Boulonnais
Syndicat Hippique Boulonnais[44].
198 naissances en 2011[45] Surtout Pas-de-Calais, Nord et Somme[45] Grand et puissant, 1,60 m Ă  1,75 m, gĂ©nĂ©ralement gris. Après avoir connu ses heures de gloire au XIXe siècle grâce au mareyage, le Boulonnais est dĂ©sormais en conservation prioritaire en raison d'une importante consanguinitĂ©[46]. Apte Ă  l'attelage de prestige ou utilitaire, il y est apprĂ©ciĂ© grâce Ă  sa robe[45]
Breton Breton 1909[38] SECB
Syndicat des Ă©leveurs du Cheval Breton (SECB)[47]
3497 naissances en 2011[48] Bretagne historique, Massif central, PyrĂ©nĂ©es[49] Trait compact, rustique et près de terre, d'1,58 m en moyenne, gĂ©nĂ©ralement alezan. Le postier, destinĂ© Ă  l'attelage, est plus lĂ©ger et plus rare que le type trait[50] dont l'expansion de l'Ă©levage concerne surtout la boucherie.
Cob normand Cob normand 1950[38] Syndicat national des Ă©leveurs et utilisateurs de chevaux Cob Normand (SNEUCCN)[51] 319 naissances en 2011[52] Essentiellement Basse-Normandie, et près de la Roche-sur-Yon[52] Cheval de trait lĂ©ger demi-sang, taille moyenne 1,60 m Ă  1,65 m, proche d'un Selle français en un peu plus lourd. Ce cheval « Ă  tout faire » est apte Ă  l'attelage et devient de plus en plus un animal de loisir polyvalent[52].
Comtois Comtois 1919[38] ANCTC
Association Nationale du Cheval de Trait Comtois (ANCTC)
4117 naissances en 2011[53] Franche-ComtĂ©, Massif central, PyrĂ©nĂ©es, Alpes 1,50 Ă  1,65 m, bai silver principalement, reconnaissable Ă  sa crinière blonde. Rustique et adaptĂ© Ă  la montagne, il est gĂ©nĂ©ralement destinĂ© Ă  la boucherie.
Percheron Percheron 1883[38] SHPF
Société hippique percheronne de France (SHPF)
1110 naissances en 2011[54] Toute la France sauf Bretagne, rĂ©gions mĂ©diterranĂ©ennes, quart nord-est. 1,60 Ă  1,85 m, gris ou noir. La plus connue des races françaises, exportĂ©e dans le monde entier jusqu'aux annĂ©es 1930.
Poitevin mulassier Poitevin mulassier 1884[38] Association Nationale des Races Mulassières du Poitou
Association Nationale des Races Mulassières du Poitou
71 naissances en 2011[55]. Poitou 1,60 Ă  1,75 m, toutes robes sauf pie, y compris souris et isabelle. Le plus menacĂ© des chevaux de trait français.
Trait du Nord Trait du Nord 1903[38] Syndicat d’élevage du cheval Trait du Nord
Syndicat d’élevage du cheval Trait du Nord
109 naissances en 2011[56]. Nord et Picardie 1,60 m Ă  1,79 m, bai ou rouan principalement

Poneys et miniatures

Les races de poneys ayant survécu aux XIXe siècle et XXe siècle sont peu nombreuses en France, contrairement aux îles Britanniques qui ont conservé les leurs. Elles ont été croisées avec des chevaux de trait pour la boucherie ou affinées pour les sports équestres d'équitation sur poney dès les années 1970, ce qui induit une distinction entre les « types originels », rares, et les poneys de sport[57]. De plus, la classification « poney » est assez arbitraire en France : le poney français de selle est souvent plus grand et moins rustique que le Camargue, pourtant classé comme cheval[3].

Visuel Nom Officialisation du stud-book Association nationale de la race Nombre de naissances RĂ©gion d'Ă©levage Description
Poney français de selle Poney français de selle 1969 Association nationale du poney français de selle (ANPFS) Originaire de Normandie[57], Ă©levĂ© dans toute la France. Poney de sport crĂ©Ă© par diffĂ©rents croisements, 1,25 m Ă  1,48 m, toutes robes admises
Poney landais Poney landais 1971[58] Association nationale du poney landais (ANPL)[59] 52[60] (en 2011) Originaire des Barthes de l'Adour[60], très prĂ©sent dans les Landes mais Ă©galement en Pays de la Loire[60] Poney rustique d'origine très ancienne, toisant de 1,18 m Ă  1,48 m (moyenne : 1,35 m), gĂ©nĂ©ralement bai, alezan ou noir. CroisĂ© au XXe siècle avec des Welshes et des Arabes, il est devenu plus fin et plus sportif, pluS proche d'un cheval arabe en miniature. Excellent trotteur attelĂ©, il est compĂ©titif dans les trois disciplines olympiques[60].
Pottok Pottok Pays basque 1,32 m Ă  1,47 m, noir, alezan ou pie
Cheval miniature français 2015[6] Association française du cheval miniature Cheval miniature mesurant moins de 89,5 cm, principalement utilisĂ© comme animal de compagnie[61].

Populations de chevaux non reconnues comme races

Certaines populations de chevaux sont, en attendant une éventuelle reconnaissance comme race, gérées par des associations[62].

Visuel Nom RĂ©gion d'origine Association Description
Cheval Barraquand Cheval Barraquand
Cheval du Vercors
Vercors « Association du cheval du Vercors », constituĂ©e en 1995[63] Cheval mĂ©dioligne, en moyenne 1,50 m pour un poids de 400 Ă  500 kg[64]. TĂŞte assez petite, membres nets, tendons dĂ©tachĂ©s, croupe bien musclĂ©e, double et inclinĂ©e, queue attachĂ©e haut, crinière double, sabots noirs[65]. Robe foncĂ©e, toute nuance du bai et du noir (y compris noir pangarĂ©). Parfois quelques marques en tĂŞte, peu ou pas de balzanes. AdaptĂ© au climat montagnard de sa rĂ©gion, son pied sĂ»r lui permet d'arpenter sans risque les zones accidentĂ©es[65].
Cheval de Megève[62] Haute-Savoie « Le cheval de Megève », constituĂ©e en 1997[66]. Propre Ă  Megève, ce trait lĂ©ger d'1,55 Ă  1,60 m pour environ 600 kg est le fruit d'une collaboration entre services communaux, haras nationaux et chambre d'agriculture locale[67]. Il est issu d'un croisement entre des juments comtoises et des Ă©talons Franches-Montagnes[68]. Il est apte au travail forestier, Ă  la randonnĂ©e et Ă  diverses activitĂ©s d'attelage[67].

Races et populations disparues

De nombreuses races ont disparu, faute d'usage et d'intérêt à les élever, ou lors d'absorptions par d'autres races.

Poneys et petits chevaux

Les poneys locaux, jadis mis au travail, ont pour la plupart disparu. Seules deux races du sud-ouest ont perduré jusqu'à l'époque où l'équitation sur poney a permis leur sauvegarde, le Pottok et le Landais[57]. Ces races se sont développées « en marge » de l'habitat favorable aux chevaux, dans des régions difficiles, granitiques, insulaires ou montagneuses. Elles n'ont fait l'objet d'aucune attention de la part des Haras nationaux et ont disparu fautes de débouchés et d'utilité[69].

Visuel Nom Année et cause de disparition Région d'origine Description
Brandin XIXe siècle, croisé avec le Pur Sang[70] Cher Petit cheval de selle rustique. Censé descendre, comme beaucoup d'autres, de chevaux arabes importés d'Afrique[70].
Cheval du Morvan Milieu du XIXe siècle, devenu inintéressant localement[71] Morvan Petit cheval rustique et vigoureux[72] à l'aspect sauvage[73], vraisemblablement proche de celui d'un poney[74]. Robe rouan ou « gris fer »[75]. Supporte les plus rudes travaux sans fatigue[76] - [77]. Il est capables de trotter à 12 km/h sur les mauvais chemins[78] et a le pied sûr[79]. Plutôt tardif[80]. Élevé à l'état quasi sauvage, il passe l'année entière dans les herbages malgré la rigueur des hivers des montagnes de l'Est[76], en pâturant librement[81]. Les juments poulinières mangent, dorment et se reproduisent en liberté au bord des chemins ou dans les bois[82]. Cette existence fruste explique la mauvaise conformation de ces animaux[83].
Poney de Noirmoutier
Cheval Barbâtre
Vers 1830[84], probablement Ă  la suite de l'accroissement de la population et du prix des terres[85]. Noirmoutier, ĂŽle d'Yeu Poney de selle nerveux de type bidet censĂ© descendre du cheval arabe, auquel il ressemble beaucoup en modèle rĂ©duit[84]. RĂ©putĂ© jusqu'au dĂ©but du XIXe siècle[86]. Il ne dĂ©passe pas quatre pieds (env. 1,20 m) et aurait Ă©tĂ© dur Ă  la tâche, notamment au trot et au petit galop[87]. Il s'Ă©lève surtout Ă  Barbâtre[88]. Par sa conformation et sa taille, cette race est constituĂ©e de charmants poneys pleins de vigueur, au pied sĂ»r et ne manquant pas d’une certaine vitesse. Les membres sont minces mais forts dans leurs attaches. La crinière est longue et le front se perd sous l’épaisseur du toupet. Les fanons sont abondants. L’aspect gĂ©nĂ©ral est sauvage mais ce poney est de caractère facile et peut faire une agrĂ©able monture pour les dames[89].
Cheval nain d'Ouessant
Kezek bihan Enez-Eussaf[90]
Milieu du XIXe siècle ĂŽle d'Ouessant Origine inconnue, poney vif Ă  la robe noire lustrĂ©e[91]. Remarquable par sa vivacitĂ©, l'Ă©lĂ©gance de ses formes et sa taille très rĂ©duite. Les effectifs sont en nette diminution Ă  l'Ă©poque de Jean-Baptiste OgĂ©e. CroisĂ© avec des Ă©talons corses, proches de sa morphologie au XIXe siècle[92], le poney d'Ouessant disparaĂ®t ensuite. François-Marie Luzel en voit durant sa jeunesse, mais constate lors d'un nouveau voyage qu'ils ont disparu[93].
Cheval solognot Cheval solognot Seconde moitié XIXe siècle Sologne Connu par la fable de Frédéric Jacquier « Le Cheval de fiacre et le Cheval Solognot »[94]. Race rustique, de petite taille[95].
Eygue Première moitié du XXe siècle Massif des Maures Les eygues étaient des chevaux petits, sobres et endurants, comparables aux camargues[96]. Ils seraient issus des chevaux arabes importés lors de l'occupation du Fraxinet[97]. Ils étaient également appelés les chevaux du Golfe[98] - [99] - [100] chevaux de Grimaud[101].

La race était considérée comme presque disparue au début du XXe siècle. Les poulinières des Maures utilisaient alors des croisements entre eygues et anglo-arabes. S'affaiblissant, l'élevage perdurait alors grâce aux aides, par groupe de dix à vingt[96].

Ces chevaux étaient utilisés pour la selle et pour certains travaux agricoles comme le dépiquage des céréales[96].

Au début du XIXe siècle, ils étaient considérés comme une curiosité touristique, admirable notamment à l'hippodrome du quartier de Carrefour de La Foux entre Cogolin et Gassin[102].

Demi-sangs

La France compte de nombreuses races demi-sang régionales, issues de métissages entre juments locales et étalons de Pur Sang. La création de la race Selle français a entraîné la fusion de différentes populations régionales de chevaux de selle. Certaines possédaient leur propre stud-book.

Visuel Nom RĂ©gion d'origine Description
Anglo-breton Anglo-breton Bretagne Deux variétés sont attestées : celle du Léon et celle du Conquet[103].
Angevin Angevin Angers Il mesure de 1,49 m Ă  1,57 m[104], et porte gĂ©nĂ©ralement une robe baie[105]. Il possède entre 50 % et 75 % de sang Pur-sang, « sans jamais descendre au-dessous, sans aller souvent au-delĂ  »[106]. Ses allures sont vives, allongĂ©es et rĂ©gulières. Du fait de ses origines, c'est un cheval relativement rapide et distinguĂ©[104] - [106].
Anglo-poitevin Charentais ou Anglo-poitevin Charentes
Charolais Charolais RĂ©gion de Charolles
Cheval de Corlay Cheval de Corlay Autour de Corlay, en Bretagne Créé au début du XIXe siècle par croisement entre le bidet breton et des chevaux de sang, il bénéficie de l'exploitation du filon calcaire de Cartravers, près de Corlay[107]. Petit et trapu pour un demi-sang, il est essentiellement employé dans des steeple-chase et des courses locales[108].
Demi-sang d'Auvergne Auvergne Croisement du cheval d'Auvergne ancien type avec des Pur-sang et Anglo-normands. Cheval « à taille légère », destiné à la guerre[109]. Il n'a que peu de rapports avec l'ancien type de la race. Les éleveurs ont été réticents à croiser avec du Pur-sang, préférant l'Arabe. Si Eugène Gayot défend l'utilité de ces croisements[109], les demi-sang d'Auvergne ont souvent des membres grêles, des reins longs, des côtes plates et surtout sont beaucoup moins rustiques que le cheval Auvergnat originel[110] - [111].
Demi-sang de la Dombes Demi-sang de la Dombes ou
Demi-sang de l'Ain
Dombes et Ain 1,56 m Ă  1,60 m
Demi-sang du Centre Demi-sang du Centre Centre-Val de Loire Le stud-book de la race est ouvert en 1900[112]. Ce cheval demi-sang forme l'une des trois souches principales du Selle français, avec le Vendéen-Charentais et l'Anglo-normand.
Vendéen

Races de trait fusionnées avec le Percheron

En 1966, sept races ou variétés de chevaux de trait en voie de disparition sont désignées comme des sous-races du Percheron, et incluses au stud-book de ce dernier[113].

Visuel Nom RĂ©gion d'origine Description
Augeron Pays d'Auge Toujours gris clair, cheval Ă©nergique, fort et bien dĂ©couplĂ©[114] - [115], de 1,58 Ă  1,70 m[116], les chevaux des environs de Vire sont plus petits. Il est massif[117] et très solidement constituĂ©, pesant environ 715 kg. Oreilles bien plantĂ©es[118], quelquefois un peu dĂ©cousu[119]. La croupe est peu inclinĂ©e, souvent double. Les fanons sont quasiment absents[118]. La « SociĂ©tĂ© hippique du trait augeron » se constitue en 1913 entre les Ă©leveurs du pays d'Auge, exclus de la dĂ©nomination « Percheron »[120] - [121]. En 1924, la race compte 2 300 reprĂ©sentants[116].
Berrichon Berrichon (dont brennou) Berry Cheval de traction gris, conformation variable. Son stud-book ouvre en 1923 et son syndicat d'élevage l'année suivante[122]. Convient pour la traction des voitures de poste[123], a été employés, dans le Midi notamment, pour le service des diligences[124]. Les sujets les plus grands et les plus développés sont employés par la Compagnie générale des omnibus de Paris[125].
Bourbonnais Bourbonnais Élevé dans la région historique du Bourbonnais avec influence du Percheron[126]. Attestée en 1908, son apparition est tardive[127].
Nivernais Nivernais Nièvre Race crĂ©Ă©e en une vingtaine d'annĂ©es dès 1872 Ă  partir de Percherons[128], reconnue en 1880[129]. L'un des chevaux de trait français les plus imposants et les plus lourds. Toise de 1,65 m Ă  1,75 m, jusqu'Ă  1,80 m, pour un poids de 800 Ă  900 kg pouvant atteindre 1 000 kg Ă  trois ans[130]. Seule est admise la robe noire[128]. TĂŞte moyenne Ă  grosse, corps massif. Rustique grâce Ă  son mode d'Ă©levage extensif[131]. Ses Ă©leveurs et le parc naturel rĂ©gional du Morvan continuent Ă  se rĂ©fĂ©rer au cheval nivernais comme Ă  une race, tandis que les haras nationaux et d'autres spĂ©cialistes affirment que « si le cheval nivernais a effectivement existĂ©, il est maintenant disparu »[132].
Trait de la Loire Loire
Trait de SaĂ´ne-et-Loire SaĂ´ne-et-Loire
Trait du Maine Trait du Maine Mayenne, Sarthe et Maine-et-Loire Ses éleveurs se regroupent dans l'« Union des Syndicats d'élevage du cheval de trait du Maine », dont le siège social est au Mans[133]. En 1926, la race est officiellement reconnue sous le nom de « trait du Maine »[134]. Des concours de race itinérants sont organisés[135]. En comparaison avec le Percheron, le trait du Maine est plus bas au garrot, plus massif, épais et râblé[136]. Il porte une robe noire[137]. La Sarthe[138], la Mayenne[139] et le Maine-et-Loire sont le berceau de cette race, en particulier dans le bocage mayennais[140] - [141].

Autres races françaises disparues

Visuel Nom Année et cause de disparition Région d'origine Description
Artésien XIXe siècle, concurrencé par le Boulonnais[142] Artois Cette race est décrite par Hippolyte Constant Charles (1883) comme « courte, trapue, bien corsée, solidement membrée, largement culottée »[143].
Bourbourien / Funes-Ambact XXe siècle, absorbé par le Boulonnais[144] Nord, près de Bourbourg Cheval de trait du département du Nord, considéré comme la variété la plus imposante de la race boulonnaise[145]. Il sert à la traction des attelages des brasseurs à Paris, d'où son surnom de « cheval de brasseur »[146]. Issu de croisements entre chevaux Boulonnais et Flamand[144], il est adapté aux zones marécageuses et remplace les chevaux flamands au milieu du XIXe siècle, en particulier en Flandre maritime où il est très présent jusqu'au début du XXe siècle.
Bourguignon Bourgogne Le cheval bourguignon est élevé au moins depuis le Moyen Âge. En 1490, 300 d'entre eux et 300 chevaux allemands sont reçus pour des joutes sur l'esplanade Saint-Vincent à Metz, selon le journal de Jehan Aubrion[147]. Petit cheval robuste et endurant[148], le bourguignon porte fréquemment une robe baie claire, selon une source de 1777 qui ajoute que « les chevaux entiers de Bourgogne ne sont point sujets à de mauvais vices, comme ceux de Bretagne & de Normandie. Les juments de Bourgogne sont assez fécondes »[149]. Il sert indifféremment sous la selle, comme carrossier ou comme cheval de trait[148], c'est un « bon cheval de service »[149], il a formé la race du trait Auxois, bien que moins charpenté que ce dernier, par croisement avec des Ardennais[150] - [151] - [152].
Carrossier noir du Cotentin Carrossier noir du Cotentin Cotentin De 1,50 m Ă  1,60 m, robe noire. Cheval de tirage et de cavalerie lourde Ă©levĂ© dans les environs de Bayeux et de Caen, utilisĂ© en croisement. Jusque vers 1775, il Ă©tait sans rivaux en France et dans une partie de l'Europe. Reste rĂ©putĂ© jusqu'au dĂ©but du XIXe siècle[1] - [153].
Carrossier normand Carrossier normand Début du XXe siècle, formation du Cob normand. Normandie Issu de petits bidets lourds et résistants et affiné par croisements avec le trotteur Norfolk vers 1840[154] - [155], ce cheval carrossier possède une grosse tête busquée, de bonnes allures, du sang, de l'énergie, de l'élégance et une conformation bien charpentée[156]. Il est élevé au haras national de Saint-Lô et au haras du Pin. Les chevaux demi-sang qui y naissent sont divisés en deux groupes, dont celui des chevaux de traction nommés « cobs », qui deviennent plus tard la race du Cob normand[157].
Cauchois Cauchois Absorbé par le Boulonnais, fin XIXe siècle Pays de Caux Les chevaux du pays de Caux sont moins massifs que les traits picards et ont moins de fanons, des extrémités moins fortes et la tête moins chargée. Ils sont nourris tôt d'avoine, estimés et destinés à la traction des diligences. Ils sont connus dans le commerce sous le nom de « chevaux du bon pays »[158]
Cheval de Bresse Bresse Mentionné depuis 1330. Charles VIII de France en montait un, et en aurait fait don à Henri VIII d'Angleterre.
Haguard Cheval de la Hague Milieu du XIXe siècle ou années 1970 La Hague Type poney. D'après Laetitia Bataille, contribue à la création du poney français de selle[159].
Cheval de Merlerault Cheval de Merlerault Milieu du XIXe siècle, par croisement pour former l'Anglo-normand[160] Merlerault, dans la généralité d'Alençon Variété de l'Anglo-normand, race probablement artificielle créée par la Noblesse à partir de Pur-sangs. Apprécié à la fin de l'Ancien Régime[1]. D'une taille moyenne, le Merlerault est réputé élégant. Il porte une tête carrée sur une encolure bien sortie. L'épaule est bien faite, les reins sont courts, les membres sont beaux mais parfois un peu grêles. Les jarrets peuvent manquer de netteté et l'animal est peu étoffé, doté d'une bonne liberté d'épaules, de légèreté et de vitesse. Il est particulièrement propre au service de la selle et à la traction du tilbury[161].
Cheval limousin Cheval limousin Fin XIXe siècle, croisé avec le Pur Sang[162] Limousin Cheval de selle svelte, taille moyenne, proche du Barbe. Longue tête carrée très fine, encolure mince peu fournie en crins, poitrail assez étroit, membres fins, nerveux et « solides comme l'acier »[163]. Allures en selle confortables[164]. Il est léger, agile et docile[165], solide et rustique[163], sûr dans les mauvais chemins[164]. Cheval tardif, il vit plus vieux que d'autres races[165] et conserve l'aptitude à travailler jusqu'à un âge avancé, 25-30 ans[164] - [166]. Considéré durant le Grand Siècle comme la meilleure race de France[167].
Cheval lorrain Cheval lorrain Vers 1850, concurrencĂ© par le cheval de trait DuchĂ© de Lorraine 1,38 m Ă  1,50 m environ, petit cheval rustique et râblĂ©, peu Ă©lĂ©gant, Ă  la robe souris.
Cheval navarrin Cheval navarrin Vers 1850, croisĂ© pour former l'Anglo-arabe Navarre 1,48 m Ă  1,51 m
Trait picard Vers 1860, remplacé par le Boulonnais Picardie Cheval « volumineux et empâté, dont la peau est épaisse et la robe crépue », désigné comme le véritable boulonnais. Nourri avec une grande quantité de foin, même celui de prairies artificielles[168], il acquiert des formes plus lourdes que le cauchoix[169]. André Sanson précise que le trait picard n'est pas une race : dans les années 1860, l'assèchement des marais de la vallée de la Somme fait que le cheval boulonnais est de plus en plus introduit pour remplacer les chevaux flamands qui avaient fait souche dans la région[170]. Le lourd trait picard est surnommé « cheval du mauvais pays » durant la 1re moitié du XIXe siècle, par opposition au trait cauchoix[171].

Races d'origine étrangère élevées en France

Les haras nationaux ont reconnu, petit à petit, des races d'origine étrangères élevées sur le sol français[3]. Leur stud-book est géré en France par les haras nationaux ou bien leur stud-book étranger est reconnu en France[5].

Races étrangères de sang reconnues

  • Akhal-Teke (Drapeau du TurkmĂ©nistan TurkmĂ©nistan, selle), reconnu en 2004. Race lĂ©gère et longiligne, le reflet dorĂ© sur la robe est très recherchĂ©.
  • Appaloosa (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle), reconnu en 1997. Robe tachetĂ©e, taille moyenne, recherchĂ© pour sa robe et ses aptitudes Ă  l'Ă©quitation western.
  • Arabe (selle), reconnu en 1833, gĂ©rĂ© par l'Association Française du Cheval Arabe Pur-Sang et Demi-Sang[172], effectif de 1559 chevaux en 2011[173]. Surtout Ă©levĂ© dans la moitiĂ© Sud de la France, prĂ©sent depuis le VIIIe siècle, NapolĂ©on Ier en a fortement encouragĂ© l'Ă©levage. Petit cheval de selle d'1,48 m Ă  1,56 m, robe alezane, baie ou grise. Il est surtout Ă©levĂ© pour les loisirs ou les croisements avec d'autres races, et excelle en course d'endurance[173]
  • Barbe (selle), reconnu en 1989.
  • Cheval crème (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle), reconnu en 2005
  • Frison (Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas, selle et trait), reconnu en 2004. Cheval noir d'une grande Ă©lĂ©gance, recherchĂ© pour le spectacle et le cinĂ©ma.
  • Islandais (Drapeau de l'Islande Islande, selle). 82 naissances en 2007. ÉlevĂ© au Nord-Est, en Lorraine et Alsace principalement. Toise de 1,25 Ă  1,45 m, toutes robes admises. RecherchĂ© pour ses allures particulières.
  • Lipizzan (Drapeau de la SlovĂ©nie SlovĂ©nie, selle). Cheval gris
  • Lusitanien (Drapeau du Portugal Portugal, selle), reconnu en 1988.
  • Paint Horse (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle). Race de robe pie.
  • Pur-sang (Drapeau de l'Angleterre Angleterre, course), reconnu en 1834. 5196 naissances en 2007, surtout Ă©levĂ© en Basse-Normandie. Cheval de course e galop, 1,57 m Ă  1,73 m, Ă  la robe gĂ©nĂ©ralement baie, plus rarement alezane, noire ou grise.
  • Pure race Espagnole(Drapeau de l'Espagne Espagne, selle). N'est plus gĂ©rĂ© en France depuis 2013, les Ă©leveurs doivent passer par le registre espagnol[5].
  • Quarter Horse (Drapeau des États-Unis États-Unis, selle)
  • Shagya (Drapeau de la Hongrie Hongrie, selle), reconnu en 1989 grâce Ă  l'AFCAS (Association française du cheval arabe shagya). 54 naissances en 2007. Surtout Ă©levĂ© en Midi-PyrĂ©nĂ©es, Languedoc-Roussillon, Alsace et Franche-ComtĂ©. Toise de 1,55 m Ă  1,60 m, robe gĂ©nĂ©ralement grise. Très performant en endurance.
  • Trakehner (Drapeau de l'Allemagne Allemagne, selle), reconnu en 1993. 31 naissances en 2007. ÉlevĂ© sur tout le territoire, mesure 1,60 m Ă  1,72 m, toutes robes simples admises.

Race étrangère de trait reconnue

Une unique race de trait Ă©trangère est gĂ©rĂ©e en France, le Franches-Montagnes, qui provient de Drapeau de la Suisse Suisse et a Ă©tĂ© reconnu en 2006. ÉlevĂ© dans l'Est et le Centre, le Franches-montagnes toise de 1,50 m Ă  1,60 m, et porte une robe surtout baie ou alezane. Il est très performant Ă  l'attelage.

Races étrangères de poney reconnues

Races conventionnées

Depuis 2008, certains éleveurs français peuvent inscrire leurs chevaux dans des stud-books étrangers grâce à un conventionnement avec le pays d'origine. En 2015, ces races conventionnées sont au nombre de 12[174].

Obligations réglementaires

Pour inscrire un cheval au stud-book de sa race, géré par le ministère de l'agriculture en France, son propriétaire doit suivre un certain nombre de démarches réglementaires, en particulier pour ce qui a trait à l'identification de son animal[175], et donc son enregistrement dans le fichier SIRE. Les conditions d'enregistrement sont variables, dépendant notamment de la sélection des reproducteurs[176]

Notes et références

  1. Race issue du croisement entre deux races étrangères, Arabe et Pur-sang, mais créée en France.

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Annexes

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie

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Ouvrages anciens

  • F. Joseph Cardini, Dictionnaire d'hippiatrique et d'Ă©quitation : ouvrage oĂą se trouvent rĂ©unies toutes les connaissances hippiques, vol. 2, Bouchard-Huzard, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Louis Moll et Eugène Nicolas Gayot, La connaissance gĂ©nĂ©rale du cheval : Ă©tudes de zootechnie pratique, avec un atlas de 160 pages et de 103 figures, Didot, , 722 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean Henri Magne, Hygiène vĂ©tĂ©rinaire appliquĂ©e : Étude de nos races d'animaux domestiques et des moyens de les amĂ©liorer, vol. 1, Labe, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • AndrĂ© Sanson, Applications de la zootechnie : Cheval-âne-mulet-institutions hippiques, Librairie Agricole de la maison rustique, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • J. Jacoulet et Claude Chomel, TraitĂ© d'Hippologie, vol. 2, S. Milon fils,
  • RenĂ© Musset et Henry Robien (comte de), L'Ă©levage du cheval en France : PrĂ©cĂ©dĂ© d'une bibliographie de l'Ă©levage du cheval en France du XVIIe siècle Ă  nos jours, suivi d'Ă©tudes sur l'Ă©levage du cheval dans le Perche, le Boulonnais et la Basse-Normandie, Librairie agricole de la maison rustique, , 232 p.
  • Paul Dechambre, TraitĂ© de zootechnie : Les Ă©quidĂ©s, vol. 2 de TraitĂ© de zootechnie, Librairie agricole de la maison rustique, , 2e Ă©d.
  • Alexandre-Bernard Vallon, « Cheval limousin », dans Cours d'hippologie Ă  l'usage de MM. les officiers de l'armĂ©e..., vol. 2, Javaud, (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Achille de Montendre (Comte), Des institutions hippiques et de l'Ă©lève du cheval dans les principaux États de l'Europe : ouvrage composĂ© d'après des documents officiels, des Ă©crits publiĂ©s en Allemagne, en Angleterre et en France et des observations faites sur les lieux Ă  diffĂ©rentes Ă©poques, vol. 2, Bureau du Journal des haras, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Ouvrages récents

  • Bernadette Lizet, La bĂŞte noire : Ă  la recherche du cheval parfait : France Mission du patrimoine ethnologique, Paris, Éditions MSH, , 341 p. (ISBN 2-7351-0317-X, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Marcel MavrĂ©, Attelages et attelĂ©es : un siècle d'utilisation du cheval de trait, France Agricole Éditions, , 223 p. (ISBN 978-2-85557-115-7, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Emmanuelle Dal'Secco, Les chevaux de trait, Éditions Artemis, , 119 p. (ISBN 978-2-84416-459-9, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Lætitia Bataille, Les poneys : Races et Ă©levage, Paris, France Agricole Éditions, , 351 p. (ISBN 978-2-85557-140-9, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Lætitia Bataille, Races Ă©quines de France, Paris, France Agricole Éditions, , 286 p. (ISBN 978-2-85557-154-6, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Bataille et Tsaag Valren 2017] Lætitia Bataille et AmĂ©lie Tsaag Valren, Races Ă©quines de France, Paris, Éditions France Agricole, , 304 p. (ISBN 2-85557-481-1, OCLC 971243118, BNF 45194192)
  • Elwyn Hartley Edwards, Les chevaux, Romagnat, De BorĂ©e, , 272 p. (ISBN 978-2-84494-449-8). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Annick Audiot, Races d'hier pour l'Ă©levage de demain, Paris, Éditions Quae, coll. « Espaces ruraux », , 229 p. (ISBN 2-7380-0581-0 et 9782738005816, lire en ligne) [lire en ligne]

Articles

  • ClĂ©mence Fugain, « Trois races en quĂŞte de reconnaissance », Cheval Magazine, no 477,‎ , p. 46-47
  • Bernard Denis, « Les races de chevaux en France au XVIIIe siècle. Et les idĂ©es relatives Ă  leur amĂ©lioration », In Situ, no 18,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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