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Trait du Maine

Le Trait du Maine est une race de chevaux de trait originaire de la rĂ©gion du Maine, dans le Nord-Ouest de la France. SĂ©lectionnĂ© Ă  partir des annĂ©es 1830 par croisement entre les juments mayennaises et des Ă©talons Percheron, il dispose de son propre stud-book en raison du refus de la SociĂ©tĂ© hippique percheronne d'inclure les animaux nĂ©s hors du Perche. Il est officiellement reconnu comme race chevaline française en 1926, et compte jusqu'Ă  25 000 naissances annuelles en 1929. Surtout exportĂ©s vers la Beauce, ces chevaux le sont aussi jusqu'en Espagne. En 1966, le Trait du Maine est fusionnĂ© avec le Percheron, ce qui conduit progressivement Ă  son extinction.

Trait du Maine
Quaravon, Ă©talon Trait du Maine de 4 ans, gris, dans La Vie Ă  la campagne, 1930.
Quaravon, Ă©talon Trait du Maine de 4 ans, gris, dans La Vie Ă  la campagne, 1930.
Région d’origine
RĂ©gion Mayenne, Drapeau de la France France
Caractéristiques
Morphologie Cheval de trait
Registre généalogique Oui (1896 ou 1907-1966)
Taille 1,60 m Ă  1,65 m recommandĂ©, jusqu'Ă  1,70 m
Robe Noir ou gris
TĂŞte Longue, profil rectiligne
Pieds Hauts
Caractère Doux et sobre
Statut FAO (conservation) Éteinte
Autre
Utilisation Traction

Le Trait du Maine est proche du Percheron, bien que plus petit et massif que ce dernier. Puissant, il porte une robe grise ou noire, le noir étant davantage apprécié. Il est destiné à tous les types de travaux de traction, notamment agricole.

Histoire

Ce cheval de trait est aussi connu sous les noms de « Mayennais » et de « Mayenne »[1]. La sélection de la race Trait du Maine débute dans les années 1830, lorsque les sociétés agricoles de la Mayenne recommandent le croisement des juments locales mayennaises avec des étalons Percheron[2] - [3]. Dès lors, le Trait du Maine ne constitue pas vraiment une race à part, mais plutôt un dérivé du Percheron[2] - [3]. La nature de sol et le climat, très similaires entre le Perche et la Mayenne, laissent espérer une amélioration des chevaux de travail mayennais[2].

Deux dates diffĂ©rentes sont citĂ©es pour la crĂ©ation du stud-book. D'après la Monographie agricole du dĂ©partement de la Mayenne, ce dĂ©partement a crĂ©Ă© un « Stud-Book du Cheval de Trait de la Mayenne » en 1896, y consacrant des crĂ©dits importants[4]. D'après les Annales de Bretagne et des pays de l'ouest, le « Stud-book du Cheval de trait Mayennais » est crĂ©Ă© en 1907[2] - [5] - [6]. La prĂ©sentation de sujets de la race, au Congrès hippique de Paris, en 1909, suscite des commentaires Ă©logieux de M. Lavalard : « Les Chevaux de la Mayenne se ressentent d'un Ă©levage devenu plus mĂ©thodique, les Juments et les Pouliches se distinguent maintenant par la soliditĂ© des membres, la correction des formes et le dĂ©gagement des allures »[2]. Lors des rĂ©quisitions prĂ©alables Ă  la Première Guerre mondiale, la Mayenne fournit environ 10 000 chevaux, ce qui dĂ©sorganise durablement l'Ă©levage, malgrĂ© une conservation des meilleures poulinières sur intervention du ministère de l'Agriculture[2] - [7].

En 1922, le dĂ©partement de Maine-et-Loire obtient la crĂ©ation d'une section « Maine-Anjou » dans le stud-book du cheval de trait français[2], ce qui mène Ă  la constitution de la « SociĂ©tĂ© du Cheval de Trait Maine-Anjou », la mĂŞme annĂ©e[8]. Les Ă©leveurs sarthois tentent de se rapprocher de la SociĂ©tĂ© hippique percheronne, en vain[2]. En effet, le syndicat des Ă©leveurs du Percheron refuse l'inscription des animaux nĂ©s hors du Perche, ce qui exclut des Ă©leveurs de la Mayenne, de la Sarthe et du Maine-et-Loire[9] - [10]. En rĂ©action, les Ă©leveurs sarthois fondent le « Stud-Book du Cheval de trait du Maine »[2] - [10], et sa sociĂ©tĂ©, prĂ©sidĂ©e par M. D'AndignĂ©[11], dont le pĂ©rimètre d'action se compose des 16 cantons sarthois exclus par la SociĂ©tĂ© hippique percheronne[8]. Leur objectif est Ă  la fois de faire connaĂ®tre la qualitĂ© de leurs animaux, et de bĂ©nĂ©ficier des subventions d'État pour cet Ă©levage[8]. Ils ne souhaitent pas, initialement, crĂ©er une nouvelle race, mais avoir une sociĂ©tĂ© d'Ă©levage pour leurs chevaux « type Percheron » nĂ©s hors zone[8]. Ils obtiennent des subventions du conseil gĂ©nĂ©ral de la Sarthe pour l'organisation de concours d'Ă©levage au Mans, et pour la gestion du stud-book[12], bien que cela engendre des tensions avec les Ă©leveurs hors-Perche qui ne souhaitent pas s'inscrire au stud-book du Trait du Maine[13]. En deux ans, ils inscrivent 1 800 juments[14].

Le , ils s'unissent avec les Ă©leveurs de chevaux de trait de la Mayenne et du Maine-et-Loire pour fonder l'« Union des Syndicats d'Élevage du Cheval de Trait du Maine », dĂ©finir un standard de race, et unifier leur mĂ©thode de sĂ©lection[2]. L'annĂ©e suivante, la race est officiellement reconnue sous le nom de « trait du Maine »[15], subventionnĂ©e pour l'achat d'Ă©talons dĂ©partementaux[16], et admise au concours central hippique de Paris, avec 40 000 francs de prix Ă  rĂ©partir[17]. L'Ă©levage de ces chevaux est alors intensif, en particulier dans la Mayenne[18]. En quelques annĂ©es, des progrès considĂ©rables sont menĂ©s, notamment en raison des prĂ©sentations d'animaux au concours central hippique de Paris[2]. Dans L'Ouest-Éclair du , un « Ă©leveur, qui s'intĂ©resse Ă  l'avenir du Cheval du Maine », note qu'une « amĂ©lioration sensible parait s'ĂŞtre produite, bien que le nombre des exposants n'augmente pas »[19]. Il ajoute que « Beaucoup d'Ă©leveurs, qui possèdent des sujets d'Ă©lite, reculent devant les frais d'un voyage Ă  Paris, avec le souci d'ĂŞtre absents de chez eux pendant une semaine au moment de la fenaison »[19]. L'essentiel des chevaux exposĂ©s provient de la Mayenne[19].

D'après Marcel Mavré, la chute d'effectifs des chevaux de trait qui suit la Seconde Guerre mondiale motive une réorganisation de cet élevage[3]. En 1966, des races voisines du Percheron, qui possédaient leur propre stud-book, sont fusionnées dans ce dernier[20] - [3]. Le Trait du Maine est intégré au Percheron depuis 1966, notamment selon la dernière édition de l'encyclopédie de CAB International (2016)[20].

Description

Photo noir et blanc de cheval noir vu de profil.
Baladeuse, pouliche Trait du Maine de 3 ans, dans La Vie Ă  la campagne, 1930.

Le standard de la race, publiĂ© en 1930, indique une taille moyenne de 1,60 m chez les juments, et 1,65 m chez les mâles[2] - [3]. Cependant, lors du concours central hippique de Paris, des sujets d'1,70 m ont Ă©tĂ© primĂ©s[19]. Il semble que les sujets Ă©pais et près de terre aient Ă©tĂ© les plus recherchĂ©s[19]. Ces chevaux sont rĂ©putĂ©s doux et sobres[21].

Morphologie

Un prototype de perfection a été défini pour caractériser le Trait du Maine idéal[2]. Le volume général de ce cheval de trait est moyen[2] - [3]. Il se rapproche beaucoup du type Percheron[7], bien qu'en comparaison, il soit plus bas au garrot, plus massif, épais et râblé[22].

La tête est assez longue, dotée d'un profil rectiligne, d'un front large et plat, et de fines oreilles bien plantées, plutôt longues[2]. Les naseaux, ouverts, sont plus longs que larges, sur un bout de nez plutôt effacé[2]. Les ganaches sont accusées, l'attache de tête est dégagée[2]. L'encolure est longue et puissante[2]. Le garrot est sorti[2]. Dos et reins sont droits et courts[2]. L'épaule est oblique et longue, le poitrail est large[2]. La poitrine est profonde et ample[2]. Les côtes sont longues et arquées[2]. La croupe est large et musclée, d'inclinaison moyenne[2]. Fesses et cuisses sont longues, descendues et musclées[2]. La queue est bien attachée[2]. Les avant-bras sont longs et puissants, les genoux larges, le canon est court avec des tendons forts et nets[2]. Le paturon est plutôt court, la couronne nette, le pied haut, le jarret large et bien dirigé[2]. Crinière et queue sont longues et dotées de crins fins ; les fanons sont peu abondants[2].

Robes

La société de la race autorise les robes noires et grises[2], comme le rappelle par ailleurs Marcel Mavré[3]. D'après le dictionnaire des sciences animales du CIRAD, la robe serait uniquement le noir[23]. La préférence entre robe foncée ou claire a fait l'objet de discussions entre éleveurs, les chevaux gris clair étant moins appréciés que les gris foncé et les noirs[19].

SĂ©lection

L'« Union des Syndicats d'Élevage du Cheval de Trait du Maine »[24], dont le siège social est au Mans, organise la sélection de cette race[9]. Le conseil général de la Mayenne s'occupe du secrétariat du stud-book du Trait du Maine, de celui du concours agricole départemental de la Mayenne[25], et de la répartition des subventions à cet élevage[26].

La sociĂ©tĂ© organise notamment des concours itinĂ©rants[6] - [27]. Une table de pointage est utilisĂ©e, toute tare osseuse et tout vice hĂ©rĂ©ditaire sont Ă©liminatoires[2]. Les inscriptions au stud-book sont soumises Ă  examen par une commission de 3 membres, dont un vĂ©tĂ©rinaire[2]. Les chevaux doivent avoir 3 ans rĂ©volus pour ĂŞtre inscrits, avec dĂ©rogation possible mais exceptionnelle pour les 2 ans[2]. Une marque au fer reprĂ©sentant les lettres « SM » est alors apposĂ©e sur le tiers supĂ©rieur du cĂ´tĂ© gauche de l'encolure[2]. Le propriĂ©taire reçoit une fiche signalĂ©tique de son animal[2].

Seuls les chevaux inscrits au stud-book sont autorisés à participer au concours agricole départemental, où des primes sont versées aux sujets les mieux évalués[28].

La saillie par l'étalon est généralement pratiquée à la fin de l'hiver, qu'il s'agisse d'un étalon Percheron ou Trait du Maine[7]. La jument est ensuite mise au pâturage et son travail est limité[7]. Une ration de nourriture rafraîchissante lui est donnée durant les dernières semaines précédant la mise bas[7].

Utilisations

C'est un cheval de traction, apte au déplacement de lourdes charges au trot[3]. La sélection vise à répondre aux besoins en chevaux d'artillerie et en chevaux de travail agricole[7]. Traditionnellement, dans la région d'origine, seules les juments étaient mises au travail agricole[2].

Diffusion de l'Ă©levage

Le Trait du Maine est indiqué comme local et comme natif du Nord-Ouest de la France, dans la base de données DAD-IS[1]. Les données de population les plus récentes, datées de 2006, signalent un effectif nul ; par ailleurs la race y est signalée comme éteinte[1].

L'aire d'Ă©levage du Trait du Maine est très clairement dĂ©finie, faisant l'objet d'un arrĂŞtĂ© publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française, Ă  la suite de l'arrĂŞtĂ© du [29]. La circonscription territoriale est limitĂ©e aux dĂ©partements de la Mayenne, du Maine-et-Loire (dans le Nord[3]) et aux cantons de la Sarthe non compris dans la circonscription de la SociĂ©tĂ© hippique percheronne[2] - [30] (dans l'Ouest[3]), formant le berceau de cette race[22], en particulier dans le bocage mayennais[31] - [32]. Dans le seul dĂ©partement de la Mayenne, en 1929, 48 000 juments Traits du Maine sont mises Ă  la reproduction chaque annĂ©e[4], pour 25 000 naissances annuelles de poulains[21]. Les ventes de chevaux Traits du Maine concernent le plus souvent la Beauce, mais aussi le centre et le sud de la France, et plus rarement l'Espagne[7].

L'étude menée par l'université d'Uppsala, publiée en pour la FAO, signale logiquement le Maine comme race de chevaux européenne locale, désormais éteinte[33]. L'encyclopédie Tous les chevaux du monde (2014), de Delachaux et Niestlé, le classe aussi comme race française éteinte, absorbée par le Percheron[34].

Notes et références

  1. DAD-IS.
  2. Maumené 1930, p. 7.
  3. Mavré 2004, p. 26.
  4. Ministère de l'Agriculture 1937, p. 48.
  5. Roland Jussiau, Louis Montméas et Alain Papet, Amélioration génétique des animaux d'élevage : bases scientifiques, sélection et croisements, Dijon, Educagri Éditions, , 322 p. (ISBN 2-84444-479-2 et 9782844444790, lire en ligne), p. 126.
  6. Annales de Bretagne et des pays l'ouest (Anjou, Maine, Touraine, vol. 88, Université de Haute-Bretagne (Rennes II), , p. 526.
  7. Recueil de médecine vétérinaire, Paris, Vigot frères, (lire en ligne), p. 310.
  8. « La société du cheval de trait du Maine », L'Ouest-Éclairéditeur=s.n., Rennes, no 8558,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  9. Société des agriculteurs de France, Comptes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, vol. 58, La Société, , p. 131.
  10. Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique, Paris, Librairie de la Maison rustique du XIXe siècle, 1923- (lire en ligne), p. 148.
  11. Conseil général de la Sarthe 1924, p. 550.
  12. Conseil général de la Sarthe, Rapports et délibérations, Le Mans, Conseil général de la Sarthe, (lire en ligne), p. 197.
  13. Conseil général de la Sarthe 1924, p. 492-493.
  14. Conseil général de la Sarthe 1924, p. 551.
  15. Masseron 1926.
  16. Conseil général de la Mayenne 1926, p. XCVII.
  17. Conseil général de la Mayenne 1926, p. CXVI.
  18. Conseil général de la Mayenne 1926, p. CCXLII.
  19. « Le cheval de trait du Maine », L'Ouest-Éclair, Rennes, s.n., no 10131,‎ (lire en ligne).
  20. (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e Ă©d., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453, lire en ligne), « Percheron », p. 494
  21. Ministère de l'Agriculture 1937, p. 49.
  22. Bernadette Lizet, « Rapport Chevaux de trait : le retour ? III Aperçus régionaux ».
  23. C. Meyer, « cheval de Trait du Maine », Montpellier, France, Dictionnaire des sciences animales, CIRAD (consulté le ).
  24. Mavré 2004, p. 44.
  25. Conseil général de la Mayenne 1926, p. CVII.
  26. Conseil général de la Mayenne 1926, p. 63-64.
  27. Colin 1930.
  28. Maumené 1930, p. 8.
  29. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, Paris, s. n., (lire en ligne), p. 5063.
  30. Société des archives historiques du Maine, La Province du Maine, , p. 182.
  31. Alain Ménil, La maison rurale dans Le Maine et Le Haut-Anjou, vol. 6, Nonette, éditions créer, , 79 p. (ISBN 2-902894-10-4 et 9782902894109, lire en ligne), p. 31.
  32. Hermann 1952.
  33. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 59 ; 66.
  34. Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), p. 542.

Annexes

Bibliographie

  • [Brocherie 1955] Jacques-Y. Brocherie, Contribution Ă  l'Ă©tude du cheval de trait du Maine : son Ă©levage dans la Sarthe et dans la Mayenne, Impr. Au manuscrit, , 79 p.
    Thèse - École nationale vétérinaire, Alfort.
  • [Colin 1930] Ambroise Colin, Essai sur le cheval de trait du Maine, Ă©ditions de la revue 'Nos animaux', , 73 p. (prĂ©sentation en ligne)
    Thèse - École nationale vétérinaire, Alfort. N°28, soutenue devant la Faculté de médecine de Paris en 1930
  • [Conseil gĂ©nĂ©ral de la Mayenne 1926] Conseil gĂ©nĂ©ral de la Mayenne, Rapports et dĂ©libĂ©rations, Lava, Conseil gĂ©nĂ©ral de la Mayenne, (lire en ligne)
  • [Hermann 1952] Hermann, La race de trait du Maine, Le Pin-au-Haras, École des Haras, , 21 p. (prĂ©sentation en ligne)
  • [Masseron 1926] Paul Masseron, Stud-Book, ou Livre gĂ©nĂ©alogique du cheval de trait du Maine...,
  • [MaumenĂ© 1930] Albert MaumenĂ©, « Le trait du Maine, dĂ©rivĂ© du percheron », La vie Ă  la campagne, vol. LXV,‎ , p. 7-8 (lire en ligne)
  • [MavrĂ© 2004] Marcel MavrĂ©, Attelages et attelĂ©es : un siècle d'utilisation du cheval de trait, France Agricole Éditions, , 223 p. (ISBN 978-2-85557-115-7, lire en ligne), « Le trait du Maine, dĂ©rivĂ© du Percheron - 1930 ». Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [Ministère de l'Agriculture 1937] Ministère de l'Agriculture, Statistique agricole de la France. Annexe Ă  l'enquĂŞte de 1929 : Monographie agricole du dĂ©partement de la Mayenne, Lava, Impr. BarnĂ©oud, (lire en ligne), « Race de trait du Maine »

Articles connexes

Lien externe

  • (en) « Maine / France (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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