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Lusitanien (cheval)

Le Lusitanien est une race de chevaux de selle d’origine portugaise. Connu comme le « cheval des rois » aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, son stud-book est trĂšs ancien, puisqu'il remonte Ă  1889. Il subit une pĂ©riode de dĂ©clin due Ă  l'engouement pour le Pur-sang et les chevaux de sport. Il partage le nom d'Andalou avec le Pure race espagnole, dont il est trĂšs proche, jusqu'en 1942. Son statut de race sĂ©parĂ©e remonte Ă  1967. Il est remis au goĂ»t du jour, notamment, par l'Ă©cuyer portugais Nuno Oliveira.

Lusitanien
Cheval lusitanien en monte traditionnelle.
Cheval lusitanien en monte traditionnelle.
RĂ©gion d’origine
RĂ©gion Drapeau du Portugal Portugal
Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle médioligne
Taille en moyenne autour d'1,55 m et 1,60 m au garrot
Poids Environ 500 kg
Robe Toutes admises. Généralement baie,grise ou Isabelle.
TĂȘte Profil convexe
CaractĂšre Volontaire
Autre
Utilisation Dressage, spectacle, travail du bétail, corrida, loisirs

Il connaßt un regain de popularité grùce au spectacle équestre et à ses performances en dressage.

Étymologie et terminologie

Cette race est également connue sous les noms de Lusitano et Pure race lusitanienne, par analogie avec le Pure race espagnole. La dénomination officielle du stud-book portugais est « Pur-sang lusitanien ». Le nom portugais « Lusitano » dérive de Lusitania, nom que les romains ont donné à l'actuel Portugal, ou pourrait provenir de la divinité antique Luso, fils de Bacchus[1].

Histoire

Le Lusitanien et le Pure race espagnole partagent la mĂȘme origine gĂ©nĂ©tique[2]. La prĂ©sence de chevaux dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique est attestĂ©e dĂšs la prĂ©histoire, entre autres par des peintures rupestres[3] dans la grotte de La Pileta sur le territoire de Malaga[4]. Pour l'historien portugais Ruy d'Andrade, des tribus espagnoles auraient utilisĂ© les chevaux dĂšs le IVe millĂ©naire av. J.-C.[5]. Une peinture rupestre dĂ©couverte en Espagne et datant 15 000 ans avant notre Ăšre prĂ©sente ce qui semble ĂȘtre un harnais peint sur un cheval. Cette dĂ©couverte a Ă©tĂ© citĂ©e comme preuve de l’utilisation du cheval dans la pĂ©ninsule ibĂ©rique bien avant la pĂ©riode communĂ©ment admise[6] - [7], mais cette hypothĂšse n'est pas reprise par la communautĂ© scientifique. L’artiste aurait seulement voulu accentuer la dĂ©marcation de la bouche et les lignes latĂ©rales dĂ©crivant le cĂŽtĂ© du crane[6].

Les recherches sur l'ADN ancien ont révélé des traces de domestication du cheval remontant à la fin du Néolithique et au début de l'ùge du bronze sur la péninsule ibérique[8].

Bien que Ruy d'Andrade suppose que le Sorraia soit l'ancĂȘtre des chevaux ibĂ©riques actuels[9], les Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques sur l'ADN mitochondrial montrent que le Sorraia appartient Ă  un cluster de gĂšnes largement sĂ©parĂ© de la plupart des races ibĂ©riques[10] - [11] - [12] - [13]. Ces recherches dĂ©montrent que l'Andalou de la pĂ©ninsule ibĂ©rique (aussi bien PRE que Lusitanien) et le Barbe sont trĂšs proches : ces deux races ont franchi le dĂ©troit de Gibraltar dans un sens ou dans l'autre pour ĂȘtre Ă©levĂ©es, chacune influençant l'autre[10]. MalgrĂ© leur anciennetĂ© supposĂ©e, la quasi-totalitĂ© des Pure race espagnole et Lusitanien actuels descendent d'un petit nombre de chevaux Ă©levĂ©s par des ordres religieux Ă  partir du XVIIIe siĂšcle[14].

Avant l’époque moderne, les races chevalines sont dĂ©signĂ©es partout en Europe principalement par le nom de la rĂ©gion oĂč ils sont Ă©levĂ©s[15]. Le Lusitano prend son nom de Lusitania[15]. Un cheval trĂšs semblable, l'Andalou espagnol, est Ă  l'origine dĂ©crit comme un cheval de qualitĂ© distincte en provenance d'Andalousie en Espagne[16]. Certaines sources dĂ©clarent que l'Andalou et le Lusitanien sont gĂ©nĂ©tiquement la mĂȘme race, et que la seule diffĂ©rence est le pays dans lequel ces chevaux sont nĂ©s[2].

Tableau représentant un jeune homme en costume d'époque tenant en main un cheval gris qui semble piaffer.
Un Ă©talon espagnol sur une peinture de 1603.

Au cours des XVIe et XVIIe siÚcles, les échanges de chevaux entre l'Espagne et le Portugal sont réguliers, et des chevaux des élevages andalous sont utilisés pour améliorer la cavalerie portugaise. La victoire du Portugal contre l'Espagne lors de la Guerre de Restauration (1640-1668) est en partie axée sur des troupes montées sur des chevaux de guerre de sang espagnol[17]. Avec le rÚgne de Philip III de Portugal (Philippe IV d'Espagne), l'élevage de chevaux portugais atteint son point le plus bas. L'espagnol fait promulguer des lois pour interrompre la production de chevaux de cavalerie dans le pays. Quelques haras poursuivent leur activité en secret avec des chevaux de contrebande ou volés en Espagne. Ces fermes secrÚtes, cependant, ont fourni la base du Lusitanien moderne[18]. En 1662, quand Charles II d'Angleterre épouse Catherine de Bragance du Portugal, la dot royale inclus les garnisons de Tanger et de Mumbai appartenant au Portugal. Ces garnisons possÚdent une importante cavalerie portugaise, montée sur des chevaux ibériques[19].

Avant les annĂ©es 1960, le cheval ibĂ©rique type a Ă©tĂ© appelĂ© « Andalou » tant au Portugal qu’en Espagne. En 1966, le nom de « Lusitanien » a Ă©tĂ© adoptĂ© par le Portugal aprĂšs une sĂ©paration de stud-book entre les deux pays[20]. Les guerres coloniales portugaises ont fortement impactĂ©es l’économie portugaise. Les propriĂ©taires terriens ont attirĂ© les agitateurs politiques, les propriĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es, les haras ont Ă©tĂ© dĂ©truits et leurs chevaux vendus en Espagne. Cependant, les meilleures lignĂ©es ont Ă©tĂ© sauvĂ©es par les efforts d'Ă©leveurs et l’élevage s’est bientĂŽt accru[21].

Description

L'impression gĂ©nĂ©rale est celle d'un cheval noble et harmonieux[22]. Sa taille moyenne se situe autour d'1,55 m au garrot pour les femelles et autour d'1,60 m pour les mĂąles[23].

Morphologie

TĂȘte d'un cheval lusitanien.

Le type du Lusitanien est diffĂ©rent de celui du PRE, car ses lignes sont plus Ă©lancĂ©es et son arriĂšre-main plus puissante, et bien arrondie. Ses amateurs le disent mieux conformĂ© que son cousin espagnol. C'est un cheval mĂ©dioligne : sa longueur de la pointe de l'Ă©paule Ă  la pointe de ses vertĂšbres de queue est Ă©gale Ă  sa hauteur au garrot, la silhouette du Lusitanien s’inscrivant donc dans un carrĂ©[24]. La tĂȘte est assez longue, avec un profil droit ou lĂ©gĂšrement convexe, et des yeux doux et intelligents[22]. Ses oreilles, courtes et droites, sont trĂšs mobiles[25]. Les naseaux sont en amande et en retrait de la ligne du chanfrein. Son encolure est de longueur moyenne, rouĂ©e aux crins fins, d’insertion Ă©troite avec la tĂȘte, large Ă  la base et sortant du garrot sans dĂ©pression accentuĂ©e[26]. Les Ă©paules sont bien inclinĂ©es et puissantes[27] - [22]. Sa poitrine est ample et son passage de sangle profond. Le dos est court et fort[22]. Le rein est large et la croupe arrondie[27] - [22] avec une queue attachĂ©e bas[25]. Ses membres sont secs et solides[27]. Ses jarrets sont longs et puissants ce qui lui permet des flexions importantes. AssociĂ©s Ă  des grassets bien dĂ©veloppĂ©s qui lui permettent de fortes impulsions[22]. Le pied est bien formĂ© avec un sabot dur[25]. La criniĂšre du Lusitanien est trĂšs abondante et lĂ©gĂšrement frisĂ©e.

Robe

La robe alezane est extrĂȘmement rare chez le Lusitanien.

Les tableaux de George Hamilton et de Laurent de Wittede prouvent que les chevaux ibĂ©riques pouvaient arborer toutes les couleurs de robe au XVIIIe siĂšcle. La robe alezane est toutefois devenue rarissime[28] car une lĂ©gende populaire affirmait que le cheval alezan Ă©tait colĂ©rique. Le Lusitanien est l'une des rares races dont le standard accepte toutes les couleurs de robe, y compris le pie et le crĂšme[23]. La plupart des Lusitaniens sont toutefois de robe grise, ils naissent de couleur foncĂ©e et s'Ă©claircissent avec l'Ăąge, jusqu'Ă  devenir presque blancs. Il semble que la robe grise ait Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©e pour le prestige que reprĂ©sentait le fait de monter un cheval d'apparence blanche. Le bai est Ă©galement frĂ©quent, souvent avec des reflets brillants, le noir est trĂšs recherchĂ©. L’isabelle, le crĂšme aux yeux bleus et le palomino sont des robes rares et recherchĂ©es. Le Lusitanien peut porter une raie de mulet[23], en particulier s'il est de robe isabelle ou souris, et des zĂ©brures sur les membres[23]. Ces robes originales lui donnent la faveur des cavaliers de spectacle. Ces qualitĂ©s permettent au Lusitanien d'ĂȘtre un candidat de choix pour la sĂ©lection des chevaux « de couleur » , la robe crĂšme ayant Ă©tĂ© choisie par Bartabas pour l'acadĂ©mie Ă©questre de Versailles[29].

Allures

Lusitanien présenté en trot en main.

Les allures relevées du cheval Andalou puis du lusitanien ont fait sa renommée et sont trÚs différentes des allures rasantes des chevaux de sang influencés par le pur-sang anglais. Son mouvement est relevé, le pas énergique, et le trot trÚs confortable pour le cavalier, avec une trÚs bonne extension. Le galop est souple et moelleux, avec une bonne cadence et un bon équilibré, mais peu de vitesse.

Tempérament

Le lusitanien possĂšde un caractĂšre volontaire et un mental exceptionnel, doux et trĂšs stable. Il est naturellement rĂ©ceptif Ă  tout apprentissage[30]. Amical et obĂ©issant, il montre de grandes qualitĂ©s de courage et sait garder la tĂȘte froide, ce qui est important en tant que cheval de travail[22]. Au Portugal, les mĂąles sont presque toujours gardĂ©s entiers[30].

Sélection et santé

Les chevaux sont marqués à la cuisse avec le « fer » de leur éleveur. Il existe des lignées plus ou moins destinées à une activité en particulier. La lignée Veiga produit des chevaux plus agiles et plus vifs, parfaits pour la tauromachie, la lignée Andrade produit des chevaux plus de grande taille, plus athlétiques[31]. Ce faisant ; ils sont utilisés par la cour portugaise pour l'attelage et par l'école portugaise d'art équestre. La lignée Coudeleria Nacional produite par les Haras Nationaux Portugais dispose du sang le plus répandu tandis que la lignée Alter-Real donne des chevaux trÚs élégants, sélectionnés pour l'attelage[32]. La diversité génétique est correcte, mais les éleveurs sont encouragés à éviter la consanguinité autant que possible[33]. La race est également touchée par une maladie génétique, la myeloencéphalopathie équine dégénérative[34].

Diffusion de l'Ă©levage

Lusitanien cremello présenté lors d'un concours.

Le Lusitanien est élevé dans le monde entier mais principalement au Portugal, en Espagne, en France, au Brésil et au Mexique[28]. L'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) classe le Lusitanien parmi les races de chevaux de selle connues au niveau international[35].

Au Portugal

Le Portugal compte plus de 400 élevages de Lusitaniens[36]. C'est un élevage trÚs lucratif et la race est largement exportée, puisqu'en 2013, 85 % des chevaux natifs du Portugal sont vendus à l'étranger. L'élevage est principalement concentré dans les régions de Ribatejo et Alentejo[1].

En France

En France, la race a Ă©tĂ© reconnue par les Haras nationaux en 1987 et le registre d'Ă©levage crĂ©Ă© la mĂȘme annĂ©e. Elle est gĂ©rĂ©e par l'Association Française du Lusitanien, association issue de l'AFCA en faveur de l'Andalou alors commune avec le Pure race espagnole[37]. Les premiers Ă©levages français naissent dans les annĂ©es 1970 par l'importation directe de chevaux du Portugal. Depuis, l'Ă©levage français a connu une forte croissance puisqu'en 2014, c'est le troisiĂšme plus gros producteur de chevaux lusitaniens dans le monde derriĂšre le Portugal et le BrĂ©sil[38]. Il s'agit Ă©galement de la plus importante race Ă©trangĂšre reconnue en France en termes d'effectifs. Le Lusitanien est Ă©levĂ© principalement dans le sud de la France mais son Ă©levage est aussi prĂ©sent sur l'ensemble du territoire mĂ©tropolitain[38]. En 2013, on dĂ©nombre 294 naissances françaises dans la race, ce qui reprĂ©sente 16 % du total des immatriculations de races Ă©trangĂšres. 434 juments lusitaniennes ont Ă©tĂ© saillies cette annĂ©e-lĂ , dont 357 pour produire en race pure. 129 Ă©talons en activitĂ© ont Ă©galement Ă©tĂ© recensĂ©s. Un total de 157 Ă©levages a Ă©tĂ© comptabilisĂ© sur le territoire français en 2013[38].

L'Ă©levage en France : Ă©volution des immatriculations de Lusitanien[26]
Années 2013 2014 2015 2016 2017
Nombre d'immatriculation de Lusitanien en France 315 269 265 230 234
Année 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Nombre de naissances en France[38]. 349 360 404 443 390 370 353 294

Utilisations

Par son histoire, le Lusitanien fait partie des races sĂ©lectionnĂ©es pour la discipline du dressage et en particulier pour la haute Ă©cole[27]. Sa conformation et ses allures naturellement relevĂ©es lui permettent de concourir au plus haut niveau. Ainsi Odin, premier Ă©talon lusitanien Ă  intĂ©grer le Cadre noir de Saumur s'est prĂ©sentĂ© dans toute l'Europe pour son travail sous la selle et aux longues rĂȘnes[39]. Le Lusitanien est plus discret dans la discipline Ă  un niveau olympique, qui requiert un trĂšs bon pas, un trot trĂšs allongĂ© et un galop avec beaucoup de projection. La taille est Ă©galement notable, les juges Ă©tant habituĂ©s aux chevaux du nord. Certains Ă©leveurs de lusitaniens cherchent donc Ă  produire des chevaux au type « moderne » pouvant rĂ©pondre Ă  ces critĂšres[40]. Quelques sujets sont ainsi reprĂ©sentĂ©s sur la scĂšne internationale, l'un des tout premiers dans l'histoire Ă©tant OrphĂ©e, cheval de dressage de Catherine Durand-Henriquet qui a menĂ© sa cavaliĂšre jusqu'aux Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 1992 Ă  Barcelone[37]. Comme le Pure race espagnole, le Lusitanien est Ă©galement un cheval de travail, trĂšs agile et rĂ©actif, historiquement utilisĂ© pour rassembler et trier le bĂ©tail. Il a donc naturellement Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour la tauromachie. Au Portugal, les corridas ne comportent pas de mise Ă  mort dans l'arĂšne. Il est Ă©galement considĂ©rĂ© comme un trĂšs grand dĂ©shonneur de voir son cheval blessĂ© lors d'un combat[41]. La beautĂ©, l'Ă©lĂ©gance, la grande variĂ©tĂ© des robes et le caractĂšre joueur font du Lusitanien le favori des artistes de spectacle comme Bartabas ou Magali Delgado et FrĂ©dĂ©ric Pignon avec Templado[42]. Le cheval lusitanien est Ă©galement utilisĂ© en attelage : l'attelage Ă  4 Lusitaniens de M. De Mello, menĂ© par FĂ©lix-Marie Brasseur (Belgique), aprĂšs avoir Ă©tĂ© 4e aux Jeux Équestres Mondiaux Ă  La Haye en 1994 et gagnĂ© le TrophĂ©e de l’International Award de la F.E.I en 1995 et 1996, a Ă©tĂ© sacrĂ© Champion du Monde en individuel et par Ă©quipe Ă  Waregem fin aoĂ»t 1996[43]. Plus anecdotique, le Lusitanien peut Ă©galement rĂ©vĂ©ler de grandes qualitĂ©s dans d'autres disciplines. Ainsi Novilheiro est un Lusitanien qui commence sa carriĂšre dans le concours complet avant d'ĂȘtre associĂ© Ă  John Whitaker en saut d'obstacles. Il gagne trente Ă©preuves dans sa premiĂšre annĂ©e et en 1983, il est le cheval de saut d'obstacle le plus primĂ© d'Angleterre et le cheval le plus rapide du circuit[30]. Une Ă©quipe montĂ©e sur des Lusitaniens est aussi vice-championne d’Europe 1993, 1994 et 1995 en Horse-ball[30]. Enfin, le Lusitanien est aussi un bon cheval de TREC.

  • Tauromachie.
    Tauromachie.
  • Dressage.
    Dressage.
  • Gardes Ă  cheval.
    Gardes Ă  cheval.

Dans la culture

Le Lusitanien bĂ©nĂ©ficie d’une image positive auprĂšs du grand public notamment grĂące Ă  la tauromachie portugaise n’impliquant pas la mise Ă  mort du taureau, ainsi qu’à l’enseignement de Nuno Oliveira dont l’influence rayonne au niveau mondial[27]. Son charisme et son physique font de lui un cheval trĂšs populaire et trĂšs apprĂ©ciĂ©, et ce bien au-delĂ  des frontiĂšres portugaises[44].

Notes et références

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  2. (en) Stephanie Stephens, « Dressage:Superlative Alternatives », Equestrian,‎ , p. 65–66 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  3. Andrea Fitzpatrick, « Andalou », dans Le Monde fascinant des chevaux, Paris, Nov'edit, , 437 p. (ISBN 9782350332086), p. 40
  4. Marie-Isabelle Vasquez, CorrĂ©lation entre la morphologie et les aptitudes du cheval de pure race espagnole : Applications pratiques, ThĂšse de l'École Nationale VĂ©tĂ©rinaire de Toulouse, , 129 p. (lire en ligne [PDF]), p. 18
  5. (pt) Ruy dŽAndrade, Esgrima de Lança å Gineta
  6. (en) Bonnie Lou Hendricks et Anthony A. Dent, « Andalusian (Purebred Spanish Horse) », dans International Encyclopedia of Horse Breeds, University of Oklahoma Press, , 486 p. (ISBN 080613884X et 9780806138848), p. 30
  7. Elwyn Hartley Edwards, « La domestication », dans Les chevaux, Ă©ditions de BorĂ©e, coll. « L’Ɠil nature », , 12-13 p. (ISBN 2844944493 et 9782844944498)
  8. (en) Jaime Lira et al., « Ancient DNA reveals traces of Iberian Neolithic and Bronze Age lineages in modern Iberian horses », Molecular Ecology, vol. 19, no 1,‎ , p. 64–78 (PMID 19943892, DOI 10.1111/j.1365-294X.2009.04430.x, lire en ligne)
  9. (pt) Ruy d'Andrade, « Sorraia », Boletim PecuĂĄrio, vol. 13,‎ , p. 1–13
  10. (en) L.J. Royo, I. Álvarez, A. Beja-Pereira, A. Molina, I. FernĂĄndez, J. Jordana, E. GĂłmez, J. P. GutiĂ©rrez et F. Goyache, « The Origins of Iberian Horses Assessed via Mitochondrial DNA », Journal of Heredity, vol. 96, no 6,‎ , p. 663–669 (PMID 16251517, DOI 10.1093/jhered/esi116, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. (en) Thomas Jansen, Peter Forster, Marsha A. Levine, Hardy Oelke, Matthew Hurles, Colin Renfrew, JĂŒrgen Weber et Klaus Olek, « Mitochondrial DNA and the origins of the domestic horse », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 99, no 16,‎ , p. 10905–10910 (PMID 12130666, PMCID 125071, DOI 10.1073/pnas.152330099, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Dawei Cai, Zhuowei Tang, Lu Han, Camilla F. Speller, Dongya Y. Yang, Xiaolin Ma, Jian'en Cao, Hong Zhu et Hui Zhou, « Ancient DNA provides new insights into the origin of the Chinese domestic horse », Journal of Archaeological Science, vol. 36, no 3,‎ , p. 835–842 (DOI 10.1016/j.jas.2008.11.00, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. (en) A McGahern, M. A. M. Bower, C. J. Edwards, P. O. Brophy, G. Sulimova, I. Zakharov, M. Vizuete-Forster, M. Levine, S. Li, D. E. MacHugh et E. W. Hill, « Evidence for biogeographic patterning of mitochondrial DNA sequences in Eastern horse populations », Animal Genetics, vol. 37, no 5,‎ , p. 494–497 (PMID 16978180, DOI 10.1111/j.1365-2052.2006.01495.x)
  14. (en) M. Valera, A. Molina, J. P. GutiĂ©rrez, J. GĂłmez et F. Goyache, « Pedigree analysis in the Andalusian horse: population structure, genetic variability and influence of the Carthusian strain », Livestock Production Science, vol. 95, nos 1-2,‎ , p. 57-66 (ISSN 0301-6226)
  15. Bennett 1998, p. 158
  16. Bennett 1998, p. 159
  17. Loch 1986, p. 112-113
  18. Loch 1986, p. 126
  19. Loch 1986, p. 95 ; 127
  20. Edwards 2002, p. 52-53
  21. Loch 1986, p. 128-130
  22. Fitzpatrick 2008, p. 182-185
  23. Bataille 2008, p. 80
  24. Bataille 2008, p. 78
  25. Ravazzi 2002, p. 60
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  27. Collectif 2006, p. 46-47
  28. Manerbes 2015, p. 38
  29. Homéric, « Académie du spectacle équestre », dans Dictionnaire amoureux du Cheval, Plon, (ISBN 9782259218597)
  30. Bataille 2008, p. 81
  31. Bataille 2008, p. 79
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  41. Hendricks et Dent 2007, p. 272-273
  42. Frédéric Pignon, Templado, une star en liberté, Belin, , 108 p. (ISBN 978-2-7011-3353-9)
  43. « Le cheval lusitanien », sur Groupement ALP'Lusitano (consulté le )
  44. C. Hercy, E. Feuillerac, F. Halm et N. Lazarus, « Zoom sur les 23 plus belles races », Cheval pratique, no 178,‎ , p. 42-95

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Ouvrages spécialisés

  • [Bataille 2004] LĂŠtitia Bataille, Le lusitanien, Montfort-l'Amaury, Equilivres, , 159 p. (ISBN 978-2-904971-51-8, OCLC 469714586)
  • [Boulin-NĂ©el 2004] Laetitia Boulin-NĂ©el, Le cheval lusitanien : Élevage et traditions Ă©questres au Portugal, Clichy, LariviĂšre, , 280 p. (ISBN 978-2-84890-035-3)
  • (es) (en) (fr) (pt) [Altamirano 2009] Juan-Carlos Altamirano, El caballo lusitano : origen e historia, Altamirano, , 336 p. (ISBN 978-8493253875)
  • [De Maria 2009] Vincenzo De Maria (trad. de l'italien), Les chevaux ibĂ©riques, Paris, De Vecchi, , 3e Ă©d., 157 p. (ISBN 978-2-7328-9422-5)

Ouvrages généralistes

  • [Loch 1986] (en) Sylvia Loch, The Royal Horse of Europe : The Story of the Andalusian and Lusitano, Londres, J. A. Allen, , 256 p. (ISBN 0-85131-422-8 et 9780851314228) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Bennett 1998] (en) Deb Bennett, Conquerors : The Roots of New World Horsemanship, Solvang, CA, Amigo Publications Inc, , 1re Ă©d., 422 p. (ISBN 978-0-9658533-0-9, lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Edwards 2002] (en) Elwyn Hartley Edwards, « Lusitano », dans Ultimate Horse, Dorling Kindersley Ltd, , 272 p. (ISBN 1405360275 et 9781405360272, lire en ligne), p. 52-53 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Ravazzi 2002] Gianni Ravazzi, « Lusitano », dans L'encyclopĂ©die des chevaux de race, Bergame, Italie, De Vecchi, , 190 p. (ISBN 9782732825946), p. 60 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Collectif 2006] Collectif, « Lusitanien », dans Les races de chevaux et de poneys, Editions Artemis, , 127 p. (ISBN 2844163386, lire en ligne), p. 46-47 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • [Bataille 2008] LĂŠtitia Bataille, « Lusitanien », dans Races Ă©quines de France, Éditions France Agricole, , 286 p. (ISBN 9782855571546, lire en ligne), p. 77-82 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • [Brengard 2013] Emmanuelle Brengard (dir.), « Pur-sang lusitanien », dans 60 races de chevaux de selle, GlĂ©nat, (ISBN 978-2-7234-9212-6), p. 210-215

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