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Uber

Uber, anciennement UberCab[1], est une multinationale amĂ©ricaine centrĂ© autour d'une application mobile de mise en contact d'utilisateurs et de voiture de transport avec chauffeur (VTC) et Taxis. Depuis quelques annĂ©es, Uber est Ă©galement active dans la livraison Ă  domicile de repas. Elle a fondĂ©e par Garrett Camp et Travis Kalanick. L'entreprise est basĂ©e dans la ville californienne de San Francisco, aux États-Unis. Le groupe est cotĂ© au New York Stock Exchange.

Uber
logo de Uber
Logo de la société.
illustration de Uber

Création 2009[1]
Dates clés Mars 2019 : Uber annonce l'acquisition de Careem pour $3,1 milliards [2]

Mai 2019 : Uber est introduit en bourse

FĂ©vrier 2021 : Uber achĂšte l'application Drizly pour $1,1 milliards

Fondateurs Garrett Camp
Travis Kalanick
Oscar Salazar
Forme juridique Société à capitaux privés et société anonyme avec appel public à l'épargne
Action New York Stock Exchange (UBER)
SiĂšge social San Francisco
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Dara Khosrowshahi (en) (depuis le )[3]
Actionnaires Morgan Stanley (+5.12 pourcent (unité non prise en charge)) ()[4]
Activité Technologie de l'information, service de taxi en ligne (d) et covoiturage égalitaire (en)
Produits Voiture de tourisme avec chauffeur
Filiales Uber Eats
Effectif 6 700[5]
SIREN 539454942
Site web www.uber.com

Capitalisation 70 813 millions USD en février 2020
Chiffre d'affaires $31,87 milliards (2022)
RĂ©sultat net -$9,14 milliards (2022)

Organisant initialement une activitĂ© commerciale rĂ©guliĂšre de vente de service de transport avec chauffeur travaillant en tant qu'indĂ©pendant, la sociĂ©tĂ© fait l'objet de nombreuses polĂ©miques. Des controverses relatives aux techniques managĂ©riales en vigueur dans l'entreprise, qui favoriseraient l'agressivitĂ©, le sexisme, et les discriminations, ont portĂ© atteinte Ă  la rĂ©putation de Uber, entraĂźnant la dĂ©mission de son fondateur Travis Kalanick en 2017. D'autres controverses portent sur ses pratiques, oĂč la libre concurrence qu'elle dĂ©fend se heurte Ă  des accusations de concurrence dĂ©loyale et de travail dissimulĂ© de la part des pouvoirs et des professionnels qui se rĂ©clament du respect de la rĂ©glementation sociale, fiscale et administrative en vigueur. En particulier, ses chauffeurs ne sont pas liĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© Uber par un contrat de travail, ne sont donc pas salariĂ©s et ne sont donc pas couverts par les cotisations sociales pour les assurances maladies, chĂŽmages, retraites. En France, ils sont souvent sous le statut de micro-entrepreneur. EngagĂ©e dans un dĂ©veloppement rapide, Ă  la fois gĂ©ographique et via la gamme des services proposĂ©s, la sociĂ©tĂ© Uber a vu certaines de ses activitĂ©s interdites dans plusieurs villes ou pays du monde.

L'extension du concept à plusieurs secteurs économiques est à l'origine du principe dit de l'ubérisation[6]. Cette tendance de l'économie à la tùche est contestée dans de nombreux pays et fait l'objet de procÚs qui ont amené Uber à revoir la relation sociale avec ses chauffeurs et à faire évoluer son modÚle économique[7] - [8].

Histoire

Lancement Ă  San Francisco

La sociĂ©tĂ© Uber est fondĂ©e officiellement Ă  San Francisco par Garrett Camp, Travis Kalanick et Oscar Salazar en 2009 sous le nom de UberCab (« SuperTaxi »). L'idĂ©e leur vient en 2008[9] alors qu'ils assistent au salon LeWeb Ă  Paris. Ils cherchent Ă  se dĂ©placer en taxi et n'arrivent pas Ă  en trouver un, constatant les mĂȘmes problĂšmes dans le systĂšme de taxis parisiens que dans celui de San Francisco. Alors qu'ils travaillent encore pour StumbleUpon, ils retournent Ă  la Silicon Valley et montent un service de chauffeur privĂ© Ă  la demande nommĂ© UberCab[10].

Garrett Camp monte un prototype d'application sur iOS et convainc Travis Kalanick de le rejoindre sur le projet. Ce dernier devient Chief Incubator au cours de l'été 2009 et a pour mission de passer le cap du prototype, c'est-à-dire de trouver un directeur-général et de lancer Uber à San Francisco afin de changer les habitudes de consommation du transport des populations urbaines, de réduire le nombre de véhicules particuliers et de devenir acteur d'un écosystÚme de transports partagés. Le nom de domaine uber.com est initialement la propriété d'un service de blogue et de réseautage social, mais l'entreprise qui en a la propriété ayant fermé en septembre 2008, il est transféré à UberCab en 2009. Le produit est ensuite officiellement lancé à San Francisco en 2010[11]. Ryan Graves est alors CEO de l'entreprise. Il cédera par la suite son poste à Travis Kalanick[12].

L'application est lancée à San Francisco en 2010 sur iOS et Android. Par la suite l'entreprise étend progressivement la couverture de son service à d'autres villes dans le monde[13].

Croissance par levées de fonds

En dĂ©cembre 2011, Travis Kalanick dĂ©clare que pour rĂ©pondre Ă  la demande croissante Ă  laquelle fait face Uber, l'entreprise prĂ©voit de couvrir 25 villes supplĂ©mentaires en dehors des États-Unis dans les 14 mois Ă  venir, dont Paris. Elle annonce Ă©galement en dĂ©cembre 2011 une levĂ©e de fonds de 32 millions de dollars, soit 24 millions d'euros, auprĂšs notamment de Menlo Ventures (en), Jeff Bezos et Goldman Sachs.

En août 2013, la société Google et le fonds TPG décident d'investir dans Uber sur la base d'une valorisation de 3,5 milliards de dollars[14]. Au total, Google Ventures (qui investit 258 millions de dollars, soit 188 millions d'euros), TPG et le groupe Benchmark (en) apportent 514 millions de dollars à la société californienne, selon le site AllThingsD[15]. Travis Kalanick déclare doubler le chiffre d'affaires de l'entreprise tous les 6 mois[16].

En 2014, Uber arrive en Chine, oĂč l'acteur local Didi Chuxing, fondĂ© en 2012, est leader du marchĂ© des rĂ©servations de taxis et de VTC en ligne[17].

En juin 2014, Uber lÚve 1,2 milliard de dollars, soit 879 millions d'euros, valorisant l'entreprise à 17 milliards de dollars[16], un record depuis les levées de fonds de Facebook. Uber annonce une baisse des prix de 25 % des tarifs UberX à San Francisco. En Californie, le service fonctionne alors à perte[18]. En Allemagne, Uber est interdit à Berlin en août 2014[19] et à Hambourg en septembre[20].

Une nouvelle levée de fonds de 1,2 milliard de dollars survient en décembre 2014 auprÚs d'investisseurs inconnus ; la nouvelle valorisation d'Uber s'élÚve alors à 40 milliards de dollars[21]. Au total, depuis sa création, Uber a levé 2,7 milliards de dollars[21].

En 2015, Uber est présent dans 51 pays et 253 villes dans le monde, dont San Francisco, New York, Paris, Londres, Brasilia, Bogota, Le Caire, Tel Aviv, Johannesburg, Bombay, Pékin et Sydney. Au début de cette année, Uber lÚve 1,6 milliard de dollars auprÚs de Goldman Sachs. L'opération, valorise l'entreprise à plus de 41 milliards de dollars[22].

Puis Uber cherche à optimiser son service de cartographie. En lice pour acquérir le service Here de Nokia face à un consortium de constructeurs automobiles allemands[23], l'entreprise aurait d'ores et déjà racheté une partie de Bing Maps, le service de cartographie de Microsoft[24].

En juin 2016, le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite investit 3,5 milliards de dollars dans Uber, soit l’équivalent de 5 % des parts de la sociĂ©tĂ©. Yasir Al-Rumayyan, le dirigeant du Fonds saoudien, intĂšgre le conseil d’administration d’Uber[25].

En août 2016, Uber annonce un transfert de ses activités chinoises à Didi Chuxing, obtenant en contrepartie une participation de 20 % dans ce dernier[26].

Fonctionnant uniquement sur la confiance des investisseurs qui tablent sur les potentiels et futurs bénéfices de l'entreprise, Uber à ce jour, n'a pas atteint un niveau de rentabilité économique. Pour l'exercice 2016, Uber fait l'état d'une perte de 2,8 milliards de dollars[27].

Le numĂ©ro deux du groupe, Emil Michael, dĂ©missionne en juin 2017. Selon l'AFP, il Ă©tait accusĂ© d'ĂȘtre largement responsable de la culture d'entreprise agressive et sexiste qui serait de mise au sein d'Uber[28]. L'entreprise entame une nouvelle dĂ©marche marketing et recrute Bozoma Saint John, alors directrice du marketing d'Apple. Le , elle est nommĂ©e directrice marketing avec pour objectif que l'entreprise devienne une marque que les gens aiment autant qu’ils aiment Apple. En juillet 2017, Uber fusionne ses activitĂ©s en Russie et dans les pays de la CEI avec Yandex.Taxi dans une nouvelle entitĂ© dĂ©tenue Ă  59,3 % par Yandex et Ă  36,6 % par Uber[29]. Le , le comitĂ© de direction d'Uber a dĂ©signĂ© Dara Khosrowshahi au poste de directeur gĂ©nĂ©ral d'Uber, qui aura la charge de relancer la sociĂ©tĂ© qui traverse une crise qui dure depuis dĂ©jĂ  prĂšs d'un an. Il lui faudra notamment redorer un blason terni tant auprĂšs des utilisateurs que des investisseurs tout en redonnant confiance Ă  des salariĂ©s Ă©branlĂ©s par la multiplication des polĂ©miques entourant la sociĂ©tĂ©[30]. En octobre 2017, les membres du conseil d'administration de l'entreprise trouvent un accord qui modifie la gouvernance de l'entreprise et ouvre la voie Ă  une entrĂ©e au capital du conglomĂ©rat japonais SoftBank : le conseil d'administration va passer de 11 Ă  17 membres, et deux des six nouveaux siĂšges seront nommĂ©s par Softbank. L'ouverture du capital Ă  Softbank s'effectuerait par une levĂ©e de fonds estimĂ©e Ă  1 milliard de dollars. Une rĂ©solution est Ă©galement votĂ©e pour introduire la sociĂ©tĂ© en bourse au plus tard Ă  l'automne 2019[31].

En mars 2018, Uber annonce la vente de ses activités en Asie du Sud-Est à Grab, détenue également partiellement par Softbank. Par cette opération, Uber prend une participation de 27,5 % dans Grab, participation évaluée à ce moment à environ 6 milliards de dollars[32].

Introduction en bourse

En décembre 2018, Uber a déposé son dossier auprÚs de la Securities and Exchange Commission dans le cadre d'une introduction en bourse. L'information a été dévoilée par le Wall Street Journal alors que l'opération devait se dérouler discrÚtement[33].

En mars 2019, Uber annonce l'acquisition pour 3,1 milliards de dollars de Careem, entreprise concurrente au Moyen-Orient et dans les pays arabes . L'acquisition se fait à 1,4 milliard de dollars en numéraire et à 1,7 milliard de dollars en échange d'actions[34].

En mai 2019, Uber est partiellement introduit en bourse lui permettant de lever prĂšs de 8,1 milliards de dollars pour une capitalisation totale de 82 milliards de dollars[35]. C'est l'une des dix plus importantes introductions en bourse rĂ©alisĂ©es aux États-Unis, mais cette valorisation reste infĂ©rieure aux chiffres annoncĂ©s qui dĂ©passaient les 90 milliards de dollars[36]. Quelques jours avant l'entrĂ©e en bourse, la grĂšve des chauffeurs Uber dans une dizaine de villes, est venue rappeler aux dirigeants de l'entreprise que leur modĂšle Ă©conomique est loin d'ĂȘtre stable[37]. Avec des menaces lĂ©gales et rĂ©glementaires et une perte d'exploitation de trois milliards de dollars en 2018, l'activitĂ© d'Uber qui mise beaucoup sur les vĂ©hicules autonomes est incertaine[38]. Une part importante des pertes enregistrĂ©es au second trimestre 2019 est imputable aux frais liĂ©s Ă  l'introduction en bourse[39].

En septembre 2019, ayant du mal à convaincre les marchés financiers depuis son entrée à Wall Street, Uber décide de licencier 170 salariés dans son équipe d'ingénieurs et 265 employés dans l'équipe produits[40].

En mai 2020, Uber annonce la suppression de 3 700 postes, soit 14 % de ses effectifs, Ă  la suite de la crise Ă©conomique liĂ©e Ă  la pandĂ©mie de Covid-19[41]. Le groupe, durement touchĂ© par les restrictions de dĂ©placements, renforce ses mesures et licencie prĂšs d’un quart de ses employĂ©s. Uber prĂ©voit de se concentrer sur le transport de passagers et la livraison de nourriture[42].

En août 2020, Uber annonce l'acquisition d'Autocab, une entreprise britannique spécialisée dans la mise en relation des clients et de taxi[43].

En décembre 2020, Uber annonce la vente de sa filiale dédié aux véhicules autonomes, Uber Advanced Technologies Group, à Aurora, une start-up spécialisée dans le domaine, pour l'équivalent de quatre milliards de dollars, à la suite de cette transaction Uber possÚde une participation de 26 % dans Aurora[44].

En février 2021, Uber annonce l'acquisition pour 1,1 milliard de dollars de Drizly, spécialisée dans la livraison à domicile d'alcool[45].

DĂ©veloppement en France

À l'occasion du salon de Ben en , Uber annonce son lancement Ă  Paris. La capitale est la premiĂšre ville hors des États-Unis Ă  accueillir le service[46]. En dĂ©cembre 2011, une soixantaine de voitures de tourisme avec chauffeurs (VTC) haut de gamme sont enregistrĂ©es sur l'application Uber et circulent dans la capitale qui compte alors environ 19 000 taxis[47]. Uber ne possĂšde en effet aucun vĂ©hicule et fait travailler des entreprises de voitures avec chauffeur[48]. Uber France est crĂ©Ă©e en janvier 2012[49].

Uber poursuit son expansion : aprÚs Lyon en mars 2013[50] et Lille en juin 2014[51], l'entreprise se lance en septembre 2014 dans trois nouvelles villes françaises, Bordeaux[52], Toulouse[53] et Nice[54]. Uber couvre ainsi six villes françaises en 2014.

En juin 2013, Uber annonce Ă©largir son offre Ă  Paris avec le lancement d'UberX, une version Ă©conomique[55] d'Uber qui propose les mĂȘmes services qu'un VTC traditionnel, mais avec des vĂ©hicules moins luxueux et Ă  un prix rĂ©duit[56].

En , Uber lance une solution Ă  destination des entreprises : Uber for Business[57]. L'application permet aux entreprises de payer les dĂ©placements professionnels de leurs employĂ©s. Un mois plus tard, en novembre, l'entreprise lance UberPool Ă  Paris, une nouvelle option permettant de partager son trajet avec un autre utilisateur situĂ© prĂšs de soi et voyageant dans la mĂȘme direction, afin de partager le prix du trajet[58].

La France est le second marchĂ© d'Uber en Europe, et, depuis ses dĂ©buts, un « laboratoire d'expĂ©rimentation » pour l'entreprise[59]. Selon Thibaud Simphal, Directeur d' Uber France, le nombre d'utilisateurs de l'application en France s'Ă©lĂšve Ă  500 000 en 2014, dont 160 000 utilisateurs d'UberPop[60]. Aussi, selon le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e permanente des chambres de MĂ©tiers et de l'Artisanat (APCMA), Alain Griset, « si Uber ne disparaĂźt pas, il faudra repenser notre modĂšle de sociĂ©tĂ© ».

En 2015, Uber France a rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires de 20 471 k€ et dĂ©gagĂ© un bĂ©nĂ©fice de 1 641 k€[61].

Uber a annoncé lundi 8 août 2016 son investissement dans la start-up française Brigad, une plateforme de recrutement dans le secteur de l'hÎtellerie et de la restauration[62].

À la suite d'une dĂ©cision de la Commission europĂ©enne, en mai 2017, Uber doit ĂȘtre soumis aux exigences de licences et d'agrĂ©ments dans la mesure oĂč l'entreprise est considĂ©rĂ©e comme une sociĂ©tĂ© de transport[63]. Par ailleurs, l'avocat gĂ©nĂ©ral de la Cour de justice de l'Union europĂ©enne a confirmĂ© que la France est en droit d'interdire Uberpop[64].

Fin octobre 2017, Uber et Axa France annoncent offrir à ses chauffeurs une assurance santé et décÚs gratuite pour les couvrir en cas d'accident pendant une course[65].

Fin aoĂ»t 2022, Uber a relancĂ© son offre son service de trajets partagĂ©s Ă  Paris, aprĂšs une interruption en mars 2020 en raison de la pandĂ©mie de Coronavirus. RebaptisĂ©e « UberX Share », cette fonction permettra aux utilisateurs allant dans la mĂȘme direction de partager leur course et de rĂ©duire ainsi le coĂ»t[66].

Le 18 janvier 2023, Uber annonce avoir signé un accord avec les représentants de chauffeurs VTC indépendants fixant un revenu minimum par trajet soit 7,56 euros[67].

DĂ©veloppement au Canada

En janvier 2016, Edmonton est la premiÚre ville canadienne à légaliser Uber

Le service Uber est depuis mars 2012 disponible à Toronto[68], la plus grande ville du Canada. Uber existe à Montréal depuis le [69]. Le service arrive dans la ville de Québec en février 2015[70]. Il est offert à Laval et Longueuil depuis novembre 2015[71].

Le service d'Uber et ceux, similaires, que pourraient offrir dans la ville ses concurrents, sont légalisés par le conseil municipal d'Edmonton le [72]. La ville d'Edmonton est la premiÚre au Canada à légaliser Uber[73].

Diversification

Marché initial et variations

Le service permet de géolocaliser, via un smartphone, une tablette ou un ordinateur, le véhicule le plus proche de soi pour ensuite le réserver. Les utilisateurs peuvent suivre l'approche de la voiture qu'ils ont réservée sur l'application. Le paiement est réalisé automatiquement à la fin de chaque course par prélÚvement bancaire. Il n'y a donc pas d'échange de monnaie entre conducteur et passager. Les services proposés par Uber sont particuliÚrement utilisés dans les périodes de moindre disponibilité des moyens de transport traditionnels, notamment la nuit et le week-end.

Sur le marché français, Uber propose plusieurs services accessibles depuis l'application ou le site Internet de l'entreprise. Ces services se différencient en fonction du type de véhicule, du tarif et du type de chauffeur (professionnel, particulier régulier ou occasionnel), et proposent des tarifs différenciés.

  • UberX, chauffeurs professionnels proposant des berlines standard ;
  • Uber Berline, chauffeurs professionnels proposant des berlines de luxe ;
  • UberVan, chauffeurs professionnels proposant des vans (capacitĂ© 6 personnes) ;
  • UberPOP, conducteurs particuliers occasionnels au volant de leur vĂ©hicule personnel (service suspendu en France depuis le )
  • UberPool, permettant de partager son trajet avec un autre passager situĂ© au mĂȘme endroit et allant dans la mĂȘme direction ;
  • Uber Eats, proposant la livraison de repas en provenance de restaurants. NĂ©cessite l'application UberEats.
  • UberGreen, chauffeurs professionnels proposant des vĂ©hicules Ă©lectriques ou hybrides.
  • UberAccess, chauffeurs professionnels proposant des vĂ©hicules adaptĂ©s aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite
  • UberComfort, pour un voyage respectueux de l'environnement en voyageant dans des vĂ©hicules plus rĂ©cents[74].

Depuis sa mise en service Ă  Paris, la qualitĂ© des prestations Uber, comme celle des autres prestataires de VTC, a toutefois manifestement baissĂ© ainsi que le note le rapport Terrasse, alors mĂȘme que les prix pouvaient augmenter dans certaines circonstances (heures de pointe et Ă©vĂšnements spĂ©ciaux). État des vĂ©hicules, comportement et tenue des chauffeurs, prestations diverses ne correspondent plus Ă  l'image de qualitĂ© et de luxe Ă©laborĂ©e par la communication de la marque au dĂ©but des annĂ©es 2010, communication basĂ©e sur le service Uber Berline[75] - [76] - [77].

À l'Ă©tranger, Uber multiplie les offres, en proposant entre autres des services de coursier et transport de colis, ou en testant des offres plus diverses, telles que la livraison de repas Ă  partir d'une liste de restaurants et de plats prĂ©sĂ©lectionnĂ©s[78].

Jeudi , Uber annonce son association avec le fabricant suĂ©dois Volvo, afin de proposer ses premiers trajets en vĂ©hicules intelligents Ă  Pittsburgh, qui devaient avoir Ă©tĂ© mis en service Ă  la fin du mĂȘme mois[79]. Le , un semi-remorque Otto, entreprise rachetĂ©e par Uber en aoĂ»t 2016, a effectuĂ© la premiĂšre livraison mondiale par un camion autonome, sans chauffeur, en mode de pilotage automatique sur une autoroute entre Fort Collins et Colorado Springs[80].

Uber dĂ©veloppe un projet de taxis aĂ©riens urbains, dĂ©nommĂ© Elevate. Ce service doit ĂȘtre testĂ© Ă  DubaĂŻ, Dallas et Los Angeles en 2020[81].

Uber Copter

Le , l'entreprise Uber inaugure le lancement de son extension Uber Copter. Ce nouveau service permet de relier les quartiers sud de Manhattan à l'aéroport international de New York - John-F.-Kennedy, au moyen d'un hélicoptÚre. L'hélicoptÚre réservé peut transporter jusqu'à cinq passagers[82].

Uber Eats

Le , Uber a annoncé vouloir expérimenter à San Francisco Uber Eats, un nouveau service de livraison de repas offrant un choix sommaire de repas, proche de la tradition de la lunch-box[83]. Le service avait initialement été lancé sous le terme d'UberFresh. Sa présence est d'ailleurs limitée aux quartiers d'affaires d'une dizaine de villes américaines.

En France, le service est d'abord lancé le dans les arrondissements du centre de Paris (1er, 2e, 8e et 9e)[84], puis à la fin du mois de mars 2016 dans toute la ville[85]. Il est étendu aux villes de Lyon depuis la fin de l'année 2016 et de Bordeaux depuis le début de l'année 2017[85]. Fin 2018, plus de 29 villes sont desservies par les services Uber Eats[86].

En juin 2019, Uber annonce lancer dÚs l'été 2019 un service de livraison de repas par drones, sur un marché test pour McDonald dans la région de San Diego[87] - [88].

Uber Technologies

À l'aide de Uber Technologies, Uber s'est lancĂ© dans le dĂ©veloppement de vĂ©hicules autonomes, afin de rĂ©volutionner le monde du transport urbain[89]. AprĂšs avoir investi 2,5 milliards de dollars en 2016. Uber n'a pas rĂ©ussi Ă  atteindre ses ambitions.

Uber Technologies est géré pendant 6 mois par Jeff Jones jusqu'en mars 2017. Son départ ternit l'image de l'entreprise[90].

En mars 2017, à la suite d'un accident matériel survenu à Tempe en Arizona, Uber suspend ses essais de véhicules autonomes de niveau 3[91].

En 2018, dans la mĂȘme ville, une Volvo XC90 de l'entreprise percute, en mode autonome, Elaine Herzberg, une AmĂ©ricaine de 49 ans, qui traversait de nuit la route avec sa bicyclette. Par la suite, la femme meurt Ă  l'hĂŽpital. Uber suspend alors ses tests de vĂ©hicules autonomes aux États-Unis et Ă  Toronto[92] - [93] - [94]. De son cĂŽtĂ©, le gouverneur de l'Arizona, Doug Ducey, interdit Ă  l'entreprise toute expĂ©rimentation sur les voies routiĂšres de son État[94].

En 2020, les activités de recherche sur la voiture autonome sont cédées à l'entreprise Aurora, dans laquelle Uber entre au capital à hauteur de 26 % pour un investissement complémentaire de quatre cents millions de dollars. Le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi, rejoint à ce titre le conseil d'administration de la nouvelle entité[95] - [96].

Uber Rent

Uber Rent est un service de crédit-bail déployé par Uber en juillet 2020. Proposé en partenariat avec la filiale CarTrawler, il permet de louer une voiture et de l'acquérir en fin de contrat[97].

Uber Jump

Uber Jump est la filiale d'Uber pour le service de location de vélos urbains connectés[98].

Comme la plupart des entreprises de location de mini-véhicules urbains sans station, Jump est une entreprise sans rentabilité, qui vit des investissements d'Uber, qui la maintient à flot en attendant que ses concurrents (Ufo, propriété de Seat, Hive qui appartient à BMW et Daimler, et Lime par Google) cÚdent les premiers pour ensuite remporter un marché monopolistique, permettant d'augmenter les prix (comme l'a déjà fait Uber sur les VTC)[99].

En mai 2020, Lime fusionne ses activités avec Jump, la filiale d'Uber, intÚgre les activités de Jump dans les siennes et Uber investit 170 millions de dollars dans Lime[100] - [101].

UberPop

Manifestation de taxis contre UBER le 25 juin 2015 Ă  la porte Maillot Ă  Paris

En , l'entreprise lance UberPop Ă  Paris et dans sa proche banlieue, une nouvelle option de transport entre particuliers. L'application permet Ă  des conducteurs particuliers d'ĂȘtre contactĂ©s par des usagers pour des trajets urbains tarifĂ©s moins chers qu'UberX. Un nombre limitĂ© de critĂšres est mis en place pour ĂȘtre chauffeur d'UberPop comme un Ăąge minimum (21 ans), la possession d'un permis B depuis 1 an minimum et un extrait de casier judiciaire vierge. La France est le premier marchĂ© hors États-Unis Ă  voir naĂźtre ce service[102].

Le service UberPop, qui permet à des particuliers de transporter des passagers, a fait l'objet de plusieurs polémiques et de conflits, que ce soit au niveau du manque de formation des chauffeurs[103] ou encore de l'absence d'assurance professionnelle des conducteurs[104].

Le , UberPOP est interdit en Espagne par un tribunal madrilĂšne[105].

Le , le service est condamné en Belgique par le tribunal de commerce de Bruxelles à la cessation de ses activités [106].

En , Uber est condamnĂ© en France Ă  800 000 â‚Ź d'amende, dont la moitiĂ© avec sursis, pour complicitĂ© d'exercice illĂ©gal de la profession de taxi via l'application Uber Pop[107]. AprĂšs plusieurs plaintes, de Transdev, Le Cab ou sociĂ©tĂ©s de taxis, le service UberPOP est interdit Ă  partir du par le Conseil constitutionnel, arguant qu'Uber n'est pas une entreprise de transport[108].

À la suite des nombreux Ă©vĂ©nements survenus entre les taxis parisiens et les UberPOP, durant lesquels des chauffeurs de taxi ont vandalisĂ© des vĂ©hicules et portĂ© des coups Ă  des chauffeurs d'Uber ainsi qu'Ă  des utilisateurs de ce service, François Hollande demande leur dissolution[109]. Les dirigeants de UberPop passeront en correctionnelle en septembre 2015 pour plusieurs chefs d'accusations, selon le journal Le Monde : « pratique commerciale trompeuse, complicitĂ© d'exercice illĂ©gal de la profession de taxi et traitement de donnĂ©es informatiques illĂ©gal »[110]. Le service est suspendu en France par Uber Ă  partir du 3 juillet 2015[111].

Saisie d'autres questions prioritaires de constitutionnalité dans des procédures séparées concernant le service UberPop, la cour de cassation a renvoyé le 23 juin 2015 la question devant le Conseil constitutionnel[112]. Celui-ci a confirmé le 22 septembre 2015 que le premier alinéa de l'article L. 3124-13 du code des transports était conforme à la Constitution[113] Ce décret instaure également une amende à l'encontre des conducteurs de véhicules à titre onéreux qui exercent leur activité sans avoir de carte professionnelle (ce qui s'applique aux chauffeurs Uber Pop car ils ne sont ni taxi, ni VTC)[114]. Mais ce décret est en cours de contestation par la société Uber devant la justice administrative[115].

En juin 2015, deux patrons d'Uber France ont été entendus par la police au sujet de leur activité illicite liées à UberPop[116].

C'est à l'été 2015, qu'Uber a mis fin à UberPop, son service de mise en relation avec des chauffeurs non professionnels utilisant leur voiture personnelle.

Le 17 mars 2016, Uber France est condamnĂ©e pour « pratique commerciale trompeuse » concernant l'offre de transport de personnes UberPop Ă  50 000 euros d’amende par le tribunal de Lille[117].

Avril 2019, la Cour de justice de l’Union europĂ©enne (CJUE), estime que la France et les autres pays de l’Union pouvaient interdire l’exercice illĂ©gal d’une activitĂ© de transport comme UberPop sans en avertir Bruxelles au prĂ©alable[118].

En septembre 2021, Uber est condamnĂ© pour « concurrence dĂ©loyale » relative Ă  son offre UberPop et devra payer plus de 180 000 euros Ă  910 chauffeurs de taxi[119].

Tarification et commission

L’application Uber facilite la prise en charge par un chauffeur de voiture dĂ©diĂ©e d'un client gĂ©olocalisĂ© et le paiement de la course (commande sur mobile, paiement prĂ©dĂ©fini par carte bancaire directement dans l’application)[120].

Les tarifs sont dĂ©terminĂ©s par un algorithme, qui prend en compte le type de service utilisĂ©, et augmente avec la demande de transports[121]. Ces pratiques tarifaires ont donnĂ© lieu Ă  plusieurs polĂ©miques. Lors de la prise d'otages de Sydney, Uber avait multipliĂ© ses tarifs par 4 en moyenne, pour les personnes dĂ©sirant quitter la zone de la prise d'otages, avant de faire marche arriĂšre devant les rĂ©actions scandalisĂ©es[122]. À Paris, lors du rĂ©veillon de la Saint-Sylvestre 2014-2015, plusieurs utilisateurs se sont plaints de tarifs multipliĂ©s par plus de 10, la sociĂ©tĂ© ayant dĂ©plafonnĂ© ses tarifs[123].

Selon le modĂšle Ă©conomique prĂ©sentĂ© par la sociĂ©tĂ©, les 80 % du tarif payĂ© par le client sont redistribuĂ©s au chauffeur, les 20 % restants revenant Ă  Uber sous forme de commission. Le 8 dĂ©cembre 2016, Uber dĂ©cide unilatĂ©ralement d'augmenter sa commission qui passe de 20 % Ă  25 %, et concomitamment d'augmenter les tarifs appliquĂ©s Ă  la clientĂšle de 8 %. MĂ©contents de cette politique tarifaire, les chauffeurs Uber entament un mouvement social accompagnĂ© de blocages des accĂšs aux aĂ©roports parisiens[124] - [125]. Ces dĂ©cisions d'Uber sont contestĂ©es par les chauffeurs en janvier 2017 via une action devant le conseil des Prud’hommes[126].

Dans certaines zones, Uber facture Ă  ses utilisateurs des frais d'attente et mĂȘme des frais d'annulation[127].

À la suite d'une expĂ©rimentation dans plusieurs villes amĂ©ricaines en 2022, cherchant Ă  donner plus de libertĂ© aux chauffeurs dans le choix des courses, la requĂȘte d’un potentiel passager aux États-Unis comportera le montant que gagnera le chauffeur s’il l’accepte, ainsi que la destination[128].

SĂ©lection des chauffeurs

CritĂšres

En France, la société recrute ses chauffeurs sur la base de plusieurs critÚres : autorisation de facturer pour le segment professionnel, ancienneté du véhicule, contrat d'assurance couvrant le transport de passagers, carte professionnelle VTC ou détenteur de la capacité de transport et les affiliées de cette capacité [129]... Sur son site, Uber dit « surveille[r] réguliÚrement les notes attribuées par les utilisateurs »[130].

Les chauffeurs Uber sont Ă©valuĂ©s par les clients qu'ils transportent selon une Ă©chelle de notation d'une Ă  cinq Ă©toiles[131]. Le compte d'un chauffeur dont la note passe en dessous de 4,5 peut ĂȘtre suspendu ou supprimĂ©, aprĂšs un dĂ©lai probatoire d'une semaine. Son dĂ©tenteur doit alors dĂ©poser un dossier auprĂšs de son employeur afin d'obtenir la rĂ©activation de son compte[132] - [133].

16 dĂ©cembre 2019, Uber va instaurer et imposer Ă  ses 30 000 chauffeurs français un nouveau systĂšme d'identification en temps rĂ©el. Uber va demander Ă  ses chauffeurs de se prendre en selfie avant de dĂ©marrer une course pour vĂ©rifier leur identitĂ©. Ces contrĂŽles seront effectuĂ©s de façon alĂ©atoire et frĂ©quentes, sans ĂȘtre systĂ©matiques. Cette mesure a Ă©tĂ© annoncĂ©e par Steve Salon, General Manager pour Uber France[134] - [135].

Plaintes pour agressions sexuelles

Plusieurs incidents ont Ă©tĂ© rapportĂ©s, concernant le comportement inappropriĂ©, parfois criminel, de chauffeurs d'Uber : accusations de viol en Inde (2014)[136], agression sexuelle Ă  Melbourne, en Australie (2015)[137], propos sexistes pendant le transport et messages envoyĂ©s sur les portables de clientes Ă  Paris (2015)[138]. Aux États-Unis, en 2014, le rapt, suivi du viol, d'une jeune femme a Ă©tĂ© exposĂ© dans la presse[139]. En 2019, un rapport interne, rendu public par l'entreprise, fait Ă©tat de 5 981 agressions sexuelles rapportĂ©es en 2017 et 2018. Il prĂ©cise que 464 cas sont des viols, dont plus de 90 % des victimes sont des usagers du service VTC d'Uber[140]. Les chauffeurs d'Uber, n'Ă©tant pas salariĂ©s, sont considĂ©rĂ©s comme des tierces parties, ce qui dĂ©gage sa responsabilitĂ© lĂ©gale[136]. Toutefois, les plaintes d'utilisatrices victimes d'agressions s'accumulant, la sociĂ©tĂ© de VTC a pris des mesures de sĂ©curitĂ©. Elle a renforcĂ© ses contrĂŽles, notamment pour prĂ©venir des usurpations d'identitĂ©, et mis en place un dispositif d'alerte accessible pendant tout trajet[140].

Finance

RĂ©sultats financiers

Entre 2009 et 2016, Uber a levé environ 11,5 milliards de dollars par 14 appels de fonds auprÚs des détenteurs de capital risque et de capital-investissement[141] - [142]. En août 2016, « Uber a accepté de vendre sa filiale Uber China à Didi Chuxing. Didi a lui aussi accepté d'investir un milliard de dollars dans Uber Global[143]. »

PĂ©riode2014201520162017 2018 2019 est 2020 2021
Chiffre d'affaires ($) 495,3 millions[144] 1,5 milliard 6,5 milliards[145] 7,5 milliards 11,27 milliards 14,096 milliards 17,5 milliards[146]
RĂ©sultat comptable ($) −671 millions[147] −2,2 milliards −2,8 milliards[145] -4,5 milliards[148] + 0,997 milliards[149] - 8,464 milliards[149] - 6,8 milliards[146] - 496 millions[146]

En décembre 2017, le japonais Softbank dépense 6 milliards d'euros afin d'obtenir 15 % du capital de la société de VTC[150].

En 2018 l'EBITDA Ă©tait nĂ©gatif : 1,847 milliard[149].

RĂ©gulation, procĂšs et condamnations

Depuis sa création en 2009 jusqu'en 2016, la société Uber a cumulé 161,9 millions de dollars de condamnations pécuniaires dans le monde[151].

Belgique

À la suite d'un arrĂȘt de la cour d’appel de Bruxelles et Ă  compter du 26 novembre 2021, l’application Uber X sera interdite dans la capitale belge aprĂšs une procĂ©dure engagĂ©e par une compagnie de taxis[152].

Canada

Le , aprĂšs un mois de dĂ©libĂ©rations, la Cour supĂ©rieure de l'Ontario rejette une requĂȘte de la ville de Toronto, jugeant que celle-ci n'Ă©tait pas parvenue Ă  dĂ©montrer au tribunal qu'Uber avait contrevenu Ă  des lois municipales ou opĂ©rĂ© un service illĂ©gal de taxi[153]. En septembre 2015, le conseil municipal de Toronto approuve une motion visant Ă  encadrer le service d'Uber puisque, selon le maire John Tory, c'est « ce que veulent les gens et cela donnera Ă  nos chauffeurs la justice qu'ils mĂ©ritent »[154].

Le maire de MontrĂ©al, Denis Coderre, s'aligne sur les positions de l'industrie du taxi[155] et affirme en aoĂ»t 2015 ne pas vouloir cĂ©der Ă  la pression d'Uber[156], qui demande Ă  ses usagers de talonner leurs Ă©lus pour qu'ils lĂ©galisent le service[157]. Mais, au mĂȘme moment, le gouvernement du QuĂ©bec de Philippe Couillard se dit ouvert Ă  la lĂ©galisation d'Uber et des services similaires de transport[158]. Pour le premier ministre Couillard, ce genre de services peut ĂȘtre encadrĂ© mais il est illusoire pour les taxis de rĂȘver Ă  leur interdiction[159].

À MontrĂ©al, les chauffeurs de taxis choisissent la confrontation. Le conseil municipal de la ville de MontrĂ©al leur donne de nouvelles obligations pour moderniser le service[160] - [161].

Le le ministre des transports du QuĂ©bec, Jacques Daoust dĂ©pose un projet de loi sur l'industrie du taxi qui force les chauffeurs d'UberX Ă  suivre les mĂȘmes rĂšgles que n'importe quel chauffeur de taxi, sans quoi ils verront leur permis de conduire suspendu et leur vĂ©hicule saisi. Ils s'exposent Ă©galement Ă  une amende de 2 500 Ă  25 000 $. Quant aux entreprises qui contreviennent Ă  la loi, elles pourront recevoir une amende jusqu'Ă  100 000 $. Elles doivent notamment se prĂ©munir d'un permis de taxi et d'une immatriculation de classe «T» sur leur automobile, en plus de rĂ©ussir un cours qui a une durĂ©e de 110 heures[162].

Le , le Gouvernement du QuĂ©bec a officiellement autorisĂ© Eva, Ă  travers le mĂȘme projet pilote qu'Uber, Ă  lancer Ă  MontrĂ©al, Ă  QuĂ©bec et Ă  Gatineau[163] - [164] - [165]. Depuis, Eva est devenue la seconde application la plus utilisĂ©e au QuĂ©bec[166].

Corée du Sud

Le , le PDG d'Uber Travis Kalanick est inculpĂ© personnellement en CorĂ©e du Sud pour exercice illĂ©gal de la profession de taxi. Il encourt jusqu'Ă  deux ans de prison et prĂšs de 15 000 euros d'amende[167].

États-Unis

Uber a fait l'objet de plus de 170 procùs rien qu'aux États-Unis[151]

En dĂ©cembre 2014, aux États-Unis, la ville de Portland porte plainte contre Uber pour violation de sa rĂ©glementation. La ville met Ă©galement en place un systĂšme de pĂ©nalisation des chauffeurs Ă  hauteur de 1 500 dollars pour l'entreprise et 2 250 pour le conducteur[168]. Uber rĂ©plique en dĂ©clarant soutenir ses chauffeurs devant la justice et en crĂ©ant une pĂ©tition qui autorise son service dans la ville, qui recueille plus de 11 000 signatures[169].

Aux États-Unis, en Californie, la justice amĂ©ricaine avait validĂ© en 2015 le lancement d'un recours en nom collectif de conducteurs d'Uber pour obtenir le statut de salariĂ©. De plus elle avait fait passer une loi qui devait forcer la plateforme Ă  salarier ses chauffeurs. En novembre 2020, un rĂ©fĂ©rendum a remis en cause cette loi. Les conducteurs seront toujours considĂ©rĂ©s comme indĂ©pendants, mais devront recevoir des compensations[170]. En AoĂ»t 2021, le rĂ©fĂ©rendum californien concernant le statut des chauffeurs Uber est jugĂ© inconstitutionnel. La « proposition 22 », qui consacrait le travail rĂ©munĂ©rĂ© Ă  la tĂąche, est « inapplicable », Uber fera appel[171].

France

L'arrivée d'Uber à Paris s'inscrit dans un contexte de monopole historique des taxis (50 000 chauffeurs en France), doublé à Paris (18 000 chauffeurs en 2014) du poids de la G7.

Uber par le hélage électronique et la géolocalisation des clients contourne le droit de maraudage réservé aux taxis et provoque une rupture du modÚle économique du secteur

En 2008, la Commission Attali prĂ©voit la crĂ©ation de 8000 licences supplĂ©mentaires et la libĂ©ralisation des VTC. Suite Ă  l'opposition des chauffeurs de taxis, un accord est signĂ©, le 28 mai 2008, entre les taxis et la ministre de l’IntĂ©rieur, MichĂšle Alliot-Marie, annonçant une "augmentation du nombre de taxis qui passera de 15.000 Ă  20.000 d’ici Ă  2010", mais qui ne crĂ©Ă© que 1.700 taxis supplĂ©mentaires. Le prix de la licence (ou "plaque") de taxi explose, passant de 180.000 Ă  235.000 euros, et dĂ©passant en 2014 les 400.000 euros  Ă  Orly ou sur la CĂŽte d’Azur[172]. Le est cependant votĂ©e la loi mettant fin Ă  la notion de grande remise au profit de la rĂ©glementation exploitation de voitures de tourisme avec chauffeur. Simplifiant les rĂšgles sur la grande remise qui rĂ©glementent le transport haut de gamme, cette loi ouvre la voie aux voitures de tourisme avec chauffeur[47]. Le pouvoir lĂ©gislatif et le pouvoir exĂ©cutif tentent d'encadrer l'activitĂ© dite de « maraude Ă©lectronique », mais la sociĂ©tĂ© Uber s'est engagĂ©e dans un combat judiciaire visant Ă  contester cette nouvelle rĂ©glementation[173].

En dĂ©cembre 2013, le gouvernement français annonce l'instauration au d'un dĂ©lai de 15 minutes obligatoires entre la commande et la prise en charge de l'usager pour les VTC. La mesure doit entrer en application au . Le , l'AutoritĂ© de la concurrence rend un avis nĂ©gatif Ă  propos de ce dĂ©cret[174]. Quatre sociĂ©tĂ©s de VTC (Allocab, Le Cab, Chauffeur-privĂ© et Snapcar) saisissent le Conseil d'État. Le dĂ©cret est finalement suspendu en rĂ©fĂ©rĂ© en fĂ©vrier 2014 pour un problĂšme de distorsion de la concurrence. L'AutoritĂ© de la concurrence Ă©met un avis favorable aux VTC en janvier 2014, et qualifie la loi ThĂ©venoud d'« aveu d'Ă©chec concernant l'application efficace des mesures existantes pour lutter contre la maraude, et qui, sous couvert de rĂ©gulation concurrentielle, vise Ă  nouveau Ă  rĂ©gler un problĂšme de police ». Selon l’avis, « d'autres dispositifs de contrĂŽle seraient plus efficaces pour contrer la maraude illĂ©gale »[175].

En 2015, Uber en particulier est critiqué par les acteurs dits « traditionnels » comme les taxis. Ceux-ci reprochent notamment aux chauffeurs de VTC ne pas à avoir eu à s'endetter pour acheter des licences, soumises à la spéculation[120]. Des chauffeurs de taxi endettés reprochent aux conducteurs Uber de "faire du racolage" et en viennent aux mains[176].

Loi Thévenoud et réglementations postérieures

Face Ă  l'arrivĂ©e d'Uber et sur fond de rivalitĂ©s entre les VTC et les taxis, le dĂ©putĂ© ThĂ©venoud a fait une proposition de loi pour rĂ©guler le marchĂ© et contrer Uber[177]. Uber a critiquĂ© la conformitĂ© de cette loi Ă  la constitution via plusieurs questions prioritaires de constitutionnalitĂ©, dans des procĂ©dures commerciales ou administratives. Ainsi la Cour de cassation et le Conseil d'État ont renvoyĂ© trois QPC au Conseil constitutionnel sur le volet VTC, celui-ci a rendu sa dĂ©cision le 22 mai 2015 qui invalide partiellement cette loi et en limite la portĂ©e[178] - [179].

Le décret d'application de la loi Thévenoud parait le au Journal officiel. La principale obligation pour les chauffeurs est de justifier d'un certificat d'assurance pour le transport de personnes à titre onéreux[180] mais cette obligation n'entre en vigueur qu'au [181] et une formation à partir de 2016[182]

En juillet 2016, le gouvernement français propose d'allouer un budget annuel de 100 millions d'euros pour racheter les licences des taxis français et compenser ainsi l'impact du succĂšs des VTC et notamment d'Uber sur le marchĂ© des taxis[183].

Loi travail

La loi du 8 aoĂ»t 2016, dite « Loi Travail », crĂ©e un nouveau titre dans le code du travail qui porte sur « les travailleurs utilisant les plateformes de mise en relation par voie Ă©lectronique » (art. L. 7341-1). Elle s'applique Ă  Uber en tant qu'entreprise qui met en relation Ă  distance, par voie Ă©lectronique, des personnes en vue d’un service. Cette loi s’inscrit dans ce que l’on appelle couramment l’« uberisation » de l'Ă©conomie. Elle rend plus difficile la possibilitĂ© de recours pour les chauffeurs afin d'ĂȘtre requalifiĂ©s salariĂ©s d'Uber en s'appuyant sur l'ancien code du travail.

Le , la Cour de cassation a annoncé la requalification en contrat de travail de la relation contractuelle entre la société Uber et un de ses anciens chauffeurs. La Cour estime qu'il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la plateforme de mise en relation entre clients et chauffeurs de VTC et que le statut de travailleur indépendant du chauffeur est « fictif ». Un travail indépendant tient« à la possibilité de se constituer sa propre clientÚle, la liberté de fixer ses tarifs et la liberté de définir les conditions d'exécution de sa prestation de service »[184] - [185].

Le 20 janvier 2023, le Conseil des prud'hommes de Lyon a condamnĂ© la plateforme Uber Ă  verser 17 millions d'euros de dommages et intĂ©rĂȘts Ă  139 chauffeurs VTC[186].

Hongrie

Le , le Parlement hongrois autorise le blocage d'applications de transport entre particuliers[187]. Le , Uber quitte alors la Hongrie oĂč elle avait 1 200 chauffeurs et 150 000 clients. La Hongrie, oĂč le Premier ministre Viktor OrbĂĄn veillait Ă  ce que cette application soit interdite, devient ainsi le premier pays europĂ©en oĂč Uber cesse son activitĂ©[188].

Inde

En Inde, Uber est interdit dans la ville de New Delhi fin 2014 à la suite de l'arrestation d'un conducteur Uber pour avoir violé une passagÚre[189] - [190]. L'un des principaux cadres de l'entreprise s'était ensuite procuré le dossier médical de la victime afin de tenter de discréditer son témoignage[191].

Italie

L'entreprise Uber est interdite le par la justice italienne, pour cause de concurrence déloyale avec les taxis[192].

Pays-Bas

En septembre 2021, le tribunal d'Amsterdam juge que : « La relation juridique entre Uber et ces chauffeurs rĂ©pond Ă  toutes les caractĂ©ristiques d’un contrat de travail », ne sont pas des travailleurs indĂ©pendants, et sont couverts par la convention collective de travail pour les chauffeurs de taxi[193].

Royaume-Uni

Le , la justice anglaise condamne Uber à reconnaßtre ses chauffeurs comme salariés et non comme autoentrepreneurs[194]. Uber fait appel, mais le tribunal du travail de Londres confirme la décision en novembre 2017[195].

En octobre 2017, Uber perd sa licence Ă  Londres[196].

En novembre 2019, Uber se fait retirer Ă  nouveau son permis d’exercer Ă  Londres en raison du nombre important de chauffeurs non autorisĂ©s mais inscrits sur la plateforme[197].

Le 19 fĂ©vrier 2021, la Cour suprĂȘme du Royaume-Uni, rejetant le recours du gĂ©ant amĂ©ricain de rĂ©servation de voitures Uber, a rendu une dĂ©cision trĂšs attendue qui pourrait entraĂźner la remise en cause des modĂšles Ă©conomiques de secteurs de l'Ă©conomie touchĂ©s par l'"uberisation": les chauffeurs Uber sont bien des employĂ©s[170].

Le 17 mars 2021, Uber reconnaĂźt Ă  ses chauffeurs britanniques un statut de travailleur salariĂ©, l’ensemble de ses quelque 70 000 chauffeurs au Royaume-Uni bĂ©nĂ©ficieront d’un salaire minimum et de congĂ©s payĂ©s. Ils pourront cotiser Ă  un plan d’épargne-retraite, abondĂ© par leur employeur. C'est une premiĂšre mondiale. ils disposaient dĂ©jĂ  d'un accĂšs gratuit Ă  des assurances maladie, Ă  une indemnisations pour des congĂ©s parentaux[198].

Suisse

Le , l'État de GenĂšve dĂ©clare le service UberX opĂ©rĂ© sur GenĂšve illĂ©gal et somme la sociĂ©tĂ© d'arrĂȘter ses activitĂ©s sur le territoire cantonal[199] - [200]. La sociĂ©tĂ© annonce faire recours auprĂšs du tribunal administratif genevois contre cette dĂ©cision. Elle argue qu'elle ne possĂšde aucun vĂ©hicule et ne fait que mettre en relation des passagers et des chauffeurs et qu'elle n'est donc pas une sociĂ©tĂ© de transport. Or, pour effectuer ce type de prestation sur le territoire genevois, telle que la mise en relation, une concession de transport est nĂ©cessaire, ce que la sociĂ©tĂ© Uber refuse d'acquĂ©rir[201].

En août 2016, le syndicat Unia présente une étude qui établit que la relation entre Uber et ses chauffeurs est une relation employeur-employé et que la société doit par conséquent s'acquitter des cotisations aux assurances sociales. Unia invite les autorités à faire respecter les dispositions légales[202]. En mai 2019, le Tribunal des prud'hommes de Lausanne reconnait un licenciement injustifié à l'encontre d'un chauffeur Uber et admet, de ce fait, le statut de salarié des chauffeurs[203]. Dans cette affaire, Uber est condamné à verser au chauffeur les deux mois de salaire du congé légal, ainsi qu'un préjudice moral et les vacances auxquelles il aurait eu droit (soit en tout prÚs de 18'000 francs suisses)[204].

Le 3 juin 2022, le Tribunal fĂ©dĂ©ral confirme une dĂ©cision de la Cour de justice de GenĂšve d'octobre 2019, contre laquelle Uber avait fait recours, qui reconnait une relation employĂ©-employeur entre l’entreprise et ses chauffeurs et l'oblige donc en matiĂšre de protection sociale et de respect des conditions de travail de la branche. ConcrĂštement Uber doit cesser ses activitĂ©s Ă  partir du 4 juin Ă  minuit le temps de rĂ©gulariser ses employĂ©s avec effet rĂ©troactif jusque au jugement de 2019, elle doit mettre en place des contrats de travail, payer les vacances, le salaire minimum de la branche, la prĂ©voyance professionnelle et les cotisations sociales[205] - [206].

Turquie

Recep Tayyip Erdoğan indique qu'Uber c'est « terminĂ© ». Il profite de cette dĂ©claration pour montrer sa souverainetĂ© que l'Europe n'aurait pas : « Mais qu'est-ce que l'Europe pour moi ? Nous prendrons la dĂ©cision nous-mĂȘmes »[207].

Union européenne

En 2017, la Cour de justice de l'Union europĂ©enne a annoncĂ© dans une dĂ©cision rendue publique le 20 dĂ©cembre qu'Uber prĂ©sente un service de transport qui devrait ĂȘtre soumis aux rĂ©glementations imposĂ©es aux taxis[208].

En avril 2018, la justice europĂ©enne a indiquĂ© que les pays de l'Union europĂ©enne avaient le droit de supprimer des services comme UberPop sans ĂȘtre contraints d'en avertir Bruxelles.

Controverses

« La réputation de Uber est probablement l'une des pires au monde », selon le magazine Slate. Les nombreuses controverses relatives à la culture d'entreprise promue par le fondateur, Travis Kalanick, ont entraßné en 2017 sa démission et celle d'une partie de l'équipe dirigeante de la société californienne[209].

Controverses sur les comportements sexistes

À la suite du tĂ©moignage de Susan Fowler, ingĂ©nieure victime de harcĂšlement sexuel au sein de l'entreprise, qui accuse les dirigeants d'Uber de fermer les yeux sur ce type de dĂ©lit, une enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e. Cette enquĂȘte a donnĂ© lieu au rapport Holder, qui a mis en lumiĂšre des « problĂšmes de corruption » dans l'entreprise, des centaines d'infractions dans des bureaux d'Uber situĂ©s dans diffĂ©rentes rĂ©gions du monde, parmi lesquelles des cas d'agression sexuelle[209]. La culture Bro rĂ©pandue dans les milieux de la haute technologie est mise en cause par les commentateurs pour rendre compte des nombreux dysfonctionnements au sein de l'entreprise[209] - [210] - [211]. Selon une enquĂȘte de 2016, dans la Silicon Valley, haut lieu du dĂ©ploiement de la culture Bro, des faits de harcĂšlement sont rapportĂ©s, au moins une fois, par trois femmes salariĂ©es sur cinq[212].

Selon le New York Times, des supérieurs hiérarchiques de l'entreprise menacent physiquement des subordonnés dont les performances sont jugées trop faibles et peuvent leur adresser des propos homophobes injurieux[213].

La filiale française d'Uber a conçu en 2015, à Lyon, une campagne de publicité qui proposait des chauffeurs mannequins[212]. Accusé de sexisme, le groupe a dû renoncer à son opération promotionnelle[212].

En CorĂ©e du Sud, en 2014, une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e contre Uber, en rapport avec des comportements sexistes de ses dirigeants[214]. Le patron du groupe et plusieurs membres de son entourage « ont emmenĂ© toute l’équipe dans un bar Ă  karaokĂ© de SĂ©oul, rĂ©putĂ© pour permettre aux clients de choisir des “chanteuses” qui les accompagnent au micro puis chez eux »[214].

Controverses politiques aux États-Unis

En janvier 2017, une campagne de désinscription d'Uber, #DeleteUber (supprimez Uber), a été lancée sur Twitter pour protester contre le soutien opportuniste que Travis Kalanick avait accordé à un décret anti-immigration de Donald Trump[213]. Les chauffeurs de taxi ayant fait grÚve une heure en réaction contre le Muslim Ban promulgué par Donald Trump, Uber avait annoncé une baisse de ses tarifs pendant cette heure-là, ce qui avait été considéré comme une maniÚre de casser la grÚve[215].

D'autres mĂ©thodes agressives Ă  l'Ă©gard de concurrents ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence. Par exemple, « en 2013, des centaines d’employĂ©s d’Uber ont Ă©tĂ© chargĂ©s de noyer le service concurrent Lyft sous de fausses commandes pour rĂ©duire la disponibilitĂ© des chauffeurs de Lyft et perturber le service »[214].

Uber a fait face à des controverses [216] dans plusieurs villes du nord de l'Amérique[217], comme Washington DC[218], Chicago[219], Toronto[220], et New York[221] - [222].

Controverses politiques en France

Uber poursuit son dĂ©veloppement en France par influence sur les pouvoirs publics. Une trĂšs grande quantitĂ© de documents internes d’Uber Ă©crits entre 2013 et 2017 sont transmis et analysĂ©s en 2022 par The Guardian et ses partenaires du Consortium international des journalistes d'investigation[223].

L'enquĂȘte connue sous le nom Uber Files rĂ©vĂšle notamment comment entre 2014 et 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, rencontre Ă  plusieurs reprises le fondateur d'Uber, Travis Kalanick, ainsi que des lobbyistes de la sociĂ©tĂ© de VTC[224]. Il s'oppose Ă  d'autres membres du gouvernement en Ă©tant officieusement un partenaire d'Uber dans sa tentative de dĂ©rĂ©gulation du marchĂ©[225] - [226]. Il se bat pour assouplir la loi ThĂ©venoud censĂ©e rĂ©glementer l'activitĂ© des VTC en France. En Ă©change, il demande l'abandon d'UberPop, service d'Uber permettant Ă  n'importe qui de s'improviser chauffeur afin d’augmenter ses revenus[224] - [227]. DĂšs l'Ă©poque de la guerre entre les taxis et les VTC, Emmanuel Macron ne cache pas sa sympathie pour Uber et son modĂšle Ă©conomique Ă  mĂȘme de crĂ©er beaucoup d'emplois en particulier chez les personnes peu qualifiĂ©s en « dĂ©nouant certains verrous administratifs ou rĂ©glementaires »[228].

Mark MacGann est auditionnĂ© le 23 mars 2023 par la commission d’enquĂȘte parlementaire. Le lanceur d’alerte a livrĂ© un plaidoyer pour une rĂ©forme des rĂšgles sur le lobbying. Il a Ă©galement appelĂ© la France Ă  soutenir la directive europĂ©enne sur les travailleurs des plateformes. Il est revenu sur les tactiques utilisĂ©es par l’entreprise dans les annĂ©es 2010 pour contourner la loi sur le transport de personnes. Pour s'implanter face aux taxis, dit-il, celles-ci ont usĂ© de leur capital colosal, auprĂšs de fonds de capital-risque, et recouru au dumping[229].

Risques pour les chauffeurs

D'aprÚs l'European Transport Safety Council (ETSC), les travailleurs d'Uber, comme les travailleurs de plateformes se trouvent confrontés à des facteurs de risques routier, tels qu'une formation inadéquate, un modÚle de rémunération qui presse le conducteur d'aller plus vite, et de travailler malade, l'absence de supervision des conditions de sécurité du véhicule ou l'absence d'équipement de protection[230].

Optimisation fiscale

La sociĂ©tĂ© Uber utilise des montages financiers complexes afin de minimiser les impĂŽts dus Ă  travers le monde comme l'a montrĂ© plusieurs enquĂȘtes journalistiques.

Le Consortium international des journalistes d'investigation :

  • dans le cadre des Paradise Papers, rĂ©vĂšle que la sociĂ©tĂ© Uber utilise des montages internationaux complexes d'optimisation fiscale, notamment via les Pays-Bas[231] - [232].
  • par l'analyse des documents d'Uber Files, confirme que la sociĂ©tĂ© Uber a pratiquĂ© l'optimisation fiscale dans le monde entier grĂące aux Pays-Bas, en rĂ©percutant les taxes sur ses chauffeurs et leurs clients, en dĂ©tournant l'attention des autoritĂ©s vers la soumission aux impĂŽts de ses chauffeurs[233] - [234].

L’administration nĂ©erlandaise a favorisĂ© la sociĂ©tĂ© Uber en ralentissant la transmission d’informations vers cinq pays, dont la France, pour lui laisser le temps de « mettre ses affaires en ordre ». Abritant Uber B.V. structure de tĂȘte de Uber, bĂ©nĂ©ficiant aux Pays-Bas d’un accord fiscal spĂ©cial, dit « rescrit », Uber Ă©vite plusieurs prĂ©lĂšvements fiscaux, dont la TVA sur la commission prĂ©levĂ©e aux chauffeurs sur chacune de leurs courses, et l’impĂŽt sur ses bĂ©nĂ©fices - [235].

Lobbying et manipulations

Au début des années 2010, pour Uber respecter la lois semble une option parmi d'autres, les milliards levés lui permettent de conquérir de nouveaux marchés en opérant à perte et en poussant sa stratégie d'influence. Son assise financiÚre lui permet de payer les amendes infligées à la société ou à ces chauffeurs[236].

La multinationale s'appuie depuis 2015 sur un « conseil en politique publique », chargĂ© de dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts dans le monde entier, oĂč siĂšgent : Neelie Kroes, ancienne vice-prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne ; David Plouffe, directeur de campagne de Barack Obama en 2008 ; Melody Barnes, ancienne conseillĂšre Ă  la Maison Blanche ; Ray LaHood, ancien secrĂ©taire d’État amĂ©ricain aux transports ; Roberto Dañino, ancien premier ministre du PĂ©rou ; Allan Fels, ancien prĂ©sident de l’autoritĂ© australienne de la concurrence ; Adil Zainulbhai, prĂ©sident du Conseil de la qualitĂ© indien et Reema bint Bandar Al Saoud, princesse saoudienne[237].

L'enquĂȘte journalistique publiĂ©e en 2022, connue sous le nom Uber Files, rĂ©vĂšle l’ampleur du lobbying mis en place par Uber pour conquĂ©rir le monde entre 2013 et 2017. Durant cette pĂ©riode, le dĂ©veloppement d'Uber fait fi des rĂšglementations sociales et utilise une stratĂ©gie d'influence particuliĂšrement active[238].

Pour exercer son influence et faire modifier les rĂšglementations en sa faveur, Uber a fait dresser une liste de plus de 1 850 parties prenantes - fonctionnaires en exercice, anciens fonctionnaires, groupes de rĂ©flexion et groupes de citoyens - dans plus de 30 pays[238].

Union européenne

Uber est inscrit depuis 2014 au registre de transparence des reprĂ©sentants d'intĂ©rĂȘts auprĂšs de la Commission europĂ©enne, et dĂ©clare en 2019 pour cette activitĂ© des dĂ©penses annuelles d'un montant compris entre 800 000 et 900 000 euros[239].

Dans son rapport annuel consacrĂ© au lobbying, l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO) observe qu'« il suffit de creuser un peu plus et il devient Ă©vident que l’influence d’Uber Ă  Bruxelles est beaucoup plus importante que cela ». Ainsi, l’entreprise a obtenu au moins une cinquantaine de rendez-vous avec des membres de la Commission europĂ©enne entre 2014 et 2018, notamment sur la question du droit du travail. L’entreprise amĂ©ricaine est aussi membre de plusieurs groupes de lobbyistes bruxellois : BusinessEurope (le plus important lobby patronal europĂ©en), la chambre de commerce des États-Unis (AmCham), l’association de l’industrie du numĂ©rique Computer and Communications Industry Association et l’European Internet Forum[240].

En mai 2016, l'entreprise recrute Neelie Kroes, une haute-fonctionnaire europĂ©enne, ancienne commissaire europĂ©enne chargĂ©e de la concurrence, puis vice-prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne et commissaire europĂ©enne chargĂ©e de la stratĂ©gie numĂ©rique. Neelie Kroes siĂ©gera au sein de son « comitĂ© de conseil en politique publique ». Elle sera chargĂ©e de conseiller l’entreprise sur des questions de rĂ©gulation, de politiques publiques ou d’image[241].

L’ONG Corporate Europe Observatory indique qu'« en tant que commissaire au NumĂ©rique, Kroes a Ă©tĂ© une dĂ©fenseure ardente de l’entreprise Uber, Ă©crivant en avril 2014 qu’elle Ă©tait “indignĂ©e” par la dĂ©cision d’un tribunal de Bruxelles de bannir Uber de la ville, ajoutant qu’“Uber Ă©tait 100 % bienvenue Ă  Bruxelles et partout ailleurs” »[240].

Ce recrutement est perçu comme un pantouflage, fait de vendre au privĂ© une influence acquise dans le public, et soulĂšve des questions de conflit d'intĂ©rĂȘts[242].

France

En 2014, Uber est accusĂ©e de crĂ©er une nouvelle catĂ©gorie d’emplois sous-payĂ©s et sous-protĂ©gĂ©s. Afin d'amĂ©liorer son image, Uber rĂ©munĂšre les Ă©conomistes français Nicolas Bouzou, David Thesmar et Augustin Landier pour pousser un argumentaire favorable aux VTC au moyen d'Ă©tudes sur mesure et de prises de position dans les mĂ©dias[243].

En novembre et dĂ©cembre 2014, Uber monte une opĂ©ration de manipulation du dĂ©bat public au moment oĂč le tribunal de commerce de Paris devait se prononcer sur la lĂ©galitĂ© de son service UberPop. Pour ce faire Uber a recours aux services de la sociĂ©tĂ© iStrat, qui rĂ©dige des articles favorables Ă  l'entreprise et les fait publier sous de faux noms sur plusieurs mĂ©dias et sites internet d'information, dont le magazine Challenges, sous forme de tribune ou dans les espaces participatifs[244]. À la mĂȘme pĂ©riode, la sociĂ©tĂ© iStrat fait Ă©galement modifier la page consacrĂ©e Ă  Uber sur Wikipedia, ainsi que les pages Taxi en France et Taxis parisiens, dans un sens favorable Ă  l'entreprise[244].

En 2015, Uber recrute GrĂ©goire Kopp, conseiller du ministre des Transports du gouvernement français pour qu’il prenne la tĂȘte de la communication d’Uber France[240].

En 2016, à la suite de nombreux échanges entre la société Uber et Emmanuel Macron, des mesures souhaitées par les plateformes VTC sont adoptées par décret. Par exemple, les 250 heures de formation nécessaires pour devenir chauffeur que prévoyait la loi Thévenoud sont ramenées à 7 heures[245].

Sur l'annĂ©e 2018, Uber dĂ©clare Ă  la Haute AutoritĂ© pour la transparence de la vie publique exercer des activitĂ©s de lobbying en France pour un montant qui n'excĂšde pas 300 000 euros[246].

États-Unis

Selon le Center for Responsive Politics, les dĂ©penses de lobbying d'Uber aux États-Unis s'Ă©lĂšvent en 2019 Ă  2 360 000 dollars[247].

Attaques informatiques

Septembre 2014

En fĂ©vrier 2015, neuf mois aprĂšs une intrusion dans ses bases de donnĂ©es survenue le 13 mai 2014, Uber confirme et donne quelques dĂ©tails sur cette attaque qui aurait donnĂ© accĂšs aux informations de 50 000 conducteurs Uber. La sociĂ©tĂ© a portĂ© plainte contre X. A priori, les informations des clients d’Uber n'ont pas Ă©tĂ© compromises[248].

Pourtant Uber a nĂ©gociĂ© un accord Ă  l’amiable avec la Federal Trade Commission (FTC) pour avoir failli Ă  protĂ©ger ses utilisateurs lors de cette attaque en 2014.

Octobre 2016

Le prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral Khosrowshahi de la sociĂ©tĂ© depuis aoĂ»t 2017, rĂ©vĂšle le que les donnĂ©es de 57 millions de comptes ont Ă©tĂ© piratĂ©es en octobre 2016[249]. Les noms, les adresses Ă©lectroniques et numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone de plus 50 millions de clients ont Ă©tĂ© dĂ©robĂ©s, tandis que les noms et numĂ©ros de 7 millions de chauffeurs sont concernĂ©s, dont 600 000 permis de conduire des chauffeurs. NĂ©anmoins, d'aprĂšs les expertises internes, les historiques des trajets ainsi que les numĂ©ros de cartes et de comptes bancaires, les numĂ©ros de SĂ©curitĂ© sociale et les dates de naissance des utilisateurs n’auraient en revanche pas Ă©tĂ© volĂ©s[249]. En 2020, l’ancien chef de la sĂ©curitĂ© d’Uber est mis en examen par un tribunal de San Francisco pour avoir dissimulĂ© le piratage massif de donnĂ©es en 2016[250].

Par ailleurs, la sociĂ©tĂ© confirme les informations divulguĂ©es par Bloomberg qui indiquent qu'Uber aurait payĂ© 100 000 dollars les hackers, avec l'autorisation de l'ancien patron Travis Kalanick, un mois aprĂšs l'attaque afin qu’ils ne divulguent pas d'informations Ă  propos de ce piratage pendant un an et qu'ils suppriment les donnĂ©es volĂ©es[249].

L'attaque est réalisée grùce à dépÎt GitHub privé utilisé par les ingénieurs d'Uber. Grùce à cela, les attaquants ont récupéré les identifiants de connexion qui leur donnent accÚs à un compte Amazon Web Services et demandent une rançon à la société[251].

Le PDG signale avoir pris connaissance de cette attaque rĂ©cemment et que deux individus hors de l’entreprise sont responsables de ce piratage. Une enquĂȘte interne mĂšne au licenciement du directeur de la sĂ©curitĂ© informatique Joe Sullivan et d’un de ses adjoints[251]. La sociĂ©tĂ© a indiquĂ© que la sĂ©curitĂ© sera revu avec l’aide d’un ancien conseiller de la National Security Agency[249].

Plusieurs États se sont dits prĂȘts Ă  se saisir de cette annonce. Le procureur gĂ©nĂ©ral de l’État de New York, Eric Schneiderman, a rapidement annoncĂ© l’ouverture d’une enquĂȘte puisqu'en achetant le silence des hackers, la sociĂ©tĂ© Uber peut avoir enfreint plusieurs des lois amĂ©ricaines, qui imposent aux entreprises d’informer leurs utilisateurs si leurs donnĂ©es ont Ă©tĂ© compromises[251]. De plus, lors du marchĂ© rĂ©glĂ© avec les hackers, la sociĂ©tĂ© nĂ©gociait un accord avec la Federal Trade Commission pour avoir failli Ă  protĂ©ger ses utilisateurs lors d’une attaque en 2014. Le rĂ©gulateur amĂ©ricain avait dĂ©jĂ  Ă©pinglĂ© Uber Ă  de nombreuses reprises[249]. Un client a portĂ© plainte contre la sociĂ©tĂ© pour « nĂ©gligence » et souhaite monter un recours collectif[251]. En Europe, les autoritĂ©s chargĂ©es de la protection des donnĂ©es ont crĂ©Ă© un groupe de travail pour enquĂȘter sur le vol de donnĂ©es personnelles. Sous le patronage des Pays-Bas, le groupe de travail rĂ©unira la France, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Portugal, l'Allemagne et l'Angleterre[252].

Le 20 dĂ©cembre 2018, la CNIL annonce une sanction de 400 000 euros en raison d’une sĂ©curisation insuffisante des donnĂ©es des utilisateurs d’Uber. Cette faille de sĂ©curitĂ© avait permis en 2016 Ă  des pirates d’accĂ©der aux informations de 57 millions d’utilisateurs[253].

Septembre 2022

Dans la nuit du 15 au 16 septembre, un pirate isolé a réussi à se connecter au réseau informatique de Uber et à accéder à un trÚs grand nombre de ressources informatiques. Au nombre des ressources accédées, on peut citer le domaine Windows, la console Amazon Web Services, les machines virtuelles VMware ESXi, Google Workplace, les outils de cybersécurité SentinelOne, la messagerie interne Slack ainsi que de nombreuses bases de données. Le pirate a également eu accÚs au compte HackerOne de Uber (le gestionnaire de bug bounty) et a pu prendre connaissance de toutes les failles de sécurité de Uber, y compris celles qui n'avaient pas encore eu de réponse.

Le pirate, se faisant appeler Tea Pot, a annoncĂ© sur Slack par un message la compromission des ressources informatiques de Uber. InterrogĂ© par le New-York Times, le pirate revendique agir seul et ĂȘtre ĂągĂ© de 18 ans et avoir agit « pour le fun ». Aucune rançon n'a Ă©tĂ© demandĂ©e et les donnĂ©es accĂ©dĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© publiĂ©es ni revendues[254] - [255] - [256].

Dans la culture populaire

La série télévisée américaine d'anthologie Super Pumped consacre sa premiÚre saison, intitulée The Battle for Uber, à Uber.

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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