Augustin Landier

Il est classé 49^e au concours d'entrée de l'ENS (S1994)[1]. Il suit des études de mathématiques et est agrégé de mathématiques en 1995. Il suit parallèlement des études de philosophie, et obtient un DEA en philosophie de l'Université Paris I en 1996.

Il poursuit des études d'économie et obtient un DEA en économie de l'EHESS en 1998, puis un PhD en sciences économiques au MIT en 2002[2].

Il devient professeur assistant en finance d'entreprise à l'université de Chicago l'année de l'obtention de son doctorat, puis à l'université de New York en 2004, et ce jusqu'en 2009[3]. Il devient à cette date chercheur en résidence (residence scholar) au FMI[3].

Il devient en 2010 professeur des Universités et est rattaché à l'université Toulouse-I-Capitole[4]. Il est parallèlement membre junior de l'Institut universitaire de France[5].

À partir de 2017, il est professeur de finance à HEC Paris[6].

Le 14 septembre 2010 il est nommé membre du Conseil d'analyse économique[7] - [8], fonction qui cesse en novembre 2012.

Il est nommé membre du Conseil économique pour le développement durable le 27 septembre 2011[9].

Outre ses recherches universitaires, il écrit régulièrement dans Les Échos et sur Telos[10].

Il n'a pas prévu la crise des subprimes puisqu'en 2007, il considère que « le danger d'une explosion financière, et donc le besoin de régulation, n'est peut-être pas si grand qu'on ne le pense », les hedge funds comme la titrisation réduisant selon lui fortement les mécanismes conduisant à un effondrement boursier[11].

En 2007, il déclare qu’il faut lutter contre l’opacité des banques[12].

En 2011, il souligne avec David Thesmar l’importance de recapitaliser les banques européennes[13].

Il affirme en 2006 avec Xavier Gabaix que la hausse moyenne des salaires managériaux résulte d’une hausse de la taille des grandes entreprises et non d’un problème général de gouvernance[14].

En 2012, il souligne dans un rapport du CAE l’importance de créer en France un dispositif d’action collective pour protéger le consommateur[15].

En 2015, il s'oppose à l'existence de la Bpifrance, la considérant comme une ingérence de l’État sur le marché. Il considère toutefois que l'État peut financer les études de faisabilité pour les petits projets à la place des banques[16]

• Avec David Thesmar, 2007, Le Grand méchant marché, éd. Flammarion (ISBN 978-2082-10593-4)
• Avec Vinay B. Nair, 2008, Investing for Change: Profit from Responsible Investment, ed. Oxford University Press (ISBN 978-0195370140)
• Avec David Thesmar, 2010, La Société translucide, éd. Fayard (ISBN 2213654956)
• Avec David Thesmar, 2013, Dix idées qui coulent la France, éd. Flammarion
• Avec David Thesmar, 2022, Le prix de nos valeurs : Quand nos idéaux se heurtent à nos désirs matériels, éd Flammarion, (ISBN 978-2080256676)

• Why has CEO Pay Increased so Much? (avec Xavier Gabaix) Quarterly Journal of Economics, vol. 123(1), 2008, p. 49-100.
• Tradeoffs in Staying Close : Geographic Dispersion and Corporate Decision-Making (avec Vinay Nair et Julie Wulf), Review of Financial Studies, 2008.
• Financial Contracting avec Optimistic Entrepreneurs: Theory and Evidence (avec David Thesmar), Review of Financial Studies, Volume 22, Number 1, 2 January 2009, p. 117-150(34).
• The Perverse Effects of Partial Labor Market Reform: Fixed Duration Contracts in France? (avec Olivier Blanchard, Economic Journal 2002).
• Investissement Socialement Responsable: une Approche Efficace et Rentable (avec Vinay B. Nair), En Temps Réel, cahier n^o 34, juin 2008, 23 pp.
• Investigating the Origins of Capitalism-Aversion (avec David Thesmar et Mathias Thoenig), Economic Policy, 2008.
• Intelligence Collective et Action Publique (avec David Thesmar), Revue Commentaire, Automne 2010, Volume 33/Numéro 131.