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Arabidopsis thaliana

Arabette des dames, Arabette de Thalius

Arabidopsis thaliana
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Arabette des dames

EspĂšce

Arabidopsis thaliana
(L.) Heynh., 1842[1]

Synonymes

  • Arabidopsis thaliana var. apetala O.E.Schulz[1]
  • Arabis arcuata Dulac[1]
  • Arabis pubicalyx Miq.[1]
  • Arabis scabra Gilib.[1]
  • Arabis thaliana L.[1] - [2] - [3]
  • Cardamine pusilla Hochst. ex A.Rich.[1]
  • Conringia thaliana (L.) Rchb.[1]
  • Crucifera thaliana (L.) E.H.L.Krause[1]
  • Erysimum pubicalyx (Miq.) Kuntze[1]
  • Erysimum thalianum (L.) Kittel[1]
  • Hesperis thaliana (L.) Kuntze[1]
  • Nasturtium thaliana (L.) Andrz. ex DC.[1]
  • Phryne gesneri Bubani[1]
  • Pilosella thaliana (L.) Kostel.[1]
  • Sisymbrium thalianum (L.) J. Gay & Monn.[2]
  • Sisymbrium thalianum (L.) J. Gay & Monnard[3]
  • Sisymbrium thalianum (L.) J.Gay[1]
  • Stenophragma thalianum (L.) Čelak.[1] - [2]

Statut de conservation UICN

( LC )
LC : Préoccupation mineure

L’Arabette des dames ou Arabette de Thalius (Arabidopsis thaliana (L.) Heynh.) est une espĂšce de plantes appartenant Ă  la famille des BrassicacĂ©es. Elle est souvent considĂ©rĂ©e comme une « mauvaise herbe » poussant au bord des routes. Cette petite plante annuelle, originaire d'Europe, d'Asie et du nord-ouest de l'Afrique, a un cycle de vie rapide (six semaines de graine Ă  graines), elle est rĂ©sistante et peut s'autofĂ©conder. A. thaliana a un gĂ©nome relativement petit d'environ 135 millions de paires de bases (Mbp). Ces qualitĂ©s en ont fait depuis 1998 un organisme modĂšle de rĂ©fĂ©rence, pour la recherche aussi bien biologique que gĂ©nĂ©tique.

DĂ©nominations

  • Nom scientifique valide : Arabidopsis thaliana (L.) Heynh.[1],
  • Noms vulgaires (vulgarisation scientifique) recommandĂ©s ou typiques en français : Arabette des dames[4] - [5] - [6] - [7] - [8], Arabette de Thalius[4] - [5] - [6] - [7] - [8], plus rarement Arabidopsis de Thalius qui est la transcription littĂ©rale du nom latin[4],
  • Autres noms vulgaires ou noms vernaculaires (langage courant) pouvant dĂ©signer Ă©ventuellement d'autres espĂšces : fausse arabette[4] - [5] - [6] ou fausse-arabette des dames[6] - [8], arabette rameuse[4] - [5] et plus simplement arabette[5].

Description

  • Planche botanique de 1826.
    Planche botanique de 1826.
  • SpĂ©cimen Ă  la campagne.
    Spécimen à la campagne.
  • SpĂ©cimen en ville.
    Spécimen en ville.
  • Rosette de feuilles.
    Rosette de feuilles.
  • Tige, feuilles et boutons.
    Tige, feuilles et boutons.
  • Inflorescence et fruits.
    Inflorescence et fruits.

Caractéristiques générales

  • A. thaliana est une plante annuelle (rarement bisannuelle).
  • Appareil vĂ©gĂ©tatif :
    • Feuilles : en rosette de feuilles velues entourant la tige
    • Tige : peu feuillĂ©e, terminĂ©e par de petites grappes de fleurs
  • Organes reproducteurs :
  • Graine :
    • Fruit : silique fine, allongĂ©e, contenant de minuscules graines.
    • Mode de dissĂ©mination : anĂ©mochore
  • Habitat et rĂ©partition :
    • Habitat type : annuelles pionniĂšres des clairiĂšres, lisiĂšres et Ă©boulis europĂ©ens
    • Aire de rĂ©partition : cosmopolite

données d'aprÚs : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.

Habitat, morphologie et cycle

Répartition géographique d'Arabidopsis thaliana.
En vert, zones d'oĂč elle provient, en bleu, zones oĂč elle s'est acclimatĂ©e.

Arabidopsis thaliana est une plante annuelle originaire d'Europe, d'Asie et du nord-ouest de l’Afrique[9] - [10]. Elle a Ă©tĂ© introduite en AmĂ©rique du Nord, en Australie, en Argentine, etc.[11]

Elle pousse surtout dans des sols rocailleux, dans des dunes de sable et des sols calcaires. Elle est particuliĂšrement courante comme mauvaise herbe dans les jardins et les trottoirs[11] .

D’une taille de 20-25 cm de hauteur, ses feuilles sont vertes ou lĂ©gĂšrement violacĂ©es et forment une rosette Ă  sa base. Les feuilles sont couvertes de petits poils unicellulaires (appelĂ©s trichomes). Ses fleurs blanches de mm de diamĂštre sont disposĂ©es en corymbe, et formeront des siliques contenant en moyenne cinquante graines. Le cycle complet d’Arabidopsis thaliana est d’environ six semaines, la tige centrale, qui produit des fleurs et des siliques, se dĂ©veloppe aprĂšs environ trois semaines.

Utilisation comme un organisme modĂšle

À partir du dĂ©but du XXe siĂšcle, Arabidopsis thaliana a commencĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ©e Ă  des fins de recherches et les premiĂšres collections de mutants furent produites Ă  partir de 1948. Cependant Arabidopsis thaliana n’a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e comme organisme modĂšle qu'en 1998[12]. À l’heure actuelle A. thaliana est un organisme de rĂ©fĂ©rence aussi bien pour la recherche vĂ©gĂ©tale que pour l’évolution, la gĂ©nĂ©tique ou encore la recherche fondamentale[13]. C'est la premiĂšre plante qui a eu son gĂ©nome sĂ©quencĂ© en entier[11] car elle a un gĂ©nome relativement petit, d'environ 135 paires de mĂ©gabase (Mbp)[14].

Arabidopsis thaliana a été trÚs importante dans la formulation influente du modÚle ABC du développement des fleurs (en) d'Enrico Coen et Elliot Meyerowitz (en) dans la revue Nature en 1991[11] - [15].

Sa petite taille, son cycle de vie rapide de six semaines (de graine Ă  graines), sa rĂ©sistance et sa capacitĂ© Ă  s’autofĂ©conder sont des atouts pour son utilisation en recherche, notamment dans le domaine de la gĂ©nĂ©tique.

Autres utilisations

Arabidopsis thaliana était utilisée dans la médecine indienne traditionnelle pour guérir l'asthme, les maux de gorges et de poitrine[16].

Elle a Ă©tĂ© utile aussi pour la recherche spatiale, notamment elle a Ă©tĂ© la premiĂšre plante Ă  faire son cycle de vie complet — de la germination des graines Ă  la floraison jusqu'Ă  la mise en graine — dans l'espace Ă  bord de la station spatiale Mir en 1997.

Elle a aussi servi à la station spatiale internationale pour déterminer les gÚnes activés ou régulés par la gravité. Selon la NASA cela pourrait avoir des applications pratiques pour l'agriculture.

Génome nucléaire

Le gĂ©nome d’Arabidopsis thaliana, relativement petit (157 millions de paires de base rĂ©parties sur cinq paires de chromosomes)[17]. En comparaison, certaines plantes possĂšdent un gĂ©nome beaucoup plus important comme c'est le cas du blĂ© ou Triticum qui possĂšde 15 500 millions de paires de bases[18]. En raison de sa petite taille et au fait qu'il est diploĂŻde [19] rend la plante utile pour la cartographie et le sĂ©quençage gĂ©nĂ©tique. Le gĂ©nome est composĂ© de cinq chromosomes et une taille totale de 135 mĂ©gabase[14]. En 2000, le gĂ©nome d'Arabidopsis thaliana a Ă©tĂ© le premier gĂ©nome de plante Ă  ĂȘtre totalement sĂ©quencĂ©[20]. Le projet The 1001 Genomes Project a Ă©tĂ© lancĂ© en 2008 et a permis le sĂ©quençage du gĂ©nome de 1 135 lignĂ©es d’Arabidopsis thaliana isolĂ©es Ă  travers le monde afin d’en dĂ©crypter la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique. Il a Ă©tĂ© estimĂ© que chez Arabidopsis thaliana, une mutation apparaĂźt pour 100 millions de paires de bases environ Ă  chaque gĂ©nĂ©ration. Ainsi, chaque graine de cette plante compte en moyenne une modification du gĂ©nome par rapport Ă  la graine qui lui a donnĂ© naissance[21] - [22]. Aujourd'hui, le nombre de gĂšnes connus chez A. thaliana est de l'ordre de 30 000 gĂšnes[23] - [24].

Arabidopsis thaliana a la possibilitĂ© d’ĂȘtre transformĂ©e en routine Ă  l'aide d'Agrobacterium tumefaciens, permettant le transfert d’ADN (ADN-T) dans le gĂ©nome de la plante[25] qui en s’intĂ©grant alĂ©atoirement vont permettre l’inactivation de gĂšnes et la crĂ©ation de mutations Ă  des fins de recherches. Cette technique de transformation a permis de gĂ©nĂ©rer plusieurs collections de mutants d’insertions alĂ©atoires, contenant plus de 300 000 lignĂ©es transgĂ©niques indĂ©pendantes.

L’ensemble des ressources concernant Arabidopsis thaliana (sĂ©quences, lignĂ©es, graines, expression des gĂšnes, etc.), sont compilĂ©es par The Arabidopsis Information Resource et le Nottingham Arabidopsis Stock Centre (en). En laboratoire, Arabidopsis thaliana peut ĂȘtre cultivĂ© en boĂźte de Petri ou en pot.

GĂ©nome plastidial

Carte du gĂ©nome chloroplastique d'Arabidopsis thaliana[26] - [27]. Les introns sont figurĂ©s en gris. Certains gĂšnes possĂšdent des portions en 5â€Č et en 3â€Č. Les gĂšnes des brins 1 et 2 sont respectivement transcrits dans les sens horaire et antĂ©-horaire. Le cercle le plus interne fournit les bornes des grandes et petites rĂ©gions non rĂ©pĂ©tĂ©es (LSC et SSC, en violet). Ces derniĂšres sont sĂ©parĂ©es par une paire de sĂ©quences rĂ©pĂ©tĂ©es inversĂ©es (IRa et IRb, en noir).

Le plastome d'Arabidopsis thaliana est une molécule d'ADN longue de 154,478 paires de bases[26], c'est-à-dire une taille qui se rencontre habituellement chez la plupart des plantes à fleurs (cf. liste des plastomes séquencés). Cet ADN chloroplastique comprend 136 gÚnes qui codent de petites protéines ribosomiques (rps, en jaune : cf. figure), de grandes protéines ribosomiques (rpl, orange), des cadres de lecture ouverts hypothétiques (ycf, citron), des proteins impliquées dans les réactions photosynthétiques (en vert) ou dans d'autres fonctions (en rouge), des ARN ribosomiques (rrn, en bleu), et des ARN de transfert (trn, en noir)[27].

IntĂ©rĂȘt scientifique

AnthĂšre d'Arabidopsis thaliana

Cette plante est un organisme modÚle pour la recherche génétique dans le monde végétal. En 2000, ce fut le premier génome végétal séquencé[20]. Les raisons de ce choix sont nombreuses :

  • petite taille ; en laboratoire, on peut cultiver un millier de pieds sur un mĂštre carrĂ© ;
  • cycle de dĂ©veloppement court, le cycle graine → plante → graine ne dure que deux mois ;
  • un plant produit environ 40 000 graines ;
  • c'est un des plus petits gĂ©nomes connus dans le monde vĂ©gĂ©tal. Sa taille a initialement Ă©tĂ© estimĂ©e Ă  125 millions de paires de bases, rĂ©parties sur cinq paires de chromosomes contenant 33 323 gĂšnes, dont 27 206 codant des protĂ©ines[28] ; mais une Ă©tude datĂ©e de 2003[17] montre que la quantitĂ© d'ADN a Ă©tĂ© sous-estimĂ©e et qu'elle serait en rĂ©alitĂ© de 0,16 picogramme par noyau cellulaire, soit environ 157 millions de paires de bases[29].
  • absence d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques sur cette espĂšce, ce qui facilite la diffusion des informations entre laboratoires.

Des recherches sont actuellement en cours pour permettre la détection de mines anti-personnel grùce à des graines d'Arabidopsis qui, aprÚs modification génétique, changeraient de couleur en cas de culture au-dessus d'une mine, ce qui en faciliterait la détection et l'élimination[30] - [31].

On a montrĂ© qu'une protĂ©ine (histone H2A.Z) est impliquĂ©e chez cette plante dans la dĂ©tection de faibles variations de tempĂ©rature (quelques degrĂ©s Celsius). Cette protĂ©ine modifie l’enroulement de l’ADN sur lui-mĂȘme et contrĂŽle ainsi l’accĂšs Ă  l’ADN de certaines molĂ©cules inhibant ou activant la transcription de plusieurs dizaines de gĂšnes. Cet effet « bio-thermostat » semble frĂ©quent dans la nature, car Ă©galement dĂ©tectĂ© chez la levure[32] - [33]. Ceci devrait aider Ă  mieux comprendre certains effets (sur les gĂšnes) des variations climatiques.

Entre 2007 et 2009, des graines furent exposĂ©es au vide de l’espace plus d'un an dans le module EXPOSE (en) de la Station spatiale internationale et survĂ©curent[34].

En 2014, une nouvelle étude sur cette plante a révélé qu'elle était capable de percevoir son environnement et d'interagir avec celui-ci[35].

En 2022, des scientifiques  sont parvenus, lors d’une expĂ©rience s’inscrivant dans le programme d'analyse d'Ă©chantillons de nouvelle gĂ©nĂ©ration d'Apollo de la NASA, Ă   faire germer des graines d’Arabidopsis thaliana en utilisant comme milieu de croissance des Ă©chantillons de rĂ©golithe lunaire collectĂ©s lors des missions spatiales Apollo 11, 12 et 17, ainsi que le simulateur de rĂ©golithe lunaire JSC-1A fabriquĂ© Ă  partir de cendres volcaniques. Le dĂ©veloppement de ces plantes sur les Ă©chantillons lunaires Ă©tait lent et la plupart d’entre elles montraient des signes de stress similaires Ă  ceux observĂ©s en situations terrestres dues Ă  des sels, mĂ©taux ou Ă  des espĂšces rĂ©actives de l'oxygĂšne[36].

Cette expĂ©rience, rĂ©alisĂ©e en laboratoire non stĂ©rile et sous atmosphĂšre terrestre simulant un environnement qui pourrait ressembler Ă  un habitat lunaire occupĂ© par l’humain, a pu dĂ©montrer qu’il est possible de faire pousser des plantes sur un sol extraterrestre bien qu’il ne soit pas idĂ©al.

Notes et références

  1. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 18 avril 2018
  2. BioLib, consulté le 18 avril 2018
  3. USDA, Agricultural Research Service, National Plant Germplasm System. Germplasm Resources Information Network (GRIN-Taxonomy). National Germplasm Resources Laboratory, Beltsville, Maryland., consulté le 18 avril 2018
  4. Arabidopsis thaliana ethnobotanique sur le site de Téla Botanica, consulté le 18 avril 2018.
  5. Meyer C., ed. sc., 2015, Dictionnaire des Sciences Animales. [lire en ligne]. Montpellier, France, Cirad. [12/05/2015].
  6. Nom en français d’aprĂšs Termium plus, la banque de donnĂ©es terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  7. Nom en français d'aprÚs l'Inventaire National du Patrimoine Naturel, sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
  8. Nom en français d'aprÚs la fiche de cette espÚce dans Brouillet et al. 2010+. VASCAN (Base de données des plantes vasculaires du Canada) de Canadensys.
  9. Flora of NW Europe: Arabidopsis thaliana
  10. Blamey, M. & Grey-Wilson, C. (1989). Flora of Britain and Northern Europe. (ISBN 0-340-40170-2).
  11. (en) « Arabidopsis thaliana (L.) Heynh. | Plants of the World Online | Kew Science », sur Plants of the World Online (consulté le )
  12. Fink G (1998). Anatomy of a Revolution. Genetics 149: 473–477.
  13. Coelho SM, Peters AF, Charrier B, et al (2007). Complex life cycles of multicellular eukaryotes: new approaches based on the use of model organisms. Gene 406 (1-2): 152–70. doi:10.1016/j.gene.2007.07.025. PMID 17870254
  14. « TAIR - Genome Assembly », sur www.arabidopsis.org (consulté le )
  15. (en) Enrico Coen et Elliot Meyerowitz (en), « The war of the whorls: genetic interactions controlling flower development », Nature, vol. 353, no 6339,‎ , p. 31–37 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/353031a0, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. (en) « Arabidopsis thaliana (L.) Heynh. | Plants of the World Online | Kew Science », sur Plants of the World Online (consulté le )
  17. Bennett MD, Leitch IJ, Price HJ and Johnston JS. 2003. Comparisons with Caenorhabditis (~100 Mb) and Drosophila (~ 175 Mb) using flow cytometry show genome size in Arabidopsis to be ~157 Mb and thus ~25 % larger than the Arabidopsis Genome Initiative estimate of ~125 MB. Annals of Botany, 91: 547-557.
  18. Aline Gerstner, « Le blé dévoile tout son génome », sur Pourlascience.fr (consulté le )
  19. MICHAEL D. BENNETT, ILIA J. LEITCH, H. JAMES PRICE et J. SPENCER JOHNSTON, « Comparisons with Caenorhabditis (∌100 Mb) and Drosophila (∌175 Mb) Using Flow Cytometry Show Genome Size in Arabidopsis to be ∌157 Mb and thus ∌25 % Larger than the Arabidopsis Genome Initiative Estimate of ∌125 Mb », Annals of Botany, vol. 91, no 5,‎ , p. 547–557 (ISSN 0305-7364, PMID 12646499, PMCID 4242247, DOI 10.1093/aob/mcg057, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. (en) Arabidopsis Genome Initiative, « Analysis of the genome sequence of the flowering plant Arabidopsis thaliana », Nature, vol. 408, no 6814,‎ , p. 796-815 (DOI 10.1038/35048692)
  21. S. Ossowski, K. Schneeberger, J.I. Lucas-Lledo, N. Warthmann, R.M. Clark, R.G. Shaw, D. Weigel, M. Lynch, The Rate and Molecular Spectrum of Spontaneous Mutations in Arabidopsis thaliana, Science 327, janvier 2010, 92–94, doi: 10.1126/science.1180677
  22. M. Lynch, Evolution of the mutation rate, Trends in Genetic, Août 2010, 26(8):345-52, doi:10.1016/j.tig.2010.05.003
  23. (en) Tanya Z. Berardini, Leonore Reiser, Donghui Li et Yarik Mezheritsky, « The arabidopsis information resource: Making and mining the “gold standard” annotated reference plant genome: Tair: Making and Mining the “Gold Standard” Plant Genome », genesis, vol. 53, no 8,‎ , p. 474–485 (PMID 26201819, PMCID PMC4545719, DOI 10.1002/dvg.22877, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. The Arabidopsis Information Resource (TAIR): gene structure and function annotation
  25. Zhang X, Henriques R, Lin SS, Niu QW, Chua NH (2006). "Agrobacterium-mediated transformation of Arabidopsis thaliana using the floral dip method". Nat Protoc 1 (2): 641–6. doi:10.1038/nprot.2006.97. PMID 17406292
  26. « Arabidopsis thaliana chloroplast, complete genome — NCBI accession number NC_000932.1 », National Center for Biotechnology Information (consultĂ© le )
  27. (en) Sato S, Nakamura Y, Kaneko T, Asamizu E, Tabata S, « Complete structure of the chloroplast genome of Arabidopsis thaliana », DNA Research, vol. 6, no 5,‎ , p. 283–290 (ISSN 1340-2838, DOI 10.1093/dnares/6.5.283, lire en ligne)
  28. (en) « TAIR - Gene Annotation Data at TAIR », sur arabidopsis.org (consulté le ).
  29. Un picogramme Ă©quivaut Ă  environ 978 millions de paires de bases, d'aprĂšs DoleĆŸel, J., J. BartoĆĄ, H. Voglmayr, and J. Greilhuber. 2003. Nuclear DNA content and genome size of trout and human. Cytometry 51A: 127-128.
  30. La plante qui détecte les mines.
  31. Nathaniel Herzberg, La souris, reine contestée des labos dans Le Monde du 18 février 2015, Suppl. Sciences et Médecine, p. 4
  32. S.V. Kumar et P.A. Wigge, H2A.Z-containing nucleosomes mediate the thermosensory response in Arabidopsis, Cell, vol. 140, p. 136-147, 2010.
  33. BrĂšve du journal Pour la Science (par Jean-Jacques Perrier, 2010/01/25).
  34. (fr)« Le liseron, une fleur dont les graines pourraient ĂȘtre semĂ©es dans l'espace ? », (consultĂ© le )
  35. (en) H. M. Appel et R. B. Cocroft, « Plants respond to leaf vibrations caused by insect herbivore chewing », Oecologia, vol. 175, no 4,‎ , p. 1257–1266 (ISSN 0029-8549 et 1432-1939, DOI 10.1007/s00442-014-2995-6, lire en ligne, consultĂ© le )
  36. (en) Anna-Lisa Paul, Stephen M. Elardo et Robert Ferl, « Plants grown in Apollo lunar regolith present stress-associated transcriptomes that inform prospects for lunar exploration », Communications Biology, vol. 5, no 1,‎ , p. 1–9 (ISSN 2399-3642, DOI 10.1038/s42003-022-03334-8, lire en ligne, consultĂ© le )

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