Didi Chuxing
Didi Chuxing (en chinois : 滴滴出行), précédemment nommée Didi Kuaidi (en chinois : 滴滴快的), est une entreprise technologique chinoise proposant un service de véhicules de tourisme avec chauffeur sur application mobile.
Didi Chuxing | |
Création | |
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Fondateurs | Cheng Wei (en) |
Forme juridique | Société de capitaux |
Siège social | Pékin |
Direction | Cheng Wei (en) (depuis ) |
Actionnaires | Didi Chuxing (Beijing) Network Platform Technology (d) (+100 pourcent (unité non prise en charge)) |
Activité | Secteur des transports (en) |
Produits | VĂ©hicule de transport avec chauffeur |
Site web | www.didiglobal.com |
Histoire
Didi Chuxing est issue de la fusion entre 2015 de Didi Dache et de Kuaidi Dache, respectivement soutenues par Tencent et Alibaba Group[1]. La société est présidée par Jean Liu, fille de l'homme d'affaires chinois, Liu Chuanzhi, fondateur de Lenovo[2].
Pour 2018, elle a une perte d'exploitation équivalent à 1,6 milliard de dollars américains[3].
Investissements Ă©trangers
En , la société américaine Apple investit un milliard de dollars dans Didi[4].
En août 2016, Uber fusionne ses activités en Chine avec Didi Chuxing, prenant ainsi une participation de 20 % dans ce dernier. Cette opération fait suite à l'adoption d'une règlementation chinoise qui autorise formellement les entreprises de VTC et assimilés, mais seulement si elles sont bénéficiaires[5] - [6].
Marché chinois
En 2017, Didi Chuxing affirme contrôler 90 % du marché des VTC en Chine[7]. En février 2018, Didi Chuxing lance sa plateforme de partage de voitures électriques en Chine et signe avec 12 constructeurs automobiles comme partenaires[8] - [9].
DĂ©veloppement Ă l'international
Europe et Afrique
En 2017, Didi Chuxing conclut un accord avec l'Estonien Taxify, lui permettant ainsi de toucher le marché européen et certains pays africains[7].
Asie
En 2015, Didi investit dans l'entreprise indienne de réservation de taxis Ola[7].
En février 2018, SoftBank Group et Didi Chuxing annoncent nouer un partenariat pour développer des services de réservation sur le marché japonais des taxis[10].
Amériques
En 2015, Didi prend des parts dans Lyft, principal concurrent d'Uber aux États-Unis. L'entreprise investit également dans la recherche sur l'intelligence artificielle dans la Silicon Valley dans le but de développer ses propres technologies de voitures autonomes[7].
En 2017, Didi annonce un investissement de 100 millions de dollars dans l'entreprise de VTC brésilienne "99"[7]. En janvier 2018, Didi annonce l'acquisition d'une participation majoritaire dans l'entreprise brésilienne 99 pour un montant non dévoilé[11].
Notes et références
- China taxi apps Didi Dache and Kuaidi Dache announce $6 billion tie-up, Gerry Shih, Reuters, 14 février 2016
- (en-US) « Jean Liu », Fortune,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Bertrand Hartemann, « Chine : Luckin Coffee ou le mythe de la croissance exponentielle », sur https://asialyst.com/, (consulté le ).
- Catherine Shu, « Apple invests $1B in Didi Chuxing, China’s largest ride-hailing app », TechCrunch, 13 mai 2016.
- Uber abandonne la Chine au leader local Didi, Simon Leplâtre, Le Monde, 1er août 2016
- After bruising China battle, Uber cedes to rival Didi, Heather Somerville et Denny Thomas, Reuters, 1er août 2016
- Rédaction AE, « VTC: Didi, le "Uber chinois", met une roue en Europe - Algerie Eco », Algerie Eco,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Gredy Raffin, Renault-Nissan-Mitsubishi rejoint la plateforme de DiDi Chuxing, www.journalauto.com, 7 février 2018 (consulté le 20 février 2018)
- (en) Charles Clover, Sherry Fei Ju, China’s Didi Chuxing signs deal with 12 car groups, www.ft.com, 7 février 2018 (consulté le 20 février 2018)
- « SoftBank s'associe au chinois Didi Chuxing », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « China's Didi Chuxing buys control of Brazil's 99 ride-hailing app », sur Reuters,