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GĂ©nome mitochondrial

Les mitochondries sont des organites présents dans la grande majorité des cellules eucaryotes qui seraient issues de l'endosymbiose d'une alpha-protéobactérie, il y a environ deux milliards d'années (théorie endosymbiotique).

Au cours de l'Ă©volution, les mitochondries ont conservĂ© leur propre gĂ©nome, qui, bien que trĂšs rĂ©duit par rapport Ă  celui d'une bactĂ©rie, est essentiel au bon fonctionnement de ces organites. ConfinĂ© Ă  l'intĂ©rieur des mitochondries, organites qui produisent l'Ă©nergie cellulaire, le gĂ©nome mitochondrial (ADNmt) est distinct de l'ADN contenu dans le noyau. La transmission de cet ADN est non mendĂ©lienne car il est uniquement transmis par la mĂšre. Mais il existe de nombreuses exceptions chez les plantes, les champignons et mĂȘme chez les animaux.

Le gĂ©nome mitochondrial est particuliĂšrement utilisĂ© en gĂ©nĂ©tique des populations humaines, ou en agronomie, comme marqueur gĂ©nĂ©tique pour la biologie Ă©volutive (« marqueur direct et non ambigu de la gĂ©nĂ©alogie maternelle et de la structuration gĂ©ographique au sein d’une espĂšce, ainsi que des Ă©changes gĂ©nĂ©tiques entre populations, entre sous-espĂšces »[1]). Il se distingue du reste du gĂ©nome des cellules eucaryotes par son asexualitĂ©, qui est Ă  l'origine du phĂ©nomĂšne de « stĂ©rilitĂ© mĂąle cytoplasmique ».

Évolution

Origine du génome mitochondrial

La théorie endosymbiotique qui proposait l'hypothÚse d'une fusion biologique entre deux organismes a été élaborée dans les années 1960 par la biologiste américaine Lynn Margulis[2] - [3] et il est maintenant admis que les mitochondries proviennent de l'endosymbiose d'une α-protéobactérie survenue il y a environ 2 milliards d'années[4].

Altération du génome mitochondrial

MĂȘme si de nombreuses fonctions vitales (mĂ©tabolisme de l’ADN, de l’ARN, biosynthĂšse des protĂ©ines, respiration, etc.) se dĂ©roulent toujours au sein des mitochondries, les gĂ©nomes des bactĂ©ries ancestrales ont Ă©tĂ© fortement altĂ©rĂ©s au cours de l'Ă©volution. Ainsi, le gĂ©nome mitochondrial ne contient aujourd'hui qu’une trĂšs faible partie du gĂ©nome originel. Les sĂ©quences Ă©liminĂ©es du gĂ©nome mitochondrial ont Ă©tĂ© soit transfĂ©rĂ©es vers le noyau, soit perdues dĂ©finitivement.

Recombinaison et réparation de l'ADNmt

Il est souvent dit que pour les organites se reproduisant par reproduction asexuée, il n'y a pas de recombinaison de leur génome. Or, la recombinaison permettant d'éliminer les mutations délétÚres des génomes, le transfert des gÚnes mitochondriaux vers le génome nucléaire serait avantageusement sélectionné car permettant la recombinaison de ces gÚnes (une fois intégrés au génome nucléaire) et donc l'élimination des mutations défavorables. Cependant, ceci n'est pas une rÚgle absolue, la recombinaison des génomes mitochondriaux existe, mais sa fréquence varie énormément d'une espÚce à l'autre.

Maintien de certains gĂšnes mitochondriaux

Cependant, on observe qu'une partie des gĂšnes mitochondriaux n'a jamais Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e vers le noyau dans l'Ă©volution des Eucaryotes. Ceci suggĂšre que le transfert de ces gĂšnes vers le noyau est contre-sĂ©lectionnĂ© ou alors trĂšs difficile Ă  mettre en place. Il existe deux barriĂšres principales au passage de ces gĂšnes vers le noyau. Tout d'abord, il existe des diffĂ©rences entre le code gĂ©nĂ©tique de l'hĂŽte et celui du symbiote. Ainsi, une sĂ©quence nuclĂ©otidique transfĂ©rĂ©e de la mitochondrie vers le noyau ne donnera pas forcĂ©ment la mĂȘme protĂ©ine, et le transfert de gĂšne peut ĂȘtre associĂ© Ă  une perte de fonction de la protĂ©ine. De plus, un certain nombre de protĂ©ines qui n'ont jamais Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es au cours de l'Ă©volution montrent une grande hydrophobicitĂ©. Ceci pourrait entraver le passage de ces protĂ©ines Ă  travers les membranes des organites, rendant le transfert de gĂšne difficile[5].

Structure et composition

Avec le temps, les gĂ©nomes mitochondriaux ont subi de trĂšs nombreuses modifications, en particulier de taille ; le gĂ©nome d’une bactĂ©rie du genre Rickettsia fait environ 1 mĂ©gabase et comporte prĂšs de 1000 gĂšnes, alors que le gĂ©nome mitochondrial humain ne fait que 16kb, et celui d’Arabidopsis thaliana 367kb.

Les génomes mitochondriaux sont particuliÚrement hétérogÚnes : certains comme ceux des chaetognathes (vers sagittés, métazoaires constituant une grande part du plancton) ne conservant qu'une dizaine de gÚnes sans aucun ARNt sur à peine 11kb, d'autres comme celui du maïs dépassant les 700kb et portant plus de 100 gÚnes.

D'importantes modifications ont également eu lieu au niveau de sa composition fine ou de son fonctionnement. Ainsi, la majorité des génomes mitochondriaux connus sont transcrits par une ARN polymérase de type viral et non bactérien. Seule exception connue à ce jour le génome mitochondrial de Reclinomonas americana qui contient les séquences de sous-unités d'une ARN polymérase de type bactérien.

Le gĂ©nome mitochondrial est extrĂȘmement dynamique, il est majoritairement hĂ©tĂ©roplasmique chez les plantes et les animaux, c'est-Ă -dire qu'il en coexiste diffĂ©rentes formes au sein de la mĂȘme mitochondrie[6]. On peut le trouver sous forme circulaire ou linĂ©aire, double ou simple brin. Ces diffĂ©rentes formes sont, entre autres, les produits de la rĂ©plication du gĂ©nome mitochondrial par un mĂ©canisme de cercle roulant, mais aussi d'un mĂ©canisme de rĂ©plication Ă  dĂ©pendance de recombinaison, similaire Ă  la rĂ©plication du phage T4. Les gĂ©nomes mitochondriaux sont habituellement reprĂ©sentĂ©s sous forme circulaire, dite "cercle maĂźtre" qui correspond Ă  la molĂ©cule dĂ©crivant le mieux le gĂ©nome.

Chez la plante modĂšle Arabidopsis thaliana, cette molĂ©cule fait 367kb et est riche en petites sĂ©quences rĂ©pĂ©tĂ©es, 22 paires de rĂ©pĂ©titions identiques de plus de 100pb, dont deux majeures de 6,5 et 4,2kb (Ă©cotype C24). Seules ces deux rĂ©gions sont impliquĂ©es dans des Ă©vĂ©nements frĂ©quents de recombinaison, crĂ©ant 3 formes circulaires de 134, 233 et 367kb. Le ratio entre les diffĂ©rentes formes de gĂ©nome peut varier, mais gĂ©nĂ©ralement une forme est majoritaire, les petites molĂ©cules d'ADN qui peuvent ĂȘtre produites lors de ces Ă©vĂ©nements sont appelĂ©es sublimons. Les Ă©vĂ©nements de recombinaison peuvent Ă©galement ĂȘtre initiĂ©s en dehors des grandes sĂ©quences rĂ©pĂ©tĂ©es et ces changements peuvent impliquer des phĂ©nomĂšnes de stĂ©rilitĂ© mĂąle cytoplasmique ou, chez les mammifĂšres, des maladies gĂ©nĂ©tiques.

Composition en gĂšnes

On distingue trois grands types dans la composition génique des génomes mitochondriaux.

  1. Chez les levures et les plantes, la taille et l'organisation du génome mitochondrial sont trÚs variables ;
  2. Chez les mammifÚres, le génome mitochondrial est trÚs compact ;
  3. chez les arthropodes, il est compact, de taille variable et possÚde une zone riche en adénine et thymine.

GĂ©nome mitochondrial humain

Organisation de l'ADN mitochondrial des mammifĂšres

Le génome mitochondrial humain est circulaire. Il est composé de 16 569 paires de bases. Il comporte 37 gÚnes, lesquels codent 13 protéines, 22 ARN de transfert et 2 ARN ribosomiques. Les gÚnes sont disposés les uns à la suite des autres, et ne sont séparés que par de courtes régions non codantes. Les gÚnes codant des protéines sont séparés les uns des autres par des gÚnes codant des ARN de transfert. Une région de régulation de 600pb comporte les origines de transcription et une origine de réplication.

Les gÚnes du génome mitochondrial humain
GĂšnes codant:
une protéineun ARNtun ARNr
ND1TRNFTRNDRNR1
ND2TRNVTRNKRNR2
COX1TRNL1TRNS1
COX2TRNITRNP
ATP8TRNQTRNE
ATP6TRNMTRNT
COX3TRNWTRNL2
ND3TRNATRNS2
ND4LTRNNTRNR
ND4TRNATRNG
ND5TRNN
ND6TRNC
CYTBTRNY

GĂ©nome mitochondrial de la drosophile

Chez la drosophile, le gĂ©nome mitochondrial composite mesure 19,5kb. Il comporte 37 gĂšnes, codant 13 protĂ©ines, 22 ARN de transfert et 2 ARN ribosomiques. Les mitochondries possĂšdent les mĂȘmes gĂšnes chez la drosophile et chez les mammifĂšres, mais la disposition des gĂšnes dans le gĂ©nome mitochondrial est diffĂ©rente selon l'espĂšce et la classe. Les sĂ©quences codantes reprĂ©sentent 57 % du gĂ©nome.

GĂ©nome mitochondrial de la levure de boulanger

Le levure de boulanger possÚde un génome mitochondrial long de 86kb comportant 43 gÚnes, codant 19 protéines, 25 ARN de transfert et 2 ARN ribosomiques. Les séquences codantes représentent 23 % du génome.

Les gÚnes du génome mitochondrial de levure
gÚnes codant une protéineARNt(Codon)ARNrAutre
COX1Pro(UGG)Try(UCA)RRN15SRPM1
AI5_αGlu(UUC)Ser(UGA)RRN21S
AI4Thr(UGU)Cys(GCA)
AI3His(GUg)Leu(UAA)
AI1Gln(UUG)Lys(UUU)
AI5_ÎČArg(UCU)Gly(UCC)
ATP8Asp(GUC)
ATP6Arg(ACG)
COBIle(GAU)
BI4Asn(GUU)
BI3Phe(GAA)
BI2Thr
OLI1Val(UAC)
VAR1Met(CAU)1
SCEIMet(CAU)2
COX2Tyr(GUA)
MatAla(UGC)
COX3Ser(GCU)

GĂ©nome mitochondrial d'Arabidopsis thaliana

Chez Arabidopsis thaliana, le gĂ©nome mitochondrial fait 367kb, il comporte en tout 60 gĂšnes, dont 33 codant des protĂ©ines, 3 codant des ARN ribosomiques et 21 codant des ARN de transfert[7]. Ces gĂšnes ne couvrent que 10 % du gĂ©nome, 10 % supplĂ©mentaires sont reprĂ©sentĂ©s par 74 ORFs de plus de 300 paires de bases sans homologie particuliĂšre avec des gĂšnes connus, et pour lesquels aucune protĂ©ine produite n'a Ă©tĂ© observĂ©e jusqu'Ă  prĂ©sent. Les gĂšnes sont souvent organisĂ©s en petites unitĂ©s de transcription, qui confĂšre un aspect trĂšs particulier au gĂ©nome mitochondrial. En effet, celui-ci prĂ©sente une faible densitĂ© de gĂšnes, environ un gĂšne pour 8kb, et le regroupement de ces gĂšnes, sur de petites sĂ©quences, crĂ©e des zones du gĂ©nome pouvant aller jusqu'Ă  27kb ne comportant que des ORFs putatives ou quelques ARNt. Trois zones rĂ©pĂ©tĂ©es couvrent 7 % du gĂ©nome, 8 % se retrouvent dans les introns, 5 % reprĂ©sentent des traces de transposons ou sont d'origine chloroplastique, laissant donc 60 % du gĂ©nome sans origine ou fonction Ă©vidente. La collection d'ARN de transfert n'est pas complĂšte, elle ne couvre que 14 acides aminĂ©s et 22 codons, les ARNt correspondant aux six acides aminĂ©s restants doivent donc ĂȘtre importĂ©s du noyau (alanine, arginine, histidine, leucine, phĂ©nylalanine, thrĂ©onine et valine). Il est Ă  noter que sur les 22 ARNt compris dans le gĂ©nome mitochondrial, 4 sont d'origine chloroplastique. Sur les 33 gĂšnes codant des protĂ©ines, 6 codent des protĂ©ines ribosomiques, un gĂšne code une maturase, une protĂ©ine n'a pas encore de fonction connue (MttB (en)), et tous les autres gĂšnes codent des sous-unitĂ©s de la chaĂźne de transfert d'Ă©lectrons ou des protĂ©ines impliquĂ©es dans la synthĂšse du cytochrome c. Il n'y a donc aucun gĂšne relatif Ă  la transcription, ni ARN polymĂ©rase ni facteur de transcription, toutes les protĂ©ines impliquĂ©es dans ces processus doivent donc ĂȘtre importĂ©es du noyau.

Variation du code génétique

Les mitochondries utilisent un code génétique différent du code génétique standard, utilisé par la trÚs grande majorité des organismes vivants. En fait, 25 codes génétiques distincts sont connus, dont 13 pour les mitochondries de différents organismes[8]. Il faut noter que les associations entre espÚces et code génétique mitochondrial sont en constante évolution au gré des séquençage de nouveaux génomes mitochondriaux. Par exemple le code no 5 appelé "code mitochondrial des invertébrés" est confirmé pour des espÚces comme Caenorhabditis elegans ou la drosophile (avec l'exception de l'absence de codon AGG), mais par exemple, ce n'est pas le cas pour les oursins qui ont leur propre code (no 9).

Exceptions au code génétique universel chez différentes mitochondries
OrganismeCodonStandardVariation
VertébréAGA, AGGArginineStop
AUAIsoleucineMethionine
UGAStopTryptophane
InvertébrésAGA, AGGArginineSerine
AUAIsoleucineMethionine
UGAStoptryptophane
LevureAUAIsoleucineMethionine
UGAStopTryptophane
CUALeucineThreonine

Stérilité mùle cytoplasmique

La stĂ©rilitĂ© mĂąle cytoplasmique est un phĂ©nomĂšne par lequel une plante dioĂŻque se retrouve dans l’incapacitĂ© de produire des gamĂštes mĂąles fertiles. Le terme cytoplasmique Ă©voque le fait que le phĂ©notype est provoquĂ© par un facteur portĂ© par le gĂ©nome mitochondrial. Ce processus a deux intĂ©rĂȘts majeurs en agronomie : faciliter la production de descendance hybride chez des plantes naturellement autogames, et bĂ©nĂ©ficier ainsi du phĂ©nomĂšne de vigueur hybride ou hĂ©tĂ©rosis, mais aussi pour les semenciers de distribuer des plantes ne pouvant donner une descendance utilisable pour un nouveau semis. Dans la nature le phĂ©nomĂšne de stĂ©rilitĂ© mĂąle cytoplasmique est contrebalancĂ© par l’apparition de facteurs de restauration de la fertilitĂ©, codĂ©s par le noyau.

Analyses génétiques

Le gĂ©nome mitochondrial est utilisĂ© pour deux types d'analyse gĂ©nĂ©tique au moins. Elles permettent l'Ă©tude des filiations mĂšre-enfant d'une part et d'autre part la datation des lignĂ©es. Ainsi des Ă©tudes du dĂ©but des annĂ©es 2000 ont montrĂ© que toutes les mitochondries humaines auraient une origine africaine commune datĂ©e d'environ −150 000 ans[Note 1].

Le principe de ces datations est que l'ADN mitochondrial mute spontanĂ©ment et uniformĂ©ment au fil des gĂ©nĂ©rations. Ainsi la frĂ©quence des diffĂ©rences entre deux ADN mitochondriaux permet d'Ă©valuer la date Ă  laquelle ces deux ADN Ă©taient identiques. Normalement il n'y a pas d'Ă©change chez l'homme car ces gĂšnes proviennent normalement uniquement de la mĂšre, mais une Ă©quipe sino-amĂ©ricaine a documentĂ© en 2018 du transfert de l'ADN mitochondrial de pĂšre en fils. Il s’agissait d’un sĂ©quençage de 17 individus prĂ©sentant une forte hĂ©tĂ©roplasmie de l’ADNmt (entre 24 et 76%) avec plusieurs gĂ©nĂ©rations impliquĂ©es au sein de 3 familles diffĂ©rentes[9]. Mais cette dĂ©couverte reste controversĂ©e[10].

Notes et références

Notes

  1. La diversité ADN mitochondriale est plus importante dans les populations africaines. Les groupes, forcément plus réduits et donc moins diversifiés, ont donc quitté la population africaine originale pour coloniser la planÚte. C'est la théorie de l'Ève mitochondriale.

Références

  1. P Boursot, F Bonhomme, Génétique et évolution du génome mitochondrial des Métazoaires Genet. Sel. Evol, 1986
  2. (en) Lynn Sagan, « On the origin of mitosing cells », Journal of Theoretical Biology, vol. 14, no 3,‎ , p. 225-274 (ISSN 0022-5193, PMID 11541392, DOI 10.1016/0022-5193(67)90079-3, Bibcode 1967JThBi..14..225S, lire en ligne [PDF]).
  3. Lynn Margulis, "Evolutionary criteria in Thallophytes : A radical alternative", Science, Vol.161, No.3845, September 6, 1968, p. 1020–1022. DOI:10.1126/science.161.3845.1020
  4. (en) David Day, A. Harvey Millar, James Whelan, Plant Mitochondria : From Genome to Function, Dordrecht, springer, , 325 p. (ISBN 1-4020-2399-5, présentation en ligne, lire en ligne), « Mitochondrial morphology, Dynamics and Inheritance », The mitochondrion we know today is the result, therefore, of 2 billion years of evolution of this symbiosis
  5. (en) Aubrey D.N.J. de Grey, « Forces maintaining organellar genomes: is any as strong as genetic code disparity or hydrophobicity? », Bioessays, vol. 27, no 4,‎ , p. 436-446 (DOI 10.1002/bies.20209, lire en ligne)
  6. (en) Beata Kmiec, Magdalena Woloszynska, Hanna Janska, « Heteroplasmy as a common state of mitochondrial genetic information in plants and animals », Current Genetics, vol. 50, no 3,‎ , p. 149-159 (DOI 10.1007/s00294-006-0082-1, lire en ligne)
  7. (en) M. Unseld, JR. Marienfeld, P. Brandt et A. Brennicke, « The mitochondrial genome of Arabidopsis thaliana contains 57 genes in 366,924 nucleotides », Nature genetics, vol. 15, no 1,‎ , p. 57-61 (ISSN 1061-4036, lire en ligne)
  8. (en) « The Genetic Codes », sur Pubmed
  9. Luo, Shiyu; Valencia, C. Alexander; Zhang, Jinglan; Lee, Ni-Chung; Slone, Jesse; Gui, Baoheng et al. Biparental Inheritance of Mitochondrial DNA in Humans,PNAS 2018. author = {Luo, Shiyu; Valencia, C. Alexander; Zhang, Jinglan; Lee, Ni-Chung; Slone, Jesse; Gui, Baoheng; Wang, Xinjian; Li, Zhuo; Dell, Sarah; Brown, Jenice; Chen, Stella Maris; Chien, Yin-Hsiu; Hwu, Wuh-Liang; Fan, Pi-Chuan; Wong, Lee-Jun; Atwal, Paldeep S.; Huang, Taosheng}, publisher = {National Academy of Sciences}, journal = {Proceedings of the National Academy of Sciences}, issnp = {0027-8424}, issne = {1091-6490}, year = {2018}, month = {11}, day = {26}, page = {201810946--}, url = {https://doi.org/10.1073/pnas.1810946115}, }
  10. Letter No further evidence for paternal leakage of mitochondrial DNA in humans yet. Sabine Lutz-Bonengel and Walther Parson PNAS February 5, 2019 116 (6) 1821-1822 https://doi.org/10.1073/pnas.1820533116

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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