Transports dans l'Essonne
Les transports dans le département français de l'Essonne sont fortement marqués par la proximité de Paris dont l'aire urbaine englobe la totalité du département. De grandes infrastructures de transport ayant Paris pour origine ou fin traversent le département (autoroutes A6 et A10, lignes ferroviaires de Paris-Gare de Lyon à Marseille-Saint-Charles et de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, LGV Atlantique…), et accueillent pour la plupart un trafic à la fois régional et de longue distance. Le département bénéficie toutefois dans sa partie nord d'infrastructures transversales plus développées que d'autres départements de la grande couronne parisienne, avec la Francilienne et la ligne de la grande ceinture de Paris. Le département accueille également une partie de l'aéroport de Paris-Orly, deuxième de France. Comme dans le reste de la région, Île-de-France Mobilités organise dans l'Essonne des services de transport ferroviaire et routier.
Autoroutes | 68 km[1] | A6 A6a A6b A10 A86 A106 A126 |
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Routes nationales | 73 km[1] | N 6 N 104 N 118 N 191 N 337 N 446 N 449 |
R.D. et V.C. | 6 040 km[1] |
Principales gares de voyageurs | Juvisy, Massy - Palaiseau, Évry-Courcouronnes, Corbeil-Essonnes, Savigny-sur-Orge, Grigny-Centre, Brétigny, Vigneux-sur-Seine, Brunoy |
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Services voyageurs |
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Principaux ports | Évry-Courcouronnes, Corbeil-Essonnes |
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Aéroports | Paris-Orly |
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Réseaux de transport en commun |
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Transport routier
Infrastructures routières
Le réseau routier de l'Essonne est en grande partie organisé autour des autoroutes jumelles A6a et A6b, qui, en traversant le Val-de-Marne sur un total de douze voies de circulation, constituent pour la plus grande partie de l'Essonne le principal accès à Paris. Lors de leur entrée dans le département, ces autoroutes donnent naissance à trois des quatre principaux axes radiaux du département :
- l'autoroute A6, qui dessert la vallée de l'Orge (Savigny, Épinay, Sainte-Geneviève-des-Bois…), les deux communes les plus peuplées du département (Évry-Courcouronnes et Corbeil-Essonnes), puis se dirige vers le sud de la Seine-et-Marne et le sud-est de la France ;
- l'autoroute A10, qui dessert l'agglomération de Massy-Palaiseau, Les Ulis et la vallée de l'Yvette, Dourdan, puis se sépare juste après la sortie du département en deux axes autoroutiers se dirigeant vers l'ouest et le sud-ouest de la France ;
- la route nationale 20, un peu moins importante que les deux premiers, relie à 2x2 voies Paris à Arpajon, Étampes et Angerville.
Le quatrième grand axe radial du département, le seul à n'être pas issu du tronc commun des autoroutes A6a et A6b, est la route nationale 118, qui relie l'ouest parisien à l'autoroute A10 par la vallée de la Bièvre et Orsay.
Deux axes transversaux traversent le nord du département :
- l'autoroute A86, qui forme une boucle autour de la première couronne parisienne, ne passe que brièvement dans le département mais irrigue par ses échangeurs les communes situées à l'extrême nord de l'Essonne ;
- la Francilienne ou route nationale 104, voie rapide qui passe notamment par Corbeil-Essonnes, Évry-Courcouronnes et Brétigny-sur-Orge, forme une seconde boucle autour de Paris, inachevée à l'ouest.
Identifiant | Origine | Principales communes et sites desservis dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A6 | Autoroutes A6a et A6b à Wissous | Chilly-Mazarin, Savigny-sur-Orge, Grigny, Évry-Courcouronnes, Corbeil-Essonnes, Le Coudray-Montceaux | Dardilly près de Lyon | Autoroute non concédée et gratuite dans le département, à 2x3 voies. |
Autoroute A6a | Boulevard périphérique de Paris à Paris, près de la porte d'Orléans | Autoroutes A6 et A10 à Wissous | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x3 voies, jumelée avec la suivante sur la quasi-totalité de son parcours. | |
Autoroute A6b | Boulevard périphérique de Paris à Paris, près de la porte d'Italie | Autoroutes A6 et A10 à Wissous | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x3 voies, jumelée avec la précédente sur la quasi-totalité de son parcours. | |
Autoroute A10 | Autoroutes A6a et A6b à Wissous | Longjumeau, Massy, Palaiseau, Les Ulis, Briis-sous-Forges, Dourdan | Bordeaux | Autoroute gratuite à 2x2 ou 2x3 voies selon les sections jusqu'à la RN 104 ; autoroute concédée et payante à 2x4 voies au-delà. |
Autoroute A86 | (depuis Bobigny et Créteil) | Verrières-le-Buisson | (vers Versailles et Nanterre) | Autoroute circulaire autour de Paris, gratuite et non-concédée, à 2+3 voies dans son cours tronçon essonnien. |
Autoroute A106 | Autoroutes A6a et A6b à Chevilly-Larue | Aéroport de Paris-Orly | Route nationale 7 à Paray-Vieille-Poste | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. |
Autoroute A126 | Autoroute A6 à Chilly-Mazarin | Massy | Palaiseau | Autoroute gratuite et non-concédée, en partie en tronc commun avec l'autoroute A10 à 2x3 voies ; les tronçons n'étant pas en tronc commun avec l'A10 sont à 2x2 ou 2x1 voies ou à chaussées non séparées. |
Route nationale 5 | Paris-Porte de Charenton | Montgeron | Frontière suisse vers Martigny | Tronçon dans le département renuméroté en RN 6 en 1978. |
Route nationale 6 | Autoroute A86 à Créteil (de 1978 à 2006 : Paris-Porte de Charenton) | Montgeron | Autoroute A5 et RN 104 à Lieusaint (de 1978 à 2006 : Frontière italienne vers Turin) | Nouvelle numérotation de la RN 5 dans le département à partir de 1978 (jusque-là, le tronçon de Paris à Sens était un tronc commun des deux routes nationales, et l'usage voulait qu'on donne aux troncs communs le numéro le plus petit ; le déclassement de la RN 5 au-delà de Sens en 1972 a entraîné la renumérotation du tronçon amont en 1978). La majorité de la RN 6 a été déclassée en 2006 mais le tronçon essonnien reste classé dans le réseau routier national (liaison A86 / A5). |
Route nationale 7 | Paris-Porte d'Italie | Aéroport de Paris-Orly, Juvisy-sur-Orge, Évry-Courcouronnes, Corbeil-Essonnes, Le Coudray-Montceaux | Frontière italienne vers Gênes | La quasi-totalité de l'itinéraire de cette route nationale dans le département a été déclassée en 2006 (seuls subsistent quelques centaines de mètres assurant la continuité de l'autoroute A106 jusqu'à l'aéroport d'Orly), mais le département de l'Essonne a choisi de ne pas renuméroter cette route qui s'appelle donc toujours N7. En partie aménagée à 2x2 voies. |
Route nationale 7D ou route nationale 337 | Autoroute A6 au Coudray-Montceaux | Route nationale 7 au Coudray-Montceaux | Courte bretelle reliant l'A6 à la N7, numérotée initialement RN 7D puis RN 337, non déclassée. | |
Route nationale 20 | Paris-Porte d'Orléans | Massy, Longjumeau, Linas, Arpajon, Étréchy, Étampes, Angerville | Frontière espagnole vers Barcelone | Déclassée en 2006 dans le département, mais le département de l'Essonne a choisi de ne pas renuméroter cette route qui s'appelle donc toujours N20. En grande partie aménagée à 2x2 voies. |
Route nationale 104 | Autoroute A4 à Noisiel | Corbeil-Essonnes, Évry-Courcouronnes, Sainte-Geneviève-des-Bois, Brétigny-sur-Orge, Linas | Autoroute A10 et RN 118 à Marcoussis | Partie de la Francilienne. Voie rapide majoritairement à 2x2 voies, avec certaines sections à 2x3 voies. |
Route nationale 118 | Route département 910 (ex-route nationale 10) à Sèvres | Bièvres, Saclay, Orsay, Les Ulis | Autoroute A10 et route nationale 104 à Marcoussis | Voie rapide à 2x2 voies. |
Route nationale 188 | Massy | Palaiseau, Orsay, Limours | Chartres | Déclassée en 1972 sur son itinéraire d'origine en RD 988. Un nouvel itinéraire est créé à la même époque entre Massy et Les Ulis en utilisant les emprises de l'ancienne ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres ; ce dernier itinéraire est à son tour déclassé en 2006 en RD 188. |
Route nationale 191 | Corbeil-Essonnes | La Ferté-Alais, Étampes | Ablis (originellement : Épône) | |
Route nationale 372 | Melun | Milly-la-Forêt | Déclassée en 1972 en RD 372. | |
Route nationale 444 | Bièvres | Autoroute A126 à Palaiseau | Déclassée en 2007 en RD 444. | |
Route nationale 445 | Route nationale 7 à Viry-Châtillon | Route nationale 104 à Fleury-Mérogis | Déclassée en 1972 en RD 445. | |
Route nationale 446 (avant les années 2000) | Versailles | Saclay, Orsay, Montlhéry, Sainte-Geneviève-des-Bois, Corbeil-Essonnes | Nangis | Progressivement déclassée ou renumérotée (RN 104 ou RN 118) selon les tronçons entre les années 1970 et 2000. |
Route nationale 446 (depuis les années 2000) | Route nationale 104 à Ris-Orangis | Évry-Courcouronnes | Court tronçon non déclassé de la RN 446, qui n'appartenait pas à la RN 446 d'origine mais à une de ses déviations. | |
Route nationale 447 | Corbeil-Essonnes | Guignes | Déclassée en 1972 en RD 947. Le numéro N447 fut brièvement repris par le tronçon Villabé-Lieusaint de la Francilienne lors de sa mise en service, avant sa renumérotation en RN 104. | |
Route nationale 448 | Route nationale 6 à Vigneux-sur-Seine | Draveil, Corbeil-Essonnes, Le Coudray-Montceaux, Milly-la-Forêt | Argent-sur-Sauldre | En tronc commun avec la RN 7 entre Corbeil-Essonnes et Le Coudray-Montceaux. Déclassée en 1972 en RD 948 au sud du Coudray-Montceaux et en 2006 en RD 448 de Vigneux à Corbeil. |
Route nationale 449 (d'origine) | Arpajon | La Ferté-Alais, Maisse | Malesherbes | Déclassée en 1972 en RD 449. |
Route nationale 449 (actuelle) | Autoroute A6 et route nationale 104 à Ris-Orangis | Ris-Orangis | Courte bretelle à 2x2 voies. | |
Route nationale 721 | Route nationale 20 à Étampes | Route nationale 20 à La Ferté-Saint-Aubin | Itinéraire alternatif à la RN 20 évitant Orléans par Pithiviers, déclassé en 1972 en RD 721. | |
Route nationale 836 | Acquigny (Louviers) | Dourdan | Étampes | Déclassée en 1972 en RD 836. |
Route nationale 837 | Étampes | Maisse, Milly-la-Forêt | Fontainebleau | Déclassée en 1972 en RD 837. |
Route nationale 838 | Versailles | Limours, Dourdan | Route nationale 20 à Angerville | Déclassée en 1972 en RD 838. |
Route nationale 839 | Verneuil-sur-Avre | Angerville | Déclassée en 1972 en RD 939. |
Covoiturage et autopartage
Comme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[2].
Transport ferroviaire et transports en commun
Historique
Corbeil est reliée dès 1840 à Paris par l'une des premières lignes ferroviaires de la région parisienne. En 1843, la section de Juvisy à Corbeil devient une simple antenne de la nouvelle ligne de Paris à Orléans. En 1849, c'est au tour de la ligne de Paris à Tonnerre, section de la future ligne impériale Paris-Lyon-Marseille, d'être mise en service.
Le réseau d'intérêt général du département est principalement développé par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), et par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) dans l'est du département. À la fin du XIXe siècle, le réseau ferroviaire possède une extension à peu près identique à aujourd'hui : des ramifications des deux grandes lignes du PO et du PLM ont été construites vers Dourdan et Châteaudun et vers La Ferté-Alais et Malesherbes, la ligne de la grande ceinture de Paris et sa déviation dite stratégique ont été construites pour relier entre eux tous les grands réseaux autour de Paris, et la ligne de Sceaux, mise à écartement normal par le PO, dessert la banlieue sud de Paris.
Dans la première moitié du XXe siècle, le développement des trafics tant de banlieue que de grandes lignes pousse les compagnies à améliorer l'équipement de leurs lignes : la ligne de Paris à Orléans est mise à quatre voies jusqu'à Étampes et électrifiée par troisième rail jusqu'à Juvisy dès les années 1900, puis réélectrifiée par caténaire 1500 V jusqu'à Orléans dans les années 1920 ; la ligne de Paris à Marseille est mise à quatre voies dans le département avant la Première Guerre mondiale puis électrifiée en 1950 juste après l'électrification de la Grande ceinture.
Grâce au développement du trafic consécutif à la croissance de l'agglomération parisienne, l'Essonne connaîtra peu de fermetures de lignes d'intérêt général, à l'instar des autres départements franciliens. La totalité des lignes conservées seront intégrées dans le réseau express régional d'Île-de-France (RER) entre les années 1970 et 1990. Dans le même temps, la majorité des trains de grandes lignes quittent le réseau classique pour utiliser la LGV Sud-Est à partir de 1983 puis la LGV Atlantique à partir de 1989. C'est toutefois en gare de Brétigny qu'un train Intercités a déraillé le 12 juillet 2013, entraînant la mort de sept personnes.
L'actuelle Essonne a également été desservie par quelques lignes de chemin de fer d'intérêt local qui, contrairement à celles d'intérêt général, disparaîtront avant la Seconde Guerre mondiale ou peu après. Le Chemin de fer sur route de Paris à Arpajon est ouvert en 1893-1894 et connaîtra une exploitation originale, avec une part importante de trains de marchandises atteignant les halles de Paris par les voies du tramway parisien, et une électrification partielle. La Compagnie des Chemins de fer de grande banlieue (CGB) ouvre dans les années 1910 et 1920 plusieurs lignes à écartement standard reliant Étampes à Arpajon, Corbeil, Saint-Martin-d'Étampes et La Ferté-Alais.
- Le réseau ferroviaire en 1931.
- Le réseau ferroviaire en 2022.
- Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Situation actuelle
Île-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.
Ligne de Paris-Montparnasse à Monts (LGV) (LGV Atlantique) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Cette ligne n'est pas techniquement une ligne à grande vitesse sur ses premiers kilomètres dans le département (vitesse limite, signalisation) mais y est assimilée en raison de son trafic. |
Ligne de Villeneuve-Saint-Georges à la bifurcation de Moisenay (LGV) (branches ouest et sud de la LGV Interconnexion Est) | Ligne à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Cette ligne n'est pas techniquement une ligne à grande vitesse lors de son court passage dans le département (vitesse limite, signalisation) mais y est assimilée en raison de son trafic. |
Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles | Ligne impériale, électrifiée en courant continu 1500 V, à quatre voies dans le département. |
Ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V dans le département, accolée à la Grande Ceinture entre Villeneuve-Saint-Georges et Juvisy. Dénommée ligne de la vallée entre Grigny et Corbeil-Essonnes. NB : les trains reliant Paris à Montargis ne passent plus par cette ligne, en partie désaffectée dans le Loiret, mais par Melun. |
Ligne de Grigny à Corbeil-Essonnes (dite du plateau) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V formant une déviation de la précédente, ouverte dans les années 1970 pour desservir la ville nouvelle d'Évry. |
Ligne de Corbeil-Essonnes à Montereau | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V. |
Ligne de la grande ceinture de Paris (dite Grande Ceinture) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V dans le département. Contrairement aux autres départements franciliens, la totalité de la Grande ceinture reste circulée par des trains de voyageurs dans l'Essonne. |
Ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières (dite Grande ceinture stratégique) | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, qui constituait initialement une alternative à la Grande Ceinture, moins éloignée de Paris donc plus facile à défendre. |
Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean | Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à quatre voies jusqu'à Étampes puis à trois voies au-delà (voie centrale banalisée ou dotée d'IPCS). |
Ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V jusqu'à Dourdan, puis voie unique électrifiée jusqu'à Dourdan-la-Forêt, puis voie unique non-électrifiée au-delà. |
Ligne d'Étampes à Beaune-la-Rolande | Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V jusqu'à Saint-Martin-d'Étampes ; ligne non-exploitée et non-électrifiée au-delà dans le département. |
Ligne d'Étampes à Auneau-Embranchement | Entièrement déclassée. |
Ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres | Ligne à la construction longue mais à l'exploitation courte, jamais achevée, qui devait offrir un second itinéraire de Paris-Montparnasse à Chartres. Entièrement déclassée dans le département. Ses emprises, rares terrains rectilignes non bâtis dans une agglomération parisienne en développement, ont été réutilisées :
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ligne de Paris à Limours (dite ligne de Sceaux) | Ligne RATP, aujourd'hui intégrée à la partie RATP de la ligne B du RER d'Île-de-France, sauf la section Saint-Rémy-lès-Chevreuse - Limours qui est désaffectée. |
Transport ferroviaire de longue distance
La gare de Massy TGV est la principale gare du département pour le transport de longue distance, desservie par des trains TGV inOui et Ouigo effectuant des missions tant radiales (depuis ou vers Paris-Montparnasse) qu'intersecteurs (de l'ouest ou du sud-ouest vers le nord, l'est ou le sud-est du pays, et réciproquement). Elle est accolée à la gare de Massy - Palaiseau, qui, avec la gare de Juvisy, est l'une des seules autres gares du département desservies par des trains de grandes lignes.
La gare de Massy TGV est située sur la LGV Atlantique : cette dernière, construite en partie sur les emprises de l'ancienne ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres et en partie le long de l'autoroute A10, accueille un trafic important de trains de voyageurs qui pour la plupart, ne desservent aucune gare dans le département. De même, les lignes classiques de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean sont parcourues dans le département par de nombreux trains TER Bourgogne-Franche-Comté, TER Centre-Val de Loire et Intercités dont pratiquement aucun ne dessert le département.
RER
La totalité des lignes de banlieue du département sont labellisées RER ; l'Essonne n'est donc pas desservie par de « simples » Transiliens. L'Essonne est parcourue par :
- la ligne B du RER (branche B4), dont le terminus est à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Massy - Palaiseau et Orsay-Ville, terminus intermédiaires ;
- la ligne C du RER, dont les terminus sont :
- pour la branche C2, à Massy - Palaiseau, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Pont de Rungis - Aéroport d'Orly, terminus intermédiaire desservant l'aéroport éponyme ;
- pour la branche C4, à Dourdan - La Forêt, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Juvisy, Brétigny et Dourdan (les deux dernières sont des terminus intermédiaires) ;
- pour la branche C6, à Saint-Martin-d'Étampes, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Juvisy, Brétigny (terminus intermédiaire) et Étampes ;
- pour la branche C8, à Versailles-Chantiers (Yvelines), que la ligne atteint après avoir notamment desservi par un itinéraire circulaire Juvisy et Massy - Palaiseau ;
- la ligne D du RER (branches D2 et D4), dont les trains directs depuis et vers Paris sont terminus respectivement à Melun par Combs-la-Ville - Quincy et à Corbeil-Essonnes par Juvisy et Évry-Courcouronnes (le plateau) ; bien qu'officiellement intégrés au RER D, les tronçons de ligne de Viry-Châtillon à Corbeil-Essonnes par Ris-Orangis (la vallée), de Corbeil-Essonnes à Malesherbes par La Ferté-Alais et de Corbeil-Essonnes à Melun par Le Coudray-Montceaux ne sont plus desservis directement depuis Paris mais nécessitent un changement à Juvisy ou Corbeil-Essonnes.
La gare de Juvisy, nœud de correspondance entre les RER C et D et entre les différentes branches de ces deux lignes, est la gare SNCF la plus fréquentée de France hors Paris intra-muros, avec plus de 40 millions de voyageurs en 2019[3]. La gare de Massy - Palaiseau est l'une des gares RATP les plus fréquentées hors Paris, et a une fréquentation totale (RATP + SNCF) de 13 600 000 voyageurs en 2019[3] - [4]. Hormis Juvisy et Massy - Palaiseau, les gares les plus fréquentées sont celles d'Évry-Courcouronnes, Corbeil-Essonnes, Savigny-sur-Orge, Grigny-Centre, Brétigny, Vigneux-sur-Seine et Brunoy, avec une fréquentation annuelle entre 5 et 12 millions de voyageurs en 2019[3] - [4].
Métro
L'Essonne n'est actuellement pas desservi par le métro de Paris. Orlyval, qui relie la gare d'Antony à l'aéroport de Paris-Orly possède les caractéristiques techniques d'un métro automatique mais possède une exploitation et une tarification indépendantes du métro parisien.
Le Grand Paris Express devrait desservir l'Essonne par le prolongement de la ligne 14 jusqu'à la station Aéroport d'Orly, et surtout par la ligne 18 qui traversera le nord du département d'Orly à Orsay en passant par Massy - Palaiseau, et se prolongera dans les Yvelines vers Saint-Quentin et Versailles.
Tramway
L'Essonne est desservie depuis 2013 par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France, qui relie Athis-Mons et l'aéroport de Paris-Orly à la station Villejuif - Louis Aragon, terminus de la ligne 7 du métro parisien.
La ligne 12 Express (précédemment désignée comme Tram Express Sud ou Tram-Train Massy-Évry) doit relier à partir de fin 2023 Évry-Courcouronnes à Massy - Palaiseau, avec des correspondances avec les RER B, C et D et en desservant notamment Grigny, Épinay-sur-Seine et Chilly-Mazarin. Cette ligne pourrait dans un second temps être prolongée jusqu'à Versailles-Chantiers. Les deux phases de ce projet s'appuient largement sur les infrastructures existantes de la ligne de la grande ceinture de Paris, et le tramway devrait remplacer à terme la branche C8 du RER C.
Autobus
Les réseaux d’autobus et d'autocars suivants desservent le département :
- Albatrans ;
- Bièvre ;
- Les Cars Bleus ;
- Cars Sœur ;
- Cœur d'Essonne Agglomération ;
- Keolis Meyer ;
- Paris-Saclay ;
- Phébus ;
- RATP ;
- Seine Essonne Bus ;
- Seine Grand Orly ;
- Sénart.
La ligne 1 du T Zen relie depuis 2011 la gare de Corbeil-Essonnes à celle de Lieusaint - Moissy, et le TCSP Massy - Saint-Quentin-en-Yvelines relie depuis 2016 ces deux villes par le plateau de Saclay. Plusieurs autres lignes de T Zen et bus à haut niveau de service sont en projet dans le département.
Transport fluvial
La Seine est navigable à grand gabarit dans le département (classe V CEMT[5]). Les principales implantations dans le département d'Haropa (ex-Ports de Paris) sont les ports d'Évry-Courcouronnes et de Corbeil-Essonnes.
Transport aérien
L'aéroport de Paris-Orly, deuxième de France par la fréquentation, est implanté à la limite des départements de l'Essonne et du Val-de-Marne. D'importantes infrastructures de transport terrestre ont été créées spécifiquement pour desservir l'aéroport : l'autoroute A106 et Orlyval. L'aéroport est également desservi par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France et le sera, à terme, par les lignes 14 et 18 du Grand Paris Express.
Le département compte également plusieurs aérodromes : Buno-Bonnevaux, Étampes - Mondésir, La Ferté-Alais, ainsi que l'héliport d'Évry.
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée (GR 1, GR 2, GR 11, GR 32, GR 111 et GR 655).
L'Essonne est concernée par les lignes V1 (Le Mesnil-Aubry / Arpajon), V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun) et V8 (Plaisir / Paris) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[6].
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ), « Île-de-France : êtes-vous concernés par la gratuité des trajets de covoiturage ? », sur demarchesadministratives.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- « Trafic annuel entrant par station du réseau ferré 2019 », sur data.ratp.fr (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).