Uber Files
Les Uber Files sont plus de 124 000 documents confidentiels rĂ©vĂ©lant comment lâentreprise amĂ©ricaine Uber, lorsque la multinationale Ă©tait dirigĂ©e par Travis Kalanick, a implantĂ© son activitĂ© dans de nombreux pays et tentĂ© de faire changer la lĂ©gislation Ă son avantage en menant une stratĂ©gie d'influence auprĂšs et Ă l'aide de personnalitĂ©s politiques de premier plan[1].
Uber Files
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Publication | |
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Ancienneté des documents | 2013 à 2017 |
Ăditeurs clĂ©s | The Guardian, Consortium international des journalistes d'investigation |
Objet | Lobbying |
Personnes et entités impliquées | Travis Kalanick, Emmanuel Macron, Neelie Kroes |
Site web | site web |
L'enquĂȘte journalistique est lancĂ©e Ă partir de ces documents par le Consortium international des journalistes d'investigation et ses partenaires. Elle est publiĂ©e dans des mĂ©dias amĂ©ricains et europĂ©ens Ă partir du .
Ampleur et source
La fuite d'information rassemble 18 giga-octets de données[2]. Ces données contiennent 124 000 documents, dont 83 000 emails, des documents PowerPoint et des messages échangés via SMS sur WhatsApp[3] - [4] - . Ces données concernent une période comprise entre 2013 et 2017[3].
L'identitĂ© du lanceur d'alerte, qui a transmis les documents aux mĂ©dias, est rĂ©vĂ©lĂ©e le 11 juillet 2022 : il s'agit de Mark MacGann, ancien responsable du lobbying dâUber pour lâEurope de lâOuest, lâAfrique et le Moyen-Orient[5] - [6]: « Ce dont jâessayais de convaincre les gouvernements, les ministres, les prĂ©sidents et les chauffeurs se trouve ĂȘtre vraiment affreux, injuste et mensonger », explique-t-il pour justifier sa dĂ©cision[7]. Mark MacGann a quittĂ© l'entreprise en 2016 dans des conditions conflictuelles, et contacte les journalistes du Guardian en dĂ©cembre 2021.
EnquĂȘte journalistique
Les dossiers d'Uber sont transmis au journal The Guardian, puis analysĂ©s et partagĂ©s par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et par 42 autres mĂ©dias avant d'ĂȘtre relayĂ©s par ces mĂ©dias le 10 juillet 2022[8].
Mis en cause par Uber aprĂšs les rĂ©vĂ©lations, Mark MacGann, Ă l'origine de la fuite de donnĂ©es, explique qu'il n'a « placĂ© aucune limite Ă lâutilisation que les journalistes pouvaient faire des donnĂ©es transmises (âŠ). Ces donnĂ©es parlent pour elles-mĂȘmes »[5].
Pays ciblés
Uber par la réservation géolocalisée sur application mobile des services d'un chauffeur de voiture dédiée pour effectuer un déplacement, innove grace au hélage électronique et à la géolocalisation des clients. Elle contourne le droit de maraudage réservé aux taxis et provoque une rupture du modÚle économique du secteur.
L'enquĂȘte journalistique, publiĂ©e en 2022, rĂ©vĂšle lâampleur du lobbying mis en place par Uber pour « conquĂ©rir le monde » entre 2013 et 2017. Durant cette pĂ©riode, le dĂ©veloppement d'Uber fait fi des rĂšglementations sociales et utilise une stratĂ©gie d'influence particuliĂšrement active dans plus de 30 pays. Pour essayer de faire modifier les rĂšglementations en sa faveur, Uber a fait dresser une liste de plus de 1 850 « parties prenantes » â fonctionnaires en exercice, anciens fonctionnaires, groupes de rĂ©flexion et groupes de citoyens â qui pourraient faire l'objet de son attention[9].
Afrique du Sud
Les dossiers rĂ©vĂšlent qu'aprĂšs avoir expliquĂ© que les paiements par espĂšces pour les taxis devaient ĂȘtre interdits en Afrique du Sud pour des raisons de sĂ©curitĂ©, Uber autorise ses chauffeurs Ă accepter les espĂšces[4]. MalgrĂ© une recrudescence des violences et vols Ă leur Ă©gard, Uber diminue leur rĂ©munĂ©ration[9].
Belgique
Lâex-ministre bruxellois de la MobilitĂ© de 2014 Ă 2019, Pascal Smet (Vooruit), Ă©tait particuliĂšrement proche d'Uber. Son ministĂšre a du Ă©laborer un cadre lĂ©gal pour les "nouveaux services de transport". Uber aurait reçu les grandes lignes du projet de rĂ©forme avant quâil ne soit rendu public. Une dizaine de contacts ont eu lieu entre Uber et le cabinet du ministĂšre[10] - [11].
L'ancien dĂ©putĂ© bruxellois, prĂ©sident de la Commission MobilitĂ© du Parlement bruxellois et actuel bourgmestre d'Uccle, Boris DilliĂšs (MR), est considĂ©rĂ© comme « le petit prĂ©fĂ©rĂ© dâUber » selon le journal Le Soir et comme le « meilleur alliĂ© politique en Belgique » selon Uber. Il a, selon les rĂ©vĂ©lations, favorisĂ© les contacts entre Uber et le cabinet de l'ancien Premier ministre Charles Michel (MR)[12]
Canada
Lâentreprise a embauchĂ© d'anciens fonctionnaires et personnels politiques au Canada.
Adam Blinick, directeur principal des politiques publiques et des communications d'Uber en 2022, été embauché par Uber moins d'un an aprÚs avoir quitté le gouvernement de Stephen Harper en tant que chef de cabinet adjoint et directeur des politiques du ministre de la Sécurité publique[13].
Jean-Christophe de Le Rue a été directeur des communications du ministre fédéral de la Sécurité publique de 2013 à 2015 avant de rejoindre Uber en tant qu'associé principal en communication[13].
Ătats-Unis
Aux Ătats-Unis, parmi les personnes sous influence ou influenceurs dâUber, on trouve d'anciens collaborateurs de Barack Obama, dont Jim Messina (en) et David Plouffe[9].
Du cÎté républicain, on trouve comme influenceur Brian Worth, ancien assistant de Kevin McCarthy, qui fut leader républicain de la Chambre des représentants en 2014[9].
En mai 2022, les actionnaires d'Uber ont voté contre une proposition qui aurait obligé l'entreprise à divulguer ses activités et ses dépenses de lobbying[9].
France
En France, la loi ThĂ©venoud rĂ©glemente lâactivitĂ© des VTC[14]. Le dĂ©cret d'application de la loi ThĂ©venoud parait le 30 dĂ©cembre 2014 au Journal officiel. Cette loi a Ă©tĂ© assouplie par dĂ©crets d'application et autres lois de libĂ©ralisation[15].
Les documents révÚlent qu'à partir de 2014, divers économistes réputés, parmi lesquels Nicolas Bouzou et Augustin Landier, ont été rémunérés par Uber pour réaliser des études académiques validant le modÚle économique d'Uber auprÚs des décideurs politiques[16].
Des investisseurs comme Xavier Niel et Bernard Arnault sont Ă©galement approchĂ©s pour leur pouvoir d'influence. « Nous n'avons pas besoin de leur argent en soi. Mais ils pourraient ĂȘtre des alliĂ©s utiles pour gagner la France », rĂ©sume Pierre-Dimitri Gore-Coty, le directeur gĂ©nĂ©ral du groupe Uber en Europe de lâOuest, dans un courriel[9].
Le , le nouveau ministre du numĂ©rique Jean-NoĂ«l Barrot est dĂ©chargĂ© par dĂ©cret des dossiers concernant Uber, sa sĆur occupant le poste de directrice de la communication de cette entreprise pour la France et lâEurope de lâOuest[17] - [18].
Emmanuel Macron
De 2014 Ă 2016, Emmanuel Macron est ministre de l'Ăconomie dans le gouvernement Manuel Valls. Il est alors clairement identifiĂ© par les dirigeants d'Uber comme un alliĂ© solide de l'entreprise qui peut faire accepter le modĂšle Ă©conomique d'Uber en France et assouplir le cadre juridique Ă son avantage[19].
Emmanuel Macron rencontre Ă plusieurs reprises le fondateur d'Uber, Travis Kalanick, ainsi que des lobbyistes de la sociĂ©tĂ© de VTC[20]. Il s'oppose Ă d'autres membres du gouvernement en Ă©tant officieusement un partenaire d'Uber dans sa tentative de dĂ©rĂ©gulation du marchĂ©[21]. Il se bat pour assouplir la loi ThĂ©venoud censĂ©e rĂ©glementer l'activitĂ© des VTC en France en mettant fin Ă la guerre entre les taxis et les VTC. En Ă©change, il demande l'abandon d'UberPop, service d'Uber permettant Ă n'importe qui de s'improviser chauffeur afin dâaugmenter ses revenus[20] - [22].
Pour sa premiÚre campagne présidentielle, en 2016-2017, Emmanuel Macron a reçu le soutien de trÚs nombreux défenseurs du modÚle promu par la start-up Uber, y compris de la part de son ancien lobbyiste en chef en Europe[23].
Pays-Bas
Lâadministration nĂ©erlandaise a favorisĂ© la sociĂ©tĂ© Uber en ralentissant la transmission dâinformations vers cinq pays, dont la France, pour lui laisser le temps de « mettre ses affaires en ordre ». Abritant Uber B.V., structure de tĂȘte d'Uber, bĂ©nĂ©ficiant aux Pays-Bas dâun accord fiscal spĂ©cial, dit « rescrit », Uber Ă©vite plusieurs prĂ©lĂšvements fiscaux, dont la TVA sur la commission prĂ©levĂ©e aux chauffeurs sur chacune de leurs courses, et lâimpĂŽt sur ses bĂ©nĂ©fices[24].
Ancienne commissaire europĂ©enne notamment chargĂ©e d'encadrer la sociĂ©tĂ© Uber, la NĂ©erlandaise Neelie Kroes est embauchĂ©e par l'entreprise alors que les clauses Ă©thiques qui la concernent auraient dĂ» l'en empĂȘcher[2]. Elle commence discrĂštement son activitĂ© de lobbying pour Uber en 2015 avant de rejoindre officiellement l'entreprise un an plus tard, en mai 2016[25]. Or, en quittant son poste de commissaire europĂ©enne en novembre 2014, elle avait obligation de respecter une pĂ©riode de rĂ©serve pendant dix-huit mois[26]. En octobre 2015, elle avait d'ailleurs Ă©mis le souhait Ă la Commission europĂ©enne de travailler pour Uber. Le comitĂ© dâĂ©thique indĂ©pendant de la Commission europĂ©enne avait alors refusĂ©[27].
Royaume-Uni
Les « Uber Files » rĂ©vĂšlent que le plan pour tenter dâinfluencer le maire de Londres, Boris Johnson, est Ă©tabli dĂšs 2014 : « Nous avons besoin de relayer une image plus positive dâUber auprĂšs de Boris, par des gens en qui il a confiance et quâil respecte. » Les cibles : des conservateurs, des conseillers du premier ministre et le rĂ©gulateur, Transport for London (TfL)[28].
Procédés utilisés
Uber, pilotĂ© par Travis Kalanick, installe ses services sans Ă©gard pour les lĂ©gislations locales et ne nĂ©gocie avec les autoritĂ©s publiques quâune fois le service trĂšs implantĂ© et populaire, rendant plus difficile son interdiction[29].
En novembre et dĂ©cembre 2014, Uber tente d'influencer le dĂ©bat public en sa faveur. Uber a recours aux services de la sociĂ©tĂ© iStrat qui rĂ©dige des articles favorables Ă l'entreprise et les fait publier sous de faux noms sur plusieurs mĂ©dias et sites internet d'information, sous forme de tribune ou dans les espaces participatifs[30] Ă la mĂȘme pĂ©riode, la sociĂ©tĂ© iStrat fait Ă©galement modifier la page consacrĂ©e Ă Uber sur Wikipedia, ainsi que les pages Taxi en France et Taxis parisiens, dans un sens favorable Ă l'entreprise[30].
Uber investit d'importantes sommes dans le lobbying, ce budget atteignant 90 millions de dollars en 2016[8].
Lors de perquisitions, la société américaine utilise en Belgique, en France, en Hongrie, en Inde, aux Pays-Bas et en Roumanie, le « kill switch », manipulation qui permet de déconnecter les ordinateurs de ses serveurs, rendant impossible aux autorités l'accÚs aux documents de l'entreprise[8] - [31].
Selon un courriel interne datant de 2015, rĂ©digĂ© par un directeur juridique d'Uber en Europe, l'entreprise Ă©tait particuliĂšrement prĂ©occupĂ©e par le fait que les autoritĂ©s pourraient avoir accĂšs Ă sa liste de chauffeurs facilitant les possibilitĂ©s d'enquĂȘte pour le fisc, pour les autoritĂ©s et pour la police[13].
Afin de leurrer les autoritĂ©s et Ă©viter que leurs chauffeurs soient interpellĂ©s dans les pays oĂč le service n'est pas reconnu lĂ©galement, Uber modifie son application pour prĂ©senter une fausse version aux yeux de structures identifiĂ©es comme officielles. Les voitures demandĂ©es n'existent pas et n'arrivent jamais Ă destination lorsqu'elles sont commandĂ©es depuis ces institutions[8].
Les documents révÚlent qu'Uber a pratiqué l'optimisation fiscale dans le monde entier grùce aux Pays-Bas, en répercutant les taxes sur ses chauffeurs et leurs clients, en détournant l'attention des autorités vers la soumission aux impÎts de ses chauffeurs[32] - [33].
RĂ©actions
En France, l'opposition Ă Emmanuel Macron, rĂ©Ă©lu prĂ©sident en 2022, rĂ©agit vivement. Le dĂ©putĂ© Ă©cologiste AurĂ©lien TachĂ© parle de « scandale dâĂtat » et Alexis CorbiĂšre (LFI) souhaite lâouverture dâune commission dâenquĂȘte parlementaire[34].
Au contraire, la prĂ©sidente du groupe parlementaire des dĂ©putĂ©s Renaissance, Aurore BergĂ©, s'Ă©tonne d'« un pays qui sâoffusque quâun ministre de lâĂconomie reçoive des chefs dâentreprise », estimant qu'Emmanuel Macron « faisait son travail, [pour] faire en sorte que des entreprises sâimplantent en France » [34]. Lorsque lâex-secrĂ©taire d'Ătat au numĂ©rique CĂ©dric O remarque qu'« on peine Ă voir ce qui est rĂ©prĂ©hensible », Olivier Tesquet de TĂ©lĂ©rama objecte que la non-inscription des rencontres entre Uber et Emmanuel Macron Ă lâagenda du ministre a « entravĂ© de fait la transparence de lâaction publique »[35].
RĂ©agissant Ă l'enquĂȘte en juillet 2022, le prĂ©sident Emmanuel Macron s'est dĂ©clarĂ© fier d'avoir soutenu Uber qui a permis la crĂ©ation de beaucoup d'emplois en particulier pour des personnes peu qualifiĂ©es en « dĂ©nouant certains verrous administratifs ou rĂ©glementaires »[36] - [37] - [38] - [39].
Le syndicat de taxis UNT (Union nationale des taxis) annonce, le 20 juillet 2022, qu'il va dĂ©poser plainte contre Emmanuel Macron, pour trafic d'influence et prise illĂ©gale d'intĂ©rĂȘt[40].
Mark MacGann est auditionnĂ© le 23 mars 2023 par la commission dâenquĂȘte parlementaire. Le lanceur dâalerte a livrĂ© un plaidoyer pour une rĂ©forme des rĂšgles sur le lobbying. Il a Ă©galement appelĂ© la France Ă soutenir la directive europĂ©enne sur les travailleurs des plateformes. Il est revenu sur les tactiques utilisĂ©es par lâentreprise dans les annĂ©es 2010 pour contourner la loi sur le transport de personnes. De plus pour s'implanter face aux taxis, « armĂ© des milliards de dollars [levĂ©s auprĂšs de fonds de capital-risque], vous pouvez proposer des courses Ă des prix incroyables, dĂ©corrĂ©lĂ©s de toute rĂ©alitĂ© Ă©conomique â on appelle ça le dumping »[41].
Références
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- (en-US) Nicole Sadek, « Ex-Uber lobbyist Mark MacGann comes forward as source of the Uber Files - ICIJ » , sur Consortium international des journalistes d'investigation, (consulté le )
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- (en-US) Sydney P. Freedberg, Nicole Sadek, Brenda Medina, Agustin Armendariz et Karrie Kehoe, « How Uber won access to world leaders, deceived investigators and exploited violence against its drivers in battle for global dominance », Consortium international des journalistes d'investigation,â (lire en ligne)
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- « Le ministre dĂ©lĂ©guĂ© au numĂ©rique Ă©cartĂ© des sujets liĂ©s Ă Uber car la directrice de la communication pour la France est sa sĆur », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le )
- (en) Jon Henley et Harry Davies, « Emmanuel Macron secretly aided Uber lobbying drive in France, leak reveals », The Guardian,â (lire en ligne)
- ENQUETE - Comment Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, a passé un "deal" avec la société Uber, francebleu.fr, 10 juillet 2022
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- Damien Leloup, « Uber Files » : qui est vraiment Travis Kalanick, le patron qui voulait « ubériser » le monde », sur LeMonde.fr, (consulté le )
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- « « Uber Files » : du « scandale dâEtat » Ă la menace dâune commission dâenquĂȘte, les oppositions critiques du soutien dâEmmanuel Macron au groupe amĂ©ricain », LeMonde.fr, (consultĂ© le ).
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- « Macron et Uber : trois questions pour comprendre la controverse », Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Angelique Chrisafis, « Emmanuel Macron âproudâ of supporting Uberâs lobbying drive in France » , sur The Guardian, (consultĂ© le )
- Claire Gatinois, « « Uber Files » : Emmanuel Macron assume son implication dans le dĂ©veloppement dâUber en France » , Le Monde, (consultĂ© le )
- « Emmanuel Macron sur les « Uber Files » : « Je nâai pas un tempĂ©rament Ă ĂȘtre sous influence » », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le )
- Cyril Doumergue, « Uber files : le syndicat de taxis UNT porte plainte contre Emmanuel Macron », sur LaDepeche.fr, (consulté le )
- « « Uber Files » : les « dĂ©faillances systĂ©miques » du lobbying en France dĂ©noncĂ©es par le lanceur dâalerte », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- [vidĂ©o] Ădouard Perrin avec Radio France, BBC, ICIJ, « Uber Files », sur france.tv, , durĂ©e : 22 min.
- [vidĂ©o] « Nous avons vendu un mensonge Ă tout le monde » : lâinterview vidĂ©o de Mark MacGann, le lanceur dâalerte des « Uber Files », sur LeMonde.fr, , durĂ©e : 6 min 14 s.